La figure montante de l’électro français débarque aux Etats-Unis. Petit Biscuit se produira au Texas pour deux dates, le mercredi 31 octobre à Austin et le vendredi 2 novembre à Dallas.
A seulement 18 ans, Petit Biscuit, Mehdi Benjelloun de son vrai nom, a la cote à l’étranger. Après avoir fait vibrer Coachella cette année, l’artiste franco-marocain entame une tournée nord-américaine bien remplie.
Révélé par son titre « Sunset Lover » en 2015 sur SoundCloud, sa musique aux sonorités électroniques douces et sensuelles ont fait sensation dans les plus grands festivals du monde. Son album « Presence » a été nommé dans la catégorie « Album révélation » aux Victoires de la musique 2018. Un conseil : ne tardez pas à réserver votre place.
L'étoile montante de l'électro français Petit Biscuit débarque au Texas
Le fondateur de Snapchat invité d'honneur du gala de l'Alliance Française de Los Angeles
(Agenda Partenaire) Sous les Auspices du Consul General de France, le Gala Annuel de l’Alliance Française de Los Angeles se déroulera le Samedi 10 Novembre au Sofitel Beverly Hills en présence de Monsieur Evan Spiegel, co-founder et CEO de Snap Inc., invité d’honneur de ce Gala.
L’acteur et chanteur Brett Tucker officiera à cette occasion en tant que Maître de Cérémonie.
Tous deux sont étudiants à l’Alliance Française de Los Angeles.
A l’occasion de cette soirée exceptionnelle, nous célèbrerons ensemble notre attachement à la langue française et à la culture française. Ce sera aussi l’opportunité pour L’Alliance Française de Los Angeles de lever des fonds.
En participant à cet évènement, vous nous aidez dans notre mission et notre volonté à construire un programme éducatif et culturel toujours plus attractif.
Le programme de la soirée est le suivant :
6:30pm Cocktails + Silent Auction
8:00pm Dinner + Short program (Live Auction)
Membres et non-membres de l’Alliance Française de Los Angeles sont les bienvenus.
Pour participer à cet évènement, merci de vous inscrire au plus vite via notre web-site : afdela.org, par téléphone au 310 652 0306 ou par email [email protected]. Les places sont limitées.
Au plaisir de vous retrouver très bientôt.
Le Comité du Gala
Merci à nos sponsors:
TV5 – Air Tahiti Nui – Ameriprise – Badoit/Evian – En Route Travel – Piper Heidsieck – Sofitel –
Wines of the World –
Six destinations au départ de LA pour s'envoler à Thanksgiving pour moins de $600
Thanksgiving sera célébré le jeudi 22 novembre. La date approche et vous n’avez toujours rien de prévu ? Ne paniquez pas, French Morning a dégoté les meilleurs plans en avion au départ de Los Angeles (à moins de 600 dollars), pour une escapade du jeudi 22 au dimanche 25 novembre. Mais il ne va pas falloir tergiverser, les prix s’envolent.
Cap au nord à Seattle
Tout en offrant une ambiance hivernale, la ville émeraude de l’Etat de Washington bénéficie d’une vie culturelle, artistique et culinaire en ébullition, à l’image du “Public Market” où les habitants se pressent pour faire le plein de produits locaux ou des spectacles de Drag Queen qui valent le détour. Outre la visite du Space Needle et d’Experience Music Project (juste incroyable), vous pourrez également faire un pèlerinage sur les traces de Meredith Grey de “Grey’s Anatomy”, en passant devant sa demeure (303 W Comstock Street) ou en prenant le ferry. Il faudra débourser 342 dollars pour découvrir les mystères de Seattle dans des températures fraîches.
Un séjour dans la ville des hipsters : Portland
Dans l’Etat de l’Oregon, se situe la charmante ville de Portland. C’est un lieu qui offre peu de lieux à visiter, mais un état d’esprit rafraîchissant. A 2h30 de vol de Los Angeles, cette ville est devenue célèbre pour ses food-trucks, sa multitude de petits quartiers, ses pistes cyclables et le fait qu’il n’y ait pas de taxes. Pour ce week-end de Thanksgiving, nous recommandons de louer un vélo pour arpenter la ville, en passant par la librairie Powell’s, les boutiques de Mississippi avenue et Voodoo doughnut (arrêt gourmand obligatoire). Et surtout, n’oubliez pas d’aller boire des coups à Pearl District la nuit tombée. Une destination accessible à partir de 294 dollars au départ de Los Angeles.
A la découverte d’une ville mythique, Chicago
A un peu plus de 4 heures de vol de Los Angeles, “The Windy City” fait sensation avec sa belle architecture. Prenez une photo au pied de la sculpture en forme d’haricot “The Bean”, montez au 103ème étage de la Willis Tower pour admirer la vue imprenable sur la skyline de Chicago, et allez vous promener sur les bords du lac Michigan. La troisième plus grande ville des Etats-Unis, accessible pour moins de 479 dollars le billet d’avion, ne manque pas d’en mettre plein la vue à ses visiteurs.
Pour les amateurs de tequila et de mariachis : Guadalajara au Mexique
Pour ne pas entendre parler de dinde, pensez dépaysement. L’alternative la plus abordable reste de se rendre à Guadalajara au Mexique (397 dollars) dès le mercredi 21 novembre (8:45 pm). La ville, fondée par Nuno de Guzman en février 1542, satisfera votre manque d’histoire avec ses nombreux monuments et places. Nous vous recommandons de vous promener à travers le centre historique, en passant par la Cathédrale, la Plaza de los Laurels, celle de Armas, le Museo Regional et le Palacio municipal. Outre la découverte, la “Perle de l’occident” est également célèbre pour sa tequila et ses mariachis.
Pour ceux qui aiment la neige : direction Vancouver au Canada
Si vous avez envie de revêtir doudoune et Uggs, direction la Colombie-Britannique pour seulement 394 dollars. Vancouver, embrassée par la mer, propose un cadre de vie idéal pour les amoureux de la nature désireux à seulement 2h50 de vol. Agglomération très verte regorgeant de parcs (le parc Stanley est un incontournable), elle offre la montagne en toile de fond, et des quartiers incontournables comme Granville Island, un îlot urbain où l’on aime flâner pendant des heures, ou le centre historique Gastown.
Pour ceux qui aiment l’avion : décollage imminent pour Hong Kong
Pour profiter de la mégalopole, vous disposerez de 2 jours complets sur place (ou il faudra prendre votre mercredi auprès de votre employeur). Pour cela, nous vous recommandons de décoller le jeudi 22 novembre à 00:40 am (18 h 45 de vol), et de revenir le dimanche 25 novembre à 10:30 am (vous arriverez à 11 am le même jour à LAX). Sur place, battez-vous contre le décalage horaire pour profiter de la vue plongeante sur la ville depuis le Victoria Peak, des illuminations de la Skyline et des dim sum, véritables spécialités culinaires de Hong Kong. Cette escapade à l’autre bout du monde vous coûtera 566 dollars.
Quai d'Orsay: les élus AFE s'inquiètent de la baisse des effectifs
Les élus réunis lundi 1er octobre à Paris pour l’ouverture de l’Assemblée des Français de l’Etranger (AFE) n’ont pas attendu l’arrivée du secrétaire d’Etat Jean-Baptiste Lemoyne pour se chauffer.
Le président de l’AFE Marc Villard a ouvert la 29ème session plénière en relayant la proposition du groupe Français du Monde (FdM) d’alterner les prises de parole entre hommes et femmes pour respecter la parité. Mais la suggestion a été accueillie avec quelques sifflets et l’interjection d’une élue qui considérait qu’il y avait des sujets plus importants à aborder. Ambiance.
Partagés sur la parité, les élus (ou “conseillers”) de l’assemblée ont néanmoins fait front commun au moment de demander des comptes au Secrétaire d’Etat des Français de l’étranger, venu en fin de matinée présenter le bilan de son action. Plusieurs élus ont fait part de leur inquiétude face à la baisse de 10% de la masse salariale du Quai d’Orsay annoncée par Edouard Philippe lors de la Conférence des Ambassadeurs en août et actée dans le projet de loi de finance présenté fin septembre.
Les critiques de la mesure craignent un recul de l’influence française dans le monde et un service de moins bonne qualité rendu aux Français de l’étranger, toujours plus nombreux. “Faut-il rappeler que ces effectifs ont été réduits de 51% ces trois dernières décennies ?“, a observé l’élu d’Asie centrale et du Proche-Orient Jean-Louis Mainguy. “Comment comprendre ce recul acharné des moyens et des hommes ?”
Ces interrogations interviennent dans un climat d’inquiétudes au sein du monde diplomatique sur les capacités du Quai d’Orsay à remplir les ambitions importantes d’Emmanuel Macron en termes de médiation de crise et de multilatéralisme. Une note interne du ministère révélée en juin parlait de “paupérisation de la diplomatie” française, troisième réseau dans le monde derrière les Etats-Unis et la Chine, et du risque “de décrocher“. La réduction de 10% de la masse salariale doit intervenir d’ici 2022 et représenter quelque 110 millions d’euros d’économies.
“On a tous en tête de maintenir le rayonnement de la France, et de ce point de vue là, la France regagne des places selon plusieurs rapports“, a répondu Jean-Baptiste Lemoyne. Il précise que ces économies viendront de la rationalisation des personnels de support (gardiens, chauffeurs, postes administratifs…) qui appuient des réseaux de l’Etat à l’étranger. “C’est étalé sur le quinquennat pour être compatible avec la transformation de l’action publique, précise-t-il. On demande de faire des efforts mais on a un outil diplomatique qui reste efficace“.
Paris-NY à 99$, trop beau pour être vrai? Oui: Primera Air fait faillite
La petite compagnie basée en Lettonie avait attaqué le marché du low-cost transatlantique bille en tête cet été. Cela n’aura pas duré: Primera Air a déposé le bilan ce lundi, laissant des milliers de voyageurs livrés à eux-même.
Lancée cet été, la liaison Paris-New York offrait parmi les prix les plus bas du marché, avec un prix d’appel à 99 dollars. Mais dès le lancement, qui suivait celui de plusieurs lignes entre le Royaume-Uni et les Etats-Unis au printemps, la compagnie a rencontré de nombreuses difficultés, avec notamment des annulations de vols en série, provoquant de très nombreuses plaintes de passagers. Un compte Twitter était même dédié à ces plaintes.
La faillite a été rendue publique ce lundi à la suite de la fuite d’un email interne du directeur des opérations. Les vols ont immédiatement cessé. A l’aéroport de Londres Stansted, les voyageurs du vol à destination de Washington avaient embarqué et s’apprêtaient à décoller lorsque la nouvelle de la banqueroute est tombée. Après une longue attente, les passagers ont été débarqués. A Charles-de-Gaulle, le vol à destination de New York (Newark) a été annulé alors que les passagers arrivaient à l’aéroport pour embarquer.
Dans un communiqué publié en fin de journée, la direction de Primera met en cause le retard de livraison d’Airbus Neo, qui a obligé la compagnie à louer des avions de remplacements à un coût prohibitif, ainsi que des problèmes importants de corrosion sur un avion qui ont obligé à une réparation complète “pour un coût de 10 millions d’euros”. L’ensemble de ces dépenses imprévues s’est révélé trop important pour un business model aux marges extrêmement serrées.
Les passagers, eux, ont bien peu de recours. Ceux qui ont acheté leurs billets par carte de crédit peuvent espérer être couverts. Ceux qui se retrouvent coincés en cours de voyage devront rentrer à leurs frais, sauf si une assurance voyage peut couvrir la dépense.
"Moi, impatrié": un retour précipité en France
Surprise, bonheur, mais aussi déception et désillusion sont des sentiments que connaissent bien celles et ceux que l’on appelle les “impatriés”. French Morning a donc tendu son micro à des Français qui racontent comment ils ont vécu leur retour au pays.
Pour ce 10ème épisode, Dominique de Soto raconte son retour précipité en France. Il y a six ans, la Française avait suivi son mari en Asie, où le couple a vécu à Jakarta puis Hong Kong. La famille, qui s’est entre temps agrandie avec l’arrivée d’un enfant, est rentrée de manière imprévue il y a quelques mois. Et qui dit retour précipité, dit retour improvisé et compliqué. “Les trois premiers mois ont été difficiles”, confesse la mère de famille, “on a vécu dans des Airbnb”. Pas simple non plus de gérer l’administratif, notamment la réinscription à la Sécu. Ce sont sur toutes ces questions de réadaptation que Dominique de Soto s’exprime au micro de French Morning.
Listen to “Episode 10 : Dominique de Soto” on Spreaker.
Rero transforme la musique en mots à Miami
(Agenda partenaire) Musique maestro. L’artiste français Rero parle musique à travers son exposition « SONGS WITHOUT WORDS », visible à la Galerie Fabien Castanier à Miami du samedi 6 octobre au dimanche 28.
L’artiste, connu pour ses typographies en caractère verdana et raturées d’un trait, allie la musique à son art dans cette exposition. « Aucun artiste ne travaille dans son atelier sans musique », confie-t-il. Rero s’est servi de partitions de musiques, de vieilles cassettes audio et d’un piano comme support pour écrire des mots. « Cette exposition explique mon rapport à la musique et comment elle influence mon travail », précise l’artiste.
A travers cette exposition, l’artiste français souhaite montrer que les frontières entre les différents arts sont infimes. « L’écriture s’invite en peinture, la peinture s’invite en musique et la musique s’invite en art plastique », explique Rero. Le nom de cette exposition est inspiré des recueils « Lieder ohne Worte » (traduction : chansons sans mots) du pianiste allemand Felix Mendelssohn, que Rero a découverts par hasard à Rio de Janeiro. Il s’en servira comme premier support.
L’artiste, résidant au Brésil et dont les œuvres ont séduit en France, Allemagne, Italie, Suisse et aux Etats-Unis, sera présent durant la soirée de vernissage le 6 octobre à 7pm. L’entrée est gratuite.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Implantation aux USA: quels faux pas éviter ?
(Article partenaire) Cet article est issu de situations réelles rencontrées depuis bientôt 30 ans de pratique professionnelle d’avocate à New York et d’accompagnement d’entreprises, essentiellement d’origine française, dans leurs démarches d’implantation aux Etats-Unis.
De nombreux projets d’implantation d’entreprises étrangères se matérialisent sur le marché américain et sont des « success stories ». Cependant un certain nombre de projets ne se concrétisent pas, ou bien encore périclitent plus ou moins rapidement. Quels sont donc les erreurs ou les faux pas à éviter ?
-Ne pas suffisamment préparer son projet. En amont, un projet d’implantation aux Etats-Unis doit se préparer sérieusement et sur le temps, avec une bonne connaissance de l’environnement américain, et du marché d’un produit ou service donné. Ceci signifie des visites sur place, l’établissement d’un business plan, une idée aussi précise des démarches à accomplir aux Etats-Unis et de leur durée. Un projet doit correspondre à la demande du marché local. S’implanter aux USA est une étape importante : autre langue, autre continent, autre culture, autre pays dans lequel il faut obtenir un visa d’immigration, autre système de droit qui est celui de la « common law ». Il faut savoir adapter son projet en fonction de la réalité. Il existe en France, et aux Etats-Unis de nombreux interlocuteurs à la disposition des entreprises, et des personnes qui non seulement ont pour mission de filtrer les projets, mais aussi d’assister les investisseurs potentiels dans la préparation des projets, et parfois leurs financements.
-Ne pas disposer d’un budget réaliste. Une implantation s’effectue avec l’assistance de différents acteurs professionnels, dont au minimum un expert-comptable, une banque, et un ou plusieurs avocats de compétences différentes (droit des affaires et immigration par exemple), et ce sans compter des courtiers en immobiliers, en assurances. Les honoraires de tous ces conseils sont à prendre en compte au départ d’un projet, et doivent être budgétisés.
Les services d’un gros cabinet d’avocat sont très coûteux. Des cabinets plus petits, voire d’avocats indépendants sont plus économiques et fournissent davantage des prestations d’accompagnement. Ils pourront en revanche demander une rémunération pour le temps passé à fournir des informations, et auront souvent besoin de travailler avec d’autres conseils.
-Ne pas prendre conscience de l’omniprésence du droit aux Etats-Unis. Le droit américain, basé sur la « common law », et non le code civil, est particulièrement complexe du fait de la superposition de lois fédérales, de règlementations étatiques et parfois locales. Il existe ainsi 51 systèmes d’organisation judiciaires différents, un par Etat et le système fédéral. De plus, il y a dans la culture américaine une tendance litigieuse marquée. Chacun doit se renseigner sur les formalités et/ou licences éventuelles applicables à son secteur d’activité.
Si une implantation se fait par la voie d’une acquisition locale, la « due diligence » juridique et financière -qui consiste à s’assurer que la situation est conforme à celle présentée par le vendeur- est fondamentale.
-Ne pas communiquer avec les conseils retenus sur l’état d’avancement du projet, une fois que l’entité juridique qui sert de véhicule à l’investissement est constituée. Du fait des distances et de la nécessité de faire avancer les situations, la communication aux Etats-Unis est omniprésente. Il est à cet égard parfois dangereux de « faire adapter » pour des raisons d’économie, des contrats de droit français ou étrangers par un interlocuteur qui n’est pas un juriste de droit américain. De surcroît, il est indispensable de faire revoir, avant sa signature, tout projet de contrat qui concerne une entité américaine, par un avocat de droit américain.
-Ne pas suivre son entité américaine après sa création. Pendant une période dont la durée est variable selon les entreprises, il est indispensable que les fondateurs d’une entité américaine lui consacrent du temps, en suivi, contacts et déplacements réguliers sur place. Cette démarche, certes coûteuse en énergie, argent et temps, permet d’éviter des situations de prises de contrôle effectif des affaires de la société américaine par un ou des dirigeants locaux, accompagnées parfois de détournement de fonds.
Une note de conclusion avec une pointe d’optimisme. Si un projet avorte ou ne débouche pas, il convient de garder en tête la mentalité souple et ouverte des américains. Ils resteront ouverts à une autre tentative d’approche du marché.
Vous avez un projet d’implantation aux Etats-Unis? Contactez Pascale Longuet, Attorney at Law – Avocat à la Cour.
Law Office of Pascale Longuet
(917) 497-0430
[email protected]
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Gad Elmaleh a conquis l'Amérique. Maintenant, il voit plus grand.
Gad Elmaleh aime les challenges. Après avoir fait rire l’Amérique, il se lance à la conquête du monde. Le 13 juin, il avait surpris ses fans en annonçant sa tournée mondiale, « Dream Tour », sur son compte Instagram : « Certains rêves ne sont que des rêves, le mien est devenu réalité ».
«C’est peut-être candide mais je suis habité par le rêve, confie-t-il. C’est fou de pouvoir parcourir le monde avec mon histoire singulière et personnelle, et avec le parcours que j’ai eu! ».
D’Anvers à Dubaï, en passant par plusieurs villes américaines (New York, Washington, Detroit, Boston, Chicago, Portland, San Francisco, Los Angeles et Miami), l’humoriste donnera plus de 20 représentations jusqu’au mardi 11 décembre. Une tournée dans laquelle Gad Elmaleh a été entraîné un peu par hasard. « La tournée américaine était prévue tout comme d’autres représentations en Australie mais une fois que nous avons commencé à mettre cela en place, des promoteurs locaux d’autres pays ont pris contact avec nous. Je n’ai jamais demandé, par exemple, à jouer à Oslo en Norvège! C’est fou! Je suis super heureux mais ce n’était pas planifié», poursuit Gad Elmaleh.
Pour cette tournée mondiale, l’humoriste a prévu de proposer son show «American Dream» agrémenté de « nouveau matériel ». « C’est mon show qui existe sur Netflix avec toutes mes observations sur le langage, le dating aux États-Unis, les différences culturelles, etc. J’y ajoute environ 30% de matériel en plus, que je suis en train de jouer dans les comedy clubs aux États-Unis. »
Au programme, un texte affuté mais aussi de l’improvisation. Gad Elmaleh ne veut pas faire semblant et laisser l’échange avec le public s’installer naturellement. «Je veux rencontrer le public, visiter les villes, je veux essayer de faire des blagues sur les pays et apprendre des expressions. Même quand je vais à Toulouse, je me renseigne sur le vocabulaire local, donc je le ferai aussi quand je serai à Shanghai ou à Copenhague par exemple. »
Il compte adapter son spectacle en temps réel : « La difficulté va être d’adapter mes shows et de ne pas faire la même chose dans tous les pays. J’ai envie de partager mon ignorance avec le public. J’ai envie de jouer avec les clichés et les a priori. J’ai même plus envie de rire de moi-même que d’eux et de jouer sur ce côté-là, sur celui de la personne qui ne connaît pas le monde et qui le découvre… »
Le spectacle reste toutefois ancré dans la culture américaine. Un élément que Gad Elmaleh voit comme un atout et non comme une contrainte. “Je vais me liguer avec le public pour charrier gentiment les Américains. Et il n’y a rien de mieux que les Australiens ou les Anglais pour charrier les Américains. Je suis certain aussi certain qu’en Europe, ils vont pouvoir s’identifier au décalage et au choc de cultures que j’ai vécus ».
« Le rêve américain peut s’appliquer à tous les pays du monde »
Celui qui a gravi les échelons du succès entre le Canada, la France et les États-Unis reste néanmoins fier de ses origines modestes. Il n’hésite d’ailleurs pas à ponctuer ses réseaux sociaux de photos de lui enfant pour évoquer sa tournée et son passé. «Je me suis senti privilégié du parcours que j’ai pu avoir malgré le fait que mes parents n’avaient pas d’argent. Ce type de photos, c’est une pensée directe aux gamins du Maroc pour leur dire de poursuivre leur rêve, qu’ils doivent y croire (…) Le rêve et la réussite, même si c’est très ancré dans la culture américaine, ne se destine pas qu’aux Américains. On peut s’en inspirer, le rêve américain peut s’appliquer dans tous les pays du monde».`
Gad Elmaleh ne se lasse jamais de rêver. Il est également impliqué dans un autre projet qui lui tient particulièrement à cœur: sa série autobiographique « Huge in France ». Les huit premiers épisodes de la première saison ont été tournés entre Paris et Los Angeles. Il s’agit de l’histoire d’un artiste à succès qui part aux Etats-Unis pour se rapprocher de son fils.
Après sa tournée, l’humoriste aimerait poursuivre sur sa lancée et relever un nouveau défi: « La tournée mondiale, c’est aussi une manière de fermer ce spectacle “American Dream” et de passer à autre chose. Mon prochain défi, c’est que ma série se voit offrir des saisons 2-3-4-5 sur Netflix (…) Et si c’est le cas, cela me passionnera, car je suis très investi. C’est un vrai challenge».
Deux sessions d'informations sur les catastrophes naturelles à San Francisco
Bien se préparer et s’informer face aux catastrophes naturelles: c’est le thème de deux réunions d’informations organisées par le Consulat général de France à San Francisco le mercredi 17 octobre à Sunnyvale et le mardi 30 octobre à Palo Alto.
Quels réflexes adopter en cas de catastrophe naturelle ? Comment protéger sa famille et ses proches ? Comment s’informer ? Un expert de la Croix Rouge répondra à ces questions et présentera les mesures de prévention face aux tremblements de terre, incendies, glissements de terrain, éruptions volcaniques et autres tsunamis.
Ces réunions d’informations gratuites sont organisées depuis le printemps dernier. Il est recommandé de s’inscrire.
Open House New York 2018 : la ville ouvre ses portes
Amateurs d’architecture et de lieux insolites, c’est le moment de découvrir New York comme vous ne l’avez jamais vue. Open House New York 2018 prendra place du 12 au 14 octobre.
Ce week-end de portes ouvertes offre la possibilité aux curieux de découvrir des lieux et monuments habituellement fermés au public. Le programme met en avant l’architecture et le design urbain de la ville et son histoire.
Plus de 200 sites répartis sur les cinq boroughs sont accessibles en entrée libre comme le Edgar Allan Poe Cottage dans le Bronx, le Brooklyn Navy Yark à Dumbo ou encore The Skyscraper Museum à Battery Park.
Certaines visites requièrent une réservation, comme la visite du joli Domino Park récemment rénové à Williamsburg, de Grand Central à Midtown ou encore la découverte des origines du hip-hop dans le Bronx. Les réservations sont ouvertes depuis le 25 septembre.
Et les Frenchies sont de la partie. Le Consulat Général de France ouvre ses portes dans l’Upper East Side, sur réservation, pour des visites guidées de 30 minutes le samedi 13. Les services culturels de l’Ambassade de France accueilleront aussi les visiteurs à la découverte de son bâtiment datant de la fin du XIXème siècle (visites déjà complètes).
La tribu insouciante d'Alain Laboile en photo à Miami
Ses photos de famille ne ressemblent en rien aux vôtres. Le photographe français exposera ses clichés surprenants sur sa famille au Leica Store Miami le vendredi 5 octobre. Spontanéité, créativité et complicité sont les mots maîtres de cette exposition.
Ce père s’est fait connaître avec sa série de photos nommée « La Famille » en 2007 dans lequel il immortalise le quotidien de ses six enfants dans le sud de la France.
Les images insouciantes de sa “tribu” ont fait l’objet de plusieurs expositions au Japon et aux Etats-Unis où le talent d’Alain Laboile a été remarqué par le New York Times, et en France où « La Famille » a rejoint la collection du Musée français de la photographie en 2014.