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Sex in America : Le grand marché des sex toys

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En cette période de soldes, d’affaires à faire et de réduction tous azimuts, Sex in America vous propose de vous intéresser au marché du sex toy, que l’on englobe plus volontiers dans un marché plus vaste – et plus pudique – du « sexual wellness and health ». 

En matière de soldes, une simple requête dans Google vous donnera entière satisfaction. Pendant le Cyber Monday, il n’est pas une enseigne qui ne vous propose de vous équiper à des tarifs ultras compétitifs : les réductions peuvent monter jusqu’à 80%. Et pas pour de la seconde main. Non. Du neuf ! 

Dans ce marché dominé par quelques acteurs américains aux noms évocateurs comme We-vibe, Lovehoney ou plus abstraits comme LELO, Tenga, voire étranges Church & Dwight ou Doc Johnson, la concurrence fait rage. Ajoutons au palmarès la marque « Frenchie » qui se décrit comme « Founded in Australia, but boasting the quintessentially French je ne sais quoi » (en français dans le texte). Néanmoins, si l’on en croit les études, l’espérance de croissance du marché promet des jours heureux pour de nombreuses marques. Le chiffre d’affaires mondial en 2024 est en effet estimé à près de 38 milliards de dollars, avec des projections avoisinant les 63 milliards de dollars en 2030. Le marché américain génère à lui seul près de 16 milliards. Investisseurs qui nous lisez : vous savez désormais où placer votre argent.  

Des jeux très populaires

Car oui, partout dans le monde, les jouets sexuels gagnent en popularité, surtout depuis que des études ont montré qu’ils apportaient des solutions à presque que tous nos problèmes : éjaculation précoce, faible libido, dysfonctionnement érectile, stress, détresse mentale, etc. Alors pourquoi s’en priver ! Ces mêmes enquêtes ont révélé que 40% des femmes et 45% des hommes âgés de 18 à 60 ans en avaient acheté un pour « explorer leur santé sexuelle ». Les plus gros acheteurs se tiennent dans la tranche 30 / 50 ans. 

Ces chiffres, souvent avancés par ces mêmes marques citées ci-dessus (que pensez-vous également de BMS Factory et de PinkCherry ?), sont à prendre avec du recul. Interrogé par French Morning, un acteur de cette industrie qui a souhaité garder l’anonymat nous a indiqué que les clients et les clientes restaient très rétifs à toute étude de leur comportement. Il lui avait même été impossible d’acheter de la publicité dans des magazines féminins, alors même que les rubriques « sexo » y tenaient une part importante. En détaillant les études, on voit qu’il s’agit souvent de tendances tirées de requêtes dans Google. 

Quoi qu’il en soit, voici quelques chiffres qui pourront sans doute vous intéresser. 78% des Américains posséderaient aujourd’hui un sex toy, dont beaucoup ont été achetés pendant la pandémie. Parmi eux, un sur deux l’utilise chaque semaine. 40% des Américains ont dépensé 100$ ou plus en jouets sexuels au cours des 12 derniers mois – mais on compte, dans ces achats, de la lingerie, ce qui fausse un peu les résultats. En revanche, vous ne serez pas étonnés d’apprendre que 70% des achats se font en ligne. Le développement des caisses automatiques dans les grandes surfaces pourrait changer un peu la donne. 

Que trouve-t-on dans les tiroirs des tables de nuit américaines ?

Mais, assez parlé de chiffres. Entrons dans le vif du sujet : les produits eux-mêmes. Le grand gagnant reste le vibromasseur, vous vous en serez douté. Mais sachez que la poupée est une valeur sûre (on ne dit plus « poupée gonflable », seulement « doll »). Près de 10% des hommes américains en possèderaient une et 6% de femmes. Oui. Vous ne regarderez plus vos voisins de la même manière. 

Chaque année, pour la Saint-Valentin, le site LoveHoney publie une carte amusante sur la répartition des sex toys par État, en fonction des achats. À New York, les habitants préfèrent les jouets discrets qui se glissent dans un sac. La baie de San Francisco est plus fétichiste, tandis que Jersey City a un faible pour les costumes d’infirmières. Et Los Angeles adore… Bon, vous irez voir par vous-même. 

Marché américain oblige, les fabricants – qui sont, en vrai, à 70% chinois – ne cessent d’innover pour vendre des produits toujours plus efficients. L’utilisation du Bluetooth et du téléphone, par exemple, a beaucoup simplifié la manipulation des appareils. Mais ça, c’était il y a une éternité. Depuis l’année dernière, les fabricants se sont jetés sur l’Intelligence Artificielle pour promettre à leurs clients toujours plus de merveilles. La société Lovsense, par exemple, propose depuis peu son « Advanced Lovense ChatGPT Pleasure Companion ». La promesse est belle. Sa réalisation un peu moins. Si l’on en croit le site de la marque, l’IA intervient seulement pour vous raconter des histoires torrides en fonction de critères que vous aurez définis. On s’attendait à mieux. 

Comme il ne faut exclure personne, plusieurs marques ont développé des « jouets sexuels non genrés », ce qui frise l’oxymore. D’autres mettent en avant les matériaux respectueux de l’environnement. Le recyclage, c’est important. 

Évidemment, toute cette belle intelligence connectée est sensible au piratage et l’on comprend que vous ne soyez pas très à l’aise avec l’idée que votre vie très (très) intime soit connue du monde entier. Autre problème propre à ce marché : la contrefaçon qui représenterait 30% des produits achetés, avec des produits défectueux, voire dangereux. 

Avant de refermer ce dossier, sachez que la France arrive en quinzième position des recherches sur Internet au sujet des sex toys, les premières places revenant respectivement – et pour 1000 habitants – au Danemark, à la Suède et aux États-Unis. 

Happy Cyber Monday !

Ces artisans américains qui ont reconstruit Notre-Dame

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« J’étais avec mes étudiants. C’était très émouvant. Je me suis retrouvé au bord des larmes ». Charpentier enseignant dans une école professionnelle à Boston, Michael Burrey se souvient d’où il était et de ce qu’il faisait ce 15 avril 2019, quand un incendie a failli emporter Notre-Dame de Paris à des milliers de kilomètres de là. « Vu de loin, la situation avait l’air très préoccupante », se souvient-il. 

À l’époque, il était bien loin de se douter qu’il ferait partie d’une petite dizaine d’artisans américains mobilisés à travers l’association Charpentiers Sans Frontières et d’autres réseaux pour restaurer la cathédrale, qui rouvrira ses portes le samedi 7 décembre en présence d’une cinquantaine de dirigeants, dont Donald Trump. Michael ne parlait pas la langue de Molière et n’avait jamais mis les pieds en France – bien que ses parents ont visité Notre-Dame dans les années 1960. Et pourtant, en 2023, il a débarqué chez Asselin, une entreprise de charpente traditionnelle spécialisée dans la restauration de monuments historiques, établie dans la petite ville médiévale de Thouars (Deux-Sèvres).

Pendant trois mois, il a mis son savoir-faire – et sa hache large – au service de la reconstruction d’une partie de la flèche de l’édifice aux côtés de « Compagnons du devoir » français. « Ils ne savaient pas vraiment à quoi s’attendre en travaillant avec un Américain. D’autant que je ne parle pas bien la langue, sourit-il. Heureusement, on utilise beaucoup l’anglais dans la profession ». 

Reconnaissance en France

L’histoire de ces artisans n’est pas aussi connue que celle des donateurs qui ont mis la main à la poche pour Notre-Dame, mais elle offre une autre illustration de la solidarité franco-américaine qui s’est manifestée dans le sillage de l’incendie. La French Heritage Society, un organisme dédié à la préservation de monuments français qui a levé des fonds pour Notre-Dame, a mis à l’honneur l’un d’eux, le charpentier new-yorkais Hank Silver, lors de son dernier gala, en novembre.

Pour ces professionnels, répartis entre plusieurs compagnies travaillant sur différents aspects de ce projet titanesque, cette expérience a représenté un moment fort. « C’était le pinacle de ma carrière », lance Jackson DuBois, qui a travaillé chez Asselin en même temps que Michael Burrey. « Le fait de voir différents corps – plombiers, tailleurs de pierre, maçons, ferronniers – collaborer sur un même site a été profondément enrichissant », explique celui qui dirige la Timber Framers Guild, un groupe professionnel chargé de promouvoir les métiers de la charpenterie.

Lointain descendant de Huguenots (protestants francophones) venus s’installer dans l’actuel État de New York au XVIIe siècle, il a également été touché par l’accueil de la population locale. « Avec Michael, nous allions tous les jours au bar-tabac du coin dans nos habits poussiéreux pour fumer ou boire un verre après le travail. Personne ne savait qui nous étions jusqu’au jour où nous sommes venus avec notre hôte, qui a expliqué à tout le monde pourquoi nous étions là, se remémore-t-il. Après ce moment, les propriétaires du bar voulaient nous serrer la main tous les jours et les vieilles dames venaient nous voir ! Pour les Américains, Notre-Dame est un objet lointain et exotique, mais en France, nous avons ressenti une reconnaissance énorme de la part des habitants ».

Michael Burrey à l’intérieur de Notre-Dame de Paris. © Michael Burrey

Dans le village de Nassandres-sur-Risle (Normandie), Will Gusakov a constaté la même ferveur. « Tout ceux qui ont travaillé sur Notre-Dame étaient des célébrités locales », explique ce charpentier qui a fondé sa propre entreprise dans le Vermont. Lui a rejoint en 2024 les Ateliers Desmonts, une société normande spécialisée dans le travail du bois selon des techniques ancestrales. L’entreprise, dirigée par le tandem père-fils Rémy et Loïc Desmonts, a été chargée de reconstruire « la forêt », l’impressionnante charpente (d’origine médiévale, pour l’essentiel) qui surplombe la nef, à l’identique. Will, qui parle le français couramment, avait vécu près de Notre-Dame lors d’un échange avec les Compagnons du devoir. « Quand on m’a proposé de revenir pour participer à ce projet, c’était irréel. J’étais enthousiaste, mais je me suis demandé si je n’étais pas égoïste car j’avais deux enfants de 1 et 3 ans à ce moment-là », raconte-t-il. Il a résolu le problème en prenant sa petite famille dans ses valises. « J’étais inquiet car la Normandie, en hiver, n’est pas le meilleur endroit où aller, d’autant que nous étions dans un milieu très rural. Mais tout s’est très bien passé ». 

Promouvoir le savoir-faire artisanal américain

Laura et Rick Brown n’ont pas directement participé à la reconstruction de la cathédrale, mais c’est comme si… Après l’incendie, leur organisation, Handshouse Studio, dans le Massachusetts, a rassemblé étudiants, volontaires et une quarantaine de charpentiers, dont Michael Burrey et Jackson DuBois, pour rebâtir une ferme (structure de bois triangulaire supportant le toit) en utilisant des techniques héritées du Moyen-Âge. Le résultat a été montré sur le Mall (ci-dessous), près de la Basilique de l’Immaculée-Conception et au National Building Museum à Washington, à Columbia (New York) ou encore à Ann Arbor (Michigan) à des fins pédagogiques. Ils aimeraient aussi le présenter en France.

Jackson DuBois

Leur ambition : sensibiliser le grand-public au savoir-faire requis pour construire un tel monument. « Parce que nous sommes une association dédiée à l’apprentissage de l’histoire à travers la construction, nous recevions des coups de fil de la part de personnes qui voulaient que nous nous impliquions dans la reconstruction alors que l’incendie n’était pas encore éteint. Ce projet était comme un appel aux armes pour nous »., explique Rick Brown via Zoom.

« Nous avons fait cette ferme pour mettre en œuvre les connaissances utilisées pour faire la version originelle et mieux les préserver et les partager », ajoute Laura, son épouse.

Crédit: Handshouse Studio: Notre-Dame Project

Le couple l’assure, « la réouverture de la cathédrale sera très émouvante pour nous comme pour tout ceux qui ont travaillé dessus ». Suscitera-t-elle des vocations ? Jackson DuBois l’espère. « La restauration de Notre-Dame a mobilisé beaucoup de personnes qui étaient au début de leurs carrières. Ce travail fera partie intégrante de leur formation et son impact durera des générations, veut-il croire. Pour ma part, j’en parlerai à mes petits-enfants ». 

Brèves new-yorkaises : Les terrasses couvertes sur les trottoirs, c’est fini

?️ Les restaurants de la ville avaient jusqu’au 29 novembre pour retirer leurs terrasses couvertes qui avaient été autorisées sur les trottoirs et les places de stationnement pendant le Covid et qui donnaient, parfois, un petit air de Paris. Mais avec le froid qui s’est abattu sur la ville cette semaine, on ne risque pas de les regretter.

? Si vous êtes passé devant l’Apollo Bagels de l’West Village, vous avez probablement remarqué l’interminable file d’attente devant la façade du magasin qui remonte parfois même tout le bloc. Problème : cette même file gêne les autres commerçants. Ils se sont retournés contre le fabricant de bagels qui, désormais, risque l’expulsion s’il ne trouve pas de solution. À suivre…

? Une semaine après avoir acquis aux enchères l’œuvre d’art de Maurizio Cattelan, composée d’une banane fixée à un mur avec du ruban adhésif, pour 6,2 millions de dollars, Justin Sun, un entrepreneur chinois en cryptomonnaie, a annoncé son intention d’acheter 100 000 bananes, soit l’équivalent de 25 000 dollars, auprès du stand de Manhattan où la banane originale avait été vendue pour 25 cents.

✈️ Le vol de voitures dans les parkings d’aéroports a augmenté de 50% cette année. 

❄️ Si vos parents s’inquiètent des tempêtes de neige qui ont commencé à tomber, rappelez-leur qu’il ne faut pas confondre l’État avec la ville de New York. 

? Dernières chances pour voir le groupe emblématique de NYC : le Blue Man Group a décidé de mettre un terme à son activité après 30 ans de carrière et s’être produit devant cinquante millions de spectateurs. Dernier show en février prochain. 

? Cette nouvelle incroyable : une panne d’ascenseur obligerait des habitants de Queens à gravir leurs six étages à pied depuis plusieurs semaines. La presse en fait l’écho. 

Ⓜ️ La moitié des appels de détresse lancés à partir des bornes implantées dans le métro sont des blagues. 

✍️ La gouverneure Kathy Hochul a signé une série de projets de loi facilitant notamment l’annulation des abonnements aux clubs de gym (I Wanna Quit the Gym), interdisant les frais administratifs sur les voitures de location et obligeant les commerçants à afficher leurs notes d’hygiène sur les applications de livraison. 

? Le sapin du Rockefeller Center a été dressé la semaine dernière et, si on vous le demande, sachez que le plus haut sapin date de Noël 1999 avec une hauteur d’un peu plus de 30 mètres. Le coup d’envoi des illuminations sera lancé ce mercredi, le 4 décembre. Le sapin sera éclairé tous les jours, de 5pm à minuit, jusqu’à la mi-janvier.

? On compte 349 000 millionnaires à NYC, soit environ 1 New-Yorkais sur 24. 

? Vous vouliez revoir « Interstellar » sur un très grand écran et n’avez pas réussi à avoir des places ? No Problem : vous en trouverez à la revente pour un montant moyen de 215$. 

? Une nouvelle loi va obliger les opérateurs à interrompre le service des téléphones portables dès qu’ils sont signalés comme volés.

?Quelques faits surprenants que vous ne connaissez peut-être pas à propos du défilé Macy’s de Thanksgiving. Par exemple, saviez-vous que les premiers défilés utilisaient des animaux vivants ? Et que le temps nécessaire à sa préparation est de 8 000 heures ?

Ⓜ️  La ligne de métro Q a été qualifiée de « most relaxing » parmi ses concurrentes. Les rames y sont presque toujours à l’heure et pas trop bondées. 

? Time Out a adoré l’ours Ralph Lauren en 3D qui salue les passants sur Madison Avenue, leur envoie des baisers et prend même des selfies pendant Noël. 

? Une passagère russe sans billet a réussi à monter à bord d’un vol Delta reliant New York à Paris. Arrêtée à l’aéroport Charles de Gaulle, elle a été renvoyée aux États-Unis. 

À la semaine prochaine !

6 terrains de golf où perfectionner son swing en Floride

Abritant plus d’un millier de terrains de golf d’un vert surnaturel, la Floride est un véritable paradis pour les amateurs de la petite balle blanche. Voici six endroits où jouer sous le soleil du Sunshine State.

World Golf Village

Cadre idyllique et balade inoubliable assurée au World Golf Village de Saint Augustine, qui dispose de deux parcours de 18 trous, dont le King & Bear. Avec ses plans d’eau et ses pelouses tirées au cordeau, ce tracé a été dessiné par Arnold Palmer et Jack Nicklaus, deux figures majeures du golf professionnel américain. Comptez de 79 à 209 dollars la partie selon le jour et l’heure. Le complexe hôtelier abrite par ailleurs le World Golf Hall of Fame, qui expose une belle collection d’objets rendant hommage à ceux qui ont contribué au rayonnement de la discipline, à l’image d’un certain Tiger Woods. 1 World Golf Pl, St. Augustine – (904) 940-6088

Trump National Doral

Implanté près de l’aéroport international de Miami, le complexe hôtelier Trump National Doral, dirigé par le Français Mickael Damelincourt, renferme quatre terrains de golf, dont le Blue Monster, un par 72, c’est-à-dire un parcours à effectuer en 72 coups. Long de près de 7 000 mètres, ce tracé de championnat a accueilli pendant plus d’un demi-siècle l’une des étapes du PGA Tour. Il s’avère plutôt accessible, même si différents obstacles d’eau viennent rapidement corser la carte. À partir de 215 dollars le parcours complet. 4400 NW 87th Ave, Miami – (305) 592-2000 

Stadium Course at TPC Sawgrass

Aménagé au tournant des années 1980 à Ponte Vedra Beach, au sud-est de Jacksonville, par le célèbre architecte américain Pete Dye, le mythique parcours Stadium Course at TPC Sawgrass et ses 18 trous accueille au mois de mai le Players Championship, une compétition masculine considérée comme le cinquième tournoi majeur non-officiel de la saison. Un fabuleux terrain de jeu pour les passionnés. À condition toutefois d’avoir un porte-monnaie bien garni. Ses tarifs débutent à partir de 500 dollars la partie. 110 Championship Way, Ponte Vedra Beach – (904) 273-3235

Key West Golf Club

Situé aux confins d’une Amérique tropicale, dans la ville la plus méridionale des États-Unis, le Key West Golf Club et son parcours de 18 trous s’étend sur plus de 80 hectares dans un très bel endroit, au contact de la nature, de quoi faire le plein d’oxygène pour la journée. Plaisir garanti pour les golfeurs amateurs ou confirmés. À partir de 125 dollars la partie, prix auquel il faut rajouter la location de la voiturette, facturée quant à elle 30 dollars. 6450 College Rd, Key West – (305) 294-5232

Biltmore Golf Course

Avec ses 18 trous, l’iconique Biltmore Golf Course de Coral Gables a été conçu au milieu des années 1920 par l’architecte écossais Donald Ross. Mondialement connu, ce terrain de golf est exploité par le mythique palace éponyme, un petit bijou architectural inspiré de la Giralda de Séville en Espagne. Comptez de 60 à 215 dollars le parcours complet selon le jour et l’heure. Le luxueux édifice renferme également la prestigieuse Jim McLean Golf School, où les novices pourront prendre un cours. 1210 Anastasia Ave, Coral Gables – 305460-5364

Crandon Golf at Key Biscayne

Vous pourrez également vous adonner à votre discipline favorite au Crandon Golf at Key Biscayne, un havre de paix verdoyant où il n’est pas rare de croiser Patrick Simpson-Jones, l’ancien trublion de l’émission « Club Dorothée ». Expatrié depuis plus d’une vingtaine d’années aux États-Unis, cet entrepreneur passionné de golf a notamment développé le Swing-Beep, un appareil permettant d’aider les joueurs à améliorer leur swing. À partir de 86 dollars la partie. 6700 Crandon Blvd, Key Biscayne – (305) 361-9129

Publié le 18 janvier 2023. Mis à jour le 1er décembre 2024.

Les patinoires incontournables (et une toute nouvelle) pour profiter pleinement de New York

C’est l’une des activités préférées des New-Yorkais et des touristes entre Thanksgiving et les fêtes de fin d’année : patiner au milieu des gratte-ciel et dans les parcs de la ville. Les patinoires ouvrent et ça sent bon le chocolat chaud épicé à la cannelle. Tour de glace (mis à jour après l’inauguration de la nouvelle patinoire de Williamsburg).

Les iconiques

Wallman Ice Rink à Central Park (26 octobre 2024-15 mars 2025)

© Wollman Rink

Quand apparaissent les couleurs d’automne dans Central Park, la patinoire de glace de la Wollman Rink remplace les terrains de pickleball et offre un moment de détente unique dans l’un des plus beaux cadres de Manhattan. Elle ouverte tous les jours, de 10am à 2:30pm les lundis et mardis, de 10am à 9pm les mercredis, jeudis et dimanches, de 10am à 10pm les vendredis et samedis. Des plages horaires qui peuvent s’élargir durant les vacances. Prix d’accès à la patinoire (réservation ici) : 15$ à 38$ pour les adultes en fonction des heures et jours de pointe, 10$ pour les 4-12 ans, gratuit pour les 3 ans et moins. 12$ la location de patins. Pour les cours privés, compter 85$ les 30 min (160$ l’heure) pour les enfants, 95$ (170$ l’heure) pour les adultes. Muffins, cupcakes et chocolats chauds disponibles au Woollman Café. Wollman Rink, entrée par 59e rue et 6e avenue

Toujours à Central Park, quand la glace est bien prise par le froid, la Conservatory Water est ouverte au patineurs ! Située East Side, entre les 72e et 75e rues, ce plan d’eau est bien connu des amoureux des petits bateaux (comme au Luxembourg à Paris) qui y glissent l’été. Il faut y apporter ses patins, pas de location sur place.

© site de Central Park centralpark.com

À noter que la patinoire Lasker Rink, située au nord de Central Park et qui devait rouvrir cette année, est toujours en travaux.

The Rink (12 octobre 2024-mars 2025)

The Rink © Rockefeller Center

L’iconique patinoire The Rink n’en finit pas d’enchanter les New-Yorkais et les touristes, au pied du 30 Rock. Elle est ouverte tous les jours de 9am à 11pm et jusqu’à mi-avril 2025. Le prix de l’accès à la patinoire (60 minutes) varie selon le jour et l’heure, de 21$ à 114$ pour les adultes et les enfants à partir de 6 ans, et de 11$ à 61$ pour les moins de 6 ans. Les après-midis et les soirées pendant les vacances de Noël correspondent aux plages horaires les plus chères. Vous pouvez aussi acheter des forfaits pour la saison. La patinoire propose également des cours collectifs et privés. Le prix de la location de patins n’a pas bougé depuis l’an dernier, toujours à 12$. Et au moment de Noël, vous pouvez-même avoir une photo avec votre famille ou vos amis pour 40$. The Rink, Rockefeller Plaza, 600 5e avenue, entre les 49e et 50e rues. Billets ici.

Bryant Park (25 octobre 2024-2 mars 2025)

La patinoire de Bryant Park © Bryant Park

La patinoire de Bryant Park, Midtown, est l’une des rares à être gratuites à New York mais il faut réserver son créneau horaire, que l’on apporte ou non ses patins. Les prix de la location de patins sur place sont d’ailleurs élevés, entre 20$ et 35$ en fonction des heures et les détenteurs de cartes bancaires, débit ou crédit, de Bank of America – le sponsor de la patinoire – bénéficient d’une ristourne de 10%. En attendant son tour sur la glace, on peut patienter avec un bretzel ou une gaufre en faisant le tour du Winter Village, les coins restauration ne manquent pas. Même à l’abris du froid dans les igloos chauffés (pendant 90 minutes, jusqu’à 8 personnes). La patinoire est ouverte tous les jours de 8am à 10pm, voire minuit certains week-ends et jours fériés – il y a généralement plus de monde en fin de journée. Patinoire de Bryant Park, entre les 40e et 42e rues.

Les plus discrètes 

Manhattan West (novembre 2024-mars 2025)

© Rink at West Manhattan

Ouverte depuis trois ans seulement, The Rink dans le quartier de l’Ouest de Manhattan, entre Hudson Yards et Madison Square Garden, permet de se détendre entre deux séances de shopping. Elle est aussi bien ouverte au public que réservée à des cours privés avec les anciens champions olympiques Melissa Gregory et Denis Petukhov. La boutique NHL (la ligue américaine de hockey) à proximité n’est pas anodine… Les horaires d’ouverture varient entre la semaine, le week-end et les jours fériés. L’entrée pour patiner une heure est à 20$ la semaine, 22$ le week-end et durant les vacances et la location de patins à glace reste très abordable, à 5$. Ouverte jusqu’au 31 mars 2024. The Rink Manhattan West, 385 Ninth Avenue.

Brookfield Place (novembre 2024-mars 2025)

© Brookfield Place Ice Skating Rink

C’est la même entreprise qui gère la patinoire de la Brookfield Place, près du One World Trade Center. Elle n’est pas grande mais sa localisation sur la marina, entre les boutiques chics du mall et les restaurants où l’on peut s’arrêter prendre un cocktail au coucher du soleil, est un petit luxe qu’on a bien envie de s’offrir en fin d’année. Les prix sont abordables : 15$ de l’heure en semaine (entre 2pm et 9:15pm), 20$ le week-end et jours fériés (entre 9am et 9:15pm), 5$ à 7$ de plus pour louer les patins. Les leçons privées sont nettement plus chères (à partir de 105$ les 30 minutes), surtout si on veut prendre des cours avec les anciens champions olympiques Melissa Gregory et Denis Petukhov. Mais la vue est tellement belle qu’on n’a pas envie de se priver ! The Rink at Brookfield Place, 230 Vesey St.

À l’intérieur

Chelsea Pears (toute l’année)

© Chelsea Piers

On finit cette liste de Manhattan par les patinoires ouvertes toute l’année, de taille de la League NHL de hockey sur glace, dans l’immense complexe de Chelsea Piers. Contrairement à la plupart des patinoires couvertes, ces deux patinoires possèdent de grandes fenêtres offrant une vue imprenable sur l’Hudson à l’ouest. Une séance de patinage (80 minutes), libre ou en leçon privée, à partir de 22,50$. Réservations ici. Chelsea Piers, 61 Chelsea Piers, Second fl. 23rd St. & Hudson River Park.

Les Brooklyniennes

La toute nouvelle : Skate at Domino Park, Williamsburg (25 novembre 2024-mars 2025)

La nouvelle patinoire de Williamsburg, à Domino Park. Courtesy of Two Trees Management

Tout juste inaugurée au bord de l’East River à Williamsburg – le grand opening s’est tenu à Thanksgiving -, la toute dernière des patinoires new-yorkaises offre une vue panoramique exceptionnelle sur le fleuve, Manhattan, et même la statue de la Liberté. La patinoire en forme originale d’œuf est située au cœur de Domino Square, le nouvel espace public conçu par Field Operations, les architectes paysagistes à l’origine de la High Line de Manhattan, et du Studio Cadena de Brooklyn. Elle est ouverte de midi à 9pm du lundi au vendredi, de 9am à 9pm le week-end et les jours fériés. Il faut compter 22$/adulte les 75 minutes d’accès à la patinoire, 12$ pour la location de patins. Moitié prix pour les familles les mercredis. (réservations ici).

Glide at Brooklyn Bridge Park (novembre 2024-mars 2025)

La patinoire Glide at Brooklyn Bridge Park. © Brooklyn bridge park.

Inaugurée l’an dernier, la patinoire Glide at Brooklyn Bridge Park, offre un cadre exceptionnel et so New York, à l’Emily Warren Roebling Plaza, juste sous… le Brooklyn Bridge. Magique ! Patiner sous le pont le plus emblématique de la ville avec une vue unique sur Manhattan, ça vaut le détour. La patinoire n’est pas encore ouverte et on ne connaît pas encore les prix d’entrée – l’an dernier, l’accès à la patinoire coûtait entre 15$ (off-peak) et 25$ (peak) pour les adultes – moins cher pour les résidents de New York et les enfants. Il fallait ajouter 12$ pour la location de patins et 5$ pour un cadenas à casier pour ranger ses chaussures. Il y avait également un coin café alimenté par des vendeurs locaux. Glide at Brooklyn Bridge Park, Emily Warren Roebling Plaza at Brooklyn Bridge Park, Brooklyn.

Coney Island (novembre 2024-mars 2025)

Abe Stark Rink à Coney Island © New York City Department of Parks & Recreation

Entre plage et parc d’attractions, Coney Island est connue comme une destination d’été. Mais elle l’est aussi durant les week-ends d’hiver avec sa patinoire Abe Stark Rink, une installation datant de plus de 40 ans mais qui offre toujours un moment de détente aux familles, à un prix abordable. L’accès à la patinoire coûte 10$, la location de patins 5$. Ouverte les samedis et dimanches de 12:30pm à 4pm, et les jours fériés (horaires à vérifier ici). Abe Stark Rink, 902 W 19e rue, Brooklyn

Industry City (novembre 2024-mars 2025)

IC Ice Rink à Brooklyn.

Pour ceux qui cherchent avant tout une ambiance Christmas spirit bien new-yorkaise, la patinoire d’Industry City n’est pas grande mais elle est nichée dans une rue, au milieu des bars, restaurants et petites boutiques. On y déguste un chocolat chaud et une gaufre au chocolat avant d’aller patiner une petite heure au milieu des décorations lumineuses. Durant l’hiver, IC Ice Rink est ouverte 4 jours par semaine : les jeudis et vendredis de 4pm à 8pm, le week-end de 10am à 8pm avec des nocturnes les vendredis et samedi de 8:30pm à 10pm. Pendant les vacances de Noël, les plages horaires sont étendues. La patinoire n’ouvre qu’en novembre, les prix pour cette saison 2024-2025 ne sont pas encore affichés mais l’an dernier, l’entrée était à 15$, la location de patins à 10$, celle d’un casque à 5$. Industry City, 51 35th St, Brooklyn.

Prospect Park (novembre 2024-mars 2025)

© LeFrak Center at Lakeside à Brooklyn

Prospect Park dispose de deux patinoires, regroupées sous le nom de LeFrak Center at Lakeside, pour les patins à roulettes et autres rollers l’été, les patins à glace entre novembre et mars. L’une des patinoires est à ciel ouvert et l’autre semi-couverte, ce qui offre le grand avantage de continuer de patiner, même quand l’une ou l’autre est fermée le temps de lisser sa surface de glace. Des tables et des chaises tout autour permettent à ceux qui préfèrent regarder les patineurs de s’installer avec une boisson chaude du Bluestone Cafe. La patinoire extérieure est ouverte tous les jours de 11am à 7pm avec prolongation jusqu’à 9pm les vendredis et samedis. La semi-couverte ferme plus tôt : à 4:40pm sauf le vendredi à 7pm . Horaires décalés durant le week-end : samedi 1pm-9pm et dimanche 1pm-4:30pm. Nous n’avons pas encore les prix d’entrée pour cette saison 2024-2025 mais l’hiver dernier, ils s’élevaient à 9,25$ durant la semaine, 13,50$ le week-end. La location des patins coûtait 9,50$. LeFrak Center at Lakeside, 171 East Dr, Brooklyn.

Publié le 28 octobre 2024. Mis à jour le 1er décembre 2024 (avec nouvelle patinoire).

Exposition Mary Cassatt au Legion of Honor Museum

Mary Cassatt (1844–1926) est certainement la plus française des peintres américaines de la fin du XIXe siècle et début XXe. Née en Pennsylvanie d’une famille d’émigrés français, elle a passé une grande partie de sa vie en région parisienne. Elle y étudia la peinture, découvrit Barbizon et exposa au Salon de Paris. C’est là qu’Edgar Degas remarqua son travail. Il deviendra son mentor et lui ouvrira les portes des grandes expositions impressionnistes. Mary Cassatt est d’ailleurs l’une des rares femmes, avec Berthe Morisot, à avoir été admise dans le groupe des impressionnistes, et la seule artiste américaine. Mary Cassatt est décédée en 1926 dans l’Oise et enterrée dans le caveau familial du Mesnil-Théribus.

Mary Cassatt, « Little Girl in a Blue Armchair » (détail). National Gallery of Art, Washington, D.C. Collection Paul Mellon. Courtesy of Legion of Honor Museum.

L’exposition « Mary Cassatt at work », qui se tient jusqu’au 26 janvier 2025 au musée Legion of Honor à San Francisco, permet de comprendre le processus de création de l’artiste américaine, comment elle a utilisé diverses techniques, peinture, gravure, dessin au pastel et même ses doigts, pour créer un art « féministe » engagé sous le couvert de sujets « féminins » : des femmes dans leur quotidien – à l’époque, une peintre ne pouvait réaliser de portraits d’hommes – notamment dans la maternité. Elle en extrait l’essence, comme la complicité, tendre et joyeuse, entre la mère et son enfant, l’un de ses thèmes de prédilection.

L’exposition est également l’occasion de redécouvrir le Legion of Honor Museum, réplique de l’hôtel de Salm à Paris, et qui célèbre son centenaire jusqu’en novembre 2025.

Les plus belles adresses pour un high tea à San Francisco

Le temps d’un thé accompagné de petits fours, on se croirait presque à Buckingham Palace :  hôtels de luxe et maisons historiques se parent de leurs plus beaux atours pour offrir un high tea de fêtes exceptionnel. Une belle idée de sortie en famille ou entre ami(e)s pour fêter la fin d’année. Voici notre sélection d’adresses à San Francisco. 

Teddy Bear tea au Ritz-Carlton hotel, dans Nob Hill

La salle de bal du Ritz-Carlton se transforme en un univers enchanté, peuplé d’ours en peluche, décoré de sapins et de décorations scintillantes, pour accueillir parents et enfants pour un afternoon tea exceptionnel : petits fours salés et sucrés, spectacle, cadeau et photo souvenir feront briller des étoiles dans les yeux de tous les participants. Certes le prix est élevé, mais une partie des profits iront à l’association Make-a-wish et aux UCSF Benioff Children’s Hospitals. Du samedi 30 novembre au mardi 23 décembre. Compter 192$ par personne à partir de 2 ans. 600 Stockton St, San Francisco 94108. Réservations. (Photo de Une)

Au Palace Hotel, dans le Financial District

Prendre le thé sous la verrière du Palace Hotel est une expérience unique. Inauguré en 1875, le Palace est alors le premier hôtel de luxe et le plus grand de l’ouest des États-Unis ! Rasé par le tremblement de terre de 1906, il réouvre en grande pompe trois ans plus tard. Plus de 100 ans d’existence n’ont absolument pas terni sa superbe, avec des colonnes en marbre italien, et les imposants lustres autrichiens suspendus à la verrière. Scones du jour, pâtisseries variées, mini sandwiches salés accompagneront ce moment d’exception. Et pour les enfants sages, on peut également prendre le thé avec le Père Noël. Réservations fortement recommandées. Compter 120-140$ par adulte, 60-70$ par enfant de moins de 12 ans. 2 New Montgomery St., San Francisco. Réservations

Au Proper Hotel, dans Downtown

Villon, le restaurant de cet hôtel trendy du centre-ville, accueille chaque week-end de novembre et décembre un « Nutcracker tea ». Le célèbre ballet est en effet à l’affiche du War Memorial Opera House, à quelques encablures du Proper, pendant les fêtes de fin d’année. Les petits fours salés et sucrés sont servis avec un assortiment de thés et tisanes, dans un décor inspiré par l’œuvre de Tchaïkovski. Du 7 au 29 décembre, les vendredi et samedi  de 2pm à 5pm, le dimanche de 12 à 7pm.  Compter 65$ par personne, 80$ avec du vin. 1100 Market Street, 45 McAllister St, San Francisco. Réservations. 

Au Fairmont, dans Nob Hill

Depuis son ouverture en 1907, un afternoon tea est servi chaque jour au Fairmont, un hôtel de luxe du quartier de Nob Hill. Pour les fêtes, le décor semble tout droit sorti d’Hansel et Gretel : une  maison en pain d’épice de deux étages s’élève entre l’entrée et le salon où est servi le thé. Scones, petits sandwiches, pâtisseries et une sélection de thés raffinés raviront les papilles des convives. Les enfants de moins de 12 ans ont droit à leur propre menu. Le samedi après-midi, un pianiste accompagne en musique ce moment hors du temps. Sur réservation et le samedi uniquement, à partir du 23 novembre. Compter 155$ par adulte, 80$ par enfant. 950 Mason Street, San Francisco. Réservations

Magical tea au Mark Hopkins hotel, dans Nob Hill

Le Top of the Mark, le célèbre bar-restaurant situé, comme son nom l’indique, au dernier étage de l’hôtel, propose une expérience unique pour les enfants : non seulement ils peuvent se régaler de douceurs salées et sucrées, mais ils peuvent aussi participer à de nombreuses activités. Décoration de cookies, face painting, sculptures en ballon, rencontre avec le Grinch et le Père Noël, de quoi vraiment croire à la magie de Noël…Et c’est sans parler de la vue incroyable à 360 degrés qu’offre l’endroit…Uniquement les samedi et dimanche de décembre, à 11:30am et 12:30pm. Compter 115$ par personne, 140$ avec alcool.  999 California street, San Francisco 94108. Réservations

Chez Son & Garden, dans le Tenderloin

Pas de Casse-Noisette ni de Père Noël, chez Son and Daughter, la star du high tea est Alice au pays des merveilles. Dans un décor mille fois instagrammé, avec ses centaines de fleurs au plafond et sur les murs, les convives s’émerveilleront à la vue des nombreux détails qui rappellent le roman de Lewis Carroll. Au menu du high tea, servi dans une vaisselle aussi fleurie que le reste du décor, gâteaux à l’orange, pralines au chocolat, opéras, tartelettes au citron, canapés au concombre, saumon, scones aux myrtilles, et autres viennoiseries. Ce thé à thème est servi du 1er décembre au 31 mars 2025. Compter $70 par personne. 700 Polk Street, San Francisco, California 94109. Réservations.

Publié le 10 décembre 2023. Mis à jour le 1er décembre 2024.

Où acheter sa bûche de Noël en Floride ?

Encore indécis sur votre menu des fêtes 2024 ? French Morning vole à votre secours pour le dessert. Voici une sélection (non-exhaustive) d’adresses à Miami et dans le reste de la Floride où dénicher la traditionnelle bûche de Noël – ou yule log, comme on l’appelle ici.

Miami

L’Atelier Monnier, avec ses quatre adresses à Miami et ses environs, dévoile trois bûches aux saveurs variées pour égayer vos fêtes. La première associe une mousse au chocolat noir à une crème vanillée, posées sur une dacquoise aux noix de pécan et chocolat. La seconde mêle un crémeux framboises-cerises à une dacquoise pistache, rehaussée de chocolat blanc. Enfin, la troisième allie un crémeux chocolat noir et noisettes torréfiées à un praliné fondant, le tout enrobé de chocolat au lait et couronné de chantilly au chocolat. Ces desserts, qui régaleront 8 personnes, sont proposés à 52 dollars. Pour une envie plus personnelle, la part individuelle est disponible à 8,50 dollars. 848 Brickell Ave, Miami – (305) 456-5015 ; 1300 Collins Ave, Miami Beach – (786) 359-4033 ; 9825 SW 40th St, Miami – (786) 452-7780 ; 9563 S Dixie Hwy, Pinecrest – (305) 666-8696

La chaîne de boulangeries française Marie Blachère, qui a inauguré l’an passé sa troisième enseigne américaine au cœur de Midtown à Miami, propose cinq saveurs de bûches : pistache, tiramisu, forêt noire, chocolat et framboise. Comptez 22,95 dollars pour une création ou 42 dollars pour deux, idéales pour 4 à 6 personnes chacune. 3421 NE 1st Ave, Miami – (305) 522-6200

Miami Beach

Premier Noël sous les palmiers floridiens pour la boulangerie-pâtisserie The Crazy Croissant, qui a ouvert ses portes il y a un mois et demi sur Alton Road. Aux commandes, le chef Grégory Fournier-Bidoz, membre des Disciples d’Escoffier, fort de 30 ans d’expérience en cuisine et en pâtisserie, accompagné de son épouse Nathalie. Ensemble, ils revisitent l’esprit des fêtes avec une sélection de bûches aussi élégantes que gourmandes : chocolat au lait et mangue, framboise et pistache, ou encore vanille et caramel beurre salé, toutes sur une base de biscuit Joconde. Pour les puristes, la traditionnelle bûche roulée au chocolat noir est également de la partie. Ces créations, prévues pour 6 à 8 personnes, s’affichent entre 48 et 68 dollars, tandis que les formats individuels se dégustent dès 10 dollars. 1570 Alton Rd, Miami Beach – (786) 960-6866

À South Beach, l’enseigne Maison Valentine titille les papilles avec trois créations gourmandes pour les fêtes : un biscuit noisette et praliné croustillant avec une mousse au chocolat au lait et un crémeux noisette ; une génoise pistache avec un cœur framboise et un praliné pistache, le tout enrobé d’une mousse tropicale ; et une mousse chocolat noir avec un insert crème brûlée sur biscuit au chocolat. Chaque création nourrissant 8 personnes vaut 79,99 dollars. 1112 15th St, Miami Beach – (786) 535-1432

South Miami

Un simple coup d’œil aux vitrines de Cécile Bakery + Café, nichée sur Sunset Drive, et tout projet de régime s’évapore. L’établissement propose quatre bûches alléchantes : la « Black Forest », mariant mousse au chocolat noir, compote de cerises et génoise au chocolat ; la « Passion Exotique », alliant mousse aux fruits de la passion, crémeux au chocolat au lait et génoise chocolatée ; la « Montagne Blanche », mêlant confiture de mandarines, mousseline pralinée et mousse au chocolat au lait sur biscuit joconde ; et enfin, la « 3 Chocolats », fidèle à son nom. Comptez 58 dollars pour 8 à 10 personnes. 5744 Sunset Dr, South Miami – (305) 397-8206

Coral Gables

Chez Bachour, temple des pâtisseries créatives du chef portoricain éponyme, deux bûches se partagent la vedette pour les fêtes : l’une alliant mousse à la vanille, gelée de fraises et biscuit aux amandes, l’autre mêlant mousse au chocolat, crème aux fruits de la passion et financier au chocolat. Chaque création, conçue pour 8 convives, est proposée à 80 dollars. 2020 Salzedo St, Coral Gables – (305) 203-0552

Delray Beach

Formé aux côtés de Frédéric Lalos, Meilleur Ouvrier de France (MOF) en boulangerie, Yves François, ancien compagnon du devoir, a ouvert l’an dernier L’Atelier des Pains à Delray Beach, entre West Palm Beach et Fort Lauderdale. À sa carte, trois bûches : la « Deux-Continents », qui mêle crémeux citron et mousse aux Key Limes, les citrons verts de Floride ; la « Rocher », un mariage de mousse chocolat et crémeux noisette sous un glaçage rocher aux noisettes torréfiées ; et l’« Exotique », associant mousse coco et gelée d’ananas sur un lit de flocons de coco. Une seule taille est disponible, pour 8 personnes, au prix de 85 dollars. 1445 N Congress Ave, Delray Beach – (347) 303-1237

Lake Worth

À Lake Worth, au sud de West Palm Beach, Vincent Durin et sa femme Christine qui sont à la tête de l’enseigne Vincent’s Bistro French Bakery se mettent eux aussi au diapason des fêtes. Parmi les douceurs à découvrir en vitrine, une bûche au chocolat, une autre aux framboises et une roulée aux saveurs chocolatées, chacune prévue pour 8 convives au prix de 69 dollars. Et pour clore l’année en beauté, le couple annonce l’ouverture en janvier prochain d’une seconde adresse à Boca Raton. 516 Lucerne Ave, Lake Worth – (561) 533-0840 ; 2831 N Federal Hwy, Boca Raton – (561) 576-3151

Winter Garden

Il fait rayonner la pâtisserie française à Winter Garden, près d’Orlando. Maître artisan pâtissier, chocolatier et glacier, Stephan Martin met en vitrine différents modèles de bûches dans son établissement Le Petit Paris : la « Mont Blanc » à la mousse au chocolat au lait et insert de châtaigne et caramel sur un biscuit au brownie, la « Feuilletine » à la mousse au chocolat et praliné croustillant, ou encore la « Black Forest » à la crème fouettée, aux cerises et à la ganache au chocolat. L’artisan français a également demandé à l’intelligence artificielle de lui suggérer une recette de bûche, qu’il a suivie à la lettre : la « Sunset Grove » à la mousse aux agrumes avec un insert à la gelée d’oranges sur une dacquoise à la noix de coco. Les prix varient de 35 à 49 dollars selon le dessert pouvant nourrir de 8 à 10 personnes. Comptez de 5,50 à 9 dollars pour une part individuelle. 1201 Winter Garden Vineland Rd, Winter Garden – (407) 614-4477

Sarasota

Sur la côte ouest de la Floride, Joël Garcia, qui s’affaire derrière les fourneaux de l’établissement Rendez-Vous à Sarasota, régale les amateurs de douceurs avec ses bûches aux framboises, au chocolat ou encore au praliné. Comptez entre 32,50 et 49,90 dollars selon la taille, pour 4 à 10 convives, ou optez pour une part individuelle à 8,50 dollars. 5336 Clark Rd, Sarasota – (941) 924-1234

Installé depuis plus d’un quart de siècle à Sarasota, le boulanger-pâtissier autodidacte Christophe Coutelle, qui gère avec sa femme Géraldine l’enseigne C’est La Vie, vous met dans l’embarras du choix, avec pas moins de neuf recettes différentes. Parmi elles, la « Royal » aves sa génoise aux amandes et sa mousse au chocolat au lait, la « Sunlight » composée d’une mousse à la framboise et aux fruits exotiques, ou encore la « Délice Poire » à la mousse au chocolat et aux poires caramélisées. Nourrissant de 4 à 14 personnes, ces créations valent de 28 à 98 dollars. La bûchette individuelle est facturée 7 dollars. 1553 Main St, Sarasota – (941) 906-9575

À New York : nos adresses ici

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Nouvelle Vague revient enchanter les scènes nord-américaines

Nouvelle Vague s’apprête à déferler sur les scènes nord-américaines. Avec ses reprises emblématiques de standards new wave et punk, délicatement revisités à la sauce bossa nova, le groupe français, qui célèbre cette année le 20e anniversaire de son premier album studio, sera en concert en février prochain aux États-Unis et au Canada, pour le plus grand bonheur de ses fans outre-Atlantique.

Malgré la disparition en 2021 d’Olivier Libaux, cofondateur et pilier du collectif, Nouvelle Vague continue de briller sous la direction de Marc Collin, son producteur de toujours. Le groupe interprétera les titres de son nouvel opus, « Should I Stay or Should I Go », avec une version captivante du titre éponyme des Clash portée par Alonya. Parmi les autres reprises marquantes, la sensuelle Élodie Frégé s’approprie « Rapture » de Blondie, Mélanie Pain réinvente « Rebel Yell » de Billy Idol, tandis que Bijou, jeune chanteuse sénégalaise, et Marine Quéméré insufflent une touche reggae au mythique « Shout » de Tears for Fears.

Nouvelle Vague a prévu trois dates aux États-Unis : le mardi 11 février à 8pm au Fonda Theatre de Los Angeles (billets ici), le mercredi 12 février à 8pm au Bimbo’s 365 Club de San Francisco (billets ici) et le vendredi 14 février à 8pm au Racket de New York (billets ici). Le groupe se produira également au Canada : le samedi 15 février à 20h au Concert Hall de Toronto (billets ici) et le dimanche 16 février à 19h au Club Soda de Montréal (billets ici).

Réouverture de Notre-Dame : Après 5 ans de mobilisation, les mécènes américains s’envolent pour Paris

Notre-Dame est aussi un peu la leur. Quatre-vingts Américains ayant contribué financièrement à la reconstruction de la cathédrale parisienne vont s’envoler pour la France ces prochains jours afin d’assister à la réouverture de l’édifice, le samedi 7 décembre. En tout, ce sont plus de 45.000 Américains qui ont participé au financement des travaux, via l’organisation caritative Friends of Notre-Dame of Paris. Pour un effort colossal : 63 millions de dollars ont été récoltés de ce côté-ci de l’Atlantique. C’est près de 10% du budget de reconstruction, les travaux ayant coûté 700 millions d’euros jusqu’ici…

Jean-Hugues Monier (à droite) avec plusieurs donateurs américains sur le chantier de Notre-Dame lors d’une visite organisée par Michel Picaud (à gauche).

Parmi ces généreux donateurs, de grandes fortunes (Starr Foundation de Maurice Greenberg, Marie-Josée and Henry Kravis Foundation, Ken Griffin et Ann Diaz, Ken Langone, etc.) mais aussi des anonymes et des particuliers touchés par la destruction de l’édifice historique. Les dons ont afflué de l’ensemble du territoire américain. Friends of Notre-Dame a pu compter sur le soutien d’un allié de poids : le Cardinal Dolan, l’Archevêque de New York.

Grands mécènes et donateurs anonymes

« Lorsque la Cathédrale a été touchée par le feu, le Cardinal Dolan m’a contacté et m’a dit : il faut qu’on fasse quelque chose », se souvient Jean-Hugues Monier, membre du « Board of Directors » de Friends of Notre-Dame et partenaire émérite de McKinsey. C’était en 2019, et le cardinal Dolan venait tout juste de chaperonner la restauration de la Cathédrale Saint-Patrick. « Il a eu cette idée de solliciter les personnes qui avaient donné pour Saint-Patrick, et leur demander d’aider à la reconstruction de Notre-Dame », poursuit Jean-Hugues Monier.

Des urnes ont également été disposées à l’entrée de plusieurs édifices religieux de la ville. Rapidement, Friends of Notre-Dame a vu arriver assez de dons pour aider au financement des premiers travaux.

Le lien entre les deux villes et les deux communautés n’est pas que financier, il est aussi sentimental, entre deux territoires historiquement très liés. « Les États-Unis sont un pays assez jeune, les Américains ont été particulièrement touchés de voir qu’un édifice vieux de 1000 ans, plus vieux que leur pays, pouvait être détruit, explique Jean-Hugues Monier. Cela a provoqué une onde de choc. C’était une sorte de 11 septembre, toutes proportions gardées. »

Le système anti-incendie inspiré de Saint-Patrick

La collecte aux États-Unis, qui avait démarré en 2017 dans l’optique d’une future restauration sous l’égide de Michel Picaud, le Président des American Friends of Notre-Dame, a explosé de façon exponentielle à partir de 2019 : « le lendemain de l’incendie nous avions 700 donateurs; à la fin de l’année près de 10.000; et aujourd’hui 45.000 », souligne Jean-Hugues Monier.

Les échanges entre les deux communautés se sont alors intensifiés. Les responsables de Notre-Dame ont pu s’appuyer sur l’expertise de la Cathédrale Saint-Patrick pour adapter à Paris un système de prévention du feu, via la présence d’humidificateurs, déjà en place dans l’édifice new-yorkais. Un effort souligné par Emmanuel Macron, qui a reconnu que « les Américains ont fait beaucoup pour Notre-Dame ».

Le voyage à Paris constituera un moment fort pour ces donateurs de toutes confessions, attachés à l’histoire d’un pays bien plus proche que les 6.000 kilomètres de distance ne le laissent supposer. Ils assisteront à la cérémonie liturgique de réouverture. Un dîner à la Tour d’Argent, le restaurant étoilé qui offre une vue imprenable sur Notre-Dame, est également prévu. Ils pourront voir de près comment un édifice détruit par le feu a été reconstruit en un temps record. Notamment grâce à eux.

L’auteur Eric Bouvron : « Si Maya Angelou rencontrait Trump ou Elon Musk, elle leur donnerait un coup de pied au c.. »

C’est une figure majeure de l’histoire contemporaine américaine que le Théâtre du Lycée Français (TLF) de San Francisco va mettre à l’honneur le vendredi 24 janvier 2025 : la pièce « Maya, une voix », mise en scène par Eric Bouvron, retrace en effet la vie de Marguerite Annie Johnson, plus connue sous le nom de Maya Angelou (1928-2014). Poétesse, romancière, danseuse de calypso, scénariste, réalisatrice, elle s’est engagée dans la lutte pour les droits civiques auprès de Martin Luther King et Malcom X. « Maya Angelou incarne la résilience, car elle a toujours continué d’avancer malgré sa couleur de peau dans une Amérique ségrégationniste et raciste. Pour moi qui ai grandi en Afrique du Sud, elle est un autre Nelson Mandela, confie Eric Bouvron, qui a écrit et mis en scène la pièce. En France, on la connaît peu, et on ne se rend pas compte de son importance. Quand on évoque « Maya », on pense d’abord à Maya l’abeille… »

Un lien étroit avec la Baie

Voir la vie de Maya Angelou mise en scène à San Francisco prend une dimension supplémentaire car la poétesse a passé une partie de son existence dans la Bay Area. Née à 1928 dans le Missouri, elle n’avait que 7 ans quand elle a été violée par l’ami de sa mère. L’auteur de ce viol sera assassiné par l’oncle de Maya. Suite à ce traumatisme dont elle se sent responsable, elle devient mutique pendant plusieurs années, et retrouve finalement la parole grâce à la lecture.

Elle déménage à Oakland avec sa mère à l’adolescence, et devient la première femme conductrice de tramway à San Francisco, à seulement 16 ans. Dans les années 1950, elle danse et chante le calypso dans plusieurs cabarets de la ville, notamment The Purple Onion et Hungry I, dans North Beach. Elle quitte San Francisco pour faire carrière d’abord à Los Angeles, puis à New York en 1959. Un discours de Martin Luther King la convainc de se lancer dans la lutte pour les droits civiques. En 1969, la première partie de son autobiographie I Know Why the Caged Bird Sings rencontre un franc succès qui ne se démentira plus.

Une pièce « qui donne de l’espoir »

La pièce commence avec le discours On the pulse of morning que Maya Angelou a prononcé lors de l’investiture de Bill Clinton en 1993. « Elle a ouvert la voie à d’autres poétesses, notamment Amanda Gorman, qui portait une bague avec un oiseau en cage lors de l’investiture de Joe Biden en 2021, en souvenir de Maya Angelou », rappelle Eric Bouvron. Auteur de pièces sur Lawrence d’Arabie (Molière de la meilleure mise en scène en 2022) et Zorba le Grec, le metteur en scène a décidé d’écrire sur la vie de Maya Angelou après un stage auquel participaient des artistes franco-américaines. « J’ai été ébloui par leur énergie. À la création de la pièce, en 2019, les cinq actrices chantaient a capella. Pendant le Covid, nous avons décidé d’ajouter de la musique. Il y a donc un musicien sur scène, qui donne du swing à la pièce. »

Peu intéressé par la mise en scène de pièces déjà existantes, Eric Bouvron choisit des sujets qui le font voyager et l’immerge dans la vie d’un peuple ou d’une culture. « Je m’inspire du théâtre classique de Peter Brook ou d’Ariane Mnouchkine, mais aussi du théâtre japonais ou africain. Je vis avec mes personnages bien au delà de la pièce, car je continue à me documenter sur eux, décrit-il. En ce moment, je lis des ouvrages sur Lawrence d’Arabie, et quand je ne vais pas bien, je regarde des vidéos de Maya Angelou sur YouTube. Maya, une voix permettra aux spectateurs de découvrir la vie de cette femme exceptionnelle, tout en se divertissant. C’est une pièce feel good qui donne de l’espoir. »

Déjà venu au TLF en 2018 pour présenter son adaptation du roman Les Cavaliers de Joseph Kessel (Molière 2016 du meilleur spectacle de théâtre privé), Eric Bouvron est ravi de « ramener Maya chez elle » à San Francisco. Interrogé sur ce que penserait Maya Angelou de la politique américaine actuelle, Eric Bouvron répond avec malice : « Elle tirerait Trump et Musk par l’oreille pour leur rappeler de rabaisser leurs egos, et ne de pas oublier l’humain. Celui qui domine oublie souvent cette dimension. Puis avec beaucoup d’amour, elle leur donnerait un coup de pied au cul. »

5 marchés de Noël à ne pas manquer dans la Bay Area

Les fêtes de fin d’année approchent à grands pas : Thanksgiving à peine passé, il est temps de préparer Noël ou Hannukah. Pour se mettre dans une ambiance festive, rien de tel que de parcourir les allées d’un marché de Noël. Ils sont pléthore dans la Bay Area, alors nous avons sélectionné ceux à ne pas manquer.

French Holiday Market à Berkeley

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Organisé par l’Alliance française de Berkeley en partenariat avec l’Ecole bilingue, ce marché de Noël permettra de faire son shopping à l’approche des fêtes, tout en dégustant crêpes, chocolat chaud ou cannelés dans une ambiance chaleureuse. De nombreux exposants proposeront des cadeaux originaux et locaux, des clichés de Frédéric Neema (NDLR – fidèle collaborateur de French Morning) aux accessoires mode de Kromatine, sans oublier le miel de Beeopic et le bocaux sous-vides de Bocobites… Samedi 14 décembre, de 4pm à 8pm. 2004 Woolsey Street , Berkeley California 94703. Infos.

Make Good Market à San Francisco

L’atelier Heath Ceramics, qui fabrique de la vaisselle, des objets de déco et des carrelages à Sausalito et San Francisco depuis 1948 propose un marché artisanal qui met en valeur la créativité de nombreux artistes locaux. Linge de maison, bijoux, meubles, vêtements, les articles proposés permettront de gâter de nombreuses personnes sur votre liste de Noël. Juste à côté, on pourra décorer un vase ou un plateau Heath selon son imagination en apprenant les différentes techniques de glaçure. Samedi 7 et dimanche 8 décembre, de 10am à 5pm. 2900 18th street, San Francisco 94110. Infos.

Yesterdays Collective North Beach Vintage Market à San Francisco

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La seconde main a le vent en poupe, alors pour faire des cadeaux eco-responsables et originaux, direction le Vintage Market dans le quartier italien de North Beach. 25 exposants soigneusement sélectionnés proposeront des articles vintage, mais aussi des créations originales : vêtements, poterie, accessoires, bijoux… Il y en aura pour tous les goûts, et le marché se prolongera tard dans la nuit. Vendredi 6 décembre, de 4 à 10pm. 524 Union Street, San Francisco, CA 94133. Infos.

German Holiday Market à Mountain View

Bretzels, vin chaud, saucisses, décorations en bois, pain d’épices, stollen… La place devant la mairie de Mountain View se transforme, le temps d’une journée, en un marché de Noël dont les Allemands ont le secret. De nombreux artisans exposeront leurs créations et on pourra déguster de nombreuses spécialités. Ce marché est organisé par la German International School of the Silicon Valley. Samedi 14 décembre, de 11am à 9pm. Mountain View City Hall Plaza, 500 Castro St., Mountain View. Infos.

Winter fair au Lycée de San Francisco

Idées cadeaux, restauration sur place, musique…Pour sa Winter Fair annuelle, le Lycée, en partenariat avec l’Alliance française de San Francisco, met tout en oeuvre pour attirer aussi bien les gourmands, les familles à la recherche de jouets et d’équipements de sport de seconde main, ou encore les curieux en quête d’idées cadeaux. Artisans locaux, raclette et cidre chaud, et un concert de Rue 66 à 2pm mettront tout le monde dans une ambiance festive pour préparer Noël ! Dimanche 8 décembre, de 11am à 4pm. 755 Ashbury Street San Francisco, CA 94117. Infos.