Accueil Blog Page 603

4 musées éphémères à découvrir cet automne à New York

Si les feuilles mortes tombent à la pelle, les musées éphémères, eux, fleurissent. L’occasion de faire le plein de découvertes et d’améliorer ses performances sur Instagram. Voici notre sélection.
Rosé Mansion, le temple du rosé

La baignoire de pétales de roses, crédit Photo : Ewa Kuczynski

Les Etats-Unis connaissent une véritable rosé-mania ces dernières années. Ce n’était qu’une question de temps avant que le breuvage rose n’ait son musée. Rosé Mansion est une plongée dans l’univers du rosé, avec quelques dégustations à la clé tout de même. Au bas des marches de l’escalier qui amorce le parcours, un guide explique avec humour que l’alcool est à consommer avec modération. Chaque pièce transporte le public dans des pays différents. Les visiteurs apprennent à saisir la différence entre les grappes de raisin, matière première du vin. Ils appréhendent également toutes les subtilités du breuvage à la robe rose : notes sucrées, fruitées et épicées, sans oublier les dates qui ont marqué les temps forts du vin rosé.
Une pièce entière est également dédiée au champagne de cette variété. L’expérience se veut également immersive avec une piscine à bulles, des murs d’illustrations, des spots à selfies et une baignoire de pétales de roses dans laquelle on plonge volontiers pour une photo. Le coup de cœur de la rédaction reste néanmoins le « Blending Lab », où chacun peut concocter son propre breuvage selon ses goûts et son humeur. Un bar aux couleurs pop et rosées marque la fin du parcours. Adultes à 45$, 35$ les week-end jusqu’à 4.30 pm. Visible jusqu’au 31 octobre. Rosé Mansion, 445 5th Avenue.
Human’s Best Friend, l’exposition qui a du chien
Le tunnel arc-en-ciel, crédit photo : Human’s Best Friend

Quelques musées new-yorkais ont du flair pour recruter leur public. C’est le cas de Human’s Best Friend qui s’adresse aux meilleurs amis de l’Homme. Tout a été conçu pour que les propriétaires passent un moment de rêve avec leur toutou : parcours, piscines de jouets et de peluches, bars à croquettes, tables dressées, assiettes garnies de côtelettes et de croquettes. Des estrades ont également été prévues pour que les heureux propriétaires puissent prendre quelques clichés-souvenirs avec leur toutou. Si l’expérience se veut divertissante, elle met également l’accent sur les chiens abandonnés et l’adoption. Une partie des recettes est reversée à un refuge pour chiens abandonnés. Places à 29$ si vous venez seul, 39$ avec votre chien. Jusqu’au 12 novembre. Human’s Best Friend, 15 7th Avenue. 
La parenthèse enchantée de Wonderworld
La “Dreamy Room”, crédit photo : Ewa Kuczynski

C’est dans un décor digne des plus beaux contes de fées que Wonderworld a pris ses quartiers. Logée dans un ancien studio occupé auparavant par Andy Warhol, cette rétrospective retrace étape par étape le conte d’Alice au Pays des Merveilles. La visite débute dès l’instant où Alice dévore un champignon et se retrouve réduite à la taille d’un petit pois. S’en suit alors une promenade magique pour les yeux. De la “Dreamy room” aux murs de fleurs et de couleurs, Wonderworld accueille des artistes internationaux. Petit clin d’œil à la Fashion Week, des designers exposent, ça et là, des créations que les visiteurs peuvent acheter.
Sur les marches des escaliers, quelques phrases extraites du célèbre conte de fées. Cette exposition “instagrammable” est idéale tant pour les passionnés de photographie que pour les familles ou les groupes d’ami(e)s. French Morning vous recommande la salle aux miroirs, dont les différentes perspectives offrent une possibilité infinie de prises de vues originales. Places adultes à 26$, 22$ à partir de deux personnes. Jusqu’au 4 novembre. Wonderworld, 76 Wooster Street.
 Une “expo” excentrique et sucrée à Candytopia


Après une première ouverture à Santa Monica au printemps, le musée dédié au bonbon pose ses valises à New York. Les visiteurs sont invités à déambuler dans une dizaine de pièces très “instagrammables” et excentriques, où des confettis pleuvent au milieu de licornes en bonbon et de cochons ailés. Dans un décor digne du film “Charlie et la chocolaterie”, Candytopia présente des reproductions d’oeuvres célèbres faites intégralement en bonbon, comme la Joconde ou le portrait de Frida Kahlo. La cerise sur le gâteau se trouve dans la dernière pièce où une piscine géante de guimauves vous attend. Candytopia régalera également les plus gourmands avec des bonbons et chocolats distribués tout au long de la visite. Un musée idéal pour les enfants (mois pour les diabétiques). Jusqu’au 15 novembre, places adulte à $34, 26$ pour les enfants (4 à 12 ans). Candytopia, Pennsylvania Plaza, 145 W 32nd St.

Ewa Kuczynski et Maxime Aubin

Dans quoi investir avec 300.000 euros de budget ?

(Article partenaire) Les faibles taux d’intérêts actuels entraînent un important gain de pouvoir d’achat immobilier pour les investisseurs. Avec un budget de 300.000 euros, vous pouvez construire un projet solide et rentable sur la durée. Découvrez quel investissement immobilier est possible avec 300.000 euros de budget.

Votre situation financière

Vous disposez de 300 000 € en cash

Vous pouvez devenir propriétaire très rapidement. Et même envisager un investissement d’une valeur supérieure à cette somme. Avec un tel apport, les banquiers vous accueilleront à bras ouverts et n’hésiteront pas à vous proposer des taux d’emprunt très avantageux.

Vous avez d’une capacité d’endettement de 300 000 €

En cette fin d’été 2018, on peut emprunter sur 25 ans avec un taux au minimum de 1,25 % en étant expatrié (source : Carte Financement). Un taux légèrement inférieur à l’an passé. De quoi doper votre budget. Emprunter 300.000 euros coûte en moyenne 100.000 euros… soit 50.000 de moins qu’en 2014 !

Vous pourriez aussi lire : 3 conseils pour obtenir un crédit immobilier

Pour s’assurer de votre stabilité financière, les banques peuvent demander un apport compris entre 10 % et 20 % de la somme empruntée. On compte donc 30.000 à 60.000 euros dans le cas présent. Il n’est cependant pas rare de se voir demander 30 % pour couvrir tous les frais lorsqu’on est non-résidents français.

Avec des mensualités en moyenne de 1.000 euros par mois, vous avez toutes les chances d’obtenir un accord favorable de votre banquier si ce montant n’excède pas 33 % des revenus de votre ménage (charges fixes déduites).

Quels biens s’offrir ?

A Paris, capitale des prix élevés, le prix du mètre carré oscille entre 6.000 et 14.000 euros. Avec un budget de 300.000 euros, vous pouvez devenir propriétaire d’un deux pièces avoisinant les 40 mètres carrés. Dans les quartiers les plus chers (mais aussi les plus recherchés), ciblez plutôt un beau studio de 20m².

Cet article pourrait vous intéresser : Investissez dans un studio meublé en France

Vous pouvez pousser un plus les murs en province. À Lyon, optez par exemple pour un appartement de 60 m² situé en centre-ville, et équipé d’une terrasse ! Le prix du mètre carré étant assez similaire à Bordeaux (hors hyper centre), vous pouvez viser les mêmes types de biens.

Ce que cela peut vous rapporter

Difficile de promettre un chiffre précis quant à la rentabilité de votre investissement. Les petites surfaces sont réputées pour de meilleurs rendements, mais les locataires changent plus souvent et les remises en l’état sont plus fréquentes. Investir dans des quartiers résidentiels cotés entraîne une rentabilité moins forte en raison du prix élevé des logements. Mais vous aurez moins de chances d’être confrontés à une vacance locative.

Cet article pourrait vous intéresser : Quartier populaire vs. quartier bourgeois, où investir ?

Comparé aux assurances-vie qui rapportent entre 1,50 et 1,80 % en moyenne, l’investissement locatif fait facilement mieux. En 2018, la rentabilité est en moyenne de 5,16 % à Lyon, 5,19 % à Bordeaux et 3,42 % à Paris (source : Immoprix). Ces chiffres peuvent encore grimper si vous êtes attentifs à deux critères fondamentaux : la qualité du logement et sa localisation. Un appartement proche des transports en commun, de grandes écoles ou de commerces sera bien plus prisé. A vous aussi de savoir miser sur les futurs quartiers attractifs.

Votre investissement locatif ne sera pleinement réussi que s’il cadre avec vos attentes personnelles. Prenez donc soin de définir vos objectifs avant de vous lancer : loger un enfant, se loger à la retraite, revendre pour dégager une plus-value… Vous serez ainsi en mesure de vous bâtir un patrimoine durable.

> Vous avez un projet ? Contactez My expat <

—————-

Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Petit Biscuit: "Je fais une musique du monde"

“C’est un peu le rêve américain pour le petit gamin que je suis”. Petit Biscuit s’apprête à enflammer les scènes nord-américaines. Il sera à New York, Washington, Austin, Dallas, Los Angeles et d’autres villes dans le cadre de sa tournée “Presence North American Tour”.
Jeune virtuose, le Franco-Marocain Mehdi Benjelloun de son vrai nom a séduit le monde entier à seulement 18 ans. Tout a débuté dans l’école de musique de son quartier rouennais où il commence à jouer du violoncelle à 5 ans. « J’en ai fait pendant treize ans. Après ça, je me suis intéressé tout seul à plein d’instruments, plein de techniques de jeu », explique l’artiste. A 11 ans, l’histoire se poursuit dans sa chambre devant son ordinateur. « Je suis tombé sur des vidéos sur Internet où j’ai vu des gars faire de la musique. J’ai téléchargé un logiciel. Au début, c’était très compliqué, puis j’en ai trouvé un qui me convenait. J’ai commencé à faire des tracks, revisiter des chansons que je connaissais ».
Petit Biscuit est né. Le public découvre le titre-phare de l’artiste « Sunset Lover » sur la plateforme de streaming musical Soundcloud en 2015. Un électro envoûtant aux sonorités douces et sensuelles. « J’ai créé mon style petit à petit ». Et ce petit bijou n’est pas tombé dans les oreilles de sourds. « C’est passé de 100 écoutes à plus de 20.000 très vite ».
« Je n’arrive pas à mettre de mots sur ma musique. Je dirais qu’elle est éclectique, vivante. C’est une musique du monde ». Longtemps qualifiée d’« électro posé », la musique de Petit Biscuit fait désormais danser. « Les gens pensent que ma musique est toute gentille ». L’artiste s’en défend dans son album « Presence », pour lequel il a su bien s’entourer. Bipolar Sunshine, Møme, Lido et d’autres collaborations ont rendu cet opus de 14 titres dynamique et percutant, tout en gardant la « patte » Petit Biscuit.
Japon, Australie, Malaisie, Canada, France, Angleterre, Pays-Bas, la liste des pays où il s’est produit est longue. « La musique électronique est plus exportable que la chanson française. J’ai toujours été attiré par toutes les cultures. C’est cool de pouvoir parler à tout le monde ». Les Etats-Unis ne sont pas restés insensibles à ses sons. Il s’est produit aux festivals Coachella, Lollapalooza et Hard Summer. « Je n’imaginais même pas qu’un jour ça puisse arriver, ça a été un grand tournant dans ma vie, confie l’artiste. J’adore le public aux Etats-Unis. J’adore la grandeur, ça fait du bien de se lâcher vraiment sur scène ».
Pour l’avenir, les fans de Petit Biscuit ne peuvent attendre que du bon. Après l’obtention de son baccalauréat scientifique mention Très Bien, l’artiste a stoppé ses études au mois de janvier pour se consacrer entièrement à sa carrière musicale. « Le rêve, c’est de composer encore plus, de sortir plus de titres, de me rapprocher des gens ». Une nouvelle vie pleine d’ambition et de projets démarre.

Les nouveaux modèles du retail en question à New York

0

Avec l’explosion du commerce en ligne, les espaces traditionnels de retail ont du changer leur fusil d’épaule en redéfinissant leurs missions.
Pour évoquer ces nouveaux modèles du retail, le réseau FrenchFounders organise ni plus ni moins qu’une matinée de discussions, le jeudi 18 octobre, à l’Innovation Labs BNP Paribas à New York en présence de plusieurs acteurs du secteur. Edouard Dinichert, directeur chez Amazon, ouvrira les débats. S’en suivra une conférence sur la nécessaire transformation du retail traditionnel avec Ben Gillham (Nestlé Purina), Edouard Dinichert et Gina Pak (Theory). Un atelier réunissant des “start-ups qui réinventent le retail”, comme Acuity Al, Multifold, Storefront et Bouquet.ai, conclura la matinée.
L’événement est ouvert aux membres de FrenchFounders. Les non-membres doivent faire une demande de participation. 

Steinway & Sons Factory, le piano debout à Astoria

La Steinway & Sons Factory d’Astoria se mérite. Avant de pouvoir visiter cette usine fondée en 1860 par Henrich Steinweg, un jeune émigré allemand qui a américanisé son patronyme en Steinway, il vous faudra affronter une longue, très longue, liste d’attente.
Mais comme tout vient à point à qui sait attendre, notre patience a été doublement récompensée. D’abord, parce que ce lieu mythique – berceau de l’excellence musicale – est chargé de good vibes, que l’on ressent dès qu’on approche de l’usine historique.
Ici, tous les employés sont des artistes au même titre que les pianistes stars et sont considérés comme des membres à part entière de la famille Steinway… Le “We Are Family”, brandi tel un étendard dans chaque atelier, est bien plus qu’un slogan: c’est la valeur essentielle de la marque, prônée depuis des générations.
Ensuite, parce qu’on a eu la chance – celle qui sourit aux audacieux – de faire une belle rencontre : Robert S. Singleton, un violoniste émérite (le piano est aussi dans ses cordes, heureusement), charmant monsieur, passionné par la saga familiale des Steinway.
Robert connaît chaque recoin de l’usine, chaque ouvrier, chaque morceau de bois précieux utilisé pour confectionner avec minutie ces pianos d’exception. Un travail d’orfèvre, vous verrez. Mais par dessus tout, Robert aime transmettre.
Il a donc accepté de partager avec nous, via la Greater Astoria Historical Society, sa passion pour les Steinway en organisant des visites en parallèle des tours officiels ! Contactez-le de notre part pour réserver le vôtre.
On ne vous en dit pas davantage, la visite ne se raconte pas, elle se vibre…

Dans le coin ?

Profitez de votre balade à Astoria pour retourner au Noguchi Museum. Posez-vous dans le jardin puis montez admirer les sculptures de l’espagnol Jorge Palacios (jusqu’au 20 janvier 2019). Pour boire des coups ou bruncher (uniquement le week-end), c’est chez The Bonnie que ça se passe.

La Louisiane rejoint l'OIF: "Un rêve devenu réalité"

Une décision unanime. Jeudi 11 octobre, les 54 Etats et gouvernements membres ont fait entrer la Louisiane au sein de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) en tant que membre observateur. « C’est un rêve devenu réalité », se ravit Joseph Dunn, l’un des Louisianais qui a contribué au dossier de candidature de l’Etat et ancien directeur du CODOFIL, l’agence chargé du développement du français en Louisiane.
Peggy Feehan, actuelle directrice exécutive du CODOFIL, avait déposé la candidature de l’Etat américain en avril auprès de cette organisation qui a pour but de promouvoir la langue française et la diversité culturelle et linguistique. « C’est la validation par la Francophonie institutionnelle, des chefs d’Etats réunis à Erevan et du monde francophone que la langue française est bel-et-bien vivante en Louisiane », affirme Joseph Dunn.
L’Etat américain compte 250.000 francophones majoritairement « Cajuns » ou « Cadiens », nom donné aux descendants des Acadiens, peuple venu de l’Acadie (Canada) chassé par les Anglais lors du « grand dérangement ».
L’Irlande, Malte et la Gambie ont aussi été admises au sein de l’OIF au même moment que la Louisiane. Sur les 88 Etats et gouvernements, 27 possèdent le statut d’observateurs. Ils n’ont pas le droit de vote contrairement aux membres. « À nous maintenant de nous fédérer, de nous réseauter, d’imaginer ensemble des projets sociaux, éducatifs, professionnels et économiques qui nous permettront de bénéficier pleinement de cette opportunité de montrer au monde que les Louisianais de langue française et créole méritent leur place à la table ».
 

Des Français font revivre The Velvet Underground à New York

Nous voulons raconter l’histoire et l’héritage de ce groupe qui a influencé non seulement la musique mais aussi la mode, l’art, la littérature et le cinéma“. Deux ans après le succès d’une première exposition dédiée au groupe américain à la Philharmonie de Paris, Christian Fevret ressuscite The Velvet Underground à New York dans une exposition éphémère visible jusqu’au 30 décembre à Greenwich Village.
Accompagné par la productrice audiovisuelle Carole Mirabello, le fondateur du magazine Les Inrockuptibles nous plonge dans le New York des années 1960, où quatre amis dont Lou Reed et John Cale vont inventer une musique hors des codes, “à la jonction entre rock et avant-garde”, qui marquera toute une génération. “C’est tout le paradoxe de The Velvet Underground. Ils étaient trop en avance sur leur temps pour être connus à l’époque. Mais ils ont influencé de nombreux artistes comme David Bowie, LCD Sound System, Andy Warhol qui a produit leur premier album, des photographes comme Stephen Shore et même des artistes français comme Serge Gainsbourg, Vanessa Paradis”, explique Christian Fevret.

Crédit photo: Adam Ritchie Photography

La voix de l’écrivain et poète américain Allen Ginsberg, symbole de la beat generation, donne le ton de l’exposition dès l’entrée avec deux écrans diffusant des images d’archive d’une Amérique capitaliste et puritaine d’un côté, rock’n roll et contestataire de l’autre. Des centaines de photos documentent l’histoire du Velvet, des premières scènes du groupe jusqu’à sa séparation en 1968. Six films exceptionnels ont également été montés pour l’occasion. Parmi eux, Carole Mirabello et Christian Fevret ont mis la main sur des images rares d’un concert du Velvet au Bataclan en 1972. “Monter une exposition sur le Velvet était un vrai défi vu leur très courte existence (trois ans), et le peu d’objets qu’ils ont laissé derrière eux“, confie Christian Fevret.
Pour rendre l’exposition encore plus immersive et “underground”, Bandsintown Studio a aménagé le sous-sol de l’exposition qui accueille des masterclasses et des concerts deux fois par semaine.
Crédit photo: The Velvet Underground & Nico, Cornell University Collection

Les deux Français espèrent que l’exposition fera “au moins aussi bien qu’à Paris“. La Philharmonie avait accueilli 65.000 visiteurs. Sa réussite new-yorkaise conditionnera le début d’une tournée américaine. “On aimerait l’exporter à Chicago, Los Angeles, Seattle, Toronto. On est également en pourparler pour Manchester et peut-être Pékin“, précise Christian Fevret.
L’ancien patron des Inrocks estime que l’exposition The Velvet Underground Experience tombe à pic à New York, “face au puritanisme et au conservatisme qui a refait surface aux Etats-Unis”. Il ajoute que “beaucoup de jeunes sortent de l’exposition en disant: “c’est dingue la liberté qu’on a perdue”. Ils se rendent compte que les gens étaient plus curieux et avaient moins de tabous à l’époque”.

L'étoile montante de l'électro français débarque à Los Angeles

La figure montante de l’électro français débarque aux Etats-Unis. Petit Biscuit se produira à Los Angeles le samedi 10 et le dimanche 11 novembre à The Fonda.
A seulement 18 ans, Petit Biscuit, de son vrai nom Mehdi Benjelloun, a la cote à l’étranger. Après avoir fait vibrer Coachella cette année, l’artiste franco-marocain entame une tournée nord-américaine bien remplie.
Révélé par son titre « Sunset Lover » en 2015 sur SoundCloud, sa musique aux sonorités électroniques douces et sensuelles ont fait sensation dans les plus grands festivals du monde. Son album « Presence » a été nommé dans la catégorie « Album révélation » aux Victoires de la musique 2018. Un conseil : ne tardez pas à réserver votre place.

"Vous auriez pu me prévenir !", le one woman show qui rit de la vie

Offre spéciale. Pour une place achetée, obtenez une seconde place gratuite pour le nouveau one woman show de Judith Mergui « Vous auriez pu me prévenir ! », présenté le lundi 22 octobre à BJ New York. Il suffit d’entrer le code FRENCHMORNING au moment de l’achat.
Dans ce spectacle, Judith Mergui casse les clichés sur les rendez-vous clés de l’existence. Elle bouscule, avec humour, les idées reçues sur ces fameuses étapes capitales de nos vies avec lesquelles on nous bassine depuis l’enfance.
Diplômée des cours Florent à Paris, Judith Mergui intègre une école nationale d’art dramatique à Tel Aviv. Très vite, elle se retrouve à jouer au théâtre, au cinéma et dans la sérié télévisée israélienne Zaguri Empire. Les pays francophones l’ont découverte lors de son premier stand up en français « Inch’Alyah ».

6 activités insolites pour fêter Halloween à New York

Sortez les déguisements. L’automne a pointé le bout de son nez et les préparatifs de Halloween ont commencé. New York n’est pas avare en activités ce mois-ci, à commencer par la fameuse Halloween Day Parade du 31 octobre. Demandez le programme.
Visites à la lanterne du cimetière de Sleepy Hollow

Credit: Sleepy Hollow Cemetery

C’est le bon plan d’Halloween à New York. Pour vivre l’expérience à fond, direction le cimetière de Sleepy Hollow, bourgade tranquille au nord de New York rendue célèbre par la légende du cavalier sans tête de l’auteur Washington Irving. Le cimetière propose plusieurs visites guidées, dont une balade à la lanterne chaque nuit d’octobre. Partez à la découverte des résidents célèbres du cimetière, dont Washington Irving (bien sûr), mais aussi Andrew Carnegie, Walter Chrysler (l’homme d’affaires auquel on doit la tour Chrysler) et les frères Rockefeller. Une expérience inoubliable. Infos et réservations ici
Visite nocturne du cimetière de Green-Wood
Crédits photo : Robyn Von Swank

On reste dans les pierres tombales, mais à Brooklyn cette fois-ci. Le cimetière de Green-Wood invite les courageux à participer à une petite promenade hantée à la tombée de la nuit. Guidés par des bougies, les participants avanceront dans les sentiers sinueux et rencontreront sur leur route des musiciens, des artistes et des conteurs. Datant de 1838, le cimetière sera notamment décoré par Morbid Anatomy, un ancien musée du morbide basé à Brooklyn. Les vendredi 19 et samedi 20 octobre à 8pm. 75$ pour les membres de Green-Wood, 80$ pour les non-membres. Green-Wood Cemetery, 500 25th St, Brooklyn, 11232. Site web.
Une sortie en famille à l’American Museum of Natural History
American Museum of Natural History

L’American Museum of Natural History est l’un des meilleurs musées de New York pour les enfants. Pour Halloween, il ne déçoit pas. “Trick-or-treating”, performances de cirque, musiciens et magiciens investiront les lieux le samedi 27 octobre pour une après-midi d’activités et de divertissement en compagnie des dinosaures. AMNH. Central Park West et 79th St. Samedi 26 octobre, 2-6pm. Tickets ici
Night of Noir : A Kubrick Halloween
Crédits photo : Ken Allen

Fêtez Halloween dans l’esprit noir des films de Stanley Kubrick. Le 26 octobre au Museum of the City of New York, les fans de cinéma des années 40 et 50 pourront s’adonner à un concours de déguisements inspirés de l’univers du réalisateur, tout en découvrant l’exposition “Through a Different Lens : Stanley Kubrick Photographs”, qui doit se clôturer le 28 octobre. L’exposition réunit des photos des oeuvres cinématographiques de Stanley Kubrick. Un quiz autour des œuvres du génie du 7ème art sera organisé pour tester les connaissances des participants. Des cocktails et des collations seront en vente. L’accès à l’exposition est compris dans l’entrée. Vendredi 26 octobre de 7pm à 11pm. En pré-vente, 20$ pour les membres, 25$ pour les non-membres. Sur place, 30$ pour les membres, 35$ pour les non-membres. Museum of the City of New York, 1220 Fifth Avenue. Site web.
Conference House Museum
Conference House Museum

C’est le parc le plus au sud de New York. Conference House Park sur Staten Island accueille dimanche 28 octobre une balade nocturne à l’intérieur de la maison historique Conference House, qui fut le théâtre en 1776 d’une tentative d’accord de paix entre les révolutionnaires américains et la couronne britannique, ainsi que le cimetière ancien avoisinant. Le dimanche 28 octobre de 7pm à 8:30pm. Gratuit. Conference House Park Visitor Center, Staten Island. Site web.
Séance de spiritisme à Catland
Catland Books

Esprit es-tu là ? Dakota, propriétaire du magasin mystique Catland Books, offre une séance de spiritisme en groupe. Raison de plus pour y aller: le voile entre les esprits et les vivants est le plus fin en cette période de l’année. Catland propose aussi des livres, des bougies, des ornements magiques et d’autres outils spirituels pour ceux qui veulent rester connectés à l’au-delà le reste de l’année. Dimanche 28 octobre de 7pm à 9pm. 50$ par personne. Catland Books, 987 Flushing Avenue, Brooklyn 11206. Site web.

Laura Smet au Chelsea Film Festival à New York

Le Chelsea Film Festival souffle sa sixième bougie. Ce festival de cinéma engagé, lancé par l’actrice française Ingrid Jean-Baptiste et sa mère Sonia, déroule son tapis rouge du jeudi 18 au dimanche 21 octobre au AMC Loews 34th St.
Le festival garde le même objectif: mettre en vedette les films et documentaires de cinéastes indépendants et émergents du monde entier. Cette année, 87 films provenant de 21 pays différents sont à l’affiche. Treize films français ont été sélectionnés. Le public découvrira le premier film de Laura Smet « Thomas », le samedi 20 octobre à 1:30pm, en présence de la réalisatrice.
Le court-métrage d’onze minutes met en scène la propre mère de la réalisatrice, Nathalie Baye, dans le rôle d’une maman retrouvant la trace son fils après quinze d’absence. Neuf autres courts-métrages de France métropolitaine seront présentés sur deux jours, vendredi 19 et le samedi 20 octobre. Quatre courts-métrages issus de l’outre-mer français, jamais montrés aux Etats-Unis, seront dévoilés pour la troisième édition de la soirée « French Caribbean Movies » vendredi 19 octobre dès 6:30pm.

Matinée portes-ouvertes à l’École Franco-Américaine de Sunnyvale

0

(Article partenaire) L’École Franco-Américaine de la Silicon Valley organise une matinée portes-ouvertes en famille le samedi 3 novembre, à partir de 10h sur son campus de Sunnyvale.

Les enfants auront l’occasion de s’amuser, de rencontrer d’autres enfants et de se divertir au travers d’activités ludiques et créatives. « C’est toujours une matinée très conviviale, indique Pierre-Ludovic Perrot, le directeur de l’école. Elle permet à nos futures familles de découvrir nos locaux et d’interagir avec nos enseignants et les parents de l’école. »

Cette matinée est aussi une excellente occasion de se renseigner sur le programme d’immersion bilingue offert par l’école. Celle-ci a en effet la particularité de proposer un modèle unique dans la Baie puisque les enseignements se font à 50% en français et à 50% en anglais, et ce dès l’âge de 2 ans et demi.

L’école, qui vient juste de fêter ses 25 ans, est homologuée par le Ministère de l’Éducation Nationale et accréditée par la California Association of Independent Schools.

Plus d’information sur www.fassv.org

Inscrivez-vous à la matinée portes ouvertes ici

—————-

Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.