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Un monologue sur Vincent Van Gogh au Théâtre Raymond Kabbaz

Qui connaît l’histoire du peintre des “Tournesols” qui s’est coupé l’oreille ? Pour la découvrir autrement, la pièce “Vincent, La Vraie Histoire de Van Gogh” (“Vincent, The Real Story of Van Gogh”) sera jouée le 7 février au Théâtre Raymond Kabbaz de Los Angeles.
S’inspirant de “Van Gogh” de Philip Stevens, qui repose sur la dense correspondance qu’entretenaient l’artiste et son frère Théo, Leonard Nimoy, le feu interprète du célèbre M. Spock de Star Trek, avait écrit une pièce en 1979 qui a d’abord été jouée sur le sol américain.
Ce “monologue”, mis en scène par Paul Stein et interprété par Jean-Michel Richaud, offre un portrait sans concession de l’artiste. Cette pièce se déroule en août 1890, quelques jours après la mort du peintre. Théo, le confident et bienfaiteur de Vincent, veut rétablir la vérité sur son frère alors que les rumeurs (folie, habitué des prostituées, artiste médiocre…) vont bon train. Tout au long de ce monologue, plus d’une centaine de tableaux de Van Gogh sont projetés sur un écran, offrant un aperçu complet du travail de l’artiste.

Carroll Gardens, le quartier préféré des Français à New York

(Article partenaire) On pourrait presque l’appeler « Little France » : le quartier de Carroll Gardens, à Brooklyn, ne cesse de séduire les expatriés français. Et une fois installés, ils font souvent tout pour y rester. C’est qu’il règne une atmosphère particulière dans ce petit « village » en plein cœur de Brooklyn…
Alors, les Français amoureux de Carroll Gardens ? Découvrons pourquoi avec l’agent immobilier local Renaud de Tilly.

Mais d’abord, un peu d’histoire…

On apprend souvent beaucoup sur l’Histoire d’une ville ou d’un quartier en recherchant l’origine de son nom. Alors, pourquoi Carroll Gardens ?
Ce quartier a été nommé en l’honneur de Charles Carroll, ancien sénateur du Maryland, signataire de la Déclaration d’Indépendance. Durant la bataille de Brooklyn de 1776, c’est lui qui dirigea les troupes de soldats marylandais à l’assaut des campements britanniques. Quant à « Gardens », cela fait simplement référence aux généreux jardins sur rue des maisons de ce quartier.

Lors du développement de Brooklyn, vers 1850, une règle d’urbanisme a imposé des jardins d’au moins 33 pieds (une dizaine de mètres) devant certaines maisons du quartier. Depuis, des rues entières de Carroll Gardens recèlent de magnifiques “front yards”, ou jardins sur rue, généralement entretenus par des propriétaires passionnés de jardinage et qui prennent soin de les illuminer comme il se doit aux alentours d’Halloween et des fêtes de fin d’année.

Les écoles à Carroll Gardens : PS 58 et l’International School of Brooklyn

Ce qui a véritablement éveillé l’intérêt des familles françaises pour Carroll Gardens, c’est l’ouverture de ces deux écoles, l’une publique et l’autre privée, proposant des programmes bilingues de qualité.

A post shared by Realty de Tilly (@realtydetilly) on Jan 16, 2019 at 12:03pm PST

Côté école publique, PS 58 The Carroll School est la première école de New York City à avoir proposé un programme bilingue anglais/français, en 2007. Dans chacune des classes de PS 58, enfants francophones et anglophones se côtoient et apprennent la langue de l’autre. Ce modèle permet aux enfants de développer, en plus de leurs compétences linguistiques, leur confiance en eux et leur curiosité culturelle.
Côté privé, l’International School of Brooklyn propose une éducation immersive avec deux programmes bilingues : anglais-espagnol et anglais-français. Ses valeurs : diversité, communauté, créativité et esprit critique.

Un village au cœur de la ville

Vous l’avez compris, la présence des écoles PS 58 et ISB font de Carroll Gardens un quartier familial. Autre facteur très important pour un quartier où il fait vraiment bon vivre en famille : les espaces verts.

Cela tombe bien : Carroll Gardens abrite Carroll Park, l’un des plus vieux parcs de Brooklyn, situé en face de PS 58. En plus d’être un espace vert agréable, ce parc regorge toujours d’activité : terrains de jeux pour les enfants, pièces de théâtre en plein air proposées par le Smith Street Stage, marchés aux puces… on ne s’y ennuie pas. C’est aussi un lieu de rendez-vous agréable où parents et enfants se retrouvent tous ensemble après l’école. Un peu comme la place du village !
Le petit plus qui vous fera vous décider à aller visiter ce parc : il dispose de deux terrains de Bocce, la pétanque italienne.
Justement, parlons de cet héritage…

Un quartier historiquement italien

Carroll Gardens a longtemps été le berceau de la communauté italo-américaine de New York. Beaucoup d’Italiens se sont en effet installés dans ce quartier au début du XXème siècle, et travaillaient au port de Red Hook. Depuis, le quartier a gardé son âme de petite ville chaleureuse, avec ses nombreuses églises, ses “brownstones”, ses escaliers “Stoops” sur lesquels les familles aiment s’asseoir en fin de journée pour boire un verre avec leurs voisins… La culture italienne y est également toujours bien présente via de nombreux restaurants tenus par des italo-américains, des irréductibles qui sont toujours là pour témoigner du passé haut-en-couleur et en saveur de Carroll Gardens, et perpétuer la tradition.

Parmi eux, citons la pizzeria Lucali, un incontournable du quartier. Certains la considèrent simplement comme la meilleure pizzeria de New York City ! Son succès est tel que les célébrités internationales y côtoient les habitants du quartier : il y a quelques années, Jay Z et Beyoncé ont même séché les Grammys pour aller y déguster une délicieuse pizza.

Autre irréductible : la boulangerie Mazzola Bakery. Délicieux pain italien, pâtisseries généreuses et café bien chaud sont au menu dans cette échoppe située au coin de Union Street et Henry Street, qui a ouvert ses portes pour la première fois en 1928.
Dans un autre style, tout en restant résolument italien, mentionnons Brooklyn Social. Ce cocktail bar, situé en lieu et place du mythique SOCIETY RIPOSTO, ancien club-bar sicilien très select du quartier, n’est ouvert au public que depuis 2004. Installez-vous tranquillement sur une banquette, profitez de leur agréable terrasse, jouez au billard dans leur arrière salle, le tout sur fond de musique rétro venue tout droit de leur jukebox. Sur les murs, les photos des anciens membres (certaines datant des années 20) vous plongent dans le passé italo-américain de Carroll Gardens.
On comprend mieux pourquoi autant de familles françaises veulent s’installer à Carroll Gardens.
Vous en faites partie ? L’agent immobilier français Renaud De Tilly a ouvert au cœur de Carroll Gardens une agence immobilière spécialisée dans la clientèle française.
La valeur ajoutée de De Tilly Real Estate?
1/ Des agents experts de ces micro-quartiers, dans lesquels ils habitent
2/ Un accompagnement et des conseils sur-mesure
3/ Une écoute active et une équipe française, deux atouts supplémentaires qui font vraiment la différence
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

7 romans pour découvrir la littérature afro-américaine

James Baldwin, Maya Angelou, Toni Morrison, de nombreux Afro-Américains comptent parmi les plus grands auteurs de la littérature américaine. Parfois méconnus, leurs romans ouvrent une fenêtre sur l’histoire de la communauté noire. Retour sur sept titres incontournables.

The Autobiography of an Ex-Colored Man (Autobiographie d’un ex-homme de couleur)

1912, le Sud, Harlem, l’Europe. James Weldon Johnson raconte les pérégrinations d’un narrateur sans nom, un métis qui se fait passer pour Blanc. Roman phare pour la “Harlem Renaissance”, le livre est une réflexion subtile sur l’absurdité des identités et des assignations raciales. 

Invisible Man (Homme invisible, pour qui chantes-tu ?)

Un classique. Le seul roman de Ralph Ellison publié de son vivant. L’auteur y allie réalisme et onirisme pour décrire le parcours d’un homme, du sud rural à l’université, en passant par Harlem et ses organisations politiques. Ellison décrit avec force et ironie les effets dévastateurs du racisme et l’hypocrisie des relations interraciales. Il a reçu le “National Book Award” en 1953.

I know Why the Caged Bird Sings (Je sais pourquoi l’oiseau chante en cage)

Maya Angelou a 40 ans lorsqu’elle écrit ce premier livre, un récit autobiographique. On l’y retrouve enfant, abandonnée par sa mère, complexée par sa couleur de peau, puis adolescente, traumatisée par un viol. Récit d’un parcours, de l’acceptation au combat, le livre est aussi le portrait d’une jeune femme férue de littérature, qui apprend à déjouer le poids du racisme et du sexisme.

If Beale Street Could Talk (Si Beale Street pouvait parler)

Attention chef d’œuvre ! James Baldwin retrace l’histoire de deux amoureux qu’une bavure policière va séparer. Un texte romantique qui raconte la société américaine avec une douleur lancinante. Ne manquez pas la superbe adaptation qu’en a réalisée Barry Jenkins. Actuellement en salle.

Beloved

Fin du XIXe siècle. Sethe, une esclave, tue sa fille pour qu’elle ne partage pas son sort. Des années plus tard, alors qu’elle vit à Cincinnati, elle rencontre Beloved, réincarnation de l’enfant sacrifié ou possibilité d’une rédemption. Inspiré d’une histoire vraie, ce roman invite à réfléchir aux lourds héritages de l’esclavage. Prix Pulitzer 1988. Son auteur, Toni Morrison, sera sacrée Prix Nobel de littérature cinq ans plus tard.

Push

1996. Livre coup de poing. Sapphire dresse le portrait de Precious, adolescente de Harlem, obèse, illettrée, victime d’inceste, que seules l’école et l’entraide communautaire apaiseront. Ecrit dans un style cru et oral, le livre fut adapté au cinéma par Lee Daniels. Il a reçu l’Oscar 2010 de l’adaptation et de la meilleure actrice dans un second rôle.

The Underground Railroad

Et si l’”underground railroad”, ce réseau clandestin d’aide aux esclaves en fuite avait été une réelle ligne de chemin de fer ensevelie avec ses gares et ses tunnels ? Colson Whitehead se joue de l’Histoire pour écrire une fable puissante sur l’esclavage et l’émancipation. Prix Pulitzer 2017 et National Book Award 2016.

Une Saint Valentin à la française sur Canal + International

(Article partenaire) Canal+ International vous offre une programmation exclusive lors de la semaine spéciale Saint Valentin avec des films 100% français du 12 au 15 février. L’occasion pour ces messieurs et dames de montrer leur côté romantique.
Le 12 février, commencez avec l’incroyable histoire d’amour de Yann Andréa et Marguerite Duras dans “Cet amour là”. Yann, un étudiant de province, tombe sous le charme de l’écrivain Marguerite Duras, rien qu’en lisant ses romans. Commence alors une correspondance épistolaire passionnée. Malgré la différence d’âge, le passé de Yann et son désir d’en finir avec la vie, ils se rencontrent. C’est le coup de foudre, mais le temps leur est compté.

Yann Andréa (Aymeric Demarigny) et Marguerite Duras (Jeanne Moreau), dans “Cet amour-là” Copyright © 2000 STUDIOCANAL – ARTE France Cinéma

Puis, pour la soirée de la Saint Valentin le 14 février, retrouvez la comédie romantique “Je crois que je l’aime”. Un film qui met en scène Lucas, un riche industriel de 43 ans, célibataire, qui sort tout juste d’un terrible chagrin d’amour. Il rencontre alors Elsa, une jolie céramiste réputée de 38 ans à qui il a commandé une fresque pour décorer le hall de son entreprise. Irrésistiblement attiré par la jeune femme, Lucas va tenter de la conquérir.
Elsa (Sandrine Bonnaire), dans “Je crois que je l’aime” Copyright © 2005 Vendredi Film – STUDIOCANAL – TF1 Films Production

Et enfin, continuez votre marathon romantique avec “Ensemble nous allons vivre une très très grande histoire d’amourle 15 février. Entre Dorothée et Nicolas, c’est le coup de foudre. Ensemble, ils vont vivre une très, très grande histoire d’amour… Ils en sont sûrs, certains. Mais la vie s’ingénie toujours à contrarier les meilleures résolutions. De malentendus en disputes, de serments en trahisons, de vrais départs en fausses retrouvailles, et inversement, ils vont être entraînés dans le tourbillon d’une comédie aussi tourmentée que leur passion…
Nicolas (Julien Doré) et Dorothée (Marina Hands), dans “Ensemble, nous allons vivre une très, très grande histoire d’amour” Copyright © 2009 / STUDIOCANAL

La semaine spéciale Saint Valentin avec “Cet amour là”, “Je crois que je l’aime”, “Ensemble nous allons vivre une très très grande histoire d’amour” et beaucoup plus bientôt diffusés sur Canal+ International exclusivement sur DIRECTV aux Etats-Unis.
Pour vous abonner à l’un des bouquets Canal+, rendez-vous sur le site de DIRECTV ou contactez directement le 877 333 6998.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Pétanque et crêpes au programme de la Chandeleur de l'Alliance française d'Austin

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Pendant que certains affrontent le froid plus au nord du pays, d’autres dresseront la nappe de pique-nique sous le soleil de Cedar Park.
L’Alliance française d’Austin organise une “crêpe-party” dimanche 3 février au Nelson Ranch Park pour la Chandeleur. Cet événement co-organisé avec le Nelson Ranch Pétanque Club et le Legation Boules Club débutera par une partie de pétanque à 1pm, suivie d’une dégustation de crêpes et de cidre à 2:30pm.
Il est ouvert à tous, membres ou non-membres de l’Alliance française, et gratuit.

Où fêter la Chandeleur 2019 à New York ?

La Chandeleur aura lieu samedi 2 février. Et comme vous avez des emplois du temps serrés, on a décidé de vous faire gagner du temps en partageant notre sélection de crêperies new-yorkaises.
Madame Poupon (Bed Stuy)
C’est le nouveau-venu français de Bed-Stuy. Ouverte en août, Madame Poupon est la crêperie de Jean-Christophe Henry, le Brestois derrière Crêpe Canaveral au Théâtre 80 Saint Marks. La carte affiche une vingtaine de crêpes différentes, confectionnées méticuleusement par le chef dans sa cuisine ouverte. La crêpe jambon-fromage coûte 10 dollars et la beurre-sucre 5. N’oubliez pas le verre de cidre en accompagnement. Testé et approuvé par la rédaction de French Morning. 387A Nostrand Ave. Site
Délice & Sarrasin (SoHo)
Dans cette crêperie gérée par la souriante famille Caron-Soriano, on sert des plats vegan, dont d’excellentes crêpes et galettes sucrées et salées qui vont de 10 à 16 dollars. L’espace n’est pas très grand, et c’est ce qui fait son charme. On vous conseille de réserver pour ne pas vous retrouver à la rue. 20 Christopher Street. (212) 243-7200. Site
Café Triskell (Astoria)
Ouvert en 2007 par le Français Philippe Fallait, ce petit restaurant très accueillant fait le bonheur des Bretons d’Astoria. Cette crêperie propose un large éventail de crêpes salées et sucrées, de 6 dollars (la beurre-sucre) à 15 (la saumon fumé écossais). Comptez 7 dollars pour la jambon-fromage suisse et 14 pour la séduisante poire-fromage de chèvre-miel-amandes. 33-04 36th Avenue. 718.472.0612. Site

CUSP Crêpe and Espresso Bar (Park Slope)

À Park Slope, CUSP Crêperie and Espresso Bar est l’endroit idéal pour dégoter une crêpe avec un café. Commandez une jambon-fromage sans gluten pour 7 dollars ou optez pour une végétarienne avec tomate-mozzarella et pesto pour 8 dollars. Pour le dessert, impossible de se tromper avec la sucre-beurre-cannelle (5 dollars) et la classique crêpe Nutella (6 dollars). 321 7th Ave. (718) 788-2980.

Evénements de la Chandeleur

L’association des Bretons de New York BZH organise sa Chandeleur le 1er février chez Madame Poupon (voir ci-dessus). Inscriptions jusqu’au 31 janvier ici.
Le restaurant OCabanon à Chelsea propose toute la journée des vendredi 1er et samedi 2 février trois crêpes spéciales (deux salées, une sucrée). Réservations au (646) 669 7879.
Frenchy Coffee fait du deux-en-un: ce café d’East Harlem fête son premier anniversaire le 2 février de 1 à 4pm et servira des crêpes pour la Chandeleur.
L’Alliance française de Westchester à White Plains organise le samedi 9 février une Chandeleur familiale avec la lecture de contes bretons suivie d’une dégustation de crêpes. Inscriptions ici

Des crêpes pour moins de 9 dollars (adresses trouvées par Frenchly)

Bar Suzette Crêperie (Chelsea): 19 options salées, 16 sucrées vous attendent à Chelsea Market. 425 W 15th St 
Crêperie NYC (West Village & Lower East Side): les crêpes au chocolat sont la spécialité de la maison. 112 MacDougal St (West Village); 135 Ludlow St (Lower East Side).
The Estaminet (Park Slope, Brooklyn): petit café avec une bonne sélection de crêpes sucrées et salées. 107 7th Ave.
Crêpe Factory (Bay Ridge, Brooklyn): ici, il faut avoir le coeur bien accroché. On sert des confections pour le moins insolites aux cookies Oreo, à la tarte aux pommes au caramel ou encore au beurre de cacahuètes. 7306 3rd Ave. 

Bonjour Crêpes and Wine (Upper East Side & Astoria, Queens): le nom résume le concept. 1585 2nd Ave (82nd St); 1442 Lexington Ave (94th St); 3410 30th Ave (Astoria).

Crêpe Master (Harlem): encore un repaire de crêpes insolites (on peut parler de celle au poulet teriyaki ?) 139 W 116 St.

Face au "vortex polaire", des Français du Midwest solides et philosophes

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“Les hivers sont froids d’habitude, mais là c’est quelque chose de rare”. Marie-Christine Pota, Française installée à Minneapolis et employée de l’Alliance Française Minneapolis/St Paul, fait partie des près de 220 millions de personnes concernées par le “vortex polaire”, ce phénomène météo qui plonge depuis plusieurs jours le Midwest dans un froid extrême, parfois en dessous des températures enregistrées en Arctique.
À Minneapolis, “on a frôlé les -45 degrés Fahrenheit (-42,8 degrés Celsius)” en ressenti, selon Marie-Christine Pota, qui vit son deuxième hiver dans le Minnesota. Mais on a eu beaucoup de prévention, on a été avertis de ce froid polaire. Il est surtout très important de se vêtir au maximum, de ne pas laisser d’endroits du corps non-protégés”. Elle prend aussi des précautions. “Je vais démarrer ma voiture toutes les deux heures pour éviter qu’elle ne gèle”.
D’après Patrick Bourbon, comptable français, conseiller consulaire et président depuis 2006 de l’AFFC-UFEC (Association des Français et Francophones de Chicago), “environ 20.000 Français sont concernés par ce vortex polaire dans tout le Midwest”. 
Il précise aussi que la ville de Chicago a probablement atteint son pic de froid ce mercredi (le centre de Chicago ayant perdu 50 degrés F en une semaine, selon lui), et que les températures vont remonter petit à petit. “On doit s’adapter en fin de compte, ne pas marcher trop longtemps dehors. Il y a d’ailleurs beaucoup moins de personnes qui se déplacent, moins de voitures, confiait-t-il mercredi. Je me suis aussi plus couvert et j’ai même prévu de me rendre à vélo à un rendez-vous. Mais je ne vais pas dépasser les 5 minutes de vélo parce que, après, l’air froid commence à rentrer dans les poumons et crée un impact sur la respiration”, poursuit cet adepte de la petite reine qui la pratique tous les jours depuis près de trente ans.
Les températures extrêmes relevées dans différentes villes du Midwest font froid dans le dos. La NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) a rapporté des températures situées entre -21 à -32 degrés F (entre -29 et -35 degrés C) pour la journée de mercredi à l’aéroport Midway de Chicago.
Mais cela n’a pas l’air d’inquiéter Pierre Zimmermann, maître boulanger français à Chicago et propriétaire de La Fournette, qui relativise cet événement météorologique. “Ce n’est pas la première fois que ça arrive ici mais les gens s’arrangent. Nous sommes fermés ce mercredi, on ne livre que les hôtels et les restaurants qui ont passé des commandes. L’activité sur une journée comme ça est complètement ralentie, mais ça se passe dans une ambiance extraordinaire, les gens ne se plaignent pas. Honnêtement, ce n’est pas une mauvaise journée.” Le boulanger, conscient que cette paralysie générale affecte son chiffre d’affaires, sait que la situation est temporaire et qu’un retour à la normale des températures ne devrait pas tarder.
Toujours à Chicago, Jean Joho, patron de plusieurs restaurants aux États-Unis, a dû exceptionnellement fermer mercredi son restaurant de Chicago, Everest, pour garantir la sécurité de son personnel. L’entrepreneur relativise aussi la situation : “On connaît ces situations, on n’est pas habitué à avoir si froid mais on a l’habitude des hivers rudes. La ville est équipée pour la neige et le froid, donc on n’est pas inquiet.” Quant à son business, il se veut compréhensif envers ses employés : “ça fait partie des imprévus, on peut se permettre de fermer une journée de temps en temps dans l’année surtout pour garantir la sécurité des employés, c’est le plus important.” 
Plus à l’ouest, la ville de Minneapolis est également fortement concernée par ce vortex polaire avec des températures ressenties atteignant les -58 degrés F (-50 degrés C) dans la nuit de mardi à mercredi selon la NOAA. Mercredi matin, la température observée était de -38 degrés F (-39 degrés C), ce qui a contraint la Française Aurélie Hyrien, employée à temps partiel dans le commerce et bénévole à Minnesota Accueil, une association chargée de l’accueil des Français du Minnesota, de rester chez elle depuis mardi pour s’occuper de ses enfants. C’est exceptionnel pour le Minnesota, c’est une situation qui n’est pas arrivée depuis 23 ans. C’est descendu très bas en température sur une courte période donc on ne s’inquiète pas. Puis, tout est super organisé. Le gouvernement communique énormément, des informations circulent pour des centres d’accueil pour les sans-abris… Il n’y a pas de panique.
Jean Mallebay-Vacqueur, consul honoraire du Michigan basé au nord de Detroit, a décidé comme beaucoup de rester à la maison mercredi pour travailler. Connaissant également des températures extrêmes, la ville de Detroit a vu certaines de ses écoles et institutions être fermées. “C’est déjà arrivé par ici mais les gens sont organisés et prudents, en général. Cette nuit, il a fait assez froid pour que notre thermomètre extérieur nous abandonne, il est supposé aller jusqu’à -20 degrés C mais là il a cassé”, explique-t-il. Il s’assure que son véhicule est en bon état, avec une batterie chargée et des pneus gonflés. Il n’oublie pas non plus de se munir de couvertures, d’eau et de vêtements chauds dans sa voiture. “Il ne faut surtout pas sous-estimer l’effet de la température sur notre corps”.

Chandeleur 2019 : 5 crêperies pour se régaler à San Francisco

On célèbre la Chandeleur le 2 février. C’est LA journée de la crêpe, celle durant laquelle vous pouvez manger sans compter les calories. Si comme nous, vous n’êtes pas un as de la cuisine, vous pouvez toujours choisir la facilité en vous rendant dans l’une de ces 5 crêperies, plus succulentes les unes que les autres. 
Crêperie Saint-Germain 
Sous ses airs de food truck branché, la Crêperie Saint-Germain revisite avec fun et brio l’univers de la crêpe. Sur place, rien de très breton, si ce n’est une carte pleine de saveurs. Côté sucré, on retrouve la traditionnelle crêpe au nutella, la fameuse Suzette, mais aussi quelques innovations comme l’Apple Pie crêpe. Côté salé, les produits locaux sont à l’honneur : avocat, saumon fumé, épinard, saucisse, cheddar.  Crêperie Saint-Germain @ the Yard, 100 blvd Terry A François, San Francisco / Crêperie Saint-Germain Express, 222 Second Street, San Francisco
Crêpes Ooh La La 
Si le choix ne vous fait pas peur, Crêpes Ooh La La est fait pour vous. Au menu, plus d’une trentaine d’options dont le prix varie de 3$ à 9$, passant du salé au sucré. Parfait pour le To Go. Notre favorite : Nutella Banana. 1220 Polk Street, San Francisco
The Crepe House
Non loin de Crêpes Ooh La la se trouve la crêperie la plus traditionnelle (et bretonne) de San Francisco : The Crepe House. Les décors vous rappelleront sans aucun doute ceux de nos tavernes où bois, pierres et ardoises s’accordent à merveille. Au menu: des crêpes préparées avec des produits locaux (aubergine, poulet, cheddar, soy sauce…). Vous trouverez également des sandwiches, pâtes, salades et omelettes si l’envie vous prend. 1755 Polk Street, San Francisco 
Suzette Crepe Café
Chez Suzette Crepe Café, on prône la simplicité et l’authenticité. A l’image de San Francisco, la carte se veut internationale avec des crêpes qui vous feront faire le tour du monde. La Nice accorde thon, aubergine, salade et olive lorsque l’Albany mélange béchamel, jambon et fromage. C’est sans le moindre doute l’une des crêperies les plus abordables de la Baie. Les prix ne dépassent pas les 7,50$ pour les salées. 1226 Solano Ave, Albany 94706
Crêpes à Go Go
C’est LA bonne adresse à se rappeler en cas de fringale nocturne. Ouvert de 6pm à 4am, Crêpes à Go Go est une crêperie sur roues. Ce food truck propose différents types de crêpes préparées sous vos yeux. Deux ingrédients phares : fromage et nutella. Il n’en fallait pas plus pour nous convaincre. 350 11th Street, San Francisco 

Evénements

Cependant, si vous souhaitez vous regrouper entre Français, certains événements ont été organisés spécialement pour l’occasion. L’Apéro vous propose une pré-chandeleur jeudi 31 janvier à 5 pm chez Chantal Guillon (1039 Howard Street). C’est aussi le cas pour la boutique Gazette Store (334 Gough Street) qui vous attend le 2 février dès 2pm pour déguster des crêpes et pourquoi pas, faire un peu de shopping. 

Clinic-Alpha fait venir la médecine française à Houston

Le professeur Jacques Cinqualbre a fait un pari audacieux: supprimer la distance entre les patients français de Houston et leur médecin en France.
Ce professeur honoraire de chirurgie au CHU de Strasbourg ouvrira dans le courant du mois de février un centre de télé-consultation dénommé Clinic-Alpha pour faciliter l’accès aux soins des expatriés français.
Le principe est simple : permettre aux patients de recourir à un entretien vidéo à distance, uniquement lorsque leur pathologie le permet. Le patient pourra choisir un médecin en France ou faire appel à un spécialiste, cardiologue, gynécologue pédiatre ou même son médecin traitant, pour assurer une continuité des soins. « Il n’y a plus de barrière de langue, plus de délais d’attente, une prise en charge immédiate et la délivrance de médicaments », résume Jacques Cinqualbre. Ce dernier a exercé trois ans à Houston, ville qui pour lui est “le” centre médical mondial.
Clinic-Alpha est le projet de Hopi Medical, l’entreprise du professeur. Le journal économique Les Echos l’a décrite comme un “précurseur de la télé-médecine“. La société fondée en 2005 à Strasbourg avait déjà tenté de proposer une solution de télé-médecine aux expatriés français à Houston en 2015 mais Les Echos rapportent que le système avait échoué, “le prix de la consultation n’ayant été pris en charge par aucun des deux systèmes de santé“, français ou américain. Les choses ont changé depuis septembre 2018, quand le remboursement de la télé-consultation par l’Assurance maladie a été autorisé en France.
L’accueil sur place se fera par une infirmière française, chargée d’ausculter le patient avec tous types d’appareils (le chariot à écran tactile LIM Star, l’ECG pour les tracés, un échographe pour les palpations, un stéthoscope, un otoscope, un électrocardiogramme et un dermatoscope). Cela permet aussi au médecin en France de faire son diagnostic en temps réel. « Cela peut aussi rendre service dans certains cas, comme pour l’obtention d’un certificat médical, un renouvellement d’ordonnance, un deuxième avis ou pour les malades chroniques comme les diabétiques qui souhaitent une explication de leur résultat d’analyse », commente l’infirmière Tiphaine Lemasson.
À terme, Hopi Medical souhaite que tous les patients répertoriés par Clinic-Alpha bénéficient de « télé-conseils depuis leur domicile » sur leur tablette, smartphone ou ordinateur en se connectant directement avec les médecins, pour les suivis.
La clinique possèdera son propre stock de médicaments importés de France qu’elle délivrera avec les ordonnances, validées par un pharmacien à distance. Le règlement de la prestation se fera en euros et pourra être remboursé par la mutuelle du patient.
Selon la direction, la réduction des coûts n’est pas négligeable et devrait séduire les compagnies. Certaines mutuelles opteront pour une prise en charge intégrale des consultations voire une baisse des primes. Hopi Medical s’engage à négocier avec les organismes concernés.
Ce programme proposé aux expatriés français ne devrait pas s’arrêter là. En effet, le professeur Jacques Cinqualbre compte ouvrir un service de visites à domicile d’ici fin 2019. « Notre ambition à terme est d’offrir plus de spécialités aux expatriés dans un hôpital virtuel », explique Damien Ulrich, co-fondateur de Hopi Medical. Et pourquoi pas un cabinet dans l’entreprise ? Une piste à explorer selon lui, après d’autres ouvertures de cliniques aux Etats-Unis (Miami, San Francisco…).

Réunion de présentation du programme bilingue de PS 5 à Brooklyn

Cette fois-ci, c’est la bonne. Annoncé tardivement l’an dernier, le programme bilingue de l’école publique PS 5 à Bed-Stuy (Brooklyn) n’avait pas pu être lancé en septembre. Cela devrait être le cas à la rentrée 2019-2020.
Pour présenter le nouveau programme aux parents francophones intéressés, une réunion est organisée vendredi 1er février dans les locaux de l’école en présence de Benoit Busseuil, le parent d’élève à l’origine du programme, la directrice Lena Gates et l’attaché éducation aux Services culturels de l’Ambassade de France Fabrice Jaumont. Les participants pourront visiter l’école dans la foulée. Aucun RSVP n’est nécessaire.
Le programme cherche à recruter des enfants issus de familles francophones pour les niveaux pre-K, Kindergarten et 1st Grade. Le district scolaire de PS 5 manquant d’enfants, le processus d’inscription peut être facilité, indique Benoît Busseuil.

Jean Imbert à New York: un mois et puis s'en va

L’aventure new-yorkaise du célèbre chef Jean Imbert n’aura pas duré très longtemps. Ouvert en décembre, le restaurant Encore, dont il supervisait la cuisine, a dû fermer à la fin du mois en raison d’un mystérieux “problème technique. L’espace a bien rouvert fin janvier, mais sous un autre nom (“The Meatpackers”) et avec un autre menu et chef français aux commandes, le double-étoilé Michelin Richard Farnabe.
Le propriétaire d’Encore et de Meatpackers, le Français Eric Cerato, a confirmé qu’il avait “décidé de mettre fin à la collaboration” avec le vainqueur de l’émission Top Chef en raison de différends sur la “stratégie par rapport à la clientèle américaine”. Le restaurateur cite notamment un menu et un concept trop difficiles à comprendre pour les clients new-yorkais. “J’ai décidé de donner les commandes de la cuisine à un chef avec une plus grande expérience des New-Yorkais“, raconte-t-il.
Recruté initialement pour un autre projet d’Eric Cerato – un restaurant dans un futur hôtel à New York -, le chef Richard Farnabe a reçu deux étoiles Michelin en 2009 pour son travail dans la cuisine de Picholine près du Lincoln Center. À New York, il a travaillé aux côtés des chefs français Daniel Boulud et Jean-Georges Vongerichten. Il a aussi dirigé la cuisine de plusieurs hôtels new-yorkais et de Petrossian Restaurant et a été le chef privé du styliste Tommy Hilfiger, selon sa biographie.
The Meatpackers se décrit comme une “brasserie américaine” servant de la viande, des légumes et des fruits de mer et des classiques de la cuisine américaine, là où Encore voulait se spécialiser dans des plats créatifs basés sur des produits locaux et naturels.

Un deuxième restaurant St Tropez ouvre à SoHo

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Fin 2017, ils ouvraient leur premier restaurant-bar à vins dans West Village. Un peu plus d’un an plus tard, ils remettent ça, à SoHo cette fois-ci.
Les Français Gérald Barthélémy, Yohann Pecheux et Fabien Pichard n’ont pas perdu de temps pour ouvrir un deuxième St Tropez. Avec cette ouverture, qui a eu lieu le 26 janvier, la petite entreprise passe à une cinquantaine d’employés entre les deux restaurants. “C’est un nouveau challenge d’ouvrir un deuxième établissement. Le plus dur est de garder la constance et la même qualité au niveau de la nourriture et du service”, explique Gérald Barthélémy, qui supervise la cuisine de St Tropez.
L’idée d’ouvrir ce deuxième établissement leur a été soufflée par plusieurs clients. Ce nouveau bébé sera plus lumineux que l’autre espace. Comme ce dernier, il est doté d’une table communale, d’une cinquantaine de places au total, d’un bar et d’une cuisine ouverte. En été, une terrasse sera installée.
Le concept aussi reste le même: une cuisine “provençale, à partager, familiale”, résume le chef vichyssois, passé par les cuisines du restaurant étoilé Les Elysées. “Le but du jeu est d’améliorer encore les choses, essayer de se focaliser sur les surprises que l’on veut faire aux clients. Il faut essayer de se réinventer et ne surtout pas s’endormir sur ses lauriers parce que rien n’est jamais acquis dans ce métier”.
Au menu: la Daube Provençal, des coquilles Saint-Jacques, des “boulettes provençales”, de la fougasse forestière et une sélection de vins très riche… “Ce sera le même menu qu’à West Village, précise Yohann Pecheux, le patron qui était marin pompier, mais on va offrir beaucoup plus de plats spéciaux. On va être davantage dans le “à partager””.