Passez votre soirée avec Ryan Gosling et Emma Stone. Le film “La La Land”, réalisé par Damien Chazelle, sera projeté à deux reprises, le 17 août et le 6 septembre, dans le cadre du Los Angeles Rooftop Cinema Club’s LEVEL.
Cette comédie musicale narre la rencontre entre Mia, une actrice qui sert des cafés entre deux auditions et Sebastian, un passionné de jazz. A Los Angeles, ils sont bien loin de la vie rêvée à laquelle ils aspirent… et vont être confrontés aux tentations et déceptions.
"La La Land", le bijou de Damien Chazelle, projeté à Downtown LA
Color Factory vous en fait voir de toutes les couleurs à New York
Encore un “musée” très “instagrammable”. La Color Factory s’installe à New York le 20 août à SoHo. Les tickets sont en vente. Vous avez jusqu’au 30 septembre pour découvrir ce drôle d’endroit.
La Color Factory, c’est 2.000 mètres carrés d’objets, d’activités et d’installations artistiques qui célèbrent la diversité et la beauté des couleurs. Ils ont été conçus par des designers, artistes et créateurs en tout genre. Marchez dans des couloirs multicolores ou baignez-vous dans un grande salle de balles jaunes. Le projet a vu le jour à San Francisco. Il devait initialement durer un mois, mais a été étendu à huit en raison de sa popularité.
KUT, le kebab comme on l'aime arrive à New York
Tout a commencé par un voyage au large de la côte Est en 2015. Après Miami, Henda Miliani et son compagnon – un couple de restaurateurs français originaires d’Avignon – découvrent New York et constatent que le kebab n’y a pas fait son chemin. Les 8 millions de locaux n’ont d’yeux que pour le burger et autre hotdog.
Trois ans plus tard, le 20 mai, les voilà en plein coeur du West Village à New York, fraîchement installés dans leur tout premier restaurant en dehors de l’hexagone. KUT, leur restaurant de kebabs, vient de voir le jour.
“L’idée de fast food était trop péjorative à mon goût car cela fait penser à la junk food” explique Henda Miliani. Elle décide donc de se lancer sur le créneau en plein boom du fast casual, qui marie la rapidité du fast food et des plats à base d’ingrédients de qualité. “On a développé un concept sain de kebab. Chez nous, les légumes grillés remplacent les frites, poursuit-elle. Tout est frais”, du pain fait-main par un artisan boulanger français à la viande livrée fraîche chaque jour au restaurant en passant par les excellentes salades concoctées par Florent de Brunelis (formé par l’ancien chef de la Maison-Blanche).
Dans le même temps, ils ont veillé à ce que KUT conserve les atouts d’un fast food traditionnel : la rapidité, la vente à emporter, les prix abordables et l’efficacité du service. Le tout dans une ambiance moderne, urbaine et hip-hop “à la new yorkaise”; de quoi satisfaire la population estudiantine environnante (NYU est non loin) tout comme la population active du coin.
Si le kebab semble combler une population si cosmopolite, comment se fait-il qu’il reste si peu vendu sur le territoire américain ? L’authentique kebab ne s’est jamais exporté massivement outre-Atlantique, même si l’on trouve des répliques alléchantes comme le Gyro grec ou le Chawarma oriental. “La vague d’immigration aux Etats-Unis n’a pas été la même qu’en France”, justifie Henda Miliani. Importé de Turquie, le kebab s’est démocratisé sur le sol français avec l’arrivée d’immigrés turcs dans les années 80, ce qui en a fait le “sandwich numéro 1” de l’autre côté de l’Atlantique. A New York, il dispose désormais d’un tremplin.
A la fin de leur ESTA ou visa, combien de Français restent illégalement aux US ?
Il faut croire que certains Français ont du mal à rentrer chez eux à l’expiration de leur visa ou ESTA. Pendant l’année fiscale 2017 (1er octobre 2016 au 30 septembre 2017), 0,91% de ceux qui devaient rentrer en France ont préféré rester illégalement sur le sol américain, selon de nouveaux chiffres révélés par le Department of Homeland Security (DHS).
D’après le rapport Entry/Exit Overstay, qui recense les entrées et sorties du territoire, 16.456 Français sont restés au-delà des délais légaux prévus par leur autorisation: 14,406 sont suspectés d’être restés sur le territoire après la fin de l’année fiscale, tandis que les 2.050 restants ont fini par repartir avant la fin de l’année fiscale tout en ayant prolongé leur séjour illégalement. Au total, 1.808.952 personnes devaient rentrer en France pendant cette période. Pour les seuls titulaires de visas F, M et J, utilisés généralement par les étudiants, le taux de maintien monte légèrement, à 1,91%.
Le nombre de Français qui restent au-delà des délais de leur visa ou ESTA est en augmentation par rapport à l’année fiscale 2016 quand il s’établissait à 11.987, soit 0,68% du nombre total de retours prévus cette année-là.
De tous les pays qui bénéficient d’un programme d’exemption de visa, les Portugais sont la nationalité qui enregistre le plus fort taux de maintien sur le territoire (2,08%). Ils suivis par les Hongrois (2,04%), les Grecs (1,71%) et plusieurs nationalités est-européennes. La principauté de Monaco a le taux le plus bas (0,19%).
Pour les pays sans programme d’exemption, les chiffres de maintien sont beaucoup plus élevés. Les Djiboutiens qui utilisent un visa B1-B2 pour entrer aux Etats-Unis ont le taux le plus élevé, avec 42,3%.
Un Français accusé d'une "attaque" à la voiture plaide coupable à Los Angeles
Le Français de 34 ans qui avait heurté des piétons avec son véhicule dans le centre de Los Angeles, en Californie, le 23 avril dernier, a plaidé coupable le mardi 7 août au chef d’accusation d’agression avec arme mortelle.
Ryad Boudghene Stambouli a été condamné à trois ans de mise à l’épreuve et 18 jours de prison. Il a également versé 8.500$ de dédommagement aux victimes, selon un communiqué du bureau du procureur de Comté de LA.
Le 23 avril au matin, l’homme de 34 ans dormait dans son véhicule sur un parking entre Cesar Chavez Avenue et Vignes Street, lorsque cinq personnes ont encerclé son véhicule et se sont mis à frapper dessus. Le groupe finit par s’éloigner, Ryad Boudghene Stambouli a alors conduit son véhicule dans le groupe en tentant de fuir. Il a été arrêté dans la journée. Le bureau du procureur parle d'”attaque” dans son communiqué.
L’incident a causé des blessures, mais aucun mort. Aucun détail n’a été mentionné sur l’étendue des blessures ni le nombre de blessés.
Deux dirigeants du chimiste français Arkema inculpés au Texas
Après l’ouragan Harvey, voici venu le temps de l’orage judiciaire. Deux dirigeants de l’usine du chimiste français Arkema à Crosby ont été inculpés, vendredi 3 août à Houston, un an après que le passage de l’ouragan destructeur a causé des incendies potentiellement toxiques au sein de cette usine.
Le bureau du procureur de Harris County reproche aux deux cadres, le PDG Richard Rowe et la responsable de l’usine Leslie Comardelle, ainsi qu’à l’entreprise, d’avoir mis les secours et les riverains en danger et de ne pas avoir prévu de plan anti-inondation pour prévenir les risques. Les deux dirigeants encourent jusqu’à 5 ans de prison et l’entreprise risque une amende d’un million de dollars.
Selon le bureau du District Attorney, Arkema, groupe chimique français basé à Colombes en région parisienne, n’avait pas de plan d’urgence suffisamment clair pour guider les employés en cas d’inondation importante et éviter une éventuelle combustion de ses produits chimiques.
Les inondations ont rendu inopérants les camions chargés de réfrigérer des conteneurs remplis de peroxides organiques, un composé hautement inflammable. Ce qui a donné lieu à deux explosions et un incendie important. Plusieurs secouristes exposés à la fumée sont ensuite tombés malades.
En outre, les générateurs électriques et transformateurs n’étaient pas à une hauteur assez élevée pour continuer à fonctionner en cas d’intempéries majeures, poursuit le DA.
L’entreprise s’est dit “étonnée” par cette décision et son avocat Rusty Hardin a affirmé qu’il n’y avait pas de précédent au Texas pour cette inculpation. “Cela serait un précédent de mauvaise augure qu’une entreprise soit considérée comme criminellement responsable de l’impact d’une inondation historique provenant d’un ouragan auquel personne, même le Comté de Harris, n’était préparé“. Les deux dirigeants continueront à travailler au sein d’Arkema en attendant le prochain rendez-vous au tribunal fixé au 22 octobre.
5 concerts de jazz à écouter au mois d'août à New York
Ecouter du jazz dans la Grosse Pomme est une irrésistible tentation. “Indoor” ou en plein air, nous avons sélectionné cinq idées de concerts pour régaler vos oreilles pendant le mois d’août.
Le Jazz Festival à Morris Jumel Mansion
Samedi 18 et dimanche 19 août, ce manoir peu connu où a vécu George Washington accueillera des concerts de jazz en plein air. Confortablement installé dans les jardins de la Morris Jumel Mansion, vous pourrez savourer chaque jour quatre heures de jazz classique en live. Et l’entrée est gratuite, ce qui fait encore plus plaisir. Prenez un pique-nique. Jazz Festival at Morris Jumel Mansion, 65 Jumel Terrace, New York, NY 10032
Charlie Parker Jazz Festival au Marcus Garvey Park
Du 23 au 26 août, l’amphithéâtre du Marcus Garvey Park présentera la 26ème édition du Charlie Parker Jazz Festival. À cette occasion,vous pourrez écouter – parmi une pléiade d’artistes – le nouveau trio The Bad Plus mais aussi les trompettistes Keyon Harrold et Adam O’Farrill. À l’origine, ce festival visait à promouvoir le travail du très influent saxophoniste américain Charlie Parker. Depuis, il a permis aux meilleurs musiciens du monde entier comme à la nouvelle génération de montrer toute l’étendue de leur talent. Charlie Parker Jazz Festival, Madison Ave, 124th St New York
Michael Marcus à Pier 84
Entre ciel et terre. Le jeudi 16 août à 7pm, le quai Pier 84 dans l’Hudson River Park accueillera le musicien-compositeur-arrangeur Michael Marcus pour un concert unique. Au bord de l’Hudson, vous apprécierez le jazz de ce multi-instrumentiste américain auteur de vingt albums et de multiples collaborations. Ce concert (gratuit), organisé par Jazz Foundation America, sera l’avant-dernier de la saison estivale. Le saxophoniste George Braith la clôturera le 13 septembre. Jazz at Pier 84 : Michael Marcus, Hudson River Park Cross at W 44 St.
Christopher McBride à Minton’s PlayHouse
Dimanche 19 août à partir de 6pm à Minton’s Playhouse, ouvrez grand vos oreilles pour écouter les merveilles du saxophone alto de Christopher McBride et la voix envoûtante de Imani-Grace Cooper. Ensemble, ils exploreront des univers musicaux variés et s’adonneront aux joies de l’improvisation. Jonathan Edward Thomas (orgue) et Curtis Nowosad (batterie) partageront également la scène. Situé au sein de l’hôtel Cecil dans le quartier de Harlem, ce club de jazz est enregistré au Registre National des lieux historiques et a vu se développer le jazz moderne depuis le milieu des années 40. Christopher mcbride – singer meets saxophonist featuring imani-grace cooper , 206 W 118th St, New York, NY 10026
Larry Fuller au Birdland Theater
Jusqu’au samedi 11 août, celui que l’on dénomme le “maître du swing” se produira au Birdland Theater accompagné du bassiste George Delancey et du batteur Pete Van Nostrand. Larry Fuller a lui-même formé ce trio en 2013 après avoir joué avec les plus grands, de Ray Brown à Ernestine Anderson. Places en vente sur le site du Birdland Theater. Larry Fuller au Birdland Theater, 315 West 44th Street.
Pourquoi le Golden Gate Bridge est-il orange ?
Monument emblématique des États-Unis, le Golden Gate Bridge relie la baie de San Francisco au comté de Marin depuis 1937. S’il est mondialement connu pour son design, sa couleur interroge. Pourquoi avoir choisi un orange des plus vifs pour celui que l’on appelle le pont doré ?
Son orange international, nom donné à cette peinture, a fait de lui l’un des monuments les plus photographiés aux États-Unis. Pourtant, ce revêtement ne devait être que temporaire. Il était censé être dans une autre couleur, car il s’agit à l’origine d’une peinture anticorrosion. Au fil des mois, l’équipe en charge du chantier s’y est habituée, convaincue que cet orange se mariait parfaitement avec le bleu de l’océan et celui du ciel.
De plus, il fallait une teinte suffisamment soutenue pour résister à l’épais brouillard de Fog City… Pari réussi, mais au prix de plusieurs milliers de litres de peinture chaque année. On estime que l’entretien nécessite entre 18.000 et 38.000 litres par an, sans compter l’application d’une base riche en zinc pour éviter la rouille.
Si cet orange international a fait du pont une véritable légende, il n’est pourtant pas responsable de son appellation. À en croire le site officiel du monument, ce dernier “doit son nom au détroit du Golden Gate, cette entrée étroite qui relie l’Océan Pacifique à la baie de San Francisco. Découverte en 1846 par l’explorateur et officier de l’armée américaine John C. Fremont, elle s’appelle ainsi en raison d’une troublante ressemblance avec le port de Byzance (actuel Istanbul), Chrysopolae – Golden Gate en anglais.” Difficile à deviner, n’est-ce pas ?