[Article sponsorisé] Loulou Santa Monica est un restaurant franco-californien qui combine gastronomie, musique, art, divertissement et mode au même endroit. C’est le lieu idéal pour célébrer des moments de vie uniques.
Organisez votre évènement dans un univers bohème-chic
Chez LouLou, les événements mémorables se transforment en véritables étapes marquantes de la vie, qu’il s’agisse d’un mariage, d’un événement professionnel, d’une cérémonie de signature en petit comité ou d’une fête éclatante pour célébrer un succès. LouLou transcende vos rassemblements habituels pour créer des souvenirs précieux qui seront chéris pendant des années.
Célébrez vos moments les plus précieux et embarquez pour un voyage au coucher du soleil où les saveurs les plus raffinées se révèlent dans une ambiance qui éveille vos sens.
Des options pour tous les désirs
Choisissez parmi l’une de nos trois options d’espaces extérieurs ouverts, notre salle privée ou la privatisation complète du restaurant pour répondre à vos besoins spécifiques en matière d’événement. Chaque espace dispose d’une large gamme d’équipements de luxe avec de nombreuses options de divertissements.
Une cuisine unique
Les menus soigneusement élaborés de LouLou mettent en valeur les saveurs de la Méditerranée française avec une touche californienne classique, tout en célébrant la générosité des ingrédients artisanaux et faits maison, ainsi que des produits locaux et biologiques. Une carte des vins méticuleusement sélectionnée propose un assortiment raffiné de vins de France et de Californie. Notre menu de bar comprend également un choix de cocktails artisanaux impeccables.
Contactez Loulou pour l’organisation de votre prochain événement.
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Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
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Alors que rien ne l’y prédestinait, Lionel Bonnaure vit à l’étranger depuis une dizaine d’années et revient des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris où son équipe a remporté la médaille d’argent. Tout commence par quelques années en Australie lorsque cet ingénieur fonctionnaire pour l’Académie d’Aix-Marseille est approché par une entreprise de logiciels. Le début de l’aventure à l’étranger signe en fait le début d’une nouvelle vie dans laquelle chaque nouveauté rime avec exaltation.
Quelques années passent et son entreprise est rachetée par un géant américain. Lionel Bonnaure décide alors d’accepter le parachute doré qui lui est proposé. Lui et sa femme Marlène rentrent alors en France, et s’ils reprennent leur vie d’avant, l’envie de repartir se rappelle vite à eux. C’est sans compter sur un appel surprise : l’équipe de Volley Canada vient de recruter un nouvel entraîneur et celui-ci invite Lionel à le suivre dans cette folle aventure. À quel titre ? En tant qu’analyste de la performance. Qu’à cela ne tienne, voilà l’excitation professionnelle qui manquait au quotidien de l’ingénieur à l’accent chantant.
Lionel Bonnaure est désormais installé à Gatineau avec sa femme et leurs filles. Au cours des dernières années en poste, il a accompagné plusieurs équipes : les femmes, les hommes, le volley « classique » et le volley assis. C’est d’ailleurs cette dernière discipline paralympique qui l’amènera en août dernier à Paris. Mais cette histoire-là, il la raconte encore mieux que nous avec toutes les émotions dans la voix.
French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.
Une fois les dindes et les citrouilles rangées, voici la saison des pommes de pin et des bûches. Pour parfaire le menu de Noël, voici une sélection des boulangeries et restaurants qui proposent des bûches de Noël, à commander généralement avant le lundi 23 décembre 2024.
La boulangerie (qui a remporté le prix du public de la meilleure baguette lors de la grande finale organisée par French Morning) proposera cette année trois nouveaux parfums en éditions limitées (Chocolat/Noisette, Vanille/Caramel au beurre salé et Mangue/Noix de coco) disponibles en deux formats : une bûche moyenne à 29,90$ et une large à 54,90$. Les précommandes sont vivement encouragées par la boulangerie qui reçoit de nombreuses demandes chaque année. Les boutiques seront ouvertes le mardi 24 décembre toute la journée et le mercredi 25 jusqu’à 2pm. Il est facile de passer commande en ligne avec l’application Fresh Baguette ou sur leur site internet. Comme chaque année, la boulangerie offrira une sélection de galette des rois pour l’épiphanie, disponibles dès le 26 décembre.
Fresh Baguette, 7 adresses dont 5 à : Bethesda (4919 Bethesda Avenue), Georgetown (1737 Wisconsin Ave), Rockville (804 Hungerford Dr), Alexandria (1101 King Street), McClean (6707 Old Dominion Dr. #115); et deux inaugurées cette année (notre article ici).
La Pâtisserie Poupon de Georgetown vous réserve quatre parfums de bûche de Noël jusqu’au 31 décembre : Grand Marnier, Forêt Noire, chocolat et noisette pour un prix allant de 49$ à 135$ selon les tailles (pour 6, 10 ou 20 personnes). La pâtisserie a également d’autres douceurs comme son arbre de Noël croquembouche pour 180$ ! La boutique sera ouverte le lundi 23 et le mardi 24 décembre jusqu’à 5pm. En boutique, les pâtissiers ont préparé des parts individuels à 6,95$ pour déguster leurs différents parfums. À commander en ligne sur leur site internet. Pour les amateurs, les galettes des rois seront disponibles du mardi 31 décembre 2024 jusqu’à fin janvier 2025.
À Dupont Circle, Un je ne sais Quoi…a également préparé une jolie collection de délices de Noël. Entre 38$ et 58$ selon la taille, trois bûches (Merveilleux, Mont Blanc et Exotic) sont à commander directement en boutique, via Instagram (lien en bio)ou par téléphone au (202) 721-0099 avant le 21 décembre à 12pm. Les galettes des rois seront vendues à partir du 4 janvier.
Cette année, le chef Cédric Maupillier proposera une bûche de Noël en édition limitée saveur poire/chocolat/noisette, disponible à emporter le samedi 21 et le dimanche 22 décembre entre 12pm et 4pm. Comptez 38 dollars pour une bûche 4-6 personnes, et 72$ pour 10-12 personnes. À commander au plus vite sur le site internet du restaurant et avant le 15 décembre. A noter, le restaurant fermera définitivement ses portes le 22 décembre 2024.
L’une des boulangeries préférées des Français, Boulangerie Christophe arrive avec six différentes bûches mousses ou traditionnelles. Pour les fans de mousse, il faudra faire un choix difficile entre chocolat-framboise, mangue-coco-passion ou noisette. Plus traditionnelles, les bûches au chocolat, à la vanille ou au café. À partir de 42$ pour 4 à 6 personnes et jusqu’à 58$ pour 6 à 8 personnes. Rendez-vous en personne en boutique ou passer commande par téléphone au (202) 450 6344 pour l’adresse de DC ou (301) 298-9878 pour celle de Potomac. Les magasins seront ouverts le mardi 24 décembre jusqu’à 6pm et le mercredi 25 décembre jusqu’à 3pm. Et après les fêtes, vous pourrez retrouvez en magasin une sélection de galettes des rois.
Boulangerie Christophe, deux adresses : 1422 Wisconsin Avenue à DC et 1132 Seven Locks Road Suite 100 à Potomac.
En Virginie, la Boulangerie Gustave n’est pas en reste et vous proposera 3 bûches de Noël pour votre table de fêtes : saveur vanille, chocolat ou pistache/framboise. Vendues au prix de 52$, elles régaleront entre 6 et 8 convives. Les commandes se font jusqu’au 31 décembre, directement en magasin ou par téléphone au (571) 312 00 05.
Du côté de Bethesda, la boulangerie Tout de Sweet de Jérôme Colin propose une sélection de bûches traditionnelles ainsi que des créations un peu plus originales pour les fêtes de fin d’année. Côté recettes traditionnelles, le pâtissier propose des bûches à la vanille enrobées de chocolat noir, à la crème vanillée, ou au mascarpone pour 49$ et 73$ selon la taille. Pour les explorateurs culinaires, la boulangerie propose deux créations plus sophistiquées : une bûche à la mousse au chocolat mélangée à un crémeux de kalamansi, praline et Dacquoise noisette ou, pour les amateurs de bûche fruitée, une mousse à la gousse de vanille avec un crémeux de framboise, des framboises fraîches et du beurre d’amande pour 62$/77$. À commander sur leur site internet. La boulangerie proposera aussi des galettes des rois traditionnelles à la frangipane à partir de 36$ pour l’épiphanie.
Depuis près d’un demi-siècle, les Gipsy Kings font danser les foules aux quatre coins du globe. En février prochain, le plus célèbre des groupes gitans entamera une tournée à travers le Sud des États-Unis, avec une dizaine de dates ensoleillées en Floride, en Louisiane et au Texas.
Porté par l’énergie de Nicolas Reyes, chanteur emblématique et cofondateur du groupe, qui vient de publier ses mémoires La voix d’un roi – Confidences du chanteur des Gipsy Kings, ce collectif légendaire originaire du sud de la France continue de captiver les cœurs. Révélés à la fin des années 1970 grâce à Brigitte Bardot, les Gipsy Kings ont imposé leur style unique, mêlant flamenco, rumba, salsa et pop, un cocktail écoulé à plus de 20 millions d’exemplaires.
Lors de cette tournée américaine, le groupe familial interprétera les morceaux préférés de ses fans de longue date, comme « Bamboléo » et « Djobi Djoba », des tubes récompensés par des disques d’or, sans oublier leur inoubliable reprise en espagnol de « Hotel California » des Eagles.
Récompensés par un Grammy Award en 2014 pour leur album « Savor Flamenco », les Gipsy Kings feront vibrer la Floride le vendredi 7 février à 8pm au James L. Knight Center de Miami (billets ici), le samedi 8 février à 8pm au Coffee Butler Amphitheater de Key West (billets ici), le lundi 10 février à 8pm au Kravis Center for the Performing Arts de Palm Beach (billets ici), le mardi 11 février à 7:30pm au Sunrise Theater de Fort Pierce (billets ici), le mercredi 12 février à 7:30pm au Ruth Eckerd Hall de Clearwater (billets ici), le vendredi 14 février à 7:30pm au St. Augustine Amphitheatre de St. Augustine (billets ici), le samedi 15 février à 7:30pm au Dr. Phillips Center – Steinmetz Hall d’Orlando (billets ici) et le dimanche 16 février à 7pm au Artis de Naples (billets ici).
Ils poursuivront leur tournée en Louisiane, le mardi 18 février à 7pm au Fillmore New Orleans de La Nouvelle-Orléans (billets ici), avant de mettre le cap sur le Texas pour des concerts prévus le jeudi 20 février à 8pm au Paramount Theatre d’Austin (billets ici), le vendredi 21 février à 8pm au Majestic Theatre de San Antonio (billets ici), le samedi 22 février à 7:30pm au Majestic Theatre de Dallas (billets ici) et le dimanche 23 février à 7pm au Smart Financial Centre de Sugar Land (billets ici).
On les appelle Les Lalanne. Le célèbre couple d’artistes et sculpteurs français formé par François-Xavier et Claude Lalanne, décédés respectivement en 2008 et 2019, voit ses œuvres investir, depuis le 12 septembre, le tout nouveau Redwood Park de la Transamerica Pyramid, dans le quartier du Financial District de San Francisco.
Au pied de la tour iconique, dans une forêt de séquoias géants, s’expose jusqu’au 28 janvier leur drôle de ménagerie. Des sculptures d’animaux où venir rencontrer et observer gorille, lapin, âne, cerf, rhinocéros, singe…, prenant tous la pose au pied des arbres et des jardinets. Des sculptures atypiques en plein cœur de la ville qui ouvrent à des connexions poétiques entre la nature, l’art et l’espace urbain.
Célébrés en France depuis les années 60 pour leur création surréaliste et leurs sculptures de métal aux influences Art Nouveau, les Lalanne ont connu un retentissement mondial pendant l’essentiel de leur carrière. Les plus grands collectionneurs se sont emparés de leurs œuvres, ainsi de la famille Rotschild, des Noailles ou d’Yves Saint Laurent et Pierre Bergé qui leur commandèrent plusieurs pièces dont un mouton en bronze.
Claude et François-Xavier Lalanne. Courtesy of Jean-Gabriel Mitterrand, Paris.
Dès les années 60, leur travail s’expose aux États-Unis, et les Lalanne sont invités à plusieurs expositions muséales. L’Art Institute of Chicago les exposa dès 1967, puis l’Art Museum de Corpus Christi au Texas dix ans plus tard, avant le Clark Institute dans le Massachusetts en 2021. À New York, la galerie Kasmin Gallery qui les représente, continue d’œuvrer à leur mise en lumière.
À Manhattan, le couple marqua particulièrement les esprits en participant à de nombreux expositions in situ, ainsi lors de l’événement « Park Avenue Recession Art » en 2009 où des sculptures XXL de pommes, moutons et singes en bronze apparaissaient entre les 52e et 58e rues, et lors de l’inauguration de The Getty Residences (aussi connu sous le nom de Getty Station ou Sheep Station).
Outre la Kasmin Gallery à New York et la Galerie Mitterrand à Paris, les œuvres des Lalanne peuvent s’admirer également à Santa Monica. Depuis 1989, l’installation de deux topiaires de dinosaures de plus de 4 mètres de haut, sur l’artère commerciale Third Street Promenade, fait désormais partie du paysage et de la culture urbaine du quartier. Les collections de la Weissman Foundation à Los Angeles, du Cooper-Hewitt Museum à New York ou encore du Musée Marie Laurencin à Chicago comprennent également certaines de leurs œuvres.
Originaire d’Agen, François-Xavier Lalanne s’était d’abord fait connaître comme peintre. Voisin de l’atelier de Brancusi, il navigua aux côtés des grands artistes de l’époque, Man Ray, Marcel Duchamp et rencontra lors de sa première exposition en 1952, son épouse Claude, alors architecte et rare technicienne du métal. Une rencontre qui fait naître leur amour pour la sculpture et le surréalisme.
« L’Homme à la tête de chou », la sculpture de Claude Lalanne qui a inspiré Serge Gainsbourg pour son album de 1976.
Outre la sculpture de Claude Lalanne « L’Homme à la tête de chou », rendu célèbre avec la pochette de l’album du même nom interprété par Serge Gainsbourg en 1976, le couple s’est notamment fait connaître pour avoir conçu les jardins du quartier des Halles à Paris au milieu des années 80, collaboré avec Le Mobilier National et la Manufacture de Sèvres, et par leurs dizaines de mobiliers iconiques, ainsi de la boîte de sardine-canapé, du rhinocéros-fauteuil, du fauteuil-mouton… objets de nombreuses expositions dans le monde, à Paris, Tokyo et Los Angeles.
Le 14 novembre dernier, un collectif de dix acteurs du don en France lançait un appel aux entreprises afin qu’elles deviennent des acteurs clés de la philanthropie en France. Le monde associatif est sous-financé, et la potentielle coupe budgétaire de plus de deux milliards d’euros dans le budget de l’Agence française de développement (l’AFD, qui finance elle-même de multiples ONG et associations) ne vient que confirmer un retrait de l’État-providence.
Le financement public des associations en France a été divisé par deux en vingt ans. Plus précisément, la part des subventions a baissé de 41% dans le budget des associations entre 2005 et 2020, au profit de logiques marchandes, selon le Conseil économique, social et environnemental. Les philanthropes privés, individus qui utilisent leurs ressources pour soutenir des causes d’intérêt général, jouent un rôle de plus en plus important pour compenser cette baisse. Plus de 500 fonds de dotation (un fonds de dotation est une fondation qui n’en porte pas le nom) ont vu le jour entre 2022 et 2023, indique le dernier baromètre Fondation de France, mais la philanthropie est encore peu développée.
Le poids du secteur associatif
Alors qu’est ce qu’un philanthrope ? Il s’agit généralement d’une personne qui s’engage dans des actions concrètes, telles que des dons financiers à des associations, avec parfois la création de fondations ou de fonds de dotation, dans l’objectif de financer ou mettre en place des programmes d’insertion sociale, de soutien à la recherche, de préservation de l’environnement, d’amélioration de l’accès à l’éducation, etc. La philanthropie est aujourd’hui essentielle pour permettre de répondre aux différentes crises sociales et environnementales qui menacent les sociétés actuelles. Ces enjeux sont, pour beaucoup, portés par les associations.
Ces associations, souvent dirigées par des entrepreneurs sociaux, sont les acteurs principaux, dotés d’une influence locale significative, dans la construction d’une société que la démocratie aspire à rendre plus égalitaire. Cependant, tous les individus ne partagent pas les mêmes priorités. Certains valorisent la visibilité accrue des minorités, tandis que d’autres ne perçoivent pas l’urgence d’aborder les injustices systémiques. Pourtant, au-delà des divergences philosophiques sur les inégalités, il est crucial de comprendre que la persistance de ces injustices a des conséquences économiques. Les luttes des minorités, lorsqu’elles sont ignorées ou réprimées, peuvent engendrer des grèves, des mouvements sociaux ou des tensions accrues dans les quartiers populaires, autant de situations qui alourdissent les dépenses publiques et freinent la prospérité collective. Sans oublier que le monde associatif a un poids économique d’environ 113 milliards d’euros, ce qui signifie que la contribution des associations au PIB représente 3,5% de la valeur ajoutée de la France.
The great wealth transfer
Il est temps pour les Français de donner plus systématiquement et il est temps pour les Français de l’étranger de contribuer. Il est question d’un grand transfert de richesse aux États-Unis (« the great wealth transfer »), selon lequel 84 trillions de dollars seraient transférés des Baby-Boomers vers leurs héritiers d’ici 2045. Parmi cette somme, entre 6 et 27 trillions de dollars pourraient être alloués à des organisations caritatives et à des projets associatifs, selon le Centre sur la richesse et la philanthropie du Boston College. Ainsi, une portion de ces fonds sera dans les mains de Français de deuxième ou troisième génération d’immigrants aux États-Unis. Alors qu’en France le nombre de donateurs individuels diminue (malgré une hausse du montant moyen des dons), parallèlement à une augmentation du nombre de fonds et fondations, ces nouveaux financements seront essentiels pour pallier ce déséquilibre et soutenir les initiatives caritatives.
Peu importe d’où vient le désir de contribuer ou de redonner, il est parfaitement possible, concevable et même agréable de joindre une déduction d’impôts sur le sol américain à une donation à une association française. Pour les Français de l’étranger, contribuer à la philanthropie en France revêt souvent une importance particulière, car ils entretiennent généralement un lien profond avec leur pays et leur culture d’origine.
Faire de la philanthropie un choix
« On est déjà ultra sollicité » est une des phrases qui revient le plus souvent dans les conversations avec des donateurs français vivant à New York. Oui les Français de l’Amérique de Nord sont très sollicités. D’abord parce qu’ils font partie des Français ayant les plus hauts revenus, mais aussi parce que les associations françaises, les institutions et monuments français (et américaines d’ailleurs) ont besoin de leur aide pour continuer leur travail.
Il est tout à fait possible de passer d’une philanthropie subie (« j’ai acheté deux places à ce gala parce que mon ami X me l’a demandé »; « j’ai donné aux American Friends du petit pont de la Varenne parce que j’ai dîné à côté du cousin du Président du Conseil d’Administration ») à une philanthropie en tant qu’acteur, en tant que leader qui accompagne le changement. Les Américains ont donné 557,16 milliards de dollars en 2023, soit 1.9% de plus qu’en 2022, année au cours de laquelle ils avaient donné 499,33 milliards. À titre de comparaison, seulement 16 milliards d’euros ont été engagés en 2022 en France au bénéfice de toutes les causes, soit environ 31 fois moins, pour une population 5 fois plus faible.
Certes, pour les Français vivant en France, la philanthropie n’est pas encore ancrée dans les mentalités de manière aussi systématique qu’elle ne l’est aux États-Unis. Il reste donc un chemin important à parcourir pour en faire une pratique plus courante. Cependant, pour ceux qui vivent déjà en Amérique du Nord – potentiellement élevant leurs enfants dans un environnement où la philanthropie est valorisée – pourquoi ne pas adopter cette culture du don et de l’engagement social ? Une véritable acculturation à la philanthropie américaine est essentielle pour intégrer ces pratiques et valeurs dans la société française.
Il faut faire de la philanthropie un choix, la philanthropie n’a pas à être subie et répétitive, elle peut représenter les valeurs qui anime un individu, une famille, elle permet de transformer une volonté en une action concrète. S’il y avait une chose que vous souhaiteriez voir transformée avant la fin de votre vie, en France, quelle serait-elle ? S’il y un lien vers la France, s’il y a moyen de contribuer à hauteur tout simplement, si vous le souhaitez, de votre déduction d’impôt, c’est le moment de se mettre à chercher. C’est le moment de regarder si une association en France pourrait bénéficier de votre don.
Et si la réponse peut se trouver aux États-Unis, alors donnez aux États-Unis, investissez en tant que philanthrope dans des acteurs qui s’activent à transformer cette cause qui vous tient tant à cœur.
Chaque semaine, French Morning publie la tribune d’une personnalité, extérieure à la rédaction, sur des sujets transatlantiques variés, afin d’alimenter le débat d’idées. La tribune n’étant pas signée par la rédaction, elle ne reflète pas la position de French Morning. Si vous souhaitez contribuer et proposer un texte (600 à 1200 mots), merci de nous contacter à l’adresse suivante : [email protected]
En cette période de soldes, d’affaires à faire et de réduction tous azimuts, Sex in America vous propose de vous intéresser au marché du sex toy, que l’on englobe plus volontiers dans un marché plus vaste – et plus pudique – du « sexual wellness and health ».
En matière de soldes, une simple requête dans Google vous donnera entière satisfaction. Pendant le Cyber Monday, il n’est pas une enseigne qui ne vous propose de vous équiper à des tarifs ultras compétitifs : les réductions peuvent monter jusqu’à 80%. Et pas pour de la seconde main. Non. Du neuf !
Dans ce marché dominé par quelques acteurs américains aux noms évocateurs comme We-vibe, Lovehoney ou plus abstraits comme LELO, Tenga, voire étranges Church & Dwight ou Doc Johnson, la concurrence fait rage. Ajoutons au palmarès la marque « Frenchie » qui se décrit comme « Founded in Australia, but boasting the quintessentially French je ne sais quoi » (en français dans le texte). Néanmoins, si l’on en croit les études, l’espérance de croissance du marché promet des jours heureux pour de nombreuses marques. Le chiffre d’affaires mondial en 2024 est en effet estimé à près de 38 milliards de dollars, avec des projections avoisinant les 63 milliards de dollars en 2030. Le marché américain génère à lui seul près de 16 milliards. Investisseurs qui nous lisez : vous savez désormais où placer votre argent.
Des jeux très populaires
Car oui, partout dans le monde, les jouets sexuels gagnent en popularité, surtout depuis que des études ont montré qu’ils apportaient des solutions à presque que tous nos problèmes : éjaculation précoce, faible libido, dysfonctionnement érectile, stress, détresse mentale, etc. Alors pourquoi s’en priver ! Ces mêmes enquêtes ont révélé que 40% des femmes et 45% des hommes âgés de 18 à 60 ans en avaient acheté un pour « explorer leur santé sexuelle ». Les plus gros acheteurs se tiennent dans la tranche 30 / 50 ans.
Ces chiffres, souvent avancés par ces mêmes marques citées ci-dessus (que pensez-vous également de BMS Factory et de PinkCherry ?), sont à prendre avec du recul. Interrogé par French Morning, un acteur de cette industrie qui a souhaité garder l’anonymat nous a indiqué que les clients et les clientes restaient très rétifs à toute étude de leur comportement. Il lui avait même été impossible d’acheter de la publicité dans des magazines féminins, alors même que les rubriques « sexo » y tenaient une part importante. En détaillant les études, on voit qu’il s’agit souvent de tendances tirées de requêtes dans Google.
Quoi qu’il en soit, voici quelques chiffres qui pourront sans doute vous intéresser. 78% des Américains posséderaient aujourd’hui un sex toy, dont beaucoup ont été achetés pendant la pandémie. Parmi eux, un sur deux l’utilise chaque semaine. 40% des Américains ont dépensé 100$ ou plus en jouets sexuels au cours des 12 derniers mois – mais on compte, dans ces achats, de la lingerie, ce qui fausse un peu les résultats. En revanche, vous ne serez pas étonnés d’apprendre que 70% des achats se font en ligne. Le développement des caisses automatiques dans les grandes surfaces pourrait changer un peu la donne.
Que trouve-t-on dans les tiroirs des tables de nuit américaines ?
Mais, assez parlé de chiffres. Entrons dans le vif du sujet : les produits eux-mêmes. Le grand gagnant reste le vibromasseur, vous vous en serez douté. Mais sachez que la poupée est une valeur sûre (on ne dit plus « poupée gonflable », seulement « doll »). Près de 10% des hommes américains en possèderaient une et 6% de femmes. Oui. Vous ne regarderez plus vos voisins de la même manière.
Chaque année, pour la Saint-Valentin, le site LoveHoney publie une carte amusante sur la répartition des sex toys par État, en fonction des achats. À New York, les habitants préfèrent les jouets discrets qui se glissent dans un sac. La baie de San Francisco est plus fétichiste, tandis que Jersey City a un faible pour les costumes d’infirmières. Et Los Angeles adore… Bon, vous irez voir par vous-même.
Marché américain oblige, les fabricants – qui sont, en vrai, à 70% chinois – ne cessent d’innover pour vendre des produits toujours plus efficients. L’utilisation du Bluetooth et du téléphone, par exemple, a beaucoup simplifié la manipulation des appareils. Mais ça, c’était il y a une éternité. Depuis l’année dernière, les fabricants se sont jetés sur l’Intelligence Artificielle pour promettre à leurs clients toujours plus de merveilles. La société Lovsense, par exemple, propose depuis peu son « Advanced Lovense ChatGPT Pleasure Companion ». La promesse est belle. Sa réalisation un peu moins. Si l’on en croit le site de la marque, l’IA intervient seulement pour vous raconter des histoires torrides en fonction de critères que vous aurez définis. On s’attendait à mieux.
Comme il ne faut exclure personne, plusieurs marques ont développé des « jouets sexuels non genrés », ce qui frise l’oxymore. D’autres mettent en avant les matériaux respectueux de l’environnement. Le recyclage, c’est important.
Évidemment, toute cette belle intelligence connectée est sensible au piratage et l’on comprend que vous ne soyez pas très à l’aise avec l’idée que votre vie très (très) intime soit connue du monde entier. Autre problème propre à ce marché : la contrefaçon qui représenterait 30% des produits achetés, avec des produits défectueux, voire dangereux.
Avant de refermer ce dossier, sachez que la France arrive en quinzième position des recherches sur Internet au sujet des sex toys, les premières places revenant respectivement – et pour 1000 habitants – au Danemark, à la Suède et aux États-Unis.
« J’étais avec mes étudiants. C’était très émouvant. Je me suis retrouvé au bord des larmes ». Charpentier enseignant dans une école professionnelle à Boston, Michael Burrey se souvient d’où il était et de ce qu’il faisait ce 15 avril 2019, quand un incendie a failli emporter Notre-Dame de Paris à des milliers de kilomètres de là. « Vu de loin, la situation avait l’air très préoccupante », se souvient-il.
À l’époque, il était bien loin de se douter qu’il ferait partie d’une petite dizaine d’artisans américains mobilisés à travers l’association Charpentiers Sans Frontières et d’autres réseaux pour restaurer la cathédrale, qui rouvrira ses portes le samedi 7 décembre en présence d’une cinquantaine de dirigeants, dont Donald Trump. Michael ne parlait pas la langue de Molière et n’avait jamais mis les pieds en France – bien que ses parents ont visité Notre-Dame dans les années 1960. Et pourtant, en 2023, il a débarqué chez Asselin, une entreprise de charpente traditionnelle spécialisée dans la restauration de monuments historiques, établie dans la petite ville médiévale de Thouars (Deux-Sèvres).
Pendant trois mois, il a mis son savoir-faire – et sa hache large – au service de la reconstruction d’une partie de la flèche de l’édifice aux côtés de « Compagnons du devoir » français. « Ils ne savaient pas vraiment à quoi s’attendre en travaillant avec un Américain. D’autant que je ne parle pas bien la langue, sourit-il. Heureusement, on utilise beaucoup l’anglais dans la profession ».
Reconnaissance en France
L’histoire de ces artisans n’est pas aussi connue que celle des donateurs qui ont mis la main à la poche pour Notre-Dame, mais elle offre une autre illustration de la solidarité franco-américaine qui s’est manifestée dans le sillage de l’incendie. La French Heritage Society, un organisme dédié à la préservation de monuments français qui a levé des fonds pour Notre-Dame, a mis à l’honneur l’un d’eux, le charpentier new-yorkais Hank Silver, lors de son dernier gala, en novembre.
Pour ces professionnels, répartis entre plusieurs compagnies travaillant sur différents aspects de ce projet titanesque, cette expérience a représenté un moment fort. « C’était le pinacle de ma carrière », lance Jackson DuBois, qui a travaillé chez Asselin en même temps que Michael Burrey. « Le fait de voir différents corps – plombiers, tailleurs de pierre, maçons, ferronniers – collaborer sur un même site a été profondément enrichissant », explique celui qui dirige la Timber Framers Guild, un groupe professionnel chargé de promouvoir les métiers de la charpenterie.
Lointain descendant de Huguenots (protestants francophones) venus s’installer dans l’actuel État de New York au XVIIe siècle, il a également été touché par l’accueil de la population locale. « Avec Michael, nous allions tous les jours au bar-tabac du coin dans nos habits poussiéreux pour fumer ou boire un verre après le travail. Personne ne savait qui nous étions jusqu’au jour où nous sommes venus avec notre hôte, qui a expliqué à tout le monde pourquoi nous étions là, se remémore-t-il. Après ce moment, les propriétaires du bar voulaient nous serrer la main tous les jours et les vieilles dames venaient nous voir ! Pour les Américains, Notre-Dame est un objet lointain et exotique, mais en France, nous avons ressenti une reconnaissance énorme de la part des habitants ».
Dans le village de Nassandres-sur-Risle (Normandie), Will Gusakov a constaté la même ferveur. « Tout ceux qui ont travaillé sur Notre-Dame étaient des célébrités locales », explique ce charpentier qui a fondé sa propre entreprise dans le Vermont. Lui a rejoint en 2024 les Ateliers Desmonts, une société normande spécialisée dans le travail du bois selon des techniques ancestrales. L’entreprise, dirigée par le tandem père-fils Rémy et Loïc Desmonts, a été chargée de reconstruire « la forêt », l’impressionnante charpente (d’origine médiévale, pour l’essentiel) qui surplombe la nef, à l’identique. Will, qui parle le français couramment, avait vécu près de Notre-Dame lors d’un échange avec les Compagnons du devoir. « Quand on m’a proposé de revenir pour participer à ce projet, c’était irréel. J’étais enthousiaste, mais je me suis demandé si je n’étais pas égoïste car j’avais deux enfants de 1 et 3 ans à ce moment-là », raconte-t-il. Il a résolu le problème en prenant sa petite famille dans ses valises. « J’étais inquiet car la Normandie, en hiver, n’est pas le meilleur endroit où aller, d’autant que nous étions dans un milieu très rural. Mais tout s’est très bien passé ».
Promouvoir le savoir-faire artisanal américain
Laura et Rick Brown n’ont pas directement participé à la reconstruction de la cathédrale, mais c’est comme si… Après l’incendie, leur organisation, Handshouse Studio, dans le Massachusetts, a rassemblé étudiants, volontaires et une quarantaine de charpentiers, dont Michael Burrey et Jackson DuBois, pour rebâtir une ferme (structure de bois triangulaire supportant le toit) en utilisant des techniques héritées du Moyen-Âge. Le résultat a été montré sur le Mall (ci-dessous), près de la Basilique de l’Immaculée-Conception et au National Building Museum à Washington, à Columbia (New York) ou encore à Ann Arbor (Michigan) à des fins pédagogiques. Ils aimeraient aussi le présenter en France.
Jackson DuBois
Leur ambition : sensibiliser le grand-public au savoir-faire requis pour construire un tel monument. « Parce que nous sommes une association dédiée à l’apprentissage de l’histoire à travers la construction, nous recevions des coups de fil de la part de personnes qui voulaient que nous nous impliquions dans la reconstruction alors que l’incendie n’était pas encore éteint. Ce projet était comme un appel aux armes pour nous »., explique Rick Brown via Zoom.
« Nous avons fait cette ferme pour mettre en œuvre les connaissances utilisées pour faire la version originelle et mieux les préserver et les partager », ajoute Laura, son épouse.
Crédit: Handshouse Studio: Notre-Dame Project
Le couple l’assure, « la réouverture de la cathédrale sera très émouvantepour nous comme pour tout ceux qui ont travaillé dessus ». Suscitera-t-elle des vocations ? Jackson DuBois l’espère. « La restauration de Notre-Dame a mobilisé beaucoup de personnes qui étaient au début de leurs carrières. Ce travail fera partie intégrante de leur formation et son impact durera des générations, veut-il croire. Pour ma part, j’en parlerai à mes petits-enfants ».
?️ Les restaurants de la ville avaient jusqu’au 29 novembre pour retirer leurs terrasses couvertes qui avaient été autorisées sur les trottoirs et les places de stationnement pendant le Covid et qui donnaient, parfois, un petit air de Paris. Mais avec le froid qui s’est abattu sur la ville cette semaine, on ne risque pas de les regretter.
? Si vous êtes passé devant l’Apollo Bagels de l’West Village, vous avez probablement remarqué l’interminable file d’attente devant la façade du magasin qui remonte parfois même tout le bloc. Problème : cette même file gêne les autres commerçants. Ils se sont retournés contre le fabricant de bagels qui, désormais, risque l’expulsion s’il ne trouve pas de solution. À suivre…
? Une semaine après avoir acquis aux enchères l’œuvre d’art de Maurizio Cattelan, composée d’une banane fixée à un mur avec du ruban adhésif, pour 6,2 millions de dollars, Justin Sun, un entrepreneur chinois en cryptomonnaie, a annoncé son intention d’acheter 100 000 bananes, soit l’équivalent de 25 000 dollars, auprès du stand de Manhattan où la banane originale avait été vendue pour 25 cents.
✈️ Le vol de voitures dans les parkings d’aéroports a augmenté de 50% cette année.
❄️ Si vos parents s’inquiètent des tempêtes de neige qui ont commencé à tomber, rappelez-leur qu’il ne faut pas confondre l’État avec la ville de New York.
? Dernières chances pour voir le groupe emblématique de NYC : le Blue Man Group a décidé de mettre un terme à son activité après 30 ans de carrière et s’être produit devant cinquante millions de spectateurs. Dernier show en février prochain.
? Cette nouvelle incroyable : une panne d’ascenseur obligerait des habitants de Queens à gravir leurs six étages à pied depuis plusieurs semaines. La presse en fait l’écho.
Ⓜ️ La moitié des appels de détresse lancés à partir des bornes implantées dans le métro sont des blagues.
✍️ La gouverneure Kathy Hochul a signé une série de projets de loi facilitant notamment l’annulation des abonnements aux clubs de gym (I Wanna Quit the Gym), interdisant les frais administratifs sur les voitures de location et obligeant les commerçants à afficher leurs notes d’hygiène sur les applications de livraison.
? Le sapin du Rockefeller Center a été dressé la semaine dernière et, si on vous le demande, sachez que le plus haut sapin date de Noël 1999 avec une hauteur d’un peu plus de 30 mètres. Le coup d’envoi des illuminations sera lancé ce mercredi, le 4 décembre. Le sapin sera éclairé tous les jours, de 5pm à minuit, jusqu’à la mi-janvier.
? On compte 349 000 millionnaires à NYC, soit environ 1 New-Yorkais sur 24.
? Vous vouliez revoir « Interstellar » sur un très grand écran et n’avez pas réussi à avoir des places ? No Problem : vous en trouverez à la revente pour un montant moyen de 215$.
? Une nouvelle loi va obliger les opérateurs à interrompre le service des téléphones portables dès qu’ils sont signalés comme volés.
?Quelques faits surprenants que vous ne connaissez peut-être pas à propos du défilé Macy’s de Thanksgiving. Par exemple, saviez-vous que les premiers défilés utilisaient des animaux vivants ? Et que le temps nécessaire à sa préparation est de 8 000 heures ?
Ⓜ️ La ligne de métro Q a été qualifiée de « most relaxing » parmi ses concurrentes. Les rames y sont presque toujours à l’heure et pas trop bondées.
? Time Out a adoré l’ours Ralph Lauren en 3D qui salue les passants sur Madison Avenue, leur envoie des baisers et prend même des selfies pendant Noël.
? Une passagère russe sans billet a réussi à monter à bord d’un vol Delta reliant New York à Paris. Arrêtée à l’aéroport Charles de Gaulle, elle a été renvoyée aux États-Unis.
Abritant plus d’un millier de terrains de golf d’un vert surnaturel, la Floride est un véritable paradis pour les amateurs de la petite balle blanche. Voici six endroits où jouer sous le soleil du Sunshine State.
World Golf Village
Cadre idyllique et balade inoubliable assurée au World Golf Village de Saint Augustine, qui dispose de deux parcours de 18 trous, dont le King & Bear. Avec ses plans d’eau et ses pelouses tirées au cordeau, ce tracé a été dessiné par Arnold Palmer et Jack Nicklaus, deux figures majeures du golf professionnel américain. Comptez de 79 à 209 dollars la partie selon le jour et l’heure. Le complexe hôtelier abrite par ailleurs le World Golf Hall of Fame, qui expose une belle collection d’objets rendant hommage à ceux qui ont contribué au rayonnement de la discipline, à l’image d’un certain Tiger Woods. 1 World Golf Pl, St. Augustine – (904) 940-6088
Trump National Doral
Implanté près de l’aéroport international de Miami, le complexe hôtelier Trump National Doral, dirigé par le Français Mickael Damelincourt, renferme quatre terrains de golf, dont le Blue Monster, un par 72, c’est-à-dire un parcours à effectuer en 72 coups. Long de près de 7 000 mètres, ce tracé de championnat a accueilli pendant plus d’un demi-siècle l’une des étapes du PGA Tour. Il s’avère plutôt accessible, même si différents obstacles d’eau viennent rapidement corser la carte. À partir de 215 dollars le parcours complet. 4400 NW 87th Ave, Miami – (305) 592-2000
Stadium Course at TPC Sawgrass
Aménagé au tournant des années 1980 à Ponte Vedra Beach, au sud-est de Jacksonville, par le célèbre architecte américain Pete Dye, le mythique parcours Stadium Course at TPC Sawgrass et ses 18 trous accueille au mois de mai le Players Championship, une compétition masculine considérée comme le cinquième tournoi majeur non-officiel de la saison. Un fabuleux terrain de jeu pour les passionnés. À condition toutefois d’avoir un porte-monnaie bien garni. Ses tarifs débutent à partir de 500 dollars la partie. 110 Championship Way, Ponte Vedra Beach – (904) 273-3235
Key West Golf Club
Situé aux confins d’une Amérique tropicale, dans la ville la plus méridionale des États-Unis, le Key West Golf Club et son parcours de 18 trous s’étend sur plus de 80 hectares dans un très bel endroit, au contact de la nature, de quoi faire le plein d’oxygène pour la journée. Plaisir garanti pour les golfeurs amateurs ou confirmés. À partir de 125 dollars la partie, prix auquel il faut rajouter la location de la voiturette, facturée quant à elle 30 dollars. 6450 College Rd, Key West – (305) 294-5232
Biltmore Golf Course
Avec ses 18 trous, l’iconique Biltmore Golf Course de Coral Gables a été conçu au milieu des années 1920 par l’architecte écossais Donald Ross. Mondialement connu, ce terrain de golf est exploité par le mythique palace éponyme, un petit bijou architectural inspiré de la Giralda de Séville en Espagne. Comptez de 60 à 215 dollars le parcours complet selon le jour et l’heure. Le luxueux édifice renferme également la prestigieuse Jim McLean Golf School, où les novices pourront prendre un cours. 1210 Anastasia Ave, Coral Gables – 305–460-5364
Crandon Golf at Key Biscayne
Vous pourrez également vous adonner à votre discipline favorite au Crandon Golf at Key Biscayne, un havre de paix verdoyant où il n’est pas rare de croiser Patrick Simpson-Jones, l’ancien trublion de l’émission « Club Dorothée ». Expatrié depuis plus d’une vingtaine d’années aux États-Unis, cet entrepreneur passionné de golf a notamment développé le Swing-Beep, un appareil permettant d’aider les joueurs à améliorer leur swing. À partir de 86 dollars la partie. 6700 Crandon Blvd, Key Biscayne – (305) 361-9129
Publié le 18 janvier 2023. Mis à jour le 1er décembre 2024.
C’est l’une des activités préférées des New-Yorkais et des touristes entre Thanksgiving et les fêtes de fin d’année : patiner au milieu des gratte-ciel et dans les parcs de la ville. Les patinoires ouvrent et ça sent bon le chocolat chaud épicé à la cannelle. Tour de glace (mis à jour après l’inauguration de la nouvelle patinoire de Williamsburg).
Les iconiques
Wallman Ice Rink à Central Park (26 octobre 2024-15 mars 2025)
Quand apparaissent les couleurs d’automne dans Central Park, la patinoire de glace de la Wollman Rink remplace les terrains de pickleball et offre un moment de détente unique dans l’un des plus beaux cadres de Manhattan. Elle ouverte tous les jours, de 10am à 2:30pm les lundis et mardis, de 10am à 9pm les mercredis, jeudis et dimanches, de 10am à 10pm les vendredis et samedis. Des plages horaires qui peuvent s’élargir durant les vacances. Prix d’accès à la patinoire (réservation ici) : 15$ à 38$ pour les adultes en fonction des heures et jours de pointe, 10$ pour les 4-12 ans, gratuit pour les 3 ans et moins. 12$ la location de patins. Pour les cours privés, compter 85$ les 30 min (160$ l’heure) pour les enfants, 95$ (170$ l’heure) pour les adultes. Muffins, cupcakes et chocolats chauds disponibles au Woollman Café. Wollman Rink, entrée par 59e rue et 6e avenue.
Toujours à Central Park, quand la glace est bien prise par le froid, la Conservatory Water est ouverte au patineurs ! Située East Side, entre les 72e et 75e rues, ce plan d’eau est bien connu des amoureux des petits bateaux (comme au Luxembourg à Paris) qui y glissent l’été. Il faut y apporter ses patins, pas de location sur place.
L’iconique patinoire The Rink n’en finit pas d’enchanter les New-Yorkais et les touristes, au pied du 30 Rock. Elle est ouverte tous les jours de 9am à 11pm et jusqu’à mi-avril 2025. Le prix de l’accès à la patinoire (60 minutes) varie selon le jour et l’heure, de 21$ à 114$ pour les adultes et les enfants à partir de 6 ans, et de 11$ à 61$ pour les moins de 6 ans. Les après-midis et les soirées pendant les vacances de Noël correspondent aux plages horaires les plus chères. Vous pouvez aussi acheter des forfaits pour la saison. La patinoire propose également des cours collectifs et privés. Le prix de la location de patins n’a pas bougé depuis l’an dernier, toujours à 12$. Et au moment de Noël, vous pouvez-même avoir une photo avec votre famille ou vos amis pour 40$. The Rink, Rockefeller Plaza, 600 5e avenue, entre les 49e et 50e rues. Billets ici.
La patinoire de Bryant Park, Midtown, est l’une des rares à être gratuites à New York mais il faut réserver son créneau horaire, que l’on apporte ou non ses patins. Les prix de la location de patins sur place sont d’ailleurs élevés, entre 20$ et 35$ en fonction des heures et les détenteurs de cartes bancaires, débit ou crédit, de Bank of America – le sponsor de la patinoire – bénéficient d’une ristourne de 10%. En attendant son tour sur la glace, on peut patienter avec un bretzel ou une gaufre en faisant le tour du Winter Village, les coins restauration ne manquent pas. Même à l’abris du froid dans les igloos chauffés (pendant 90 minutes, jusqu’à 8 personnes). La patinoire est ouverte tous les jours de 8am à 10pm, voire minuit certains week-ends et jours fériés – il y a généralement plus de monde en fin de journée. Patinoire de Bryant Park, entre les 40e et 42e rues.
Ouverte depuis trois ans seulement, The Rink dans le quartier de l’Ouest de Manhattan, entre Hudson Yards et Madison Square Garden, permet de se détendre entre deux séances de shopping. Elle est aussi bien ouverte au public que réservée à des cours privés avec les anciens champions olympiques Melissa Gregory et Denis Petukhov. La boutique NHL (la ligue américaine de hockey) à proximité n’est pas anodine… Les horaires d’ouverture varient entre la semaine, le week-end et les jours fériés. L’entrée pour patiner une heure est à 20$ la semaine, 22$ le week-end et durant les vacances et la location de patins à glace reste très abordable, à 5$. Ouverte jusqu’au 31 mars 2024. The Rink Manhattan West, 385 Ninth Avenue.
C’est la même entreprise qui gère la patinoire de la Brookfield Place, près du One World Trade Center. Elle n’est pas grande mais sa localisation sur la marina, entre les boutiques chics du mall et les restaurants où l’on peut s’arrêter prendre un cocktail au coucher du soleil, est un petit luxe qu’on a bien envie de s’offrir en fin d’année. Les prix sont abordables : 15$ de l’heure en semaine (entre 2pm et 9:15pm), 20$ le week-end et jours fériés (entre 9am et 9:15pm), 5$ à 7$ de plus pour louer les patins. Les leçons privées sont nettement plus chères (à partir de 105$ les 30 minutes), surtout si on veut prendre des cours avec les anciens champions olympiques Melissa Gregory et Denis Petukhov. Mais la vue est tellement belle qu’on n’a pas envie de se priver ! The Rink at Brookfield Place, 230 Vesey St.
On finit cette liste de Manhattan par les patinoires ouvertes toute l’année, de taille de la League NHL de hockey sur glace, dans l’immense complexe de Chelsea Piers. Contrairement à la plupart des patinoires couvertes, ces deux patinoires possèdent de grandes fenêtres offrant une vue imprenable sur l’Hudson à l’ouest. Une séance de patinage (80 minutes), libre ou en leçon privée, à partir de 22,50$. Réservations ici. Chelsea Piers, 61 Chelsea Piers, Second fl. 23rd St. & Hudson River Park.
Les Brooklyniennes
La toute nouvelle : Skate at Domino Park, Williamsburg (25 novembre 2024-mars 2025)
La nouvelle patinoire de Williamsburg, à Domino Park. Courtesy of Two Trees Management
Tout juste inaugurée au bord de l’East River à Williamsburg – le grand opening s’est tenu à Thanksgiving -, la toute dernière des patinoires new-yorkaises offre une vue panoramique exceptionnelle sur le fleuve, Manhattan, et même la statue de la Liberté. La patinoire en forme originale d’œuf est située au cœur de Domino Square, le nouvel espace public conçu par Field Operations, les architectes paysagistes à l’origine de la High Line de Manhattan, et du Studio Cadena de Brooklyn. Elle est ouverte de midi à 9pm du lundi au vendredi, de 9am à 9pm le week-end et les jours fériés. Il faut compter 22$/adulte les 75 minutes d’accès à la patinoire, 12$ pour la location de patins. Moitié prix pour les familles les mercredis. (réservations ici).
Glide at Brooklyn Bridge Park (novembre 2024-mars 2025)
Inaugurée l’an dernier, la patinoire Glide at Brooklyn Bridge Park, offre un cadre exceptionnel et so New York, à l’Emily Warren Roebling Plaza, juste sous… le Brooklyn Bridge. Magique ! Patiner sous le pont le plus emblématique de la ville avec une vue unique sur Manhattan, ça vaut le détour. La patinoire n’est pas encore ouverte et on ne connaît pas encore les prix d’entrée – l’an dernier, l’accès à la patinoire coûtait entre 15$ (off-peak) et 25$ (peak) pour les adultes – moins cher pour les résidents de New York et les enfants. Il fallait ajouter 12$ pour la location de patins et 5$ pour un cadenas à casier pour ranger ses chaussures. Il y avait également un coin café alimenté par des vendeurs locaux. Glide at Brooklyn Bridge Park, Emily Warren Roebling Plaza at Brooklyn Bridge Park, Brooklyn.
Entre plage et parc d’attractions, Coney Island est connue comme une destination d’été. Mais elle l’est aussi durant les week-ends d’hiver avec sa patinoire Abe Stark Rink, une installation datant de plus de 40 ans mais qui offre toujours un moment de détente aux familles, à un prix abordable. L’accès à la patinoire coûte 10$, la location de patins 5$. Ouverte les samedis et dimanches de 12:30pm à 4pm, et les jours fériés (horaires à vérifier ici). Abe Stark Rink, 902 W 19e rue, Brooklyn
Industry City (novembre 2024-mars 2025)
IC Ice Rink à Brooklyn.
Pour ceux qui cherchent avant tout une ambiance Christmas spirit bien new-yorkaise, la patinoire d’Industry City n’est pas grande mais elle est nichée dans une rue, au milieu des bars, restaurants et petites boutiques. On y déguste un chocolat chaud et une gaufre au chocolat avant d’aller patiner une petite heure au milieu des décorations lumineuses. Durant l’hiver, IC Ice Rink est ouverte 4 jours par semaine : les jeudis et vendredis de 4pm à 8pm, le week-end de 10am à 8pm avec des nocturnes les vendredis et samedi de 8:30pm à 10pm. Pendant les vacances de Noël, les plages horaires sont étendues. La patinoire n’ouvre qu’en novembre, les prix pour cette saison 2024-2025 ne sont pas encore affichés mais l’an dernier, l’entrée était à 15$, la location de patins à 10$, celle d’un casque à 5$. Industry City, 51 35th St, Brooklyn.
Prospect Park dispose de deux patinoires, regroupées sous le nom de LeFrak Center at Lakeside, pour les patins à roulettes et autres rollers l’été, les patins à glace entre novembre et mars. L’une des patinoires est à ciel ouvert et l’autre semi-couverte, ce qui offre le grand avantage de continuer de patiner, même quand l’une ou l’autre est fermée le temps de lisser sa surface de glace. Des tables et des chaises tout autour permettent à ceux qui préfèrent regarder les patineurs de s’installer avec une boisson chaude du Bluestone Cafe. La patinoire extérieure est ouverte tous les jours de 11am à 7pm avec prolongation jusqu’à 9pm les vendredis et samedis. La semi-couverte ferme plus tôt : à 4:40pm sauf le vendredi à 7pm . Horaires décalés durant le week-end : samedi 1pm-9pm et dimanche 1pm-4:30pm. Nous n’avons pas encore les prix d’entrée pour cette saison 2024-2025 mais l’hiver dernier, ils s’élevaient à 9,25$ durant la semaine, 13,50$ le week-end. La location des patins coûtait 9,50$. LeFrak Center at Lakeside, 171 East Dr, Brooklyn.
Publié le 28 octobre 2024. Mis à jour le 1er décembre 2024 (avec nouvelle patinoire).