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Gagner deux places pour le concert de Yann Tiersen à New York

L’association BZH New York propose deux billets pour le concert de Yann Tiersen au Beacon Theater le mardi 28 mai. Pour cela, il suffit de remplir le formulaire sur le site de l’association et répondre correctement à la question demandée avant le dimanche 26 mai, 8pm. Le ou la gagnante remportera deux billets après avoir été choisi(e) au hasard parmi les bonnes réponses.
Mondialement connu pour avoir composé les bandes-originales du “Fabuleux Destin d’Amélie Poulain” et de “Good Bye, Lenin!”, le compositeur français Yann Tiersen entame une tournée à travers les États-Unis pour promouvoir son nouvel album “ALL”.

Gims en tournée aux Etats-Unis

Les US ne résisteront pas à sa venue. L’artiste Gims (anciennement Maître Gims) va fouler les Etats-Unis durant le mois de novembre à l’occasion de sa tournée Maître Gims Fuego Tour USA.
L’interprète de « Bella »  a prévu cinq dates: Atlanta (le vendredi 1er novembre au Variety Playhouse), Chicago (le dimanche 3 novembre au Concord Music Hall), New York (le vendredi 8 novembre au Terminal 5), Dallas (le samedi 9 novembre au South Side Music Hall), Los Angeles (le dimanche 10 novembre au The Novo).
Artiste français originaire de Kinshasa ayant connu le succès dans les années 2000 avec le groupe de rap Sexion d’Assaut, Gims a su très vite rebondir en solo avec les albums  « Subliminal », « Mon cœur avait raison » et « Ceinture noire » pour confirmer son statut de cador de la scène urbaine française. À l’aise autant dans le rap que dans la chanson, Gims a su allier des mélodies pop désarmantes avec des influences musicales africaines et caribéennes pour créer son style musical unique.

Pourquoi n’y a-t-il pas de trottinettes électriques à New York ?

A l’achat ou à la location, depuis quelques années, les trottinettes électriques ont le vent en poupe et envahissent les rues des grandes villes américaines et européennes. Mais ce n’est pas le cas à New York. Pourquoi ? C’est la question bête de la semaine.
La réponse est simple : elles ne sont pas autorisées dans la ville. Une loi de 2004 interdit les vélos et trottinettes électriques, même dans les propriétés privées, et prévoit une amende de 500$ pour les contrevenants.
Ces derniers mois, plusieurs initiatives ont pourtant essayé de faire évoluer la législation en faveur de ces modes de transport dits de micro-mobilité électrique (transports souples et écologiques sur de courtes distances). En novembre 2018, suite à de nombreuses divergences politiques, le gouverneur de l’Etat de New York Andrew Cuomo a présenté un projet de loi permettant aux villes de décider elles-mêmes de la légalité des véhicules. Cependant, certains responsables locaux se sont inquiétés de l’application de ce projet de loi. Ainsi, le 9 avril, pas moins de trois “community boards” (conseils de quartiers) à Manhattan ont adopté des résolutions s’opposant au plan Cuomo, selon le site Streets Blog NYC.
Les community board 2 et 4, représentant Chelsea et Hell’s Kitchen, se sont montrés favorables à la légalisation des micro-mobilités électriques sous réserve de certaines conditions liées à la formation des utilisateurs, aux vitesses maximales et à la garantie que les véhicules seront utilisés et garés dans la rue et non sur le trottoir.
Le community board 8 de l’Upper East Side s’y est complètement opposé, toujours selon Streets Blog NYC, considérant les trottinettes et vélos électriques comme sources d’accidents. Dans un rapport publié le 6 février, Consumer Reports souligne que 1.500 personnes auraient été soignées suite à des accidents survenus en trottinette électrique aux Etats-Unis depuis fin 2007.
Les trois “community boards” restent toutefois préoccupés par la situation des livreurs pour lesquels le vélo électrique représente un moyen de subsistance. Il est difficile pour ces travailleurs en grande partie immigrés, utilisant le vélo électrique, de faire valoir leurs droits face aux géants de la livraison comme Grubhub ou Uber. Par conséquent, ils sont bien souvent obligés de payer leurs amendes et se retrouvent sans emploi lorsque la police new-yorkaise effectue une saisie de leur vélo.
Les community board 2, 4 et 8 ont donc demandé à la mairie de limiter les sanctions et ont approuvé la réduction de l’amende pour l’utilisation du vélo électrique de 500 à 100$. Ils ont également exigé que la ville finance et soutienne les livreurs afin qu’ils convertissent leurs vélos à moteur électrique en pédalage assisté. En effet, l’année dernière, la mairie a légalisé les vélos à pédalage assisté, qui ne peuvent pas aller au delà de 25km/h, à la différence des vélos à commande électrique, au fonctionnement similaire au scooter ou à la motocyclette. Ces derniers peuvent monter jusqu’à 45km/h et restent illégaux en vertu des lois de l’État et de la Ville.
Depuis, la dynamique est donc en grande partie bloquée, mais un nouveau projet de loi pourrait faire bouger les lignes. Le 23 avril, la sénatrice de l’Etat de New York Jessica Ramos et la députée Nily Rozic ont présenté une proposition de loi visant cette fois à légaliser les trottinettes et les vélos électriques dans l’Etat de New York, tout en permettant aux villes de les réglementer. Le projet de loi est toujours en discussion. 
Si en parallèle, Bird et Lime, entreprises privées souhaitant s’implanter sur le marché des micro-mobilités à New York, ont beaucoup investi dans le lobbying tant au niveau de l’Etat que de la ville, la trottinette électrique reste donc interdite au même titre que le vélo électrique. Patience cependant, leur légalisation n’est pas impossible. 

Grégory Gourreau, le pâtissier français qui régale la Brightline

Expatrié depuis près de 25 ans aux États-Unis, le chef pâtissier Grégory Gourreau ajoute une nouvelle corde à son arc. Le Français concocte désormais les douceurs sucrées de La Estación, le nouvel établissement du groupe Juvia implanté au sein de Central Fare, le food hall de la gare Brightline de Miami qui a été inauguré début mai.
Disciple de Pascal Molines, meilleur ouvrier de France pâtissier-confiseur, Grégory Gourreau a fait ses armes à Paris comme chocolatier pour la maison Lenôtre avant d’intégrer la brigade du restaurant de Roger Vergé à Mougins en tant que sous-chef pâtissier. « J’ai appris mon métier à l’ancienne, comme on dit, en acquérant mon expérience directement sur le terrain auprès de grands noms de la profession », sourit le Tourangeau de 48 ans, diplômé du CFA de Joué-lès-Tours.
Ce passionné de chocolaterie et de pâtisserie a rapidement gravi les échelons en France avant de saisir l’opportunité d’exporter son savoir-faire aux Etats-Unis en oeuvrant notamment aux côtés du chef étoilé Daniel Boulud à New York. « J’avais signé pour six mois et finalement je suis resté sept ans dans son établissement, raconte-t-il. Daniel Boulud est pour moi un père spirituel à qui je dois une énorme part de ma réussite ».
Après avoir exercé aux quatre coins du territoire américain, Grégory Gourreau a décidé de poser ses valises à Miami il y a tout juste huit ans. « À l’époque, je souhaitais créer ma propre enseigne et j’étais à la recherche de partenaires », précise-t-il. Mais le destin en a décidé autrement. « J’ai dû mettre de côté mon projet personnel pour une aventure tout aussi enrichissante », ajoute le chef pâtissier qui a alors été recruté par le groupe Juvia qui s’apprêtait à inaugurer son premier établissement à Miami Beach.
Au fil des ans, avec l’expansion du groupe américain, que Grégory Gourreau considère comme une seconde famille, le chef pâtissier a dû se renouveler au quotidien. « Je suis en quelque sorte un couteau suisse de la pâtisserie, plaisante-t-il. Nos différentes adresses étant d’inspirations variées, je dois à chaque fois concocter des recettes qui se marient parfaitement à leur carte ».
Aujourd’hui, avec La Estación, un restaurant-bar de plus de 900 mètres carrés installé en plein coeur d’une gare, Grégory Gourreau relève un nouveau défi. « Nous devons nous adapter à ce cadre dans lequel nous nous trouvons en proposant des pâtisseries à déguster sur place ou bien à emporter, indique-t-il. C’est totalement différent de tout ce que nous avons fait jusqu’à présent avec le groupe Juvia car il faut aussi bien satisfaire les clients du restaurant que les voyageurs qui rentrent chez eux ou encore ceux qui travaillent à proximité ».
Comprenant quatre salles et une grande cuisine ouverte, La Estación, qui se veut être une brasserie américaine à la française, est le premier restaurant indépendant a avoir ouvert ses portes au sein de Central Fare. Quatre autres établissements devraient prochainement lui emboîter le pas ainsi qu’une quinzaine de comptoirs d’enseignes de restauration locales, dont certains sont déjà en place.

Rétrospective Agnès Varda à l'American Cinémathèque de Los Angeles

L’American Cinemathèque de Los Angeles entretenait une véritable histoire d’amitié avec la feu réalisatrice Agnès Varda. Quelques mois après son décès, l’institution continue de lui rendre hommage. Elle projettera le jeudi 30 mai trois films de la pionnière de la Nouvelle Vague à l’Aero Theatre à Santa Monica.
La soirée débutera par la projection du court-métrage “Ulysse” réalisé en 1983, dans lequel elle explore le réel et l’imaginaire au travers d’une photo de plage représentant un homme et un enfant avec, au premier plan, une chèvre morte. Il sera suivi de “One Sings, the other doesn’t” (“L’une chante, l’autre pas”), de 1977. Le film raconte l’histoire d’une amitié sur une dizaine d’années entre deux femmes que tout oppose: Pauline la chanteuse et Suzanne, une mère de famille déprimée.
Enfin, la soirée se conclura avec la diffusion de “Faces Places” (“Visages villages”), qu’Agnès Varda a réalisé avec son compère et artiste de rue JR. Dans ce documentaire, sélectionné aux Oscars 2018, le spectateur suit leur road-trip photographique en camionnette du nord au sud de la France au son de Mathieu Chedid.

La maison d'Edgar Degas devient "Maison des Illustres" à la Nouvelle-Orléans

Alors que le monde pleure la cathédrale Notre Dame de Paris, la Nouvelle-Orléans a des raisons d’être fière. Le 16 mai, la Degas House, la maison historique du peintre impressionniste français Edgar Degas, a reçu la prestigieuse distinction de “Maison des Illustres“, attribuée aux lieux ayant vocation à conserver et transmettre la mémoire des figures politiques, sociales et culturelles françaises qui y ont habité.
La Degas House est ainsi la deuxième maison aux Etats-Unis et la quatrième en dehors du territoire français a obtenir cette distinction. Celle-ci a été attribuée aux maisons de Monet, Renoir, Cézanne, Cartier, Yves Saint Laurent ou encore Napoléon. Pour fêter la nouvelle et dévoiler son label officiel, la Fondation Edgar Degas a annoncé qu’elle organiserait une cérémonie plus tard dans l’année. 
Fondée en 1996, la Degas House a été le témoin de la révolution artistique d’Edgar Degas, d’abord vers un art plus spontané puis vers l’impressionnisme. Aujourd’hui, la Fondation Edgar Degas profite de la maison pour accueillir des mariages, réceptions et évènements d’entreprise. Elle abrite un bed & breakfast et organise des visites guidées ouvertes à tous avec les arrière-petits-enfants du peintre comme guides.

Le sénateur Ronan Le Gleut parle blockchains à Los Angeles

Après avoir reçu le sénateur Jean-Yves Leconte, la ville de Los Angeles va dérouler le tapis rouge pour Ronan Le Gleut. L’Union des Français de l’étranger (UFE) à Los Angeles organise une conférence en présence du sénateur des Français établis hors de France, le jeudi 23 mai, chez Ladurée Beverly Hills.
Le sénateur viendra détailler son rapport intitulé “Comprendre les blockchains : fonctionnement et enjeu de ces nouvelles technologies”, qu’il a rédigé dans le cadre de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques. Élu sénateur des Français établis hors de France en 2017, il est également membre de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées.

Projection du film "Entre les murs" à la Maison Française de Washington

Dans le cadre de la série « les temps forts de Cannes », évènement qui met à l’honneur le mythique festival de la Croisette en retraçant ses moments clés, les services culturels de l’Ambassade de France proposent une soirée pour découvrir ou redécouvrir le film “Entre les murs”du réalisateur français Laurent Cantet. La projection, qui aura lieu le 28 mai à 7pm à la Maison Française à Washington, sera proposée en français avec des sous-titres anglais.
La soirée, sponsorisée par TV5 Monde, est gratuite et accessible à tous, à condition d’être inscrit au préalable et de présenter une pièce d’identité au même nom que l’inscription à l’entrée. 
Lauréat de la Palme d’or au Festival de Cannes 2008, “Entre les murs” retrace une année de la vie de François Marin, professeur de français d’une classe de 4 ème dans un collège en zone d’éducation prioritaire à Paris, où il enseigne le français à des élèves en majorité d’origine étrangère. Le jeune homme n’hésite pas à sortir du cadre académique et à pousser les adolescents jusqu’à leurs limites afin de les motiver, quitte à sombrer parfois dans l’excès.

6 choses à faire à Indianapolis

Indianapolis sera en fête ce dimanche 26 mai. Pendant le long week-end de Memorial Day se déroule la légendaire course automobile “Indy 500”, qui célèbre cette année sa 103e édition. En dehors de ce temps fort de l’année, la capitale de l’Indiana est plus tranquille, mais elle offre de quoi passer un long week-end au calme, bercé dans la douceur du Midwest. L’an dernier, Delta a inauguré une liaison avec Paris pour permettre aux touristes de découvrir cette ville surprenante, changeante, rebelle, à mille lieues de l’image conservatrice véhiculée par le vice-président Mike Pence, qui y a habité quand il était gouverneur de l’Indiana.
Plonger dans l’ambiance de l’Indy 500

crédit: Visit Indy

Tout le Midwest se masse dans les tribunes du “Motor Speedway” pour savoir qui, de tous les coureurs américains et internationaux en piste, boira la bouteille de lait, synonyme de victoire au terme de cette course dantesque de 500 miles. Plus que la course elle-même, c’est le folklore que l’on vient apprécier à l’Indy 500: les milliers de caravanes qui s’installent aux abords du circuit, le survol par les avions militaires, la “Star Spangled Banner” qui résonne, le “tailgating” (boire ou manger à l’arrière d’un véhicule) ou encore les jeunes fêtards qui viennent se déchainer au sein du “Snake pit”, un festival de musique électro surréaliste qui se tient au centre du circuit pendant la course… La musique est tellement forte et le circuit étendu (et les participants bourrés) que les festivaliers entendent à peine le bruit des voitures qui filent à plus de 370 km/h autour d’eux.
Le reste de l’année, les fans de course se doivent de faire escale à l’Indianapolis Motor Speedway Museum, le musée consacré à l’histoire de cette course mythique. Cette dernière n’est pas le seul événement sportif à rassembler les foules: la course aérienne Red Bull Air Race est un autre temps fort à ne pas manquer (19 et 20 octobre).
Descendre un “shrimp cocktail” à St Elmo
crédit: Visit Indy

C’est LE restaurant incontournable d’Indianapolis. St Elmo (127 S. Illinois St), steakhouse de “Downtown”, est l’une des tables les plus anciennes de la ville. Fondé en 1902, le restaurant sert de délicieux morceaux de viande dans une ambiance boisée qui évoque le début du XXe siècle. En plus des ribeyes, on y va pour tester le cocktail d’écrevisses, qui fait la réputation de l’établissement. Attention, celui-ci est particulièrement épicé. Etablissement prisé des riches hommes d’affaires et autres notables d’Indianapolis au siècle dernier, il a su resister au temps et à l’offre grandissante de restaurants qui ont fleuri dans le centre-ville. Après le festin, direction l’ouest pour une petite marche digestive le long des canaux du White River State Park (801 W Washington St).
Prendre son vélo
crédit: Visit Indy

Bonne nouvelle: vous n’aurez pas forcément besoin de louer une voiture pour vous déplacer. En plus de ses automobiles partagées Blue Indy (merci Bolloré), la ville, très plate, a fait le pari de la petite reine. Elle propose un service de vélos en libre-partage (Pacers Bikeshare) ainsi que différents itinéraires qui permettent à toute la famille de découvrir facilement et agréablement les quartiers à vélo. L’Indianapolis Cultural Trail, 12 km de long, est sans doute la plus populaire et utile. Elle permet de relier différents quartiers emblématiques d’Indy, comme Fountain Square (ci-dessous) et Mass Ave, quartier gay de la ville et haut-lieu de sortie. Ce chemin est connecté à d’autres.
Jouer au bowling à Fountain Square
crédit: Visit Indy

“Indy” n’est plus la ville agricole qu’elle était. Ces dernières années, une population jeune et hipster en quête de loyers pas chers s’est installée en ville. Une bonne partie d’entre eux se retrouve dans le quartier de Fountain Square, au sud de Downtown. Notre recommandation pour bien commencer la journée: Bluebeard (653 Virginia Ave), un restaurant “farm-to-table” logé dans un ancien entrepôt de 1924. Il est nommé d’après un roman de Kurt Vonnegut, le célèbre écrivain originaire d’Indianapolis à qui l’on doit quelques chefs d’oeuvres de la littérature américaine comme Catch 22. Ici, le menu est basé sur des produits issus de fermiers et d’éleveurs de la région. Autre arrêt incontournable: le Fountain Square Theater Building (1105 Prospect Street), un surprenant théâtre de la seconde moitié du XIXe siècle. Passez-y un vendredi et vous aurez de fortes chances de croiser des dizaines d’amateurs de swing en habits colorés en train de pratiquer leurs pas de danse dans la salle principal. Le bâtiment abrite également une piste de bowling vintage, une salle de jeux (avec billard et flechettes notamment) et même un hôtel. Cerise sur le gateau (ou plutôt le toit): un bar-rooftop a été installé en haut de l’édifice pour prendre un verre tout admirant les immeubles du centre-ville.
Se mettre au vert sur la Monon Trail
Monon Trail / crédit: Visit Indy

C’est l’un des nombreux circuits cyclistes proposés par la ville d’Indianapolis. La Monon Trail, d’une distance de 41 km tout de même, vous emmène dans la banlieue nord en partant de la ville. N’hésitez pas à faire une pause dans l’une des nombreuses brasseries et restaurants qui s’offrent à vous le long du chemin. À Carmel, l’une des villes sur la Monon, vous apprécierez notamment l’Union Brewery Company (622 S Rangeline Rd Ste Q, Carmel), une brasserie réputée pour ses bières expérimentales dotée d’une terrasse spacieuse et rustique. On vous conseille d’aller jusqu’à la ville de Carmel et de revenir à Indianapolis si vous voulez vous ménager. A noter également: la présence à proximité de la Monon de la Gallery Pastry Shop (1101 E 54th Street, Suite G), un petit trésor qui sert de très bonnes pâtisseries et plats pour le brunch. Ceux-ci sont fait avec des ingrédients locaux, comme les herbes qui grandissent dans le potager du restaurant. La cuisine ouverte assure aussi le spectacle.
Se mettre au frais dans un musée
crédit: Visit Indy

Pour comprendre où vous avez mis les pieds, rendez-vous à l’Indiana State Museum, situé à quelques pas du centre-ville. Ce musée raconte de manière ludique l’histoire de l’Indiana, 19e Etat américain, et de ses habitants, que l’on appelle “Hoosiers” depuis le XIXe siècle. Si vous avez des enfants, il n’y a 10.000 endroits où aller. Indianapolis abrite le plus grand musée pour enfants au monde: The Children’s Museum of Indianapolis. Fondé dans les années 20, il présente une série d’expositions et d’activités liées à l’Histoire, aux dinosaures, à la science et aux cultures du monde. Pour les amateurs d’art, direction l’Indiana Museum of Arts/Newfields, qui expose des oeuvres d’artistes américains (Georgia O’Keefe, Hopper…) et européens (Picasso, Cézanne…). Le musée dispose de superbes jardins, où il fait bon piquer un somme et réfléchir au temps qui passe. Vous en aurez bien besoin après ce long week-end de découvertes. Pensez à consulter la programmation du musée pour voir les expositions, projections nocturnes en extérieur et autres activités qui s’y déroulent tout au long de l’année.

L'OM, l'ASSE, Bordeaux et Montpellier à Washington cet été

C’est une nouvelle qui va ravir les fans de football français. L’Olympique de Marseille, l’A.S Saint-Etienne, les Girondins de Bordeaux et le Montpellier F.C vont fouler la pelouse de l’Audi Field de Washington à la mi-juillet, pour un tournoi amical organisé dans le cadre de leur préparation estivale.
Les places sont disponibles à partir de 30$ pour les deux matches du 18 juillet, même tarif de départ pour ceux du 21 juillet.
Ce tournoi, intitulé “EA Ligue 1 Games”, est organisé à l’initiative de la Ligue de Football Française (LFP), en partenariat avec EA Sports, éditeur du jeu vidéo FIFA. Ce tournoi à quatre équipes débutera par deux demi-finales le 18 juillet à partir de 6pm, puis par une finale et un match pour la troisième place le 21 juillet. En clôture du tournoi, l’OM affrontera également D.C United et sa star Wayne Rooney le 24 juillet.
La LFP espère ainsi faire connaitre la Ligue 1 aux Etats-Unis, et séduire des investisseurs et des partenaires. “Le développement de la Ligue 1 à l’international est notre priorité numéro un”, explique le président de la LFP Didier Quillot dans un communiqué.

Le Bal Français entraîne les Français au bout de la nuit à New York

Ils m’entraînent au bout de la nuit (qui ça qui ça ?)…” Si ce refrain éternel continue à alimenter votre nostalgie, on a une bonne nouvelle pour vous.
Le samedi 1er juin aura lieu la première soirée Le Bal Français au grand bar 5th&Mad. Une soirée unique qui fera danser les amoureux de bons tubes français. Au programme: des classiques intemporels tels qu’Indochine, France Gall, Johnny en passant par des incontournables plus récents comme Stromae, Magic System et Aya Nakamura.
Le Bal Français est organisé par le journaliste Maxime Aubin (qui travaille à French Morning) et son ami graphiste Valentin Delouis. “Quand on arrive à New York, on a envie de sortir dans toutes les soirées guindées de la ville. Puis avec le temps, on organise plus souvent des soirées entre potes, qui se terminent en chantant et dansant sur des tubes français. C’est un peu un retour aux sources, à l’image des bals de campagne”, raconte Valentin Delouis, qui sera aux platines pendant la soirée. “Et puis, l’idée de passer du Patrick Sébastien et du Céline Dion sur la Cinquième Avenue nous faisait marrer”.
L’entrée au Bal Français est gratuite mais les participants doivent prendre leur place sur  Eventbrite ou s’inscrire sur l’événement Facebook. Le 5th & Mad, un pub spacieux sur deux étages, peut accueillir jusqu’à 500 personnes. “On l’a choisi minutieusement car sa situation géographique est un avantage. Les Français de Brooklyn, de Manhattan et du New Jersey pourront venir facilement”.
Le Bal Français est ouvert aussi bien aux Français qu’aux francophiles et amoureux de musique française. “On espère accueillir des gens de toutes les générations, pour partager un moment convivial et bon enfant, explique Valentin Delouis. Il n’y a pas de pas de dress code imposé non plus, venez comme vous êtes”.

Une journée à Washington avec moins de 50 dollars

La capitale américaine fait partie des villes les plus chères du monde, mais il est possible de la découvrir sans se ruiner. French Morning a relevé le pari et vous propose de visiter Washington avec moins de 50 dollars en poche.
L’un des budgets les plus coûteux à Washington est aussi le plus pratique : le métro. Cinq lignes desservent l’ensemble de la ville, mais le prix d’un ticket peut monter jusqu’à 7 dollars. Le prix varie en fonction du nombre de stations et de l’horaire à laquelle vous entrez dans le métro. Petit conseil : essayer de privilégier les horaires entre 9:30 am et 3pm, qui correspondent aux heures creuses (“off peak”). Il est également possible de prendre un “day pass” pour 14,50 dollars, ce qui peut s’avérer être une bonne solution pour ceux qui ne comptent pas marcher.
9am : Washington ne serait pas la capitale américaine sans ses musées. Bonne nouvelle, ils sont gratuits. Parmi les plus connus figurent le National Air and Space museum, le National Gallery of Art, ou encore le National Portrait Gallery. Petit conseil : un système de bus appelé DC Circulator Bus permet de se déplacer un peu partout dans la ville pour 1 dollar par trajet. Une bonne manière de conserver un peu d’énergie et de l’argent.
11am : Encore un peu de force dans les jambes ? Il est temps de prendre l’air et de visiter le Federal Triangle. Également appelé “National Mall” cet endroit est le cœur symbolique et politique de Washington. De nombreuses visites guidées sont proposées, dont certaines sont gratuites. DC By foot propose un tour gratuit d’environ deux heures (possibilité de réserver en ligne ici). Les Américains apprécient néanmoins les “tips”, comptez entre 5 et 15 dollars par personne.
1pm : Marcher ouvre l’appétit. Rendez-vous à Eastern Market (225 7th St SE). Situé dans le quartier de Capitol Hill, ce marché couvert historique propose des produits issus de producteurs régionaux. C’est l’endroit parfait pour manger de la nourriture locale sans se ruiner. Nous vous conseillons de manger au Market Lunch pour goûter le succulent crabe cake sandwich (comptez environ 13 dollars). Ouvert du mardi au vendredi de 7.30 am à 2.30pm, le samedi de 8am à 3pm et le dimanche de 9am à 3pm. Fermé le lundi. 
3pm : Partez pour une randonnée pour découvrir la ville sous un autre angle. Washington est une ville verte, pas besoin de quitter la ville pour admirer la nature. Notre coup de cœur : Rock Creek Park. Long de 50 kilomètres, ce parc est composé de plusieurs sentiers qui relient la capitale aux villes de banlieue. Le parc est accessible à partir du Woodley Park Zoo à l’arrêt de métro Adams Morgan.
6pm : La journée touche à sa fin mais il vous reste encore quelques dollars dans votre poche. Nous vous conseillons de tenter votre chance au National Theater. Le soir de chaque performance, une loterie est organisée pour obtenir des places à 25 dollars. Il faut se présenter deux heures avant la représentation. Au Kennedy Center, il est possible d’avoir des billets à 10 dollars grâce au programme “My Tix”, réservé aux personnes âgées entre 17 et 30 ans. Pour les moins de 30 ans, le Round House Theatre propose des billets à 10 dollars entre mercredi et vendredi.
Pour ceux qui souhaitent prendre un verre, la plupart des bars de Washington proposent des “Happy hour” à partir de 3pm et parfois jusqu’à 8pm. Si vous voulez rencontrer les locaux, rendez-vous dans l’un des bars de Georgia Avenue, de U Street, ou dans le quartier de Columbia Heights. La plupart des bars proposent des bières à moins de 5 dollars et des concerts de musiques gratuits.