Rendez-vous en ligne mardi 14 janvier 2025 pour un webinaire dédié aux bonnes résolutions financières que tous les expatriés aux États-Unis devraient prendre en 2025.
Au programme : – Quelles sont les prises de décision patrimoniales indispensables, ici aux États-Unis ? – Comment protéger sa famille et son patrimoine de manière optimale ? – Quelles sont les orientations pour votre portefeuille d’investissement en 2025 ?
Mardi 14 janvier à 12pm ET · 11am CT · 9am PT · 18h en France [Inscription gratuite]
Avec Alexandre Quantin, MBA, RICP®, Associé et directeur des investissements chez USAFrance Financials group. Avec plus de 10 ans d’expérience en gestion patrimoniale pour les Français aux États-Unis, Alexandre Quantin fait partie de la liste Forbes des meilleurs professionnels de la finance en 2024 et 2023. Il a notamment fait ses gammes en France chez BNP Paribas Private Banking et Credit Agricole CIB.
Vous aurez l’occasion de poser toutes vos questions en direct pendant le webinaire. Vous pouvez également nous les envoyer en amont du webinaire, à: [email protected]
Après Santa Rosa en 2021, Sebastopol fin 2023, le pain et les viennoiseries de Sarmentine sont disponibles depuis juillet dernier dans la troisième boulangerie créée par Alexandra et Louis Zandvliet. Ce succès foudroyant, qui a permis de passer d’une salariée (Alexandra) à cinquante en moins de quatre ans, le couple originaire de Bordeaux l’attribue à la passion de la fondatrice de Sarmentine ainsi qu’à la qualité des produits qu’ils utilisent en cuisine, qui ont su fidéliser leur clientèle. « Ma philosophie repose sur plusieurs piliers : tous nos ingrédients, dans la mesure du possible, sont bio, et nous utilisons des produits frais et locaux pour minimiser notre impact environnemental, explique Alexandra Zandvliet. Cela va à l’encontre de l’approche d’autres boulangeries françaises qui importent leurs ingrédients de France. Notre logique est de soutenir les entreprises de la région en se fournissant chez eux. »
Ainsi Sarmentine se fournit en farine chez Central Milling installé à Petaluma, en huile chez La Tourangelle, en fraises dans des petites fermes de Sebastopol ou Petaluma, et le beurre des croissants vient de chez Strauss. « Comme nous n’utilisons que des produits frais, nous optimisons notre production pour qu’il n’y ait pas de restes. Cela demande une bonne organisation : nous commençons à faire le pain et les viennoiseries dès 3am, et les pâtisseries à 5am. Nous produisons jusqu’à midi, donc même en achetant un croissant à la fermeture à 3pm, il est encore extra frais », souligne Louis Zandvliet.
De sage-femme à boulangère
Cette préférence pour les produits locaux remonte aux origines de Sarmentine. Rien ne prédestinait Alexandra Zandvliet à se lancer dans la boulangerie : sage-femme de formation, elle suit son mari en 2012 quand celui-ci est muté à Santa Rosa pour lancer une filiale de son entreprise de vin de Bordeaux. Face à l’impossibilité d’exercer et à l’absence de bon pain à prix raisonnables que lui réclame sa famille, elle se lance dans la fabrication de baguettes avec les ingrédients qu’elle trouve sur place. « Petit à petit, j’ai eu des demandes venant des familles de l’école de nos enfants, jusqu’à avoir une file de quinze gamins qui attendaient leur chocolatine à la sortie des cours… J’ai alors décidé de prendre une cottage food licence pour répondre à la demande », explique t-elle. Et son mari de poursuivre : « Entre 2016 et 2020, l’activité a vite pris de l’ampleur. On s’est équipés avec trois mixers, plusieurs fours, il y a avait de la farine partout chez nous. C’est à ce moment qu’on s’est dit qu’on allait ouvrir une boulangerie. »
Plusieurs de leurs amis décident alors d’investir dans cette aventure, qui ne va pas être un long fleuve tranquille. Les trois co-fondateurs, Manon Servouse, Alexandra et Louis Zandvliet vont trouver un premier local, mais une contrainte d’extincteur automatique à eau les oblige à changer d’endroit. Le Covid met en suspens les travaux et l’ouverture est repoussée aux calendes grecques. Alexandra Zandvliet continue à cuisiner, et une de ses amies assure la livraison. « Le bouche à oreille a très bien fonctionné. Les clients commandaient à l’avance sur Facebook et nous allions de Windsor à Petaluma. Cela nous a permis d’avoir une clientèle bien établie avant l’ouverture. »
Pour la petite histoire, le nom « Sarmentine » a été choisi car « c’est un nom qui sonne bien en anglais, et rappelle d’où l’on vient, précise la boulangère. Inspiré d’une baguette bordelaise en forme de sarment de vigne, il marie traditions françaises et terroir de la Sonoma. » En août 2021, Sarmentine ouvre officiellement sa première boulangerie à Santa Rosa, avec quatre employés, dont Alexandra. « Au départ, nous ne faisions que du pain et des viennoiseries. À Noël 2021, nous étions quinze, et on s’est mis à fabriquer des bûches. Aujourd’hui, nous avons plus de 300 produits, mais pas tous en même temps », annonce fièrement Louis Zandvliet.
La brioche qui sent bon l’enfance
En 2023, face à un chiffre d’affaires en pleine expansion, décision est prise d’ouvrir une deuxième boulangerie, mais aussi de faire officiellement de Sarmentine une affaire de famille. « Alexandra ne voulait pas faire la comptabilité et les papiers, et je suis un entrepreneur : j’ai construit un business plan avec des magasins satellites proches de notre boulangerie de Santa Rosa pour faciliter la collaboration et la mutualisation des ressources et je suis officiellement devenu PDG de Sarmentine. » À Sebastopol, le couple reprend une ancienne boulangerie avec son équipement, et le succès immédiat permet d’envisager une troisième enseigne. Six mois plus tard, en juillet dernier, Sarmentine ouvre à Petaluma. L’entreprise compte désormais 50 employés.
Interrogée sur ses produits préférés, Alexandra Zandvliet n’hésite pas longtemps. « Le pain a ceci de satisfaisant qu’à partir de trois ingrédients simples, on peut créer des produits très différents, qui sentent bon et qui sont beaux quand on les sort du four, dit-elle. J’adore également la brioche, elle me rappelle l’enfance car ma grand-mère allait dans une boulangerie spécialement pour acheter la sienne ». Exigeante avec les matières premières qu’elle utilise, Alexandra Zandvliet l’est aussi avec le produit fini, et n’hésite pas à essayer une recette plusieurs fois jusqu’à arriver au résultat escompté : « Les produits doivent être comme le souvenir que j’en avais. À nos salariés, nous rappelons que nous vendons du bonheur. Chaque client vient chez nous pour trouver sa madeleine de Proust. »
Passer Noël aux États-Unis, c’est renoncer aux grandes tablées de cousins, à la crèche provençale, au chapon rôti de mamie, pour plonger dans un univers extravagant où le Grinch a détrôné le Père Noël, où tout le quartier clignote de led lumineuses, tandis que la radio diffuse en boucle « White Christmas » et « Feliz Navidad ». Illuminations, sapins géants, christmas carols et parades… Si, pour les expatriés qui ne rentrent pas au pays, ces réjouissances peuvent réveiller la nostalgie des Noëls en France, difficile de ne pas se laisser entraîner dans ce joyeux tourbillon. D’un bout à l’autre du pays, avec sa tribu resserrée, entre expats ou dans la belle-famille américaine, les Holidays ont souvent pour les Français un goût particulier de liberté.
Réinventer Noël
Rester pour les fêtes s’impose à beaucoup d’entre-eux, afin de garder congés et budget pour l’été. Après le fiasco d’un Noël épuisant en Europe avec son bébé, Magali, qui vit à Durham, en Caroline du Nord, avec son mari et leurs deux filles aujourd’hui âgées de 8 et 3 ans, n’a plus retenté l’expérience. Pour elle qui garde le souvenir des retrouvailles entre cousins et des cadeaux tirés au sort, en Champagne, il a fallu réinventer Noël outre-Atlantique, en petit comité. « La première année, on s’est demandé ce que l’on allait faire, se souvient Magali. J’ai trouvé une recette de dinde sur Internet et j’ai pris du plaisir à cuisiner un gros menu de fêtes, juste pour mon mari et moi. C’était notre Noël, un moment reposant : on en garde de bons souvenirs.»
D’autant que les années suivantes, Magali découvre une féérie insoupçonnée : maisons illuminées « de manière un peu folle », trains miniatures, dessin animé du Grinch (celui de 1966 !) – que ses filles regardent en boucle – sapin coupé directement dans une ferme… Mais la distance avec sa famille lui pèse. « À cette période, il reste encore six mois avant de pouvoir rentrer en France l’été, ce n’est pas facile, confie-t-elle. Forcément, on aimerait voir plus souvent mon neveu, ma nièce et on souhaiterait que les cousins passent du temps ensemble. Après, je me dis qu’en France, les gens ne se voient pas non plus à chaque Noël »se console-t-elle. Pour compenser, Magali et son mari aiment recevoir des amis belges ou français, eux aussi loin de leur famille.
Certains expatriés ont, eux, la chance d’être très entourés pour les fêtes. Mariée à un Américain, Pascaline, qui vit près de Dallas avec leur fils Ethan, est accueillie depuis 12 ans au sein de sa belle-famille, dans la plus pure tradition texane. Grande maisonnée, sapin qui frôle le plafond, dinde et mac and cheese, messe de Noël ultramoderne dans une paroisse protestante et réveillon en pyjama… Cette Lilloise a adopté ces Noëls différents des réveillons traditionnels de son enfance.« Il y a un côté très convivial, très cool, moins formel qu’en France, apprécie Pascaline. Si on a envie de s’habiller décontracté, on fait comme on veut. On a le temps de discuter, on regarde des films de Noël… J’adore fêter Noël chez mes beaux-parents chaque année ! »
Des fêtes auxquelles elle apporte sa touche française, en glissant du foie gras ou du saumon fumé au menu du buffet, pour transmettre cette culture à son fils. De quoi atténuer la distance avec sa famille dans le Nord de la France. « Si je n’avais pas le soutien de ma belle-famille, je pense que j’aurais des coups de blues et que je ne me sentirais pas forcément à ma place. Mais là, je suis bien. Oui, ma famille et les fêtes de fin d’année ensemble me manquent, mais ça ne m’attriste pas. On s’appelle, on fait des Skype. On s’offre aussi des cadeaux, grâce à des listes Amazon. Ça facilite les choses. »
Comme elle, Hawa, qui a grandi en région parisienne dans une famille originaire de Côte d’Ivoire, passe les fêtes avec la famille américaine de son mari, qu’elle reçoit à Atlanta où ils vivent avec leurs trois jeunes enfants. Douze ans après le « choc culturel » de son premier Noël à New York, cette enseignante en français est devenue une reine des Noëls américains. Tous les ans, Hawa enrichit sa panoplie de décorations, dresse une table scintillante, achète des matching pyjamas pour toute la petite famille, qui n’échappe pas au traditionnel shooting photo de Noël.
La distance avec la France ? « Avant je sentais le manque, mais ça va de mieux en mieux depuis que j’ai une famille, assure la jeune femme qui peut compter sur les proches de son mari. Et c’est le deuxième Noël où j’ai la chance d’avoir mes parents qui viennent, ainsi que mon frère, qui me fera peut-être cette surprise »,se réjouit-elle. Plus tard, elle rêve d’emmener ses enfants découvrir un Noël en France. « Petits, mes parents nous emmenaient voir les vitrines des grands magasins à Paris. J’espère pouvoir un jour voir ça avec mes enfants »,se projette-elle.
À Atlanta, Perrine est impatiente à l’idée de rentrer enfin en France cette année pour Noël, avec son mari et leurs 2 enfants de 5 et 3 ans. Cela fait un an que cette infirmière en réanimation néonatale a posé ses congés de fin d’année. « Il y a eu des années où c’était un peu dur, glisse-t-elle. Ma mère m’envoyait des photos de leur énorme ouverture de cadeaux avec tous les cousins, ça créait une frustration. Mais j’avais en tête que quand mes enfants seraient plus grands, on irait. Et c’est pour cette année ! »
Si, plus jeune, les Noëls en famille la laissaient indifférente, cette jeune maman a désormais envie d’en faire « une fête »pour ses enfants, en s’inspirant sans modération des traditions locales. « J’aime beaucoup la passion des Américains pour les décorations des maisons, s’enthousiasme-t-elle. Quand je suis arrivée, je trouvais qu’ils en faisaient trop, mais finalement je me suis prise au jeu. Ici, on peut vraiment profiter des choses à fond, sans gêne, sans honte.» L’année dernière, Perrine a ainsi fait monter ses bouts de chou à bord de sa voiture transformée en Polar express. Objectif : un tour des illuminations du quartier, avec chamallows, chants de Noël et chocolat chaud :« Ça les a émerveillés ! »
Le dernier-né de la famille Boulud est un steakhouse. Mais un steakhouse à la sauce Boulud, c’est-à-dire soigné jusque dans ses moindres détails, à la décoration raffinée et aux produits impeccables. La Tête d’Or, située dans une nouvelle aile du One Madison (318 Park Ave. S, entre la 23th et 24th st.), a ouvert fin novembre et affiche déjà complet. Au menu, les classiques du steakhouse : du bœuf sous toutes ses formes, accompagné de sauces maisons (la Worcester contient… des pruneaux d’Agen), des poissons et fruits de mer, dont un crab cake à tomber, et des légumes aux influences diverses (on vous recommande les pommes de terre façon tartiflette, ou le Mac and Cheese avec ravioles de Royan).
Dans une extension du One Madison
Après avoir exploré à peu près toutes les formes de la cuisine, Daniel Boulud a donc décidé d’en aborder une nouvelle. « J’ai toujours adoré les steakhouses », confie-t-il en nous montrant une photo qu’il conserve dans son bureau, l’affichant en compagnie d’un ami dans un steakhouse de Dallas (Texas) au début des années 90. « C’est un passage obligé de la cuisine américaine, poursuit-il. À chaque fois que je reçois des amis ou de la famille de France, ils veulent absolument aller en goûter un. »
Alors, quand l’opportunité s’est présentée de pouvoir occuper le rez-de-chaussée de cette nouvelle extension du One Madison, le chef français n’a pas longtemps hésité. La salle, d’une capacité de 150 couverts, offre une impressionnante hauteur sous plafond dans un décor ultra moderne, et place le grill et ses quatre stations de cuisson (gaz, bois, fumé) à la vue de tous. Spectacle garanti ! Le lieu propose aussi un coin bar très lounge et spacieux.
Les Américains y retrouveront peut-être un peu de ce savoir-faire français dans la gastronomie : la priorité est donnée à la qualité des produits, et le service se doit d’être aux petits oignons. La carte des vins est notamment très recherchée. Le nom, lui, fait référence à ce quartier de Lyon et à ce Parc du même nom où le Lyonnais Daniel Boulud possède de nombreux souvenirs. « C’est un endroit très symbolique et sentimental pour moi et pour de nombreux Lyonnais, confie le chef. C’est l’endroit des balades du dimanche. Quand j’ai commencé dans le métier, j’accompagnais aussi un chef dans les belles demeures qui longent ce Parc et on y cuisinait des diners privés pour les grandes familles qui y habitaient. Lyon a toujours été au cœur de ma vie »
Des viandes du Texas et du Japon
Le Parc de la Tête d’Or a également longtemps possédé un restaurant, le Chalet du Parc, que Daniel Boulud avait un temps pensé racheter avant de se fixer définitivement à New York, dans les années 90. Autant dire que le chef français a développé un attachement très fort à ce nom qui sonne bien français aux oreilles américaines.
« Mais créer un steakhouse, ce n’est pas forcément très simple, prévient celui qui est propriétaire de nombreuses autres adresses à New York et dans le monde. Tout commence par la qualité de la viande. On choisit les meilleures, dans un petit ranch au Texas mais aussi au Japon. Il faut ensuite réussir la méthode de cuisson, l’assaisonnement, la température de service, les garnitures, la sauce… » Autant d’étapes qui ne supporteront pas le moindre écueil dans un lieu qui jouent la carte du luxe à la française.
« Le restaurant est très new-yorkais dans le style, mais on voulait qu’il y ait quelque chose de français, d’assez intemporel, indémodable, fait-il remarquer. C’est du classique revu et repensé ». À la sauce Boulud.
Le groupe électro français, revient aux États-Unis en ce début 2025 pour quatre concerts. Le collectif musical, constitué de trois amis, s’est fait connaître grâce à leurs remix de voix connues et de tubes francophones, avec des sonorités électroniques, comme « Le temps est bon » qui avait cartonné en 2019. Lors de cette tournée, Arnaud Bonet et Pierre Della Monica (le troisième acolyte, Nicolas Boisseleau travaillant en backstage) seront sur scène pour présenter au public nord-américain les sons de leur nouvel album « Rivages », sorti cette année 2024.
Retrouvez les titres « Baby C’est Vous », « Petit Bonbon » et bien sûr, le tube « Fio Maravilha », une reprise de Nicoletta, qui a explosé cette année, grâce aux réseaux sociaux.
Alors, à bon entendeur, voici les dates de la tournée 2025 :
Le jeudi 20 février au Knock-down Center de Queens à New York (à partir de 21 ans) (billets ici)
Le vendredi 21 février à l’Outset de Chicago (billets ici)
Le samedi 22 février au 9 :30 Club de Washington D.C (billets ici)
Le mercredi 26 février au Fonda de Los Angeles (billets ici)
Le jeudi 27 février à l’August Hall de San Francisco (billets ici)
Le vendredi 28 février au ReelWorks de Denver (billets ici)
Deux concerts supplémentaires devraient être annoncés par le groupe: l’un au Québec le jeudi 30 janvier 2025, et l’autre en Californie le samedi 1er mars 2025.
Originaire de Cannes, le cuisinier Nicolas Fanucci vient d’ouvrir à Woodland Hills, quartier cossu de Los Angeles et voisin de Calabasas, son deuxième restaurant Deux Bistro, quelques mois tout juste après l’inauguration de Nicolas Eatery au Beverly Center. Un cadre à la parisienne et une cuisine bien française pilotée en famille, aux côtés de son fils Lucas.
Installé aux États-Unis depuis plus de 25 ans, le chef, qui débuta sa carrière comme apprenti dans les cuisines de Roger Vergé au Moulin de Mougins, s’engage dans la marine à l’âge de 18 ans avec un rêve : partir ! « Jeune, j’avais ce désir de quitter la France, et personne ne me pensait capable de le faire, raconte-t-il. Cela a commencé par un tour du monde en bateau, où j’œuvrais en cuisine, avant un passage au Louis XV à Monaco, la table d’Alain Ducasse, une escapade de quelques mois à Londres au Ninety Park Jane, et le départ pour les US. »
Du 3 étoiles de Thomas Keller à l’aventure solo
Débarqué à Philadelphie au début des années 2000, Nicolas Fanucci fait son entrée au célèbre restaurant français Le Bec-Fin fondé par Georges Perrier. « Une expérience qui marque une carrière, l’apprentissage de la grande cuisine française, une liste d’attente longue de six mois pour avoir une table », ajoute-t-il.
Après un détour en Floride, le Français débarque en Californie en 2005 où il officie auprès du chef acclamé Thomas Keller et son fameux restaurant The French Laundry dans la Napa Valley. « J’y suis resté sept années. Une époque fantastique, et une rencontre avec le meilleur chef et patron du monde. » Une aventure couronnée de trois étoiles Michelin en 2007 et du titre de General Manager.
Enorgueilli par le succès, Nicolas Fanucci se lance alors en solo en 2013. « Une aventure soldée par un échec qui m’a fait tout perdre. » Il rebondit comme consultant auprès d’un groupe de restauration japonaise mais qui finira par mettre la clé sous la porte, et retrouve Thomas Keller au restaurant Bouchon, sacré d’une étoile au Michelin, à Los Angeles.
Au menu, « du français, rien que du français »
« La fermeture du restaurant Bouchon, après trois ans d’activité, m’a finalement donné des ailes », explique le Français. À Malibu, il ouvre une nouvelle affaire, Nicolas Eatery, traverse l’épisode du Covid et les incendies violents qui secouent la région, avant de se résoudre à fermer. Un concept de cuisine franco-vietnamienne qui ressuscitera finalement il y a quelques semaines au Beverly Center.
Désormais associé à son fils Lucas, Nicolas Fanucci persévère et ouvre, début octobre, son nouveau restaurant Deux Bistro. « Au menu, du français, rien que du français, avec les grands classiques à la carte : bœuf bourguignon, steak frites, escargots, soupe à l’oignon… Des plats travaillés à partir des meilleurs fournisseurs de la région, du boucher de Thomas Keller aux meilleurs poissonniers de Ventura et Santa Barbara, le tout proposé à des prix bien plus accessibles qu’ailleurs. »
Mis en beauté par son autre fils Sébastien, architecte et décorateur, ce restaurant compte 50 couverts en salle, et une vingtaine en terrasse. « Un restaurant de quartier et de famille, conclue le chef. L’endroit où croiser ses amis, ses voisins, ses copains. »
C’est ce qui s’appelle terminer l’année en beauté. Lors d’un événement pour marquer ses soixante années d’existence, mercredi 11 décembre à New York, le Lyceum Kennedy a annoncé un changement de nom : il s’appellera dorénavant la Kennedy International School.
Une école « internationale, à l’image de New York »
« On est plutôt sur une évolution qu’une révolution », explique Pierre-Ludovic Perrot, son proviseur, arrivé de la French American School of Silicon Valley il y a trois ans. « Le nom ‘Kennedy’ était très important car il renvoie à notre héritage. Il était hors de question de le retirer ». Ce nouveau nom regroupera « sous une même enseigne » les deux écoles qui composent l’établissement bilingue privé de Midtown Manhattan : la filière franco-américaine – de la maternelle au 12th Grade (terminale) – et la maternelle et le programme du samedi franco-japonais.
Pour le proviseur, Kennedy International School a l’avantage de mettre l’accent sur la dimension « internationale » de la structure de 250 élèves, qui propose depuis 2014 l’International Baccalaureate (IB) en première et terminale, et attire des familles américaines, françaises et du reste du monde. « Notre spécificité, c’est qu’on travaille de longue date avec les employés des Nations Unies, des missions et des consulats, dont on accueille les enfants. Nous avons des partenariats écrits et non-écrits avec ces institutions, poursuit Pierre-Ludovic Perrot. Ce nom représente qui nous sommes aujourd’hui, à savoir une école extrêmement internationale, à l’image de New York ».
Un étage de plus
En plus de ce travail de « re-lifting », la Kennedy International School poussera ses murs. Elle a procédé à la location d’un étage supplémentaire dans le bâtiment qui accueille déjà ses classes de secondaire, au 815 Second Avenue, à quelques pas de son immeuble historique de la 43e rue. Objectif : doubler la superficie du lycée et, par la même occasion, lui donner son propre étage. Le futur espace sera notamment doté d’un laboratoire de sciences, d’un « Atelier d’art et de design » axé sur la création et l’innovation, ainsi que d’un foyer pour les élèves. La fin du chantier est prévue pour l’été 2025, juste à temps pour la rentrée de septembre.
Pour Pierre-Ludovic Perrot, cette expansion, qui s’ajoute à la rénovation de l’immeuble originel de l’école entreprise ces dernières années, doit permettre de « préparer l’avenir et d’améliorer le présent » pour les employés et les enfants. Il indique que les classes de maternelle et d’élémentaire ont connu une augmentation des inscriptions ces dernières années. Le résultat d’une communication accrue et d’une réflexion sur « la proposition éducative » de l’établissement. « On a compris que les day care étaient nos véritables concurrents. On a donc travaillé là-dessus ». L’école a ainsi décidé d’inclure la garderie de 3pm à 6pm dans ses frais de scolarité. « Nous entrons dans une nouvelle ère, conclut le proviseur, où l’accent est mis sur le bien-être des élèves et leur réussite. »
Un mercredi soir pluvieux, rendez-vous est pris dans la discrète galerie d’art Dretore au coin de Broome et Wooster Streets, en plein SoHo. Dans un éclairage tamisé, quelques tableaux de Renoir aux murs, et une pièce adjacente avec des objets de collection dans le sport, dont le premier maillot 24 de Kobe Bryant chez les Los Angeles Lakers, ou une montre Patek Philippe estimée à un peu plus d’un million de dollars. Les convives sont alors invités à passer une porte cachée derrière une fausse bibliothèque, et à entrer dans un salon privé, meublé de canapés capitonnés placés sous d’immenses lustres en cristal. Après une volée de marche, une salle à manger privée aménagée dans une cave ornée de vins de grands millésimes, peut recevoir une trentaine de convives.
C’est dans ce cadre unique que Denis Jacquet, l’entrepreneur français aux multiples connexions, a choisi de lancer son nouveau club privé, Life-K. Après avoir passé trois années à Miami, il est ravi d’avoir posé ses valises à New York il y a quelques mois. Et a à cœur de créer un réseau d’un genre nouveau, dans une ville où l’offre ne manque pas. « J’ai remarqué que les exécutifs en finance, immobilier ou sport se réunissaient beaucoup entre eux mais ne rencontrent pas des gens hors de leurs cercles professionnels. Mon ambition est que des personnes de différentes industries se rencontrent, un petit cercle d’une trentaine de personnes pour le moment, qui créent une relation personnelle, avant de penser à la dimension business », explique-t-il.
L’ambition business sera développée dans plusieurs mois, lorsque les connexions amicales seront déjà créées. L’objectif est d’offrir des opportunités pour des startup et PME étrangères de pitcher leurs projets à de grands noms américains, un marché si difficile à pénétrer. Premiers secteurs en vue, le marketing digital et les services informatiques.
Un club avant tout pour les Américains
Si ce club trié sur le volet, de 30 à 50 membres, est composé à 90% de résidents américains qui viennent de partout dans le monde, il intègre une « French Touch », celle de nouer des conversations profondes et de passer plusieurs heures à discuter autour d’un repas. « Et de bons vins, car c’est très français de faire durer ces précieux moments de vie ». Life-K, le nom n’est pas choisi par hasard : « J’ai passé ma carrière à être entrepreneur, cela fait partie de ma vie comme chaque entrepreneur le sait. Et K est la dernière lettre de New York et de work, et la première du nom de ma femme ».
Pour incarner cet état d’esprit, Denis Jacquet a invité un speaker de poids : Jordan Shlain, fondateur de la clinique Private Medical qui apporte des services de santé aux plus grands noms de la Silicon Valley pour la modique somme de 40.000 dollars par an. S’il écarte toute recette pour la longévité, il formule des préconisations, comme celle de favoriser les fibres dans son alimentation, des exercices d’équilibre et de mettre un rappel pour aller dormir plutôt qu’un réveil le matin. À sa suite, l’entrepreneur Alexandre Winter pitche sa startup Norbert Health, un petit appareil sur trépied qui scanne et est capable de mener des tests de base (température, rythme cardiaque, tension etc) sans contact, dédié aux personnes âgées dans des maisons de retraite et centres médicalisés pour personnes âgées.
Le club réunit déjà de grosses pointures comme Kevin Ryan, fondateur de Business Insider et Gilt Groupe et surnommé le « Parrain de la tech à NY », l’entrepreneur Orlando Bravo, l’ancien exécutif de Sony Music Marvin Peart ou encore Helen Aboah, Présidente et COO d’Atelier Jolie.
Retrouvez la sélection hebdomadaire French Morning des meilleurs évènements pour préparer vos sorties à New York.
Ce week-end et cette semaine
Turkey Saved My Life – Baldwin in Istanbul, 1961–1971 – À partir du 12 décembre – Brooklyn Public Library
Pour célébrer le centenaire de la naissance de James Baldwin, la Brooklyn Public Library met en lumière son voyage en Turquie, exil littéraire, loin du racisme et de l’homophobie subis aux États-Unis. L’exposition présente les photographies de son proche ami, le photographe et cinéaste turc Sedat Pakay. Jusqu’au 28 février 2025. Plus d’informations
Grand Lobby – Brooklyn Public Library – 10 Grand Army Plz, Brooklyn.
Le Bal Français – Vendredi 13 décembre – 5th&Mad
La festive soirée de Noël du Bal Français se tient à Manhattan cette année, dans le bar sur deux étages que beaucoup d’entre-vous connaissent, le 5th&Mad. L’ambiance sera assurée par plusieurs DJs qui joueront les meilleures tubes français pour faire la fête. Notre article ici pour plus d’informations.
5th&Mad – 7 E 36th St.
Marcello Mio – Vendredi 13 décembre – MoMA
Première projection de la comédie dramatique franco-italienne « Marcello Mio » écrite et réalisée par Christophe Honoré et sélectionnée au festival de Cannes de mai dernier.
Chiara Mastroianni, en pleine crise d’identité, est convaincue de devoir vivre la vie de son père Marcello Mastroianni. Distribution exceptionnelle avec Catherine Deneuve, Nicole Garcia, Fabrice Lichini, Benjamin Biolay… chacun jouant son propre rôle. Plus d’informations ici.
MoMA, Etage T2/T1 – Theater 2 – 11 West 53 Street
A Night of Inspiration – Samedi 14 décembre – Carnegie Hall
Sous la direction du compositeur-producteur et directeur musical Ray Chew ainsi que la coproductrice Vivian Scott Chew, cette soirée promet d’être exceptionnelle avec des invités tels que Regina Belle, la Pasteure Shirley Ceasar, Erica Campbell ft. Krista Campbell… Un orchestre de 64 membres et 150 voix accompagneront les invités pour rendre hommage au célèbre groupe de gospel The Winans. Plus d’informations.
Stern Auditorium / Perelman Stage – Carnegie Hall – À l’angle de 57th Street et 7th Ave.
La flûte enchantée – Samedi 14 décembre – The Metropolitan Opera
À partir de 10am, venez profiter en famille d’une journée exceptionnelle : une représentation de « La Flûte enchantée » de Mozart accompagnée d’animations musicales, de la découverte des coulisses, de rencontres avec les musiciens, acteurs, costumiers… Il y a également la possibilité de se restaurer au Grand Tier Restaurant avec un menu « Flûte enchantée » spécialement imaginé pour cette journée destinée aux enfants jusqu’à 12 ans. Plus d’informations sur cet évènement et sur les autres représentations. Jusqu’au 4 janvier 2025.
The Metropolitan Opera, 30 Lincoln Center Plaza.
Un conte de Noël – Dimanche 15 décembre – MoMA
Une réunion de famille à Roubaix pour les fêtes de Noël, où les liens semblent fragiles dans cette famille endeuillée.
« Un conte de Noël » (« A Christmas Tale ») d’Arnaud Desplechin a été présenté en compétition au Festival de Cannes de 2008, avec, entre autres, Catherine Deneuve, Mathieu Amalric et Chiara Mastroianni. Plus d’informations Deuxième projection le 24 décembre.
L’Assassinat du père Noël – Mardi 17 décembre – L’Alliance New York
Première américaine de la restauration du film de Christian-Jaque, pour ce film policier sur le thème de Noël. Un homme en habit de père Noël est retrouvé mort le jour du réveillon en Savoie, bouleversant les habitants du village paisible de Savoie. Plus d’informations
L’Alliance New York, Florence Gould Theater – 55 E 59th St.
À réserver dès maintenant
Mary Said With She Said – À partir du 27 février 2025 – NYU Skirball
Réservez dès à présent vos places pour cette représentation de l’oeuvre de Darryl Pinckney, qui retrace la vie de la souveraine passionnée Marie Stuart, interprétée par fabuleuse Isabelle Huppert, sous la direction de Robert Wilson et les musiques du compositeur Ludivico Eineudi. Plus d’information ici.
Un dîner en l’honneur et la présence d’Isabelle Huppert sera donné le dimanche 2 mars à La Maison Française pour les membres.
NYU Skirball (The Jack H. Skirball Center for the Performing Arts) – 566 LaGuardia Pl
Annie Leibovitz est célèbre pour ses portraits de célébrités et ce sont bien ces portraits qui sont à l’honneur dans l’exposition « Annie Leibovitz: Stream of Consciousness » de la galerie Hauser & Wirth. Beaucoup de têtes connues dans cette sélection, minutieusement mises en scène par la photographe américaine, et qu’on s’amuse à reconnaître : Billie Eilish mélancolique, peut-être en train d’écrire les paroles d’une nouvelle chanson; la juge à la Supreme Court Ketanji Brown Jackson blottie derrière une colonne du mémorial Abraham Lincoln à Washington; Elon Musk, l’air résolu dans son costume d’astronaute; et d’autres plus énigmatiques, comme celle de Lauren Sanchez, la nouvelle femme de Jeff Bezos en robe de starlette dans le mécanisme de la « 10,0000-Year Clock », une gigantesque horloge que construit son mari à l’intérieur d’une montagne au Texas….
Annie Leibovitz – Supreme Court Justice Kentaji Brown Jackson, Lincoln Memorial, Washington DC, 2024. Photo prise à l’exposition par Marie-Barbe Girard
Hauser & Wirth, 542 22nd Street. Du mardi au samedi, de 10am à 6pm. Jusqu’au 11 Janvier 2025
Richard Serra chez David Zwirner
Richard Serra nous a quittés en mars 2024, à l’âge de 85 ans. Ce Californien devenu New Yorkais ambitionnait d’être peintre, mais sera finalement l’un des plus grands sculpteurs de sa génération, et une des grandes figures du minimalisme/post-minimalisme à partir des années 60. Ses sculptures gigantesques en métal, construites dans des chantiers navals (les mêmes chantiers où travaillait son père pendant la deuxième guerre mondiale), sont faites pour être pénétrées, parcourues dans un sens puis dans l’autre. Jamais fixées au sol ou aux murs, les spirales, ellipses et autres formes géométriques étaient conçues minutieusement à force de modèles mathématiques par le sculpteur – et causèrent la mort accidentelle d’un installateur au début des années 70.
La galerie David Zwirner présente « Every Which Way », une installation de 2015 composée de 16 panneaux métalliques verticaux de tailles variées, et décrite ainsi par l’artiste : « Comme si vous étiez au milieu d’une ville, ‘Every Which Way’ vous oblige à retourner sur vos pas, à vous contorsionner, à prendre des virages en permanence ».
David Zwirner, 537 West 20th Street. Du mardi au samedi, de 10am à 6pm. Jusqu’au 14 décembre.
Sean Scully à la Lisson Gallery
Autre grand nom du courant minimaliste américain dans les années 70, Sean Scully est connu pour ses grandes toiles abstraites, composées de bandes verticales ou horizontales, de blocs et de formes géométriques, riches en couleurs, qui rappellent des artistes comme Marc Rothko, Bridget Riley ou même Piet Mondrian.
Né en Irlande et élevé à Londres, Sean Scully s’installa à New York en 1975. Les œuvres présentées par la Lisson Gallery, à travers l’exposition « Sean Scully: Duane Street 1981–1983», datent de ses premières années dans la Grande Pomme, et portent le nom de la rue où Scully s’était installé, dans le loft d’une ancienne usine de textile, dans le quartier de Tribeca, alors beaucoup moins gentrifié qu’aujourd’hui. Pour reprendre les mots du grand critique d’art Robert Hughes, « ce sont des tableaux très new-yorkais, mais la ville qu’ils évoquent n’est pas la grille parfaite qu’imaginent les étrangers, mais plutôt le lower Manhattan rugueux, désordonné, assemblé à la va-vite où Scully a son atelier : les palissades en contreplaqué déformées, les plaques de métal réparant la rue. »(Robert Hughes, Earning His Stripes, Time Magazine, 1989)
Lisson Gallery, 504 West 24th Street.Du mardi au samedi, de 10am à 6pm. Jusqu’au 1er février 2025.
Simone Leigh à la Matthew Marks Gallery
Simone Leigh a la côte, et c’est bien mérité : depuis ses débuts artistiques au début des années 2000, elle a exposé à la Tate Modern à Londres, au Musée Guggenheim, à Boston, à Washington, à Los Angeles… En 2022, son superbe pavillon américain, transformé en cabane africaine, dans les jardins de l’arsenal lui avait valu le Lion d’Or de la biennale de Venise.
A travers ses sculptures, elle explore la représentation de la femme noire. « J’imagine une forme d’expérience, un état d’être, plutôt qu’une personne », explique l’artiste. De fait, ses sculptures sont plus abstraites, plus symboliques que réalistes : ainsi, Artemis (2022-2024) représente une femme sans tête portant une lourde jupe faite de seins. Même sa poitrine est lourde, et elle semble la soutenir avec ses mains. Monster (2023-2024) montre un buste de femme, sans tête ni bras, couvert de minuscules rosettes de porcelaine – allusion peut-être au travail manuel, répétitif et peu valorisé des femmes africaines.
Matthew Marks Gallery, 522 & 526 West 22nd Street. Du mardi au samedi, de 10am à 6pm Jusqu’au 20 janvier 2025
Nicholas Galanin à la Peter Blum gallery
Force est de constater que les artistes contemporains amérindiens ne font pas légion dans les musées d’Amérique du Nord. Nicholas Galanin, né en 1979 et qui vit avec sa famille à Sheet’la (Sitka), Alaska, fait partie des rares exceptions. Couronné par l’Académie américaine des arts et des lettres en 2020, et Guggenheim Fellow depuis 2024, ses œuvres sont exposées dans les collections permanentes du Whitney, du Philadelphia Museum of Art, de l’Art Institute of Chicago, du LACMA, et du Brooklyn Museum.
Sa nouvelle exposition, dans la galerie Peter Blum, vaut le détour jusqu’à Grand street. Intitulée The persistence of Land claims in a climate of change, elle célèbre le rapport des populations amérindiennes avec leur terre, et dénonce la colonisation/ occupation et l’effacement culturel de ces populations. Un totem brisé est le symbole des rites et coutumes amérindiens piétinés par les colons – l’artiste rappelle que les missionnaires promettaient le paradis aux amérindiens s’ils brisaient et brûlaient leurs totems. Pire, ledit totem est en fait un faux, fabriqué en Indonésie pour être vendu aux touristes en Alaska…
Une autre œuvre, Pause for applause (qui tire son nom d’une gaffe de Joe Biden, qui lut un jour la note « Pause for applause » au milieu d’un discours) dénonce l’aspect formel et un peu creux des messages de « land acknowledgment » (reconnaissance des terres : « We acknowledge that we are on the ancestral and unceded land of the Lenape people, the original stewards of the land that is now known as New York City »…), introduits dans les années 2010 – « C’est une reconnaissance qui n’apporte pas grand-chose si elle ne s’accompagne pas d’action », critique l’artiste.
Peter Blum Gallery, 176 Grand Street. Du mardi au vendredi, de 10am à 6pm. Le samedi de 11am à 6pm. Jusqu’au 18 janvier 2025
Il y a ceux qui s’en remettront au Père Noël pour leurs cadeaux. Pour les autres, il y a French Wink. Rattachée au restaurant OCabanon, la boutique de produits français de Chelsea organise son Marché de Noël (ou shopping party) annuel ce samedi 14 décembre de 4pm à 9pm.
Vous y trouverez de quoi combler vos amis américains francophiles les plus difficiles – et tout ceux qui veulent un bout de France pour les Fêtes. Participeront à l’opération : des marques et artisans divers comme les biscuits Saint-Michel, les moutardes Bornibus, les foies gras Rougié ou encore les parfums Fragrances with Benefits pour ne citer qu’eux.
L’entrée à 17,85 dollars donnera la possibilité de déguster foie gras, crêpes et madeleines notamment. Ils seront offerts par les commerçants présents sur place. Simon Herfray, chef-pâtissier breton et fondateur d’Atelier Sucré, proposera des morceaux de bûches pour préparer vos papilles au marathon de Noël.
La boutique est gérée par la plateforme d’e-commerce French Wink, co-fondée en 2016 par les Françaises Claire Obry et Myline Descamps.
Noël marque le début de la haute saison dans le sud de la Floride. Touristes et résidents hivernaux affluent et, avec eux, les activités festives pour les grands et les petits. Tour d’horizon des meilleures animations de Magic City et de ses environs.
C’est l’endroit secret de la ville pour s’immerger dans l’atmosphère magique des fêtes de fin d’année. Le bar est éphémère, underground et propose aux adultes des cocktails spéciaux à 15$, comme le Coquito (jus de noix de coco, cannelle, noix de muscade et clou de girofle), le Yule Mule (orange, Ginger beer et sirop de cranberry) ou encore la Noel Margarita… on ne vous en dit pas plus. Quelques surprises également dans ce décor feutré dans l’esprit de Noël, notamment celle d’apercevoir Frosty, le célèbre bonhomme de neige ! Compter 45$ l’entrée avec deux boissons comprises, à réserver de 7pm à 9:30pm ou de 9:30pm à 11:30pm. Ouvert les vendredis et samedis jusqu’au 21 décembre. Réservations ici.
Déambulez dans un jardin botanique illuminé par des milliers de lumières de Noël. La visite se fera en compagnie du Père Noël et de ses amis au son de performances musicales en direct sur une pelouse recouverte de (fausse) neige. Dégustez également, au coin du feu, le ooey-gooey, ce gâteau gluant venu du Missouri. Les week ends, vous pourrez profiter d’un petit marché artisanal. Ouvert tous les jours de 5:30pm à 10:00pm. Performances musicales en direct tous les jours de 6pm à 9pm. Du vendredi 13 au lundi 23 décembre puis du jeudi 26 au lundi 30 décembre.
la Winterfest Boat parade est ouverte aura lieu le 14 décembre. @MichaelJames
La 53e Hard Rock Winterfest Boat Parade se tiendra cette année dès 6:30pm le samedi 14 décembre. Elle s’élancera de la Strahan house sur la New River à Fort Lauderdale et naviguera jusqu’au centre des Arts du comté de Broward. 12 miles de navigation durant 2h30. La parade est ouverte à tous, aux bateaux privés de toute taille comme aux gigantesques navires de touristes. Tous arboreront lumières et décorations de Noël. Musique et show en direct seront au programme. De nombreuses célébrités y participent chaque année. Il faut compter 40$/adulte, 35$/enfant de 4 à 10 ans – gratuit pour les moins de 3 ans. Réservations ici.
C’est le spectacle de Noël par excellence en Amérique du Nord. Le ballet entame sa 32e tournée annuel dans tout le pays. Des danseurs, des costumes et des décors qui n’ont rien à envier à ceux de Broadway mais aussi des artistes en devenir. Grâce à leur programme intitulé « Dance with us », des milliers d’enfants à travers le pays peuvent participer aux spectacles et interprététer des rôles créés spécialement pour eux en fonction de leur niveau.
Le sud de la Floride est l’un des rares endroits des États-unis à proposer de visionner votre film de Noël préféré en plein air ! Ça se passe sur le toit du Cinema Club à South Beach. Vous pourrez vous installer sur des fauteuils confortables et profiter non seulement du film grâce aux écouteurs sans fil mais aussi de la vue panoramique sur la ville, un verre de vin à la main. À ne pas manquer, les incontournable « Elf », « Maman j’ai raté l’avion » (Home Alone) et même les épisode Holiday Party de la série culte « the Office ».