[Article partenaire] Les fêtes de fin d’année approchent à grands pas, et peut-être que comme beaucoup, vous vous apprêtez à vous envoler dans une nouvelle destination afin de célébrer ces moments, entre amis ou en famille. Lors d’un voyage, plusieurs aspects sont à prendre en compte, parmi lesquels les transferts. Avec Hertz DriveU, facilitez cet aspect et profitez de vos vacances en paix. Découvrez dans cet article les 5 raisons de choisir Hertz DriveU pendant votre prochain séjour.
1 – Un service de chauffeur où vous le souhaitez
Votre chauffeur vous prend en charge à l’endroit de votre choix et vous conduit directement à votre destination. Profitez d’un réseau en pleine expansion de 10 000 chauffeurs répartis sur 3 500 destinations dans le monde.
2 – Des Miles avec Flying Blue
En partenariat avec Flying Blue, Hertz DriveU vous offre 3 Miles pour chaque euro dépensé, si vous êtes membre Flying Blue.
3 – Accueil à l’aéroport
À votre arrivée à l’aéroport, votre chauffeur vous attend avec une prise en charge flexible jusqu’à 90 minutes d’attente. Nous suivons également le statut de votre vol pour garantir une prise en charge parfaite.
4 – Prix transparent, sans surprise
Avec Hertz DriveU, vous payez le prix annoncé. Pas de frais imprévus, et en cas d’annulation, vous pouvez le faire gratuitement.
5 – Disponible 24h/24 et 7J/7
L’équipe de conseillers Hertz DriveU vous accompagne dans vos déplacements, à toute heure, chaque jour de la semaine.
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Les conditions générales de vente s’appliquent.
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Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
? Des dizaines de signalements ont été faits concernant des drones mystérieux survolant le New Jersey et une partie de New York ce week-end. Les autorités, y compris le FBI, n’ont pas pu en expliquer l’origine ni identifier qui les contrôle… Depuis plusieurs semaines déjà, les habitants du New Jersey signalent des engins volants qui ne constitueraient pas une menace « crédible » selon l’administration américaine et le Pentagone. Le gouverneur de l’État, Philip Murphy, a malgré tout envoyé une lettre à Joe Biden lui demandant assistance pour l’aider à percer ce mystère.
? La 5e Avenue se refait une beauté à près de 153 millions de dollars, avec des trottoirs considérablement élargis, 230 nouveaux arbres et un nombre de voies passant de cinq à trois.
✈️ La femme qui était parvenue à faire un New York/Paris sans titre de transport a été renvoyée aux États-Unis en attendant son procès à New York.
? La gouverneure de l’État de New York, Kathy Hochul, propose de verser 300$ pour les contribuables célibataires gagnant 150 000$ ou moins, et 500$ pour les couples mariés gagnant jusqu’à 300 000$ pour compenser l’inflation. Un moyen de se faire pardonner, estiment les médias, pour sa volte-face sur le péage anti-embouteillages qui doit être instauré début janvier alors qu’elle vise sa réélection en 2026.
? Cette année, la MTA a misé sur les créateurs de contenu Instagram pour éditer leurs MetroCards collector de fin d’année.
? Eric Adams a annoncé que plus de 73 000 « voitures fantômes », c’est-à-dire avec de fausses plaques – ou pas de plaque du tout – avaient été saisies depuis le début de son mandat.
? L’immatriculation des vélos électriques pourrait bientôt être obligatoire.
✅ Kathy Hochul a promulgué un projet de loi, le premier du pays, qui oblige les compagnies d’assurance à couvrir les coûts associés aux diagnostics de dyslexie.
? L’impôt sur le revenu de New York pourrait être supprimé dès 2025 pour 582 000 New-Yorkais.
? 63 000$, c’est le prix moyen d’un mariage à New York.
‼️ Selon les données de la police, deux fois plus de personnes ont été tuées par agression au couteau à New York que par fusillade le mois dernier.
? Des manifestants pour et contre Airbnb se sont affrontés au City Hall Park après l’introduction d’un projet de loi visant à faciliter la location à court terme pour certains propriétaires.
?♀️ Lors de sa rencontre avec Tom Homan, le « czar des frontières » de l’administration Trump, Eric Adams a affirmé qu’il « souhaitait protéger les droits des immigrés qui travaillent dur et contribuent au développement de la ville », mais qu’il ne fera pas de NYC « un refuge pour ceux qui commettent des crimes violents répétés ».
? Depuis cette semaine, les animaleries ne sont plus autorisées à vendre des chats, des chiens et des lapins à des particuliers.
❌ La loi interdisant aux propriétaires de faire payer aux locataires les frais de courtage est entrée en application.
? Jon Lovitch, un artiste de Queens, est le détenteur du record du monde Guinness du plus grand village de pain d’épices. Il estime avoir cuit au total 11 tonnes de pain d’épice au cours de son activité.
? Le Whitney est désormais gratuit pour les moins de 25 ans.
? Si vous lisez cette newsletter avec assiduité, vous avez sans doute suivi le projet de péage en dessous de la 60e. Il devait finalement être mis en place le 5 janvier, mais rien n’est moins sûr. Les opposants sont nombreux et bien conseillés.
? Absolute Bagels était, pour beaucoup d’habitants de l’Upper West, une référence. Le magasin a fermé sans autre précision qu’une pancarte « We are closed ». Le département de la Santé a, quant à lui, une explication : l’établissement comptait des rats, des cafards, des aliments non réfrigérés, des pesticides et produits chimiques mal étiquetés et des surfaces insalubres.
? Le Texas poursuit un médecin de New York pour avoir prescrit des pilules abortives à une habitante de Dallas.
?️ Atterrissage d’urgence à l’aéroport JFK après que des oiseaux soient entrés dans le réacteur d’un avion American Airlines.
? L’employé du McDo qui a dénoncé Luigi Mangione devrait toucher une prime de 60 000$. Mais de nombreuses étapes l’attendent avant qu’il ne puisse effectivement toucher le montant de sa prime.
Si vous rêvez de trouver un jean 501 au délavage parfait, un perfecto bien patiné, le maillot collector de votre équipe de basket préférée, ou si vous cherchez tout simplement à avoir un style unique, alors suivez-nous dans les rues de Manhattan et de Brooklyn, on a sélectionné pour vous nos boutiques vintage préférées.
C’est bien entendu une sélection, la ville regorge d’adresses vintage mais attention, ce mot a plusieurs significations, on trouve vraiment de tout et à tous les prix. On est à New York ne l’oubliez pas, ici tout est plus cher, mais si vous trouvez LA bonne pièce, elle va vous suivre des années, c’est bien le principe, alors faites-vous plaisir sans rougir.
Manhattan
Duo pour le 501 bien coupé, bleu foncé, délavé, gris et même blanc, pas donné mais tellement parfait. Dans la même rue vous trouverez plein de boutiques indépendantes, dont 9th St vintage spécialisé dans les vêtements vintage d’avant 1980.
Quality mending and Co pour ses teddys, ses bleus de travail, ses sweats colorés californiens au coton si souple. Les vieux skate en bois, la borne arcade Pac Man, les T-shirts troués de nos groupes de rock préférés… tout y est !
Mr Throwback. LE spécialiste du vêtement de sport. Vous trouverez des vestes Starter originales des années 90, des maillots de champion NBA, des vestes Chalk Line, des casquettes New Era, et même des vieilles cassettes VHS…. Une boutique bien new.yorkaise comme on les aime.
Chez Pilgrim, vous trouverez du seconde main de designers comme Martin Marginal, Helmut Lang, Céline, Isabel Marant ou encore Marni.
Desert Vintage est l’extension new-yorkaise de la boutique originale créée en 1974 à Tucson en Arizona. Les vêtements vont du début du siècle aux années 70 et sont rangés par couleur. Tout est de grande qualité avec un style vraiment unique.
Un passage au Chelsea Flea Market, tous les samedis et dimanches, sur le parking de la 25e rue, dans le quartier du Flat Iron Building.
What comes around goes around pour du vintage luxe, de marque cette fois : vous y trouverez des sacs, des montres, des robes hors de prix mais aussi du vieux T-shirt collector de votre groupe de rock préféré des années 1970.
Brooklyn
Chez Front général Store, on trouve de nombreuses pièces vintage européennes et japonaises importées et tout est impeccablement organisé. On adore.
Grand St Local L’odeur du linge propre nous a saisi dès notre arrivée, c’est tellement rare dans ce genre de magasin. On aime la sélection de T-shirts et de sweats impeccablement rangés par couleur, et on leur demande à chaque fois combien ils vendent leur Jordan 1 exposées, elles sont dingues.
Stella Dallas est une ancienne mercerie de grand-mère, ultra léchée et pleine de trésors. Vous repartirez avec le bouton de votre veste préférée pour remplacer celui perdu depuis 5 ans, une paire de santiags ou un magnifique plaid en patchwork. Et juste à côté, 10ft Single du même patron, une vraie caverne d’Ali Baba remplie de vieux basiques cultes : vous allez vous perdre dans les rayons et ressortir en combinaison de pompiste MOTUL.
L Train : Là c’est la vraie friperie. On trouve de tout, à petits prix, mais il faut fouiller.
Raggedy Threads Dans une ancienne boulangerie, avec ses murs en brique, son sol défoncé, des drapeaux américains XXL qui pendent, cette boutiqueest une bombe pour trouver un vieux bombers japonais, une salopette en jean ou une veste de la royal Air Force élimée. Vous ressortirez au moins avec une photo de la boutique tellement elle est photogénique.
Stella Dallas ⓒ Olivia Garcin
Publié le 8 mars 2024. Mis à jour le 16 décembre 2024.
Après son triomphe aux dernières Victoires de la Musique avec son album « La Symphonie des éclairs » (nommée dans cinq catégories, elle a remporté quatre prix dont ceux de la chanson originale et de l’album de l’année), puis ses prestations au Festival de Cannes et à la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques l’été dernier, Zaho de Sagazan vient de lancer sa première tournée américaine qui l’emmène de New York à San Francisco, en passant par Los Angeles.
Instagram will load in the frontend.
Âgée de 24 ans et originaire de Saint Nazaire, l’autrice-compositrice-interprète invente un mélange d’électro et de chanson française, sublimé par sa voix rauque et puissante. Un mixe unique qui donne à la fois envie de danser et de se laisser envouter par ses textes mélancoliques et poignants.
Dès la mise en vente des billets cet été, Zaho de Sagazan a vite rempli les salles américaines. Il reste encore des places pour les concerts du 16 décembre à New York et du 20 décembre à Los Angeles.
Découvrez avec les experts de KPMG les principaux aspects de la réforme fiscale américaine attendue en 2025 et leur impact sur les entreprises et les particuliers.
Nous explorerons les sujets suivants :
1. Prévisions en matière de politique fiscale avec un Congrès et un Sénat républicains. Nous discuterons des possibles réformes et des orientations politiques qui pourraient influencer la fiscalité des entreprises et des particuliers.
2. Changements liés à l’expiration des réductions d’impôts. Comment les anticiper ? A quoi faut-il s’attendre ?
3. Planification fiscale. Enfin, nous fournirons des conseils pratiques sur la planification fiscale pour 2025. Comment les entreprises et les particuliers peuvent-ils optimiser leur situation fiscale face aux changements à venir ?
Mardi 7 janvier à 12pm ET · 11am CT · 9am PT · 18h en France [Inscription gratuite]
? Avec George Gans, Valérie Boissou et Christina Cure de KPMG.
Vous aurez l’occasion de leur poser toutes vos questions en direct pendant le webinaire. Vous pouvez également nous les envoyer en amont, à: [email protected]
Découvrez avec les experts de KPMG les principaux aspects de la réforme fiscale américaine attendue en 2025 et leur impact sur les entreprises et les particuliers.
Nous avons exploré les sujets suivants :
1. Prévisions en matière de politique fiscale avec un Congrès et un Sénat républicains. Nous avons discuté des possibles réformes et des orientations politiques qui pourraient influencer la fiscalité des entreprises et des particuliers.
2. Changements liés à l’expiration des réductions d’impôts. Comment les anticiper ? A quoi faut-il s’attendre ?
3. Planification fiscale. Enfin, nous avons fourni des conseils pratiques sur la planification fiscale pour 2025. Comment les entreprises et les particuliers peuvent-ils optimiser leur situation fiscale face aux changements à venir ?
Retrouvez le replay ci-dessous ou directement sur Youtube
Rendez-vous en ligne mardi 14 janvier 2025 pour un webinaire dédié aux bonnes résolutions financières que tous les expatriés aux États-Unis devraient prendre en 2025.
Au programme : – Quelles sont les prises de décision patrimoniales indispensables, ici aux États-Unis ? – Comment protéger sa famille et son patrimoine de manière optimale ? – Quelles sont les orientations pour votre portefeuille d’investissement en 2025 ?
Mardi 14 janvier à 12pm ET · 11am CT · 9am PT · 18h en France [Inscription gratuite]
Avec Alexandre Quantin, MBA, RICP®, Associé et directeur des investissements chez USAFrance Financials group. Avec plus de 10 ans d’expérience en gestion patrimoniale pour les Français aux États-Unis, Alexandre Quantin fait partie de la liste Forbes des meilleurs professionnels de la finance en 2024 et 2023. Il a notamment fait ses gammes en France chez BNP Paribas Private Banking et Credit Agricole CIB.
Vous aurez l’occasion de poser toutes vos questions en direct pendant le webinaire. Vous pouvez également nous les envoyer en amont du webinaire, à: [email protected]
Après Santa Rosa en 2021, Sebastopol fin 2023, le pain et les viennoiseries de Sarmentine sont disponibles depuis juillet dernier dans la troisième boulangerie créée par Alexandra et Louis Zandvliet. Ce succès foudroyant, qui a permis de passer d’une salariée (Alexandra) à cinquante en moins de quatre ans, le couple originaire de Bordeaux l’attribue à la passion de la fondatrice de Sarmentine ainsi qu’à la qualité des produits qu’ils utilisent en cuisine, qui ont su fidéliser leur clientèle. « Ma philosophie repose sur plusieurs piliers : tous nos ingrédients, dans la mesure du possible, sont bio, et nous utilisons des produits frais et locaux pour minimiser notre impact environnemental, explique Alexandra Zandvliet. Cela va à l’encontre de l’approche d’autres boulangeries françaises qui importent leurs ingrédients de France. Notre logique est de soutenir les entreprises de la région en se fournissant chez eux. »
Ainsi Sarmentine se fournit en farine chez Central Milling installé à Petaluma, en huile chez La Tourangelle, en fraises dans des petites fermes de Sebastopol ou Petaluma, et le beurre des croissants vient de chez Strauss. « Comme nous n’utilisons que des produits frais, nous optimisons notre production pour qu’il n’y ait pas de restes. Cela demande une bonne organisation : nous commençons à faire le pain et les viennoiseries dès 3am, et les pâtisseries à 5am. Nous produisons jusqu’à midi, donc même en achetant un croissant à la fermeture à 3pm, il est encore extra frais », souligne Louis Zandvliet.
De sage-femme à boulangère
Cette préférence pour les produits locaux remonte aux origines de Sarmentine. Rien ne prédestinait Alexandra Zandvliet à se lancer dans la boulangerie : sage-femme de formation, elle suit son mari en 2012 quand celui-ci est muté à Santa Rosa pour lancer une filiale de son entreprise de vin de Bordeaux. Face à l’impossibilité d’exercer et à l’absence de bon pain à prix raisonnables que lui réclame sa famille, elle se lance dans la fabrication de baguettes avec les ingrédients qu’elle trouve sur place. « Petit à petit, j’ai eu des demandes venant des familles de l’école de nos enfants, jusqu’à avoir une file de quinze gamins qui attendaient leur chocolatine à la sortie des cours… J’ai alors décidé de prendre une cottage food licence pour répondre à la demande », explique t-elle. Et son mari de poursuivre : « Entre 2016 et 2020, l’activité a vite pris de l’ampleur. On s’est équipés avec trois mixers, plusieurs fours, il y a avait de la farine partout chez nous. C’est à ce moment qu’on s’est dit qu’on allait ouvrir une boulangerie. »
Plusieurs de leurs amis décident alors d’investir dans cette aventure, qui ne va pas être un long fleuve tranquille. Les trois co-fondateurs, Manon Servouse, Alexandra et Louis Zandvliet vont trouver un premier local, mais une contrainte d’extincteur automatique à eau les oblige à changer d’endroit. Le Covid met en suspens les travaux et l’ouverture est repoussée aux calendes grecques. Alexandra Zandvliet continue à cuisiner, et une de ses amies assure la livraison. « Le bouche à oreille a très bien fonctionné. Les clients commandaient à l’avance sur Facebook et nous allions de Windsor à Petaluma. Cela nous a permis d’avoir une clientèle bien établie avant l’ouverture. »
Pour la petite histoire, le nom « Sarmentine » a été choisi car « c’est un nom qui sonne bien en anglais, et rappelle d’où l’on vient, précise la boulangère. Inspiré d’une baguette bordelaise en forme de sarment de vigne, il marie traditions françaises et terroir de la Sonoma. » En août 2021, Sarmentine ouvre officiellement sa première boulangerie à Santa Rosa, avec quatre employés, dont Alexandra. « Au départ, nous ne faisions que du pain et des viennoiseries. À Noël 2021, nous étions quinze, et on s’est mis à fabriquer des bûches. Aujourd’hui, nous avons plus de 300 produits, mais pas tous en même temps », annonce fièrement Louis Zandvliet.
La brioche qui sent bon l’enfance
En 2023, face à un chiffre d’affaires en pleine expansion, décision est prise d’ouvrir une deuxième boulangerie, mais aussi de faire officiellement de Sarmentine une affaire de famille. « Alexandra ne voulait pas faire la comptabilité et les papiers, et je suis un entrepreneur : j’ai construit un business plan avec des magasins satellites proches de notre boulangerie de Santa Rosa pour faciliter la collaboration et la mutualisation des ressources et je suis officiellement devenu PDG de Sarmentine. » À Sebastopol, le couple reprend une ancienne boulangerie avec son équipement, et le succès immédiat permet d’envisager une troisième enseigne. Six mois plus tard, en juillet dernier, Sarmentine ouvre à Petaluma. L’entreprise compte désormais 50 employés.
Interrogée sur ses produits préférés, Alexandra Zandvliet n’hésite pas longtemps. « Le pain a ceci de satisfaisant qu’à partir de trois ingrédients simples, on peut créer des produits très différents, qui sentent bon et qui sont beaux quand on les sort du four, dit-elle. J’adore également la brioche, elle me rappelle l’enfance car ma grand-mère allait dans une boulangerie spécialement pour acheter la sienne ». Exigeante avec les matières premières qu’elle utilise, Alexandra Zandvliet l’est aussi avec le produit fini, et n’hésite pas à essayer une recette plusieurs fois jusqu’à arriver au résultat escompté : « Les produits doivent être comme le souvenir que j’en avais. À nos salariés, nous rappelons que nous vendons du bonheur. Chaque client vient chez nous pour trouver sa madeleine de Proust. »
Passer Noël aux États-Unis, c’est renoncer aux grandes tablées de cousins, à la crèche provençale, au chapon rôti de mamie, pour plonger dans un univers extravagant où le Grinch a détrôné le Père Noël, où tout le quartier clignote de led lumineuses, tandis que la radio diffuse en boucle « White Christmas » et « Feliz Navidad ». Illuminations, sapins géants, christmas carols et parades… Si, pour les expatriés qui ne rentrent pas au pays, ces réjouissances peuvent réveiller la nostalgie des Noëls en France, difficile de ne pas se laisser entraîner dans ce joyeux tourbillon. D’un bout à l’autre du pays, avec sa tribu resserrée, entre expats ou dans la belle-famille américaine, les Holidays ont souvent pour les Français un goût particulier de liberté.
Réinventer Noël
Rester pour les fêtes s’impose à beaucoup d’entre-eux, afin de garder congés et budget pour l’été. Après le fiasco d’un Noël épuisant en Europe avec son bébé, Magali, qui vit à Durham, en Caroline du Nord, avec son mari et leurs deux filles aujourd’hui âgées de 8 et 3 ans, n’a plus retenté l’expérience. Pour elle qui garde le souvenir des retrouvailles entre cousins et des cadeaux tirés au sort, en Champagne, il a fallu réinventer Noël outre-Atlantique, en petit comité. « La première année, on s’est demandé ce que l’on allait faire, se souvient Magali. J’ai trouvé une recette de dinde sur Internet et j’ai pris du plaisir à cuisiner un gros menu de fêtes, juste pour mon mari et moi. C’était notre Noël, un moment reposant : on en garde de bons souvenirs.»
D’autant que les années suivantes, Magali découvre une féérie insoupçonnée : maisons illuminées « de manière un peu folle », trains miniatures, dessin animé du Grinch (celui de 1966 !) – que ses filles regardent en boucle – sapin coupé directement dans une ferme… Mais la distance avec sa famille lui pèse. « À cette période, il reste encore six mois avant de pouvoir rentrer en France l’été, ce n’est pas facile, confie-t-elle. Forcément, on aimerait voir plus souvent mon neveu, ma nièce et on souhaiterait que les cousins passent du temps ensemble. Après, je me dis qu’en France, les gens ne se voient pas non plus à chaque Noël »se console-t-elle. Pour compenser, Magali et son mari aiment recevoir des amis belges ou français, eux aussi loin de leur famille.
Certains expatriés ont, eux, la chance d’être très entourés pour les fêtes. Mariée à un Américain, Pascaline, qui vit près de Dallas avec leur fils Ethan, est accueillie depuis 12 ans au sein de sa belle-famille, dans la plus pure tradition texane. Grande maisonnée, sapin qui frôle le plafond, dinde et mac and cheese, messe de Noël ultramoderne dans une paroisse protestante et réveillon en pyjama… Cette Lilloise a adopté ces Noëls différents des réveillons traditionnels de son enfance.« Il y a un côté très convivial, très cool, moins formel qu’en France, apprécie Pascaline. Si on a envie de s’habiller décontracté, on fait comme on veut. On a le temps de discuter, on regarde des films de Noël… J’adore fêter Noël chez mes beaux-parents chaque année ! »
Des fêtes auxquelles elle apporte sa touche française, en glissant du foie gras ou du saumon fumé au menu du buffet, pour transmettre cette culture à son fils. De quoi atténuer la distance avec sa famille dans le Nord de la France. « Si je n’avais pas le soutien de ma belle-famille, je pense que j’aurais des coups de blues et que je ne me sentirais pas forcément à ma place. Mais là, je suis bien. Oui, ma famille et les fêtes de fin d’année ensemble me manquent, mais ça ne m’attriste pas. On s’appelle, on fait des Skype. On s’offre aussi des cadeaux, grâce à des listes Amazon. Ça facilite les choses. »
Comme elle, Hawa, qui a grandi en région parisienne dans une famille originaire de Côte d’Ivoire, passe les fêtes avec la famille américaine de son mari, qu’elle reçoit à Atlanta où ils vivent avec leurs trois jeunes enfants. Douze ans après le « choc culturel » de son premier Noël à New York, cette enseignante en français est devenue une reine des Noëls américains. Tous les ans, Hawa enrichit sa panoplie de décorations, dresse une table scintillante, achète des matching pyjamas pour toute la petite famille, qui n’échappe pas au traditionnel shooting photo de Noël.
La distance avec la France ? « Avant je sentais le manque, mais ça va de mieux en mieux depuis que j’ai une famille, assure la jeune femme qui peut compter sur les proches de son mari. Et c’est le deuxième Noël où j’ai la chance d’avoir mes parents qui viennent, ainsi que mon frère, qui me fera peut-être cette surprise »,se réjouit-elle. Plus tard, elle rêve d’emmener ses enfants découvrir un Noël en France. « Petits, mes parents nous emmenaient voir les vitrines des grands magasins à Paris. J’espère pouvoir un jour voir ça avec mes enfants »,se projette-elle.
À Atlanta, Perrine est impatiente à l’idée de rentrer enfin en France cette année pour Noël, avec son mari et leurs 2 enfants de 5 et 3 ans. Cela fait un an que cette infirmière en réanimation néonatale a posé ses congés de fin d’année. « Il y a eu des années où c’était un peu dur, glisse-t-elle. Ma mère m’envoyait des photos de leur énorme ouverture de cadeaux avec tous les cousins, ça créait une frustration. Mais j’avais en tête que quand mes enfants seraient plus grands, on irait. Et c’est pour cette année ! »
Si, plus jeune, les Noëls en famille la laissaient indifférente, cette jeune maman a désormais envie d’en faire « une fête »pour ses enfants, en s’inspirant sans modération des traditions locales. « J’aime beaucoup la passion des Américains pour les décorations des maisons, s’enthousiasme-t-elle. Quand je suis arrivée, je trouvais qu’ils en faisaient trop, mais finalement je me suis prise au jeu. Ici, on peut vraiment profiter des choses à fond, sans gêne, sans honte.» L’année dernière, Perrine a ainsi fait monter ses bouts de chou à bord de sa voiture transformée en Polar express. Objectif : un tour des illuminations du quartier, avec chamallows, chants de Noël et chocolat chaud :« Ça les a émerveillés ! »
Le dernier-né de la famille Boulud est un steakhouse. Mais un steakhouse à la sauce Boulud, c’est-à-dire soigné jusque dans ses moindres détails, à la décoration raffinée et aux produits impeccables. La Tête d’Or, située dans une nouvelle aile du One Madison (318 Park Ave. S, entre la 23th et 24th st.), a ouvert fin novembre et affiche déjà complet. Au menu, les classiques du steakhouse : du bœuf sous toutes ses formes, accompagné de sauces maisons (la Worcester contient… des pruneaux d’Agen), des poissons et fruits de mer, dont un crab cake à tomber, et des légumes aux influences diverses (on vous recommande les pommes de terre façon tartiflette, ou le Mac and Cheese avec ravioles de Royan).
Dans une extension du One Madison
Après avoir exploré à peu près toutes les formes de la cuisine, Daniel Boulud a donc décidé d’en aborder une nouvelle. « J’ai toujours adoré les steakhouses », confie-t-il en nous montrant une photo qu’il conserve dans son bureau, l’affichant en compagnie d’un ami dans un steakhouse de Dallas (Texas) au début des années 90. « C’est un passage obligé de la cuisine américaine, poursuit-il. À chaque fois que je reçois des amis ou de la famille de France, ils veulent absolument aller en goûter un. »
Alors, quand l’opportunité s’est présentée de pouvoir occuper le rez-de-chaussée de cette nouvelle extension du One Madison, le chef français n’a pas longtemps hésité. La salle, d’une capacité de 150 couverts, offre une impressionnante hauteur sous plafond dans un décor ultra moderne, et place le grill et ses quatre stations de cuisson (gaz, bois, fumé) à la vue de tous. Spectacle garanti ! Le lieu propose aussi un coin bar très lounge et spacieux.
Les Américains y retrouveront peut-être un peu de ce savoir-faire français dans la gastronomie : la priorité est donnée à la qualité des produits, et le service se doit d’être aux petits oignons. La carte des vins est notamment très recherchée. Le nom, lui, fait référence à ce quartier de Lyon et à ce Parc du même nom où le Lyonnais Daniel Boulud possède de nombreux souvenirs. « C’est un endroit très symbolique et sentimental pour moi et pour de nombreux Lyonnais, confie le chef. C’est l’endroit des balades du dimanche. Quand j’ai commencé dans le métier, j’accompagnais aussi un chef dans les belles demeures qui longent ce Parc et on y cuisinait des diners privés pour les grandes familles qui y habitaient. Lyon a toujours été au cœur de ma vie »
Des viandes du Texas et du Japon
Le Parc de la Tête d’Or a également longtemps possédé un restaurant, le Chalet du Parc, que Daniel Boulud avait un temps pensé racheter avant de se fixer définitivement à New York, dans les années 90. Autant dire que le chef français a développé un attachement très fort à ce nom qui sonne bien français aux oreilles américaines.
« Mais créer un steakhouse, ce n’est pas forcément très simple, prévient celui qui est propriétaire de nombreuses autres adresses à New York et dans le monde. Tout commence par la qualité de la viande. On choisit les meilleures, dans un petit ranch au Texas mais aussi au Japon. Il faut ensuite réussir la méthode de cuisson, l’assaisonnement, la température de service, les garnitures, la sauce… » Autant d’étapes qui ne supporteront pas le moindre écueil dans un lieu qui jouent la carte du luxe à la française.
« Le restaurant est très new-yorkais dans le style, mais on voulait qu’il y ait quelque chose de français, d’assez intemporel, indémodable, fait-il remarquer. C’est du classique revu et repensé ». À la sauce Boulud.
Le groupe électro français, revient aux États-Unis en ce début 2025 pour quatre concerts. Le collectif musical, constitué de trois amis, s’est fait connaître grâce à leurs remix de voix connues et de tubes francophones, avec des sonorités électroniques, comme « Le temps est bon » qui avait cartonné en 2019. Lors de cette tournée, Arnaud Bonet et Pierre Della Monica (le troisième acolyte, Nicolas Boisseleau travaillant en backstage) seront sur scène pour présenter au public nord-américain les sons de leur nouvel album « Rivages », sorti cette année 2024.
Retrouvez les titres « Baby C’est Vous », « Petit Bonbon » et bien sûr, le tube « Fio Maravilha », une reprise de Nicoletta, qui a explosé cette année, grâce aux réseaux sociaux.
Alors, à bon entendeur, voici les dates de la tournée 2025 :
Le jeudi 20 février au Knock-down Center de Queens à New York (à partir de 21 ans) (billets ici)
Le vendredi 21 février à l’Outset de Chicago (billets ici)
Le samedi 22 février au 9 :30 Club de Washington D.C (billets ici)
Le mercredi 26 février au Fonda de Los Angeles (billets ici)
Le jeudi 27 février à l’August Hall de San Francisco (billets ici)
Le vendredi 28 février au ReelWorks de Denver (billets ici)
Deux concerts supplémentaires devraient être annoncés par le groupe: l’un au Québec le jeudi 30 janvier 2025, et l’autre en Californie le samedi 1er mars 2025.
Originaire de Cannes, le cuisinier Nicolas Fanucci vient d’ouvrir à Woodland Hills, quartier cossu de Los Angeles et voisin de Calabasas, son deuxième restaurant Deux Bistro, quelques mois tout juste après l’inauguration de Nicolas Eatery au Beverly Center. Un cadre à la parisienne et une cuisine bien française pilotée en famille, aux côtés de son fils Lucas.
Installé aux États-Unis depuis plus de 25 ans, le chef, qui débuta sa carrière comme apprenti dans les cuisines de Roger Vergé au Moulin de Mougins, s’engage dans la marine à l’âge de 18 ans avec un rêve : partir ! « Jeune, j’avais ce désir de quitter la France, et personne ne me pensait capable de le faire, raconte-t-il. Cela a commencé par un tour du monde en bateau, où j’œuvrais en cuisine, avant un passage au Louis XV à Monaco, la table d’Alain Ducasse, une escapade de quelques mois à Londres au Ninety Park Jane, et le départ pour les US. »
Du 3 étoiles de Thomas Keller à l’aventure solo
Débarqué à Philadelphie au début des années 2000, Nicolas Fanucci fait son entrée au célèbre restaurant français Le Bec-Fin fondé par Georges Perrier. « Une expérience qui marque une carrière, l’apprentissage de la grande cuisine française, une liste d’attente longue de six mois pour avoir une table », ajoute-t-il.
Après un détour en Floride, le Français débarque en Californie en 2005 où il officie auprès du chef acclamé Thomas Keller et son fameux restaurant The French Laundry dans la Napa Valley. « J’y suis resté sept années. Une époque fantastique, et une rencontre avec le meilleur chef et patron du monde. » Une aventure couronnée de trois étoiles Michelin en 2007 et du titre de General Manager.
Enorgueilli par le succès, Nicolas Fanucci se lance alors en solo en 2013. « Une aventure soldée par un échec qui m’a fait tout perdre. » Il rebondit comme consultant auprès d’un groupe de restauration japonaise mais qui finira par mettre la clé sous la porte, et retrouve Thomas Keller au restaurant Bouchon, sacré d’une étoile au Michelin, à Los Angeles.
Au menu, « du français, rien que du français »
« La fermeture du restaurant Bouchon, après trois ans d’activité, m’a finalement donné des ailes », explique le Français. À Malibu, il ouvre une nouvelle affaire, Nicolas Eatery, traverse l’épisode du Covid et les incendies violents qui secouent la région, avant de se résoudre à fermer. Un concept de cuisine franco-vietnamienne qui ressuscitera finalement il y a quelques semaines au Beverly Center.
Désormais associé à son fils Lucas, Nicolas Fanucci persévère et ouvre, début octobre, son nouveau restaurant Deux Bistro. « Au menu, du français, rien que du français, avec les grands classiques à la carte : bœuf bourguignon, steak frites, escargots, soupe à l’oignon… Des plats travaillés à partir des meilleurs fournisseurs de la région, du boucher de Thomas Keller aux meilleurs poissonniers de Ventura et Santa Barbara, le tout proposé à des prix bien plus accessibles qu’ailleurs. »
Mis en beauté par son autre fils Sébastien, architecte et décorateur, ce restaurant compte 50 couverts en salle, et une vingtaine en terrasse. « Un restaurant de quartier et de famille, conclue le chef. L’endroit où croiser ses amis, ses voisins, ses copains. »