Surprise, bonheur, mais aussi déception, désillusion sont des sentiments que connaissent bien celles et ceux que l’on appelle les “impatriés”. Pour son podcast “Moi impat”, French Morning a donc tendu son micro à des Français qui racontent comment ils ont vécu leur retour au pays.
Pour ce 20ème épisode, c’est François-Xavier Barbalat qui se confie sur son impatriation. Sa compagne et lui ont quitté la France en 2014 pour vivre à Londres, mais le couple a décidé de rentrer en France au moment du Brexit en 2016.
Si la décision de revenir en France a été rapide, l’organisation du déménagement et la gestion de l’administratif ont été plus longues. L’impatriation, comme l’expatriation, n’a cependant pas été si difficile pour François-Xavier Barbalat et sa compagne, puisque le couple s’était juré de ne pas “retomber dans le même train-train” qu’avant leur départ.
Quand il habitait à Londres, le couple avait gardé des liens forts avec la famille et les amis dans le pays d’origine. À leur retour, les deux Français ont calqué le même modèle.
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"Moi Impat": garder le lien avec sa ville d'expatriation une fois rentré en France
"Rendez-Vous with French Cinéma" 2019: le programme
Comme chaque année, le cinéma français est à l’honneur au Lincoln Center. Du jeudi 28 février au dimanche 10 mars, se tiendra la 24e édition du « Rendez-Vous with French Cinema »,le plus grand festival de films français aux Etats-Unis.
Initié par le Film Society of Lincoln Center et l’organisme de promotion du cinéma français uniFrance, ce festival permet de présenter au public new-yorkais un aperçu de la diversité cinématographique hexagonale. Toutes les projections auront lieu au Walter Reade Theater.
Le film qui lancera l’édition 2019 sera “En liberté !” réalisé par Pierre Salvadori avec Adèle Haenel, Pio Marmaï, Vincent Elbaz, Damien Bonnard et Audrey Tautou. L’histoire suit les péripéties d’une lieutenant de police qui découvre que son défunt mari, qui menait une double-vie, a fait condamner un homme innocent à sa place. Le film a été nominé pour neuf césar. Il sera projeté à 6:30pm et 9pm le 28 février.
Autre temps fort: la projection spéciale du film de François Truffaut “Les quatre cents coups”, le samedi 2 mars à 1pm. Elle sera présentée par Russell Banks, ambassadeur américain de “Rendez-vous with French Cinema”. Il s’entretiendra avec le critique de films et ancien rédacteur-en-chef des Cahiers du Cinéma Serge Toubiana à l’issue de la projection. À noter que Russells Banks participera à une conversation sur le cinéma français et l’adaptation d’une oeuvre littéraire à l’écran avec Bertrand Tavernier le 1er mars de 5 à 6pm au Lincoln Center.
D’autres longs-métrages ayant marqué l’année 2018 en France seront projetés. Parmi eux: “Au Poste !”, une comédie sur un interrogatoire de police surréaliste (le 5 mars à 8:15pm et le 10 mars à 7:45pm); “Première Année” sur le parcours du combattant pour réussir la première année de médecine (7 mars à 9pm et le 9 mars à 3:45pm); “Paul Sanchez est revenu” sur un criminel refaisant surface après une décennie de disparition (7 mars à 9pm et le 9 mars à 3:45pm); ou encore “Le Grand Bain”, une comédie où un groupe d’hommes se lance dans la natation synchronisée (2 mars à 8:45pm et le 4 mars à 9pm).
“Rendez-Vous with French Cinema”, c’est aussi des rencontres entre les professionnels du cinéma et le public. Côté comédiens, notons la présence d’Édouard Baer, Emmanuel Mouret, Élodie Bouchez, Déborah Lukumuena, Hélène Fillières, Judith Davis et Pio Marmaï. Côté réalisateurs, Pierre Salvadori, Mikhaël Hers, Eva Husson, Louis-Julien Petit, Mia Hansen-Løve, Sébastien Marnier, Sophie Fillières et Agathe Bonitzer participeront à des séances de questions-réponses et des présentations de leurs oeuvres.
8 endroits incontournables du San Francisco LGBT
San Francisco reste la ville la plus gay des Etats-Unis. Depuis les années 1950, son histoire est étroitement liée à celle de la communauté LGBT. Virée dans ce San Francisco arc-en-ciel en huit adresses.
City Lights bookstore
Fondée en 1953 par le poète Lawrence Ferlinghetti, cette librairie et maison d’édition de North Beach fait les gros titres de la presse en 1956, quand son fondateur est poursuivi en justice pour la publication du poème d’Allen Ginsberg Howl: Ginsberg y décrit sans détours des pratiques homosexuelles, ainsi que les hallucinations que lui provoquent la prise de stupéfiants. Ferlinghetti est accusé de diffuser du contenu obscène, mais plaidant la liberté d’expression garantie par le Premier amendement, il est finalement acquitté en 1957. City Lights a gardé ce côté underground, avec des rayonnages de livres sur trois étages. Parmi eux, Howl figure encore en tête des ventes. 261 Columbus Avenue. Site.
Castro Camera
De 1973 à 1978, ce magasin de photo est tenu par Harvey Milk, qui en a aussi fait son QG de campagne lors de ses quatre tentatives successives pour être élu au poste de superviseur à la mairie de San Francisco. Harvey Milk fut le premier homosexuel ouvertement déclaré à remporter une élection municipale aux Etats-Unis. Surnommé “le maire du Castro”, il a beaucoup oeuvré pour dynamiser ce quartier. Porté par la communauté gay, il a finalement remporté un siège de superviseur en 1977. Son mandat sera de courte durée, puisqu’il sera assassiné moins d’un an plus tard. Le film “Milk” (2008) a été tourné en partie dans le magasin d’Harvey Milk, dont l’intérieur a été recréé pour l’occasion. Il abrite désormais le Human Rights Center. Quelques souvenirs du film y sont visibles. 575 Castro St.
City Hall
Le 27 novembre 1978, Dan White, ex-superviseur (l’équivalent de conseiller municipal), abat de plusieurs balles le maire de San Francisco, George Moscone, et Harvey Milk. En désaccord avec le reste de l’équipe municipale, White avait donné sa démission au maire Moscone. Revenant sur sa décision, il essaie de convaincre ce dernier de lui redonner son poste. Moscone s’y oppose fermement, White tire quatre balles sur le maire, dont deux à bout portant. Il abat ensuite Harvey Milk dans son bureau de cinq balles. Dan White plaidera l’instabilité mentale due à une consommation excessive de junk food, et n’écopera que de cinq ans de prison. En février 2004, les premiers mariages homosexuels sont célébrés au City Hall. La façade du bâtiment se pare de couleurs arc-en-ciel la semaine précédant la Gay pride. 1 Dr Carlton B Goodlett Pl. Site.
Gilbert Baker Memorial Rainbow Flag
Le gigantesque drapeau arc-en-ciel qui flotte à l’angle de Castro et Market est, depuis 40 ans, le symbole de la communauté LGBT. Créé en 1978 par l’activiste san franciscain Gilbert Baker, il comprend six bandes de couleur, chacune ayant une signification particulière: le rouge représente la vie, l’orange la guérison, le jaune le soleil, le vert la nature, l’indigo la sérénité et le violet l’esprit. Angle Castro et Market, San Francisco, CA 94114.
GBLT Historical Society
Ce musée est une étape essentielle pour comprendre l’histoire de la communauté LGBT de San Francisco. La collection permanente rassemble de nombreux objets et témoignages d’une époque pas si lointaine, quand l’homosexualité était perçue comme un vice. L’activisme de cette communauté, ainsi que l’exubérance des années 1970 y sont bien décrits. De nombreuses expos temporaires sont également présentées, et les bénévoles qui tiennent le musée se font toujours un plaisir de partager leur savoir et leurs anecdotes avec les visiteurs. 4127 18th Street. Site.
AIDS Memorial
En plein coeur du Golden Gate Park, un petit écrin de verdure est dédié aux victimes du sida et aux familles et amis qui souhaitent se recueillir ou se ressourcer. C’est le premier mémorial de ce genre à avoir été créé aux Etats-Unis, en 1991. Nancy Pelosi Drive at Bowling Green Dr. Site.
Oasis
Le temple des spectacles de drag queens dans SOMA: fondée par D’Arcy Drollinger et Heklina à l’emplacement d’anciens bains-douches gays, l’Oasis propose des spectacles irrévérencieux plusieurs fois par semaine. L’endroit se transforme aussi en club, et propose aussi des combats de boxe féminins. Tout un programme! 298 Eleventh St. Site.
Castro Theater
Un des monuments du Castro, dont la façade baroque est visible de loin: inauguré en 1922, ce cinéma est très prisé pour ses “sing-along”, ces films pendant lesquels les spectateurs sont invités à reprendre en choeur les chansons. Le festival du film gay et lesbien s’y tient chaque année. 429 Castro St. Site
16 adresses où boire un bon chocolat chaud à New York
Vous avez froid ? C’est l’excuse parfaite pour descendre un chocolat chaud. Voici notre sélection.
Manhattan
Situé en plein coeur d’East Village, Squish Marshmallows (120 Saint Marks Place) vous propose un chocolat chaud glacé accompagné de ses célèbres marshmallows (pouvant même être grillés sur place). À noter que son chocolat chaud classique (environ 5$) est proposé uniquement durant la saison hivernale.
Si Milk Bar West Village (74 Christopher St) est connu essentiellement pour ses nombreuses variétés de cookies et de cakes colorés, il sert aussi un bol de cacao de bonne taille à seulement 4$. Avis aux gourmands.
Plongez dans l’univers des alpagas chez Bibble & Sip (253 West 51 Street). Dispersés un peu partout dans le bar, ces animaux issus de la famille des chameaux sont l’emblème de cette chaleureuse boutique aux pâtisseries françaises et saveurs asiatiques. Avec un marshmallow pour tenir compagnie à votre chocolat chaud (autour de 5$), laissez vous tenter par un cake saveur mousse de chocolat noir ou une Panna Cotta au sésame noir.
À MarieBelle, magasin de chocolat à SoHo (484 Broome St), on prend place au “cacao bar” au fond de la boutique pour apprécier un chocolat “show” et chaud (noir corsé, aztec, maya, spicy, noisette ou blanc)
La Maison Du Chocolat (1018 Madison Ave), enseigne de chocolaterie française, est une adresse connue de l’Upper East Side. Le chocolat chaud est parfaitement présenté. Vous pourrez même accompagner la dégustation d’un ou plusieurs macarons. Prix: 8,50$.
Aux allures de vieux café parisien, le Café Gitane (242 Mott St), situé dans le quartier de NoHo, est un bar-restaurant mêlant traditions françaises et marocaines. Au décor sobre mais élégant, l’enseigne vous servira un chocolat chaud très onctueux mais pas trop sucré avec une patte d’animal dessinée à la poudre de cacao. Parfait pour se réchauffer. Comptez 4,30$ pour ce chocolat chaud “so cute”. Café Gitane a aussi un deuxième restaurant dans Brooklyn (70 Hudson Ave).
Pour ceux qui aiment voyager même quand ils dégustent un chocolat chaud, Sant Ambroeus (259 West 4th Street) à West Village vous concocte un chocolat chaud italien, ou plutôt un “cioccolata calda”. Servi dans une jolie tasse en céramique, le breuvage au chocolat noir fait maison coûte 5$. Sant Ambroeus est aussi présent sur Madison Ave (1000 Madison Ave), Southampton (30 Main Street) et SoHo (265 Lafayette Street).
Si vous recherchez un chocolat à la fois bon et chic, rendez-vous au bar du Nomad Hotel (1170 Broadway & 28th Street). Préparé avec des pépites de cacao Valrhona, du beurre de cacao et de la crème épaisse, la boisson est servie avec de délicieuses guimauves. Côté prix, il faut tout de même compter 9$ pour ce chocolat chaud d’exception, ce qui reflète assez bien cet endroit élégant et luxueux.
Chocolaterie fondée à Chicago comme son nom ne l’indique pas, Vosges Haut-Chocolat (32 Spring St) dispose d’une large collection de chocolats et truffes. Dans la boutique, un chocolat chaud accompagné de crème fouettée est servi pour 5$.
Brooklyn
Chocolatier réputé à New York pour ses chocolats faits à la main, Nunu Chocolates (179 Fifth Ave) propose un chocolat chaud classique, épicé ou même composé d’amarula ou d’absinthe. L’enseigne propose même un mélange maison de chocolats chauds à emporter. Nunu Chocolates dispose aussi de deux autres magasins : l’un à Boerum Hill (529 Atlantic Ave) et l’autre à Manhattan (185 Greenwich Street).
New York vous donne trop de stress et de fatigue ? Détendez-vous et allez chez Maman (80 Kent St), un endroit calme et esthétique dans le quartier de Greenpoint qui vous fera oublier pendant quelques instants le vacarme de la ville. Maman sert un chocolat chaud à la lavande, de quoi apaiser vos tensions. L’enseigne possède également d’autres adresses à SoHo (239 Centre Street), TriBeCa (211 W Broadway), Hudson (205 Hudson Street), Nomad (22 W 25th Street) ou encore le Meatpacking (837 Washington Street).
Vous êtes gourmand de Nutella ? Vous aimez quand votre chocolat chaud est épais et intense en cacao ? Rendez-vous au Breukelen Coffee House (764 Franklin Ave) dans le quartier de Crown Heights pour apprécier une généreuse tasse de lait au moka Nutella. Une expérience forte en chocolat !
Situé à Prospect Heights, Dali Pie (665 Vanderbilt Avenue) a fait de la tarte sa spécialité. Dans cet endroit très cosy, avec de vieux meubles et des murs ornés de briques noires et blanches, Dali Pie conseille de déguster une part de tarte aux pommes, à la goyave ou encore au fromage, tout en appréciant un fin chocolat chaud aux amandes servi avec un marshmallow grillé.
Queens
Sweet Scene (35-13 34th Ave) vous attend en plein coeur d’Astoria. Des oeufs, du pain et un bon chocolat chaud vous sont proposés pour bien commencer la journée. Selon la taille, le prix du chocolat chaud varie de 3,50 à 5,50$.
Dans un endroit lumineux au look industriel, Astoria Coffee (30-04 30th St) vous accueille dans un endroit calme. À 4$, le chocolat chaud est préparé avec une couche de lait épaisse et un coeur dessiné sur le dessus de la boisson. Très “cute”!
Bronx
Spécialisé dans les pâtisseries italiennes, qui vous ne vous laisseront pas indifférent, Delillo Pastry Shop (610 East 187 St) vous concocte un chocolat chaud qui se mariera parfaitement avec ses nombreuses douceurs sucrées (éclair au chocolat, cannoli, tiramisu…). Profitez-en pour visiter le quartier d’Arthur Avenue, considéré comme le vrai Little Italy de New York.
Une conférence sur Catherine de Médicis à Dallas
C’est certainement l’une des figures les plus controversées de l’histoire de France. Le Meadows Museum à Dallas consacre une conférence, jeudi 7 février, à Catherine de Médicis, reine de France de 1547 à 1559.
La conférence sera animée par la professeure d’histoire Kathleen Wellman, spécialiste de l’Europe et de l’histoire française. Elle est notamment l’auteure d’un ouvrage sur les reines de France. Elle reviendra sur le parcours de cette monarque qui fut tour à tour reine-mère, reine, régente pendant les six décennies où elle a été associée au trône de France. Présentée comme une assoiffée de pouvoir, elle reste associée au massacre de la Saint-Barthélémy à Paris, où plusieurs dizaines de milliers de protestants ont été assassinés.
"Detox", "blues" et dollars: la vie après la vente d'une start-up
Dans les locaux chaleureux de la start-up co-fondée par Jonathan Benhamou et Clément Buyse à Midtown, le nom de PeopleDoc traîne encore discrètement sur quelques coins de murs. Depuis juillet 2018, la plateforme de gestion des ressources humaines basée à New York est passée sous le pavillon du groupe Ultimate Software pour 300 millions de dollars.
Jonathan Benhamou s’est embarqué dans le grand huit de l’entrepreneuriat en 2007. Depuis, ce patron de 35 ans a traversé les grandes étapes de la vie d’une start-up : sa création, les levées de fonds (pour un total de 50 millions de dollars) mais aussi les années difficiles et les doutes. Puis, est venue l’étape finale de cette histoire à rebondissements: la vente.
Pour la plupart des créateurs d’entreprises qui, comme lui, ont cédé leur start-up avec succès, la vente est souvent accompagnée d’un chèque juteux et de nouvelles perspectives professionnelles. Comment les « start-upers » négocient-ils ce nouveau virage synonyme de nouvelle vie ?
Pour Jonathan Benhamou, resté à la barre de son navire en tant que responsable des opérations, « il y a une bulle qui explose ». « On a été sous une adrénaline de roller coaster tous les jours pendant onze ans. Quand on a vendu, c’est devenu plus linéaire. En même temps, ça marche encore mieux qu’avant, on a moins de pression, il y a moins de “downs”, mais il y a moins de “ups” aussi. C’est un peu comme une drogue, il y a une période de detox. »
Christophe Lavigne, qui a co-fondé LDR en 2000 et l’a portée au rang de leader dans le domaine des prothèses de la colonne vertébrale, parle même du « blues de l’entrepreneur ». « Il y a une période de manque qui dure au moins six mois et qui peut revenir », témoigne ce Français basé à Austin, qui a vendu sa société en juillet 2016 à l’Américain Zimmer Biomet pour 1,1 milliard de dollars.
« Vous avez 500 e-mails par jour et, du jour au lendemain, vous en recevez 0. Vous aviez un agenda plein sur six mois et, soudain, plus rien. On a tous ressenti cette sensation de grand vide, raconte-t-il. C’est dur à expliquer et ça peut être mal perçu. Les gens pensent que tout va bien comme on touche de l’argent. Quand vous vendez votre boite, vous êtes jugé en permanence, il faut apprendre à passer au travers », prêche-t-il.
Son conseil : miser rapidement sur de nouveaux projets. Pour lui, la musique avec son groupe Arrows to Fire et un single sorti vendredi 11 janvier. « J’ai la chance de pas avoir besoin de trouver un autre travail », se réjouit le rockeur, qui vit confortablement grâce à la vente de LDR.
Bertin Nahum, fondateur de MedTech, une société spécialisée dans la robotique chirurgicale rachetée par le groupe Zimmer Biomet en 2016 pour 167 millions de dollars, confie également avoir bénéficié de la cession.
« Quand vous avez passé toutes vos économies dans la création d’une société, pendant des années, vous êtes plus ou moins seul à la soutenir, vous avez tout misé, il y a un moment où on a besoin de se mettre à l’abri. Donc quand vous avez d’un seul coup une offre qui arrive et qui, grosso modo, vous mettra à l’abri jusqu’à la fin de vos jours, ce n’est pas évident de dire : “Finalement, je fais all-in, je mise tout sur le rouge et je double ma mise” », observe-t-il.
Ces heureux entrepreneurs qui ont « bien vendu » ont-ils pour autant envisagé de tout laisser derrière eux pour partir au soleil ? Le virus de l’entrepreneuriat semble très souvent les avoir rattrapé. Avec quatre entreprises (dont trois vendues) et des investissements dans plus de 400 start-ups au compteur, Fabrice Grinda est l’archétype du serial entrepreneur.
Ce quadra atypique raconte avec passion ses aventures aux commandes d’Auckland, de Zingy puis d’OLX. « Si j’avais été motivé par l’argent, j’aurais probablement pris ma retraite et je serais allé vivre sur une plage quelque part. Mais l’argent n’a jamais été un objectif en tant que tel. C’est une conséquence de la réussite des boites. Je continue parce que ce que je fais, c’est amusant ! Et ça a un impact sociétal très fort. A mes yeux, participer à créer ou investir dans des boites est un vecteur de sens », analyse le chef d’entreprise dans les locaux new-yorkais de sa petite dernière, FJ Labs, un fonds d’investissement dans les places de marché.
Pour lui, l’argent généré par ses ventes a conduit à une remise en question. « Pendant une certaine période entre 2009 et 2012, j’avais une maison de campagne, une voiture, un appartement etc. En 2012 j’ai tout vendu, j’ai donné tous mes biens matériels à la charité. J’ai dit : “Ok, je n’ai pas besoin de tout ça”. Je suis descendu à 50 objets et j’ai habité sur des canapés d’amis et à l’hôtel pendant trois ans et demi », se souvient-il.
« D’ailleurs, là je vis à l’hôtel en ce moment », note le chef d’entreprise, qui passe « cinq mois par an à New York, un mois à San Francisco, deux-trois mois en République dominicaine et peut-être deux semaines à Nice pour voir la famille ».
Edouard Petit, qui a vendu son entreprise Bunkr au franco-américain Synthesio en mars 2017, a lui aussi décidé de replonger dans le monde des start-ups. Après quelques mois au service marketing de Stanley Robotics – « une très belle opportunité » – le jeune entrepreneur a repris le large fin décembre avec sa nouvelle société, Magma, dédiée au recrutement par recommandation.
« Je suis très excité par ce nouveau projet. J’attends avec impatience de commencer », confiait-il peu avant de quitter son poste de salarié. « C’est un peu comme mon nouveau jouet sous le sapin. »
Le réseau d'écoute "Main dans la main" recrute dans tous les Etats-Unis
Fondée en 2015 à San Francisco, l’association d’entraide pour francophones Main dans la Main voit plus grand. Le réseau se cherche des bénévoles dans tous les Etats-Unis pour se développer sur l’ensemble du territoire. Il organise une visio-conférence le dimanche 3 mars à 9am PDT/midi EDT pour présenter l’association et répondre aux questions des personnes intéressées.
Le réseau a pour objectif d’écouter et d’accompagner les francophones qui rencontrent des difficultés lors de leur expatriation (divorce, isolement, deuil, maladie…). Les bénévoles de RMDM interviennent à travers des contacts écrits et oraux. L’association organise aussi des conférences sur les défis de l’expatriation.
Le numéro de la reunion sera envoyé à tous les inscrits le vendredi 1er mars.
La Goncourt Leïla Slimani présente son nouveau livre à Austin
Un an après la sortie de son Goncourt Chanson douce aux Etats-Unis, Leïla Slimani est de retour sur le sol américain. Elle sera à la librairie d’Austin Book People le 25 février pour présenter et dédicacer son nouveau roman, Adèle.
Tout comme le personnage de nanny tueuse au coeur de Chanson Douce, l’auteure raconte dans ce livre la vie d’apparence parfaite journaliste parisienne mariée à un chirurgien. Elle cache cependant une face bien différente: accro au sexe, elle multiplie les relations extra-conjugales et les mensonges.
Née au Maroc, l’écrivaine a été nommée fin 2018 parmi les 50 personnalités les plus influentes en France par le magazine Vanity Fair France.
6 idées pour une Saint-Valentin originale à Austin
Cupidon a concocté plusieurs idées atypiques pour éblouir votre moitié. Voici quelques suggestions pour célébrer la Saint-Valentin avec originalité à Austin.
Photo murale
Au coin de Poquito Street et de Martin Luther King Boulevard, se trouve la fameuse fresque murale “You’re My Butter Half”, jeu de mots inspiré de “You’re My Better Half”. Elle vous servira de décor pour immortaliser votre “love”. Vous pouvez aussi vous arrêter devant celle de Jo’s Coffee (1300 South Congress Avenue) ou celle du centre de garde pour chiens MudPuppies (2015 E Riverside Dr, bâtiment 9).
Spa côte-à-côte
Laissez libre cours à votre amour grâce au traitement spécial “Soulmate Sunset”, un massage personnalisé côte-à-côte de 60 minutes dans la suite duo du spa Django du Hyatt Regency. Les couples bénéficient d’une heure exclusive de repos et de détente en profitant du coucher du soleil. L’offre dure tout le mois de février. Spa Django, 575 Hyatt Lost Pines Road. Site
À la ferme
Une brasserie artisanale et des plats américains dans un cadre rustique axé sur des ingrédients hyper-locaux: ça vous tente ? Vista Brewing, ce brasseur-fermier situé à 30 miles d’Austin propose un menu basé sur la récolte saisonnière de la ferme et de producteurs du centre du Texas. Deux services auront lieu à 6pm et 8pm. Réservations ici.
Fête et film
Pour les fans du grand écran, les cinémas Alamo (Ritz, Mueller, Lakeline et Village) organisent une fête “Moulin Rouge”, en offrant des accessoires et en conviant le public à un concours de can-can pour la projection du fameux film de Baz Luhrmann où Christian (Ewan McGregor) tombe amoureux de la plus belle danseuse du Moulin Rouge en partant vivre une vie de bohème à Paris. Plusieurs séances d’ici au 14 février sont proposées.
Voyage dans un train à vapeur
Montez à bord d’un train ancien le 16 février avec l’Austin Steam Train Association pour un voyage inoubliable à travers la Hill Country. De la bière, du vin, des divertissements et un cadeau spécial pour chaque voyageur sont inclus dans le prix du billet. Le train s’arrêtera pendant deux heures à Burnet pour le déjeuner. Tickets ici
Avoir des ailes
Plutôt que de prendre le train, prenez de la hauteur en lui offrant un tour de montgolfière au-dessus des plaines du Hill Country ou du Lake Travis. Renseignements au (512) 440-1492 ou sur le site d’Austin Aeronauts.
LA Off Road: Elise Goujon lance ses visites guidées en français à LA
Elise Goujon est tombée sous le charme de Los Angeles. Et pourtant, “c’est une ville que les Français n’aiment pas, qui a une mauvaise réputation”, souligne la fondatrice de LA Off Road. Depuis janvier, elle a lancé ses visites guidées dans la cité des anges. Elle veut reproduire le même modèle qu’à New York et Miami, “même si la ville est grande et difficile à appréhender”.
L’idée d’Off Road est de faire visiter les villes par des locaux au travers de lieux où les touristes s’aventurent peu. “S’éloigner des grands classiques, sortir des sentiers battus”, résume la Nantaise, qui a longtemps regretté un désert de guides à L.A.
Pour Elise Goujon, “c’est la porte d’entrée vers l’ouest pour ceux qui font un road-trip”. Objectif: montrer qu’il y a plus que LAX, la visite de Hollywood et des studios Universal. “J’ai l’impression d’avoir la même excitation que pour New York, il y a cinq ans et demi”, explique celle qui apprécie “l’influence de différentes cultures dans Los Angeles”. Un coup de coeur tel qu’Elise Goujon a décidé de quitter New York pour la cité des anges.
Installée à Venice Beach, elle propose trois visites pour les groupes (qui ne dépassent jamais 10 personnes). La première permet d’explorer Venice et Santa Monica à vélo, en passant par les maisons d’architecte, les canaux et les rues où le “street art” est omniprésent. Pour ceux qui préfèrent éviter les deux-roues, la deuxième option permet d’arpenter Venice Beach à pied afin de découvrir l’histoire et l’impact d’Abbot Kinney sur ce quartier. Enfin, une troisième visite amène les Français au coeur de la ville, débutant à Downtown où Elise Goujon met en exergue le renouveau architectural et les immeubles mythiques. La visite se poursuit dans le dépaysant Little Tokyo avec sa friperie manga, pour finir dans Arts District. “Il y a également la possibilité de faire du sur-mesure, c’est notre spécialité”, commente l’entrepreneure de 34 ans.
Et elle ne veut pas s’arrêter là. Elle aimerait ainsi proposer des excursions à la journée à Malibu, une randonnée jusqu’au Hollywood Sign, des visites thématiques comme “sur les traces des films”, mais aussi des expériences. A l’instar de New York et Miami où elle a instauré des ateliers où les visiteurs s’essaient au “street art” avec un artiste, des jeux de piste pour enfants et des “food tours”. “J’aimerais faire la même chose, que Los Angeles devienne une destination à part entière, que les touristes y passent une semaine comme à New York”, aspire la fondatrice. L’esprit “off road”, c’est aussi prendre le temps pour découvrir une ville.
Réalisées à partir de recherches et d’anecdotes confiées par les locaux, les visites sont assurées dans la langue de Molière par des guides certifiés et passionnés. Et -pour l’instant- par Elise Goujon en personne à Los Angeles. “Elles sont très informelles, instaurent un dialogue tout en présentant un contenu historique, ainsi que des endroits insolites, résume-t-elle. Beaucoup de visiteurs nous demandent des anecdotes sur la vie quotidienne aux Etats-Unis, sur le prix des loyers ou les assurances santé. On livre également nos coups de coeur.”
Alors que son équipe s’agrandit et que Off Road assoit sa réputation, son ambition va au-delà des autoroutes de la cité des anges. “San Francisco me tend les bras, mais j’ai besoin d’y aller d’abord, de ressentir la ville”, avoue Elise Goujon, qui ne prévoit pas de lancer San Francisco Off Road avant 2020.
Discussion sur le futur du divertissement à San Francisco
On ne sait pas si la discussion sera divertissante. Le thème, lui, l’est. Le réseau d’entrepreneurs et de cadres-dirigeants français aux Etats-Unis FrenchFounders organise, le mercredi 13 février, un “business and drinks” intitulé “à l’aube d’une nouvelle ère du divertissement” à Palo Alto. Les non-membres peuvent faire une demande de participation.
Participeront à ce rendez-vous: Philippe Clavel, fondateur et CTO de la plateforme Rabb.it, qui permet de regarder des vidéos en streaming avec n’importe qui dans le monde, et Alexandre Robicquet, chercheur en intelligence artificielle à l’université Stanford. Ils parleront de l’avenir de l’industrie du divertissement, à l’heure où le public se détourne des canaux de diffusion traditionnels au profit des plateformes de streaming pour consommer des séries et des films.
Pour la Saint-Valentin, adoptez le « slow dating » avec Once
(Article partenaire) En Europe comme aux Etats-Unis, les applications de rencontres ont complètement transformé notre approche du rendez-vous amoureux. On “like”, on “swipe”, souvent sans prendre le temps de réfléchir à ce que l’on veut, ni de vraiment apprendre à connaître l’autre.
Les chiffres ne trompent pas : selon une étude réalisée par YouGov Plc pour Once en septembre 2018*, les Français passent près de 4 heures par semaine à surfer sur les applications de rencontres en ligne, pour moins de 30 secondes d’attention par profil… Le documentaire Swiped (HBO) diffusé le 26 septembre dernier analyse la naissance de ce comportement qui touche tout particulièrement les “Millennials”.
« Le swipe ne permet pas de prendre des décisions réfléchies. Cette approche peut très bien fonctionner pour les histoires sans lendemain mais ne sert que très rarement ceux qui cherchent une histoire sérieuse », commente Jean Meyer, fondateur de l’application de slow dating Once. De plus, l’accumulation de mauvaises expériences peut vite être décourageante.
Pour ces personnes recherchant une relation sérieuse, les applications de rencontres sont-elles donc tout simplement bonnes à jeter ? Pas si vite… Nous ne pouvons pas nier que de nos jours, avec nos rythmes de vie toujours plus effrénés, il est parfois difficile de faire de nouvelles rencontres intéressantes « dans la vraie vie », et qu’internet et nos smartphones rendent les rencontres bien plus faciles.
Mais alors, comment concilier les avantages de nos smartphones avec le désir de rencontrer des personnes qui nous intéressent et vers lesquelles nous serions allées dans la vraie vie ?
C’est là qu’intervient Once, une application de “slow dating” lancée en 2015 et visant ceux qui recherchent une relation sérieuse.
Comment ça marche ?
Chaque jour, à midi, vous recevez de la part de Once le(s) profil(s) d’une à trois personnes sélectionnées par des “match makers”. C’est à vous de décider si vous souhaitez donner suite ou non. L’idée : privilégier la qualité par rapport à la quantité, trouver quelqu’un qui correspond vraiment à votre personnalité, et avec qui une histoire durable pourra peut-être être construite.
À une époque où la recherche de sens est partout, on ne veut plus courir et s’essouffler à force de “swipes”, mais plutôt s’arrêter un peu plus longtemps.
Et ça marche : il suffit de lire ces témoignages de couples s’étant rencontrés sur l’application. Certains sont maintenant mariés !
Forte de son succès, l’application Once est aujourd’hui disponible dans 32 pays dont les Etats-Unis. Retrouvez-la en téléchargement gratuit sur Google Play et App Store.
*Sauf indication contraire les chiffres cités ci-dessus sont le résultat d’une étude menée par YouGov Plc pour Once auprès de 1.007 personnes représentatives de la population française entre le 4 et 5 septembre 2018.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.