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“Moi, impat”: Marie Dosière vivait à Londres. Puis, il y a eu le Brexit

Dans ce 26 ème épisode, rencontre avec Marie Dosière qui a vécu pendant 13 ans au Royaume-Uni. Pour la jeune femme, le retour en France il y a presque un an a été très difficile à gérer. Surtout que son impatriation n’était pas un choix personnel, mais lié au contexte politique du pays qu’elle a quitté : le Brexit. “Mon compagnon, qui vit à Paris, s’est posé la question de savoir s’il me rejoignait à Londres. Mais partir en plein Brexit était trop incertain”, raconte la Française. Déménager toute une vie alors que l’avenir semble compliqué, pas question donc.

La carte de sécurité sociale, le “Graal”

C’est Marie Dosière qui a finalement fait ses valises pour rejoindre la capitale française. L’analyste financière est rentrée le jour de la demi-finale de la coupe du monde de foot en juillet 2018. Son arrivée à place de Clichy reste un beau souvenir, mais la suite a été plus compliquée. La trentenaire ne s’est pas faite au “climat électrique et agressif” de Paris, qu’elle juge plus violent que Londres. Elle pointe aussi du doigt le caractère “plus lent, plus difficile et plus triste” de la capitale. “Ma plus grande difficulté à mon retour ? Récupérer ma carte de sécurité sociale!“, plaisante-t-elle. Aujourd’hui, elle fait des podcasts pour des entreprises financières, et enseigne l’art de la prise de parole.
La jeune femme, désormais franco-britannique, confesse enfin qu’elle souhaite repartir découvrir le monde. “Je n’ai pas envie de rester en France, mais de voyager”.
Listen to “Episode 26 : Marie Dosière” on Spreaker.

Le printemps, la meilleure saison pour trouver un appartement à New York ?

(Article partenaire) Rares sont les occasions qui demandent autant d’organisation qu’un déménagement. Si vous avez la chance de pouvoir choisir la période de l’année pendant laquelle vous allez rechercher votre prochain appartement dans la Big Apple, faites-le avec soin : le marché immobilier évolue selon la période de l’année, et si chaque saison a ses atouts et inconvénients, certaines restent bien plus avantageuses que d’autres…
Patrick Ben Hayoun, agent immobilier français basé à New York depuis plus de 25 ans, livre ses précieux conseils qui feront peut-être la différence lors de votre prochaine recherche d’appartement.

L’hiver : la saison des bons plans

Si l’hiver n’est pas une période de premier choix pour déménager en raison des conditions climatiques, cela en fait aussi une période propice aux “bons plans”. Si vous êtes prêts à braver les éléments pour mettre le grappin sur l’appartement de vos rêves, il s’agit peut-être de la bonne période pour vous : ouvrez l’oeil et épluchez les offres, souvent moins nombreuses qu’à d’autres périodes de l’année, mais pas forcément moins qualitatives.

L’été : la saison du choix

Les mois les plus chauds de l’année sont aussi les plus populaires pour les chasseurs d’appartement. Les offres foisonnent, mais attention à la compétition qui se fait rude : les prix peuvent être gonflés par la surenchère des autres candidats. Si vous cherchez un appartement dans une zone étudiante, la compétition sera particulièrement féroce entre août et septembre, juste avant le début de l’année scolaire.

En automne, on négocie


Avec l’arrivée de l’automne, le rush de l’été se calme et le marché immobilier ralentit, ce qui est souvent plus agréable pour démarrer une recherche d’appartement. Cependant, le nombre d’opportunités baisse lui aussi considérablement, et en fonction du quartier dans lequel vous cherchez, vous pouvez avoir des difficultés à trouver un appartement qui corresponde à vos attentes. D’un autre côté, si vous le trouvez, il vous sera plus facile de négocier les conditions et le loyer avec votre nouveau propriétaire, la demande étant moins forte qu’en été.

Le printemps : choix, soleil et prix négociables… la saison idéale !

Au printemps, le marché immobilier se prépare pour le prochain boom estival : le nombre d’offres est important et le choix large, mais la demande étant moins forte qu’en été, l’occasion est parfaite pour faire de bonnes affaires sans devoir trop jouer des coudes. De plus, les températures souvent clémentes sont propices à un déménagement aussi agréable que possible. Autre avantage du printemps : réaliser vos visites d’appartement à cette période vous permettra de vous faire une meilleure idée du quartier en question, les conditions climatiques “neutres” aidant.
Le printemps serait donc la meilleure période pour se lancer dans une recherche d’appartement. Pour mettre toutes les chances de votre côté et saisir les meilleures opportunités de cette saison dès maintenant, faites appel à Patrick Ben Hayoun, agent immobilier français et expérimenté qui vous aidera à dénicher le bien de vos rêves au meilleur prix !

Patrick Ben Hayoun
(917) 214-6888
[email protected]

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Avec Bookotroc, les livres en français s'échangent partout aux Etats-Unis

Lancée en avril, la bibliothèque du site Bookotroc compte déjà plus d’une cinquantaine livres en français, prêts à être envoyés aux quatre coins de Etats-Unis. “Environ trente-cinq d’entre eux viennent de ma propre bibliothèque“, sourit Sara Bourg, créatrice de Bookotroc.
Expatriée pendant cinq ans à Roseville, près de Sacramento en Californie, cette maman de deux enfants a eu l’idée de Bookotroc pour remédier à l’absence de livres en français à proximité de chez elle: “J’ai toujours beaucoup lu en français à mes filles. Malheureusement, je ne trouvais pas de livres dans les bibliothèques ou librairies de mon secteur, et je devais me résoudre à faire des commandes coûteuses sur Amazon.
Il y a quelques mois, Sara Bourg et sa famille déménagent à Albany, au nord de Berkeley dans la Bay Area. Les livres en français sont plus faciles à trouver, mais Sara Bourg lance tout de même officiellement le site de Bookotroc, sur lequel elle travaille depuis un an: “Je suis sûre que dans de nombreuses régions des Etats-Unis, les livres en français sont tout aussi difficiles à trouver qu’à Roseville. L’idée derrière Bookotroc est de trouver de nouveaux livres, mais aussi de faire profiter des livres que j’ai finis de lire.
Comme son nom l’indique, Bookotroc repose sur un système d’échange, et non de revente: “Ce qui m’intéresse dans ce fonctionnement, c’est l’aspect écologique, car on recycle ses livres sans qu’il y ait d’échanges d’argent entre les participants“. Les transactions sont basées sur un système de points: un magazine vaut un point et les livres deux ou trois selon le nombre de pages. On met ses livres en ligne, avec description et photos, et on s’engage à les envoyer dans les 48 heures une fois que quelqu’un les a réservés, les frais d’envoi revenant à l’envoyeur. “Avec le tarif ‘Media mail”, cela revient à environ trois dollars par livre. Une fois le livre reçu, le compte de l’envoyeur est crédité de points qui lui permettent de commander des livres à son tour.
Seuls les livres en français sont acceptés sur Bookotroc pour le moment, et on y trouve aussi bien des guides de voyages que des romans à succès, quelques classiques et des livres pour enfants. Pour pouvoir “commander” des livres sur le site, il faut souscrire un abonnement annuel de 17 dollars, qui donne droit à ses trois premiers points. “Le prix de l’abonnement est volontairement peu élevé et servira essentiellement à couvrir les frais d’hébergement du site et les futures améliorations.
Parmi ces dernières, Sara Bourg prévoit de permettre aux lecteurs de laisser leur avis sur les livres qu’ils ont lus et sur les utilisateurs qui les leur ont envoyés. Si l’expérience des livres en français s’avère concluante d’ici quelques mois, elle envisage également d’ouvrir le site à de nouvelles langues.

Américains accidentels: un nouveau rapport met la pression sur le gouvernement

La France doit envisager de remettre en cause la loi fiscale américaine FACTA et restreindre les informations bancaires qu’elle partage avec les Etats-Unis. C’est l’une des préconisations du rapport des députés Marc Le Fur (LR) et Laurent Saint-Martin (LREM) sur les “Américains accidentels”. Les élus ont dévoilé leurs conclusions mercredi 15 mai.
Le rapport appelle aussi Bercy à intervenir pour faire cesser les fermetures de comptes bancaires des “Américains accidentels” et demande aux Etats-Unis de faciliter la procédure de renonciation à la nationalité pour ces individus contribuables américains car ils sont nés sur le sol américain, mais qui n’y ont vécu que très peu de temps après leur naissance.
On espère que le gouvernement va se saisir du rapport, explique Laurent Saint-Martin, député du Val-de-Marne. “Les Américains accidentels ne paraissent pas être un sujet majeur, mais leur situation en dit long sur l’acceptation de l’extraterritorialité des lois américaines par les gouvernements français et européens“.
Le rapport vise à corriger les effets pervers de la loi américaine FATCA adoptée en 2010. Cette loi de lutte contre l’évasion fiscale, appliquée en France en vertu d’un accord bilatéral conclu en 2013, permet de collecter des données relatives aux avoirs financiers d’Américains à l’étranger. Comme les ressortissants américains sont imposés sur leur revenus mondiaux, et non leur résidence comme en France, les “Américains accidentels” se sont retrouvés bien malgré eux dans le collimateur du fisc.
Pour ne rien arranger, certaines banques françaises, soucieuses d’éviter les lourdes sanctions liées à l’absence de communication des données bancaires de leurs clients aux autorités américaines, ont préféré restreindre les services ou fermer les comptes des individus présentant des liens avec les Etats-Unis (“indices d’américanité”). Un comportement qui “relève d’un excès de zèle” selon les députés et qui est dénoncé par l’Association des Américains Accidentels (AAA), qui regroupe ces “Américains malgré eux”.
En plus d’actions dirigés vers les institutions financières (rappel des règles, obligation de motiver des décisions de rupture de contrat…), les auteurs exhortent aussi le gouvernement français à ouvrir “une véritable négociation” sur cette loi, également dénoncée par certains élus républicains.
Ils appellent notamment les pouvoirs publics français à intervenir pour faire respecter la réciprocité des échanges d’informations bancaires auprès des autorités américaines. Pour l’heure, seules les institutions françaises fournissent des informations sur leurs clients américains alors que leurs homologues américaines ne font pas de même avec les données de leurs clients français. Les élus vont jusqu’à proposer de “suspendre le transfert à l’IRS de ces données collectées par les banques françaises” en attendant que les Américains respectent leurs engagements. “Il y a un côté unilatéral qui n’est pas acceptable“, souligne Laurent Saint-Martin.
Le gouvernement devrait aussi “négocier pour les « Américains accidentels » l’accès aux
procédures de régularisation amiable des manquements aux obligations fiscales“. Le règlement de l’ardoise fiscale est, en effet, la condition pour toute procédure d’abandon de nationalité. Sur ce dernier point, les élus voudraient “réduire les frais administratifs de renonciation à la citoyenneté américaine en revenant à leur montant antérieur de 400 dollars et exonérer de leur paiement les individus les plus modestes“.
Laurent Saint-Martin a conscience que le sujet n’est pas une priorité pour le gouvernement en plein bras-de-fer sur la “taxe GAFA” (Google, Apple, Facebook, Amazon) que la France veut imposer sur les géants de la tech. Un sujet épineux entre les deux pays évoqué “à plusieurs reprises” par les interlocuteurs américains des deux députés, précise Laurent Saint-Martin.

Frevo, un restaurant français planqué dans une galerie à New York

Si vous passez devant le 48 West 8th St dans Greenwich Village, vous trouverez… une galerie d’art. Mais (littéralement) derrière les œuvres de l’artiste français Thomas Labarthe, dit Toma-L, vous trouverez une porte secrète. Et derrière cette porte secrète, vous trouverez Frevo, qui a ouvert jeudi 16 mai.
Ce nouveau restaurant de gastronomie contemporaine française sur réservation uniquement –dont le nom dérive de « ferver », bouillir en portugais – est né d’une promesse faite il y a dix ans. Franco Sampogna, chef brésilien formé en France et Bernardo Silva, manager portugais de Frevo lui aussi issu de l’hôtellerie française, se sont rencontrés à Nice à l’âge de 17 ans.
Les deux jeunes hommes, qui n’avaient à l’époque en commun que la langue, se lient très vite d’amitié. « Un jour, mon parrain nous a amenés dans un restaurant étoilé et ça nous a fascinés », se souvient Bernardo Silva dans un français impeccable. Peu après, ils se jurent d’ouvrir un jour un restaurant à New York.
Franco Sampogna s’embarque donc dans des études de cuisine en France, où il se forme auprès du chef Fabrice Vulin à La Chèvre d’Or, dans les cuisines de Guy Savoy ou encore à l’Hôtel Plaza Athénée d’Alain Ducasse. De son côté, Bernardo Silva commence sa carrière au Windsor Hotel à Nice, avant de rejoindre les équipes du Shangri-La à Paris, puis de travailler sur les yachts de luxe et de poursuivre son parcours dans le restaurant éponyme du chef David Toutain.
Les deux amis d’enfance quittent finalement la France en 2016 pour reprendre Jema, un restaurant sur Long Island. Leur premier succès. « C’était un peu notre master en restauration, sourit Bernardo Silva. Ça nous a permis de voir les différences entre le marché parisien et new-yorkais. » Deux ans et plusieurs récompenses (Newsday’s Best New Restaurant 2016, Best Long Island Restaurants 2017, Wine Spectator Award of Excellence 2017) plus tard, les jeunes restaurateurs doivent quitter Jema, revendu par le propriétaire.
Après un an et demi de recherches et d’efforts, Franco Sampogna et Bernardo Silva ouvrent donc leur propre endroit à New York. Rien n’est laissé au hasard, des couteaux à viande corses aux moulures parisiennes des murs. Le résultat: 24 couverts dont 18 disposés sur un comptoir bordant une cuisine ouverte sous un plafond voûté, dans une atmosphère intime et élégante. Un effet chic et « comme à la maison ».

Le restaurant Frevo propose 24 couverts, dont 18 au comptoir. Crédit : Charissa Fay/Frevo

Les deux compères servent un menu unique de cinq plats (deux entrées, un poisson, une viande et un dessert, en plus des amuse-bouches) à 124 dollars. « On utilise les techniques françaises apprises et utilisées dans les grandes maisons mais on va apporter une petite touche de modernité », explique Franco Sampogna, lui aussi parfaitement francophone.
« Par exemple, on a une entrée avec des asperges mais on va y ajouter des pistaches et du coco. On va partir sur une touche un peu plus classique avec un turbot aux artichauts, puis on passera à quelque chose de plus brésilien avec un morceau de bœuf servi en picanha », précise le chef. Et son meilleur ami de conclure : « Notre but était de reprendre le côté élégant et raffiné d’un restaurant gastronomique et d’y apporter un côté jeune et nouvelle génération. »

4 entreprises françaises innovantes saluées par la FACC à Miami

L’innovation française a une nouvelle fois été primée lors du gala annuel de la FACC de Floride (Chambre de Commerce Franco-Américaine). Les entreprises françaises  Mirazome, Virtualis, AV Composites et Innersense 3D ont chacune reçu un « Innovation Awards 2019 », jeudi 16 mai, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée au sein de la Miami Tower à Downtown en présence de près de 200 convives.
« C’est une belle surprise et une grande fierté d’avoir remporté ce prix qui va donner un coup de projecteur à notre société qui vient d’être créée », se félicite Michel Legros, lauréat de la catégorie « Art de vivre ». Avec Mirazome, signifiant « partager » en grec, l’entrepreneur français propose un service de livraison de plats préparés sous vide et issus de l’agriculture biologique. “Il est possible de commander un plat pour un seul repas ou de constituer un menu complet pour la semaine. C’est un véritable gain de temps et cela évite surtout de réfléchir à ce que nous allons devoir cuisiner en rentrant chez soi”.
Dans la catégorie « Environment », le trophée de l’innovation a été décerné à la société AV Composites qui produit des panneaux isolants pour toiture de véranda. Ils sont composés d’une mousse écologique fabriquée à partir de bouteilles plastiques recyclées, indique Romain Aprin, responsable des ventes aux États-Unis. “Leur isolation thermique permet de remplacer un panneau en bois d’une dizaine de centimètres. En cas de dommages matériels, le panneau sera entièrement recyclé afin d’en créer un autre ».

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Michel Legros, président de la société Mirazome

Cette année, la lauréate de la catégorie « Digital » est l’entreprise Innersense 3D qui développe des applications d’essayage virtuel de meubles en réalité augmentée. « Cela permet de visualiser les meubles en trois dimensions directement dans son intérieur, explique Emmanuel Maurette, responsable des ventes aux États-Unis. Il est possible de les bouger et de changer leur couleur. Nous pouvons ainsi vérifier leur encombrement avant de les acheter directement sur Internet sans même se déplacer en magasin ».
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Romain Aprin, responsable des ventes aux États-Unis pour la société AV Composites

Enfin, la société Virtualis fondée par le kinésithérapeute Franck Assaban remporte, quant à elle, le trophée de l’innovation dans la catégorie « Start-up ». Mettant la réalité virtuelle au service de la santé, l’entreprise française commercialise des logiciels destinés aux thérapeutes pour les aider à traiter leur patient.
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Emmanuel Maurette, responsable des ventes aux États-Unis pour la société Innersense 3D

Deux Françaises des US font un guide contre le plastique

« Il y aurait d’ici 2050 plus de plastique dans les océans que de poissons ». C’est face à ce constat accablant que les Françaises Charlotte Attry, journaliste-auteure (qui écrit notamment pour French Morning San Francisco), et Stéphanie Regni, entrepreneuse zéro déchet et créatrice de Fillgood, concept de distribution en ligne de produits cosmétiques et d’entretien pour la maison, ont décidé de s’unir et d’écrire le guide Detox plastique – La salle de bain.
Disponible gratuitement en téléchargement depuis le 16 mai, l’objectif de cet e-book de 28 pages est de montrer qu’il existe des solutions simples et faciles qui peuvent changer les choses, même à petite échelle. Sous la douche, dans la bouche, sous les bras ou dans la culotte : le guide se compose de six chapitres pour apprendre à réduire et supprimer le plastique de la salle de bain. Leur règle d’or ? « Refuser, réduire, ré-utiliser, composter, recycler ». 
Lors de leur expatriation dans la baie de San Francisco, ville connue pour sa politique écologique drastique, Charlotte Attry et Stéphanie Regni prennent respectivement conscience de l’impact du plastique sur la planète et de la simplicité des changements nécessaires. Les deux femmes se rencontrent en 2016 et décident alors de mettre en commun leurs compétences (l’écriture pour l’une, l’expérience du zéro déchet pour l’autre) dans le but de sensibiliser le grand public.

Anne de Villeméjane, une artiste française au Festival LIC Arts Open

Un week-end placé sous le signe de l’art. Dans le cadre du neuvième « LIC Arts Open », une festival d’ateliers ouverts qui se déroulera les samedi 18 et dimanche 19 mai, Anne de Villeméjane exposera son travail dans l’espace culturel Reis Studio, un bâtiment qui abrite quelque 200 artistes.
Cette artiste française contemporaine vivant à New York a présenté son travail à travers la France et les États-Unis. Se spécialisant principalement dans la sculpture et la peinture, elle cherche, par le biais de ses œuvres, à s’interroger sur la féminité en composant des formes de femmes pensives, délicates voire pré-occupées.
Organisé par un petit groupe de bénévole, le LIC Arts Open est un évènement annuel culturel qui souhaite mettre en lumière la communauté artistique de Long Island City.
 

Européennes 2019: où voter dans la circonscription de New York ?

Si la France vote le dimanche 26 mai pour élire ses députés européens, les Français des Etats-Unis sont appelés aux urnes la veille. Si vous ne pouvez pas vous déplacer, il est possible d’établir une procuration (à condition de ne pas s’y prendre à la dernière minute).
Pour ceux qui peuvent voter à l’urne, huit bureaux de vote seront ouverts dans la circonscription de New York (New York, New Jersey, Connecticut, Bermudes) le jour du scrutin: quatre à Manhattan, un à Brooklyn, un à Mamaroneck, un à Jersey City et un à Princeton. Ils seront ouverts de 8am à 6pm sur l’ensemble de la circonscription.
Le Consulat général de France, 934 Fifth Avenue, 10021 (deux bureaux de vote), New York
The École,111 East 22nd Street, New York, 10010
NYFACS New York French American Charter School, 311 West 120th Street, New York, 10027
International School of Brooklyn, 192 Luquer Street, Brooklyn, New York, 11231
FASNY, French American School of New York, Elliot Avenue angle Ralph Avenue Mamaroneck, New York, 10543
Ecole Franco Américaine, 75 Mapleton Road, Princeton, New Jersey
French American Academy of Jersey City, 209 3rd Street Jersey City, New Jersey, 07302

WantedDesign ouvre sous le signe de l’environnement et des femmes à Brooklyn

Dans les entrepôts réinvestis du complexe Industry City à Sunset Park, WantedDesign Brooklyn ouvre ses portes pour la sixième fois à New York du jeudi 16 au lundi 20 mai.
Le but de ce salon du design – la version grand public de la foire du même nom à Manhattan qui se tiendra du vendredi 17 au mardi 21 mai : « Présenter des choses très différentes avec des projets plus culturels, des projets de recherche, des projets un peu plus pointus, des choses qui n’ont pas nécessairement leur place dans un salon mais qui ont définitivement leur place dans la Design Week de New York », détaille la Française Claire Pijoulat qui a co-fondé WantedDesign en 2011 avec Odile Hainaut.
Cette année, les étudiants sont à l’honneur avec une trentaine de projets présentés au rez-de-chaussée de l’espace sur deux étages. « On constate que les étudiants et les écoles en général font de plus en plus attention à l’environnement. Aujourd’hui, c’est très présent dans les projets parce qu’ils ne peuvent plus travailler en tant que designer sans penser à l’avenir des objets », commente la co-fondatrice, avant de préciser qu’il n’y a « aucun autre endroit pendant la Design Week où l’on montre les travaux des étudiants d’écoles étrangères ».
A l’étage, la collaboration transatlantique Oui Design en partenariat avec les services culturels de l’ambassade de France fête ses trois ans et investit près de la moitié de l’espace, en plus d’une vaste exposition dédiée aux designers locaux d’Industry City, IC Design.
Les trois projets phares de Oui Design cette année : Game ChangeHer qui met l’accent sur le travail de sept femmes designers françaises ou basées aux Etats-Unis (Lani Adeoye, Nina Cho, Pauline Deltour, Claire Lavabre, Inès Le Bihan, Nao Tamura et Marie-Victoire Winckler), Transatlantic Creative Exchange, quatre duos de designers et de fabricants français et américains qui présentent une œuvre ou une collection conçue à l’issue d’une collaboration d’une semaine (CIAV Meisenthal et Elyse Graham, Corning Museum of Glass et Philippe Nigro, Neal Feay et Guillaume Delvigne, Procédés Chénel et Rodolfo Agrella) et enfin Bounce, une exposition-performance conçue par la Française Stéphanie Marin (Smarin).

Européennes 2019: où voter au Texas ?

Si la France vote le dimanche 26 mai pour élire ses députés européens, les Français des Etats-Unis sont appelés aux urnes la veille. Si vous ne pouvez pas vous déplacer, il est possible d’établir une procuration (à condition de ne pas s’y prendre à la dernière minute).
Pour ceux qui peuvent voter à l’urne, plusieurs bureaux de vote seront ouverts de 8am à 6pm sur l’ensemble de la circonscription (Texas, Oklahoma, Arkansas). Il y aura des bureaux de vote dans les trois principales villes texanes.
Consulat général de France à Houston
777 Post Oak Boulevard, Suite 600
Houston Texas 77056
Dallas International School (campus de Churchill)
6039 Churchill Way
Dallas, TX 75230
Austin International School
4001 Adelphi Ln
Austin, TX 7872

Un dîner arrosé avec les Compagnons du Beaujolais de San Francisco

Si la cuisine française vous manque, rejoignez l’ordre des Compagnons du Beaujolais, Devoir de San Francisco pour une cérémonie arrosée. Le samedi 18 mai, la confrérie organise un dîner de cinq plats au restaurant Jeanne d’Arc qui mettra en valeur les meilleurs crus du Beaujolais accompagnés d’une délicieuse cuisine française.
Avant que le diner ne soit servi, une cérémonie d’intégration des nouveaux “compagnons” sera organisée en présence du Grand Maître Paul Fourrichon, venu spécialement de Villefranche pour l’occasion.
Fondé au lendemain de la Seconde guerre mondiale, les Compagnons du Beaujolais ont pour but de défendre et de promouvoir le Beaujolais en France et dans le monde. Leur devise affiche la couleur: « Vuidons les tonneaux !».