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Que faire pour la Saint-Patrick à Washington ?

Boire certes, mais pas que… Les festivités de la Saint-Patrick commencent avant le 17 mars. Voici le programme.
Les parades dans la région de Washington
Cette année, il faudra sortir du District pour espérer voir une “Saint Patrick’s Day Parade”. A cause de l’augmentation du coût de la sécurité et faute de fonds suffisants, la parade de la capitale a été annulée. Néanmoins, le “Comité de la parade de la Saint-Patrick à DC” ne se laisse pas abattre. Le dimanche 10 mars, du 12pm à 3 pm, au bar de Kelly’s Irish Times, les bières couleront à flots au rythme des concerts de musique irlandaise. L’événement est payant : 40 dollars en ligne, 45 dollars sur place. Site.
Le 9 mars à partir de 11am, la ville de Manassas d’organise un défilé de la Saint-Patrick dans la vieille ville avec un orchestre de cornemuses. La capitale du Maryland, Annapolis, donne rendez-vous le 11 mars à 11am pour assister à un défilé de plus de 90 chars dans ses jolies rues historiques. Et enfin, la veille du jour officiel, le 16 mars à 10 am, Gaithersburg (Maryland) organise un défilé au Rio Washingtonian Center. Après la fin du défilé à midi, des spectacles sont organisés jusqu’à 2pm.
Le festival ShamrockFest 
ShamrockFest est l’un des plus grands festivals de la Saint-Patrick aux États-Unis. Concerts, beaucoup de bières, un village irlandais avec des manèges et des défilés de carnaval: le festival a une belle affiche avec plus de 30 groupes et DJs sur cinq scènes différentes. Le ShamrockFest a lieu le samedi 23 mars de 12pm à 8pm au Robert F. Kennedy Memorial Stadium. Les billets coûtent 25 dollars si achetés en avance. Comptez 65 dollars pour l’entrée VIP qui comprend de la bière à volonté, une tasse-souvenir, des tentes chauffantes et des sièges VIP. Gratuit pour les enfants de moins de 11 ans. Site.
Les restaurants et bars 
Pour se mettre à l’heure de Dublin, Guinness en main, rendez-vous au Fado à Chinatown, le Ri Ra à Georgetown, le Dubliner à Capitol Hill, ou encore ai Irish Channel Pub sur H Street. Et pour cause, ce sont les références irlandaises de la capitale. A noter, le programme de lutte contre la conduite en état d’ivresse offre des SoberRide, des retour en taxi gratuits jusqu’à 30 dollars en partenariat avec Lyft pour les premiers 1.500 inscrits.

Rires, larmes et culture au DC Francophonie Festival 2019

Mars rime avec francophonie à Washington. Jusqu’au vendredi 29 mars, le D.C Francophonie Cultural Festival célèbre les cultures de la francophonie à travers une série d’évènements et de programmes culturels dans divers lieux de la capitale.
Plusieurs ambassades (Canada, Belgique, Arménie…) ainsi que l’Alliance française de Washington participent aux festivités, destinés à fêter la langue française et faire connaitre les différents pays de la francophonie. Cela fait depuis 2001 que cela dure.
Parmi les évènements qui rythmeront le festival, on trouvera :
-“Tour of the Museum of African art”: visite guidée permettant de découvrir des objets et des œuvres d’art des pays francophones. Le jeudi 7 mars à 12 pm au National Museum of African Art
-La projection du film “Félicité”, film d’Alain Gomis avec Véronique Beya Mputu: l’histoire d’une mère devant trouver un moyen de sauver son fils victime d’un accident de moto. Le mardi 12 mars à 7pm à la Maison Française de l’Ambassade de France
-Concert : “Paris Chanson”, concert reprenant les classiques de la chanson française (Aznavour, Dassin, Piaf, Macias, Adamo…). Le samedi 16 mars à 3pm à la Maison Française de l’Ambassade de France.
“La Nuit de la Poésie” (Alliance Française), célébration de la poésie francophone avec verres de vin en guise d’accompagnement. Vendredi 22 mars à 7pm à l’Alliance Française de Washington
“La Grande Fête”, grande soirée de clôture avec musique, nourriture et boisson. Le Vendredi 29 mars à 7pm à La Maison Française de l’Ambassade de France
Le programme comprend également une rencontre avec la peintre malgache Jacqueline Ravelomanana, un spectacle de comédie avec l’humoriste québécois Sugar Sammy, ou encore une discussion avec l’illustrateur français Marc Boutavant… Le programme complet est sur le site du festival.
 

Une conférence-débat sur l'intelligence artificielle à Washington

Et si l’intelligence artificielle pouvait être mise au service de l’Homme ? Dans le cadre de ses “French Series”, la Maison Française de l’Ambassade de France aux Etats-Unis organise, le jeudi 14 mars, une conférence sur ce sujet chaud.
Seront présents pour en discuter : Dr. Cara LaPointe, professeure associée et chargée de recherches au Beeck Center for Social Impact and Innovation à Georgetown University; Jeffrey Brown (Bertelsmann Foundation), Alan Davidson (Mozilla) et Nicolas Economou (H5, Harvard Kennedy School) prendront également part au débat. Steve LeVine, écrivain et journaliste pour le site d’actualité Axios, où il traite des questions d’intelligence artificielle, animera la discussion.
La conférence est gratuite et ouverte à tous.

Botify lève 20 millions de dollars pour faciliter le référencement naturel

L’aventure de Botify a commencé à Paris en 2012. Thomas Grange, Adrien Ménard et Alexandre Boucherot se sont aperçus que les moteurs de recherche ignoraient près de 50% des pages d’un site web.
Les trois entrepreneurs ont donc décidé de créer « une solution d’optimisation du référencement naturel pour les sites internet », raconte Adrien Ménard, PDG de la start-up. Sept ans plus tard, Botify vient de lever 20 millions de dollars et prévoit de doubler ses effectifs (de 110 personnes aujourd’hui) d’ici la fin de l’année .
« On est l’interface entre les moteurs de recherche qui cherchent à indexer le web et les sites web et mobiles qui veulent être indexés et bénéficier de la visibilité des moteurs de recherche pour générer de l’audience et du chiffre d’affaires », raconte le co-fondateur qui pilote l’entreprise depuis les bureaux de New York, ouverts en 2016.
« Un site web, c’est comme un livre. On considère que chacune des pages du livre peut potentiellement répondre à la requête de quelqu’un sur internet. Après, il y a des pages du livre qui sont plus intéressantes que d’autres, parce que la page est beaucoup plus recherchée, ou parce qu’elle va générer plus d’audience et ensuite potentiellement plus d’actions, comme une vente par exemple, donc on va faire en sorte de valoriser ces pages-là », illustre-t-il.
Avec 50% de son chiffre d’affaires réalisé aux Etats-Unis dont la moitié sur la côte ouest, la start-up basée à Paris et présente à Londres a ouvert un bureau à Seattle vendredi 1er mars, dans lequel elle prévoit d’employer une vingtaine de personnes d’ici la fin de l’année.
La start-up compte pour l’heure près de 450 clients dans une vingtaine de pays différents, « souvent des multinationales », souligne Adrien Ménard, comme Expedia, Macy’s, Nike ou encore Marriott. S’il est difficile de quantifier les résultats générés par le référencement de Botify, à considérer au cas par cas, les « résultats peuvent être fantastiques », promet le PDG.

La Maternelle Montessori, l'app bilingue pour du temps d'écran intelligent

(Article partenaire) Tout ce qui a fait le succès de l’éducation Montessori dans une app! C’est ce que vous proposent les fondateurs d’Edoki Academy, la startup derrière la Maternelle Montessori, une application bilingue pour les 3 à 7 ans.

A l’origine de l’application, il y a des enseignantes Montessori, raconte Sylvain Lumbroso, un des fondateurs d’Edoki Academy. Comme dans une école Montessori, tout est fait pour que les enfants apprennent, en l’occurrence les maths, le français, l’anglais et le mandarin, grâce à des activités ludiques.”

L’enfant se promène dans l’app comme il le ferait dans une école, passant des salles de classe à la cantine, au jardin, ou à la bibliothèque. Tout est interactif : les légumes poussent dans le potager, la cuisinière prépare des plats avec les ingrédients qu’on lui tend, on nourrit le poisson ou le hamster… L’enfant peut aussi passer du temps dans les “ateliers de créativité”, où il apprend par exemple à concevoir ses premiers algorithmes. Chaque mois, de nouvelles activités sont ajoutées dans l’application.

La Maternelle Montessori compte déjà plus de 100.000 utilisateurs. Ils l’ont adoptée pour mettre à profit le temps d’écran de leurs enfants. C’est l’application à télécharger d’urgence avant les prochaines vacances : dans les trajets pour aller voir les grands-parents, dans l’avion pour retourner au pays… La Maternelle Montessori garde les enfants concentrés et leur permet de progresser tout en s’amusant.

Un seul abonnement permet à toute la famille d’accéder à l’application sur tous les appareils disponibles, smartphones ou tablettes (Apple, Android, Amazon).

Et bonne nouvelle pour les lecteurs de French Morning: vous pouvez bénéficier d’une réduction de 50% sur l’abonnement annuel (29.5 US dollars au lieu de 59), promocode: frenchmo

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Pour voter aux Européennes 2019 à l'étranger, n'oubliez pas de…

2019 est une année électorale en Europe. Les Français, comme le reste des électeurs du Vieux continent, sont invités à se rendre aux urnes pour élire leurs représentants au Parlement européen. En Amérique du nord, le scrutin aura lieu le 25 mai. Il sera possible de voter à l’urne et par procuration.
Pour pouvoir voter depuis les Etats-Unis, vous avez jusqu’au 31 mars pour vous inscrire sur la liste électorale consulaire (LEC), en ligne ou en personne auprès de votre consulat. Dans l’éventualité d’une double-inscription (sur la liste consulaire locale et la liste électorale de votre commune en France), vous serez automatiquement radié de la seconde liste. En effet, depuis le 1er janvier, il n’est plus possible d’être inscrit à la fois sur une liste à l’étranger et une liste en France.
Si vous avez l’intention de voter en France, il est obligatoire de demander votre radiation de la liste électorale consulaire sur le portail en ligne de l’administration.

Lara Fabian en concert à San Jose en septembre

Lara Fabian revient en Californie le 20 septembre, pour se produire au San Jose Center for Performing Arts. L’artiste francophone entame une tournée internationale pour la sortie de son nouvel album “Papillon”, dans les bacs depuis le 8 février. Les tickets sont en vente.
Pour son quatorzième album studio, Lara Fabian a choisi de composer uniquement des chansons en français. Les deux morceaux “Papillon” et “Je suis à toi” ont d’ailleurs fait l’objet de “singles” sortis respectivement en octobre et novembre 2018. Son album compte onze chansons.
Avant d’enthousiasmer San Jose, la chanteuse se produira à New York et Chicago. Après, elle rejoindra Los Angeles puis l’Europe pour y réaliser une grande tournée française.

Deux films français au New York Sephardic Jewish Film Festival

Dans le cadre du “French Focus” du New York Sephardic Jewish Film Festival, qui se déroule du mercredi 6 au mercredi 20 mars, deux documentaires français seront programmés. Les lecteurs de French Morning peuvent y assister gratuitement en remplissant le formulaire ci-dessous.
Le 7 mars, le public pourra assister à 5pm à la projection des Magnifiques d’Yves Azeroual et Mathieu Alterman, qui retrace le parcours de cinq immigrés d’Afrique du Nord devenues des figures de la pop culture française des années 60 à 80. Parmi eux, un certain Enrico Macias. À 7pm, ça sera au tour de “Pourquoi nous détestent-ils ?” de Lucien Jean-Baptiste, Amelle Chahbi et Alexandre Amiel, qui cherche à expliquer les clichés racistes et antisémites pour les comprendre et les démonter. Une séance de questions-réponses aura lieu après chaque séance. Les deux oeuvres n’ont jamais été montrés aux Etats-Unis.
Chaque année, le Sephardic Film Festival met en avant la culture des communautés juives du Moyen-Orient.
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Grand Débat National: une nouvelle réunion le 7 mars à New York

Les “Grands Débats” se poursuivent à New York. Après deux réunions organisées fin février, la section new-yorkaise de l’association Français du monde-ADFE organise à son tour un “forum citoyen” le jeudi 7 mars à partir de 6pm dans l’Upper East Side. Le lieu sera confirmé aux inscrits par e-mail.
Au programme: la transition écologique, la fiscalité et les services publics. Pour pouvoir y participer, il faut s’inscrire avant le mercredi 6 mars à l’adresse suivante : [email protected].
Le rassemblement est gratuit et ouvert à tous. Il s’inscrit dans le cadre du “Grand Débat National” voulu par Emmanuel Macron pour apporter des réponses aux questions soulevées par la mobilisation des Gilets jaunes, qui se poursuit depuis décembre en France. Chaque citoyen, en France ou à l’étranger, est invité à en organiser jusqu’au 15 mars.

"Révolution bilingue": la langue française reprend vie en Louisiane

Dans l’épisode 5 de notre podcast “Révolution Bilingue”, Fabrice Jaumont s’intéresse à la renaissance de la langue de Molière en Louisiane, dont l’histoire avec la France est intimement liée.
Mais si le français revit ces dernières années dans cet Etat américain, on le doit notamment à Joseph Dunn, qui se bat depuis des années, avec d’autres, pour le bilinguisme et la défense du français. Lorsque la Louisiane est entrée dans l’Organisation Internationale de la Francophonie l’an dernier, “mon rêve est devenu réalité” dit-il.
Listen to “Episode 5: Joseph Dunn, porte drapeau du français en Louisiane” on Spreaker.

Pitcher comme un pro, mode d'emploi

5000. C’est le nombre de pitches qu’Aurélie Wen, 33 ans, compte à son actif. Directrice générale de la start-up Agorize en Amérique du Nord depuis 2017, elle se souvient encore de son tout premier pitch (face à 200 personnes). “C’était à Business France, il y a 3 ans et demi : on m’a jetée dans la fosse aux lions pour remplacer la personne qui devait pitcher”. Depuis, la jeune femme est passée experte en la matière. Elle nous a donné ses trucs et astuces pour pitcher comme un·e pro.
Savoir pitcher, présenter de manière concise, claire et directe ce qu’on fait, cela fait partie de l’ADN aux Etats-Unis – “Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement”, disait Boileau. C’est aussi un gain de temps voire même une marque de respect pour certains.
“Comparé à ce qui existe en Europe, le niveau est bien meilleur ici”, affirme Aurélie Wen. Selon elle, il est essentiel — sinon indispensable — de savoir pitcher. En français et en anglais, si possible. Inutile pour autant d’adapter son discours d’une langue à l’autre, un (bon) pitch se transpose facilement. “La manière de concevoir ses idées est exactement la même en anglais et en français”, estime la jeune femme qui a déjà été coachée par deux Américains et un Français.

Concrètement, il y a 5 points à suivre pour réaliser un bon pitch : soigner l’accroche (entre 10 et 15 mots maximum), poser clairement le problème, exposer son idée, expliquer les bénéfices/avantages de son entreprise (en donnant des exemples concrets et chiffrés : “on a aidé telle ou telle personne à réaliser ceci“) et pousser les spectateurs à agir (le fameux “call to action” avec un verbe à l’impératif). À bannir d’office ? Le “Bah voilà quoi !” à la fin de la présentation. “Donnez plutôt envie aux gens de venir vous parler ! Dites-leur que vous serez là pour discuter avec eux à la fin de l’événement, etc”.
“On ne garde que le muscle, on enlève tout le gras”
L’autre secret d’un pitch réussi tient en un charmant acronyme : KISS, pour “Keep It Short and Simple“. Autrement dit, oubliez Proust et les phrases à rallonge. “Les francophones ont tendance à être très verbeux, il faut éviter ça ! Dès que la phrase dépasse 15 mots et 8 secondes, c’est fini. Un sujet, un verbe, un complément, c’est suffisant”, affirme la spécialiste, avant de rappeler que le temps d’attention moyen d’un humain est de 8 secondes. “C’est pire que les poissons rouges qui, eux, ont un temps d’attention de 10 secondes en moyenne ! C’est catastrophique, il faut aller vite (rires).”
Son astuce pour s’auto-discipliner ? Se faire croire que chaque mot vaut 1.000$ ou plus. “Rapidement, tous les mots inutiles ou les idées futiles disparaissent comme par magie ! À la fin, on doit se demander : combien me coûte mon pitch ? Le moins cher possible, espérons-le”, confie celle qui assimile la création de pitch à de la cuisine. “Il faut peaufiner son pitch pour qu’il soit le plus maigre possible. On ne garde que le muscle, on enlève tout le gras”.
Et pour captiver un peu plus l’attention de la salle, Aurélie Wen conseille de faire des pauses, autant que possible. L’erreur à ne pas faire ? Tout dire. “L’important c’est qu’à la fin du pitch, les gens sachent approximativement ce qu’on fait. S’ils veulent en savoir plus, c’est gagné, ils viendront vous voir directement.” 
La méthode des feux tricolores
En posant toutes ses idées sur papier, la Française utilise la méthode des feux tricolores, très connue dans l’univers des start-ups. Le principe : noter toutes ses infos en vrac avant de les catégoriser. “Les infos impératives en vert, les infos intéressantes mais pas indispensables en orange et les infos qu’on ne divulgue pas en rouge”, confie la directrice d’entreprise qui hiérarchise ses idées en permanence et qui a même remporté le prix du meilleur pitch en version française au StartupFest cette année.
Pour celles et ceux qui auraient le trac à l’idée d’aller pitcher, elle a une astuce qui a fait ses preuves : il suffit d’imaginer l’audience nue et de se rappeler qu’il ne s’agit ni plus ni moins que d’êtres humains. “Quand on a le trac, c’est qu’on a peur d’être jugé ou de dire des bêtises. Il faut diminuer les enjeux de son pitch et surtout bien se préparer, cela évite de paniquer au dernier moment”, explique Aurélie Wen.
Enfin, pour celles et ceux qui seraient “nuls” en anglais, il n’y a pas de secret : prenez des cours. “Quant à l’accent, il faut absolument soigner sa prononciation et les accents toniques, c’est le plus difficile”, lance la Française qui conseille de parler plus doucement et de faire davantage de pauses lorsqu’on pitche dans une langue étrangère.
Les émotions ont plus d’impact que les informations
Dernière erreur, et non des moindres, souvent commise par les débutants : confondre les informations avec les émotions. “Ce qui différencie un pitch d’un exposé ? La transmission d’émotions”, raconte Aurélie Wen qui invite les intéressés à jouer sur la corde sensible des spectateurs et à adapter leur pitch en fonction du pays. “Quand je pitche aux États-Unis, j’appuie davantage sur le côté story-telling, par exemple. Les Américains adorent ça ! Il faut faire frissonner et rire les spectateurs”, rapporte la cadre pro-active. Elle veille aussi à soigner son langage corporel, à commencer par sa façon de poser son regard. “À la fin du pitch, il faut que chaque personne puisse avoir l’impression d’avoir été regardée 2 ou 3 secondes”, explique-t-elle. Elle conseille de poser son regard sur une autre personne à chaque fin de phrase. Tout un art de coordination. “La vie est un pitch ! Au moment où tu nais, ton premier cri est un pitch. On pitche tout le temps mais on ne s’en rend pas compte”, lance la trentenaire.
Son dernier conseil ? Regardez ceci :

5 femmes qui ont marqué l’histoire franco-américaine

Qui sont les grandes femmes qui ont, souvent dans l’ombre, façonné l’histoire des relations franco-américaines ? Pour célébrer mars, le mois de la femme aux Etats-Unis, nous nous sommes penchés sur 5 portraits de femmes qui ont contribué à bâtir un trait d’union entre les deux rives de l’Atlantique.
Anne Morgan, la philanthrope au secours des Français (1873 – 1952)

Crédit : Creative Commons/Wikipédia

Anne Morgan est la fille du banquier John Pierpont Morgan, plus connu sous le nom de JP Morgan. En 1914, la jeune femme et quelques membres du Colony Club, premier club privé réservé aux femmes à New York, se rendent en France pour soutenir les soldats de la Première Guerre mondiale.
Ensemble, elles lèvent des fonds auprès de leurs compatriotes pour soutenir les blessés et fondent une maison de convalescence près de Versailles. Anne Morgan s’installe à Blérancourt dans l’Aisne en 1917 et aide la population locale à se reconstruire pendant l’entre-deux-guerres. Elle poursuit ses efforts lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate et fonde en 1924 un musée historique franco-américain, encore ouvert aujourd’hui.
Anna Coleman Ladd, celle qui réparait les gueules cassées (1878 – 1939)
Crédit : Creative Commons/Wikipédia

Née à Philadelphie, Anna Coleman Ladd se forme à la sculpture entre Rome et Paris. Elle rencontre son mari à Boston et lorsque ce dernier est muté en France pour la Croix-Rouge américaine, le couple déménage en 1917. Rapidement, la jeune sculptrice découvre le travail de son confrère britannique Francis Derwent Wood, qui réalise des masques pour les personnes défigurées à Paris.
Elle décide de monter son propre « studio pour masques-portraits » avec la Croix-Rouge et commence à recevoir des gueules cassées, ces soldats défigurés par la Première Guerre mondiale. Elle réalise des masques en argile et en cuivre pour permettre à ces hommes brisés de retrouver leur visage d’autrefois. Grâce à sa technique, elle lègue à la postérité une formidable avancée dans la conception des prothèses.
Josephine Baker, l’Américaine qui a fait rêver la France (1906 – 1975)
Crédit : Creative Commons/Wikipédia

La vie de Josephine Baker a commencé dans la misère. Aînée d’une famille afro-américaine pauvre dans le Mississippi, la jeune fille passionnée de danse quitte le foyer familial à 16 ans pour tenter sa chance à New York, où elle repérée pour un spectacle à Paris. Josephine Baker traverse l’Atlantique en 1925 et fait vibrer la France dans un spectacle, “La Revue Nègre”, perçu comme exotique par ses contemporains. Elle acquiert la nationalité française par alliance en 1937.
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, l’artiste s’engage auprès des services secrets de la France libre du général de Gaulle et transporte notamment des messages de guerre dans ses partitions et ses costumes. Alors qu’elle cherche à regagner le cœur des Américains dans les années 1950, elle est heurtée par le racisme qui y règne et s’engage dans la lutte pour l’égalité des droits civiques auprès de Martin Luther King Jr. Après une vie de danseuse, chanteuse, actrice, contre-espionne, résistante, activiste, pilote et plus encore, elle s’éteint en 1975 à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière et reçoit les honneurs militaires et les hommages de toute la communauté artistique en France.
Julia Child, l’ambassadrice de la cuisine française (1912 – 2004)
Crédit : Lynn Gilbert/Creative Commons/Wikipédia

Quelle plus belle façon d’aimer la France qu’à travers sa cuisine ? L’une de ses plus grandes ambassadrices aux Etats-Unis était sans doute Julia Child. Née à Pasadena en Californie, rien pourtant ne la destinait à devenir cheffe. Après une brève carrière de publicitaire à New York, elle rencontre son mari, un francophile qui lui fait découvrir le pays de la gastronomie.
En 1946, elle goûte des huîtres et une sole meunière accompagnées d’une bouteille de Pouilly-Fumé dans un restaurant à Rouen. C’est la révélation : Julia Child décide de devenir cheffe. Elle prend des cours à Paris et commence à traduire des livres de cuisine adressés aux Américains. De retour aux Etats-Unis, elle signe le best-seller Mastering the Art of French Cooking en 1961 et anime l’émission “The French Chef” sur la chaîne WGBH, qui sera un succès national pendant dix ans.
Lady Liberty, la femme française qui « éclaire le monde » (1875 – )
Crédit : Pexels

Du haut de ses 93 mètres, Lady Liberty est incontestablement une grande dame. Cadeau de la France aux Etats-Unis dévoilé en 1886 pour célébrer le centenaire de la Déclaration d’indépendance américaine, la Statue de la Liberté a été réalisée par le Français Auguste Bartholdi avec l’aide de Gustave Eiffel pour la structure intérieure.
Beaucoup de légendes gravitent autour du modèle qui aurait inspiré l’artiste pour le visage de la célèbre Lady. Les hypothèses les plus courantes avancent qu’il aurait reproduit les traits de sa mère, dont il était très proche, d’une prostituée de Pigalle ou de la fiancée américaine de l’un de ses amis chers. Aujourd’hui symbole des Etats-Unis et de la liberté dans le monde, Lady Liberty a rejoint le patrimoine mondial de l’Unesco en 1984.