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Marie Riou, une navigatrice-star face aux eaux de New York

Les bateaux les plus rapides de la planète, réunis pour une course au pied de la skyline. C’est le spectacle qui se déroulera les 21 et 22 juin à New York, dans le cadre de SailGP.
Cette compétition nautique, dont c’est la première édition, voit s’affronter six pays : l’Australie, la Chine, les Etats-Unis, le Japon, la Grande-Bretagne et la France. L’Hexagone est dignement représenté par un équipage de cinq personnes, parmi lesquelles Marie Riou, élue meilleure navigatrice au monde en 2018 à l’issue de la Volvo Ocean Race et première femme à remporter cette course qui s’étire sur 83.000 km. Née il y a 37 ans dans le Finistère et initiée très tôt à la voile, cette sportive a un parcours remarquable : sacrée championne du monde de 420 (un petit dériveur) à l’âge de 18 ans, elle fait partie de l’équipe olympique de voile française depuis les JO de 2014.
Marie Riou est une habituée des défis, mais la SailGP n’est pas une course comme les autres : elle voit s’affronter des catamarans planant à 1 mètre 50 au-dessus de l’eau et atteignant des vitesses inédites allant jusqu’à 50 noeuds (92 km/h). “Ce sont les Formule 1 des bateaux : particulièrement rapides et super impressionnants, confirme Marie Riou. Avec ce genre d’engins, c’est toujours très grisant de prendre le départ”. Cette célérité exceptionnelle rend aussi la course relativement dangereuse : “On essaie de rester en sécurité, mais en même temps, c’est ce qui nous donne de l’adrénaline”, affirme la skipper. Tous les équipages ont reçu une formation aux mesures de sécurité, portent des combinaisons renforcées et sont assurés par un détendeur pour ne pas rester bloqués sous le bateau en cas de chute.
Pour apprendre à maîtriser ces trésors de technologie, Marie Riou et ses co-skippers se sont entraînés dans un simulateur basé à Londres. Une première session a eu lieu en octobre, avant la toute première navigation, suivie d’une seconde après les deux premières courses, car le fonctionnement du bateau a reçu quelques modifications entre-temps. Marie Riou espère que ces quelques heures supplémentaires leur auront permis de progresser après les étapes de Sydney et San Francisco.
Le rôle de Marie Riou sur le bateau est essentiel. Sa dénomination technique, régleuse de vol, évoque plutôt la conduite d’un avion que celle d’un navire. Il consiste à manoeuvrer les foils, c’est-à-dire les ailes situées en dessous de la coque qui soutiennent le bateau dans les airs. “Le but est d’être en vol tout du long si l’on veut garder une vitesse maximale. Pour l’instant, nous n’y sommes pas encore parvenus”, confie-t-elle.
Son co-skipper, Billy Besson, est à la barre et s’occupe de la tactique de course. C’est lui qui a d’abord été contacté par Russell Coutts, patron de la course, pour représenter la France. Les deux navigateurs forment un duo solide : quadruples champions du monde, ils ont couru ensemble aux Jeux Olympiques de Rio, où ils ont navigué sur un Nacra 17, et préparent également ceux de 2020 à Tokyo. La participation de Marie Riou à l’aventure semblait donc aller de soi, “et puis conduire des bateaux aussi exceptionnels, c’est une opportunité qui ne se refuse pas !
Seule ombre au tableau pour Marie Riou: sur les 30 compétiteurs, elle est la seule femme. Elle espère cependant que les avancées technologiques représentées par ces navires high-tech inciteront les navigatrices à prendre la barre. “Les bateaux sont les mêmes que lors de la dernière Coupe de l’America, mais ils étaient difficiles à manoeuvrer physiquement, ce qui pénalisait la participation des femmes. Ils ont été modifiés depuis et certaines commandes fonctionnent désormais de façon électronique. Des courses comme la SailGP offrent l’opportunité à tout le monde, hommes comme femmes, de montrer leur valeur”.
Déjà venue à New York l’espace de quelques jours lors d’une escale à Newport pendant la Volvo Race, Marie Riou n’y a encore jamais navigué. “Avec le panorama sur Manhattan, ça devrait être un beau spectacle !

Pourquoi les Américains ont-ils autant de coussins et d'oreillers ?

Dans les chambres américaines, un détail surprend souvent les visiteurs français: la quantité de coussins sur le lit. Il y en a parfois tellement que la plupart se retrouve sur le sol quand on essaie de se frayer un chemin sous la couette. Cette obsession se vérifie quand on regarde les publicités pour accessoires de chambre. Les lits sont très souvent recouverts de coussins décoratifs de toutes tailles et couleurs. Faites une recherche Google si vous ne nous croyez pas.
Les oreillers, utilisés pour dormir, n’échappent pas à la règle. Selon un sondage datant de 2011 de la National Sleep Foundation, groupe militant pour l’amélioration des conditions de sommeil aux Etats-Unis, les Américains utilisent en moyenne 2,2 oreillers pour dormir (28% en utilisent au moins trois). En 2012, la prolifération de ces appuie-têtes était telle que le New York Times s’est senti obligé de tirer la sonnette d’alarme: “l’explosion d’oreillers enterre l’Amérique“, a averti le quotidien dans une chronique parlant d’une “surpopulation” d’oreillers et d'”obsession” des Américains pour cet objet.
Pourquoi les Etats-Unis les aiment-ils tant ? Pour Bruce Feiler, l’auteur de la chronique du Times, le phénomène provient notamment de l’industrie hôtelière, qui a commencé à la fin des années 90 à utiliser l’image de l’oreiller et du coussin pour promouvoir des chambres confortables et reposantes. Certains hôtels haut-de-gamme, dit-il, vont jusqu’à offrir un “menu” d’oreillers dans lequel les clients peuvent sélectionner leur favori avant leur arrivée. Il cite l’exemple du Benjamin Hotel à New York, dont le menu compte douze oreillers. Les “best sellers” seraient le “Cloud”, équipé d’une technologie qui permet de maintenir la tête au frais pendant la nuit, et le “Lullaby”, qui diffuse de la musique au moyen d’un système audio très sophistiqué.
La passion des Américains pour la literie n’est pas nouvelle. Dès le XVIIIe siècle, les familles les plus aisées commencent à investir dans leurs chambres, en particulier leur lit (qui était jusqu’alors très sommaire). Ils mettent leur argent dans des matelas et dans des oreillers, autant de signes extérieurs de richesse. La tendance se démocratise après la Guerre de Sécession en 1865. “L’Amérique entre à ce moment-là dans l’ère de la consommation. Il fallait améliorer le confort domestique”, explique Roger Ekirch, spécialiste de l’histoire du sommeil à l’université Virginia Tech.
Pour l’expert, les oreillers, comme les coussins qui ornent les lits, sont devenus une manière simple et peu coûteuse d’habiller les chambres. “Les Américains sont portés sur l’ostentatoire. Les oreillers et les coussins sont faits pour les yeux avant tout“. Il précise qu’il en a lui même plusieurs sur son lit, mais il reconnait que c’est “peu pratique“. “Ils terminent en général par terre, ce qui fait plaisir au chien, lance-t-il. Il y a trois-quatre siècles, en Europe, les coussins et les oreillers avaient plusieurs fonctions, dont le sommeil. Ils étaient aussi utilisés pour être montrés aux voisins et aux amis. Aujourd’hui, sauf si votre maison est en train d’être prise en photo, je n’en vois pas l’utilité. Ils servent uniquement à satisfaire un besoin personnel et décoratif, pas fonctionnel“.
La multiplication récente des oreillers et leur sophistication grandissante (peut-on parler des oreillers infusés à la camomille s’il vous plait ?) sont symptomatiques, d’après l’historien, des problèmes de sommeil que rencontrent les Américains. Le Center for Disease Control (CDC), l’agence fédérale de santé publique, a estimé en 2016 qu’un tiers de la population dormait moins longtemps que la durée recommandée, entrainant des accidents et des problèmes de santé (obésité, dépression, maladies cardiaques…).
On pense que le moins nous dormons, plus notre sommeil doit être parfait. D’où notre obsession grandissante pour les médicaments qui nous aident à dormir, les matelas très chers et les nouvelles formes d’oreillers dont les bienfaits ne sont pas prouvés, observe Roger Ekirch. Nous passons notre journée à boire du café et des boissons énergisantes pour lutter contre les effets du manque de sommeil. Tout ceci est utilisé par les grandes entreprises spécialisées dans la literie pour nous vendre leurs produits”. 

Ubees remporte l’étape new-yorkaise du Startup Tour 2019

Ubees, « l’apiculteur qui veut sauver les abeilles », selon son co-fondateur Maximilian Ebrard, a remporté l’étape new-yorkaise du Startup Tour. Cette compétition de start-ups francophones organisée par le réseau FrenchFounders et BNP Paribas, se tient dans sept villes en Amérique du Nord et à Paris. Les vainqueurs de ces étapes locales se retrouveront en septembre à New York pour une grande finale.
Ubees, lancée avec Arnaud Lacourt et Jean-Charles Morisseau, s’est mesurée à cinq compétiteurs : Ana Luisa, une bijouterie responsable, Extend, une plateforme pour faciliter la distribution de cartes de crédit, Upfluence, une plateforme de mise en relation entre les marques et les influenceurs, Syntony, qui développe un GPS souterrain et Elsi, start-up dédiée aux produits pour les peaux sensibles (et lauréate du Prix FAEA 2019).
Ubees a séduit le jury de huit entrepreneurs, investisseurs et autres personnalités des affaires avec sa mission ambitieuse et écologique : faire reculer la mortalité des abeilles par « l’apiculture de précision », selon Maximilian Ebrard. Pour y parvenir, l’entreprise fondée en 2017 mise sur la technologie en équipant ses quelque 15.000 ruches de capteurs et autres appareils de mesure pour surveiller, comprendre et s’adapter aux besoins de chaque essaim.
Les deux mines d’or de la start-up : le miel lui-même, que les entrepreneurs récoltent, et la pollinisation – la fécondation du pistil d’une fleur par le pollen transporté par les abeilles – « un marché peu connu mais immense aux Etats-Unis parce que toutes les exploitations agricoles de fruits en ont besoin », explique l’apiculteur formé à HEC.
En clair, les apiculteurs louent leurs ruches aux agriculteurs, notamment en Californie, dans le Dakota et au Texas selon les saisons, qui récolteront des fruits de meilleure qualité grâce aux abeilles. « 80% des plantes que nous avons autour de nous ont besoin des abeilles pour se reproduire et exister. Donc si les abeilles meurent, ces 80% de plantes, et notamment tous les fruits, disparaissent », a-t-il alerté.
Et le marché (d’un milliard de dollars, selon la start-up) semble juteux : « Il y a 20 ans, une ruche posée dans une exploitation d’amende valait 20 dollars. L’an dernier, nous en avons loué pour 200 dollars », assure le lauréat, qui vise le déploiement de 100.000 ruches d’ici 2023 et compte devenir « le leader sur le marché américain ».

Mathieu Bastareaud à New York: "découvrir un autre pays, une autre culture"

Cocorico! Le joueur de l’Équipe de France Mathieu Bastareaud s’est engagé le 12 juin avec le Rugby United New York. Pour le centre de 30 ans, qui évoluait à Toulon, “il y a pire que New York comme endroit pour jouer au rugby et pour découvrir autre chose”. 
Le Français intégrera en février 2020 la Major League Rugby, un championnat “d’un bon niveau technique et de vitesse”. A New York, Mathieu Bastareaud vient “découvrir un autre pays, une autre culture”, et essayer de “construire quelque chose avec de nombreux joueurs de différentes nationalités, comme on l’a fait à Toulon”.

Ateliers pour enfants : archéologues en herbe, préparez-vous à remonter le temps cet été

(Agenda partenaire) Pour la première fois, les ateliers culturels de Vero’s French Classes on the Road, exclusivement dédiés à la culture et au patrimoine français, arrivent enfin dans les nouveaux locaux de l’Alliance Française Silicon Valley (14107 Winchester Bld suite T, Los Gatos).
Ces ateliers s’ouvrent à partir du 1er juillet pour 5 semaines et s’adressent aux enfants entre 9 ans et 14 ans. Ils seront animés par Véronique, diplômée d’histoire et de géographie à l’Université de Paris IV Sorbonne.
Les enfants remonteront le temps à la découverte des monuments historiques inscrits pour la plupart au patrimoine mondial de l’UNESCO. Vero’s French Classes on the Road collabore avec des musées nationaux de France pour assurer des supports pédagogiques de très grande qualité.
Les archéologues en herbe manipuleront des reproductions à l’identique de pièces de musée de la période choisie.
Ils auront la chance de devenir incollables sur notre patrimoine grâce à différents ateliers ludiques.
Pour plus d’informations:
[email protected]
Alliance Française Silicon Valley : 408 – 445 – 2095
Tarifs : $80 chaque atelier, $140 pour la semaine.
 

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Note: les “agendas partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Où courir à Washington DC ?

En 2017, Washington a été élue la sixième ville la plus sportive des Etats-Unis. La capitale américaine a même été première du classement pendant trois ans. Avec ses nombreux parcs, espaces verts et immenses avenues, la capitale américaine n’est pas seulement une ville politique, mais est également celle des sportifs. Voici une liste d’endroits pour se préparer au prochain marathon de Washington.
The National Mall, pour les citadins
Courir au cœur d’une ville n’est pas toujours très respirable. Situé en plein centre de Washington DC, le National Mall est pourtant idéal pour les sportifs. Long d’environ trois kilomètres, ce parc ouvert au public s’étend entre le Capitole et le Lincoln Memorial. Il est animé par les nombreux touristes qui viennent admirer les monuments iconiques de la ville, et par les coureurs à la recherche d’un lieu agréable et sans voiture. Le National Mall est particulièrement agréable à la tombée de la nuit.
Autour du Bassin Tidal, pour les passionnés de culture 
Chaque année au mois de mars, le Bassin Tidal accueille la course du Cherry Blossom, lors du Cherry Blossom Festival. Environ 4 kilomètres entourent le bassin Tidal, avec plusieurs monuments comme Martin Luther King Memorial et Jefferson Memorial. Contrairement au National Mall, le bassin Tidal est un peu moins fréquenté. Ouvert tous les jours, gratuit.
The Rock Creek Park, pour les amoureux de la nature 
Ce parc est l’un des plus anciens de tous les parcs nationaux américains et il est idéal pour ceux qui souhaitent s’éloigner du bruit de la ville. Rock Creek Park s’étend de Washington DC jusqu’au lac Needwood près de Rockville. En tout, il est possible de courir sur plus de 22 kilomètres entre la capitale et le nord du parc. Il est également possible de faire de multiples randonnées et d’admirer la nature foisonnante. Ouvert tous les jours, fermeture à la nuit tombée. Gratuit. 
Le trail du Mount Vernon, pour les sportifs
Le trail du Mount Vernon suit le fleuve Potomac pendant près de 30 kilomètres. Ce sentier, fréquemment utilisé par les cyclistes, est plutôt plat et dispose de plusieurs aires de repos avec de très jolies vues sur la célèbre rivière qui sépare la Virginie et le Maryland. Le trail commence au niveau de l’île Theodore Roosevelt et se poursuit jusqu’au Mount Vernon, demeure du célèbre président américain George Washington. 1198 George Washington Memorial Pkwy, Alexandria jusqu’à Mount Vernon. 
Georgetown Waterfront, pour ceux qui veulent respirer l’air marin
Poux ceux qui veulent courir en ville tout en évitant les grandes avenues, il existe un compromis : Georgetown Waterfront. Le Capital Crescent Trail commence au cœur de ce quartier historique de Washington et s’étend jusqu’à Silver Spring, à Bethesda. Attention, le trail est très occupé le weekend, car de nombreuses familles viennent s’y promener. Entrée du trail via Colesville Road à Georgetown. Ouvert tous les jours et fermeture à la nuit tombée. Gratuit
L’Arboretum, pour ceux qui aiment courir au milieu des fleurs 
Rien de tel qu’un jogging au milieu d’un jardin luxuriant. Le National Arboretum est composé de 180 hectares de plantes, d’arbres et de fleurs. En plus de visiter l’un des trésors de Washington, vous pouvez tester votre résistance cardiaque en tentant l’ascension du Mount Hamilton. 3501 New York Avenue NE. Ouvert tous les jours entre 8am et 5pm. Entrée gratuite.  

La "draft" de la NBA: mode d'emploi

La draft NBA, qui aura lieu le 20 juin (7pm ET / 4pm PT) au Barclays Center à Brooklyn, réunit chaque année les meilleurs joueurs d’universités américaines et du monde. Chacun d’entre eux espère être recruté parmi les 60 places disponibles dans l’une des 30 équipes de NBA. Voici cinq raisons de rien manquer de cette cérémonie qui sera diffusée en direct sur la chaîne ESPN.
Une hiérarchie bouleversée grâce à la “draft lottery”
Les moins bonnes équipes de la NBA ont participé le 14 mai à un tirage au sort pour savoir dans quel ordre celles-ci pourraient recruter les meilleurs joueurs à la draft. Mais pour éviter le “tanking” -qui vise à faire exprès de perdre le maximum de matches dans la saison pour espérer récupérer les meilleurs joueurs à la draft- la NBA a instauré cette année de nouvelles règles. En résumé, les probabilités ont été modifiées et les chances redistribuées. La pire équipe de la ligue, qui avait jusque là 25% de chance de récupérer le meilleur joueur de la draft, n’en a plus que 14% comme les deux équipes classées devant elle. Les New Orleans Pelicans sont sortis grand vainqueurs de ce jeu de hasard en récupérant le premier choix de la draft, malgré seulement 6% de chance de l’obtenir. Les New York Knicks, qui avaient terminés bon derniers de la ligue, n’ont hérité que du troisième choix. Les Los Angeles Lakers ont récupéré le quatrième choix, et pourront recruter un excellent jeune joueur pour épauler leur star LeBron James.
Zion Williamson
Il sera l’attraction numéro un de la draft 2019. A tout juste 19 ans, Zion Williamson a dominé la dernière saison de basket universitaire avec Duke (Caroline du Nord), inscrivant 22,6 points de moyenne par match pour 8,9 rebonds. Ce monstre physique (2,01m pour 129kg) est déjà comparé aux meilleurs, comme LeBron James et Michael Jordan. Grâce au nouveau système de “draft lottery”, il devrait être recruté le 20 juin par les New Orleans Pelicans, qui ont récupéré le “first pick”.
D’autres stars en devenir
Zion Williamson n’est pas le seul joueur universitaire à attiser les convoitises. Son coéquipier à Duke R.J. Barrett devrait être le deuxième ou troisième choix de la draft, et pourrait atterrir chez les Memphis Grizzlies (2ème choix) ou les New York Knicks (3ème choix). Il pourrait retrouver Kevin Durant s’il signait dans la Big Apple, alors que les Knicks font tout pour attirer la star des Warriors et bâtir une nouvelle équipe compétitive la saison prochaine pour retrouver les playoffs. R.J. Barrett sera au coude-à-coude avec Ja Morant, le meneur de jeu de Murray State (Kentucky), pour le choix de numéro deux ou numéro trois de la draft.
Plusieurs Français en lisse
Cette draft 2019 va peut-être changer le destin de plusieurs Français. Parmi eux, Sekou Doumbouya. L’ailier de Limoges devrait être le premier joueur ne provenant pas d’une université américaine à être sélectionné en NBA. A tout juste 18 ans, le jeune homme de 2,05m a impressionné cette saison en Pro A (championnat français) par sa précocité et ses qualités athlétiques. Jaylen Hoard a quant à lui passé la majeure partie de sa scolarité aux Etats-Unis. Le joueur français de Wake Forest (Caroline du Nord) a toutes ses chances d’être sélectionné le 20 juin. Le jeune homme originaire du Havre, 20 ans, a terminé la saison avec une feuille de statistiques solide (13,1 points de moyenne pour 7,6 rebonds). Huit autres Français sont inscrits pour la draft mais auront moins de chance d’être sélectionnés. Ils peuvent d’ailleurs retirer leur candidature avant l’événement et retenter leur chance en 2020.
Des millions de dollars à la clé
Être sélectionné le soir de la draft a le potentiel de changer une vie. Ce sera sans doute le cas de Zion Williamson. Aussi incroyable que cela puisse paraître, les athlètes universitaires américains ne touchent pas un seul centime pendant leur jeune carrière, alors que les universités perçoivent des millions de dollars en droits TV, sponsors et places de matches. La draft du 20 juin pourrait ainsi permettre à Zion Williamson de signer un premier contrat pour la bagatelle de 20 millions de dollars étalés sur deux ans, et 20 millions supplémentaires en contrat publicitaire. Un jeune Français recruté seulement en 30ème position de la draft deviendrait lui aussi millionnaire du jour au lendemain avec un salaire avoisinant les 1,5 million de dollars en première année de NBA. 

"Place Publique", Austin à l'heure de Jaoui-Bacri

L’Alliance Française d’Austin se met à l’heure de Jaoui-Bacri. La comédie « Place Publique », d’Agnès Jaoui, sera projetée le dimanche 23 juin à l’AFS (Austin Film Society) Cinema d’Austin à 1pm.
Le pitch: Castro (Jean-Pierre Bacri), une star de télévision sur le déclin, rejoint le domicile de sa productrice et amie de longue date, Nathalie (Léa Drucker), à l’occasion de sa pendaison de crémaillère. Son ex-femme, Hélène (Agnès Jaoui), soeur de Nathalie, est également présente. Pendant que la fête bat son plein, les péripéties s’enchaînent. Le film est sorti en 2018. C’est le cinquième d’Agnès Jaoui en tant que réalisatrice. Comme les quatre autres, il a été co-écrit avec Jean-Pierre Bacri.
 

Tout savoir des coulisses du Festival de Cannes 2019… à Houston

Vous avez toujours rêvé de monter les marches du Festival de Cannes et d’arpenter la Croisette en tenue de soirée ? L’Alliance française de Houston propose de vivre ce fantasme gratuitement et par procuration mercredi 26 juin lors de son événement “Cannes Confidential”.
Marian Luntz, la commissaire cinéma du Museum of Fine Arts Houston (MAFH) sera présente. Elle sera accompagnée de Michelle Mover, une réalisatrice indépendante et cadre à la Film Sales Company et d’Alfred Cervantes, directeur adjoint de la Houston Film Commission. Ensemble, ils feront le debrief du Festival de Cannes 2019 et de ses coulisses, Fromage français et rosé seront à disposition.
Cette année le Festival a récompensé d’une Palme d’or le réalisateur coréen Bong Joon-ho pour son film Parasite, un thriller à la fois drôle et effrayant sur deux familles, l’une pauvre, l’autre riche, dont les destins se retrouvent liés.
 

Une exposition sur les questions de sécurité en ligne à San Francisco

Quel est le nom de jeune fille de ta mère ? Cette interrogation en apparence banale s’avère utile lorsque l’on veut retrouver un mot de passe oublié. L’expo « My mother’s maiden name », du vendredi 14 au lundi 24 juin à la galerie Root Division, en a fait son thème de recherche. Elle s’intéresse aux questions de sécurité en ligne auxquelles nous sommes régulièrement amenés à répondre. 
Dans quelle mesure ces dernières font-elles remonter des souvenirs douloureux ? Les entreprises, à travers l’utilisation de ce système, dictent-elles les moments de vie qui devraient compter pour nous ?
Afin de réfléchir à ces problématiques, « My mother’s maiden name » regroupera plusieurs artistes dont Julien Prévieux, un plasticien français connu pour ses œuvres absurdes. Il y présentera What should we do next, un court-métrage où des danseurs reproduisent des gestes brevetés et liés aux technologies (comme le slide-to-unlock d’Apple). Sa deuxième production est une série de dessins réalisés à partir d’une photo prise au téléobjectif dans un bâtiment de Google. Elle représente un tableau sur lequel les employés de l’entreprise laissent des notes, esquissent des schémas, des algorithmes. « C’est l’idée d’un renversement, Google prend nos données, nous aussi pouvons prendre un peu des leurs », explique l’artiste qui est heureux de pouvoir présenter ses réalisations à San Francisco. « Cette ville est le point de départ du contenu de l’exposition ».
Julien Prévieux participera à une discussion jeudi 20 juin. 

Pour la première fois, le Prix FAEA sacre une femme

Déplacé en catastrophe quelques heures après le crash d’hélicoptère sur le toit de l’immeuble de BNP Paribas où devait se tenir la cérémonie, le 11e French American Entrepreneurship Award (FAEA) organisé par le Club 600 s’est finalement tenu au FIAF, lundi 10 juin.
Quatre finalistes se sont disputés ce prix, qui récompense chaque année deux start-ups fondées par des Français aux Etats-Unis, devant une foule d’entrepreneurs et de personnalités du monde des affaires franco-américain. Après un pitch minuté, chaque start-up a répondu aux questions d’un panel composé de Nathalie Kosciusko-Morizet, vice-présidente de la cybersécurité à Capgemini America, Jonathan Cherki, fondateur de ContentSquare, et Matt Turck, partenaire de la société de capital-risque FirstMark Capital.
A la première place : la start-up Elsi, fondée par Elsa Jungman, qui propose de réinventer les produits dermatologiques. « On s’attaque au problème de la peau sensible avec une solution très scientifique. Elle permet de comprendre toutes ces bonnes bactéries qu’on a sur la peau, le “microbiome”, en réduisant le nombre d’ingrédients qu’on s’applique sur la peau », a présenté l’entrepreneure basée dans la Silicon Valley, un large sourire aux lèvres et son trophée à la main. Depuis la création du FAEA, c’est la première fois qu’une femme décroche le premier prix.
Elsa Jungman et Theodora Vanhaecke, responsable business et marketing d’Elsi, prévoient déjà une première levée de fonds et comptent sur cette victoire pour décoller. En plus d’une récompense de 10.000 dollars en cash, elles vont recevoir un coaching spécial des Conseillers du Commerce Extérieur de France, un vol aller-retour entre Paris et les Etats-Unis, six mois d’accès à un espace de travail offert par Corporate Suites et un an d’abonnement au réseau FrenchFounders.
Sur la seconde marche du podium : AlgoExpert, une plateforme qui propose d’entraîner les développeurs aux entretiens d’embauche souvent impitoyables des grandes entreprises de la tech, comme Google, Uber ou Facebook.
Dans les coulisses de la start-up : Clément Mihailescu et Antoine Pourchet, deux amis d’enfance qui se sont rencontrés à la French-American School of New York. Avec un prix de 5.000 dollars et les mêmes avantages que les lauréates du premier prix, les jeunes entrepreneurs comptent poursuivre leur croissance.
« Chaque édition, c’est toujours un grand étonnement pour moi de voir la créativité, la “niaque” de ces jeunes. Leur avenir me paraît vraiment très brillant parce qu’ils en ont beaucoup dans le ventre, ils ont des plans bien préparés », a conclu Bernard Parisot, PDG de JCDecaux et invité d’honneur du Club 600. Il a applaudi les présentations, non seulement des vainqueurs, mais aussi celles des autres start-ups : Beewake présentée par Jérémie Catez et dédiée à la gestion des espaces de travail et Replika Software co-fondée par Karen Mallet pour booster la vente au détail sur les réseaux sociaux.

Où voir un film en plein air à San Francisco et autour ?

La saison des cinémas en plein air est officiellement lancée. Parcs, places publiques…: un peu partout dans la Baie, différents spots sont réquisitionnés pour l’occasion. Une seule recommandation: emmenez votre petite laine.
De l’autre côté du pont 
Pour ceux qui habitent la région d’Oakland, le Jack London Square disposera d’une toile pour ses projections. Toutes les deux semaines, dès le 27 juin, un film sera diffusé chaque jeudi. Au programme, des nouveautés devenues des classiques. Le 27 juin: “Crazy Rich Asians” / 11 juillet : “A Star is born”  /25 juillet : “Bohemian Rhapsody” / 8 août : “Spider-Man : into the Spider-Verse” / 22 août : “Black Panther” / 5 septembre : “Mary Poppins Returns”
Mountain View 
Pour Mountain View, des projections auront lieu chaque vendredi en partenariat avec LinkedIn. D’une semaine à une autre, ce cinéma éphémère changera d’adresse passant du fameux Cuesta Park au Rengstorff Park. Le 12 juillet : Cuesta Park, “Incredibles 2” / 19 juillet : Sylvan Park, “Smallfoot” / 26 juillet : Stevenson Park, “Lego Movie 2 : the second part” / 2 août : Eagle Park, “Ralph Breaks the internet” / 9 août : Whisman Park, “How to train your dragon : the hidden world” / 16 août : Rengstorff Park, “Spider-man : into the Spider-verse”
Redwood City
Pour ce qui est de Redwood City, l’adresse reste inchangée. Courthouse Square accueillera une fois de plus ses fameux “Movies on the Square” alternant anciens films et nouveautés. 13 juin : “Angels in the Outfield” / 20 juin : “Avengers : Infinity war” / 27 juin: “Despicable me 3” / 11 juillet : “Crazy rich Asians” / 18 juillet : “Sweet Home Alabama” / 25 juillet : “Bumblebee”/ 1 août : “Incredibles 2”/ 8 août : “Bohemian Rhapsody” / 15 août : “Ralph Breaks the internet” / 22 août : “Forest Gump” / 29 août : “Captain Marvel” 
Menlo Park
Du côté de la ville facebookienne, “The Menlo Movie Series” a été lancée en 2014. Depuis, la pelouse du Burgess Park est réquisitionnée une fois par semaine de fin juillet à mi-septembre à l’exception de la première séance qui se tient au Onetta Harris Community Center. Le 26 juillet : Onetta Harris Community Center, “Spider-Man : into the Spider-Verse” / 2 août : Burgess Park, “Ralph Breaks the internet” / 9 août : Burgess Park, “Mary Poppins Returns” / 16 août : Burgess Park, “Mamma Mia! Here we go again” / 23 août : Burgess Park, “Incredibles 2” / 30 août : Burgess Park, “Finding Dory” / 6 septembre : Burgess Park, “Jumanji : Welcome to the Jungle” / 13 septembre : Burgess Park, “The Emoji Movie” / 20 septembre : Burgess Park, “Instant Family” 
San Francisco et son “Film Night in the Park” 
Si pour l’instant aucun programme n’a été défini, la SFNTF (San Francisco Neighborhood Theather Foundation) organise chaque année ses traditionnelles “Film Night in the Park” à la fin de l’été. Pour l’occasion, le Dolores Park, Union Square et Washington Square Park sont mis à la disposition des cinéphiles. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site du San Francisco Neighborhood Theather Foundation.