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Le visa E-2 pour investisseurs tient le choc

(Article Partenaire) Dans un climat très incertain aux États-Unis, les possibilités de sécuriser des autorisations de séjour et de travail se font rares. Mais il reste un visa temporaire qui résiste aux attaques de l’administration actuelle: le visa d’investisseur E-2 qui appartient à la catégorie des visas dits “non-immigrants”. Les explications de l’avocat Florian Dauny.
La possibilité de faire une demande de visa E-2 provient de Traités de Commerce et de Navigation qui sont des accords bilatéraux entre les États-Unis et certains pays étrangers.  Plus de 80 pays ont signé un Traité de Commerce et de Navigation avec les États-Unis dont la France, le Canada, la Belgique, la Suisse, etc.
L’investisseur E-2 doit investir un montant substantiel dans la société, ce qui correspond à un montant suffisant pour couvrir les coûts de démarrage de l’activité aux États-Unis.  L’investissement peut prendre plusieurs formes: achat de produits/services, achat/location de locaux (caution et loyers d’avance), frais juridiques, marketing, site internet, etc.  L’investisseur peut également racheter une activité existante. Il n’existe pas de minimum légal à investir mais plus l’investissement sera important plus il sera aisé de faire approuver un dossier.
L’investisseur doit mettre en place une réelle activité commerciale qui aura un impact significatif sur le tissu économique local. Cela signifie que l’activité devra générer suffisamment de revenus pour permettre à l’investisseur d’en vivre avec sa famille et devra créer des emplois pour des travailleurs américains.
Il est possible de faire venir aux États Unis sous visa E-2 des « investisseurs » : des personnes qui auront investi dans la société E-2 et qui viendront pour contrôler et diriger leur investissement. Il est également possible de faire venir des « employés » : des personnes de la même nationalité que l’investisseur principal qui occuperont des postes de Managers ou de Spécialistes.
La durée maximale du visa E-2 est déterminée par le Traité de Commerce et de Navigation applicable. La plupart de Traités prévoient une durée de visa de 5 ans*, renouvelable indéfiniment – c’est le cas à l’heure actuelle des Traités applicables avec le Canada, la France et la Belgique. Le Traité avec la Suisse prévoit une durée maximale de visa de 4 ans (renouvelable indéfiniment).
*Depuis novembre 2019, la durée du visa E-2 est passée à 2 ans (25 mois) pour les Français
Si les conditions sont réunies et si le Traité le permet, il sera possible de renouveler le visa E-2 ou d’étendre le statut E-2 auprès de USCIS (U.S. Citizenship and Immigration Services). Il n’existe pas à l’heure actuelle de procédure permettant de transformer automatiquement un visa E-2 en une carte verte (autorisation de séjour et de travail permanente). Cependant, le fait d’être aux États Unis sous visa E-2 ne vous empêchera pas de bénéficier d’une des voies d’accès existantes à la carte verte (EB-1, EB-2, EB-5, etc.).
Pour plus d’informations
Florian J. DAUNY
Site
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Ces Français qui subissent le "shutdown" de plein fouet

Le “shutdown” dure depuis plus d’un mois. Quelque 800.000 employés fédéraux et un grand nombre de contractuels ne sont plus payés. Parmi eux, des Français.
Depuis mai 2016, Delphine Nna Mvondo travaille pour un projet financé par la NASA. Chimiste en sciences planétaires, elle n’est pas une employée fédérale, mais son poste est touché. “Mon salaire de janvier a été réduit de 50%, et je n’aurai peut-être pas celui de février, s’inquiète-t-elle. Le shutdown semble un événement parmi d’autres aux Etats-Unis et je suis consternée de voir que les gens et les travailleurs fédéraux ne se mobilisent pas davantage. La passivité et le désintérêt des institutions fédérales et des fonctionnaires sont déstabilisants”. Rappelons que les employés fédéraux n’ont pas le droit de faire grève. 
Dans le même cas, Emilie Pinder s’est retrouvée sans travail. Infirmière contractuelle pour deux agences fédérales, elle se retrouve en congé sans solde faute de missions. “La première semaine, j’ai travaillé trois jours, puis l’autre deux jours, dans le New Hampshire, et cette semaine, on m’a proposé un seul jour“, explique-t-elle, lassée par la situation.  
J’ai commencé à conduire pour Uber, et je fais des livraisons de courses pour les clients d’une application”, explique cette jeune mère d’un bébé de 15 mois. Les factures d’électricité commencent à s’empiler. “J’ai appelé notre fournisseur, mais ils ne veulent rien entendre, nous devons payer la totalité en temps et en heure”. Son mari, lui, ne sait pas s’il continuera à travailler après le 31 janvier.
De son côté, Delphine Nna Mvondo a tenu sa famille au courant de la situation. “Ma soeur est prête à m’accueillir, ce n’est pas ce dont je rêvais à 43 ans”, explique-t-elle. Sous visa J-1, elle a pour obligation d’avoir une assurance-maladie et un travail. Elle a peur que son visa soit révoqué à tout moment.
Les stagiaires sont, eux aussi, touchés par le shutdown. Le 7 janvier dernier, une étudiante française, qui a souhaité rester anonyme, aurait dû commencer un stage de deux mois dans un musée américain de renom. Un stage prestigieux qui lui glisse entre les mains. “C’est un événement qui pourrait directement et négativement impacter le cours de ma carrière dans la conservation du patrimoine”, a-t-elle confié. Son stage arrive en fin de son cycle d’étude.
J’avais placé beaucoup d’espoirs, c’était l’opportunité de me faire connaître”, souligne-t-elle. “Je veux rester, même si c’est pour trois semaines de stage”, insiste-elle car elle espère faire carrière aux Etats-Unis.
Heureusement, face à cette situation compliquée, une belle solidarité s’est rapidement mise en place. Depuis le début du shutdown, des nombreuses entreprises, bars et restaurants, offrent des réductions pour aider les employés touchés. La semaine dernière, José Andrès, un chef bien connu de Washington D.C., a offert des repas gratuits à World Central Kitchen sur Pennsylvania Avenue et lancé la campagne #ChefsForFeds
Emilie Pinder essaie de voir ce qui est disponible à Silver Spring, où elle réside. “Quelqu’un m’a appelée pour me donner des couches, raconte-t-elle. Et nous sommes aussi allés dans un supermarché qui donnait des fruits et des légumes frais”. 

Soirée dédicaces et jazz avec Jean-Paul Vignon au Petit Paris de Los Angeles

Afin de célébrer le lancement de sa biographie en France et au Québec, le chanteur et acteur Jean-Paul Vignon donne rendez-vous à ses fans mercredi 23 janvier au restaurant Le Petit Paris. Il profitera de ce moment pour dédicacer son livre From Ethiopia to Utopia, tout en répondant aux questions du public. La soirée se poursuivra par un concert de jazz dans ce restaurant de Downtown.
De sa naissance en Éthiopie au début de sa carrière à Paris en passant par New York, il a chanté sur scène et à l’écran avec les plus grandes vedettes de sa génération (Liza Minnelli, Jean-Pierre Aumont, Gloria Swanson, Edith Piaf et Farrah Fawcett). Dans sa biographie disponible en anglais et en français, Jean-Paul Vignon revient sur son parcours professionnel, mais aussi sur les expériences romantiques qui ont marqué sa vie.

La saison 3 de "Dix pour cent" est arrivée sur Netflix US

Jean Dujardin, Isabelle Huppert, Monica Bellucci ou encore Gérard Lanvin sont quelques-uns des “guests” de la troisième saison de la série “Call My Agent” (“Dix pour cent”). Diffusée dès le 14 novembre sur France 2 en France et rassemblant en moyenne 3,35 millions de téléspectateurs, elle est désormais accessible sur Netflix US. Les abonnés à la plateforme de streaming peuvent revoir ou rattraper les six épisodes depuis la mi-janvier.
Mélangeant comédie et drame, la série décrit la vie de la prestigieuse agence d’acteurs ASK après la mort accidentelle de son fondateur. À chaque épisode, une star du cinéma joue son propre rôle avec une certaine autodérision.
En essayant de ne pas succomber au binge-watching, le public retrouvera dans cette nouvelle saison les quatre agents d’ASK (Andrea, Matthias, Gabriel et Arlette) confrontés aux caprices des stars et aux situations incongrues. On croise notamment Jean Dujardin totalement hanté par son dernier rôle, qui vit comme un reclus dans son jardin et mange des lapins crus…
Les magouilles et trahisons seront toujours de la partie. Outre les critiques sur la gestion de l’agence par Icham et la rupture de Gabriel et Sophia, cette nouvelle saison est également marquée par un changement de taille : la maternité d’Andrea.
Une quatrième saison est d’ores-et-déjà annoncée. Mais «Dix pour cent» devra faire sans sa scénariste et créatrice Fanny Herrero.

Animation et amour à l'honneur au prochain Uptown Flicks à Harlem

La Saint-Valentin approchant, la série mensuelle de films français Uptown Flicks propose deux projections à Harlem : “Plaire, aimer et courir vite” (“Sorry Angel”) au célèbre Maysles Cinema le jeudi 31 janvier en version française sous titrée anglais et “Phantom Boy” le dimanche 3 février en version anglaise à Silvana. French Morning est partenaire d’Uptown Flicks.
En sélection officielle au festival de Cannes 2018 pour la Palme d’Or, “Plaire, aimer et courir vite” est une véritable romance des années 1990 signée Christophe Honoré. C’est l’histoire d’une rencontre entre un étudiant provincial de 20 ans (joué par Vincent Lacoste) et un écrivain parisien atteint du Sida (Pierre Deladonchamps). L’un débute tout juste sa vie, l’autre va bientôt achever la sienne.
Avec notamment Audrey Tautou, Edouard Baer et Jean-Pierre Marielle en voix off, le film d’animation “Phantom Boy” raconte, pour sa part, l’histoire de Leo, 11 ans, qui, à la suite d’une hospitalisation, fait la rencontre d’un policier blessé avec lequel il va nouer une relation particulière. Mais Leo n’est pas un garçon comme les autres : sa triste maladie lui a conférer un pouvoir extraordinaire lui permettant de se transformer en véritable fantôme invisible tout en conservant son corps d’origine. C’est le deuxième film d’Alain Gagnol et de Jean-Loup Felicioli après “Une vie de chat”, nominé pour le meilleur film d’animation à la fois aux Oscar et aux César 2011.
 

Nos bons plans pour se réchauffer cet hiver à Washington

Face aux degrés qui s’effondrent, French Morning vous donne des conseils pour vous réchauffer dans les semaines à venir.

Manger une raclette ou une fondue

Pour les amateurs de fromages qui veulent se réchauffer, de nombreux restaurants proposent des plats de raclette ou de fondue. Sur U street, The Fainting Goat, qui se targue de seulement cuisiner avec des produits locaux, propose une fondue accompagnée de pain grillé pour 13 dollars. 1330 U Street, NW. Site.
Si vous êtes plutôt raclette, le restaurant de Petworth, Homestead, offre son assiette de raclette pour 12 dollars. 3911 Georgia Ave NW. Site.
Sur H street, le restaurant suisse-américain Stable DC fait les choses sérieusement. Pour une raclette, il faut réserver à l’avance et être au minimum 4 (35 dollars par personne). Du côté de la fondue, on trouve trois versions différentes entre 27 et 30 dollars. 1324 H Street NE. Site.
A Shaw, le bar à vin et restaurant La Jambe relance son thème “Après-ski” à partir du 29 janvier (jusqu’au 17 février). Au menu, une fondue savoyarde, un boeuf bourguignon et une raclette au choix. 1550 7th street NW. Site.

Faire un sauna (et ne jamais en ressortir?)

Pour stimuler votre circulation sanguine et booster vos défenses immunitaires, rien de tel qu’un sauna dont la température oscille généralement entre 70 et 100°C. A Alexandria, le Synergy Float Center propose des sessions de sauna infrarouge pendant 30 minutes pour 39 dollars. 1240 North Pitt Street, Alexandria. Site.
A Spa World situé à Centreville, il faut compter 40 dollars pour faire une séance sauna, mais l’entrée donne également accès au centre de sport et aux piscines. 13830 Braddock Road, Centreville. Site.

Boire un chocolat chaud

Le chocolat chaud version Le diplomate est un mélange de chocolat Valrhona, de crème de chartreuse et de guimauves faites-maison pour 14 dollars. Comptez 8 dollars pour la version sans alcool. 1601 14th St. NW. Site.
Si vous trouvez le courage pour aller faire les marchés, rendez-vous à Peregrine expresso à Union et Eastern Market. Leurs chocolats chauds faits à partir de fèves de chocolat cultivées au Ghana sont vendus à 4 dollars. 660 Pennsylvania Ave SE (Eastern Market) ou 1309 5th St NE (Union Market). Site.
Au coeur d’Adams Morgan, le café Tryst sert un chocolat chaud avec un sirop de lavande fait maison ou une version classique. Les deux sont à 4 dollars. 2459 18th Street NW. Site.

Boire un cocktail d’hiver

Vous avez froid jusqu’au os ? Certains bars de DC ont sorti leurs épices pour préparer des cocktails qui réchauffent n’importe quel estomac en quelques secondes.
La star de la boisson saisonnière au bar du Café Dupont est l’“Apple Mule” avec de la vodka, du jus de pomme, des canneberges, du jus de citron vert et de la bière au gingembre pour 13 dollars. 1500 New Hampshire Ave. Site.
A Meatball Shop, leur cocktail épicé d’hiver est un mélange de rhum Cruzan, de citrouille, de piment de la Jamaïque et de citron. 1720 14th St, NW. Site.

Hommage à Bocuse et Robuchon par une armée de grands chefs à DC

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Pour rendre hommage à Paul Bocuse et Joël Robuchon, deux monstres de la gastronomie française qui nous ont quitté respectivement le 20 janvier et 6 août 2018, le Comité tricolore organise son premier “dîner du siècle”. Seize chefs étoilés ou maîtres cuisiniers de France prépareront leurs plats dans les cuisines de la maison de l’ambassadeur le mercredi 27 février prochain de 6.30 pm à 10pm.
Sans surprise, l’Américain Patrick O’Connell, chef du restaurant trois étoiles The Inn at Little Washington, figure parmi cette liste impressionnante de talents gastronomiques. A ses côtés, on retrouve Cédric Maupillier, propriétaire de Convivial et Mintwood, Gaël Cruchet, chef du Ritz-Carlton, ou encore Jean-Louis Dumonet, ancien propriétaire du restaurant Dumonet à Brooklyn.
Les chefs s’appliqueront à reproduire les plus grandes recettes de Paul Bocuse, connu pour sa soupe aux truffes ou son loup en croûte sauce Choron, et de Joël Robuchon avec sa célèbre purée de pommes de terre.
Le dîner est organisé dans le but de lever des fonds. Les premiers prix commencent à 1.000 dollars pour une place et 1.800 dollars pour deux.

Photos: "Raclette Party" géante à 5th & Mad

Quelques photos de la “Raclette Party” du samedi 19 janvier au restaurant 5th & Mad. Merci au public et aux sponsors: XL Airways, Société fromagère du Livradois pour le fromage (en vente à Trader Joe’s, Zabar’s, Food Cellar Long Island City, Gourmet A’ fare Brooklyn, Amish Market, The Food Emporium), Les Trois Petits Cochons pour la charcuterie, Artestia pour les appareils à raclette et à Violette et La Vie en Rose Band pour la belle musique.
Photos de Capucine Moulas

Crédit : French Morning

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Crédit : French Morning

Zabou Breitman voyage avec ses hirondelles à San Francisco

C’est le fruit de cinq années de travail que Zabou Breitman et sa co-réalisatrice Eléa Gobbé-Mevellec viennent présenter à San Francisco le mardi 22 janvier au Théâtre du Lycée Français. “C’est la première fois que nous allons parler du film depuis qu’il est terminé, alors on est comme des dingues, impatientes de découvrir la réaction du public“, s’enthousiasme Zabou Breitman.
Adapté du roman éponyme de l’écrivain algérien Yasmina Khadra, “Les Hirondelles de Kaboul” est un film d’animation dont l’histoire se déroule en 1998 en Afghanistan, alors sous domination des talibans. Il raconte l’histoire de deux couples dont les destins vont se croiser dans des circonstances dramatiques. Choisie par la maison de production Les Armateurs, Zabou Breitman s’est attelée à la construction et à la narration d’un film d’animation avec grand plaisir. “Dans ma jeunesse, je dessinais énormément et j’ai longtemps hésité à faire les Arts Déco, confie-t-elle. J’adore les films et les séries d’animation, en particulier américains comme “Family Guy” ou les films de Pixar, qui sont très forts dans la complexité des sentiments qu’ils décrivent.
Soucieuse de ne pas bêtifier les sentiments et tenant à la justesse du jeu des personnages des “Hirondelles de Kaboul”, Zabou Breitman a totalement bouleversé les codes traditionnels de ce genre de réalisation. “En France, on fait d’abord le dessin, puis on fait venir les acteurs pour plaquer leurs voix sur les images. J’ai décidé de faire l’inverse et de commencer par les voix: on a fait jouer les acteurs en costume, comme au théâtre, et l’équipe d’animation s’est servie de leur gestuelle, de leur jeu sur scène pour faire le graphisme.
Jean-Claude Deret, père de Zabou Breitman et connu du grand public comme scénariste de la série “Thierry La Fronde”, fait d’ailleurs la voix d’un des personnages. “Il avait 93 ans quand il a joué ce texte, et est décédé avant que le film soit terminé. Le personnage à l’écran ressemble à mon papa, mais en afghan. Le dessin retranscrit bien son jeu, quand il hésite, quand il se racle la gorge. L’abstraction du dessin le sublime un peu, et le rend perpétuel“, confie-t-elle.

Crédit : Les Armateurs

Eléa Gobbé-Mevellec est l’autre réalisatrice de ce film: ancienne élève des Gobelins, choisie par Zabou Breitman, elle a beaucoup suivi la direction d’acteurs de sa partenaire. Avec une équipe de 50 animateurs, elle s’est appliquée à retranscrire les scènes dans leurs moindres détails. “Je voulais un jeu hyper réaliste avec un dessin hyper abstrait, explique Zabou Breitman. La beauté du travail d’Eléa est insensée: elle a soigné les moindres détails, avec un graphisme qui rappelle l’aquarelle. On croirait voir des tableaux, mais dans lesquels on reconnaît les sentiments. Elle a fait un travail de documentation de dingue pour recréer les ambiances de 1998 à Kaboul, et rendre la beauté de ce pays.
On entend notamment en bruit de fond les commentaires de la Coupe du Monde, écoutés en cachette à l’époque. On distingue clairement le nom de “Zidane”. Certaines scènes sont dessinées de l’intérieur du tchadri, afin de montrer ce que voient les femmes afghanes à travers la petite grille de ce voile intégral.
La date de sortie des “Hirondelles de Kaboul” en France n’est pas encore arrêtée. “Peut-être réserve-t-on ce film pour un grand festival? Cannes, Berlin, Venise? Nous, on en rêve…

La NYC Restaurant Week 2019 arrive avec ses repas à prix réduits

C’est LE rendez-vous des gourmands. La NYC Restaurant Week revient pendant 15 jours (du 21 janvier au 8 février) avec ses menus à prix réduits et fixes dans des centaines de restaurants de New York.
Profitez d’une offre déjeuner composée de deux plats pour 26$ et d’une formule dîner avec trois plats pour 42$. La liste complète des restaurants participants ici.
Pas besoin de s’inscrire pour participer à l’opération. Vous pouvez vous rendre directement dans le restaurant de votre choix. On vous conseille néanmoins de réserver.

9 adresses pour se réchauffer cet hiver à New York

L’hiver et son lot de températures polaires s’est installé sur New York. Un moment propice pour se prélasser dans un de ses bars-restaurants de la ville.
Tavern on Jane

Crédit photo: Facebook Tavern on Jane

Un endroit qui porte bien son nom tant il ressemble à une taverne ancienne et rustique de l’extérieur. On apprécie à l’intérieur son bar et son plancher en bois, le feu de cheminée et le calme qui y règne (à mille lieues des bars environnants du Village). La carte de plats américains est en revanche décevante, mais les bières rattrapent le coup. On vous conseille la Pilsner Radeberger aux notes de miel (8$). Le restaurant dispose d’un seconde adresse à East Village. 31 8th Ave, (212) 675-2526. Site.
City Bakery


Considéré par plusieurs sites comme le meilleur chocolat chaud de New York, City Bakery est une institution pâtissière, située depuis 1990 près d’Union Square. Ici, on ne rigole pas avec le chocolat chaud. Celui-ci est servi, pour les clients qui le souhaitent, avec un gros cube de guimauve qui absorbe le chocolat onctueux. On vous conseille de résister à la tentation de prendre une grande taille tant le chocolat est épais et nourrissant, d’autant que les innombrables cookies en vente ne sont pas très légers non plus. L’espace, sur deux niveaux, offre la possibilité de s’assoir facilement. 3 W 18th St. (212) 366-1414. Site
Black Mountain Wine House

crédit: Black Mountain Wine House

Vous serez ici dans une ambiance de chalet. Tout y est: l’atmosphère intimiste d’un petit espace, le feu de cheminée, la façade boisée… À Black Mountain Wine House, en plein coeur de Carroll Gardens, on vient apprécier des petits plats à partager entre amis ou amoureux, mais aussi et surtout la sélection de vins américains et européens. Pour se mettre dans l’ambiance, commandez un vin chaud pour 9 dollars. 415 Union Street, Brooklyn. 718.522.4340. Site
B Bar & Grill
Crédit photo: www.bbarandgrill.com

A NoHo, cet espace deux en un est composé d’une salle à manger façon diner et d’un patio avec son feu de cheminée. Un endroit idéal pour passer une fin d’après-midi au calme. Lové dans leurs canapés bleus, laissez-vous tenter par le crumble fraise-rhuhbarbe ou par la crème brûlée, excellents tous les deux. 40 E 4th St, (212) 475-2220. Site.
Mr Purple
Crédit photo: Facebook Mr. Purple

Changement d’ambiance dans ce rooftop situé au quinzième étage de l’hôtel Indigo dans le Lower East Side. Ici, les serveurs vous accueillent en chemise de bûcheron dans un décor fait de peaux de bêtes et de rondins de bois. L’avantage de Mr Purple réside dans sa hauteur sous plafond et ses grandes vitres, offrant un panorama plaisant sur le One World Trade Center et l’Empire State Building, le tout à l’abris du froid. Mr Purple, Hotel Indigo, 180 Orchard Street. Site
Raclette
crédit: Raclette NYC

Qui dit “grand froid” dit “raclette” bien entendu. Rendez-vous à Raclette, un restaurant de l’East Village dédié au plat savoyard. Point de machine ici: le fromage est fondu sur une roue et raclé directement de la meule. Vous pourrez partager une raclette New York pour deux à 59 dollars. Pensez à réserver. 511 East 12th Street. (917)-853-5377. Site
Café Select
onthegrid.city
Café Select / On the grid

Pour vos jours de froid et de neige, quand rien ne va plus et que le monde est au bord du gouffre, rendez-vous dans ce repaire suisse de SoHo (qui sert accessoirement une très bonne fondue dans son speakeasy). Le vin chaud n’y est pas très épicé, mais l’ambiance chaleureuse et festive compense largement ce petit défaut. Santé ! 212 Lafayette St. (212) 925-9322. Site
Shelter Pizza
New York Magazine a appelé cette bonne adresse argentine de Williamsburg “un croisement entre un whisky bar et un chalet”. Du chalet, Shelter a retenu plusieurs éléments, dont un feu de cheminée au fond du restaurant. Passées les tables, deux gros canapés vous font de l’oeil. Profitez-en pour boire une bonne bière pression (7$) ou pour goûter leurs lasagnes (18$), spécialité de la maison. 80 N. 7th St.Brooklyn. (718) 388-8338. Site
The Astorian

The Astorian / Instagram
The Astorian / Instagram

Cette adresse de Queens attire les amateurs de bières et de cocktails. Ce bar-restaurant est divisé en plusieurs espaces: un bar et une salle à manger assez spacieuse au rez-de-chaussée. Le feu de cheminée se trouve à l’étage dans un environnement plus intimiste et calme. 28-50 31st St. (917) 745-1179. Site.

My French Film Festival 2019, c'est parti !

Le cinéma français vous manque ? Réjouissez-vous. My French Film Festival, le festival de films français en ligne, est de retour pour son édition 2019. Celle-ci durera jusqu’au 18 février.
Pour en profiter, il suffit de se rendre sur la plateforme du festival. Vingt-huit films, longs et courts, vous y attendent. Les courts-métrages sont gratuits. Les longs traversent les styles (romantisme, comédie, action…). On trouve notamment “Ni juge, ni soumise”, un documentaire réalisé par l’équipe de la série belge “Strip Tease” qui suit le quotidien d’une juge spécialisée dans les affaires criminelles. Egalement à l’affiche: le thriller policier “Fleuve noir” avec Vincent Cassel, Romain Duris et Sandrine Kiberlain sur l’enquête sur la disparition d’un adolescent; “Comme des garçons”, comédie sur la formation d’une équipe de foot féminine; ou encore “Diane a les épaules” sur une mère porteuse qui tombe amoureuse au mauvais moment…
Le festival a pour objectif de mettre en avant les créations de jeunes cinéastes français. Les internautes ont la possibilité de voter pour leurs films favoris parmi les courts et longs métrages en compétition. Deux autres prix seront attribués par des réalisateurs et des journalistes de la presse internationale.