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Immobilier: Miami moins cher que Paris ?

(Article partenaire) Vous venez de déménager de Paris à Miami et avez pour projet d’acheter un bien immobilier ? Pour être sûr.e de faire le meilleur investissement possible, il est toujours bon de comparer les prix des différentes villes que vous envisagez.
En aurez-vous plus pour votre argent à Paris ? Ou la Magic City est-elle l’endroit parfait pour votre prochaine acquisition ? Pour vous aider à faire le meilleur choix, nous vous avons préparé un tableau comparatif des prix dans les deux villes (tous les chiffres viennent de Numbeo).
En un coup d’oeil, on se rend compte qu’acheter un bien immobilier à Miami revient bien moins cher qu’à Paris : c’est même 65% moins cher ! Concrètement, cela veut dire qu’acheter un appartement de 120 m2 hors centre-ville à Paris vous coûterait $1,044,440 contre $277,233 à Miami.
Vous voulez essayer avant d’acheter ? Nous avons également épluché et comparé les prix des locations dans les deux villes :

On constate alors que les prix des locations sont, à l’inverse des prix d’achat, bien plus élevés à Miami qu’à Paris. Louer un appartement avec trois chambres dans le centre-ville de Miami vous coûterait $6,000 de plus par an que la location d’un bien similaire à Paris. Notons cependant que le salaire net mensuel moyen est en moyenne $300 plus élevé à Miami qu’à Paris.
Si vous décidez de passer à l’action et d’acheter un bien à Miami, vous aurez certainement besoin de déplacer de l’argent depuis Paris pour financer ce projet. Voici quelques conseils pour optimiser votre transfert d’argent :

  1. Faites appel à un courtier en devises professionnel. Vous pouvez bien sûr faire appel à votre banque pour transférer des fonds d’un pays à l’autre, mais les frais pourraient vous faire déchanter… En ayant recours à un courtier en devises, comme Currencies Direct par exemple, vous n’avez aucun frais sur votre transfert. De plus, vous bénéficiez d’un encadrement et d’une assistance client réactive et à l’écoute, pour vous garantir une expérience sans accroc. En bref : vous gagnez du temps et de l’argent.
  2. Évaluez vos options : les taux de change sont instables et affichent parfois des écarts importants en l’espace de quelques jours seulement. Avec Currencies Direct, vous avez la possibilité de protéger vos transferts d’argent de la volatilité des taux de change et de bénéficier d’un taux fixe pendant un an.
  3. Soyez en veille. Comme nous venons de l’expliquer, les taux de change peuvent passer du tout au tout en quelques jours et si vous voulez réaliser votre transfert au moment le plus avantageux pour vous, il faut ouvrir l’oeil pour saisir l’occasion idéale. Currencies Direct vous facilite la tâche en vous envoyant des alertes par mail et en vous tenant informé des mouvements du marché.

Cet article a été fourni par Currencies Direct. Si vous voulez gagner du temps et de l’argent lors de vos transferts à l’international, contactez Ellen van Duijn au +1 561 331 9638 ou par email à [email protected].
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Coupe du monde féminine: vivez France-Corée du Sud à San Francisco

Le mondial 2019 de foot féminin en France arrive à grand pas, l’occasion d’aller encourager notre équipe nationale.
Vendredi 7 juin à partir de midi, l’organisation des Supporters de l’équipe de France à San Francisco se retrouve pour assister au premier match de l’équipe de France dans la compétition (contre la Corée du Sud) sur les écrans géants du Golden Gate Tap Room. Il s’agit aussi du coup d’envoi de la coupe du monde, qui se déroulera jusqu’au 7 juillet. Le groupe des Bleues comprend aussi la Norvège et le Nigéria.
L’association de supporters a été créée pour mobiliser les Français de la Baie autour des matches de l’équipe de France (quel que soit le sport). Elle avait organisé des retransmissions matinales pour les matches de France pendant la coupe de monde de foot 2018. Il faut croire que ça a porté chance aux footballeurs.

Ateliernovō importe le design français à New York

(Agenda partenaire) À l’occasion du festival du design de New York (NYCxDesign), ateliernovō, le site en ligne spécialisé dans les objets d’art français, a ouvert son premier Pop-Up à SoHo.

On y trouve une sélection d’objets de décoration contemporaine en série limitée ou pièces uniques, imaginés et créés par des maîtres artisans français.

La galerie éphémère ateliernovō est ouverte du lundi au dimanche, jusqu’au 27 mai.

Découvrez ateliernovō sur Instagram et sur Facebook.

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Un festival de théâtre français à New York

(Agenda partenaire) Cette année, l’Atelier Théâtre NY, joyeuse troupe de théâtre francophone, présentera son festival de théâtre français du 29 mai au 8 juin 2019 au Theatre for a New City.
Au programme: “L’Avare” de Molière et “Le jeu de l’amour et du hasard” de Marivaux dans des adaptations très contemporaines, ainsi qu’un spectacle de scènes et un match d’improvisation.
Venez nombreux !

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Européennes 2019: débats et viennoiseries à New York

Les Français des Etats-Unis votent samedi 25 mai pour élire les députés européens (et non le 26 comme en France). Pour vous aider à faire votre choix, l’antenne new-yorkaise d’En Marche ! organise un débat en compagnie de représentants de différents partis mardi 21 mai à Maison Kayser (Midtown West 56th St).
C’est le deuxième débat de ce genre. La première rencontre avait rassemblé des représentants de LREM, LR, LFI, PS et Génération S notamment. Pendant la discussion, et entre deux viennoiseries, les participants défendront leur liste. Au total, trente-quatre listes sont en compétition pour ces élections. Pour participer au scrutin depuis les Etats-Unis, il est possible de voter à l’urne ou d’établir une procuration.

Une expo pour sauver la forêt brésilienne à New York

Des herbiers pour sauver la forêt brésilienne Mata Atlântica. Le 23 mai, la galerie française Josée Bienvenu, installée depuis 15 ans à New York, accueille 120 monographies de l’artiste français Thomas Fougeirol. Objectif de l’exposition « Ghost Prints » : soutenir la fondation Anne Fontaine, organisation à but non lucratif dédiée à la restauration de la forêt de Mata Atlântica au Brésil, à travers des évènements dédiés à l’art ou la mode.
La collection « Ghost Prints », inspirée des environs naturels du jardin de l’artiste à Ivry-sur-Seine près de Paris, est entièrement réalisée avec des fleurs et sera exposée à New York pour la première fois. Chacune des monographies de Thomas Fougeirol est unique et représente une allégorie de la vie. Elles seront mises en vente au prix de 600.000 dollars dont 30% seront reversés à l’association, qui a déjà planté 45.000 arbres et espère dépasser la barre des 100.000 d’ici 2020. 
De renommée internationale, Thomas Fougeirol vit et travaille entre Brooklyn et Paris, où il dirige l’espace d’exposition Dust. Ses oeuvres d’art ont été acquises par le Musée d’Art Moderne de Paris, le Centre Pompidou, ou la Fondation Louis Vuitton pour l’Art Contemporain. 

Où jouer au foot à New York ?

Le retour du beau temps vous donne envie de taper dans le ballon ? New York est la ville idéale pour jouer au foot. La Grosse pomme met à disposition de nombreux terrains où s’organisent des matches et des championnats chaque semaine. Tour d’horizon.
Manhattan
Le réseau Meetup.com regroupe nombre d’organisateurs de “pick up games” à New York. Le concept: des matches amicaux d’une à deux heures joués dans la bonne humeur. Le groupe PSNYC / Pickup Soccer NYC organise des matches à 7vs7 les mercredi de 6 à 8pm à Riverside Park dans l’Upper West Side. Comptez 19,75$ par personne. Réservation sur le site de Meetup.
Pour un match en week-end, rendez-vous le dimanche au Frederick Douglass Playground toujours dans l’Upper West Side. Le groupe NYC International Futbol organise des matches d’une heure à 7:30am, 8:30am, 9:30pm et 10:30pm. Réservations quelques jours avant sur le site de Meetup au tarif 9$ le match.
Des matches s’organisent également dans le Lower East Side le week-end. Rejoignez le groupe FootyNYC Downtown NYC pour des “meetups” d’une heure et demi le samedi respectivement à 9:30am, 10am et 11:30am. L’inscription coûte 10$ par personne, trois équipes de six tournent dans des matches sous un format: 8 minutes ou deux buts marqués. D’autres meetups ont lieu au Nike Field situé dans le Sara D. Roosevelt Park les samedi à 11am, 12pm et 1pm. Organisé par le groupe Grand FC: Pickup Soccer NYC, les matches durent une heure à 7vs7 pour 10$ par joueur.
Pour les plus compétiteurs, le groupe NY Coed Soccer organise chaque saison des leagues à Manhattan, championnats ouverts aux hommes et aux femmes d’une durée de trois mois avec arbitre officiel, médailles et coupes pour les vainqueurs. Les formats vont du 6vs6 au Chelsea Waterside Park dans le quartier de Chelsea, au 7vs7 au Nike Field du Sara D.Roosevelt Park dans le Lower East Side en passant par le 5vs5 en intérieur au PS/IS 191 à Hell’s Kitchen. D’autres leagues mixtes ou réservées aux hommes sont organisées à Manhattan et à travers les autres boroughs toute l’année. Consultez les sites internet de Gotham Soccer, Urban Soccer, Chelsea Piers ou encore NYC Soccer pour plus d’informations.
Brooklyn
C’est LE nouveau complexe dédié au foot à 5 à Brooklyn. Officiellement lancé en septembre 2018 dans le quartier de Sunset Park, Socceroof dispose de 10 terrains indoor modulables mais aussi d’un bar et d’un rooftop avec vue sur Manhattan. Créé par des Français, le complexe accueille toute l’année des tournois et des ligues et permet également d’organiser ses matches entre amis à partir de 110$ par heure. (11$ par personne pour 10 joueurs).
Egalement lancé par des Français, SoFive accueille les amateurs de foot indoor à East New York à Brooklyn. Le centre dispose également de 10 terrains et d’un bar/café. Location de terrain à l’heure à partir de 135$. (13,5$ par personne pour 10 joueurs).
Pour les plus motivés, le réseau First Touch FC sur Meetup.com organise des matches d’une heure en semaine les mardi, jeudi et vendredi à 7am au Bushwick Inlet Park de Williamsburg. Le format des matches varie en fonction de l’affluence: de 5vs5 sur un demi-terrain à 10vs10 sur grand terrain. Il est nécessaire de réserver sa place sur le site Meetup.com au moins une semaine à l’avance au tarif de 3$ (30 joueurs maximum). Le groupe Grand FC: Pickup Soccer NYC organise quant à lui des matches les mercredi à 8vs8 sur le même terrain de 6:30pm à 8pm au tarif de 12,50$ par personne.
McCarren Park dispose également d’un terrain fraîchement rénové à Williamsburg. Le meetup “Brooklyn Pickup Soccer” s’y retrouve le jeudi matin à 10am pour des matches à 7vs7. Comptez 2$. Le groupe Williamsburg Co-Ed Soccer se retrouve également à McCarren Park les mercredi de 8 à 10pm pour des matches à 7vs7. Tarif de 5$ par personne.
Comme à Manhattan, des leagues pour les joueurs les plus assidus sont organisées à Brooklyn. Le groupe Love Soccer organise une ligue à partir du 5 avril à McCarren Park, matches 7vs7 de 44 minutes les vendredi avec un coup d’envoi entre entre 8 et 10pm. Les équipes doivent contenir un minimum de 10 joueurs dont deux filles. 8 matches minimum. Comptez 1250$ l’inscription. Possibilité de rejoindre une équipe en free agent. D’autres ligues mixtes ou pour hommes existent à Brooklyn. Consultez les sites internet de LoveSoccer, Socceroof et SoFive. 
Queens
Le groupe PS2G NYC organise des matches de foot dont les fonds sont reversés à des associations caritatives. Parmi ceux-ci, comptez 15$ par personne pour 1h30 de match à 5 contre 5 les mardi à 6pm et 9pm, et les vendredi à 9pm au centre de foot Upper 90 Soccer Center dans le quartier d’Astoria. D’autres “pick-up” sont disponibles à Queens. La liste sur Meetup.com.
Dans le New Jersey
Sofive dispose d’un autre centre de foot indoor à Carlstadt (2 Palmer Terrace, près du MetLife Stadium). Ils proposent des matches à 5vs5 la semaine comme le week-end. La location du terrain à l’heure coûte 135$ en basse-saison (avril à novembre), et 150$ en haute saison (décembre à mars). Les joueurs peuvent ensuite aller se restaurer au sein du lounge.
Enfin, pour une liste de tous les parcs new-yorkais qui disposent d’un terrain de foot, consulter le site du Département des Parcs.

Andy Warhol s'offre une grande rétrospective au SFMOMA

Une rétrospective sur trois étages, couvrant près de quarante ans de la carrière du maître du pop art à travers plus de 300 oeuvres: “Andy Warhol— From A to B and Back Again”, a ouvert au public ce dimanche 19 mai au SFMOMA et se déroulera jusqu’au 2 septembre. Première rétrospective sur l’artiste depuis 1989, elle est assurément l’exposition à ne pas rater cette année au SFMOMA.
Le titre de l’exposition est inspiré du livre autobiographique The Philosophy of Andy Warhol (From A to B and Back Again), publié par l’artiste en 1975. C’est donc logiquement par ordre alphabétique que s’effectue la visite, le gros des oeuvres étant regroupé au quatrième étage, et l’audioguide (7 dollars / 4 dollar pour les membres) qui l’accompagne permet vraiment d’apprécier les thèmes qui ont jalonné la carrière de Warhol.

On commence par les objets de grande consommation, représentés en séries, comme les boîtes de soupe Campbell, les sérigraphies consacrées aux bouteilles de Coca-Cola et aux billets de banque, ainsi que les barils de lessive Brillo.

Dans la salle consacrée au désir masculin, Elvis et Marlon Brandon, fantasmes de cette génération, côtoient les “Thirteen Most Wanted”, comme un rappel de l’attrait de l’interdit ressenti par Warhol, qui n’a jamais caché son homosexualité même à l’époque où celle-ci était encore illégale.
Ses oeuvres représentent souvent des icônes de son temps, que Warhol vénère comme les saints de la religion grecque-catholique ruthène dans laquelle il a baigné toute sa vie, depuis sa naissance en 1928 à Pittsburgh dans une famille originaire de Slovaquie. Ces icônes sont Marylin Monroe, Jackie Kennedy, Elizabeth Taylor, et même la Joconde, dont l’exposition aux Etats-Unis en 1963 attira les foules. On les retrouve multipliées à l’infini et colorées à l’excès. A la même époque, Andy Warhol reçoit de nombreuses commandes pour réaliser des portraits: l’adage “everyone will be famous” se concrétise, toujours en couleurs vives.

La série “Death and Disasters” dépeint un univers plus sombre: chaise électrique, ségrégation et accidents de la route s’exposent en formats géants, créant un certain malaise. Il se dissipe vite dans une salle où des fleurs colorées parsèment des murs jaunes recouverts de vaches roses.

En 1968, Andy Warhol échappe de justesse à un tentative d’assassinat: il ne peint quasiment aucune toile pendant les quatre années qui suivent, sortant de son silence artistique en 1972 avec un portrait iconique de Mao. Il affirme aussi son soutien au candidat démocrate à la présidentielle George McGovern, en détournant un poster électoral: Richard Nixon, son adversaire républicain, y est représenté avec un visage verdâtre, au dessus du message “Vote McGovern”.

“Third Eye”, une collaboration entre Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol (1985)

La dernière décennie de la carrière de Warhol s’articule autour de différentes explorations: il s’interroge sur la question de l’identité, avec de nombreux portraits de la communauté queer et drag, et plusieurs clichés de l’artiste lui-même déguisé en femme. Il s’intéresse aussi de plus en plus à l’abstraction, comme en témoignent les toiles intitulées “Rorschach”, et “Oxydation painting”, une expérience menée par Warhol qui urinait sur ses toiles pour observer l’oxydation des pigments en découlant. Il réalise enfin des toiles en collaboration avec la nouvelle génération, en particulier Jean-Michel Basquiat et Keith Haring.


Au cinquième étage, on peut visionner plusieurs émissions de télévision réalisées par Warhol dans les années 1980, et diffusées sur MTV. Une salle est également consacrée à une série de portraits, de Debbie Harry au Shah d’Iran, de Dolly Parton à Julia Warhola, la mère de l’artiste.
Dans les années 1950, Andy Warhol est un illustrateur pour la marque de chaussures I. Miller and Sons.

La visite ne serait complète sans un arrêt au deuxième étage, où sont exposées des oeuvres des années 1950: diplômé du Carnegie Institute of Technology, Warhol fut un illustrateur commercial à succès, notamment pour la marque de chaussures I. Miller and Sons. Des dessins plus explicites, réservés à un cercle d’intimes, expriment l’homosexualité assumée de l’artiste. Le mélange des deux styles et les techniques préfigurent déjà les multiples facettes d’un artiste incontournable du XXe siècle.

“Moi, impat”: Marie Dosière vivait à Londres. Puis, il y a eu le Brexit

Dans ce 26 ème épisode, rencontre avec Marie Dosière qui a vécu pendant 13 ans au Royaume-Uni. Pour la jeune femme, le retour en France il y a presque un an a été très difficile à gérer. Surtout que son impatriation n’était pas un choix personnel, mais lié au contexte politique du pays qu’elle a quitté : le Brexit. “Mon compagnon, qui vit à Paris, s’est posé la question de savoir s’il me rejoignait à Londres. Mais partir en plein Brexit était trop incertain”, raconte la Française. Déménager toute une vie alors que l’avenir semble compliqué, pas question donc.

La carte de sécurité sociale, le “Graal”

C’est Marie Dosière qui a finalement fait ses valises pour rejoindre la capitale française. L’analyste financière est rentrée le jour de la demi-finale de la coupe du monde de foot en juillet 2018. Son arrivée à place de Clichy reste un beau souvenir, mais la suite a été plus compliquée. La trentenaire ne s’est pas faite au “climat électrique et agressif” de Paris, qu’elle juge plus violent que Londres. Elle pointe aussi du doigt le caractère “plus lent, plus difficile et plus triste” de la capitale. “Ma plus grande difficulté à mon retour ? Récupérer ma carte de sécurité sociale!“, plaisante-t-elle. Aujourd’hui, elle fait des podcasts pour des entreprises financières, et enseigne l’art de la prise de parole.
La jeune femme, désormais franco-britannique, confesse enfin qu’elle souhaite repartir découvrir le monde. “Je n’ai pas envie de rester en France, mais de voyager”.
Listen to “Episode 26 : Marie Dosière” on Spreaker.

Le printemps, la meilleure saison pour trouver un appartement à New York ?

(Article partenaire) Rares sont les occasions qui demandent autant d’organisation qu’un déménagement. Si vous avez la chance de pouvoir choisir la période de l’année pendant laquelle vous allez rechercher votre prochain appartement dans la Big Apple, faites-le avec soin : le marché immobilier évolue selon la période de l’année, et si chaque saison a ses atouts et inconvénients, certaines restent bien plus avantageuses que d’autres…
Patrick Ben Hayoun, agent immobilier français basé à New York depuis plus de 25 ans, livre ses précieux conseils qui feront peut-être la différence lors de votre prochaine recherche d’appartement.

L’hiver : la saison des bons plans

Si l’hiver n’est pas une période de premier choix pour déménager en raison des conditions climatiques, cela en fait aussi une période propice aux “bons plans”. Si vous êtes prêts à braver les éléments pour mettre le grappin sur l’appartement de vos rêves, il s’agit peut-être de la bonne période pour vous : ouvrez l’oeil et épluchez les offres, souvent moins nombreuses qu’à d’autres périodes de l’année, mais pas forcément moins qualitatives.

L’été : la saison du choix

Les mois les plus chauds de l’année sont aussi les plus populaires pour les chasseurs d’appartement. Les offres foisonnent, mais attention à la compétition qui se fait rude : les prix peuvent être gonflés par la surenchère des autres candidats. Si vous cherchez un appartement dans une zone étudiante, la compétition sera particulièrement féroce entre août et septembre, juste avant le début de l’année scolaire.

En automne, on négocie


Avec l’arrivée de l’automne, le rush de l’été se calme et le marché immobilier ralentit, ce qui est souvent plus agréable pour démarrer une recherche d’appartement. Cependant, le nombre d’opportunités baisse lui aussi considérablement, et en fonction du quartier dans lequel vous cherchez, vous pouvez avoir des difficultés à trouver un appartement qui corresponde à vos attentes. D’un autre côté, si vous le trouvez, il vous sera plus facile de négocier les conditions et le loyer avec votre nouveau propriétaire, la demande étant moins forte qu’en été.

Le printemps : choix, soleil et prix négociables… la saison idéale !

Au printemps, le marché immobilier se prépare pour le prochain boom estival : le nombre d’offres est important et le choix large, mais la demande étant moins forte qu’en été, l’occasion est parfaite pour faire de bonnes affaires sans devoir trop jouer des coudes. De plus, les températures souvent clémentes sont propices à un déménagement aussi agréable que possible. Autre avantage du printemps : réaliser vos visites d’appartement à cette période vous permettra de vous faire une meilleure idée du quartier en question, les conditions climatiques “neutres” aidant.
Le printemps serait donc la meilleure période pour se lancer dans une recherche d’appartement. Pour mettre toutes les chances de votre côté et saisir les meilleures opportunités de cette saison dès maintenant, faites appel à Patrick Ben Hayoun, agent immobilier français et expérimenté qui vous aidera à dénicher le bien de vos rêves au meilleur prix !

Patrick Ben Hayoun
(917) 214-6888
[email protected]

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Avec Bookotroc, les livres en français s'échangent partout aux Etats-Unis

Lancée en avril, la bibliothèque du site Bookotroc compte déjà plus d’une cinquantaine livres en français, prêts à être envoyés aux quatre coins de Etats-Unis. “Environ trente-cinq d’entre eux viennent de ma propre bibliothèque“, sourit Sara Bourg, créatrice de Bookotroc.
Expatriée pendant cinq ans à Roseville, près de Sacramento en Californie, cette maman de deux enfants a eu l’idée de Bookotroc pour remédier à l’absence de livres en français à proximité de chez elle: “J’ai toujours beaucoup lu en français à mes filles. Malheureusement, je ne trouvais pas de livres dans les bibliothèques ou librairies de mon secteur, et je devais me résoudre à faire des commandes coûteuses sur Amazon.
Il y a quelques mois, Sara Bourg et sa famille déménagent à Albany, au nord de Berkeley dans la Bay Area. Les livres en français sont plus faciles à trouver, mais Sara Bourg lance tout de même officiellement le site de Bookotroc, sur lequel elle travaille depuis un an: “Je suis sûre que dans de nombreuses régions des Etats-Unis, les livres en français sont tout aussi difficiles à trouver qu’à Roseville. L’idée derrière Bookotroc est de trouver de nouveaux livres, mais aussi de faire profiter des livres que j’ai finis de lire.
Comme son nom l’indique, Bookotroc repose sur un système d’échange, et non de revente: “Ce qui m’intéresse dans ce fonctionnement, c’est l’aspect écologique, car on recycle ses livres sans qu’il y ait d’échanges d’argent entre les participants“. Les transactions sont basées sur un système de points: un magazine vaut un point et les livres deux ou trois selon le nombre de pages. On met ses livres en ligne, avec description et photos, et on s’engage à les envoyer dans les 48 heures une fois que quelqu’un les a réservés, les frais d’envoi revenant à l’envoyeur. “Avec le tarif ‘Media mail”, cela revient à environ trois dollars par livre. Une fois le livre reçu, le compte de l’envoyeur est crédité de points qui lui permettent de commander des livres à son tour.
Seuls les livres en français sont acceptés sur Bookotroc pour le moment, et on y trouve aussi bien des guides de voyages que des romans à succès, quelques classiques et des livres pour enfants. Pour pouvoir “commander” des livres sur le site, il faut souscrire un abonnement annuel de 17 dollars, qui donne droit à ses trois premiers points. “Le prix de l’abonnement est volontairement peu élevé et servira essentiellement à couvrir les frais d’hébergement du site et les futures améliorations.
Parmi ces dernières, Sara Bourg prévoit de permettre aux lecteurs de laisser leur avis sur les livres qu’ils ont lus et sur les utilisateurs qui les leur ont envoyés. Si l’expérience des livres en français s’avère concluante d’ici quelques mois, elle envisage également d’ouvrir le site à de nouvelles langues.

Américains accidentels: un nouveau rapport met la pression sur le gouvernement

La France doit envisager de remettre en cause la loi fiscale américaine FACTA et restreindre les informations bancaires qu’elle partage avec les Etats-Unis. C’est l’une des préconisations du rapport des députés Marc Le Fur (LR) et Laurent Saint-Martin (LREM) sur les “Américains accidentels”. Les élus ont dévoilé leurs conclusions mercredi 15 mai.
Le rapport appelle aussi Bercy à intervenir pour faire cesser les fermetures de comptes bancaires des “Américains accidentels” et demande aux Etats-Unis de faciliter la procédure de renonciation à la nationalité pour ces individus contribuables américains car ils sont nés sur le sol américain, mais qui n’y ont vécu que très peu de temps après leur naissance.
On espère que le gouvernement va se saisir du rapport, explique Laurent Saint-Martin, député du Val-de-Marne. “Les Américains accidentels ne paraissent pas être un sujet majeur, mais leur situation en dit long sur l’acceptation de l’extraterritorialité des lois américaines par les gouvernements français et européens“.
Le rapport vise à corriger les effets pervers de la loi américaine FATCA adoptée en 2010. Cette loi de lutte contre l’évasion fiscale, appliquée en France en vertu d’un accord bilatéral conclu en 2013, permet de collecter des données relatives aux avoirs financiers d’Américains à l’étranger. Comme les ressortissants américains sont imposés sur leur revenus mondiaux, et non leur résidence comme en France, les “Américains accidentels” se sont retrouvés bien malgré eux dans le collimateur du fisc.
Pour ne rien arranger, certaines banques françaises, soucieuses d’éviter les lourdes sanctions liées à l’absence de communication des données bancaires de leurs clients aux autorités américaines, ont préféré restreindre les services ou fermer les comptes des individus présentant des liens avec les Etats-Unis (“indices d’américanité”). Un comportement qui “relève d’un excès de zèle” selon les députés et qui est dénoncé par l’Association des Américains Accidentels (AAA), qui regroupe ces “Américains malgré eux”.
En plus d’actions dirigés vers les institutions financières (rappel des règles, obligation de motiver des décisions de rupture de contrat…), les auteurs exhortent aussi le gouvernement français à ouvrir “une véritable négociation” sur cette loi, également dénoncée par certains élus républicains.
Ils appellent notamment les pouvoirs publics français à intervenir pour faire respecter la réciprocité des échanges d’informations bancaires auprès des autorités américaines. Pour l’heure, seules les institutions françaises fournissent des informations sur leurs clients américains alors que leurs homologues américaines ne font pas de même avec les données de leurs clients français. Les élus vont jusqu’à proposer de “suspendre le transfert à l’IRS de ces données collectées par les banques françaises” en attendant que les Américains respectent leurs engagements. “Il y a un côté unilatéral qui n’est pas acceptable“, souligne Laurent Saint-Martin.
Le gouvernement devrait aussi “négocier pour les « Américains accidentels » l’accès aux
procédures de régularisation amiable des manquements aux obligations fiscales“. Le règlement de l’ardoise fiscale est, en effet, la condition pour toute procédure d’abandon de nationalité. Sur ce dernier point, les élus voudraient “réduire les frais administratifs de renonciation à la citoyenneté américaine en revenant à leur montant antérieur de 400 dollars et exonérer de leur paiement les individus les plus modestes“.
Laurent Saint-Martin a conscience que le sujet n’est pas une priorité pour le gouvernement en plein bras-de-fer sur la “taxe GAFA” (Google, Apple, Facebook, Amazon) que la France veut imposer sur les géants de la tech. Un sujet épineux entre les deux pays évoqué “à plusieurs reprises” par les interlocuteurs américains des deux députés, précise Laurent Saint-Martin.