Si la cuisine française vous manque, rejoignez l’ordre des Compagnons du Beaujolais, Devoir de San Francisco pour une cérémonie arrosée. Le samedi 18 mai, la confrérie organise un dîner de cinq plats au restaurant Jeanne d’Arc qui mettra en valeur les meilleurs crus du Beaujolais accompagnés d’une délicieuse cuisine française.
Avant que le diner ne soit servi, une cérémonie d’intégration des nouveaux “compagnons” sera organisée en présence du Grand Maître Paul Fourrichon, venu spécialement de Villefranche pour l’occasion.
Fondé au lendemain de la Seconde guerre mondiale, les Compagnons du Beaujolais ont pour but de défendre et de promouvoir le Beaujolais en France et dans le monde. Leur devise affiche la couleur: « Vuidons les tonneaux !».
Un dîner arrosé avec les Compagnons du Beaujolais de San Francisco
"Les trois Mousquetaires" entrent en scène à Houston
Pour tous les amoureux de cape et d’épée, l’Alley Theatre présente l’adaptation par Ken Ludwig du livre d’Alexandre Dumas, Les trois Mousquetaires.
Une chevauchée romantique pleine de dangers et de burlesque, parfaitement adaptée à toute la famille: le récit intemporel d’Alexandre Dumas prend vie lorsque le jeune D’Artagnan, accompagné de sa sœur Sabine, rencontre les célèbres Trois Mousquetaires.
Les comédiens, huit hommes et quatre femmes, évoluent dans des décors pittoresques. Une aventure frénétique qui met habilement à jour le roman de Dumas. C’est un mélange de gaieté parfaitement conforme aux versions les plus populaires d’Hollywood. Mais c’est aussi une combinaison d’amour, d’aventure et de bonnes valeurs à l’ancienne. Le succès de cette pièce de théâtre, qui a été jouée dans bon nombre de pays, a récompensé son metteur en scène et dramaturge, Ken Ludwig, de plusieurs prix. A noter que le théâtre organise des combats à l’épée tous les week-ends de représentation.
"Mon garçon", le thriller montagnard de Guillaume Canet
Réalisé par Christian Carion avec Guillaume Canet, Mélanie Laurent et Olivier de Benoist, “Mon garçon” n’avait pas rencontré son public lors de sa sortie française en 2017. Il tente sa chance aux Etats-Unis.
Le duo Canet-Carion, c’est une longue histoire de collaboration ambitieuse ayant donné des drames historiques surprenants et audacieux (dont « Joyeux Noël » en 2005 et « L’Affaire Farewell » en 2009).
Pour cette nouvelle collaboration, le tandem s’est dirigé vers le thriller. Partant d’un postulat classique, à savoir la disparition inexpliqué d’un garçon de 7 ans qui oblige son père à mener l’enquête de son côté, le metteur en scène se sert d’un dispositif de tournage insolite : celui de la condition réelle. Une méthode qui lui permet de malmener son comédien fétiche avec intelligence. N’ayant pas le scénario en main, Guillaume Canet devait adapter son jeu au gré des circonstances et de l’intrigue sur un temps de tournage extrêmement réduit. Le résultat à l’écran est convaincant et on s’attache à ce père paumé dans sa recherche de la vérité.
Au programme: enquête, action, torture et course-poursuite sur fond de Vercors massif et somptueux. Toutefois, on peut regretter les performances de Mélanie Laurent et d’Olivier de Benoist. Ils livrent des prestations honorables sans être remarquables, sans doute parce qu’ils n’ont pas très présents dans le film. Certains éléments de l’intrigue ne sont pas expliqués autant qu’on l’aimerait, notamment l’identité des auteurs du kidnapping. À vous de juger !
À travers une exposition-événement, Dior fait retour à Dallas
D’abord présentée au Denver Art Museum, l’exposition « Dior: From Paris to the World » ouvrira ses portes le 19 mai au Dallas Museum of Art (DMA). Elle retrace l’évolution de la célèbre maison de couture parisienne, qui a habillé les plus grandes stars, de Marlène Dietrich à Lady Gaga en passant par Liz Taylor et Marilyn Monroe.
Depuis les toutes premières robes dessinées par Christian Dior lui-même jusqu’aux dernières créations de l’actuelle directrice artistique de la maison, l’italienne Maria Grazia Chiuri, l’exposition présente près de 200 silhouettes, accessoires et croquis issus du fonds de collection de la maison Dior et de collections privées. Plus largement, elle raconte l’histoire d’une maison de couture qui a bouleversé le monde de la mode.
En 1946, lorsque Christian Dior monte la maison qui porte son nom, la France sort de la guerre et la mode a traversé une longue période d’austérité. Le jeune créateur dessine alors une nouvelle ligne, caractérisée par une taille cintrée, une poitrine haute et ronde, des épaules étroites et des jambes découvertes. « Nous consacrons une salle entière à ces premiers modèles, appelés « New Look », selon l’expression employée à l’époque par une journaliste américaine », explique Sarah Schleuning, commissaire d’exposition en charge des Arts Décoratifs et du Design au DMA. « C’est cette collection qui a fait l’immense succès de la maison Dior, en France comme à l’étranger. » Christian Dior est visionnaire et, moins d’un an après le lancement de cette première collection, il part à la conquête du marché américain. « En 1947, M. Dior se rend pour la première fois aux Etats-Unis, invité à Dallas pour recevoir le prix de la Fondation Neiman Marcus, décerné chaque année aux grandes personnalités de la mode par le grand magasin de luxe américain », précise Sarah Schleuning.
En quinze ans, et malgré le décès de Christian Dior en 1957, la maison se développe dans 15 pays et s’accapare, à elle seule, 75% des exportations de la mode parisienne.
L’exposition montre les travaux de chaque créateur, jusqu’aux plus récents présentés lors du dernier défilé Dior. Les plus grands noms de la mode se sont succédés à la tête de la maison : Yves Saint-Laurent (qui fut l’assistant de Christian Dior, et inventa la ligne Trapèze dont plusieurs exemples sont présentés dans la salle qui lui est consacrée), Marc Bohan, Gianfranco Ferré, John Galliano, Raf Simons, et Maria Grazia Chiuri.
Certains modèles sont confrontés aux oeuvres qui les ont inspirés: les nénuphars de Claude Monet ont donné lieu au rose pâle d’une robe, les cactus de Georgia O’Keeffe au vert d’une silhouette ou encore une toile de Sterling Ruby qui inspira un rose saturé à Raf Simmons. « Nous avons également souhaité montrer la forte influence de l’art sur l’univers créatif de la Maison Dior », explique Sarah Schleuning.
Celia Hodent, la Française derrière le succès de Fortnite
Celia Hodent fait partie de ces rares femmes dans l’industrie du jeu vidéo. Diplômée de l’Université Paris 5-Sorbonne et titulaire d’un doctorat en psychologie (spécialisée en le développement cognitif chez l’enfant), elle a collaboré avec les plus grands noms du secteur en tant qu’employée puis consultante UX (User Experience).
Cette professionnelle de l’ombre compte à son palmarès d’innombrables jeux mondialement connus : “Rainbow 6”, “Driver”, “Assassin’s Creed”, “Star Wars : 1313” et bien sûr “Fortnite”, le plus gros projet de sa carrière. Ce jeu de bataille édité par Epic Games a attiré des millions de joueurs et est devenu un phénomène de société. “J’ai énormément bossé sur la création de Fortnite (pendant plus de quatre ans) comme le projet était des plus ambitieux. J’ai développé pour eux une équipe UX. On a embauché des UX designers, des chercheurs… Ça n’a pas été de tout repos comme le jeu était unique en son genre.”
Après avoir lancé sa carrière chez Vtech en 2005, elle rejoint dans un premier temps les équipes d’Ubisoft Paris, puis celles d’Ubisoft Montreal en 2010, les studios de LucasArts en 2012 puis finit chez Epic Games. Là, elle occupe le poste de directrice UX. Après la sortie de Fortnite, projet auquel elle a participé, elle décide de se mettre à son compte. “Quand j’ai reçu mon diplôme, je ne pensais pas rejoindre l’univers du jeu. Le métier que j’ai maintenant n’existait pas à l’époque. J’ai su être à l’affût. Il est important pour les jeunes diplômés de garder l’esprit très ouvert pour pouvoir sauter sur de nouvelles opportunités.”
En étroite collaboration avec les concepteurs de jeux, Celia Hodent a pour mission de rendre plus intuitif l’usage du jeu video pour le cerveau. “On veut offrir aux joueurs la meilleure expérience possible, explique-t-elle. Pour cela, on va travailler à retirer toutes les frustrations possibles qui ne sont pas liées au challenge du jeu. Afin d’optimiser cette stratégie, nous avons développé un laboratoire de playtest chez Epic Games afin de tester les jeux en développement et de les améliorer avec le retour de joueuses et joueurs.” Sur place, elle forme également de nouvelles recrues à l’UX et tente de démocratiser au maximum le rôle primordial de la psychologie cognitive.
En parallèle de ses missions de consultante, la Française de 41 ans donne également des conférences à travers le monde sur la psychologie cognitive et l’usage que l’on peut en faire dans le milieu du jeu vidéo. Elle est aussi l’auteure d’un livre destiné aux concepteurs de jeux, How Neuroscience and UX can impact Video Game Design.
Comment vit-elle le fait d’être une femme dans cet univers très masculin ? “L’univers du gaming est réputé pour être majoritairement masculin et quelque peu sexiste. Dans mon cas, c’est quelque chose que j’ai vraiment ressenti lorsque je suis devenue plus expérimentée. Par exemple, je n’étais pas invitée à certains meetings, je me demandais aussi si je gagnais le même salaire que mon alter-ego masculin.” Quand le scandale #Gamergate éclate en 2014, l’un des mouvements précurseurs du #MeToo dans le gaming, elle se réjouit que “les langues se soient déliées.” Pour la première fois, “de nombreuses femmes ont pris la parole pour raconter leur quotidien. Misogynie et harcèlement sexuel ont été abordés.”
Historiquement, les jeux vidéo n’ont pas toujours été faits et pensés par/pour des hommes. “Au début, les femmes étaient très présentes dans l’industrie du jeu vidéo et les jeux étaient destinés aux filles comme aux garçons. Puis avec l’arrivée de la 3D et le tournant “shooter”, les jeux vidéo ont commencé à être marketés vers une masse essentiellement masculine. On est passé de jeux vidéos créés pour la famille à des jeux vidéos monogenrés.” Au fil des années, cette idée s’est implantée dans la société emmenant avec elle son lot de stéréotypes comme “les filles, ça ne joue pas aux jeux vidéo.” Celia Hodent doit être “l’exception qui confirme la règle”.
LEVEL, vos vols à la carte et en low cost entre New York et Paris
(Article partenaire) Faites de la place à bord ! Le petit nouveau du low cost transatlantique est là: LEVEL, une compagnie aérienne qui vous promet une expérience de vol à la carte, vous garantissant ainsi des prix parfaitement adaptés à vos besoins. Avec quatre vols directs par semaine entre Newark et Paris-Orly et des billets à partir de 149 dollars l’aller simple, LEVEL en a déjà ravi plus d’un.
Mais que se cache-t-il derrière ces prix très attractifs ? À une époque où de nombreuses compagnies aériennes low cost semblent en difficulté, comment la compagnie LEVEL arrive-t-elle à garder le cap ? Un représentant de la compagnie répond à nos questions.
Les prix de vos billets sont très attractifs. Comment faites-vous pour proposer des billets aussi bon marché ?
LEVEL: Le but ultime de LEVEL est de démocratiser le voyage en avion, d’offrir aux clients davantage d’opportunités de voyage. Nous réalisons cela en proposant des tarifs très attractifs pour donner l’opportunité à un maximum de personnes de traverser l’Atlantique. Ce qui nous permet d’afficher des tarifs aussi compétitifs, c’est le modèle “à la carte” que nous proposons à nos passagers. En réservant un billet sur LEVEL, vous pouvez choisir exactement les services dont vous voulez bénéficier selon vos envies, vos besoins et votre budget, et ainsi économiser sur les prestations facturées par les compagnies traditionnelles, mais que vous ne jugez pas nécessaires.
Quel est votre “plus” par rapport aux autres compagnies low cost ?
LEVEL: Beaucoup de personnes associent encore les compagnies low cost à des avions anciens et à une moindre qualité des équipements… Chez LEVEL, c’est tout le contraire. Nos avions, des Airbus A330, ont été reçus neufs des usines Airbus en mai et juillet 2018, et nos cabines sont modernes et confortables. Notre cabine en classe économie ne comporte que 8 sièges par rangée, contre 9 ou 10 dans la plupart des autres compagnies sur des appareils équivalents, ce qui offre plus d’espace à nos passagers, pour un plus grand confort. Tous les sièges sont équipés d’un écran individuel haute définition et tactile, avec des films et autres divertissements gratuits. En classe Premium, qui inclut notamment deux bagages en soute de 23 kilos, le confort est encore accentué avec des sièges plus larges, plus d’espace pour les jambes et des écrans plus grands, dans une cabine intime de seulement 21 sièges. En résumé, LEVEL n’a de low cost que le prix du billet.
WOW air, une autre compagnie low cost transatlantique, a fait faillite il y a quelques semaines. Beaucoup d’autres compagnies low cost sont en difficulté… face à cette tension, comment réussissez-vous à sortir votre épingle du jeu ?
LEVEL: LEVEL est la 5ème marque du groupe IAG (International Airlines Group), l’un des plus grands groupes aériens, qui transporte 50 millions de passagers chaque année. Les autres compagnies du groupe sont British Airways, Iberia ou encore Vueling. Faire partie d’un groupe de cette envergure garantit à LEVEL un avantage certain, et permet à la compagnie de réaliser des économies d’échelle non négligeables pour tous ses investissements importants ainsi que de bénéficier des synergies d’un groupe plutôt que d’avoir une structure propre, et donc de minimiser les coûts unitaires.
Il n’y a pas de doute, LEVEL a de quoi séduire. Si vous préférez le soleil au tumulte parisien, vous êtes en veine : la compagnie nous a confirmé l’ouverture, le 27 juillet prochain, d’une nouvelle ligne direct entre JFK et Barcelone (LEVEL opère depuis juin 2017 en Espagne) !
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Ninja New York, un restaurant planqué dans un village ninja
On ne va pas chez Ninja New York pour le raffinement de la cuisine japonaise, qu’on se le dise!
On s’y rend pour le show qui ravit chaque soir, petits et grands, émerveillés par le ballet bien rodé des ninjas au milieu de ce vrai-faux village traditionnel nippon, planqué dans un sous-sol de TriBeCa.
L’accès au restaurant se fait par un ascenseur exigu suivi d’un labyrinthe obscur qui confère à cette entrée atypique une “authentique” part de mystère.
Chaque table est confinée dans une alcôve et servie par une horde de ninjas qui s’agite bruyamment pour assurer le spectacle.
Sushis fumants à la glace carbonique, burgers re-visités au sang de ninja, bandeau, sabre, shuriken… Rien n’a été laissé au hasard dans ce merchandising offensif qui pousse à la surconsommation.
Les toilettes à la japonaise tiennent aussi lieu d’attraction! C’est le défilé. En salle,un ninja-prestidigitateur hallucinant va de table en table pour faire des tours de magie personnalisés.
Ils sont décidément très forts ces ninjas et ne manquent pas d’adresse…
Vous non plus, du coup! En voici une à garder dans un coin de votre tête, pour un anniversaire réussi.
ET SINON ?
Si le concept du restaurant-parc d’attractions n’est pas votre truc mais que l’évocation du raffinement des saveurs asiatiques vous a mis l’eau à la bouche, à 2 blocs, Jungsik devrait vous plaire…
Eunji Lee, la jeune cheffe pâtissière de ce restaurant coréen, a fait ses classes en France aux côtés de Cédric Grolet et son menu dégustation composé de 5 desserts aux goûts subtils, vaut VRAIMENT le coup (et le coût aussi : 70$)…
La Statue de la Liberté a un nouveau musée
Le nouveau Musée de la Statue de la Liberté (Statue of Liberty Museum) ouvre ses portes le 16 mai. Situé sur Liberty Island, il propose aux 4,5 millions de visiteurs annuels de l’île de découvrir ou redécouvrir d’une façon interactive la célèbre statue et son histoire. L’accès, ouvert à tous, est compris dans l’achat d’un ticket de ferry à destination de Liberty et Ellis Islands.
Le musée, qui célèbre l’histoire, l’influence et l’héritage de la Statue de la Liberté dans le monde, est construit autour de trois salles. La première est un théâtre immersif où les visiteurs sont plongés dans une expérience audiovisuelle d’une dizaine de minutes sur la création de la statue, de l’idéal qu’elle représente et des limites de la liberté dans le monde d’aujourd’hui.
La seconde salle offre une immersion dans l’atelier de Frédéric-Auguste Bartholdi, le Français qui a construit la statue, et permet d’assister à toutes les étapes de création : du petit modèle en plâtre jusqu’aux plaques de cuivre assemblées sur d’énormes moules pour créer la forme finale de la statue.
Dans l’ultime salle, les visiteurs sont invités à partager leur propre perception de la liberté au travers d’un atelier multimédia qui leur permet de créer leur autoportrait et de l’ajouter aux autres dans une mosaïque participative surnommée « Becoming Liberty ».
Enfin, la visite s’achève sur un symbole historique puissant : la flamme d’origine de la statue, démontée et remplacée en 1986, après avoir été érigée pendant cent ans. En bonus, il est possible d’accéder au toit du musée qui offre aux visiteurs une vue panoramique à 360 degrés sur la Statue de la Liberté, la skyline de Manhattan et l’ensemble du port de New York.
Le musée, un pavillon de jardin de 26 000 mètres carrés, a été conçu par FXCollaborative. Lors de la conception des dessins, l’entreprise a poursuivi deux principaux objectifs: améliorer l’expérience touristique des visiteurs et aménager l’espace découvert de l’île, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Nicholas Garrison, partenaire et concepteur de projet de FXCollaborative, livre également une explication symbolique: « le musée est dans l’alignement du lieu des attaques du 11-Septembre. Si vous regardez au loin, vous pouvez voir le One World Trade Center, mais vous pouvez aussi observer ce qui n’est plus là. Cela a une signification particulière en terme de liberté. C’était important pour nous que ce lieu et que cette vue soient accessibles au public ».
La construction a été prise en charge par le groupe Phelps Construction. Un projet à 100 millions de dollars financé par la fondation Statue de la Liberté-Ellis Island. Dirigée par la styliste Diane von Furstenberg, l’association à but non lucratif a été créée en 1982 pour collecter des fonds destinés à la rénovation et la préservation de la Statue de la Liberté et d’Ellis Island.
Rappelons que c’est Edouard de Laboulaye, homme politique français passionné par l’histoire américaine, qui est à l’origine de ce cadeau aux Américains destiné à célébrer les cent ans de la déclaration d’indépendance des Etats-Unis. Son idée était bien précise: il voulait une statue incarnant « la Liberté éclairant le monde », qui s’élèverait au-dessus des flots pour guider les immigrants et les voyageurs. L’édifice est inauguré à New York le 28 octobre 1886. Alors que la liberté ne reste malheureusement qu’un idéal dans certaines parties du monde, le musée est une belle façon de lui rendre hommage et d’éveiller les consciences face à la persistance des inégalités.
Eté 2019: guide des camps d'été en français à Los Angeles
Le printemps vient tout juste d’arriver et, pourtant, il faut déjà penser à planifier les vacances d’été. Comme chaque année, French Morning dresse la liste des « summer camps » francophones de Los Angeles. Les inscriptions sont ouvertes.
Le Lycée Français
Le campus du Lycée Français de Los Angeles ouvre son immense jardin équipé d’une piscine, d’un court de tennis et d’un terrain de basket cet été. Son camp d’été à Palms se déroulera du lundi 17 juin au vendredi 26 juillet ; celui de Pacific Palisades, du 17 au 28 juin. Les enfants (de 4 à 14 ans) multiplieront les activités en français telles que le théâtre, le yoga, la natation, les activités manuelles, l’informatique, le foot, les excursions à la plage ou au musée. Ils seront répartis en deux groupes : les Chipmunks pour les enfants en Kindergarten, et les Barracudas (de 6 à 14 ans). La majorité des instructeurs sont natifs d’un pays francophone. Pour être accepté, il faudra présenter le dernier bulletin scolaire de l’enfant avec une lettre de recommandation. Prix : $500 par semaine (excepté celle de 4 jours à $400). Camp d’été de 6 semaines à 3261 Overland Ave, Los Angeles. Camp de 2 semaines, du 17 au 28 juin, sur le campus de Pacific Palisades, 16719 Marquez Ave, Pacific Palisades. Ouvert de 8am à 16:45pm. Inscriptions par email à [email protected] ou sur le campus de Pacific Palisades.
France Exchange
Des cours de cuisine, de science, des spectacles, de bons snacks… Depuis 30 ans, l’organisation France Exchange School a un programme de camp d’été alléchant qui s’articulera cet été autour du thème “des goûts et des couleurs”. L’établissement accueille les enfants de 6 à 12 ans du lundi 3 au jeudi 27 juin. Pris en charge par des moniteurs français, ils débuteront la journée en chanson, avant d’améliorer leurs connaissances en français au travers d’activités comme la cuisine. Les débutants en français sont les bienvenus dans cet établissement de Mar Vista, au décor idylique. Pour l’offrir à vos enfants, il faudra débourser $365 par semaine ($345 dollars la semaine à partir de deux semaines). France Exchange, 3590 Grand View Boulevard, Los Angeles. Ouvert de 9am à 4pm. Informations par email à [email protected] ou sur www.franceexchangeschool.com.
L’Alliance Française de Los Angeles
Conçus pour les jeunes de 6 à 16 ans, les programmes d’été de l’Alliance Française de Los Angeles proposent une immersion dans un environnement totalement francophone. Du lundi 17 juin au vendredi 9 août, de 9am à 1pm (avec une extension jusqu’à 2 pm), les enfants (de 6 à 11 ans) et adolescents (de 12 à 16 ans) pourront développer leurs compétences en français. Le programme est divisé en niveaux, visant les objectifs linguistiques définis par le Cadre Européen Commun de référence pour les langues. Sous la tutelle d’enseignants francophones expérimentés, les étudiants participeront à des activités créatives, connectées aux grandes thématiques de la planète, et déclinées en activités linguistiques, artistiques (projets manuels, cuisine, théâtre…) et ludiques (jeux de cartes et de société, jeux de rôle..). Semaine à partir de $375. Alliance Française, 10390 Santa Monica Boulevard, Los Angeles. Inscription à partir d’une semaine. Plus d’informations: [email protected].
Ecole Claire Fontaine
Pour titiller la curiosité de vos enfants, optez pour le “Summer camp” de l’établissement Claire Fontaine, à Venice Beach. Ils choisiront leurs classes selon leurs centres d’intérêt. L’école maternelle accueille les enfants de 2 à 8 ans, du lundi 8 juillet au vendredi 9 août, de 8am à 6 pm. Répartis en deux groupes (de 2 à 4 ans; et de 4 à 8 ans), les enfants pourront moduler leur emploi du temps et ne venir que le matin ou quelques jours par semaine. Dans cette école, l’apprentissage se fait en français autour d’activités variées comme le jardinage, la découverte des instruments de musique, le yoga, les activités manuelles, la danse, les cours de cuisine et les sorties plage. Le plus : des repas et snacks bio et équilibrés seront concoctés par leur chef. Il faudra débourser $700 pour une semaine complète (de 8am à 6pm) et $450 pour les après-midis, en plus des frais d’inscription de $100. Ecole Claire Fontaine, 352 Westminster Ave, Venice. Plus de renseignements sur le site ecoleclairefontaine.wordpress.com.
Le Petit Gan de Sophie
Le camp d’été du Petit Gan de Sophie, qui prend ses quartiers du lundi 1er juillet au vendredi 23 août, s’articule autour d’activités artistiques, sportives, de cours de cuisine et de “ploufs” dans la piscine. De 18 mois à 6 ans, les bambins sont répartis en groupes d’âge et suivent un enseignement ludique en français et hébreu. Les enfants (inscrits à cette maternelle ou non) seront accueillis sur les campus de Beverly Hills et de Los Angeles. Summer Camp de 9 am à 3pm (avec des heures de garderie). Pour les frais, comptez entre $3905 et $4305 pour deux mois. Le Petit Gan de Sophie au 1071 S. Fairfax Ave., Los Angeles ou au 177 Robertson Blvd, Beverly Hills. Inscriptions et informations par email à [email protected] ou sur lepetitgan.com.
Le Lycée International de Los Angeles
Cette année, l’Ecole du Soleil du Lycée International de Los Angeles aura lieu du lundi 17 juin au vendredi 19 juillet, de 9am à 3:30pm. La petite école (les enfants de 2 à 4 ans) et la grande école (de la grande section au CM2) travailleront sur des thématiques comme l’Afrique, les contes de fées ou le monde des mers, au travers d’activités pédagogiques (découverte des mathématiques, musique, arts plastiques…) et en plein air. Prix : $95 par jour, $260 pour 3 jours par semaine et 375 $ par semaine. Ecole du Soleil, Los Feliz Main Campus, 4155 Russell Avenue, Los Angeles. Plus d’informations For more par email à [email protected] ou au (323) 480-4147.
Le Jardin des enfants
Chants, théâtre, peinture, musique : durant trois semaines, enseignants et intervenants vont permettre aux participants en culotte courte (de 2 à 6 ans) de s’immerger dans la langue française via l’art et les sciences. Rythmées par des thèmes hebdomadaires, les activités interactives proposées par le Jardin des enfants développeront l’imagination et l’humour des jeunes participants. Dans cet établissement de Downtown, le camp d’été sera ouvert du lundi 1er juillet au jeudi 18 juillet. Il faudra débourser $450 pour une semaine complète (de 9am à 2pm, du lundi au jeudi). Le Jardin des enfants, 400 W 9th Street, Los Angeles. Informations via [email protected] ou au (818)561-7772.
4 endroits pour voir la dernière de Game of Thrones à New York
« The Final Countdown is coming… ». Ce dimanche 19 mai “Game Of Thrones” va conclure son épique saga après nous avoir fait rire, pleurer, hurler et tenu en haleine sur près de huit années. On peut suivre cet ultime épisode seul, chez soi. Ou on peut choisir de le vivre avec d’autres fans dans des endroits publics. Voici une liste non-exhaustive.
Pour le regarder en public
Le 230 Fifth Rooftop Lounge mettra à disposition tout un étage pour l’évènement. Pas la peine de réserver vos places, elles sont attribuées selon le principe du “premier arrivé, premier servi”. N’hésitez pas à venir dès l’ouverture des portes (7pm) pour marquer votre territoire. 230 5th Ave, New York, à partir de 7pm, infos ici.
Profiter des confiseries et cocktails gratuits
Les hôtels Arlo Nomad & Arlo Soho offrent leurs halls pour le “grand finale”. En plus des bonbons et des popcorns, vous pourrez déguster une sélection de cocktails inspirés des thèmes du feu et de la glace de la série. Aucune réservation n’est nécessaire, mais nous vous conseillons d’arriver le plus tôt possible pour obtenir de bonnes places. 11 E 31st St, New York (Arlo Nomad), 231 Hudson St, New York (Arlo Soho), à partir de 7pm pour les deux, infos ici.
Pour enfiler le costume
Pas de costume cravate au Professor Thom’s, ce pub est connu pour ses concours de “cosplay” exigeant. La personne qui revêtira le meilleur costume de tout Westeros sera récompensée. Et la diffusion du dernier épisode ne fait pas exception à la règle. L’entrée est de 20 dollars, boisson incluse. Faites très attention, ceux qui auraient la mauvaise idée de parler pendant le show le regretteront amèrement. 219 2nd Ave,New York, à partir de 7pm, infos ici.
Pour tester ses connaissances sur la série
Venez tester vos connaissances sur tous les épisodes de la série à l’occasion d’un questionnaire Game of Thrones qui se déroulera au Clinton Hall de Williamsburg. Il y aura cinq équipes (solo ou à plusieurs) qui s’affronteront sur une seule manche couvrant les sept saisons de la série. L’évènement débutera à 7pm. 247 Metropolitan Avenue, Brooklyn, cliquez ici pour inscrire votre équipe.
Européennes 2019: où voter dans la circonscription de Miami ?
Si la France vote le dimanche 26 mai pour élire ses députés européens, les Français des Etats-Unis sont appelés aux urnes la veille. Si vous ne pouvez pas vous déplacer, il est possible d’établir une procuration (à condition de ne pas s’y prendre à la dernière minute).
Pour ceux qui peuvent voter à l’urne, plusieurs bureaux de vote seront ouverts de 8am à 6pm sur l’ensemble de la circonscription (Floride, Porto-Rico, les îles Bahamas, les îles Caïmans, îles Turques et Caïques et les îles Vierges américaines). Il y aura cinq bureaux de vote: deux à Miami, Orlando, Tampa et West Palm Beach.
Le consulat a mis en ligne un tableau avec les bureaux de vote et les secteurs géographiques qui leur sont rattachés.
-Miami, 2 bureaux de vote (BV01 – noms de naissance de A à I – et BV02 – noms de J à Z) seront ouverts dans les locaux du consulat général de France situé au 1395 Brickell Avenue, Miami FL 33131
-West Palm Beach, (BV03) au West Palm Beach-Government Center Palm Beach County, 6th floor Atrium area, 301 N. Olive Avenue – WEST PALM BEACH FL 33401
-Orlando, (BV04) à l’ITEC Entertainment Corporation, 8544 Commodity Circle – ORLANDO FL 32819
-St Petersburg dans la région de Tampa, (BV05) à l’école “The French American School of Tampa Bay”, 2100 62nd Ave N – St. Petersburg, FL 33702
À Miami, Buena Vista Deli déménage et s’agrandit
Une page se tourne pour l’établissement français Buena Vista Deli qui trônait au coeur du quartier résidentiel du même nom à Miami. Corine Lefebvre et son mari Joël, à la tête de cette pâtisserie-boulangerie-traiteur depuis 2016, ont fait leurs cartons afin de déménager l’enseigne à Midtown pour un espace plus grand.
« Nous avons vécu de belles années à Buena Vista et cela a été une très bonne expérience pour débuter notre aventure américaine, mais la taille réduite de notre cuisine notamment et le manque de places de stationnement ont eu raison de nous », confie Corine Lefebvre qui, voyant l’échéance de son bail arriver à son terme, a sauté sur l’occasion afin de donner un nouveau souffle à son enseigne.
Après plusieurs mois de recherche, la Toulousaine de 55 ans a jeté son dévolu sur le quartier de Midtown. « Nous ne pouvions pas partir très loin car il était important de pouvoir conserver notre clientèle locale, précise-t-elle. Midtown est par ailleurs un quartier en pleine expansion, disposant de nombreux commerces et habitations, et surtout où il est facile de se garer ».
Avec ce nouvel établissement de plus de 350 mètres carrés, qui a pignon sur rue, Corine Lefebvre a ainsi pu multiplier par trois la surface de son enseigne, tout comme le nombre de places assises, sans pour autant grever son budget. « Nous avons eu l’opportunité de pouvoir partager cet espace avec un autre restaurateur et ainsi diviser par deux les frais fixes, souligne-t-elle. C’est en quelque sorte un food court au sein duquel le client a le choix entre deux cartes de spécialités différentes ».
Ainsi, les quiches, omelettes et salades qui ont fait la réputation de Buena Vista Deli sont servis au quotidien aux côtés de plats grecs dans un espace de style industriel où la décoration allie aussi bien des portraits d’Alain Delon et de Brigitte Bardot que de Nana Mouskouri et de Demis Roussos. « Nous disposons par ailleurs d’une vaste cuisine et nous avons recruté un chef français afin de développer la carte du soir », ajoute Corine Lefebvre qui propose désormais un large éventail de spécialités françaises.
Entrepreneurs dans l’âme, Corine Lefebvre et son mari, qui viennent de signer un bail pour quinze ans, fourmillent d’idées pour l’avenir de Buena Vista Deli. « Nous envisageons d’ouvrir prochainement un bar à rhum avec plus de 300 références, soit le plus vaste choix de Floride, indique la Française. En évoquant ces projets, je me rappelle du jour où nous sommes venus acheter un appartement à Miami en pensant pouvoir passer notre retraite sous le soleil de Floride. Finalement je me rends compte que nous ne sommes pas encore prêts pour cela ».