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Regardez ces couples franco-américains parler de leur amour

L’amour franco-américain, ça marche. La preuve avec ces couples qui nous racontent leur histoire, les différences culturelles à surmonter, et confient des anecdotes amusantes sur leur relation.

La Soirée Champagne: la FACC Washington débouche le champagne

C’est sans doute l’événement le plus pétillant de l’année. La chambre de commerce franco-américaine de Washington DC organise sa quatrième “Soirée Champagne” dans le cadre arty et luxueux de la Résidence de l’Ambassadeur de France Gérard Araud le 1er mars.
Au menu: plusieurs champagnes d’exception, dont des bouteilles de Dom Perignon,
Moët et Chandon et Roger-Constant Lemaire. Le groupe Bergamot Rose, composé de la chanteuse-pianiste Jennifer (Scott) Bergamot-Rose et du guitariste Cristian Perez, assurera l’ambiance musicale. Des amuse-bouches concoctés par le chef de la Résidence accompagneront les bulles.

Les portraits de présidents français et américains disséqués à Washington

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Que disent les portraits de présidents de l’évolution de la société ? Du rapport à la constitution, au pouvoir, à la démocratie ? Voici quelques-unes des questions qu’abordera l’historienne de l’art Vanessa Badré lors d’une conférence gratuite au Mary Graydon Center (MGC) le lundi 25 février.
La spécialiste présentera et analysera plusieurs portraits de présidents américains et français de 1958 à 2018 lors de cette discussion en anglais. Ancienne avocate, Vanessa Badré est diplômée d’histoire de l’art à la Sorbonne. Elle a notamment travaillé sur les liens entre l’art et la loi aux XVI et XVII siècles.
La conférence est présentée par le programme français d’American University (AU).
 

Patrick O'Connell, un trois étoiles très francophile à Washington

Quand le guide Michelin a donné trois étoiles au The Inn at Little Washington de Patrick O’Connell en septembre, cela a confirmé ce que tout le monde savait déjà à Washington DC: le chef américain est l’un des meilleurs des Etats-Unis. Déjà en 1987, Relais & Châteaux lui avait même décerné le titre de “Grand Chef”.
Les critiques gastronomiques français aiment la sincérité que je mets dans ma cuisine”, confie Patrick O’Connell, qui a même dirigé la branche américaine de Relais & Châteaux de 2010 à 2017. “The Inn at Little Washington, c’est un peu comme s’émerveiller dans la campagne française. Alors que d’autres jeunes chefs américains se préoccupent de ce qu’il y a dans l’assiette, j’aime penser que je donne une expérience totale à nos clients”.
La relation passionnelle entre la France et Patrick O’Connell remonte aux années 60, quand le jeune étudiant décide d’aller à Paris pour suivre un cours de littérature anglaise. “Un jour, j’ai déjeuné avec mon professeur qui m’a convaincu d’explorer l’Europe, j’ai arrêté mes études et j’ai pris mes économies que j’avais accumulées en travaillant dans la restauration pour voyager”.
A Paris, il découvre les saveurs de la cuisine française. “C’était magnifique, je n’avais jamais goûté des plats aussi remarquables”, se souvient-il. Il remarque aussi que les chefs, en France, sont respectés pour leur “métier”, “alors qu’aux Etats-Unis, ce n’était pas vraiment considéré comme un choix de carrière”.
Pour lui, la France représente “la beauté et la sexualité” à son niveau le plus élevé. Il y découvre un sens du détail comme il n’a jamais vu auparavant. Quand il ouvre The Inn at Little Washington en 1978, il applique ce savoir-faire français avec talent. Le guide Michelin a loué cet aspect dans la description du restaurant : “Dès le début, leur attention extraordinaire au détail et aux produits transparaît dans l’amuse-bouche à la gelée de tomates traditionnelles BLT, ou dans l’excellent pain de seigle enduit de beurre alvéolé”.
Ne demandez pas au chef son plat français préféré, car il les aime tous. “J’aime la qualité extraordinaire des plats ordinaires, comme un bon pain ou un bon croissant, une excellente omelette ou un poulet rôti”, explique-t-il. Depuis dix ans, il entraîne ses chefs à devenir experts d’un met “simple” pour arriver à produire le meilleur.
“Je voulais les meilleurs croissants, j’ai donc ramené des croissants de Paris à mon chef pour qu’il les goûte et s’exerce à faire un croissant comme on peut le manger en France. Aujourd’hui, je peux dire que le seul croissant qui surpasse le nôtre est celui du Ritz à Paris”, affirme le chef de 72 ans, fier de son équipe.
Le 27 février prochain, Patrick O’Connell sera à la maison de l’ambassadeur à Washington DC pour participer au “Dîner du siècle” du Comité tricolore: 16 grands chefs américains et français réunis pour cuisiner un menu extraordinaire, rendant hommage à Joël Robuchon et Paul Bocuse.
Deux chefs que Patrick O’Connell a rencontrés et qu’il admire. Jai rencontré Paul Bocuse en 1978, juste avant l’ouverture de mon restaurant. J’ai apprécié l’expérience de son restaurant à Lyon, et ce merveilleux sens du théâtre, de l’expérience”, raconte-t-il. Plus jeune, il se sent inspiré par Joël Robuchon, qui “se concentre sur l’essence et la pureté des ingrédients”. Lors de son dernier passage à Paris, il s’est d’ailleurs rendu à L’Atelier, le restaurant du chef décédé en août: “le restaurant était plein comme jamais, il n’y avait pas de tristesse. Les chefs continuent de porter son héritage”.

Où suivre les Oscars 2019 à Los Angeles ?

Plutôt que d’être seul devant votre poste, le 24 février dès 5pm pour les “Oscars”, partagez ce moment avec d’autres passionnés. French Morning a sélectionné quelques lieux pour suivre la soirée la plus glamour d’Hollywood.
Diffusion dans un théâtre indépendant de Long Beach
La semaine précédant la cérémonie, le cinéma indépendant Art Theatre Long Beach projette plusieurs films et documentaires nommés aux Oscars, tels que “Green Book” ou la sélection de courts-métrages en course. Et le jour J, le lieu organise une soirée de gala dès 12pm (sur invitation seulement, qui s’obtient via un don de 25 $ à ce théâtre historique), permettant de suivre le tapis rouge et la soirée avec d’autres amoureux de cinéma. Art Theatre Long Beach, 2025 E 4th St, Long Beach.
Un visionnage pour la bonne cause à West Hollywood
The Abbey, le bar gay légendaire de West Hollywood, accueille la soirée caritative de l’Aids Project de Los Angeles (APLA), mêlant visionnage des Oscars et levée de fonds. L’événement (tickets en vente sur place) débutera par un cocktail sur le tapis rouge à 4 pm, suivi par un dîner (facultatif). Les fonds récoltés permettront de contribuer à la recherche sur le sida soutenue par l’APLA. The Abbey, 692 N Robertson Blvd, West Hollywood.
Des femmes et du whisky à Hollywood
Pour la deuxième année consécutive, le groupe Women Who Whiskey L.A organise une fête dédiée aux Academy Awards au Minibar à Hollywood. Vous ne choisirez pas le lieu pour l’écran -qui sera petit- mais davantage pour la dégustation de whisky de High West Distillery dès 4 pm. Les paris iront également bon train sur les nommés, permettant au meilleur de remporter une bouteille. Une fois le spectacle terminé, un DJ fera un set de jazz. Minibar Hollywood, 6141 Franklin Avenue, Los Angeles. Tickets à 25 dollars ici.
Un tapis rouge au Woodman
Le Woodman célèbre, lui, sa onzième réception des “Oscars”. Pour l’occasion, un tapis rouge sera déroulé, les smokings et les robes de soirée déballés… De quoi vous prendre pour des acteurs ou réalisateurs. De 4 à 5 pm, vous pourrez remplir des bulletins avec vos pronostics de vote et espérer gagner des prix. Il y aura une sélection de bières originales, ainsi que des hamburgers. The Woodman, 13615 Ventura Blvd, Los Angeles. Tickets (20 dollars) ici.
Des cocktails en hommage au cinéma au Double Take
L’ambiance sera également survoltée à Double Take avec une projection et des paris sur les gagnants dès 5 pm. Pour l’occasion, des cocktails inspirés des films sélectionnés seront servis. Double Take, 10740 Wilshire Blvd, Los Angeles

"Diva", le film culte de Jean-Jacques Beineix, à Palo Alto

C’est un des films-cultes du cinéma français. “Diva”, le film de 1981 signé Jean-Jacques Beineix, sera projeté le vendredi 22 février à l’Emerson School de Palo Alto dans le cadre du ciné-club de l’Alliance française de la Silicon Valley.
Critiqué à sa sortie mais plébiscité par le public, “Diva” a reçu quatre Césars. Connu pour sa cinématographie unique, il rassemble Richard Bohringer, Gérard Darmon et Thuy An Luu. L’histoire: un facteur fan d’opéra enregistre clandestinement une soprano américaine lors d’un recital. Cet enregistrement, et un autre qui lui a été remis à son insu, lui vaudront d’être pris en filature par des personnes peu fréquentables.
Le film sera sous-titré en anglais. Une discussion avec Hélène Laroche Davis, professeure d’études de cinéma, suivra la projection.

"Pulsions", l'art français qui veut remuer la Californie

Soir de vernissage dans Jackson Square. Malgré les trombes d’eau qui ont noyé San Francisco toute la journée, les amateurs d’art contemporain se pressent, mercredi 13 février, à la galerie 836M pour découvrir les oeuvres de huit artistes français.
Ces derniers participent à une exposition appelée “Pulsions”, organisée par l’Alliance Française Silicon Valley et le consulat de France à San Francisco. Elle sera visible jusqu’au 5 mars. Le concept: montrer les travaux d’artistes français installés ou émergents qui travaillent sur des sujets politiques, scientifiques ou sociaux. “Je cherchais des artistes engagés politiquement, qui traitent de sujets comme la condition des enfants ou des femmes, de la révolution, avec une part d’intime“, explique Kalie Granier, la commissaire de l’exposition, qui montre aussi ses créations.
Sculptures en impression 3D de l’artiste Smith, les photos de Delphine Diallo, les vidéos de Anne-Charlotte Finel et de Justine Emard, une peinture de Fenx, les impressions de Tania Mouraud, l’acrylique sur bois de Kalie Granier, les créations lumineuses d’Eric Michel: les supports sont aussi variés que les thèmes divers. Julie Emard travaille avec des chercheurs japonais en robotique sur la spiritualité des machines. Tania Mouraud dénonce les horreurs de la guerre sur les enfants en reprenant sur son oeuvre les mots de “La chanson de Perlimpinpin” de Barbara, qui traite précisément de ce sujet. Quant aux “Dreamcatchers” de Kalie Granier, ils interpellent sur la question des Indiens d’Amérique.
Nous voulions donner le coup d’envoi de Pulsions afin d’amplifier le message de cette exposition“, explique Agnès Faure, co-fondatrice et conservatrice de la galerie 836M. Depuis sa création en 2015, la galerie sélectionne ses expositions afin “d’étonner à travers l’art“.
Le concept même de cette galerie est surprenant: elle est une des vitrines philanthropiques du fonds d’investissement NextWorld Capital, fondé par le Français Sébastien Lépinard. “Sébastien et sa femme Julie sont des collectionneurs d’art qui souhaitaient partager leur passion. Pour créer 836M, nous sommes partis du même constat qu’il n’y avait pas assez d’offres artistiques contemporaines dans cette ville pourtant si innovante. Notre but est de faciliter le dialogue entre entrepreneurs, artistes et collectionneurs sur certains sujets qui nous tiennent à coeur.
Après San Francisco, “Pulsions” se déplacera à Santa Cruz, au MAH (Museum of Art and History), du 11 au 18 mars, puis à la galerie Pro Arts d’Oakland du 4 octobre au 1er novembre. “L’idée n’est pas de vendre les oeuvres, mais vraiment d’entretenir un dialogue entre la France et la Californie.”

Où se soigner sans assurance-santé à San Francisco ?

Avec l’expatriation vient le casse-tête de l’assurance santé. Si vous n’avez pas la chance d’avoir une entreprise qui vous fournit une bonne couverture santé, pas de panique: vous n’allez pas forcément vous endetter au premier virus contracté. Voici cinq endroits où se soigner sans rien avoir à débourser ou presque.
“Health Care is a Right, Not a Privilege”. C’est sous ce slogan que la première clinique gratuite des Etats-Unis a ouvert ses portes, à San Francisco, durant le fameux « Summer of Love » de 1967. À l’époque, ils sont une poignée d’étudiants en médecine de l’University of California (UCSF) et des infirmières à se porter volontaires, à l’initiative du Dr. David E. Smith, pour soigner les milliers de hippies affluant du monde entier. Cinquante ans après, cette clinique demeure toujours dans le quartier d’Haight Ashbury, avec un deuxième emplacement dans le quartier mexicain. Entre ses murs, vous pouvez aussi bien faire un check-up de routine, soigner un méchant rhume ou obtenir un traitement pour arrêter de fumer. Haight Ashbury Free Clinic, 1563 Mission Street & 558 Clayton Street, San Francisco. Site
Issu du même programme baptisé “HealthRIGHT 360”, un autre établissement est, lui, entièrement dédiée aux femmes : la Women’s Community Clinic. L’équipe soignante effectue des examens gynécologiques tels qu’un frottis vaginal, une mammographie de dépistage et peut prescrire une contraception d’urgence en cas de besoin.
Women’s Community Clinic, 1735 Mission Street, San Francisco. Site web.
À la San Francisco Free Clinic, une plage horaire est spécialement mobilisée pour le dépistage du diabète : du lundi au vendredi entre 10 am et midi. Pour les autres consultations, il faut prendre rendez-vous par téléphone entre 11 am et 4:30 pm.
San Francisco Free Clinic, 4900 California St (at 11th Ave). (415) 750-9894. Site web.
Pour effectuer un test de dépistage de maladies sexuellement transmissibles, vous pouvez vous rendre à la San Francisco City Clinic, qui est spécialisée dans ce type de diagnostic. L’établissement effectue un suivi par courrier et dispose même d’un médecin francophone.
San Francisco City Clinic, 356 7th St, San Francisco. Site web.
Concernant les soins dentaires, il faut se tourner vers les facultés de chirurgie dentaire qui proposent des soins allant du simple détartrage à la radiographie faciale. En moyenne, leurs prestations, dispensées par des dentistes en devenir, sont 30 à 40 % moins chères que dans une institution privée. University of the Pacific, Arthur A. Dugoni School of Dentistry, 155 Fifth Street, Second and Third Floor Group Practices, San Francisco. Site web. Prendre rendez-vous.

Embleema veut rendre aux patients le contrôle de leurs données médicales

« Quand vous allez chez le médecin ou à la pharmacie, vous produisez une donnée de santé qui est très personnelle. Cette donnée est ensuite revendue à des brokers, parfois des dizaines. Les patients ne sont souvent pas au courant et n’en retirent rien », déplore Nicolas Schmidt, co-fondateur d’Embleema, start-up de la medtech basée à New York.
« Notre objectif, c’est d’aider le patient à reprendre le contrôle de cette donnée », résume l’entrepreneur, installé dans les locaux de Rise New York sur la 23e rue, au sein de l’accélérateur Techstars.
Fondée en 2017 par les Français Nicolas Schmidt, Robert Chu et Alexandre Normand, Embleema vient d’annoncer une levée de fonds de 3,7 millions de dollars et compte doubler ses effectifs (une quinzaine de personnes à l’heure actuelle) d’ici la fin de l’année.
Le but : développer une plateforme sur la blockchain, disponible aux Etats-Unis et en France, pour permettre aux patients atteints de maladies rares de concevoir un carnet de santé numérique qu’ils pourront décider de partager (ou non) avec les laboratoires pharmaceutiques ou les instituts de recherche, contre une rémunération en crypto-monnaie.
« Une personne atteinte de mucoviscidose par exemple peut se connecter à un tableau de bord personnel et indiquer qu’elle a vu dix docteurs différents ces dix dernières années, qu’elle est allée dans tel ou tel hôpital, rentrer ses allergies… », illustre Nicolas Schmidt.
A chaque fois qu’elle rentre une donnée, cette personne est rémunérée avec une crypto-monnaie. « Il faut voir ça un peu comme un système de miles ». Les laboratoires ou chercheurs qui souhaitent acheter cette donnée font une demande au patient et, moyennant une autorisation personnalisée de ce dernier via la blockchain, le rémunèrent ensuite directement.
« Dans le cas des maladies rares, un dossier peut valoir entre 5.000 et 20.000 dollars », estime Nicolas Schmidt, qui cite par exemple les scléroses en plaques, certains types de cancers et l’épilepsie.
Pour les professionnels de santé, ces données permettent d’accélérer les phases de recherche et de réduire drastiquement les frais d’essais cliniques, souligne-t-il.
« Pendant les essais cliniques, on a toujours affaire à des profils assez similaires : des hommes blancs, capables de se déplacer jusqu’au lieu de l’essai. Contrairement aux données de vie réelle, ces essais ne tiennent pas compte par exemple des co-morbidités, c’est-à-dire par exemple une vieille dame immobilisée qui aura peut-être trois maladies en même temps », détaille Nicolas Schmidt.
Si le laboratoire dispose de ces « données de vie réelle », il peut mettre un potentiel traitement plus rapidement sur le marché. « Tout le monde est gagnant », assure le chef de produit d’Embleema.
La start-up vise « 3 à 4 millions de patients sur la plateforme à horizon cinq ans », selon Nicolas Schmidt. Elle envisage même à terme d’ouvrir son service à tout type de patients pour que chacun puisse valoriser sa donnée de santé, même sur des petites transactions.

Mise en vente des tickets pour la Nuit en rosé 2019

C’est le moment de voir la vie en rosé. Les tickets pour la prochaine Nuit en rosé, les 10 et 11 mai, sont en vente.
Pour rappel, la Nuit en rosé, c’est un grande dégustation de rosé qui a lieu à bord d’un bateau. C’est la sixième année que l’événement a lieu. Trois croisières sont prévues: le vendredi 10 mai en soirée, le samedi en début d’après-midi et en soirée. Au programme: du rosé bien entendu, mais aussi un beau coucher-de-soleil, des points de vue imprenables sur la skyline et des plats à se mettre sous la dent. Les tickets partent vite. N’attendez pas qu’il ne soit trop tard.

Pitchoun! domine le concours de la Best Baguette à Los Angeles

Les amateurs de pain n’en ont pas perdu une miette. La deuxième édition de la Best Baguette Los Angeles s’est tenue samedi 16 février au restaurant Le Petit Paris à Downtown. L’évènement a rassemblé plus de 200 personnes -dont le chanteur M.Pokora- venues déguster les pains des cinq boulangeries arrivées en tête du vote des lecteurs de French Morning, soit Pitchoun!, la Parisienne, Michelina, Pandor et Normandie Bakery. Pour l’occasion, ils avaient concocté des baguettes, bien sûr, mais aussi des pains aux olives, aux abricots, aux flocons d’avoine, ainsi que des multi-grains.
Aspect, goût et texture, tout a été scruté par le jury de chefs professionnels, composé de Ludo Lefebvre (Petit Trois, Trois Mec…), Vincent Samarco (Belle Vie à Brentwood), Lionel Pigeard (Palikao à Downtown) et Tony Esnault (Church and State à Arts District). Ils ont dégusté, tâté, humé, rompu les baguettes… “Il y en a deux qui se distinguent, le choix était serré entre ces deux concurrents”, assurent les chefs, complices. “Le pain a besoin d’humidité. A Los Angeles, le climat rend la préparation très difficile, le levain prend moins de saveur. C’est donc plus technique”, reconnaît Tony Esnault, pour qui la qualité de la farine et l’assaisonnement sont très importants. “Il faut que ça me rappelle les odeurs de baguette que j’achetais en France avec mon grand-père”, ajoute le chef Ludo Lefebvre, qui fait ses propres pains au restaurant Petit Trois.
La remise des prix a été quelque peu perturbée par une erreur de comptage des voix. Les vainqueurs annoncés lors de  la cérémonie de remise des prix n’étaient pas les bons mais la vigilance des jurés a permis de rétablir la vérité quelques minutes plus tard et c’est la boulangerie Pitchoun! qui a remporté le concours de la meilleure baguette Los Angeles. Outre le prix de la Best Baguette et du meilleur “speciality bread” pour son “energy bread” (figues séchées, pistache, avoine, raisin), soumis à l’expertise des jurés, Pitchoun! Bakery a également conquis l’audience, qui lui a donné le prix du public. Normandie Bakery de Chef Josette a reçu le second prix « specialty bread » et Pandor Bakery d’Orange County arrive en deuxième position pour sa baguette.

/Joystyle

“Nous nous sommes donnés beaucoup de mal. Nous travaillons avec passion tous les jours, c’est toujours très chouette d’avoir la reconnaissance du public et de professionnels”, assure Fabienne Souliès, à la tête de Pitchoun!, qui dispose d’une boulangerie à Downtown et au Beverly Center. “Notre savoir-faire, notre équipe, comme notre baguette, sont très français.” Une consécration pour cette famille de boulangers niçois qui a multiplié les tests ces dernières semaines pour arriver à la baguette parfaite. “Toute l’équipe a travaillé dessus, on a peaufiné le levain”, assure Romuald Guiot, qui gère la production.

Les "Amateur Night" reprennent au Apollo Theater à Harlem

Quel artiste sera “good” ou “gone”, sentence terrible qui a alimenté les fameuses “Amateur Night” tous les mercredis soirs depuis 85 ans ? Le mercredi 20 février, le show phare de l’Apollo Theater fera son grand retour pour une nouvelle saison riche en émotions.
Au programme: une multitude d’artistes amateurs (musiciens, comiques, danseurs, rappeurs…) se succèderont sur scène pour donner le meilleur d’eux-mêmes face à un public impitoyable. Le sort du candidat sera décidé soit par des applaudissements ou des huées.
Ce show emblématique a forgé la légende de ce music-hall qui a vu des grands noms de la musique noire américaine y faire leurs débuts ou enflammer le public (Michael Jackson, Ella Fitzgerald, Diana Ross, The Supremes, Aretha Franklin, James Brown…). A “Amateur Night”, vous pourriez bien croiser la grande star de demain.