Vous avez passé les 12 derniers mois dans un appartement ou une chambre en sous-location, et souhaitez désormais signer un bail pour vous sentir chez vous? Bonne nouvelle, voici la liste des termes immobiliers à connaître.
Rental Unit
“Renta unit” est le terme utilisé par les Américains pour décrire un “logement à louer” ou un “appartement à louer” lorsque celui-ci fait partie d’un immeuble composé de plusieurs logements.
Landlord
C’est le propriétaire de l’appartement ou de la maison en location.
Broker
Lors de vos recherches, vous aurez à faire à un “broker”, un agent immobilier rattaché à une agence ou qui agit à son propre compte comme intermédiaire pour vous présenter des biens à la location.
Broker fee
C’est la commission du “broker”, qui est souvent égale à plus ou moins un mois de loyer. Deux cas de figure: soit c’est à vous de la payer, soit au propriétaire. Dans ce deuxième cas, l’agence immobilière doit préciser que l’appartement est “no fee“. Si ce n’est pas le cas, demandez-leur des précisions avant d’accepter une visite. (Lors de vos recherches sur internet, vous pouvez sélectionner les appartements avec ou sans commission).
Furnished/unfurnished apartment
C’est l’équivalent d’un appartement meublé (furnished) ou non-meublé (unfurnished).
Building/apartment amenities
Les “amenities” correspondent aux avantages et équipements de l’appartement ou de l’immeuble en question: lave-vaisselle, machine à laver, balcon, piscine, salle de sport dans l’immeuble, etc…
Utilities
Les “utilities” correspondent aux charges que vous aurez à payer chaque mois: elles comprennent les charges de l’appartement (l’électricité, le gaz, l’eau chaude, internet), mais aussi parfois les charges collectives comme la gestion des poubelles.
Net rent
Beaucoup d’annonces immobilières mettent en avant la “net rent”, qui correspond à la somme nette que vous aurez à payer par mois pour votre loyer. Pourquoi? Car en échange de votre engagement sur 12, 16 ou 18 mois, les agences et les propriétaires vous proposent souvent un mois de loyer gratuit. La “gross rent” correspond donc à la somme avant remise, la “net rent” à la somme après remise. Gardez en tête que malgré ce “cadeau”, le montant du loyer que vous paierez chaque mois restera basé sur la “gross rent”. Ex: vous signez un “lease” sur 16 mois à $2500 par mois de “net rent” avec le 12ème mois de loyer gratuit. Vous aurez à payer 2666,67$ par mois mais n’aurez pas de loyer à payer le 12ème mois.
On site super
Parmi les “amenities” listées dans les annonces, vous lirez parfois “on site super”. “Super” vaut pour “superintendent”, qui correspond en français au gardien d’immeuble. Le “on site super” signifie que l’immeuble en question dispose d’un gardien présent sur place qui assure le traitement du courrier et la maintenance des lieux.
Washer/Dryer In-unit
L’appartement possède une machine à laver et un sèche-linge.
Convertible/Flex
Méfiez-vous des annonces de brokers vous présentant un appartement “flex” ou “convertible”, ou indiquant la présence de “flex walls”. Il s’agit en fait de cloisons provisoires qui permettent aux agents immobiliers de rajouter des chambres dans un logement et donc d’en augmenter le prix. Ces murs sont très fins et n’isolent que très peu du bruit.
Lease
C’est le bail que vous allez signer sur une durée qui varie généralement de 12 à 16, 18 voir 24 mois. Il est parfois possible de négocier une durée plus courte de bail en échange d’une petite augmentation de loyer et inversement.
Application form
Avant de signer un “lease”, le broker vous demandera de remplir un “application form”. Il s’agit de votre dossier de location indiquant votre identité et adresse, accompagné de pièces justificatives comme vos dernières fiches de salaire, vos derniers relevés de compte et votre dernier avis d’imposition.
Application fee
Cet “application form” n’est pas gratuit. Une “application fee” vous sera demandée lors du montage de votre dossier. Son montant varie beaucoup: de 100$ à 500$ par personne.
Credit check
Toujours lors du montage de votre dossier, le propriétaire peut demander un “credit check” à un bureau de crédit. Ce bureau vérifiera votre historique de crédit (“credit score”) et donc votre solvabilité.
Security deposit
Vous avez enfin signé votre “lease”? Il faut maintenant payer un “security deposit”. Il s’agit du dépôt de garantie qui correspond généralement à un mois de loyer, et que vous récupérerez à la fin de votre location (si tout se passe bien).
Notre petit lexique de la location d'appartement aux Etats-Unis
Diédié Traoré : "un rêve de jouer aux côtés d'Ibrahimovic"
Diédié Traoré a les yeux qui brillent. Le défenseur français de 20 ans vit un rêve depuis le vendredi 5 avril, lorsqu’il a foulé le terrain des Whitecaps de Vancouver sous les couleurs des LA Galaxy. Même s’il n’est entré en jeu qu’à la 88ème minute, il a effectué son premier match en Major League Soccer (MLS) aux côtés de l’une de ses idoles, Zlatan Ibrahimovic. “En tant que vrai fan du PSG, je n’aurais jamais pensé jouer un jour avec lui”.
Une véritable consécration pour le jeune Français, qui a peiné pour en arriver là. Après des débuts au FC Metz, il signe à 18 ans avec le FK Utenis, un club de D3 lituanienne. “C’était une bonne expérience au niveau footballistique, mais peu intéressante au niveau personnel”, avoue le joueur originaire de Seine-Saint-Denis.
Alors que sa carrière se trouve au point mort en 2017, il reprend espoir en passant des tests à Malaga et à Bordeaux. Mais le contrat chez les Girondins tombe à l’eau, quand le club andalou retire son offre. Le jeune Franco-Malien se retrouve démuni. C’est alors son cousin, Niamé Traoré, ancien footballeur expatrié à New York, qui lui conseille de venir participer à des journées de détection ouvertes à tous, professionnels et amateurs, sur le sol américain. “Je n’avais jamais pensé aux Etats-Unis, confesse-t-il. Je voyais que les grands joueurs allaient se reposer en MLS, je me disais que ce n’était pas pour les jeunes. Mais j’avais tort, ce n’est pas une maison de retraite mais un véritable tremplin pour repartir en Europe”.
Parmi les milliers de joueurs testés, Diédié Traoré détonne par son professionnalisme. Il tape dans l’oeil des recruteurs des Galaxy qui l’invite en février 2018 à passer de nouveaux tests. Des tests concluants puisqu’il signe, à 19 ans, avec l’Académie des Galaxy, faisant ses preuves avec la réserve du club. “En 14 matches, j’ai fait 14 passes décisives”, argue-t-il, pas peu fier. Grâce à son bon niveau de jeu et sa bonne attitude, il arrive à son but : signer le 6 mars son premier contrat professionnel (deux ans fixes et deux en option) avec l’équipe première des Galaxy. “Ça a mis du temps à arriver, ce fut un soulagement”, admet celui qui a été accompagné par l’agent de joueurs français Jerôme Meary. “Je n’ai jamais été pistonné, il a fallu que je prouve ce que je valais”.
Un stade de 27.000 places, une pelouse parfaite, un public familial à défaut d’être fanatique, une pression digne de la Ligue 1… Sa nouvelle carrière lui sourit. Et la cerise sur le gâteau reste de côtoyer quotidiennement le mythique “lion”, Zlatan Ibrahimovic. “Il est rigoureux et exigeant sur le terrain, et très drôle en dehors. A ses côtés, j’apprends l’importance de l’extra sportif”, détaille Diédié Traoré. Une autre présence rassure le jeune Français, celle de son compatriote Romain Alessandrini. “Il m’a pris sous son aile, comme un grand frère”, confie le natif de Bondy.
Diédié Traoré vit en colocation à Carson avec ses jeunes coéquipiers, et s’adonne corps et âme aux entraînements et aux soins. “Je veux progresser comme Benjamin Mendy, être aussi bon sur les placements tactiques que Thiago Silva, et imiter Kilian Mbappé sur les dribbles. Je veux me faire un nom à Los Angeles, ambitionne le latéral gauche. Ici, on peut facilement s’endormir avec la plage et le soleil, s’éloigner de ses objectifs, m’a prévenu l’assistant coach français de l’équipe 2, Laurent Cortois.”
Comme son confrère marseillais Romain Alessandrini, Diédié Traoré voit la MLS comme un tremplin. “Le niveau y est très bon, je veux prendre de l’expérience auprès des tauliers. Et l’arrivée de joueurs comme Zlatan et Giovanni Dos Santos a amené beaucoup de visibilité à la ligue”, assure-t-il. Le Français veut en profiter pour mieux revenir en Europe. Et, rêve ultime, d’avoir une chance d’évoluer au sein du PSG un jour.
"Werther", l'opéra romantique de Jules Massenet à Miami
Célèbre compositeur français de la fin du XIXème siècle, Jules Massenet sera mis à l’honneur par le Florida Grand Opera à partir du 27 avril avec six représentations de son opéra romantique “Werther” au Sanford and Dolores Ziff Ballet Opera House de Miami.
Créé à Vienne en 1892, “Werther” tire le portrait d’un jeune homme du même nom, sensible et romantique, obsédé par une femme qu’il ne peut avoir. Le livret s’inspire du célèbre roman épistolaire de Goethe, Les Souffrances du jeune Werther.
Cet opéra sera joué en français. Places disponibles ici. Programme complet avec également deux dates à Fort Lauderdale:
-Samedi 27 avril à 7pm, Miami.
-Mardi 30 avril à 8pm, Miami.
-Jeudi 2 mai à 8pm, Miami.
-Dimanche 5 mai à 2pm, Miami.
-Mardi 9 mai à 7:30pm, Broward Center for the Performing Arts
Au-Rene Theater, Fort Lauderdale.
-Samedi 11 mai à 7:30pm, Broward Center for the Performing Arts
Au-Rene Theater, Fort Lauderdale.
Startup Tour 2019: postulez pour l’étape de Los Angeles
Vous avez une start-up à Los Angeles ou l’intention de vous y développer ? Postulez avant le 21 avril au Startup Tour, la compétition de start-ups organisée par le réseau d’entrepreneurs et de cadres français aux Etats-Unis FrenchFounders. À la clé, des séances de mentoring offertes par des membres du réseau et un bureau dans le co-working de FrenchFounders à New York, entre autres.
Les start-ups candidates seront invitées à pitcher en public le 20 juin à Los Angeles. Le lauréat de cette étape, sélectionnée par un jury d’investisseurs, de dirigeants d’entreprises et d’autres acteurs business, se qualifiera pour la grande finale du Startup Tour qui aura lieu en septembre à New York. L’événement rassemblera les jeunes pousses qualifiées lors des autres étapes locales du Startup Tour Amériques (San Francisco, Montreal, Los Angeles, Boston…). French Morning est partenaire de la compétition.
On a visité le nouveau Decathlon d'Emeryville. On a eu des surprises.
Quelques curieux s’arrêtent sur le parking encore désert, tandis qu’à l’intérieur du magasin, on s’affaire pour installer ici un écran géant, là, le sol en mousse où trôneront bientôt des appareils de musculation. Nous sommes à Emeryville (Californie), dans le premier magasin Decathlon de grande taille aux Etats-Unis. Trois jours de festivités sont prévues (les 12, 13 et 14 avril) pour marquer son ouverture au grand public.
Quinze mois après l’ouverture d’une première enseigne sur Market street, à San Francisco, l’essai est transformé avec ce nouvel espace: “Si le magasin de San Francisco fait plus office de laboratoire pour observer les habitudes de consommation locales, ici, nos produits seront exposés sur plus de 4000 mètres-carrés. On pourra tester les sensations d’un paddleboard, pratiquer son swing au golf, ou tester les tentes deux secondes ou celles qui se gonflent en trois minutes“, décrit Michel d’Humières, PDG de Decathlon USA, en parcourant les rayons du magasin. “L’important, c’est que les clients puissent voir les produits, les essayer, et demander conseil.”
L’emplacement du magasin a été choisi avec soin: “Nous sommes à côté d’un Best Buy, d’un Target et d’un Home depot, trois enseignes qui marchent très bien. Ikea n’est pas loin non plus, donc nous devrions bénéficier d’un passage important.”
Si la Californie s’est imposée comme un potentiel eldorado pour Decathlon, c’est parce que le sport représente un style de vie. La Bay Area a été préférée à Los Angeles pour la diversité des opportunités que la région offre: “Los Angeles est plus monosport qu’ici. A San Francisco, on pratique la randonnée, le ski, le vélo, le yoga, on court ou on fait du fitness. En outre, nous voulions être proches des start-ups, au coeur de l’innovation pour explorer de nouvelles opportunités.”
Première révolution au magasin d’Emeryville: l’absence de caisses. L’encaissement se fait par les équipes de vente grâce à un système de scanners mobiles, disposés dans différents endroits du magasin: “Il suffit de présenter son panier, il est entièrement scanné, et les prix s’affichent sur l’ipad. Il ne reste plus qu’à payer avec son téléphone, ou par carte, car le magasin n’accepte pas les espèces.” En outre, des écrans disposés un peu partout dans le magasin permettent de rechercher les références non disponibles sur place et de les commander, ou de consulter les fiches techniques de différents produits.
Fort de l’expérience gagnée en quinze mois avec le magasin de Market street, Michel d’Humières est confiant quant au succès de celui d’Emeryville: “Market nous a permis de mesurer l’acceptation de nos produits, avec toutes les réserves que l’on pouvait avoir avec un si petit magasin. Les produits qui marchent le plus rencontrent le même succès, partout dans le monde: le sac à dos, le masque de plongée, la tente.” Confiant dans le savoir-faire de la marque, déjà présente dans plus de 40 pays, le PDG de Decathlon USA reste pourtant discret sur les perspectives d’expansion de la marque aux Etats-Unis: “Ce n’est pas une course de vitesse: nous aurons des réglages à faire, certains produits marcheront, d’autres moins. Toutefois, notre ambition est bien de se développer aux Etats-Unis, et on n’attendra pas dix ans pour le réaliser“.
Patrick Simpson-Jones, du Club Dorothée à entrepreneur en Floride
Il a bercé l’enfance de toute une génération de téléspectateurs dans les années 80 et 90. Le franco-britannique Patrick Simpson-Jones, alias « Superpat » dans le « Club Dorothée », est expatrié depuis plus de 20 ans aux États-Unis. Après l’arrêt de l’émission culte d’AB Productions, l’ancien complice de Dorothée, qui s’apprête à fêter ses 69 ans, a revêtu la casquette d’entrepreneur sous le soleil de Floride.
« J’ai eu la chance d’être au bon endroit au bon moment », confie le Parisien qui reconnaît devoir son exposition médiatique à sa rencontre inattendue avec la productrice de télévision française Jacqueline Joubert à la fin des années 70. « Elle a été ma partenaire lors d’un tournoi de tennis en double mixte et après avoir sympathisé elle m’a proposé d’intégrer son projet d’émission jeunesse », raconte le passionné de sport qui était alors moniteur de ski et de tennis pour un club de vacances français.
Propulsé au rang de vedette du petit écran, Patrick Simpson-Jones a connu une ascension fulgurante grâce à « Récré A2 » puis le « Club Dorothée », deux émissions pour enfants dans lesquelles il a enchainé les pitreries et les fous-rires pendant plus de 20 ans avec Ariane, Corbier, Jacky ainsi que l’animatrice-phare Dorothée. « Je m’estime privilégié car même si nous tournions parfois jusqu’à tard dans la nuit et que nous assurions des directs de six heures le mercredi, je n’ai jamais considéré ceci comme un travail, avoue-t-il. Nous étions une équipe soudée et avec Dorothée j’entretenais même bien plus qu’une relation amicale puisque je l’ai presque demandée en mariage. Mais nos choix professionnels l’ont vite emporté sur nos projets familiaux ».
À la fin de l’aventure « Club Dorothée » en 1997, l’animateur, qui a par ailleurs été le premier speakerin de la télévision française, a posé ses valises de l’autre côté de l’Atlantique à Key Biscayne en Floride. « Nous étions venus pour des vacances avec ma femme et ma fille et finalement nous ne sommes jamais repartis. J’ai eu un coup de coeur pour cette île qui me correspond parfaitement puisque je suis une création 100% insulaire », plaisante Patrick Simpson-Jones qui est né d’une mère corse et d’un père britannique.
Depuis, l’ancien trublion du « Club Dorothée » se consacre pleinement à sa nouvelle vie d’entrepreneur. Après avoir fondé une société d’impression de photos personnelles sur cartes postales dans les années 2000, Patrick Simpson-Jones a récemment développé le Swing-Beep, un appareil permettant d’aider les golfeurs à améliorer leur swing. « Il suffit de l’accrocher à son poignet et si le mouvement n’est pas correctement réalisé l’appareil émet un signal sonore », précise le féru de golf.
Le sexagénaire a par ailleurs breveté le Wind Teller, un outil capable d’indiquer la direction du vent. « J’avais l’habitude de ramasser de l’herbe pour la jeter en l’air jusqu’au jour où je me bloqué le dos, dit-il en souriant. Ainsi, à chaque fois que je suis confronté à un problème, je cherche une solution et si elle n’existe pas encore je tente de la créer, ce qui signifie que je ne suis pas près de prendre ma retraite ».
New French Cinema Week 2019 à Austin: le programme
Une (courte) semaine tricolore s’annonce à l’Austin Film Society. Du jeudi 18 avril au dimanche 21 avril, le New French Cinema Week débarque à Austin. Durant ces quatre jours, de nombreux longs et courts métrages, des documentaires et des films d’animation seront au programme. L’occasion de découvrir des oeuvres peu ou pas distribuées en Amérique du Nord. Cet évènement est en partenariat avec le festival Premiers Plans d’Angers.
Le programme complet
« Les drapeaux de papier » de Nathan Ambrosioni avec Noémie Merlant et Guillaume Gouix: Une femme veut aider son frère à se réinsérer dans la société après avoir purgé une longue peine de prison. Mais le caractère explosif de ce dernier risque de briser l’équilibre déjà fragile. Jeudi 18 avril à 7:30 pm à l’AFS Cinema. En présence du réalisateur.
« Braguino » documentaire de Clément Cogitore. La vie en autarcie de deux familles installées en plein cœur de la taïga sibérienne. Vendredi 19 avril à 6.30 pm à l’AFS Cinema. En présence de Clément Cogitore.
« La nuit a dévoré le monde », film de Dominique Rocher avec Anders Danielsen Lie, Golshifteh Farahani et Denis Lavant. La survie d’un homme dans les rues d’un Paris envahi par les zombies. Vendredi 19 avril à 9.30 pm à l’AFS Cinema.
« Retour à Bollène » de Saïd Hamich avec Anas El Baz et Kate Colebrook sur le retour d’un homme dans une ville qu’il ne reconnait plus. Samedi 20 avril à 1pm à l’AFS Cinema. En présence de Saïd Hamich.
« La cuisine des justes », un documentaire d’Emmanuel Morice et de Nicolas Thomä mettant en lumière la cuisine et le vin de la vallée de la Loire. Samedi 20 avril à 4 pm à l’AFS Cinema. En présence des réalisateurs.
« Ni le ciel ni la terre » de Nathan Ambrosioni avec Jérémie Rénier. Lors d’une mission en Afghanistan, un capitaine doit faire face à une vague de disparition qui touche son effectif. Samedi 20 avril à 8.30 pm à l’AFS Cinema.
« Le Concours » un documentaire de Claire Simon. Ce documentaire filme l’implacable examen du concours d’entrée de l’école de cinéma La Fémis. Dimanche 21 avril à 1.30 pm à l’AFS Cinema.
« DRAWING BY DRAWING: animated non-fiction shorts from the Ecole des Beaux Arts of Angers ». Dimanche 21 avril à 4.00 pm à l’AFS Cinema.
« Sofia » de Meryem Benm’Barek-Aloïsi avec Maha Alemi. À Casablanca, une femme de 20 ans accouche d’un bébé hors mariage alors que ce genre d’union est illégal. Dimanche 21 avril à 6.15 pm à l’AFS Cinema.
Le film "C’est Ça L’amour" projeté au Newport Beach Film Festival
Le cinéma international, et notamment tricolore, sera mis à l’honneur du jeudi 25 avril au jeudi 2 mai à l’occasion de la 20ème édition du Newport Beach Film Festival. Au programme : la projection de plusieurs centaines d’oeuvres venues du monde entier, des nouveautés mais aussi des classiques.
Le film “Real Love” (“C’est Ça L’amour”), réalisé par Claire Burger, sera projeté lors de la soirée spéciale “French Spotlight”, le mardi 30 avril à 8:15pm. Ce long-métrage offre un nouveau regard sur la paternité. Quitté par sa femme, Mario (joué par Bouli Lanners) doit élever seul ses deux filles, et peine à prendre conscience du coup que la vie vient de lui asséner.
A la sortie des salles obscures, à 9:30pm, la nuit se poursuivra à l’”European Showcase Celebration” chez Time Nightclub à Costa Mesa, où près de 1.000 personnes sont attendues. Les participants pourront déguster les plats réalisés par des restaurateurs d’Orange County, sur fond de performances d’artistes locaux.
Cheese Week: le fromage français règne sur New York
Si vous n’aimez pas le fromage, vous allez être malheureux pendant une semaine. Cheese Week, festival autour du fromage créé par le Français Jean-François Hesse, fait son retour à New York pour sa troisième édition, du 28 avril au 4 mai, dans plusieurs lieux partenaires.
Objectif: mettre en avant la diversité du fromage français et européen, mais aussi les vins et spiritueux de notre beau pays. “On veut mettre en avant le savoir-faire français“, résume Jean-François Hesse, PDG de Transversal, agence de communication spécialisée dans le “food & wine”.
La Cheese Week est la petite soeur new-yorkaise de la Cheese Day, un salon centré sur le fromage lancé en 2016 par Jean-François Hesse à Paris, quatre mois après qu’il ait eu l’idée “en bronzant” autour d’une piscine dans le sud de la France. L’événement a connu un succès important dès sa première édition avec “à peu près 2.000 personnes” au Pavillon Ledoyen et n’a cessé de croitre depuis. L’an prochain, il devrait s’implanter à Monaco et à Tokyo.
New York, avec son tissu de professionnels du vin et du fromage, était un choix d’expansion évident. “J’adore cette ville. Elle est géniale, elle bouge“, glisse Jean-François Hesse. Le programme de cette nouvelle édition en fera fondre plus d’un. Elle comprend des dégustations, des cours et des menus spéciaux dans plusieurs restaurants partenaires (Rôtisserie Georgette, Bagatelle, Cocotte…) et lieux de vente de fromages (Murray’s Cheese, French Cheese Board, Le District, Zabar’s). Le programme complet est ci-dessous.
L’an prochain, Jean-François Hesse espère lancer un salon du fromage et du vin à New York sur le modèle de ce qu’il fait à Paris tout en conservant des partenariats avec des restaurateurs et professionnels du secteur. “Il faut qu’on passe un cap. La quatrième année sera celle du renouveau“.
Le programme complet (en anglais)
Murray’s Cheese (254 Bleecker St New York) April 28th – May 4th Demonstrations Daily – 3 to 6pm. Murray’s Cheese Bar (264 Bleecker Street): special cheese-and-wine flights all week long
French Cheese Board (41 Spring St, New York). May 3rd – 5.30 to 7.30pm Class is in Session! Join Chef Greg from Savencia Cheese USA. This class includes how to create amazing cheese pairings with Saint Agur, Le Montagnard, Le Cayrol, Esquirrou and Saint
Andre
Zabar’s (2245 Broadway at 80th Street New York). Demonstrations Daily – 3 to 6 pm. May 2nd – 3 to 6pm: Join Gourmet Foods International for a tasting of P’tit Basque, Fromager D’Affinois Brie and La Bonne Vie Goat Pyramid. May 3rd – 3 to 6pm: Join Savencia Cheese USA for a tasting of Esquirou, a PDO Ossau Iraty cheese, winner of the 2018. World Championship Cheese contest.
Le District (225 Liberty Street, New York). April 28th – May 4th. The offer is a choice of 3 cheeses (cheese plate) and flight of 2 wines for $35. The cheese options: -Excellence Triple Creme – France St. Andre -Le Bonne Vie Chante -La Bonne Vie Goat -St Agur 60%-St Andre Mini. The two wines are: Combe Saint Jean, Bourgogne Chardonnay 2015 – Château de la Dauphine, Delphis Fronsac 2015
Taste Wine Company (50 3rd Ave, New York). May 2d. Sit-down wine & cheese pairing class & tasting from 7 to 9pm. Price : $40. Reservations : 212-461-1708
Rôtisserie Georgette (14 East 60th Street between Madison and 5th NYC 10022). April 28th. Reserve for anytime between 12 noon & 2pm. « Fête du Fromage » Sunday Brunch. 4 courses $49. Asparagus Velouté, Warm Savory Madeleines, Cheese Soufflé – or – Croque Monsieur, Artisanal Cheese Buffet, Tropical Fruit Sorbets, Mignardises. Reservations : 212-390-8060. Site
Bagatelle (1 Little W 12th St, New York. 3 course tasting menu with wine pairing. All week for dinner. $60. Reservations: 212-488-2110
Cocotte (110 Thompson St, New York). Cheese and Wine Fest throughout the week. Reservations : 212-965-9100
AOC East (1590 1st Avenue, New York). Happy Hour the entire week from 4 pm to 7 pm. Cheese and Wine: $15. Reservations : 646-998-5749
Bistro Vendôme (405 E 58th Street). Cheese and Wine tasting all week long. Reservations : 212-935-9100
Le sénateur des Français de l'étranger Jean-Yves Leconte de passage à Los Angeles
Vous avez des questions, doléances ou des préoccupations ? Jean-Yves Leconte, sénateur représentant les Français établis hors de France, sera à Los Angeles du 11 au 13 avril pour une série de rencontres avec des acteurs de la communauté française.
Avec Hélène Demeestere, conseillère consulaire, il tiendra une permanence parlementaire le vendredi 12 avril à partir de 2:30 pm, dans les locaux du Consulat général de France à Los Angeles. Il faut envoyer un courriel à [email protected] avec la raison du rendez-vous pour s’inscrire.
Par ailleurs, l’association Français du Monde Los Angeles organisera une soirée informelle de rencontre avec le sénateur le vendredi 12 avril à 7pm (inscription via e-mail à [email protected]).
Chez Maison Thouvard, les baguettes et croissants sont chez eux
Même s’il se lève tous les jours à 2 heures du matin, Matthieu Thouvard ne regrette pas son choix. “Rien ne me fait plus plaisir que des clients satisfaits”, lâche le néo-boulanger. Avec sa femme et ses deux enfants, ils ont quitté leur situation en France pour ouvrir une boulangerie-pâtisserie à Los Angeles. “Une aventure familiale” qui a pris une tournure plus importante : après avoir ouvert The Place To Be à Santa Monica fin octobre, il a levé le rideau de Maison Thouvard dans le quartier de Melrose le 7 janvier. “Si on veut vraiment jouer, jouons grand”, lance ce natif de la région marseillaise.
Directeur de compte pour une société en électronique pendant 20 ans, Matthieu Thouvard s’est reconverti à 44 ans, en passant un CAP en boulangerie. “Pour moi, il est primordial de se remettre en question”. Accompagné de sa famille, il a effectué des repérages en Californie à Noël 2017, avant de décider de déménager à Los Angeles. Conseillée par une avocate, la famille a alors investi dans un local sans travaux.
Toujours aussi “attiré par les odeurs de pain”, il opère aujourd’hui aux fourneaux de Melrose, où se trouve le laboratoire de ses deux établissements. A Maison Thouvard, qui rappelle les établissements parisiens, il propose au comptoir baguettes, viennoiseries (croissants au Nutella, chouquettes, pains au raisin..), ainsi que des pâtisseries à base de produits biologiques. “Mais sans cannelle, ça camoufle le goût et les Américains en abusent”, déplore Matthieu Thouvard. Pour s’adapter aux goûts américains, son pâtissier confectionne également cookies et muffins “vegan” et “gluten free”. “Quand on vend de la pâtisserie, il faut éduquer les clients, leur présenter les produits, expliquer que les baguettes ne sont pas les mêmes en fonction de l’humidité, qu’on ne peut pas les conserver trois jours au frigo… Ce n’est pas comme vendre des jeans.”
A Santa Monica, sa femme Sandra Thouvard -auparavant dans la vente de cigares- supervise The Place To Be, qui est davantage une pâtisserie-café de quartier où le client peut s’éterniser. Pour cela, l’établissement de 65 m2 propose un menu salé -salades, sandwiches, plateau de fromages et charcuterie-, des boissons alcoolisées, ainsi que quinze places assises et une terrasse. Le couple veut d’ailleurs y instaurer des “happy hour” tous les vendredis soir, dès le printemps.
Un modèle les a inspirés: Moulin Bistro dans la zone industrielle de Newport Beach. “Tous les travailleurs des alentours y vont, ce bistrot marche très bien”, argue le Français, qui se souvient d’un conseil de son père, coiffeur : “le plus important, c’est l’emplacement, l’emplacement, l’emplacement”. Et à Los Angeles, il est synonyme de parking. “Et il est facile de se garer près de The Place To Be à Santa Monica”, précise-t-il.
Avec ces deux “business”, ils cherchaient “un challenge”. “Les Etats-Unis, c’est fantastique au niveau des opportunités. C’est l’un des seuls pays où si on se plante, on peut se reconstruire”, argue l’entrepreneur de 47 ans.
Même s’il est encore dans la phase “se faire connaître”, et qu’il peine en raison d’un anglais trop technique, Matthieu Thouvard veut développer son activité, en proposant des services de traiteur et en fournissant des restaurants de la ville. “Et si dans deux ans, ça marche bien, nous ouvrirons un nouvel établissement à Los Angeles ou Orange County”.
Le Met Breuer réfléchit à la notion de "maison"
« Cette exposition invite les visiteurs à se demander ce que cela signifie d’être chez soi dans ce monde, que ce soit par hasard, par nécessité ou par choix », explique Sheena Wagstaff, cheffe du département d’art moderne et contemporain du Metropolitan Museum of Art (Met).
L’exposition « Home Is a Foreign Place: Recent Acquisitions in Context » ouvre ses portes le mardi 9 avril au Met Breuer, l’antenne du célèbre musée sur Madison Avenue consacré à l’art récent. Elle se refermera le 21 juin.
Occupant tout le deuxième étage du bâtiment massif, les tableaux, sculptures et autres installations tentent de circonscrire de façon abstraite et conceptuelle la définition de maison, confrontée à « des événements culturellement significatifs comme les guerres dévastatrices, les injustices sociales et humanitaires, les migrations de masse et les changements économiques et environnementaux », peut-on lire sur le mur qui accueille les visiteurs.
« La notion de “maison” est compliquée et relative, résume Sheena Wagstaff. Elle évoque l’espace, le lieu, les biens matériels tout comme l’absence, la fragilité et parfois même le traumatisme », poursuit la conservatrice, qui décrit l’exposition comme une « traversée des arts et des frontières ».
L’exposition est répartie en cinq galeries. Le visiteur découvre tout d’abord une section dédiée au « langage et à l’abstraction » qui présente par exemple les sculptures de l’artiste libanais Walid Raad inspirées des arts de l’Islam au Louvre. La visite se poursuit avec « les traits et les mesures », un espace dédié à l’architecture et au rapport des artistes avec leurs studios.
La galerie suivante est consacrée à la « réitération spatiale », à savoir le rapport de l’art à l’espace avec par exemple l’œuvre « Untitled », montée sur place de l’artiste japonaise Kazuko Miyamoto, des milliers de fils tendus qui rappellent la forme d’une tente ou d’un nid. Les visiteurs découvrent ensuite une espace sur la valeur politique de la patrie, avec notamment une série de six portraits de Mao réalisée par Andy Warhol.
Enfin, l’exposition s’achève sur une vaste salle sur la notion de migration où l’on remarque entre autres une œuvre de l’Américain Robert Rauschenberg, « Bande de Sureté / Twin City / Nipples », faite à partir de cartons de transport (dont certains sont français), « la seule matière qui existe partout dans le monde », selon l’artiste.
Les œuvres présentées, datant de 1944 à 2016, ont presque toutes rejoint la collection du Met ces sept dernières années, précise Sheena Wagstaff. A travers ces acquisitions récentes, le Met Breuer propose de découvrir des artistes d’Amérique latine, du Moyen-Orient, d’Afrique du Nord, d’Asie du Sud et du Sud-Est, mais aussi des artistes américains comme Jasper Johns qui accueille les visiteurs avec son œuvre « White Flag », un immense drapeau américain blanchi qui pose la question ambiguë, aux Etats-Unis tout particulièrement, de l’identité nationale.