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Le Théâtre Raymond Kabbaz met en lumière les courts-métrages français

C’est l’un des événements français incontournables du début d’année. Les courts-métrages tricolores seront mis à l’honneur lors de la French Short Films Night le 18 janvier au Théâtre Raymond Kabbaz.
Un programme éclectique de neuf films courts (sous-titrés en anglais) – nommés aux César 2019 pour la plupart – sera dévoilé. Ils ont été sélectionnés par un jury composé de l’équipe du théâtre et de la présidente de l’Alliance française de Los Angeles, partenaire de ce rendez-vous.
Le rideau se lèvera sur le film dramatique de Mélanie Thierry, “Afikoman”. Il plonge le téléspectateur dans le quotidien de Nicolas et Yuri, deux employés d’abattoir. A la recherche d’un cadeau pour l’anniversaire de sa fille, Nicolas a l’idée de sauver un veau pour lui offrir.
Ce film laissera place à la comédie “Dinosaure”, réalisée par Pierre Dugowson, où une mère tente de convaincre un petit garçon de ne pas crever le ballon de sa fille.
Il sera suivi par le film d’animation “La Mort, Père & Fils” (“The Death, Dad & Son”) de Winshluss et Denis Walgenwitz, qui offre une plongée dans la vie du fils de la Mort, qui refuse de reprendre l’affaire familiale. A l’inverse, il rêve de devenir ange gardien, ce qui va l’amener à déclencher une série de catastrophes.
“Inlove” d’Alexis et Jérémie Lopez met en scène l’escouade d’une armée occidentale en patrouille dans un pays du Moyen-Orient. Réalisé par Victoria Musiedlak, “L’Affaire du Siècle” (“A Capital Case”) suit la première garde à vue de Maître Nageux, avocat commis d’office. Malgré sa motivation, il va vivre un baptême du feu compliqué. Puis, place à “Avaler des Couleuvres” (“Suck it up”), réalisé par Jan Sitta. Cette fiction raconte les débuts professionnels de Souad qui décroche un premier emploi dans un salon de beauté.
“Fernando Pessoa Sauva le Portugal” (“How Fernando Pessoa Saved Portugal”) d’Eugène Green, plongera le public dans les années vingt. Le poète Fernando Pessoa conçoit un slogan publicitaire pour la boisson Coca-Louca, qui va affoler le gouvernement.
Projet expérimental, “Les Indes Galantes” (“The Amorous Indies”) a été réalisé par Clément Cogitore. Il adapte une courte partie de ballet des Indes galantes de Jean-Philippe Rameau avec le concours d’un groupe de danseurs de krump, une danse née dans les ghettos de Los Angeles dans les années 90.
Coupée par une entracte avec des dégustations de vins et de fromages, la soirée se conclura par “Mi-temps” (“Half Time”) de Marie Sauvion et Lofti Bahmed. On y découvre Karim qui, à 37 an, atteint l’exacte moitié de son existence. Un messager lui donne alors le choix entre continuer de vivre sa vie ou tout recommencer à zéro.

Épiphanie 2019 : où trouver la galette des rois à Miami ?

Le marathon culinaire se poursuit. Après les fêtes de Thanksgiving et Noël, l’Épiphanie arrive en grande pompe le dimanche 6 janvier avec sa traditionnelle galette des rois. Voici quelques adresses où trouver le “kings cake”, comme l’appellent les Américains.
La galette des rois trônera durant tout le mois de janvier dans les vitrines de l’Atelier Monnier à Brickell. Concocté à la frangipane, mélange savoureux de crème d’amandes et de crème pâtissière, le dessert est accompagné d’une fève et d’une couronne. Chaque création, pouvant nourrir 6 à 9 convives, est affichée à 39,95 dollars. La part individuelle est facturée 5,95 dollars. Atelier Monnier – 848 Brickell Ave #120, Miami – (305) 456-5015
Afin de titiller nos papilles à l’occasion de l’Épiphanie, Stéphane Merlat, le chef pâtissier de l’établissement français Maison Valentine qui a récemment ouvert ses portes à Miami Beach, privilégie la recette traditionnelle à la frangipane. Chaque création est accompagnée d’une fève à collectionner autour du thème de la France. Prévoyez 27 dollars la galette nourrissant 6 personnes et 5,40 dollars la part individuelle. Maison Valentine – 1112 15th St, Miami Beach – (305) 922-7942
Sur Lincoln Road à Miami Beach, Paul, comme chaque année, fait les choses dans la pure tradition en glissant directement une fève en céramique à l’intérieur de ses galettes à la frangipane. Comptez 34,95 dollars pour un dessert qui comblera jusqu’à 8 convives. La part individuelle est, quant à elle, facturée 5,95 dollars. Paul – 450 Lincoln Road, Miami Beach – (305) 531-1200
Café Crème à North Miami propose des galettes réalisées dans les règles de l’art suivant une recette à la crème d’amandes et non pas à la frangipane, et la différence de goût est importante selon Claude Postel et Corentin Finot, les co-fondateurs de l’enseigne. Plusieurs tailles sont disponibles allant de 4 à 20 personnes, pour des prix variant de 18 à 90 dollars. Café Crème – 750 NE 125th St, North Miami – (786) 409-3961
La boulangerie pâtisserie Les Moulins La Fayette à Miami Beach met également en vitrine des galettes à la crème d’amandes à partager entre 8 convives. L’établissement fournit également une couronne et préfère donner séparément la fève plutôt que de la cacher dans la galette par crainte de voir ses clients s’étouffer. Comptez 39,95 dollars pour un dessert pour 8 personnes. Les Moulins La Fayette – 211 Lincoln Rd, Miami Beach – (786) 773-1400
À Design District, l’établissement Buena Vista Deli met à l’honneur le sud de la France en proposant la couronne des rois. Ce gâteau brioché est recouvert de sucre et de fruits confits. L’enseigne propose également des galettes traditionnelles à la frangipane. Prévoyez de 28 à 48 dollars selon la taille du dessert qui peut servir de 6 à 12 personnes. Fèves et couronnes seront également de la partie. Buena Vista Deli – 4590 NE 2nd Ave, Miami – (305) 576 3945
La couronne des rois et ses fruits confits s’invitent aussi sur les présentoirs de Pandorée dans le quartier de Wynwood. L’établissement français propose également les traditionnelles galettes à la frangipane accompagnées de leur fève et de leur couronne. Chaque recette, affichée à 26 ou 30 dollars selon le modèle, peut satisfaire l’appétit de 8 gourmands. Pandorée – 195-197 NW 36th St, Miami – (786) 615 5956
La star du mois de janvier prend également ses quartiers dans les vitrines de La Parisienne Bakery à North Miami Beach. Embarek Alibey, le gérant de l’enseigne, mise sur une recette à la frangipane. Comptez 39 dollars pour chaque création de taille unique pouvant servir jusqu’à 8 personnes. La Parisienne Bakery – 1907 NE 154th St, North Miami Beach – (305) 948-9979
Les amateurs de frangipane se délecteront des galettes des rois concoctées par Le Rendez-Vous Bakery & Cuisine à Aventura. La création de taille unique nourrissant jusqu’à 8 personnes est affichée à 34 dollars et est accompagnée d’une fève et d’une couronne. Le Rendez-Vous Bakery & Cuisine – 17851 Biscayne Blvd, Aventura – (305) 936-1440
Les becs sucrés pourront également savourer les créations faites maison de La Bonne Adresse à Hollywood. Le chef pâtissier Julien Van Steenwinckel concocte des galettes de taille unique qui devraient ravir les adeptes de la traditionnelle pâte feuilletée à la frangipane. Prévoyez 40 dollars pour ce dessert qui comblera 8 personnes. Chaque galette est accompagnée d’une couronne ainsi que d’une fève à collectionner sur le thème des pâtisseries françaises et américaines populaires. La Bonne Adresse – 2003 Harrison St, Hollywood – (954) 927-6458
La Chambre de commerce franco-américaine de Floride organise, quant à elle, le jeudi 10 janvier un atelier de confection de galettes de 4pm à 6pm à La Centrale à Brickell sous la houlette de Sylvain Marrari, le chef pâtissier de l’établissement. L’événement sera suivi d’une compétition de galettes de 6pm à 8pm en présence de plusieurs boulangers-pâtissiers de Miami et sa région. Infos et réservations ici

Où trouver la galette des rois à Los Angeles en 2019 ?

Vous avez fait quelques excès ces derniers jours ? Eh bien, ce n’est pas fini ! L’épiphanie arrive ce samedi 6 janvier. French Morning a recensé les pâtissiers de Los Angeles qui se sont retroussés les manches pour vous proposer des “kings cake” (liste non-exhaustive).
Chez Michelina, à l’Original Farmer’s Market, le client trouvera une frangipane traditionnelle réalisée dans les règles de l’art avec sa pâte feuilletée et sa garniture aux amandes. Il y en aura pour une dizaine de convives avec ce gâteau à 69 dollars, qui sera disponible dès le 2 janvier. La boulangerie de Vincent Benoliel se plie à la tradition jusqu’au bout en vous fournissant la fève et la couronne. Michelina, The Original farmer’s market, 6333 W 3rd St, Los Angeles.

La frangipane concoctée par le chef de Michelina.

Elle sera également fourrée à la crème aux amandes chez Renaud’s Patisserie. Offrant “les saveurs de Paris”, cette adresse prépare la frangipane de manière traditionnelle avec une pâte beurrée et feuilletée croustillante. Vous trouverez la galette sous deux formats : 4 à 6 personnes (19,95 dollars) ou pour 8 à 10 personnes (24,95 dollars). Disponibles du 6 janvier à la fin du mois, elles sont en vente dans tous les supermarchés Gelson Market. Renaud’s Patisserie, 6255 East 2nd Street, Long Beach. Produits vendus dans tous les Gelson Markets.
La frangipane de Renaud’s Patisserie se trouve facilement dans les supermarchés.

Vous aurez l’impression d’un retour à la maison en croquant dans la galette des rois d’Yvan Valentin, chez Sweet Temptations. Le feuilletage, léger, est réalisé à partir de beurre français, et la frangipane à la vanille de Tahiti. Un gâteau des rois ravira entre 10 et 12 personnes (pour la modique somme de 31 dollars). Disponibles tout le mois de janvier, elles ont fait leur preuve et partent comme des petits pains : le maître des lieux conseille de les commander avec un jour d’avance. Et si vous en avez encore envie après le mois de janvier, vous aurez l’agréable surprise de la retrouver sous le nom de “pithiviers”. Chaque galette vient avec deux fèves (honneur aux reines) et deux couronnes. Pour les nouveaux clients, ne vous étonnez pas si les lieux ne ressemblent pas à une boulangerie traditionnelle : Yvan Valentin vous accueille directement dans sa cuisine. Sweet Temptations, 3514 W Jefferson Blvd, Los Angeles.
La galette d’Yvan Valentin.

A Downtown et Beverly Hills, le pâtissier de Pitchoun Bakery a rivalisé d’ingéniosité pour l’épiphanie. Vous trouverez trois types de galettes au beurre français (pour 6 à 8 personnes) : la Parisienne (traditionnelle, 31 dollars), la Provençale (couronne briochée avec fruits confits et sucre perlé dessus, 29 dollars) et la Chocolat (frangipane avec une crème au chocolat, 33 dollars). Servis avec une fève en porcelaine et une couronne, les gâteaux sont accompagnés d’une carte pour expliquer comment tirer les rois. Disponibles jusqu’en février, il est conseillé de les commander à l’avance (1 à 2 jours). Pitchoun Bakery à Downtown (545 South Olive street, à Los Angeles) et au Beverly Grove (8500 Beverly Blvd. – #103)
La couronne aux fruits confis de Pitchoun.

Les Français de Pasadena ont rendez-vous chez Guillaume Delcourt pour trouver leur galette. Tout le mois de janvier, Frenchifornia propose une galette classique à la frangipane pour 8 personnes (48 dollars) ou en individuel (8 dollars). Pour pouvoir la partager comme en France, les propriétaires vous offriront une couronne en papier et une fève à cacher. Frenchifornia, 247 East Colorado Boulevard, Pasadena
La frangipane de Frenchifornia.

Dominique Ansel sait faire les cronuts, mais aussi la galette des rois. Le célèbre pâtissier a élaboré une galette de type frangipane (un croissant aux amandes version tarte, comme il la décrit) à 40 dollars pour 6 à 8 personnes dans sa boutique du Grove. Chaque gâteau -qu’il faudra réchauffer au four avant de l’apprécier- vient avec une couronne et une fève à ajouter. En vente du 28 décembre au 20 janvier, il faut les commander au moins 48 heures en avance. 189 by Dominique Ansel, 189 The Grove Dr, Los Angeles
Chez Delice Bakery, la galette des rois est une institution pour les familles juives. Elle est frangipane mais également sans lactose, certifiée casher et disponible toute l’année. Il faudra débourser 29 dollars pour régaler 6 à 8 personnes, et 39 dollars pour 10 à 12 personnes. Petit conseil : pensez à la commander la veille. Delice Bakery, 8583 W Pico Blvd, Los Angeles.
La galette de Délice Bakery.

Pour l’Epiphanie, Ladurée prépare un “Kings cake” à la frangipane aux amandes à des tailles variables. Il vous en coûtera 7.50 dollars pour le format individuel, 28.50 dollars pour la partager entre quatre personnes, 39.50 dollars pour régaler 6 personnes et 52.50 dollars pour épater huit convives. Chaque galette est vendue avec une couronne et une fève. Cette année, ce “porte-bonheur” rend hommage aux symboles scandinaves, représentant l’étoile polaire. On vous recommande de passer commande 2 jours avant. Ladurée au Grove ( 189 The Grove Dr, Los Angeles) et à Beverly Hills (311 N Beverly Dr, Beverly Hills).
La frangipane de Ladurée et sa couronne.

La galette sera également gourmande chez La Tropézienne. Jonathan Breter, le chef de la pâtisserie française réalise des frangipanes parisiennes avec du beurre français d’Isigny et du sirop vanillé. Vous pourrez succomber aux formats individuels (7 dollars) ou familiaux (de 4 –22 dollars– à 10 parts –55 dollars-), selon la demande. Même si la couronne sera de la partie, il faudra faire la demande pour avoir une fève. A commander en avance par téléphone ou dans l’une des trois boutiques. La Tropézienne Bakery à Downtown (757 S Main St, Los Angeles), La Brea (211 South La Brea Ave, Los Angeles) et West Hollywood (8703 Santa Monica Blvd, West Hollywood).

Glose lève plus de 3 millions de dollars pour inventer la lecture de demain

Nicolas Princen a l’idéalisme contagieux. Dès 2014 à la création de sa start-up Glose, sa mission était claire : « améliorer la lecture en la rendant plus sociale et plus interactive pour toucher notamment les moins de 25-30 ans et qui sont pratiquement nés avec un smartphone dans les mains »,  présente l’entrepreneur à la tête d’une vingtaine de personnes à Paris.
C’est ainsi qu’est née Glose, une plateforme à mi-chemin entre un réseau social de lecture, une librairie numérique et un support personnalisé pour chaque lecteur. Après avoir fait ses premiers pas aux Etats-Unis, où elle réalise aujourd’hui encore 90% de son chiffre d’affaires, Glose est partie à la conquête du marché français en 2016 et vient d’annoncer une levée de fonds de 3 millions d’euros.
Tout a commencé à New York, haut-lieu des maisons d’édition américaines. « Il fallait convaincre les éditeurs de nous vendre leurs catalogues, ce qui est très difficile quand on est une petite start-up dans le numérique. Le livre numérique représentait 25% du marché du livre aux Etats-Unis là où, en France, il était à 4 ou 5%. Ça avait donc du sens de commencer ici », se souvient Nicolas Princen, qui a passé près de deux ans à New York pour lancer l’entreprise.
Résultat : Glose signe un premier géant new-yorkais de l’édition, Penguin Random House. Une victoire qui ouvre la voie à la start-up, qui collabore aujourd’hui avec quelque 800 éditeurs. Glose revendique environ un million de livres numériques, distribués dans 200 pays et consultés par 600.000 utilisateurs, dont 70% d’Américains.
Encore discret sur les projets de développement aux Etats-Unis, Nicolas Princen confirme son intention « d’augmenter la présence » de Glose outre-Atlantique, notamment à travers une nouvelle plateforme, Glose Education, dédiée aux scolaires.
« Les professeurs ont commencé à nous contacter pour nous dire qu’ils trouvaient l’application géniale parce qu’elle rendait la lecture agréable, engageante mais aussi plus efficace pour leurs élèves. Elle leur permet de lire ensemble et de s’entraider grâce à leurs commentaires », a constaté le chef d’entreprise formé à HEC et Normal Sup’, entre « business et philosophie ». Il est devenu à 23 ans le plus jeune conseiller digital au sein du cabinet du président Nicolas Sarkozy.
Pour l’heure déployé dans une dizaine de collèges et lycée aux Etats-Unis, Glose Education compte s’adresser à tous, « du prof de 6e en France au prof de MBA de la Harvard Business School », illustre Nicolas Princen, qui souhaite lancer la nouvelle offre au cours du premier semestre 2019.
A terme, l’entrepreneur de 34 ans veut faire de Glose une « infrastructure fondamentale » au service de l’éducation. « J’insiste sur le mot infrastructure », souligne cet optimiste, convaincu que la lecture deviendra « de plus en plus importante et multimodale »« Notre technologie va permettre d’agir sur la lecture de demain. Un peu comme si on arrivait avec un nouveau papier. » Et de conclure: « La vie est courte, autant faire quelque chose d’utile. »

Que faire à New York en janvier 2019 ?

L’équipe New York Off Road sélectionne chaque mois les activités à ne pas manquer dans la Grosse Pomme : festivals, spectacles, expositions, parades… Faites votre programme, le meilleur est à découvrir dans l’agenda de janvier.

Jusqu’au 21 janvier : Holiday Train Show

Photo : nybg.org

Exposition de petits trains anciens mis en scène dans plus de 175 décors, le Holiday Train Show se tient chaque hiver au New York Botanical Garden. Les trains cheminent dans des maquettes de monuments fabriquées à partir de matières naturelles. Cette année, c’est le berceau de la ville de New York qui a été choisi : le sud de Manhattan, avec notamment la Statue de la Liberté, Ellis Island et la One World Trade Center.

Du 3 au 13 janvier : Under the Radar Festival

Photo : publictheater.org

Under the Radar est un festival de théâtre produit par The Public Theater, accueillant plusieurs spectacles venus d’ici et d’ailleurs (Royaume-Uni, Nigéria, France, Liban…). Mettant l’accent sur l’expérimental, les pièces sont jouées tant par des talents émergents que des comédiens confirmés, rendant le théâtre jeune, dynamique et créatif.

Le 4 janvier : Three Kings Day Celebration

Photo : elmuseo.org

Depuis plus de 40 ans, les Rois Mages sont célébrés par El Museo del Barrio le jour de l’épiphanie. Lors de Three Kings Day, une marche débute sur la 106ème rue et Lexington Avenue à Harlem et monte sur la 115ème et Park Avenue, dans un cortège de costumes, marionnettes, chameaux et moutons, le tout dans la bonne humeur.

Du 4 au 12 janvier : Winter Jazzfest

Photo : Winter Jazzfest

Célébrant ses 15 ans cette année, ce rendez-vous engagé pour les amateurs de musique sera spécial en 2019 car il entend célébrer comme il se doit la vie et la musique du trompettiste Roy Anthony Hargrove, décédé en novembre 2018. Entre soirées jazz, conférences, et découvertes de nouveaux talents, le Winter Jazzfest accueille plus de 600 musiciens sur 12 scènes.

Du 9 au 22 janvier : 28th New York Jewish Film Festival

Photo : La Promesse de l’Aube / filmlink.org

Mettant à l’affiche des films sur le thème de l’identité juive dans le monde, la 28ème édition du New York Jewish Film Festival présentée par The Jewish Museum et The Film Society of Lincoln Center débutera avec la première new-yorkaise d’un film français : “La Promesse de l’aube” de Éric Barbier, avec Pierre Niney et Charlotte Gainsbourg. Figurant parmi les festivals du film juif les plus vieux et influents au monde, il diffusera des films américains et internationaux.

Du 19 janvier au 3 février : Valrhona Hot Chocolate Festival

Photo : Valrhona

Pour passer l’hiver en douceur, le célèbre chocolatier Valrhona organise la 4ème édition de son festival du chocolat chaud. Les meilleures restaurants, pâtisseries et chocolatiers de New York y proposeront leur version du breuvage, toujours à base de produits Valrhona. Entre Ladurée SoHo, Patisserie Chanson ou Epicerie Boulud, vos papilles seront servies. Une partie des profits ira au Culinary Arts Program, une organisation pédagogique visant à favoriser l’accès aux carrières culinaires aux lycéens défavorisés.

Du 21 janvier au 8 février : NYC Restaurant Week

Photo : Evan Sung / nycgo.com

Découvrir de nouveaux restaurants à prix préférentiels ? Voilà le deal alléchant de la NYC Restaurant Week. Avec une formule de deux plats à $26 ou trois plats à $42, c’est l’occasion de se faire plaisir avec ses proches en goûtant une cuisine variée chez les grands chefs  dans le quartier de votre choix. Ouvertes le 9 janvier, les réservations seront probablement l’étape la plus difficile tant il y a de choix … !

Du 21 janvier au 10 février : NYC Broadway Week

Photo : Joan Marcus / nycgo.com

Pendant l’hiver avec la NYC Broadway Week, vous pourrez profiter de vos spectacles de Broadway préférés à moitié prix ! Vous pourrez dès le 9 janvier acheter deux billets pour le prix d’un, et faire votre choix parmi les shows à l’affiche entre le 21 janvier et le 10 février.

Et toujours … les patinoires extérieures

Photo: bryantpark.org

Après les fêtes, on continue de faire vivre l’esprit hivernal en faisant du patin à glace en extérieur. Voici nos patinoires préférées :
The Rink in Bryant Park : la location de patins est payante, mais pas l’entrée. Le petit plus, c’est le patinage nocturne disponible jusqu’à 10pm en semaine et jusqu’à minuit le vendredi et samedi ! Jusqu’au 3 mars 2019.
Wollman Rink in Central Park : un classique et l’une des plus grandes patinoires de la Grosse Pomme, située à l’entrée sud de Central Park.
The Rink at Brookfield Place : A côté du World Trade Center, cette patinoire certes moins iconique que les précédentes offre une vue magnifique sur le fleuve Hudson, et reste ouverte jusqu’à 9:30pm le week-end.
L’équipe de New York Off Road vous souhaite une belle année 2019 !

Vidéo: French Morning Christmas Party 2018

French Morning célébrait le 11 décembre la fin d’une année encore exceptionnelle à la boutique française de sac à main Jérôme Dreyfuss à New York.
De nombreuses personnalités de la communauté française étaient présentes à cet événement, ainsi que nos clients et nos sponsors du soir: la chaîne de boulangerie Maison Kayser, les vins Maison Chapoutier, le chocolatier Thierry Atlan, la compagnie aérienne La Compagnie et la boutique Jérôme Dreyfuss.
Toute l’équipe de French Morning est fière de la confiance que vous nous apportez tous, et remercie avant tout ses lecteurs, toujours plus nombreux sur le site internet, nos réseaux sociaux et à nos évènements. Nous vous souhaitons de belles fêtes de fin d’année.

Passez le réveillon avec David Guetta à Brooklyn

Il est le DJ français le plus connu au monde. David Guetta viendra faire danser New York pour le réveillon du 31 décembre à 9pm.
En concert à Brooklyn (lieu non annoncé), il présentera son nouvel album, “7”, qui comme son nom l’indique est son septième opus.
David Guetta a vendu plus de 9 millions d’albums dans le monde en près de 20 ans de carrière. Il a gagné deux Grammy awards aux Etats-Unis en 2010 et 2011 avec les remix de “When Love Takes Over” et “Revolver de Madonna. Il a également collaboré avec de nombreux artistes américain(e)s comme les chanteuses Rihanna et Kelly Rowland, le chanteur Akon ou le rappeur Kid Cudi.
Places à partir de 109$ en réservation ici.
 

Faire son marché au Little Italy du Bronx

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En pénétrant dans le hall d’Arthur Avenue Retail Market du vrai Little Italy de New York, dans le Bronx, on est transporté en 1 seconde chrono au coeur de l’Italie.
Ces halles couvertes ont été inaugurées en 1940 par le maire de l’époque, Fiorello LaGuardia avec une grande variété d’échoppes pour servir les immigrés de ce quartier historique italien.
Fermez les yeux.
Des odeurs, une sonorité unique reconnaissable entre mille, cet accent chantant… Pas de doute, tous les chemins mènent aux arômes!
En ouvrant les yeux, regardez les prix. Ici tout est meilleur marché et ça donne envie de tout acheter. Idéal pour préparer vos bons plats de Fêtes à moindre coût.
On remplit son panier de fruits et légumes de saison, de Panettone frais, de pastas, de charcuteries, de fromages…
Et on se partage en repartant, en guise d’apéritif au comptoir, un plat de calamari fritti, avec un filet de citron.
On pourrait rester des heures à observer l’exécution minutieuse des habiles “rouleurs” de cigares. Bon, ok, ça n’est pas vraiment italien le tabac comme produit, mais ça colle avec la tradition italienne du temps d’Al Capone!
Promis, on reviendra faire le plein des sens.
Arrivederci!

Un petit creux ?

Avant de vous poser chez Dominick’s, THE institution locale pour déguster leur veau au parmesan, faites un tour du pâté de maison! Qui sait, entre 2 fresques de street art, vous croisez peut-être Robert de Niro ou Clint Eastwood, inconditionnels de cet authentique bazar?

10 films français à voir ou revoir sur Netflix US cet hiver

Les Fêtes sont synonymes de soirées canapé. Pour ne pas vous retrouver à (re)voir “Les Bronzés font du ski”, French Morning sélectionne dix films français à voir sur Netflix. Pour se sentir comme à la maison.
1/ “Nothing To Hide” (“Le Jeu”)
Réalisé par Fred Cavayé avec Bérénice Béjo, Stéphane de Groodt et Vincent Elbaz (entre autres)
Sorti le 17 octobre 2018 dans les salles françaises, ce huis clos combine les secrets d’une bonne comédie dramatique. Le temps d’un dîner, des couples d’amis décident de jouer à un « jeu » : chacun doit poser son téléphone portable au milieu de la table. Chaque SMS, appel téléphonique, e-mail ou message Facebook, devra être partagé avec les autres. Il ne faudra pas attendre bien longtemps pour que ce « jeu » crée un malaise.

2/ “Raw” (“Grave”)
Réalisé par Julia Ducournau avec Garance Marillier, Ella Rumpf et Rabah Naït Oufella
Sorti en mars 2017, “Grave” a des airs de film d’horreur (enfin cannibale). Peureux s’abstenir (il est d’ailleurs interdit aux moins de 16 ans). Justine, une adolescente de 16 ans surdouée, suit le chemin familial (tout le monde est vétérinaire et végétarien). À l’école de véto, où sa sœur ainée est également élève, elle se fait bizuter et se retrouve forcée de manger de la viande crue. Cette découverte va faire ressortir une face sombre de Justine.

3/ “Un plus une” (“Un + une”)
Réalisé par Claude Lelouch, avec Jean Dujardin, Elsa Zylberstein et Christophe Lambert
Dépaysement garanti avec cette comédie romantique. De passage en Inde pour composer la trame sonore d’un film, Antoine fait la rencontre de l’épouse de l’ambassadeur français, Anna. Alors que tout les oppose, et qu’aucun n’est célibataire, un jeu de séduction s’opère rapidement entre eux. Et cela va prendre un autre tournant quand Antoine accompagne Anna pour un voyage spirituel : ils croisent une mythique figure indienne qui pourrait exaucer son rêve d’être mère. Ensemble, ils vont vivre une incroyable aventure.

4/ “To Each Her Own” (“Les goûts et les couleurs”)
Réalisé par Myriam Aziza avec Sarah Stern, Jean-Christophe Folly et Julia Piaton
Cette comédie Netflix est une ode au “trouple” ou au polyamour. Simone, en couple avec Claire depuis trois ans, craint de faire son coming-out auprès de sa famille, juive traditionaliste. Les choses se compliquent encore lorsqu’elle tombe amoureuse d’un chef sénégalais, Wali, en partie grâce à ses talents de cuisinier. Elle s’embarque alors dans une tornade de sentiments, et va devoir faire face à des choix difficiles.

5/ “Standing Tall” (“La tête haute”)
Réalisé par Emmanuelle Bercot, avec Catherine Deneuve, Rod Paradot et Benoît Magimel
Emouvant, ce film sorti en 2015 suit le parcours éducatif de Malony, de ses six à ses dix-huit ans à Dunkerque. De famille d’accueil en foyer, ce délinquant multi-récidiviste ne trouve pas sa place. Une juge des enfants et un éducateur tentent inlassablement de le sauver. Réussira-t-il à sortir de la spirale de la violence ?

6/ “The Price of Success” (“Le prix du succès”)
Réalisé par Teddy Lussi-Modeste avec Tahar Rahim, Roschdy Zem et Maïwenn
Ce film, qui était dans les salles en 2017, ne parle pas uniquement de l’ascension d’un humoriste, et des difficultés à se renouveler auprès du public. Non, il va plus loin en questionnant comment la réussite peut chambouler une famille. C’est le cas de Brahim. Porté par le succès, il est contraint de sacrifier son grand frère, son manager incontrôlable. Une rupture qui va être violente pour l’ensemble de la famille.

7/ “Much Loved”
Réalisé par Nabil Ayouch avec Loubna Abidar, Asmaa Lazrak et Halima Karaouane
Ce long-métrage franco-américain, qui parle de la prostitution à Marrakech, peut être dérangeant de vérité. Il conte le quotidien de quatre Marocaines qui vivent d’amours tarifés. Des femmes (et amies) dignes et émancipées qui surmontent au quotidien la violence d’une société qui les utilise tout en les condamnant. Un film qui avait provoqué un tollé au Maroc, faisant face à la censure et aux menaces de mort.

8/ “Carbon” (“Carbone”)
Réalisé par Olivier Marchal avec Benoît Magimel, Gringe et Idir Chender
Inspiré de l’arnaque à la TVA carbone, ce polar noir démarre par une scène où Antoine Roca se fait tirer dessus et baigne dans son sang. Commence alors un retour un arrière, où l’on découvre que cet homme, menacé de perdre son entreprise, met au point une arnaque – une fraude à la taxe carbone – qui deviendra le casse du siècle. Il est rapidement rattrapé par le grand banditisme.

9/ “Come What May” (“En mai fais ce qu’il te plait”)
Réalisé par Christian Carion avec August Diehl, Olivier Gourmet et Mathilde Seigner
Diffusé sur France 2 il y a quelques mois, ce film de guerre nous plonge sur le chemin de l’exode en mai 1940. Fuyant l’invasion allemande, les habitants d’un petit village du nord de la France embarquent avec eux un enfant allemand, dont le père opposant au régime nazi est emprisonné pour avoir menti sur sa nationalité. A sa libération, il va se lancer à la recherche de son fils. Porté par une bande originale signée Ennio Morricone, le maître du western, le long-métrage présente cet exode comme un saut dans l’inconnu.

10/ “Le monde est à toi” (“The World is Yours”)
Réalisé par Romain Gavras avec Karim Leklou, Isabelle Adjani et Oulaya Amamra
Dernier et non des moindres, la comédie sur-vitaminée du réalisateur de “Notre jour viendra” suit le parcours de François, petit dealer, qui rêve de devenir le distributeur officiel de Mr Freeze au Maghreb. Mais ce projet vole en éclats quand il découvre que sa mère a dépensé toutes ses économies. Poutine, le caïd lunatique de la cité, lui propose alors un plan en Espagne pour se refaire. Mais tout son entourage, aussi encombrant que détonant, va s’en mêler.

Avec 18 millions de dollars, Prose veut chouchouter vos cheveux

Prose a le vent en poupe… et dans les cheveux. La jeune entreprise qui développe des soins capillaires sur-mesure vient d’effectuer une nouvelle levée de fonds de 18 millions de dollars, menée par Insight Venture Partners.
Co-fondée en janvier 2018 par Arnaud Plas et Paul Michaux, deux anciens de L’Oréal basés à New York, Catherine Taurin et Nicolas Mussat à Paris, la start-up a développé un algorithme qui génère une formule de shampoing, d’après-shampoing et de masque capillaire unique à chaque chevelure, à partir d’un questionnaire en ligne.
Avec ce nouveau tour de table qui porte le total de ses fonds levés à 25 millions de dollars, Prose compte développer l’automatisation de sa production d’ici mi-2019 dans son nouveau site à Brooklyn pour produire jusqu’à 10.000 soins par jour, selon un communiqué publié par Insight Venture Partners.
La jeune pousse souhaite également doubler ses effectifs en recherche et développement dans les douze prochains mois et créer une nouvelle équipe de « data scientists » en interne. La start-up, qui vient de sortir une huile de soin capillaire sur-mesure, a l’intention de lancer d’autres nouveautés, assure le fonds d’investissement.
« Le modèle de la grande consommation, basé sur une segmentation des consommateurs et une production de masse anticipée, est en train de s’achever. Ce modèle génère une frustration des consommateurs et salit la planète, constate Arnaud Plas. Ce que nous construisons, c’est une entreprise de beauté moderne pour une nouvelle génération ».

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Aux Etats-Unis, des Gilets jaunes peu nombreux mais motivés

Comment organiser une manifestation de Gilets jaunes aux Etats-Unis quand on n’a pas de… gilet jaune ? “Je vais aller en trouver à Home Depot“, répond Arno Fortelny. Ce créateur d’applications web vivant à Brooklyn a la réponse car il est l’organisateur de la manifestation des “Yellow Vests” du 22 décembre devant le consulat de France à New York en “solidarité avec nos frères en France” et pour “les encourager à continuer” le combat.
Je ne suis pas un activiste professionnel. Quand j’ai entendu parler du mouvement en France, j’ai regardé en ligne et vu qu’il n’y avait rien à New York. Je me suis dit que j’allais lancer quelque chose. Si ça ne marche pas, au pire, je me serais fait quelques amis“, explique-t-il.
Impliqué dans le groupe socialiste DSA (Democratic Socialists of America) et supporter déçu de Barack Obama, Arno Fortelny n’est pas Français, mais Autrichien. Il est arrivé aux Etats-Unis à l’âge de 13 ans. “Les Gilets jaunes sont un mouvement puissant. Il n’est pas porté par des revendications syndicales, estime-t-il. Nous vivons dans un moment dangereux. On le voit avec Trump aux Etats-Unis, le Brexit, Le Pen qui a failli arriver au pouvoir en France… Des gens à droite comme à gauche sont d’accord pour dire que le néo-libéralisme ne marche pas“.

Comme lui, d’autres aux Etats-Unis ont été inspirés par le mouvement français. Différents groupes sont en train d’être montés dans le pays. C’est le cas en Californie, dans le Michigan ou dans le New Jersey, où une manifestation doit avoir lieu samedi 22 décembre devant le parlement de l’Etat, à Trenton, pour montrer que “le peuple est en contrôle de la démocratie, pas les compagnies“. Un autre groupe prévoit de se retrouver pour le Nouvel an à Times Square. Au niveau national, un groupe Facebook Yellow Vest United States a également vu le jour pour encourager les rassemblements. Le créateur du groupe n’a pas répondu à notre demande de commentaire.

L’émergence des Gilets jaunes en France coïncide avec un regain d’intérêt aux Etats-Unis autour d’idées traditionnellement associées à la gauche, comme l’augmentation du salaire minimum, la couverture médicale universelle et la lutte contre les inégalités. Il y a “un profond sentiment d’injustice chez les classes populaires en France et aux Etats-Unis et plus largement dans le reste du monde“, confiait le chercheur au CNRS Julien Talpin début décembre à French Morning.
J’aime bien l’idée des classes laborieuses qui se rassemblent. Quand j’ai entendu parler du mouvement sur Facebook, je me suis dit: quand est-ce qu’on le lance aux Etats-Unis ?“, s’exclame Jesse Ehrnstrom, à l’origine du groupe du New Jersey. Cet Américain effectue trois heures de trajet en voiture tous les jours pour travailler dans un dispensaire parce qu’il n’a pas trouvé d’emploi près de chez lui.
Pour ce supporter du “démocrate-socialiste” Bernie Sanders à la présidentielle de 2016, la situation des classes populaires en France et aux Etats-Unis est similaire. “Dans les deux pays, il y a une très grande disparité de revenus. La classe moyenne est de moins en moins riche. C’est de plus en plus dur pour les personnes vivant dans la pauvreté de s’en sortir“.
Pour le moment, ces “Yellow Vests” reconnaissent que la mobilisation est difficile aux Etats-Unis. Les groupes créés sur Facebook ne comptent que quelques dizaines de membres tout au plus. Arno Fortelny relativise: “J’espère que cela va faire réfléchir. Grâce à Trump, les Américains sont plus éveillés. Le changement arrive. Je ne sais pas si nous sommes prêts pour un mouvement comme les Gilets jaunes, mais il y aura un épisode similaire aux Etats-Unis. Reste à en voir la forme“, assure-t-il.
À défaut de s’exporter largement, les Gilets jaunes français auront déjà réussi au moins une chose aux Etats-Unis: changer le débat autour de la création d’une taxe carbone, une idée en vogue en ce moment dans les cercles environnementaux et chez certains législateurs. C’est l’annonce d’une hausse de la taxe sur les carburants qui avait déclenché le mouvement en France.
Pour Kate Aronoff, journaliste spécialisée dans l’environnement qui écrit notamment pour le site d’investigation The Intercept, le cas français montre que “la voie à suivre n’est pas une collection de mesures néo-libérales telles que défendues par Macron ou des figures ici comme Michael Bloomberg (l’ancien maire milliardaire de New York, ndr). Cela montre que toute politique climatique doit investir massivement dans l’amélioration de la vie des travailleurs. Autrement, elle échouera“, a-t-elle fait valoir lors d’une conférence organisée à la librairie Verso à Brooklyn lundi 17 décembre. “Si un gouvernement de centre-gauche arrivait au pouvoir aux Etats-Unis et mettait en place une taxe carbone, il y aurait une forme de protestation, en partie car la vie des travailleurs est toujours difficile“.