L’Europe et l’Asie font leur cinéma à Washington. Le festival de films courts EuroAsia Shorts reprend ses droits jusqu’au vendredi 7 juin. Au programme: la projection de courts-métrages coréens, chinois, français, espagnols notamment. Le thème de cette année: la jeunesse.
Cinq films français et chinois (réalisés par Victor Habchy, Wang Yiyu et Raphaël Chiche) seront projetés le jeudi 6 juin dans les locaux de l’Alliance française de Washington. Ils aborderont des sujets aussi divers que la vie pas si normale de deux familles vivant en banlieue parisienne, les joies et les peines de l’amour et la quête d’identité d’une jeune nageuse. Une conversation entre la journaliste française Agnès Bun (Agence France-Presse) et la documentariste chinoise Yi Chen suivra les projections.
Un festival de films courts à cheval entre l'Europe et l'Asie à Washington
Où écouter du jazz à Washington ?
Washington DC célèbre le jazz. Entre le 7 et le 16 juin, DC Jazz Festival inonde de musique jazz les rues de la capitale. Devenu incontournable pour les passionnés de culture, ce rendez-vous annuel est également l’occasion de découvrir les meilleurs bars pour écouter la musique vibrante des cuivres et des percussions à Washington.
Pour ceux qui souhaitent profiter d’un concert et découvrir un endroit historique, The Hamilton est l’une des adresses iconiques de Washington. Situé au cœur de la capitale, The Hamilton (600 14th Street, NW) organise régulièrement des concerts de jazz. Banquettes en cuir, bar en bois foncé… Ce restaurant à l’atmosphère feutrée possède une ambiance envoûtante ainsi qu’une salle de concert. The Hamilton accueille la chanteuse de jazz Anat Cohen le vendredi 7 juin à 8pm. Compter environ 30 dollars par personne.
Berceau du jazz à Washington, U-Street est la rue où est né le célèbre chanteur de jazz Duke Ellington. Aujourd’hui, plusieurs bars continuent de conserver l’héritage de cette rue historique. Tous les dimanches, The Brixton (901 U Street, NW), un bar anglais, organise des sessions d’improvisation de jazz jam. Gratuits, les concerts font découvrir des percussionnistes talentueux.
Un peu plus loin sur la même rue, Twins Jazz (1344 U Street, Top Floor NW) met en scène des artistes de jazz locaux. Ce restaurant et bar fait partie de l’histoire du jazz et est étroitement lié avec l’histoire de la ville. Vous y trouverez des chevronnés du jazz et des habitués. Un véritable “bon plan”, méconnu, qui plaira aux amateurs. Compter entre 10 et 20 dollars par concert. Un peu plus touristique, Jojo Restaurant and Bar (1518 U Street NW) organise des concerts tous les soirs à partir de 7:30pm. Il vaut mieux réserver pour avoir une table, car c’est un lieu prisé et souvent bondé le week-end.
U-Street n’est pas la seule rue qui se passionne pour le jazz. Situé au cœur du quartier historique de Georgetown, Blues Alley (1073 Wisconsin Ave. NW) est la plus ancienne discothèque de jazz en activité aux Etats-Unis. La boîte de nuit ouvre à partir de 6pm et il faut compter entre 20 et 50 dollars en fonction du concert. Ouvert en 1966, Mr Henry’s (601 Penn Ave SE) se décrit comme une “adresse sûre au sein d’un univers toujours en mouvement”. Au milieu du quartier animé Capitol Hill, ce pub organise chaque mercredi entre 6pm et 11pm des sessions d’improvisation de jazz. Chaque semaine amène de nouvelles surprises et de nouveaux artistes locaux.
Un peu plus éclectique, Sotto (1610 14th St NW) possède un univers musical divers et s’est forgé une solide réputation en matière de jazz. De nombreux concerts sont gratuits. Réputé pour ses concerts de blues, de reggae et de jazz, Madam’s Organ (2461 18th S. NW) se remplit également bien vite chaque vendredi soir.
Le violoncelliste Vincent Courtois en concert à Oakland
L’un des plus célèbres studios d’enregistrement au monde, 25th Street Recording, ouvre ses portes au public pour accueillir le violoncelliste de jazz et virtuose de l’improvisation Vincent Courtois les mercredi 26 et jeudi 27 juin.
Le trio The Mediums, qu’il forme avec les saxophonistes Daniel Erdmann et Robin Fincker, y donnera deux concerts/enregistrements live. L’ensemble de leur projet “Love of Life” consiste à mettre en musique des œuvres de l’auteur américain emblématique Jack London, comme Martin Eden, Le Loup des mers, Construire un feu ou Goliath, sans contraintes de formats. L’album enregistré à Oakland sortira en janvier 2020.
Vincent Courtois participera ensuite à une résidence de création avec le comédien Pierre Baux. L’œuvre que les deux artistes créeront sera quant à elle présentée début 2020 à la Maison de la Poésie, au théâtre de Guingamp et à Strasbourg.
De formation classique, Vincent Courtois est devenu l’un des maîtres de l’improvisation à travers ses collaborations avec de grands noms du jazz comme Martial Solal et Didier Levallet. Depuis 2010, il est Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.
La venue à Oakland de Vincent Courtois s’inscrit dans une grande tournée américaine de “Love of Life”, du 22 juin au 4 juillet, avec des passages prévus à Boston, New York, Portland ou encore Seattle.
Rentrer en France, un "bonheur sans nuage"
Surprise, bonheur, mais aussi déception, désillusion sont des sentiments que connaissent bien celles et ceux que l’on appelle les “impatriés”. Pour son podcast “Moi impat”, French Morning a donc tendu son micro à des Français qui racontent comment ils ont vécu leur retour au pays.
Pour ce 27ème épisode, Caroline Vanbremeersch raconte avoir vécu deux expatriations et une impatriation des plus heureuses. Cette mère de 5 enfants, ergothérapeute de formation, a suivi son mari dans deux pays : le Chili et le Mexique, où la famille a vécu de “très bons moments”. Mais il y a quelques mois, le couple et leurs enfants ont refait leurs valises pour un retour en France, à Paris plus exactement. Revenir au pays a été un choix délibéré pour la famille Vanbremeersch. “Cela s’est fait au moment où on le souhaitait”, confirme la Française, “on était prêts à rentrer, prêts au changement, les enfants aussi”.
Si dans son entourage, certains ne comprenaient pas sa volonté de revenir s’installer à Paris, le couple lui était enthousiaste à l’idée de vivre à nouveau dans la capitale. “On savait ce qu’était le concept du métro-boulot-dodo et on était prêts à y replonger”. La présence de la famille, des amis et des bonnes écoles à proximité ont aussi beaucoup joué.
Caroline Vanbremeersch reconnaît que la chance a été de leur côté lors de leur deux expatriations mais aussi à leur retour en France. “On peut dire que cela a été un bonheur sans nuage”.
Listen to “Episode 27 : Caroline Vanbremeersch” on Spreaker.
Yann LeCun: "Créer des machines qui ont autant de bon sens qu'un chat de gouttière"
« Maintenant il faut que je fasse plus attention à ne pas dire de bêtises parce que personne n’ose plus me dire que j’ai tort », plaisante Yann LeCun. Et pour cause, il y a tout juste deux mois, il recevait le prestigieux prix Turing 2018, surnommé le “Prix Nobel de l’informatique”, de l’Association for Computing Machinery (ACM).
Ce gourou de l’intelligence artificielle, directeur des programmes d’Intelligence artificielle de Facebook quand il n’est pas dans ses habits de chercheur à New York University, a été honoré pour ses travaux lors d’une soirée d’hommage jeudi 30 mai au consulat général de France à New York.
Dans la lignée d’Alan Turing, l’un des pères de l’informatique au XXe siècle qui a donné son nom au prix de l’ACM, Yann LeCun consacre ses recherches au « deep learning », un ensemble de méthodes visant à permettre à une machine « d’apprendre » par elle-même grâce à un réseau de neurones artificiels sur le modèle du cerveau humain.
L’enjeu, que le scientifique a rappelé face à une salle comble : « Faire en sorte que les machines puissent apprendre un petit peu à la manière des animaux et des humains, avec peu de données, peu d’essais et peu d’erreurs. A la fin, ce que l’on voudrait, ce sont des machines qui ont autant de bon sens qu’un chat de gouttière. »
Pour y parvenir, Yann LeCun planche sur « l’apprentissage auto-supervisé ». « Ça consiste à donner à la machine un morceau donné, par exemple un clip vidéo, et à cacher une partie de ce clip et de demander à la machine de prédire ce qu’il y a dans la partie cachée », explique l’expert, qui indique que le procédé “marche très bien pour le texte”.
Cette méthode permettrait aux machine “d’anticiper” une situation en la reconstituant à la manière d’un cerveau animal ou humain qui sait qu’un objet caché dans son champ de vision ne disparaît pas pour autant et continue à exister. Le but à terme serait d’améliorer la perception globale des machines et « d’entraîner des robots à apprendre à attraper des objets ou à se déplacer sans se cogner, par exemple », illustre Yann LeCun, avant de citer des domaines d’application comme le transport ou encore la médecine.
Il faudra cependant attendre encore un peu avant de pouvoir converser avec un véritable C-3PO de Star Wars (que Yann LeCun estime beaucoup plus réaliste qu’un robot à la « Terminator »). « Si vous voulez vous faire une idée d’un scénario possible, ça serait le film “Her” qui décrit une espèce d’histoire d’amour entre le héros et un agent intelligent virtuel qui s’appelle Samantha, imagine-t-il. Ce genre d’interaction avec des agents intelligents conversationnels que nous avons dans notre vie de tous les jours, qui sont comme des assistants humains mais virtuels, c’est un futur possible », poursuit-il, avant de nuancer : « Mais ça n’est pas pour demain ! »
Biodiversité : des scientifiques français tirent la sonnette d'alarme à San Francisco
« La situation écologique est alarmante mais on peut encore agir ! ». C’est le message lancé par Anne Larigauderie, secrétaire exécutive de l’IPBES (plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques). Cette entité de l’ONU, chargée de surveiller l’évolution de la biodiversité mondiale, a publié début mai un rapport inquiétant sur l’état de la planète.
En conférence à San Francisco le 28 mai, dans le cadre de la série FACT-B (French American Talks-Biodiversity), cette experte reconnue a décrypté les 1.800 pages du rapport : « en plus d’informer sur l’état des lieux et les conséquences sur nos vies, on veut fournir des pistes d’action pour changer les choses » explique-t-elle.
Car le constat de l’IPBES est sans appel : trois quarts de la surface de la Terre sont dégradés par l’action humaine. Un million d’espèces sont en voie de disparition sur un total de huit millions, les amphibiens et les coraux en première ligne. « Seulement 10% des océans sont dans un état sauvage. La faute à la surexploitation, à la pollution, précise Anne Larigauderie. La planète est sous le contrôle d’une seule espèce : l’Homme. Et elle dégrade la nature à une vitesse et à une échelle sans précédent. »
Conséquences : en perdant des espèces, la nature ne fonctionne plus normalement, ce qui a des répercussions sur l’Homme. Climat, fertilité des sols, oxygénation de l’eau ou purification de l’air, pour n’en citer que quelques-unes. « À ce rythme-là, on va vers des effondrements de population humaine. On doit penser au reste du vivant et lui laisser de la place » affirme Jean-François Sylvain, président de la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité. Présent lors de la table ronde organisée à San Francisco, il encourage aussi à l’action : « on va dans le mur mais on peut encore tourner ! La nature revient vite… ».
Le rapport de l’IPBES offre un éventail de réponses à tous les niveaux. Pour les gouvernements et collectivités, « le document analyse les pistes qui fonctionnent et qui permettent de légiférer », explique Anne Larigauderie. Il s’agit d’intégrer la biodiversité au cœur des différents secteurs (production alimentaire, agriculture, gestion des eaux, infrastructures…), et d’assumer les efforts et mesures incitatives dédiés. L’individu a aussi son rôle à jouer. « On a tous une responsabilité. En tant que citoyen et consommateur, on peut agir en regardant ce que l’on met dans son assiette ou par son bulletin de vote », recommande l’experte.
Les deux scientifiques français, pontes de la biodiversité, diffusent ces messages depuis des années. « Mais quelque chose d’important est en train de se passer. Nous sommes bluffés par les réactions suite au rapport » affirment-ils en duo. Quelque 24.000 articles de presse dans 150 pays l’ont en effet relayé. Un engouement qu’ils expliquent par ses spécificités : « La communauté scientifique a parlé d’une seule voix, après trois ans d’analyses de près de 15.000 publications remontant à plus de 10 ans. Un processus qui a apporté crédibilité et légitimité », confie Anne Larigauderie.
Mais le travail ne s’arrête pas là et les scientifiques attendent avec impatience les prochains rendez-vous internationaux. Point d’orgue de leur calendrier : les conférences mondiales sur le Climat (COP25 et 26 en novembre 2019 et 2020). D’ici là, ils comptent sur chacun pour se mobiliser.
Que faire à New York en juin 2019 ?
L’équipe New York Off Road sélectionne chaque mois les activités à ne pas manquer dans la grosse pomme : festivals, spectacles, expositions, conférences… Faites votre programme, le meilleur est à découvrir dans l’agenda de juin.
Shakespeare in the Park
Chaque été, Central Park plonge dans l’univers de Shakespeare. Son théâtre de plein-air, le Delacorte, attire les foules venues profiter de représentations de pièces du célèbre dramaturge : Much Ado About Nothing est à l’affiche jusqu’au dimanche 23 juin puis Coriolanus à partir du mardi 16 juillet.
Les concerts Good Morning America
L’émission Good Morning America organise cette année encore ses célèbres concerts matinaux dans Central Park, de 7am à 9am, jusqu’au vendredi 30 août. Avis aux lève-tôt, mieux vaut être présent dès l’ouverture du parc au public à 6am. Il faut se procurer les billets à l’avance. Direction ensuite Rumsey Playfield par l’entrée de la 72th Street et 5th Avenue.
Governors Ball Music Festival
Le festival de musique Governors Ball accueille pour sa 9è édition plusieurs poids lourds comme Tyler, the creator, Lil Wayne, Florence + the machine et The Strokes au Randall’s Island Park du vendredi 31 mai au dimanche 2 juin.
The Bushwick Collective Block Party
Bushwick c’est LE nouveau quartier artistique de Brooklyn. Les façades des bâtiments abandonnés reprennent vie grâce à Bushwick Collective. Ce regroupement d’artistes passionnés de street art peint de superbes fresques murales que New York Off Road vous fait découvrir lors de la visite et atelier street art. Le samedi 1er juin, rendez-vous au festival Block Party pour voir en action les meilleurs graffeurs et les nouvelles fresques créées pour cette édition.
Community Garden Green-Up
Entre autres activités, le musée MORUS organise pendant l’été des sessions de jardinage dans les jardins communautaires de New York. Chaque 1er dimanche du mois, rejoignez les groupes de bénévoles qui se réunissent pour entretenir ces espaces verts : plantation, entretien, nettoyage, etc.
Vous aimeriez découvrir East Village ? Les guides français de New York Off Road vous emmènent sur les traces du New York bohème.
Mermaid Parade
Le plus grand défilé de sirènes au monde prend place à Coney Island le samedi 22 juin. C’est un événement artistique et populaire qui rassemble plus de 3.000 personnes déguisées en créatures mythologiques de la mer et qui marque aussi le début de la saison des baignades ! Départ à 1pm sur West 21st Street and Surf Avenue, Coney Island.
Fête de la musique
Juin est le mois de la musique : New York Music Month organise des concerts gratuits, conférences, ateliers et propose des entrées gratuites dans les musées consacrés à la musique.
Billion Bubble Party
Le Washington Square Park accueille la Billion Bubble Party le samedi 22 juin de 1pm à 4pm : sortez les générateurs de bulles et l’eau savonneuse pour une bataille géante de bulles magiques ! Pour en savoir plus ce quartier, réservez la visite de Greenwich Village, SoHo, Little Italy et Chinatown avec New York Off Road !
The Human Rights Conference
NYC Pride organise en juin de nombreux événements liés à la communauté LGBTQIA+. Les 24 et 25 juin, participez à la deuxième “Human Rights Conference for Pride” qui rassemble le temps d’une journée ceux engagés dans la défense de ces droits à travers le monde.
Simon Pagenaud, roi de l'Indy500: "Je suis fier de porter le drapeau français"
“Je commence tout juste à réaliser“. Quelques jours après avoir remporté, dimanche 26 mai, la légendaire course automobile Indy500 (500 miles d’Indianapolis), le Français Simon Pagenaud, 35 ans, a du mal à revenir sur terre. En pleine tournée de promotion post-victoire, il n’a pas encore eu le temps de visionner sa course. “Je n’ai pas eu beaucoup de temps pour moi“, avoue-t-il au téléphone, sur le chemin de l’aéroport pour Detroit.
S’il y a bien quelqu’un qui a vu toute la fameuse course de 500 miles (804 km), c’est un certain Donald Trump. Le président américain, qui était en déplacement au Japon au moment où le Français domptait le redoutable ovale d’Indianapolis, le lui a dit en personne au téléphone en le félicitant pour sa première place. Le jour même de la course, le chef de l’Etat avait écrit dans un tweet que “Simon” avait fait “la plus grande course de l’histoire du sport” et l’invitait, lui et son écurie Team Penske, à la Maison-Blanche.
Simon Pagenaud n’en revient toujours pas. “Quelles que soient nos opinions, avoir le président des Etats-Unis au téléphone, c’est juste exceptionnel“.
C’est la première fois depuis René Thomas en 1914 qu’un Français (non bi-national) remporte cette course mythique datant de 1911, épreuve-reine du championnat de monoplaces IndyCar Series, sortie division d’élite du monoplace en Amérique du Nord. Une belle consécration pour le gamin de Montmorillon, dans la région de Poitiers, qui rêvait de l’Indy500 depuis ses débuts dans le karting à l’âge de 6 ans. “Cela me paraissait être la plus grande course automobile au monde”.
Simon Pagenaud n’est pas issu d’une longue lignée de pilotes comme d’autres coureurs – ses parents évoluaient dans la grande distribution. Il s’est mis aux sports automobiles par admiration pour Ayrton Senna et Alain Prost, les deux titans de la Formule 1 qui se livraient à des duels sans merci. “Ils avaient tous les deux un grand panache, une grande passion. Les batailles roue contre roue, c’était une série télé !“, se souvient-il.
Il s’installe en Caroline du Nord en 2006 pour donner un nouveau départ à sa carrière. Il commence en évoluant en Formule Atlantic, un championnat de voitures de type monoplace, avec Team Australia, qui venait de voir le jour. En 2012, après plusieurs participations aux 24 heures du Mans, il rejoint le championnat d’IndyCar, avec l’écurie Sam Schmidt Motorsports fondée par le coureur tétraplégique Sam Schmidt. Il connait ses premiers succès et rejoint en 2015 Team Penske, considérée comme l’une des meilleures écuries sur le circuit. “Etre avec Penske m’a permis de me battre aux avant-postes. La voiture était constante. La confiance est montée. Je travaillais beaucoup pour m’améliorer. L’objectif: toujours faire mieux que la veille”, dit-il.
Le travail a finalement payé. Parti en pôle position cette année à Indianapolis, il a fait la course en tête pendant 116 des 200 tours que comptent la course et s’est imposé à l’arrachée face à l’Américain Alexander Rossi, vainqueur en 2016, au terme de 2 heures 50 minutes d’affrontement. En IndyCar, les voitures filent à 370 kilomètres/heure. A cette vitesse-là, les erreurs ne pardonnent pas. “On est toujours sur le fil, il faut contrôler ses émotions“.
Cette victoire, qui s’accompagne d’un chèque de 2,6 millions de dollars, Simon Pagenaud compte bien la fêter en France cet été. Treize ans après l’avoir quitté et fait sa vie à Charlotte avec sa fiancée américaine Hailey McDermott, son pays reste dans son coeur. De tous les articles qui ont relayé sa victoire à Indianapolis, le seul qu’il évoque est celui que lui a consacré le site spécialisé Auto Hebdo. “On ne peut pas renier ses racines. Je suis fier de la France. C’est un petit pays magnifique. Il a fallu attendre un siècle pour gagner à nouveau à Indianapolis, mais je suis fier de porter le drapeau français, dit-il. Maintenant que j’ai réalisé mon rêve de gagner les 500 miles, j’ai encore plus de motivation. J’ai gravi la montagne. Maintenant, j’en ai d’autres à franchir”.
Complet, le spectacle de Blanche Gardin s'offre une deuxième date à New York
Le spectacle de Blanche Gardin “Bonne nuit Blanche” programmé le lundi 17 juin à New York affiche déjà complet. Le FIAF a donc mis en place une deuxième date le mercredi 19 juin à 7:30pm au Florence Gould Hall.
Seules les places pour les membres du FIAF sont disponibles pour l’instant sur ce lien, au tarif de 40$. Les tickets pour le grand public seront disponibles à partir du 5 juin pour 65$.
C’est la deuxième fois que Blanche Gardin vient jouer à New York après un passage en 2015. Découverte dans le “Jamel Comedy Club”, l’humoriste française est la première femme à avoir décroché un Molière de l’humour en 2018, suivi d’un deuxième en 2019. Dans “Bonne nuit Blanche”, la comédienne nous parle de la solitude des femmes quarantenaires, avec un humour caustique qui n’épargne personne, surtout pas elle-même.
Le spectacle sera joué en français et est interdit aux moins de 17 ans.
On a demandé à des Parisiens de prononcer des mots anglais difficiles
Après avoir testé le niveau d’anglais des Parisiens dans les rues de la capitale en décembre, French Morning est revenu à la charge -non sans vice- en leur demandant de prononcer des mots anglais difficiles. Et vous, auriez-vous su prononcer correctement “thorough”, “squirrel” et “jeweler” ? On se moque mais toujours avec tendresse.
La FACC de Dallas voit "La Vie en Roses" pour célébrer ses 40 ans
A l’occasion du quarantième anniversaire des relations commerciales franco-américaines entre le nord du Texas et la France, la Chambre de commerce franco-américaine (FACC) de Dallas organise un gala sur le thème « La Vie en Roses » le 14 juin à Rosine Hall, au jardin botanique de Dallas.
La réception débutera à 6.30 pm par un apéritif et une enchère silencieuse et continuera par un dîner préparé par le chef américain Kent Rathbun à 8pm. La soirée sera animée par Guy Sorman, président de France-Amérique, et Lionel Ladouceur, PDG de Le Duff America, filiale du groupe de restauration français Le Duff.
Les deux invités d’honneur reviendront sur les quarante ans d’existence de la FACC et évoqueront notamment les partenaires ainsi que les entreprises françaises et américaines qui ont participé à façonner l’histoire de la communauté au fil des années.
Co-fondateur de l’organisation humanitaire Action contre la faim et président du conseil économique du Grand Paris, Guy Sorman a été chroniqueur pour City Journal, Le Point, Le Monde et ABC Madrid. Officier de la Légion d’honneur, il a été choisi cette année par le président français Emmanuel Macron pour présider à Paris une conférence sur les inégalités dans le cadre du Grand Débat National. Guy Sorman est également l’auteur de trente ouvrages sur l’économie de marché, la mondialisation et le développement des pays pauvres.
Lionel Ladouceur possède plus de 25 ans d’expertise dans les domaines de la restauration et de la gestion aux États-Unis, au Canada et en Europe. Il a commencé sa carrière chez McDonald’s au Canada et en France, avant de travailler sept ans chez Burger King où il était en charge des opérations pour l’Europe continentale. Par la suite, il devient PDG de Bridor et de la Brioche Dorée en Amérique du Nord, avant de prendre la direction de Le Duff America.
Il est d’ores et déjà possible de s’inscrire au Gala de la FACC. L’entrée coûte 160$ ou 125$ pour les membres de la FACC.