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Que faire à Miami pour Halloween ?

Jouer à se faire peur, regarder un film d’horreur ou écouter des histoires donnant la chair de poule, les activités pour célébrer Halloween sont nombreuses à Miami.
Parcourir le cimetière de Miami de nuit

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© Miami City Cemetery

Pour plonger dans l’esprit d’Halloween, direction le cimetière de Miami. HistoryMiami Museum organise une visite guidée des lieux à la tombée de la nuit (vendredi 26 octobre de 8pm à 10pm). Tandis que vous vous faufilerez parmi les pierres tombales, votre guide vous contera des histoires à glacer le sang sur les résidents célèbres des lieux dont Julia Tuttle, l’une des fondatrices de Miami, ou encore l’Amérindien Jack Tigertail, dont le meurtre reste non élucidé. Miami City Cemetery – 1800 NE 2nd Ave, Miami – Infos et réservations ici
Jouer à se faire peur dans une maison hantée
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© House of Horror Haunted Carnival

Pour une bonne dose de sueurs froides, House of Horror Haunted Carnival, un parc d’attractions éphémère autour du thème de l’horreur installé près de l’aéroport, propose de nombreux manèges et attractions, dont plusieurs maisons hantées (jusqu’au samedi 3 novembre). Prenez votre courage à deux mains avant de partir explorer leurs couloirs sombres où vous rencontrerez les fantômes de leurs anciens occupants. Frissons garantis. House of Horror Haunted Carnival – 1455 NW 107th Ave, Miami – Infos et réservations ici
Regarder un film d’horreur en plein air
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Les cinéphiles courageux, amateurs d’épouvante, pourront assister à la projection nocturne du film « La Nuit des morts-vivants » de George Romero sur grand écran au Soundscape Park de Miami Beach (mardi 31 octobre à 8pm). Apportez simplement du pop-corn et installez-vous confortablement dans l’herbe avant de trembler d’effroi devant ce classique de l’horreur. Soundscape Park – 400 17th Street, Miami Beach – Infos ici
Enflammer la piste de danse
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© Wynwood Fear Factory

Si vous êtes à la recherche d’une soirée endiablée où danses envoûtantes, costumes effrayants et cocktails sanguinolents sont au rendez-vous, ne manquez pas le festival Wynwood Fear Factory. Cet événement, qui rassemble près d’une vingtaine de DJs, se tiendra sur deux jours (vendredi 26 et samedi 27 octobre) au Mana Wynwood Warehouse, dans le quartier du street art de Miami. Mana Wynwood Warehouse – 318 NW 23rd St, Miami – Infos et réservations ici
Admirer une effrayante parade canine
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Pour Halloween, les chiens ont aussi droit à leur déguisement. Clowns maléfiques, sorcières et vampires à quatre pattes accompagnés par leurs maîtres tout aussi terrifiants envahiront le Pinecrest Gardens, dans le sud-ouest de Miami, à l’occasion du festival Howl-O-Ween (dimanche 28 octobre de 12pm à 5pm). Au programme : de la musique, des ateliers de décoration de citrouilles, sans oublier un concours de costumes pour chiens. Pinecrest Gardens – 11000 Red Rd, Pinecrest – Infos et réservations ici
Quémander des bonbons aux pompiers, sans leur jeter de sort
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© Miami Beach Fire Department

Le soir d’Halloween, à l’occasion de la traditionnelle collecte de friandises, les casernes de pompiers de Miami Beach ouvrent leurs portes au public pour un « no tricks, just treats » (mardi 31 octobre de 7pm à 9pm). Petits et grands pourront en profiter pour prendre une photo avec les soldats du feu assis au volant de leurs célèbres camions rouges. Miami Beach Fire Rescue – Station 1, 1051 Jefferson Ave – Station 2, 2300 Pine Tree Dr – Station 3, 5303 Collins Ave – Station 4, 6880 Indian Creek Dr

Fêtez le Beaujolais Nouveau 2018 à Washington DC

Il arrive. L’ambassade de France à Washington DC débouche le Beaujolais Nouveau autour d’un bon buffet français, le vendredi 16 novembre à la Maison Française.
Les convives pourront profiter de Beaujolais Nouveau en “open bar” et de plats préparés par les chefs de l’Ambassade de France et des toques locales. Du pain, du fromage et des pâtisseries françaises sont aussi au menu. Les peintures de l’artiste français Stéphane Koerwyn seront exposées dans la Maison Française. La soirée se poursuivra avec un DJ qui fera danser les invités sur des tubes américains et français dans un décor de lumières “spectaculaire”, selon les organisateurs. Idéal pour brûler les calories.
 

Reine Paradis trône sous une lune bleue à Miami

(Article partenaire) Expatriée à Los Angeles depuis six ans, l’artiste française pluridisciplinaire Reine Paradis fait le déplacement jusqu’à Miami pour présenter son nouveau projet photographique « Midnight » du 18 au 25 octobre à la galerie Markowicz Fine Art implantée à Design District.
Avec des décors ultra-colorés et surréalistes ainsi qu’une mise en scène réglée comme du papier à musique, Reine Paradis invite à la curiosité et à l’évasion dans un univers où la frontière entre le réel et l’imaginaire est souvent floue. « Ce projet est très représentatif de ce que je suis réellement », indique la Française de 29 ans, diplômée de l’école des Gobelins à Paris. « Mon imagination est sans limite, je suis une grande rêveuse qui aime créer son propre monde et inciter chacun à en faire partie ».
Chaque photographie, représentant des scènes parfois burlesques et loufoques, est réalisée suivant un procédé minutieux. « Quand une scène me vient à l’esprit, avant de pouvoir la transposer en photographie, je réalise une maquette qui me sert de référence afin de reproduire fidèlement ma vision initiale », précise Reine Paradis qui, pour chaque situation, se met elle-même en scène. « C’est le meilleur moyen d’exprimer ma créativité et j’ai aussi besoin de vivre pleinement chaque scène afin de ressentir un sentiment d’achèvement une fois le cliché réalisé ».
Soucieuse du moindre détail, la Française confectionne par ailleurs les costumes ainsi que les éléments de décor et prend surtout le temps d’effectuer ses repérages afin de dénicher le cadre idéal pour chacune de ses photographies. « J’affectionne un léger sentiment d’insécurité et ce sont souvent des lieux dangereux comme les toits d’un bâtiment ou parfois difficiles d’accès comme une piste d’atterrissage, confie-t-elle. Il est très important que je sois sur place et non pas dans un décor de studio car, au-delà d’ajouter de l’adrénaline à mon projet, cela permet aussi d’exprimer plus de sensations grâce à la vision de mon corps qui parfois se crispe naturellement ».
Réalisées par son mari Carl Lindstrom, les photographies de sa série « Midnight » se distinguent également par leur couleur flamboyante. « Le shooting se déroule aux alentours de midi pour bénéficier d’une lumière intense, indique Reine Paradis. Et en post-production, je joue sur la saturation du bleu afin de créer des clichés donnant l’impression d’avoir été réalisés sous une lune bleue ». Un projet artistique qui se veut chromatique et qui se révèle être par ailleurs introspectif pour la jeune Française. « C’est assez nouveau pour moi et je ne sais pas encore comment l’expliquer mais je m’aperçois que chaque photographie à un lien avec mon enfance, que ce soit les lieux ou les objets utilisés, raconte-t-elle. Tout ceci est réalisé de façon inconsciente mais je pense que mon projet est aussi une sorte de thérapie qui doit m’apaiser intérieurement ».

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

"Toujours Paris", le courant photographique humaniste français exposé à la galerie Peter Fetterman

A la Bergamot Station, une galerie fait preuve d’une certaine dévotion pour les photographes français. Ainsi, Peter Fetterman présentera “Toujours Paris: French Humanist Photography”, sa dernière exposition de l’année. Elle mettra en valeur le mouvement humaniste français de 1930, du 27 octobre au 23 février 2019.
Seront exposés les oeuvres d’artistes tels que Henri Cartier-Bresson, Louis Stettner et Martine Franck, partageant un intérêt commun pour l’être humain dans sa vie quotidienne. Ce courant est apparu en 1930 dans les quartiers populaires de Paris et sa banlieue, et a connu un grand essor entre 1945 et 1960.

Les quartiers de Los Angeles se visitent aussi en français

“Savez-vous quel fut le premier commerce d’Arts District ? Le premier à s’y installer fut un Bordelais, le viticulteur Jean-Louis Vignes au XIXe siècle.” Dès le début de la visite de ce quartier bobo de Los Angeles, Michel rappelle les racines du lieu aux touristes, avant de leur livrer les secrets des peintures murales qui peuplent le quartier. Montrant un mur rempli de signatures de graffeurs, il explique que “les gangs ont repris la typographie “Old English” pour leur blase, celle-ci étant associée aux documents officiels”, tout en montrant des photos en comparaison sur son IPad. “Une manière de marquer leur territoire”, détaille le vieux loup de mer, qui partage également ses interprétations personnelles. Ce guide Suisse fait partie de l’équipe Los Angeles en Français, qui a débuté les visites guidées de la cité des anges fin septembre.
Quatre parcours ont été élaborés sur-mesure par Michel, “une perle”, et Alexandre Vendé, le créateur du blog Bons Plans Voyage New York et de l’agence Voyage en français. “A NYC, les touristes restent une semaine. En revanche, Los Angeles est souvent une étape dans un road trip. Ils ont envie de voir les incontournables”, plaide Alexandre Vendé, qui trouve cette ville difficile à appréhender de par sa taille. C’est pourquoi sont proposées – en compagnie de Michel ou Crystel – des visites à pied des secrets de Hollywood, du centre historique de Downtown, des quartiers de Little Tokyo et Arts District, ainsi qu’une exploration de Venice Beach et Santa Monica en vélo.
Après avoir pédalé dans ces stations balnéaires, parcourant le mythique boulevard Abbot Kinney avec Michel, deux Français en visite, Pascale et son ami Alex, ont remis le couvert à Arts District. “Michel est un passionné, il m’a réconciliée avec la ville de Los Angeles”, confie Pascale, qui suit le blog d’Alexandre Vendé depuis longtemps. “Les visites nous ont permis de gagner du temps sur la recherche.” “Et de voir des choses mythiques tout en sortant des sentiers battus”, complète Alex.
Dans les coulisses de Hollywood
C’est d’ailleurs tout le concept de Los Angeles en français :“découvrir l’histoire d’un quartier, d’une ville mais aussi les aspects méconnus, les lieux les moins appréhendés”, défend Alexandre Vendé, de passage à L.A. Ainsi, sur Hollywood Boulevard, Michel ouvre les portes de l’hôtel Roosevelt pour ses clients, afin de leur montrer la salle qui accueillait la cérémonie des Oscars, puis fait un détour par une boutique insolite qui possède des costumes de films et séries télévisées.

Alex est devenu le “pote” des touristes. /Photo S.C.

Outre cette facette, cette agence veut se différencier par ses guides “conviviaux”, tous des expatriés français. “Ils se comportent comme des potes, tutoient les touristes à l’américaine, partagent leurs expériences aux Etats-Unis, leurs histoires de VISA, mais aussi leurs bons plans.”
En plus des traditionnelles visites, Los Angeles en français offre des sessions privées et personnalisées, ainsi qu’une virée dans la coccinelle cabriolet de Michel pour découvrir la maison de Johnny Hallyday ou Mulholland Drive selon les envies. “J’aimerais proposer un coucher de soleil sur le Hollywood Sign”, rêve Alexandre Vendé, qui a eu un véritable coup de coeur pour certains sites, dont Venice Beach.
De blog à entreprise : dix ans d’expansion
Gérée de Bordeaux par ce quadragénaire, l’agence s’est développée spontanément. Professeur d’Education physique et sportive en France, il a débuté son blog en 2008 pour partager ses bons plans après des séjours à New York pour une colonie de vacances, et sa lune de miel. “A aucun moment, je n’ai pensé en vivre.” Inattendu, le succès le pousse à quitter son emploi. Et très vite, il développe le concept, proposant une application, une version papier, ainsi que des visites guidées à New York.
Un concept qu’il a décliné au fil des années, au travers d’un blog dédié à l’ouest américain lancé en 2017, ainsi que des visites guidées à San Francisco et Miami depuis décembre dernier. Puis, Los Angeles. Prochaine étape? “J’ai reçu pas mal de sollicitations pour Chicago, mais les variations de température m’inquiètent.” Voyages en Français n’est pas au bout de son aventure.

La French-American Business Week s'interroge sur "l'effet Macron"

Appel du pied aux entreprises américaines, efforts pour donner de la France une image “business friendly”… La French American Business Week, organisée par la Chambre de Commerce franco-américaine de Washington D.C. à l’Ambassade de France, posera la question de “l’effet Macron” sur le business franco-américain.
Jeudi 18 octobre, au second jour de ce rendez-vous d’affaires franco-américain, deux panels aborderont la réalité de ce phénomène. Lors d’une première discussion, de 2.15pm à 3.30 pm, quatre professionnels décriront l’impact de la stratégie macronnienne sur l’économie et les entreprises. Dans un deuxième temps, de 4 pm à 5.30 pm, quatre experts discuteront de la question de la coopération franco-américaine dans le contexte des présidences Macron et Trump.

Comparé à d’autres présidents français, Emmanuel Macron a un effet médiatique aux Etats-Unis“, estime Denis Chazelle, directeur exécutif de la Chambre de Commerce franco-américaine à Washington D.C. “Il a donné une visibilité à la France, avec son slogan ‘France is back’“.
Depuis le début de sa présidence, Emmanuel Macron tente d’attirer les entreprises internationales, en particulier américaines, en France à grands renforts d’annonces et de discours en anglais. En janvier, il a organisé un fastueux diner à Versailles pour encourager 140 dirigeants de multinationales à s’implanter en France.  Lors de sa visite d’Etat à Washington en avril, le président français avait pris rendez-vous avec les grands patrons américains. La société de logiciels de gestion de clientèle Salesforce, présente à la rencontre, avait alors annoncé un investissement de 2,2 milliards de dollars sur cinq ans pour renforcer sa présence en France.
Dans le même temps, plusieurs entrepreneurs en France ont fait entendre leurs voix dans la presse pour regretter la lenteur de la mise en place des réformes promises par le chef de l’Etat. Un article publié en septembre sur le site d’information financier Bloomberg mettait en avant les difficultés persistantes rencontrées par les startupeurs dans un pays qu’Emmanuel Macron a promis de transformer en “start up nation“.
La discussion sur “l’effet Macron” intervient sur fond de chiffres économiques franco-américains encourageants. Selon le dernier rapport économique de l’Ambassade de France, les échanges de biens et de services entre la France et les Etats-Unis ont représenté 139 milliards de dollars en 2017, soit une augmentation de 16% depuis 2016. Les entreprises américaines emploient quelque 481.000 personnes en France.

Après La Brea, la Tropézienne Bakery s'installe à West Hollywood

Leurs croissants leur ont valu le prix du public lors du concours Best croissant de French Morning en juin. La Tropézienne a ouvert une nouvelle boulangerie le 8 octobre sur Santa Monica Boulevard à West Hollywood.
En plus de ses viennoiseries, l’établissement propose des éclairs, des tartes meringuées, macarons, quiches et sandwiches (comme le pain bagnat) concoctés par le chef Jonathan Breter. Le lieu de presque 100 m2 offre un décor raffiné avec ses tables en marbre et chaises en osier, sublimé par une peinture du Français Alexander Partman représentant Saint-Tropez.
Après La Brea et West Hollywood, les propriétaires Jonathan Khalifa et Philippe Ktorza continuent le développement de l’enseigne française. Ils vont ouvrir une Tropézienne Bakery à Downtown d’ici une quinzaine de jours. “Nos clients apprécient nos produits très français et nous le disent tous les jours. Notre développement se poursuivra encore autour de Los Angeles, indique Philippe Ktorza. Nous avons également l’ambition d’aller conquérir d’autres villes.”

"Moi impat": "On ne se sent pas chez soi en France"

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Surprise, bonheur, mais aussi déception, désillusion sont des sentiments que connaissent bien celles et ceux que l’on appelle les “impatriés”. French Morning a donc tendu son micro à des Français qui racontent comment ils ont vécu leur retour au pays.
Pour ce douzième épisode, la parole a été donnée à Gabriela Prunier. La Française a connu l’expatriation depuis sa plus tendre enfance. A 3 ans, sa famille part vivre au Canada avant de s’envoler trois ans plus tard pour l’Egypte. Elle se confie sur sa vision d’enfant sur cette expatriation et son impatriation, un retour au pays qui aura été difficile pour l’adolescente de 13 ans de l’époque qui n’avait jamais vraiment connu la France.
Ces expériences lui ont donné envie, une fois adulte, de regoûter à l’expatriation. Son diplôme en poche, elle part pour l’Inde pendant 7 ans pour une mission professionnelle. A son nouveau retour en France, ce sont ses propres enfants qui expérimentent l’impatriation. Comme elle plus petite, ils n’avaient jamais connu la France.
Listen to “Episode 12 : Gabriela Prunier” on Spreaker.

Gagnez des places pour découvrir la saison 4 du "Bureau des légendes" à LA

French Morning vous propose de gagner des places pour assister à la projection en avant-première à Los Angeles de la saison 4 de la série “Le bureau des légendes” (“The Bureau” en anglais), le 22 octobre à 7pm au James Bridges Theater à UCLA. Pour participer, inscrivez votre nom, prénom et email ci-dessous.
Cette série française (avec Mathieu Kassovitz) raconte le quotidien d’un département de la DGSE (Direction Générale de la Sécurité Extérieure), appelé le Bureau des légendes. Il pilote à distance les agents les plus importants des services de renseignements français, les clandestins, en immersion dans des pays hostiles. Leur mission consiste à repérer les personnes susceptibles d’être recrutées comme sources.
Lors de cette première, seront présents son créateur et producteur Eric Rochant, ainsi qu’Alex Berger (producteur délégué). Ils se livreront à une séance de Q&A orchestrée par Teri Schwartz, responsable du département Film et télévision à UCLA.
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La présidente de la BnF Laurence Engel en conférence à Stanford

Comme toutes les grandes bibliothèques, la BnF (Bibliothèque nationale de France) doit faire face aux défis de l’ère digitale. Laurence Engel, présidente de cette vénérable institution parisienne, riche de nombreuses collections historiques, parlera à Stanford des innovations menées par la bibliothèque et de ses partenariats aux Etats-Unis. La conférence aura lieu le lundi 29 octobre.
À la tête de la BnF depuis 2016, Laurence Engel évoquera notamment les différentes initiatives conduites pour élargir l’accès à sa base digitale. Avant de rejoindre la bibliothèque nationale, elle a occupé plusieurs postes au sein du monde culturel français (Arte, ministère de la Culture, Ville de Paris, Institut National de l’Histoire de l’Art…).
La conférence est gratuite et ouverte à tous. RSVP obligatoire.

Combien ça coûte de se meubler à Miami ?

Les magasins d’ameublement et de décoration ne manquent pas à Miami. Comment s’y retrouver et préparer son budget afin de se meubler ? French Morning vous donne un coup de pouce.
En classe business
Pour ceux qui ont un porte-monnaie bien garni, le concept-store HOEM, qui a récemment ouvert ses portes à Design District, met à l’honneur du mobilier de créateurs européens. Pour donner vie à votre intérieur, vous pouvez miser sur un canapé à 13.500 dollars imaginé par le designer français Alain Gilles ou sur une chaise ludique et ultra graphique, qui a notamment été exposée au prestigieux MoMA de New York, à 590 dollars signée Moustache.
Si vous aimez le style rétro, Victoria’s Armoire et Kakar House of Design disposent d’une sélection éclectique de meubles d’inspiration vintage, et ce n’est pas donné. Comptez un peu moins de 3.000 dollars pour une armoire en bois massif de style japonais ou encore 2.500 dollars pour des fauteuils en velours rouge.
Là encore, si votre budget vous le permet, l’enseigne Anima Domus propose de quoi apporter une touche contemporaine à toutes les pièces de votre intérieur. Prévoyez un budget avoisinant les 15.000 dollars pour aménager une chambre et plus de 25.000 dollars pour un salon.
Les adeptes d’antiquité, quant à eux, devraient trouver leur bonheur chez Alhambra Antiques. Lustres en cristal à 12.500 dollars, chaises en rotin à 595 dollars et objets décoratifs datant du XVIIème siècle garnissent les rayons de la boutique.
En classe éco
Pour un mobilier moderne et des accessoires de décoration à des tarifs plus abordables, rendez-vous dans les chaînes de magasins de meubles comme Rooms To Go et Ashley Furniture HomeStore. Vous pourrez y acquérir un canapé à moins de 500 dollars ou trouver des tables de salle à manger aux alentours de 300 dollars.
Les centres commerciaux de Miami regorgent d’enseignes comme Target, Walmart et JC Penney qui disposent également de rayons où vous pourrez vous équiper à moindre coût. Comptez entre 69 et 399 dollars pour un matelas « queen size » et prévoyez entre 29 et 49 dollars pour du linge de lit en coton.
Pour les bricoleurs, nul besoin de présenter Ikea, la célèbre enseigne suédoise qui propose des meubles à monter soi-même et à des prix défiant souvent toute concurrence. Vous y trouverez des tables basses à moins de 15 dollars et des meubles de salle de bain aux alentours de 50 dollars.
Avez-vous par ailleurs pensé à louer vos meubles ? De la machine à laver au lecteur Blu-ray en passant par le matelas et les plantes vertes, Cort Furniture Rental propose des locations au mois ou à l’année avec des tarifs dégressifs. Comptez 60 dollars par mois pour un canapé loué durant trois mois et une mensualité de 40 dollars si vous souhaitez garder ce même canapé pendant un an. Le principe est simple : vous commandez en ligne, la société vous livre et installe le mobilier puis revient le chercher à la fin du contrat.
En low cost
Pour se meubler avec un petit budget à Miami, soyez à l’affut des pancartes « garage sale » qui fleurissent dans les rues de la ville. Ces vide-greniers permettent de mettre la main sur des meubles d’occasion et de nombreux objets de décoration sans se ruiner.
Les bonnes affaires se font également en ligne sur les sites de petites annonces comme Craigslist et Offer Up. Vous y trouverez vraiment tout et n’importe quoi : de la corbeille à papier en inox affichée à 10 dollars à un vase de Chine datant du XVème siècle estimé à 35.550 dollars. Il faudra faire preuve de patience avant de dénicher la perle rare parmi le flot d’annonces, mais le jeu en vaut la chandelle.
En mode débrouille
Avant de courir dans les boutiques, demandez à votre famille et vos amis s’ils n’ont pas du mobilier qui encombre leurs garages. Un message laissé sur les réseaux sociaux peut également s’avérer très utile.
Enfin, il n’y a pas qu’auprès de vos proches que vous trouverez votre bonheur. Vous pouvez notamment glaner quelques trésors directement sur le trottoir. L’occasion de donner une seconde vie à des objets destinés à finir à la poubelle sans rien débourser.

Goomics: un Français raconte le quotidien de Google en BD

Je suis un irréductible Gaulois qui se moque de ce qu’il voit!” Ingénieur software depuis 2007 chez Google, Manu Cornet vient de publier Goomics, un recueil de 200 bandes-dessinées inspirées de son quotidien à Google. Clamant son admiration pour Franquin, le père de Gaston Lagaffe, le Français a commencé à publier ses dessins en 2010, sur une version de Google Plus réservée aux employés.
J’ai toujours dessiné, je suis un grand enfant qui s’inscrit dans une tradition française de la satire: j’aime me moquer de la vie privilégiée dont on bénéficie ici, et je me moque des gens qui se prennent trop au sérieux.
Les plaintes des employées sur la piscine non chauffée, le manque de M&M’s, les trajets dans le Google Bus, le jargon omniprésent, les 7 kilos pris en moyenne par chaque nouvel employé, le flop des Google Glass… Rien n’échappe à l’oeil amusé et aiguisé de Manu Cornet, qui ne censure aucun sujet: “Dès que je vois quelque chose de marrant ou de risible, j’en fais un dessin.” D’abord diffusés de manière assez confidentielle sur la version interne de Google Plus, les BD de Manu Cornet sont désormais envoyées à plus de 10.000 employés qui ont souscrit à une liste de diffusion: “Entendre quelqu’un éclater de rire en lisant ma dernière BD est ma plus belle récompense“, reconnaît l’ingénieur.
Les retours sur les BD de Manu Cornet sont en général positifs, mais il arrive que ses dessins froissent certaines personnes: “Je n’adhère pas au politiquement correct, ce qui ne passe pas toujours au sein d’une entreprise américaine. Mon objectif est de faire rire, et je m’excuse quand mes dessins blessent quelqu’un.
Certaines bandes-dessinées ont mis en lumière certains dysfonctionnements au sein de l’entreprise et ont débouché sur des améliorations: “Notre annuaire interne comportait une fonction qui montrait qui l’avait visité récemment. Les employées avaient l’impression d’être suivis, et j’ai publié une BD sur ce sujet. Depuis, cette fonction a été désactivée.
Suite à la publication du memo hautement controversé de James Damore, un ingénieur de Google qui expliquait que les femmes n’avaient pas les mêmes capacités pour occuper des postes d’ingénieurs que les hommes, Manu Cornet a répondu en publiant les portraits de 100 femmes ingénieurs nommées par leurs pairs pour leurs contributions aux différents produits Google. “Ces dessins ont aidé à remonter le moral des employés, au plus bas après toute cette mauvaise presse.
L’équipe dirigeante de Google, passée ou présente, n’est pas épargnée dans Goomics: “Les gens représentés sont facilement reconnaissables, et souvent très haut placés. Je ne me soucie pas de leur retour, mais je reste dans les limites de la politesse. Je suis, en quelque sorte, le bouffon du roi de l’entreprise.
Manu Cornet envisage de publier un deuxième tome de Goomics d’ici quelques années, afin de couvrir les années 2015-2020. “Mon métier d’ingénieur est presque devenu secondaire, par rapport à l’impact du dessin. Dans 10 ans, le code que j’ai écrit aura sans doute disparu alors que mes BD seront toujours là.