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Une soirée "success stories" avec la FACC Los Angeles

Il y a des Français qui réussissent aux Etats-Unis et la FACC de Los Angeles en a rassemblé quelques-uns. Le mercredi 24 octobre, la chambre de commerce franco-américaine organise un événement “Networking & Success Stories” dans les nouveaux locaux de FF Creative Community à Arts District.

Ce sera l’occasion d’écouter les histoires et initiatives de certains des membres de la FACC. Seront présents: Roman LeFranc, partenaire au sein de la société d’investissement Aaron Capital; Samuel Loy, directeur du développement chez Karine & Jeff (plats cuisinés); Haim Elbaz, le directeur exécutif de Kids Empire (attractions pour enfants) ; Fred Raillard, le fondateur et directeur de Fred & Farid(communication digitale) et Aline Darmouni, fondatrice d’Exco US, un service de comptabilité.
Pour savourer ses histoires de succès sans mourir de faim, le public profitera de plats français concoctés par Karine & Jeff et la crêperie mobile de Black Flour.

Mustapha El Atrassi: "Les US m'ont permis de faire une vraie introspection"

Après avoir joué plusieurs fois en anglais au Comedy Cellar entre 2011 et 2013, l’humoriste français revient les lundi 29 octobre et jeudi 1er novembre dans le célèbre comedy club new-yorkais, en français cette fois-ci, pour présenter son spectacle “Lecture Acte II”.
Bercé par le stand-up américain, le jeune homme a toujours rêvé de jouer au pays de l’Oncle Sam. Il prend son courage à deux mains en 2011 en poussant la porte d’une autre salle mythique américaine, la Laugh Factory à Los Angeles. “J’ai demandé à faire une audition, on était 50. Et à la surprise générale, c’est moi qu’ils ont gardé!” Le rêve américain peut alors démarrer. Le jeune comédien est programmé tout l’été dans un spectacle écrit et raconté en anglais. Un film sur son expérience sort quelques semaines plus tard en France, “L.A Trassi”.
Mustapha El Atrassi s’attaque ensuite à New York et au Comedy Cellar, “la salle la plus prestigieuse au monde“, selon lui. Le Français de 33 ans y fera huit dates avant de devoir rentrer en France pour se consacrer à son émission alors diffusée NRJ 12 “La nuit nous appartient”.
En 2013, le jeune comédien est rattrapé par le virus américain et participe au championnat du monde de stand-up à Los Angeles, où il participe à la demi-finale. “Je me suis dit que j’allais en profiter pour aller rôder mes sketchs au Comedy Cellar. Comme à la Laugh Factory, je me suis pointé au culot et ai demandé à parler à la patronne. Le soir-même, j’étais sur scène”, se rappelle-t-il. Des étoiles dans les yeux, Mustapha El Atrassi partage la scène avec des grands noms de l’humour comme Louis CK. “J’ai vécu la plus grande formation de ma vie en stand up”, confie-t-il. Une expérience qui l’aidera à se hisser jusqu’en finale des championnats du monde à Las Vegas.
Mes voyages aux USA m’ont permis de faire une vraie introspection. En revenant en France, j’ai réalisé que je ne voulais plus être dirigé par un producteur, que je ne voulais plus faire des grandes salles et penser à leur taux de remplissage”, explique Mustapha El Atrassi.
Le jeune comédien lance en 2015 sa propre boîte de production, Chicha Production. “Je suis un des seuls à fonctionner comme ça, en indépendant. Je vais à mon rythme, j’ai le temps de voyager avec ma famille, c’est une vie qui me convient mieux“. Le Franco-Marocain produit son premier spectacle en 2015 “Second degré”, puis “Lecture” en 2017, où il apparait assis sur la scène du Point Virgule à Paris, dans un échange intime avec son public.
En juin dernier, il re-signe avec le Point Virgule sur 30 dates et présente un nouveau spectacle, “Lecture Acte II”, qu’il présentera à New York. “C’est le même esprit que le premier sauf que je me suis remis debout et que je l’ai remixé avec beaucoup d’improvisation, confie-t-il. J’ai également trois à quatre heures de vannes prêtes dans ma tête. Le spectacle est donc différent chaque soir“.
A la manière d’un Gad Elmaleh, pour lequel il éprouve “un grand respect pour ce qu’il fait aux US“, Mustapha El Atrassi espère surfer sur ses deux dates au Comedy Cellar pour “revenir bientôt jouer en anglais aux Etats-Unis”. En attendant, il annonce la sortie prochaine de son premier court-métrage, qui sera diffusé sur Canal+. “Je n’en ai encore parlé à personne. Je ne sais même pas si j’ai le droit. Le film s’appelle “Moi”, c’est un film de 20 minutes qui raconte une période sombre de ma vie”. 

Un concert très Couperin à Takoma Park

On connait François Couperin dit “Le grand”, mais moins Louis et Armand-Louis, respectivement son oncle et son cousin.
Le musicien italien Alberto Busettini rendra hommage à cette grande famille d’artistes, très active aux XVIIe et XVIIIe siècle, lors d’un concert de clavecin le samedi 3 novembre à Potters Violins (Takoma Park).
Au programme: “La Piémontaise” de Louis et une sélections de pièce issues du répertoire des deux autres Couperin. Ce voyage dans les compositions de cette dynastie musicale montre les évolutions du baroque jusqu’à l’avénement de l’ère classique. Une rencontre avec Alberto Busettini, spécialiste reconnu du clavecin, est prévue après le concert autour de boissons gratuites.

Le Festival Albertine réinvente la démocratie à New York

Pour sa cinquième édition, le Festival Albertine met la démocratie à l’honneur du jeudi 30 octobre au samedi 3 novembre dans les locaux des services culturels de l’ambassade de France à New York.
Conçue par la commissaire invitée Masha Gessen, journaliste, auteure et professeure russo-américaine, la programmation du festival baptisé « Reimagining Democracy » s’articulera autour de six thématiques : le concept de frontières, le monde du travail, l’égalité des sexe, la politique et l’engagement citoyen, le futur de l’éducation et la perception des maladies mentales.
L’événement gratuit sera animé en anglais par des panels d’experts, d’artistes et d’auteurs franco-américains, dont Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie en 2001, Daniel Cohen, directeur du département d’économie de l’Ecole normale supérieure de Paris, l’écrivain ivoirien Gauz ou encore Antoine Fromental, réalisateur du documentaire « A nous de jouer ! ».
Le festival, qui se tiendra à quelques jours des élections de mi-mandat aux Etats-Unis, a pour objectif de réfléchir « non pas sur ce qu’est la démocratie mais sur ce qu’elle pourrait être », précisent les services culturels sur leur site.
« Pour être une démocratie, un pays doit chercher à imaginer ce qu’est la démocratie », commente Masha Gessen, qui animera par ailleurs deux des six conférences. « Ce sera un festival qui apportera davantage de questions que de réponses », conclut-elle.

Où trouver des citrouilles à Washington et autour ?

A l’approche d’Halloween, les maisons se changent en champs à citrouilles les unes après les autres. De nombreuses exploitations agricoles vous proposent de venir chercher vos citrouilles pour participer à la vague orange de votre quartier.

Maryland

Le Festival de Butler Orchard à Germantown
Une ferme décorée pour Halloween
A la ferme Butler, on prend la saison des citrouilles au sérieux avec une série d’activités et de jeux pour les enfants. L’établissement propose des promenades en tracteurs sur des bottes de foin, des marches dans les labyrinthes de maïs, des glissades sur des toboggans géants et bien sûr la cueillette de citrouilles! 12 dollars par personne, gratuit pour les enfants de moins de 2 ans. 22222 Davis Mill Rd. (Germantown, Md). Ouvert les 27, 28 octobre de 10am à 5pm.
Homestead Farm à Poolesville
Une ferme à citrouilles en Virginie
Vous cherchez quelque chose d’un peu plus simple? Rendez-vous dans cette ferme pour une simple cueillette de citrouilles. Les week-ends, la ferme offre des “hayrides” – des promenades sur bottes de foin- où les clients peuvent choisir leurs citrouilles et autres courges. 15604, chemin Sugarland (Poolesville, Md). 4 dollars par personne de 2 ans et plus pour les balades en foin, 0,59 dollar la livre de citrouilles. Ouvert de 9am à 6pm.

Virginie

Festival d’automne de Cox Farms à Centreville
Festival d'automne en Virginie
C’est un festival d’automne qui attire beaucoup de monde, bien qu’il n’ait pas de verger à citrouille. Les visiteurs prennent une petite citrouille offerte avant de sortir, mais après avoir fait l’incontournable une promenade en charrette à travers une forêt décorée de sorcières, de squelettes et d’extraterrestres. Le tout en musique! Un plus pour les enfants : ils peuvent aussi se frotter aux travaux de la ferme en trayant une vache. 15621 Braddock Rd. (Centreville, Virginie). 10 dollars par personne en semaine et 17 dollars le week-end. Gratuit jusqu’à 2 ans. Ouvert de 10am à 6 am jusqu’au 6 novembre 2018.
Wegmeyer Farms à Hamilton et Gilberts Corner
Des citoruilles pour Halloween dans une ferme en Virginie.
La ferme propose deux adresses: vous pouvez choisir parmi plus de 50 types de citrouilles différentes à The Home Farm (38299 Hughesville Rd, Hamilton, Virginie) dans les champs tout en visitant une grange en pierre historique datant des années 1700. Du côté du Gilberts Corner (intersection des routes 15 et 50), les citrouilles sont déjà cueillies et prêtes à être cuisinées ou taillées. Entrée gratuite.
Et dans Washington DC ?

Contrairement aux deux Etats voisins, il n’y a pas de fermes pour gambader dans les champs de citrouilles dans la capitale. Néanmoins, on peut trouver des activités pour se mettre dans l’ambiance automnale (en plus du froid qui vient de s’installer). Par exemple, le bar Red Derby, dans le quartier de Columbia Heights, organise une compétition de découpage de citrouilles le mercredi 31 octobre à 7pm.
Le festival d’automne de Benning Park Community Garden propose d’acheter des citrouilles et de participer à des activités costumées pour les enfants. Rendez-vous le 27 octobre au 5100 Southern avenue SE, de 2pm à 5pm.
Du côté du Capital Riverfront, le Canal Park célèbre la citrouille le 29 octobre de 11am à 1pm avec des animations gratuites pour toute la famille (décoration de citrouilles, maquillage, citrouilles géantes, musique, photographie de famille).

Jean-François Alcoléa, l'évangélisateur de Méliès aux Etats-Unis

Présenter l’oeuvre de Georges Méliès au pays du cinéma, c’est extraordinaire“. Jean-François Alcoléa a réussi son pari. Cet artiste français directeur de la compagnie Alcoléa & Cie exporte son spectacle “En plein dans l’œil” à travers les Etats-Unis jusqu’au 16 novembre.
Créé en 2013 en France, ce ciné-concert inspiré de l’univers magique de l’illusionniste Georges Méliès réunit onze courts-métrages dont “Le voyage de Gulliver à Lilliput et chez les Géants” ou “Le voyage à travers l’impossible”, projetés en musique et mis en valeur par des effets de lumière et une scénographie épousant l’ambiance des films. “C’est un show pluridisciplinaire où l’image accompagne la musique et non l’inverse“, explique Jean-François Alcoléa. “Méliès était un magicien et un prestidigitateur de génie qui se servait de l’image comme médium pour transcender ce qu’il faisait déjà”.

Crédit photo: Alain Chasseuil

Considéré comme l’un des pères fondateurs du cinéma, George Méliès connaît un succès mondial au tout début du XXème siècle. “En 1902, lorsque son film Voyage dans la Lune est projeté aux Etats-Unis, il y est largement piraté”, explique Jean-François Alcoléa. “Georges Méliès y a envoyé son frère pour défendre ses intérêts et s’implanter sur le marché américain. Mais sa carrière décline dans les années 1910, au même moment où le cinéma américain commence à décoller”. 
Quinze personnes ont travaillé à la mise en place du spectacle qui a tapé dans l’oeil des Américains au festival d’Avignon en 2016. “J’ai rencontré un programmateur de Los Angeles qui m’a proposé de présenter le show dans son théâtre. Je me suis dit que ça serait dommage d’aller aux Etats-Unis pour une seule date”, confie Jean-François Alcoléa.
La tournée américaine d'”En plein dans l’œil” a débuté par le Québec le 7 octobre et  terminera par New York et Washington respectivement les 14 et 15 novembre. “Ce sont 41 jours de tournée et 30 dates en tout. Les premiers retours du public américain sont excellents, explique le directeur d’Alcoléa & Cie. Certains découvrent Méliès, d’autres le connaissent déjà. Mais ce sont surtout les origines du cinéma français qui intéressent les Américains”. 
“En plein dans l’œil” a déjà été présenté plus de 400 fois en Europe. Jean-François Alcoléa espère que cette tournée américaine marquera le développement du spectacle à l’international. “Il y a des pistes en cours, on va voir. On aimerait aussi monter un nouveau ciné-concert sur un autre cinéaste français”. Affaire à suivre.

Enrico Macias célèbre ses 80 ans sur scène à Los Angeles

“Ah qu’elles sont jolies les filles de mon pays, Laï laï laï laï laï laï…” Enrico Macias va faire danser Los Angeles sur ses tubes légendaires pour célébrer son 80e anniversaire, le jeudi 13 décembre au Saban Theatre à Beverly Hills.
Véritable maestro de la musique arabo-andalouse, qu’il a popularisée, l’artiste de renommée internationale chante depuis soixante ans l’amour, l’amitié et les douleurs de l’exil. Avec 50 millions d’albums vendus à travers le monde et des collaborations avec les plus grands artistes, il reprendra à Los Angeles ses plus grands succès tels que “Adieu mon Pays”, “L’oriental” ou “Les filles de mon pays”.
Après avoir fui la guerre d’Algérie avec sa famille, ce musicien dans l’âme avait été repéré lors d’une émission de télévision en France.

Films on The Beach 2018 titille les sens à Miami Beach

Novembre sera français ou ne le sera pas. Le Service Culturel de l’Ambassade de France à Miami (en partenariat avec France Florida Foundation for the Arts et la Ville de Miami Beach) donne rendez-vous aux amateurs du 7ème art tricolore sous les étoiles. Le festival du film français Films on the Beach aura lieu du 1er au 29 novembre.
Tous les jeudis à 8pm, les spectateurs pourront se retrouver pour des séances de cinéma en plein air au Miami Beach Soundscape. Au programme : des films qui éveilleront les sens. « Cléo de 5 à 7 » d’Agnès Varda, nominée au Festival de Cannes 2012, ouvrira le bal le jeudi 1er novembre. Cléo, une chanteuse, attend le résultat d’une analyse médicale et devient obsédée par la mort.
« Games of Love and Chance » (“L’esquive”) d’Abdellatif Kechiche raconte l’histoire d’un jeune garçon de cité qui rêve de partir en voilier avec sa mère. Entre-temps, il tombe amoureux de sa camarade de classe Lydia. Il sera diffusé le jeudi 8 novembre. Les spectateurs pourront voir ou revoir le film « Haute Cuisine » (“Les Saveurs du Palais”) de Christian Vincent, en partenariat avec les French Weeks, le jeudi 15 novembre. Le film raconte les coulisses des cuisines de l’Elysée. Le biopic musical « Django » d’Etienne Comar retrace la vie du fameux guitariste tsigane et clôturera le festival le jeudi 29 novembre.
Des séances spéciales auront aussi lieu dans les salles de cinéma indépendantes de Miami Beach. Le dimanche 11 novembre à 1pm, « Ava » de Léa Mysius, dont l’actrice Laure Calamy a été récompensée du César de la Meilleure actrice dans un second rôle, sera projeté à O Cinema. Le film en noir et blanc « Les Enfants du Paradis » de Marcel Carné sera montré, lui, le dimanche 18 novembre à 7:30p au Miami Beach Cinematheque.

Taste of DC: Washington dresse la table

Qui a dit que la scène culinaire de Washington n’avait rien à offrir ? Taste of DC remet le couvert les 26 et 27 octobre à l’Audi Field.
Cette grande fête rassemble chaque année plus de 65 restaurants, avec un beer garden, un marché artisanal et des groupes de musiques. Parmi les participants: le restaurant français de Virginie French Accent, Texas de Brazil, le rhum bar Paladar et la boulangerie Seylou. Ce festival de deux jours est décrit comme le plus grand rendez-vous culinaire de la région mi-Atlantique. Il vise à mettre en avant la diversité de l’offre de nourriture et de boissons de Washington et sa région.

Les FLAM des États-Unis se mobilisent pour leur avenir

Réunies en fédération depuis un an, les associations FLAM (Français Langue Maternelle) des États-Unis ont tenu leur premier colloque à Miami du vendredi 19 au dimanche 21 octobre. Une quarantaine de participants dont des élus, des experts et des acteurs de l’enseignement de la langue française ont échangé sur l’avenir du dispositif qui peine à obtenir des aides matérielles et financières.
« Nos initiatives sont nombreuses mais nous souffrons d’un manque de reconnaissance et de soutien, indique Marine Havel, la présidente de Fédération FLAM USA. Jusqu’à présent nous étions isolés dans nos zones respectives, et comme cela ne sert à rien de râler seul dans son coin, nous avons souhaité agir ensemble car l’union fait la force, c’est bien connu ».
Initié en 2001 par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et confié à l’AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger) depuis 2009, le dispositif FLAM encadre des associations qui proposent à des enfants vivant à l’étranger de conserver la pratique de leur langue maternelle et le contact avec la culture française. « Il s’agit d’une offre scolaire complémentaire et qui n’est pas en concurrence avec celle du réseau d’enseignement français à l’étranger », tient à rappeler Marine Havel qui a fondé l’association PhilaFLAM en 2012 à Philadelphie. « Comme d’autres parents français avant moi, j’ai saisi cette initiative car, en voulant scolariser mes enfants, j’ai été confrontée à l’éloignement géographique des écoles françaises, le nombre de places disponibles et le coût de la scolarité ».
Aujourd’hui, 15 associations FLAM existent aux États-Unis, dont trois non fédérées, et offrent à près de 2.500 élèves des ateliers de deux à quatre heures dispensés un soir de la semaine après l’école ou le samedi matin. Gérées par des parents bénévoles, chacune d’entre elles peut bénéficier, dès sa création, d’une subvention accordée par l’État français. L’AEFE consacre en effet un budget annuel de près de 600.000 euros à répartir entre toutes les associations FLAM du monde. « La subvention versée reste malgré tout assez faible puisqu’elle ne peut dépasser 50% du budget global de l’association et son calcul est à chaque fois très opaque », indique Marine Havel. Une aide financière qui est par ailleurs dégressive et qui disparaît après cinq années d’attribution.
« Depuis trois ans nous fonctionnons sur nos propres fonds et même si notre association atteint l’équilibre financier, cela reste plutôt fragile », confie Nathalie Cluzet-Bertot, la présidente de l’association APEM qui a ouvert ses portes en 2010 à Miami et qui dispose de quatre sites. « Nos frais de scolarité couvrent plus de 90% du budget annuel de fonctionnement de l’association mais pour le reste nous devons trouver d’autres sources de financement », souligne Hervé Seux, président et directeur de EFGB à Boston, qui s’est lancé dans l’aventure en 2008 avec une dizaine d’enfants pour en accueillir plus de 250 sur neuf sites dix ans plus tard. « Aujourd’hui, afin de pérenniser l’association, seuls les enseignants sont salariés, les autres missions sont effectuées par des bénévoles ».
Ainsi, pour garder la tête hors de l’eau, tous multiplient les initiatives : rechercher des sponsors, mettre en place un système d’adhésion, organiser des activités payantes ou encore avoir recours à la levée de fonds. « On s’autofinance pour l’essentiel mais avec un budget plus conséquent nous pourrions pérenniser certains postes, développer davantage de projets éducatifs et améliorer la qualité pédagogique en dispensant notamment des formations à nos intervenants », insiste Marine Havel qui espère pourvoir rediscuter des critères d’attribution des subventions de l’AEFE afin de bénéficier « d’un accompagnement financier cohérent s’échelonnant tout au long de la vie des différentes associations FLAM ».
Une demande qui devrait être notamment relayée par Bruno Eldin, l’Attaché de coopération éducative à l’Ambassade de France à Washington, qui encourage les fondateurs des associations FLAM à « être proactifs et à continuer de faire rayonner la culture française grâce à la richesse de ce programme ».
Et malgré les difficultés rencontrées jusqu’à présent, au terme des travaux effectués durant ces trois jours, tous restent confiants pour l’avenir du dispositif. « Ce colloque a été véritablement fondateur et nous sommes allés plus loin que nous l’espérions, se félicite Marine Havel. Notre plan d’action est renforcé, il y aura donc un avant et un après Miami ».

La "Team Txim" remporte le tournoi de foot de French Morning

L’équipe de French Morning était dans un bon jour. Bonne joueuse, elle a gentiment laissé gagner une autre équipe lors de son premier tournoi de foot, samedi 20 octobre, au nouveau complexe de foot indoor Socceroof de Brooklyn.
La compétition de haut-vol a accueilli quelque 150 joueurs et 16 équipes. Et après trois heures de sueur et de passements jambes, c’est la “team Txim” qui a remporté le trophée après sa victoire 6-1 sur l’équipe “C’est Captain c’est what”.
La “team Txim” était notamment composée du fondateur de Socceroof Jean-David Tartour, de son manager Jonathan Lupinelli et de Tximista Lizarazu, fondateur de la marque Overturn et fils de l’ancien champion du monde Bixente Lizarazu.
Au cas où cela n’est pas clair pour tout le monde: French Morning avait la meilleure équipe, mais nous avons décidé de laisser les autres briller cette fois-ci. Toutes les autres, pour être précis.
 
 

La France change d'heure le dimanche 28 octobre, mais pas les US

Vous aurez une heure de plus pour parler à vos proches en France. Le dimanche 28 octobre, la France passe à l’heure d’hiver. À 3 heures du matin, il sera donc 2 heures.
Histoire que vous ne vous preniez pas les pieds dans le tapis en cas d’appel business avec la France lundi, on rappelle que les Etats-Unis ne changent pas d’heure en même temps. C’est une loi américaine de 2005, entrée en vigueur en 2007, qui est responsable de ce décalage. Ici, le passage à l’heure d’hiver se fait le dimanche 4 novembre.
Pour une semaine, il y aura donc cinq heures de décalage horaire avec la France si vous êtes sur la côte Est, huit si vous êtes sur la côte Ouest.