La guerre des cassoulets aura bien lieu. La marque D’Artagnan organise la cinquième édition de son “Cassoulet War” le lundi 18 février.
L’évènement se tiendra dans les locaux de l’hôtel Eventi, où une trentaine de chefs présenteront leur version plat emblématique du Sud-Ouest au public d’amateurs et à un jury impartial. Les cassoulets servis seront arrosés de vins et d’armagnacs.
Plusieurs récompenses seront décernées au cours de cette soirée : les prix du cassoulet le « Plus Authentique» et le « Plus Audacieux » seront décidés par le jury; le prix du cassoulet le « Plus Populaire » sera soumis au vote des participants.
Liste des chefs et des établissements participants :
Dan Weiland, About Last Knife, Chicago,IL
Ryan Lory, Ardyn, Coming Soon to Greenwich Village NYC
Christophe Santos and Jean-Pierre Vuillermet, Bar Bouchee, Madison, CT
Dieter Samijn, Bar Boulud, NYC
Laetitia Rouabah, Benoit, NYC
Thomas Ciszak, Brasserie Memer, Coming Soon to Northern NJ
Patrick D’Amico, Chez Ben Bistro, Philadelphia, PA
Jeanie Roland, Ella’s Fine Food & Drink, Westerly, RI
Pierre Landet, Felix Restaurant, NYC
Lee Styer, Fond, Philadelphia, PA
Robert Hohmann, Gaby Brasserie Française, NYC
Kyle Goldstein, Gramercy Tavern, NYC
Harold Moore, Harold’s Meats + Three, NYC
Joseph “JJ” Johnson, Henry at Life Hotel, NYC
Philippe Lievre, Le Rendez-Vous Bistro, Kenilworth, NJ
Andy Knudson, Restaurant Marc Forgione, NYC
Charly Rodriguez, OCabanon, NYC
Blake Verity, Piping Rock Country Club, Locust Valley, NY
Ben Smallman, Ristoro del Cinghiale, NYC
Doug Psaltis, RPM Italian / RPM Steak, Chicago, IL
Chad Bowser, SPiN, NYC
Priscilla Yeh, STATE Grill and Bar, NYC
Erik Oberholtzer, Tender Greens, NYC
Franck Loquet, University Club of DC, Washington, DC
Suzanne Cupps, Untitled at the Whitney Museum, NYC
Charlie Mitchell, Villanelle, NYC
D'Artagan organise sa bataille de cassoulet à New York
La "Der des Der" à travers les archives de deux soldats à Houston
Paul Gueneau, jeune “poilu” natif de Nevers, et James S. Waters, “doughboy” de Galveston, ne se sont jamais connus, et pourtant leur parcours se sont croisés.
En avril 1917, James a 22 ans. Il finit ses études d’ingénieur au tout nouveau Rice Institute, inauguré en 1912 – qui deviendra Rice University. Lorsque la guerre éclate, il s’engage volontairement et part combattre en France.
Paul, lui, a 21 ans. Il a déjà passé trois ans au front, pendant lesquels il n’a pas quitté son petit VestPocket de Kodak, le premier appareil photo de poche au monde. A la fin de la guerre, il rapportera 450 photos, dont des clichés pris en pleine action à Verdun – un témoignage unique.
À ce fonds exceptionnel, conservé par la famille de Pulchérie Gueneau, petite-fille de Paul et commissaire de l’exposition, s’ajoute le scrapbook de James S. Waters, que sa femme Pauline a légué au Woodson Research Center de Rice University.
Il en ressort une exposition à visiter jusqu’au 10 août à la bibliothèque Fondren de Rice University. “Nous voulions raconter l’histoire de ces deux soldats à travers leurs archives personnelles, comme les lettres que James envoyait à son père, et le rapport écrit par le Capitaine du bataillon, qui raconte le quotidien des soldats”, explique Pulchérie Gueneau qui s’est plongée dans ces archives avec son père pendant près de deux ans. “C’est aussi un hommage à ces deux soldats qui, sans le savoir, se sont relayés en première ligne : en septembre 1918, lorsque James monte au front pour la première fois, Paul, victime de gaz moutarde, est mis hors de combat après quarante mois au front.”
Quinze étudiants de Rice University sont morts pour la France lors de la Première Guerre Mondiale, pourtant rien ne l’indique sur le campus. Cent ans après, une campagne GoFundMe a été lancée pour installer une plaque commémorative.
À la tête de Viber, un Français en croisade pour la protection des données
Le message est clair: “Do the right thing”. Le 26 janvier, Djamel Agaoua, PDG du système de messagerie Viber, publie une lettre ouverte appelant Mark Zuckerberg, mais également d’autres dirigeants de la tech, à ne pas faire de concessions sur le respect de la vie privée des utilisateurs: “Je suis extrêmement choqué par les scandales à répétition qui ont entaché Facebook, confie le Français. On parle de violation de la vie privée à des niveaux jamais atteints. C’est comme si on avait constamment quelqu’un qui nous écoutait et qui se servait de ces données contre vous.”
PDG de Viber depuis 2017, Djamel Agaoua a défini pour son entreprise, qui fait partie du groupe japonais Rakuten, une ligne rouge à ne jamais franchir: le contenu produit par les utilisateurs -vidéos, texte, échange de fichiers- est encrypté à la fois sur le téléphone de l’expéditeur et du destinataire. “Nos serveurs transmettent ce contenu mais n’ont pas les clefs pour les lire.”
Une fois le message délivré, il est détruit des serveurs de Viber. “C’est la garantie pour nos utilisateurs que ce contenu ne sera jamais utilisé à des fins publicitaires. Il est possible de gagner de l’argent sans franchir cette ligne rouge, c’est pourquoi j’appelle nos confrères à faire de même: la protection de nos utilisateurs est cruciale pour la santé de notre industrie“, affirme Djamel Agaoua.
Serial entrepreneur depuis plus de vingt ans, Djamel Agaoua ne se destinait pas à diriger une entreprise comme Viber. “A priori, le poste de PDG d’une entreprise rachetée par un grand groupe ne m’intéressait pas”, dit-il. Mais on le convainc de rencontrer le COO à Paris, puis il visite les bureaux de Tel-Aviv, dont l’esprit start-up l’impressionne. La rencontre du PDG de Rakuten à Tokyo achève de le convaincre. “Il a beaucoup d’ambition pour son entreprise, et j’ai décidé de relever le challenge qui m’était présenté: développer le chiffre d’affaires de Viber, qui comptait déjà une audience mondiale gigantesque, sans tuer l’esprit de la boîte.”
Un exercice auquel Djamel Agaoua est bien rompu: diplômé de Centrale Paris, ce natif de Marseille commence sa carrière comme consultant en stratégie chez Bain, avant de créer sa première entreprise, AchatPro en 1998. “On a levé beaucoup d’argent, entre 7 et 8 millions d’euros, on a fait beaucoup d’erreurs, et tout dépensé sans réussir à convaincre les PME françaises d’utiliser notre logiciel de gestion d’achats”. Un jour, il rencontre le directeur des achats du groupe Hachette, qui cherche une solution pour gérer ses bons de commande. “On lui a dit qu’on avait exactement le produit qu’il voulait, alors que nous n’avions pas une ligne de code écrite! Après Hachette, nous avons décroché de gros clients comme Alstom et Auchan, avant d’être rachetés en 2008.”
Djamel Agaoua rejoint ensuite différentes entreprises qu’il rend florissantes avant de les vendre: facturation électronique avec B-Process, puis MobPartner, spécialisé dans la publicité sur mobile. “J’ai d’abord rencontré les fondateurs de MobPartner en mode coaching, puis on m’a proposé de prendre la direction de la boîte”. Leur cible: les développeurs d’apps, qui veulent à la fois faire de la pub pour leurs produits, mais aussi en intégrer. “Nous avons fait un carton en Europe et en Chine, tout en levant très peu d’argent auprès d’investisseurs. Fin 2014, un de nos clients chinois, Cheetah Mobile, nous a racheté pour 58 millions de dollars, une jolie offre…”
Déçu de son expérience chez Cheetah Mobile, il quitte l’entreprise au bout d’un an, avant que Viber ne vienne le chercher quelques mois plus tard.
L’application compte aujourd’hui un milliard d’utilisateurs, répartis dans plus de 150 pays: la messagerie est surtout populaire en Europe de l’Est, au Moyen Orient, en Asie du Sud Est, où elle détient entre 40 et 90% des parts de marché. A San Francisco, Djamel Agaoua travaille avec une équipe d’une vingtaine de personnes sur les 400 que compte l’entreprise dans une dizaine de bureaux partout dans le monde.
Aux Etats-Unis, Viber ne représente que 5-7% de parts de marché, mais peut compter sur des partenariats avec des équipes sportives comme les Golden State Warriors pour accroître la popularité de la marque. Ses positions sur la protection des données pourraient bien ébranler la domination de iMessage ou de Facebook Messenger. “L’encryption existe sur Messenger, mais personne ne sait comment l’utiliser: il faut à la fois l’activer quand on envoie un message, mais la personne qui le reçoit doit aussi le faire si l’on veut protéger ses données. Autant dire que le processus n’est pas rendu facile“, déplore Djamel Agaoua. Il espère que son appel à une meilleure protection des utilisateurs ne restera pas lettre morte…
Je veux louer un appartement à New York. C'est un cauchemar.
J’ai fêté en décembre mes deux ans à New York. Deux ans de joie et de découverte, mais aussi deux ans à jongler entre les AirBnB, les sous-locations d’appartements et les “roomates”. Ma première résolution de l’année 2019 fut donc simple: trouver un appartement à louer avec deux amis. 40 jours plus tard, je suis toujours en sous-location. Voici pourquoi.
La recherche et les visites
Par où commencer? C’est la première question que j’ai posée à ma collègue de travail américaine, qui m’a conseillé de consulter les sites streeteasy.com et padmapper.com. Comme à Paris, les sites d’immobilier à New York regorgent d’annonces, et il est difficile d’y voir clair quand on les consulte dans une langue étrangère.
Nous avons coché nos premiers critères de recherche: un appartement “3 bedrooms” jusqu’à 4.500$ par mois, avec “Washer-Dryer In-unit” (équipé d’une machine à laver et d’un sèche-linge), dans les quartiers de Williamsburg, South Williamsburg, East Williamsburg et Greenpoint. Parmi la trentaine de résultats, un grand appartement lumineux situé en plein coeur de Williamsburg attire notre attention. Nous prenons rendez-vous le soir-même. Arrivés sur place, le logement ne dispose en fait que de deux chambres. On nous explique que les propriétaires vont monter une cloison dans la semaine pour en faire un trois chambres. “No, thank you”. En reprenant nos recherches, nous découvrons que ce type de logement est très courant, il y a même un terme pour ça: “flex/converted unit”, où quand les agents immobiliers essaient de vous louer un deux pièces pour le prix d’un trois.
Les quatre appartements visités la semaine suivante sont tout aussi décevants. Les trois premiers sont moins “sexy” que sur les photos: bien plus exigus, bien moins neufs, et bien moins lumineux. Pourquoi? Car certaines annonces présentent en fait des photos “virtually staged”, soit des photos virtuelles ou retouchées, très différentes de la réalité. C’est parfois marqué en fin d’annonce. Le quatrième appartement n’a carrément rien à voir avec l’annonce. L’agent immobilier nous explique que l’appartement qui nous intéresse est déjà loué, mais que celui-là vaut aussi le détour. “Are you kidding me?”
Notre prochaine visite concerne une maison sur trois étages située à East Williamsburg. C’est le logement idéal sur le papier: un grand salon au premier étage, deux chambres à l’écart au deuxième, et une “master bedroom” au troisième. La visite est à la hauteur de nos espérances et le prix raisonnable. L’agent immobilier nous conseille de remplir un “application form”, un dossier de location payant (100$ par locataire) qui retire le logement du marché le temps de vérifier notre solvabilité. Sourire jusqu’aux oreilles, nous discutons autour d’une bière le soir-même de la répartition des chambres, quand nous recevons un e-mail de l’agent immobilier avec ce “form” en pièce-jointe et le montant de sa commission: 3500$. What the f***?! Surpris et déçus, nous ne retrouvons pas de trace de cette commission dans l’annonce, avant de réaliser que si la mention “no broker fee” (pas de commission d’agent) n’est pas précisée, c’est qu’il faut passer à la caisse… Nous voilà de retour à la case départ.
Les “brokers”
Une autre difficulté rencontrée pendant nos recherches concerne les “brokers”. Il s’agit des agents immobiliers représentant une agence ou travaillant à leur compte, chargés de vous présenter des appartements. Avec près de 8.000 “brokers” à New York selon Streeteasy.com, cette profession attire une quantité de gens plus ou moins compétents. N’espérez pas discuter longuement de votre projet et de vos critères de recherche, la plupart essaient de vous emmener directement en visite pour vous convaincre sur place. Lors d’une énième visite pour un appartement à Greenpoint, le “broker” nous avoue qu’il découvre le logement en même temps que nous. Une autre essaiera de nous faire signer un contrat d’exclusivité, alors qu’un troisième ne prendra même pas le peine d’entrer dans l’appartement et nous laissera faire la visite seuls.
La “gross rent” et la “net rent”
Encore un élément à prendre en compte. Certaines annonces mettent en avant une “net rent”. Elle correspond au montant du loyer définitif à payer tous les mois. Pourquoi? Car en échange d’un engagement des locataires sur 12, 16, 18 ou 24 mois, certains propriétaires vous “offrent” un mois de loyer gratuit. La “gross rent” correspond donc à la somme avant remise, la “net rent” à la somme après remise. Alléchant, même s’il faut payer quoiqu’il arrive chaque mois un loyer basé sur la “gross rent”. A titre d’exemple, un des appartements que nous avons visité présentait un bail (ou “lease” en anglais) sur 12 mois à $4.263 net par mois avec le 12ème mois gratuit. Il nous revenait donc à sortir de notre poche 4.650$ par mois pendant onze mois avant d’espérer percevoir ce mois gratuit.
Après ces 40 jours de péripéties immobilières, nous avons songé à enterrer notre projet commun. Finalement, nous continuons nos recherches plus lentement et plus intelligemment. Nous sommes restés en contact avec seulement cinq brokers auxquels nous avons expliqué tous nos critères de recherche. Nous avons insisté sur le fait que nous ne ferions plus de visite sans que tous ces critères soient réunis, et à condition d’avoir reçu des vraies photos ou des vidéos des lieux. Nous relisons chacun notre tour les annonces pour être sûr de ne rien omettre, et nous négocions systématiquement les prix des loyers quand un bien nous intéresse -l’hiver, le marché de l’immobilier est plus calme à New York et certains propriétaires sont prêts à baisser leurs prix. En espérant conclure un “deal” dès que possible…
Avec le restaurant KASS, Christophe Emé se réinvente à La Brea
Le chef Christophe Emé a touché son rêve du doigt. Il y a une dizaine d’années, le Français a été retenu dans le top 10 des “meilleurs nouveaux chefs des Etats-Unis” par Food and Wine et décroché une étoile Michelin pour son restaurant Ortolan à Los Angeles. Depuis sa fermeture en 2011, il opérait en tant que chef privé. L’ouverture de KASS Restaurant + Bar, le 1er février sur la Brea, le remet sur le devant de la scène.
“Ce n’est ni un gastronomique, ni un bistrot. On s’y sent un peu comme à la maison”, précise Christophe Emé, qui définit KASS comme “un restaurant de quartier parisien, avec des macarons Michelin, mais sans les amuse-bouches”.
Son histoire avec les Etats-Unis n’a pas toujours été facile. Tout a commencé quand le restaurant parisien Le Taillevent l’envoie à Bangkok (Thaïlande) pour le représenter. Sur place, il rencontre le manager de Daniel, le restaurant new-yorkais du chef Daniel Boulud, qui l’encourage à venir à la Grosse Pomme. Deux jours après avoir obtenu son visa américain, les attentats frappent les tours jumelles. “Il n’y avait plus rien, j’ai fait les restaurants à droite et à gauche, se souvient-il. Je voulais réussir à New York, mais il y avait trop de compétition et il fallait beaucoup d’argent pour se lancer”.
Après avoir cuisiné dans une multitude d’établissements, il atterrit en 2003 à l’Orangerie de Los Angeles “grâce à un chasseur de tête”. Finalement, il décide d’ouvrir son restaurant gastronomique, l’Ortolan, en 2005. “Mais, avec la crise de 2008, j’ai tout perdu”. Les menus de dégustation à 250 dollars par personne et les lustres en cristal paraissent soudain en décalage avec les attentes. L’établissement étoilé ferme en 2011.
Faute d’investisseurs, il devient chef privé pour des clients célèbres grâce à sa réputation et aux contacts de sa femme, l’actrice Jeri Ryan. Jusqu’à ce qu’il rencontre un client à Los Angeles, qui lui propose d’investir: KASS Restaurant + bar est né.
Dans cet établissement de 40 places assises -dont 12 au bar-, il pratique une cuisine qui lui tient à coeur : une carte innovante (française avec des inspirations américaines) avec des produits de qualité et bio, des techniques classiques et une forte dose de saisonnalité. Au menu -qu’il a terminé à la dernière minute-, on trouve un risotto Farro et céleris, une salade de betteraves aux lentilles et comté, un saint-pierre vapeur relevé d’une vinaigrette au homard et un ris de veau.
Pour que ce restaurant fonctionne, le chef Emé mise également sur le visuel. Très connecté, il reconnaît l’importance d’Instagram pour attirer la clientèle. Il propose ainsi des plats très photogéniques, comme un suprême de poulet cuit dans une croûte d’argile qu’il faut briser au marteau. Mais il veut aussi se différencier dans sa présentation, regrettant “les mêmes assiettes et menus partout”. Il choisit sa vaisselle -originale et précieuse- avec autant d’attention qu’un grand couturier sélectionne ses tissus. Une passion qui n’est pas nouvelle. “A 8 ans, j’aidais ma mère à dresser la table, aligner les verres”, se souvient-il.
La plupart des vins proviennent de France, et en particulier de la vallée de la Loire, d’où est originaire le chef de 49 ans. Au bar, il est secondé par la sommelière et gérante Kyley Jacoby. Même si le lieu a mis un an à ouvrir, Christophe Emé imagine ouvrir une brasserie, s’inspirant du modèle de Balthazar à New York.
Fêtez la Chandeleur après l'heure avec l'Alliance française de Dallas
Il n’est jamais trop tard pour fêter la Chandeleur. L’Alliance française de Dallas convie ses membres et les non-membres le dimanche 17 février à manger des crêpes à la librairie indépendante The Wild Detectives.
Au menu: une crêpe sucrée, une boisson chaude ou un soda. Les boissons alcoolisées ne sont pas incluses. Il est conseillé de réserver rapidement car les places sont limitées. 10 dollars pour les membres de l’Alliance française, 15 dollars pour les non-membres. Les crêpes seront préparées par la crêperie Whisk Crepes Café.
Life Project 4 Youth organise son gala 2019
Life Project 4 Youth se met sur son 31. LP4Y, l’association fondée par des Français de Westchester, organise le jeudi 7 mars son gala de charité à Guastavino’s. La soirée débutera par un cocktail de bienvenue, suivi d’un dîner et d’une vente aux enchères.
L’association vient en aide à des jeunes adultes en très grande difficulté en les insérant dans le monde de l’entrepreneuriat, essentiellement dans des pays asiatiques. Participeront à cette soirée destinée à lever des fonds pour l’association: Sagar Sahu, diplômé 2018 de LP4Y, et Laure Delaporte, co-fondatrice de l’association.
Dating, sexe: comment drague-t-on aux Etats-Unis ?
Saint-Valentin oblige, l’heure est venue de tenter de comprendre les différences entre les codes de séduction français et américains. Et cela n’est pas une mince affaire. « Je vais vous citer “La Vérité si je mens !”. On demande au cousin Patrick comment ça se passe aux Etats-Unis et il répond : “Là-bas, tu dates. C’est-à-dire que tu crois que tu vas niquer mais en fait tu niques jamais” », sourit Bérénice Boursier, psychanalyste et sexologue française entre Miami et New York. Tout est dit.
Le dating, qu’est-ce que c’est ?
Elle explique : « Chez les Américains, en général, il y a des codes très précis et des protocoles dans la séduction: le garçon va prendre rendez-vous avec la fille, il va y avoir du flirt, peut-être un bisou, mais surtout pas un french kiss, que les Américains vont trouver dégoûtant ! Ça sera un bisou hollywoodien », décrit l’experte.
« Ensuite, si on s’apprécie, on continue, on se voit au restaurant, au bowling ou au cinéma et au bout d’un certain nombre de “dates”, peut-être quatre, cinq ou six, on va coucher ensemble, poursuit-elle. Mais avant de coucher avec une fille, le garçon va devoir faire chauffer sa carte bleue ! », prévient-elle.
Alexandre Cormont, « love coach » et expert en relations amoureuses lui aussi à Miami, fait le même constat. Le processus du “dating” permet de tester l’autre plutôt que de se jeter dans les bras du premier venu. « Il y a cette volonté de vouloir s’assurer qu’on a un bon parti. » Il se souvient notamment de ses premiers « dates » quand il est arrivé à Washington en 2015. « On m’a posé des questions très spécifiques du genre: “est-ce que tu as une assurance santé qui couvre les soins dentaires ?” »
Lorsqu’à grand renfort de “dates”, les partenaires amoureux décident de passer aux choses sérieuses, vient le temps de la question qui tue : « Aux Etats-Unis, on se déclare en couple et on se demande : “Veux-tu devenir ma girlfriend ou mon boyfriend ?” », illustre Alexandre Cormont. Cette clarification a même un nom, comme pour renforcer son côté quasi-solennel: “The Talk” ou “DTR” (Define The Relationship”). C’est seulement au terme de cette discussion, qui peut intervenir après plusieurs mois (soyez donc patient.e.s!) que le couple devient “exclusive”, c’est-à-dire qu’il accepte officiellement de ne fréquenter personne d’autre.
Le Français “too much”
Cette approche américaine très pragmatique et codifiée vient se heurter au romantisme à la française beaucoup moins figé. « La séduction à la française se lit plus sur le moment présent, il y a plus de charme, plus de place pour mettre sa personnalité en avant », poursuit le spécialiste.
Ce dernier prêche la transparence, que les Français ont tendance à négliger. « Le Français va avoir un discours plus serpenté. Il n’est peut-être pas assez direct et clair s’il veut une relation de “sex friends” par exemple », constate le coach. Il peut aussi assumer qu’une relation est “exclusive” alors que cela ne va pas du tout de soi pour le partenaire américain. « C’est tout à fait normal pour les Américains d’avoir plusieurs partenaires sexuels quand on est dans une phase de dating ».
Résultat : les Américains ont tendance à trouver les Français est « un peu trop poussifs, un peu trop entreprenants, un peu trop séducteurs. Un peu too much en fait », poursuit-il.
Ce côté séducteur peut parfois même s’avérer dangereux s’il prend des formes extrêmes. « J’avais un patient qui, au supermarché, avait pour habitude d’offrir des fleurs à la plus belle femme qu’il voyait et son avocat l’a mis en garde : ça peut être considéré comme du harcèlement sexuel. Il ne faut surtout pas se jeter sur la fille car on peut se retrouver en prison ! », insiste Bérénice Boursier.
Ces décalages culturels peuvent être une vraie source de souffrance pour les expatriés, observe Marc Pistorio, psychologue clinicien à Los Angeles et auteur du livre Dis-moi qui tu aimes, je te dirai qui tu es. « Ça crée le sentiment d’une adaptation plus difficile, l’impression de moins savoir comment entrer en contact avec les autres et ça renforce l’isolement social », souligne-t-il. À New York, où le marché des coeurs à prendre est impitoyable, on ne compte pas le nombre de Françaises qui choisissent de rentrer au bercail faute d’avoir trouvé la perle rare.
Son conseil : « établir des rapports, pas qu’amoureux d’ailleurs mais aussi amicaux, pour plonger dans la culture américaine avant même d’être présent dans le pays et comprendre ces codes dans lesquels les Français ne se retrouvent pas toujours », grâce aux réseaux sociaux ou aux associations d’expatriés, par exemple.
Lou Doillon sur scène à New York en juillet
Elle vient de sortir un nouveau CD et le partagera avec ses fans à New York. La chanteuse Lou Doillon montera sur la scène du Poisson Rouge le lundi 1er juillet. Les tickets sont en vente.
L’auteure-compositrice-interprète française, fille du cinéaste Jacques Doillon et de la chanteuse Jane Birkin, fera la promotion de son troisième album, “Soliloquy”. Celui-ci comporte douze chansons “foisonnantes“, a noté Le Parisien dans un interview récente de l’artiste, qui contrastent avec ses deux premiers albums plutôt sombres. Plusieurs autres voix ont collaboré sur ce disque, dont l’Américaine Cat Power.
SeaBubbles : la start-up française fait voler des bateaux à Miami
C’est un rêve d’enfant devenu réalité pour l’ancien skipper français Alain Thébault. À 56 ans, après avoir passé plus de vingt ans à faire voler son Hydroptère, un trimaran futuriste, le disciple du célèbre navigateur Éric Tabarly a co-fondé SeaBubbles, une start-up spécialisée dans la conception de bateaux volants. Sa société vient de signer son premier contrat avec un client américain dont le nom sera dévoilé lors du Miami International Boat Show organisé du 14 au 18 février sur Virginia Key.
« Il y a quelques années nous utilisions les fleuves et les lacs, mais aujourd’hui la voiture a largement pris le dessus, les villes sont polluées et les rives congestionnées, raconte le recordman de vitesse à la voile. Il est important de se réapproprier ces voies navigables qui représentent le futur de la mobilité ».
Partant de ce constat, le Bourguignon, épaulé par son ami suédois Anders Bringdal, quadruple champion du monde de planche à voile, a dessiné les croquis de son embarcation insubmersible capable de se déplacer au-dessus des flots. « J’ai réussi à mêler certains codes des industries du secteur de l’automobile, de l’aéronautique et de la construction navale, indique-t-il. Nos bulles, comme je les surnomme, arborent le design d’une voiture, se déplacent comme un avion et flottent comme un bateau quand elles sont à l’arrêt ».
Montées sur des foils – des ailes profilées sur lesquelles sont fixées de petites hélices – et propulsées par un système de batteries à énergies propres, les SeaBubbles, qui ont été expérimentées sur la Seine, peuvent atteindre une vitesse de 25 noeuds, soit plus de 46 km/h. « Elles ne polluent pas et ne font pas de bruit, insiste Alain Thébault. Et surtout, à une certaine vitesse, elles s’élèvent au-dessus de l’eau ce qui permet d’augmenter leur stabilité tout en réduisant le frein de près de 40% ».
En naviguant au-dessus des flots, ces embarcations, commercialisées entre 140.000 et 200.000 dollars et pouvant accueillir jusqu’à quatre passagers en plus du pilote, présentent aussi l’avantage de ne faire aucune vague. Un détail qui a son importance, notamment en Floride où il est interdit de laisser un sillage sur l’eau dans certaines zones. « C’est pourquoi nous avons ciblé en priorité des villes comme Miami qui sont touchées de plein fouet par l’érosion du littoral due aux mouvements des eaux pour y implanter nos bulles », précise Alain Thébault.
Après avoir levé plus de 15 millions de dollars en trois ans, l’entrepreneur français, qui a quitté les bancs de l’école sans aucun diplôme, s’apprête à se lancer dans une nouvelle levée de fonds. « Nous souhaitons améliorer les performances des bulles en intégrant notamment un moteur à hydrogène qui permettra d’augmenter leur autonomie tout en diminuant le temps de charge grâce à l’utilisation d’une pile à combustible », souligne le père. Alain Thébault espère notamment developper des SeaBubbles pouvant accueillir plusieurs dizaines de personnes et d’autres qui pourraient même voler sans conducteur.
Phoenix et Breakbot à l'affiche du Just Like Heaven Festival à Long Beach
Yeah Yeah Yeahs, MGMT, Beach House, Passion Pit (entre autres) : un nouveau festival va vous faire voyager dans le passé. Les 3 et 4 mai auront lieu la première édition de Just Like Heaven Festival à Long Beach. Alors que le samedi 4 mai est déjà “sold out”, les organisateurs ont rajouté la date du vendredi 3 mai, dont les tickets seront en vente le vendredi 15 février à 10 am.
Dans le programme dédié au rock électronique et alternatif, on retrouve deux grands noms de la scène francophone : le groupe Phoenix et Breakbot, habitués des scènes californiennes. Tête d’affiche, le quatuor français jouera ses plus grands tubes, tels que “If I ever Feel Better”, “Lisztomania” ou “1901”. Quant au DJ du label Ed Banger, il embarquera le public du Queen Mary Park dans un voyage disco‐funk.