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"La La Land", le bijou de Damien Chazelle, projeté à Downtown LA

Passez votre soirée avec Ryan Gosling et Emma Stone. Le film “La La Land”, réalisé par Damien Chazelle, sera projeté à deux reprises, le 17 août et le 6 septembre, dans le cadre du Los Angeles Rooftop Cinema Club’s LEVEL.
Cette comédie musicale narre la rencontre entre Mia, une actrice qui sert des cafés entre deux auditions et Sebastian, un passionné de jazz. A Los Angeles, ils sont bien loin de la vie rêvée à laquelle ils aspirent… et vont être confrontés aux tentations et déceptions.

Color Factory vous en fait voir de toutes les couleurs à New York

Encore un “musée” très “instagrammable”. La Color Factory s’installe à New York le 20 août à SoHo. Les tickets sont en vente. Vous avez jusqu’au 30 septembre pour découvrir ce drôle d’endroit.
La Color Factory, c’est 2.000 mètres carrés d’objets, d’activités et d’installations artistiques qui célèbrent la diversité et la beauté des couleurs. Ils ont été conçus par des designers, artistes et créateurs en tout genre. Marchez dans des couloirs multicolores ou baignez-vous dans un grande salle de balles jaunes. Le projet a vu le jour à San Francisco. Il devait initialement durer un mois, mais a été étendu à huit en raison de sa popularité.

Clara Sharma, d'avocate à militante de la mode éthique

Clara Sharma est arrivée à New York il y a sept ans pour débuter sa carrière d’avocate. Aujourd’hui, son activité est toute autre. La jeune femme de 31 ans a fondé son site de mode éco-responsable en ligne, Iconable. Une façon pour elle de faire évoluer les mentalités et changer le regard de l’opinion sur l’industrie de la mode.
Après avoir étudié le droit international en France, Clara Sharma commence à travailler dans un cabinet d’avocats spécialisé dans l’immigration à New York, où elle avait déjà effectué un stage. Très vite, elle se rend compte qu’elle ne se destinera pas à ça. “Ce n’était pas vraiment ce qui m’intéressait, je tournais un peu en rond”, confie-t-elle.
La soif d’apprendre la poussera à intégrer un master à l’Université de Fordham à New York pour étudier les droits de l’Homme. Elle travaille particulièrement sur la responsabilité sociale des entreprises et le droit des femmes lors d’un projet indépendant avec l’ONU. C’est à ce moment-là que la jeune femme se penche sur l’industrie de la mode. “Ca a été comme une révélation. Moi qui adorais faire les magasins, j’ai appris que cette industrie concentrait les problèmes sociaux et environnementaux. Je me suis rendue compte que ce que j’achetais allait complètement à l’encontre de mes valeurs”.
La jeune femme dépeint un portrait maussade des géants de la mode aujourd’hui. L’industrie du vêtement est actuellement le deuxième plus grand pollueur au monde après le pétrole, dit-elle. “Ces entreprises violent les droits de l’homme, au détriment des règles de sécurité et du respect de l’environnement”.
Elle se rend compte que s’habiller “joli” tout en étant responsable n’est pas facile. Les vêtements fabriqués de façon éthique ont la réputation d’être souvent très chers et peu attrayants. “A force d’être confrontée à ce problème, j’ai découvert des designers qui fabriquaient de beaux vêtements en respectant des valeurs. J’ai voulu les mettre en avant”, raconte Clara Sharma.
C’est de cette façon qu’Iconable est né. Sur le site, l’e-shop propose des collections de designers peu connus, venant du monde entier. Clara Sharma rédige un carnet sur le site pour sensibiliser les potentiels acheteurs aux pratiques néfastes de l’industrie textile. “Beaucoup de gens ignorent l’état de ce marché et c’est très important qu’ils soient au courant”.
Le changement de carrière de la jeune femme s’accompagne d’un combat quotidien. Son métier d’avocate ne lui permettait pas de changer les choses comme elle le souhaitait. “J’ai de la chance d’avoir eu du soutien”, confie-t-elle. Clara Sharma est bien consciente que son ancienne profession lui offrait un confort qu’elle a du mal à retrouver dans sa nouvelle vie professionnelle. “Je n’avais aucune connaissance en terme d’entreprenariat. J’ai réussi à bien m’entourer. C’est ça que j’aime à New York. Le réseau marche très bien”.
Plus qu’une boutique en ligne, la jeune femme espère faire d’Iconable une référence en terme de mode responsable. « Tant que les choses ne changeront pas, je me battrai pour que les gens comprennent ».

KUT, le kebab comme on l'aime arrive à New York

Tout a commencé par un voyage au large de la côte Est en 2015. Après Miami, Henda Miliani et son compagnon – un couple de restaurateurs français originaires d’Avignon – découvrent New York et constatent que le kebab n’y a pas fait son chemin. Les 8 millions de locaux n’ont d’yeux que pour le burger et autre hotdog.
Trois ans plus tard, le 20 mai, les voilà en plein coeur du West Village à New York, fraîchement installés dans leur tout premier restaurant en dehors de l’hexagone. KUT, leur restaurant de kebabs, vient de voir le jour.
L’idée de fast food était trop péjorative à mon goût car cela fait penser à la junk food” explique Henda Miliani. Elle décide donc de se lancer sur le créneau en plein boom du fast casual, qui marie la rapidité du fast food et des plats à base d’ingrédients de qualité. “On a développé un concept sain de kebab. Chez nous, les légumes grillés remplacent les frites, poursuit-elle. Tout est frais”, du pain fait-main par un artisan boulanger français à la viande livrée fraîche chaque jour au restaurant en passant par les excellentes salades concoctées par Florent de Brunelis (formé par l’ancien chef de la Maison-Blanche).
Dans le même temps, ils ont veillé à ce que KUT conserve les atouts d’un fast food traditionnel : la rapidité, la vente à emporter, les prix abordables et l’efficacité du service. Le tout dans une ambiance moderne, urbaine et hip-hop “à la new yorkaise”; de quoi satisfaire la population estudiantine environnante (NYU est non loin) tout comme la population active du coin.
Si le kebab semble combler une population si cosmopolite, comment se fait-il qu’il reste si peu vendu sur le territoire américain ? L’authentique kebab ne s’est jamais exporté massivement outre-Atlantique, même si l’on trouve des répliques alléchantes comme le Gyro grec ou le Chawarma oriental. “La vague d’immigration aux Etats-Unis n’a pas été la même qu’en France”, justifie Henda Miliani. Importé de Turquie, le kebab s’est démocratisé sur le sol français avec l’arrivée d’immigrés turcs dans les années 80, ce qui en a fait le “sandwich numéro 1” de l’autre côté de l’Atlantique. A New York, il dispose désormais d’un tremplin.

5 adresses pour faire la fête en plein air à New York

Malgré cet air de rentrée qui commence à souffler dans les bureaux, l’été n’est pas fini. Il fait encore beau, chaud et on continue à profiter d’être dehors. Pour apprécier l’été jusqu’au bout, voici une liste des meilleurs endroits pour faire la fête en plein air.

Le Brooklyn Mirage

Crédits photo : Amanda Kari McHugh

Le Brooklyn Mirage deviendra votre spot favori de l’été si ce n’est pas déjà le cas. A East Williamsburg, dans un coin industriel, cette cour grande de plus de 1600m2, entourée de palmiers, est ouverte de mai à septembre. Durant tout l’été, des évènements musicaux y sont organisés avec des artistes venus du monde entier, mais aussi des projections de films. Avec un matériel lumière et son dernier cri, le Brooklyn Mirage plaira aux amateurs de musique et aux plus grands fêtards. Des after-works ont lieu deux jeudis par mois, l’entrée est gratuite. Tous les week-ends, des soirées aux sonorités techno/house sont organisées. 140 Stewart Ave, Brooklyn, NY 11237. Infos et tickets ici.

La Tiki Disco

Crédits photo : Justin Jay

Pour un dimanche funky, rendez-vous à The Well pour la Tiki Disco. Créée en 2009, cette fête en plein air a lieu de mai à octobre un dimanche sur deux. Ici, on est dans une ambiance à la Brooklyn – The Well est un ancien entrepôt de brasseurs reconverti en lieu hype. En cas de mauvais temps, les plus fêtards pourront continuer à danser sous une grande tente. Si le soleil est au beau fixe, on en profite pour boire une bière et manger la cuisine des food-trucks. Pour ceux qui préfèrent le samedi, la Tiki Disco s’exporte à The Roof, le rooftop du club Output. Comptez 10$ pour The Well et 15$ à The Roof. The Well, 272 Meserole St, Brooklyn, NY 11206. The Roof at the Output, 74 Wythe Av, Brooklyn, NY 11249. Infos et tickets.

Pier 17

Crédits photo : Facebook Pier 17

Au bord de l’East River à Seaport District, on célèbre l’été à Pier 17. Cette espace avec vue sur le Brooklyn Bridge offre un large choix d’activités. Que ce soit pour profiter simplement de la vue, prendre un cocktail au River Lounge, une bière aux stands Heineken ou aller voir un concert sur le rooftop, Pier 17 est LE lieu où passer ses journées et soirées estivales. Tous les jeudis jusqu’au 30 août à partir de 5pm, des DJs viennent mettre l’ambiance sur le Heineken Riverdeck. Il vous en coûtera le prix d’une bière ou d’un cocktail si vous le souhaitez, l’entrée est gratuite et ouverte à tous. 89 South St, NY 10038. Infos ici.

MoMA PS1 Warm Up

Crédits photo : MoMA PS1

Si vous aimez faire la fête en journée, cet endroit est pour vous. La cour du MoMA PS1, à Queens, se transforme en dancefloor pour dix samedis de l’été (jusqu’au 1er septembre). Les Warm Up réunissent les meilleurs DJ pour faire danser les fêtards de 2pm à 9pm. Entre deux pas de danse, les participants peuvent se balader dans les galeries et explorer les expositions d’artistes du monde entier. Les pré-ventes sont à 18$, 14$ pour les membres du MoMA. Sur place, les entrées coûtent 22$, 18$ pour les étudiants et membres du MoMA. 22-25 Jackson Avenue, Queens. Infos et tickets ici.

Mister Sunday

Crédits photo : Michelle O’Brien

Dans le même genre que Tiki Disco mais version “chill”, on a Mister Sunday. Tous les dimanches de 3pm à 9pm, on se rend au Nowadays pour danser et traîner en plein air. Mister Sunday donne rendez-vous à tout le monde, aux enfants comme aux plus grands et même aux animaux. Sur place, on goûte à la cuisine des différents food-trucks sur place ou au barbecue et on boit une sangria. Les billets sont à 20$ sur place ou en pré-vente mais pour les premiers arrivés, comptez entre 10 et 15$. 56-06 Cooper Ave #1, Ridgewood, NY 11385. Infos et tickets ici.

A la fin de leur ESTA ou visa, combien de Français restent illégalement aux US ?

Il faut croire que certains Français ont du mal à rentrer chez eux à l’expiration de leur visa ou ESTA. Pendant l’année fiscale 2017 (1er octobre 2016 au 30 septembre 2017), 0,91% de ceux qui devaient rentrer en France ont préféré rester illégalement sur le sol américain, selon de nouveaux chiffres révélés par le Department of Homeland Security (DHS).
D’après le rapport Entry/Exit Overstay, qui recense les entrées et sorties du territoire, 16.456 Français sont restés au-delà des délais légaux prévus par leur autorisation: 14,406 sont suspectés d’être restés sur le territoire après la fin de l’année fiscale, tandis que les 2.050 restants ont fini par repartir avant la fin de l’année fiscale tout en ayant prolongé leur séjour illégalement. Au total, 1.808.952 personnes devaient rentrer en France pendant cette période. Pour les seuls titulaires de visas F, M et J, utilisés généralement par les étudiants, le taux de maintien monte légèrement, à 1,91%.
Le nombre de Français qui restent au-delà des délais de leur visa ou ESTA est en augmentation par rapport à l’année fiscale 2016 quand il s’établissait à 11.987, soit 0,68% du nombre total de retours prévus cette année-là.
De tous les pays qui bénéficient d’un programme d’exemption de visa, les Portugais sont la nationalité qui enregistre le plus fort taux de maintien sur le territoire (2,08%). Ils suivis par les Hongrois (2,04%), les Grecs (1,71%) et plusieurs nationalités est-européennes. La principauté de Monaco a le taux le plus bas (0,19%).
Pour les pays sans programme d’exemption, les chiffres de maintien sont beaucoup plus élevés. Les Djiboutiens qui utilisent un visa B1-B2 pour entrer aux Etats-Unis ont le taux le plus élevé, avec 42,3%.

À Bagdad Café (le vrai): "ici, on est en territoire français"

“Bonjour, bienvenue au Bagdad Café !” lance avec un léger accent américain Andree Pruett derrière son zinc, dès qu’un visiteur assoiffé par la chaleur franchit le seuil de sa porte.
Perdu au fin fond du désert des Mojaves, à deux heures de route de Los Angeles, ce bar-restaurant est devenue un lieu de pèlerinage obligé pour tout Français qui emprunte la mythique Route 66. Car c’est ici qu’a été tourné, en 1987, le célèbre film “Bagdad Café”. “Bien qu’il s’agisse d’un long-métrage germano-américain, Bagdad Café a surtout connu un gros succès en France (ndlr : où il a attiré plus de deux millions de spectateurs en salle)”, raconte la patronne, derrière son bar, où sont alignées plusieurs bouteilles de pastis. “D’ailleurs, aujourd’hui, 75% de ma clientèle est francophone”, précise cette pétillante septuagénaire aux cheveux blonds bouclés.
Assis à une table, Laurent et Florence Mietton, accompagnés de leurs deux enfants, n’en reviennent pas d’avoir croisé autant de Français en plein désert californien. “On a l’impression d’une sorte de point de ralliement au milieu de nulle part”, s’amuse la petite famille originaire de Lille qui a entendu parler du café par l’intermédiaire d’une amie. “J’avais vu le film petite et je tenais absolument à découvrir ce lieu insolite”, raconte Florence Mietton qui prévoit déjà de revoir le film avec ses enfants, de retour en France.
Des autruches à Johnny Hallyday
Césarisé en 1989, “Bagdad Café” raconte la rencontre entre une touriste bavaroise abandonnée en plein désert par son mari et la patronne afro-américaine d’un motel délabré, au bord de la Route 66. Une histoire presque aussi improbable que l’arrivée d’Andree Pruett à Newberry Springs, un hameau situé à quelques kilomètres de la ville fantôme de Bagdad. “En 1995, mon mari Harold m’a convaincue de quitter Los Angeles où nous vivions pour commencer une ferme d’autruches dans la région”, raconte-t-elle. Mais l’eau se révèle extrêmement difficile à acheminer en plein désert et le couple est très vite contraint d’abandonner son projet.
Dans le même temps, elle et son mari découvrent que le Bagdad Café est à vendre. “Comme nous sommes une famille de cinéphiles, mon mari a tout de suite été séduit par l’histoire des lieux et a décidé de racheter le café”. Elle passe alors derrière le comptoir. Mais au début des années 2000, un double drame frappe le petit bar des Mojaves. “En quelques mois, j’ai brusquement perdu mon mari et mon fils. C’était tellement difficile sans eux que j’ai bien failli mettre la clef sous la porte”.
Jusqu’à ce qu’elle reçoive la visite du réalisateur du film, Percy Adlon, qui la convainc finalement de rester. Petit à petit, Andree Pruett remonte la pente, notamment grâce au soutien des clients français, qui, grâce au bouche à oreille, sont de plus en plus nombreux à venir lui rendre visite dans le désert. “J’ai même eu le bonheur d’accueillir un jour Johnny Hallyday !” explique-t-elle fièrement. “Il m’a offert une magnifique perle noire que je garde précieusement”.
Blasons de gendarmes et drapeaux régionaux
Comme le chanteur, les visiteurs qui s’arrêtent au légendaire Bagdad Café laissent tous derrière eux un petit souvenir de leur passage. “C’est devenu une sorte de tradition” raconte Andree Pruett.
Au fond de la salle, des dizaines de policiers et de gendarmes venus de toute la France ont par exemple épinglé leurs blasons sur tout un pan de mur. Au plafond, le drapeau corse côtoie celui de la Bretagne ou du Stade Toulousain. Même les murs des toilettes ont été intégralement recouverts de petits mots en français avec la date de chaque passage.
Lorsque l’on demande à Andree Pruett si elle ne se sent pas un peu dépossédée des lieux par ces hordes de Français sans foi ni loi qui se permettent de détériorer ses toilettes, elle ouvre de grands yeux étonnés : “Pas le moins du monde ! Ce café, c’est le leur. On est en territoire français ici ! Je serai toujours éternellement reconnaissante à vos compatriotes : c’est grâce à eux que je suis encore debout aujourd’hui”.
 

Un Français accusé d'une "attaque" à la voiture plaide coupable à Los Angeles

Le Français de 34 ans qui avait heurté des piétons avec son véhicule dans le centre de Los Angeles, en Californie, le 23 avril dernier, a plaidé coupable le mardi 7 août au chef d’accusation d’agression avec arme mortelle.
Ryad Boudghene Stambouli a été condamné à trois ans de mise à l’épreuve et 18 jours de prison. Il a également versé 8.500$ de dédommagement aux victimes, selon un communiqué du bureau du procureur de Comté de LA.
Le 23 avril au matin, l’homme de 34 ans dormait dans son véhicule sur un parking entre Cesar Chavez Avenue et Vignes Street, lorsque cinq personnes ont encerclé son véhicule et se sont mis à frapper dessus. Le groupe finit par s’éloigner, Ryad Boudghene Stambouli a alors conduit son véhicule dans le groupe en tentant de fuir. Il a été arrêté dans la journée. Le bureau du procureur parle d'”attaque” dans son communiqué.
L’incident a causé des blessures, mais aucun mort. Aucun détail n’a été mentionné sur l’étendue des blessures ni le nombre de blessés.

Deux dirigeants du chimiste français Arkema inculpés au Texas

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Après l’ouragan Harvey, voici venu le temps de l’orage judiciaire. Deux dirigeants de l’usine du chimiste français Arkema à Crosby ont été inculpés, vendredi 3 août à Houston, un an après que le passage de l’ouragan destructeur a causé des incendies potentiellement toxiques au sein de cette usine.
Le bureau du procureur de Harris County reproche aux deux cadres, le PDG Richard Rowe et la responsable de l’usine Leslie Comardelle, ainsi qu’à l’entreprise, d’avoir mis les secours et les riverains en danger et de ne pas avoir prévu de plan anti-inondation pour prévenir les risques. Les deux dirigeants encourent jusqu’à 5 ans de prison et l’entreprise risque une amende d’un million de dollars.
Selon le bureau du District Attorney, Arkema, groupe chimique français basé à Colombes en région parisienne, n’avait pas de plan d’urgence suffisamment clair pour guider les employés en cas d’inondation importante et éviter une éventuelle combustion de ses produits chimiques.
Les inondations ont rendu inopérants les camions chargés de réfrigérer des conteneurs remplis de peroxides organiques, un composé hautement inflammable. Ce qui a donné lieu à deux explosions et un incendie important. Plusieurs secouristes exposés à la fumée sont ensuite tombés malades.
En outre, les générateurs électriques et transformateurs n’étaient pas à une hauteur assez élevée pour continuer à fonctionner en cas d’intempéries majeures, poursuit le DA.
L’entreprise s’est dit “étonnée” par cette décision et son avocat Rusty Hardin a affirmé qu’il n’y avait pas de précédent au Texas pour cette inculpation. “Cela serait un précédent de mauvaise augure qu’une entreprise soit considérée comme criminellement responsable de l’impact d’une inondation historique provenant d’un ouragan auquel personne, même le Comté de Harris, n’était préparé“. Les deux dirigeants continueront à travailler au sein d’Arkema en attendant le prochain rendez-vous au tribunal fixé au 22 octobre.

5 concerts de jazz à écouter au mois d'août à New York

Ecouter du jazz dans la Grosse Pomme est une irrésistible tentation. “Indoor” ou en plein air, nous avons sélectionné cinq idées de concerts pour régaler vos oreilles pendant le mois d’août.
Le Jazz Festival à Morris Jumel Mansion

Samedi 18 et dimanche 19 août, ce manoir peu connu où a vécu George Washington accueillera des concerts de jazz en plein air. Confortablement installé dans les jardins de la Morris Jumel Mansion, vous pourrez savourer chaque jour quatre heures de jazz classique en live. Et l’entrée est gratuite, ce qui fait encore plus plaisir. Prenez un pique-nique. Jazz Festival at Morris Jumel Mansion65 Jumel Terrace, New York, NY 10032
Charlie Parker Jazz Festival au Marcus Garvey Park 

Du 23 au 26 août, l’amphithéâtre du Marcus Garvey Park présentera la 26ème édition du Charlie Parker Jazz Festival. À cette occasion,vous pourrez écouter – parmi une pléiade d’artistes – le nouveau trio The Bad Plus mais aussi les trompettistes Keyon Harrold et Adam O’Farrill. À l’origine, ce festival visait à promouvoir le travail du très influent saxophoniste américain Charlie Parker. Depuis, il a permis aux meilleurs musiciens du monde entier comme à la nouvelle génération de montrer toute l’étendue de leur talent. Charlie Parker Jazz Festival, Madison Ave, 124th St New York 
Michael Marcus à Pier 84

Entre ciel et terre. Le jeudi 16 août à 7pm, le quai Pier 84 dans l’Hudson River Park accueillera le musicien-compositeur-arrangeur Michael Marcus pour un concert unique. Au bord de l’Hudson, vous apprécierez le jazz de ce multi-instrumentiste américain auteur de vingt albums et de multiples collaborations. Ce concert (gratuit), organisé par Jazz Foundation America, sera l’avant-dernier de la saison estivale. Le saxophoniste George Braith la clôturera le 13 septembre. Jazz at Pier 84 : Michael MarcusHudson River Park Cross at W 44 St.
Christopher McBride à Minton’s PlayHouse 
Dimanche 19 août à partir de 6pm à Minton’s Playhouse, ouvrez grand vos oreilles pour écouter les merveilles du saxophone alto de Christopher McBride et la voix envoûtante de Imani-Grace Cooper. Ensemble, ils exploreront des univers musicaux variés et s’adonneront aux joies de l’improvisation. Jonathan Edward Thomas (orgue) et Curtis Nowosad (batterie) partageront également la scène. Situé au sein de l’hôtel Cecil dans le quartier de Harlem, ce club de jazz est enregistré au Registre National des lieux historiques et a vu se développer le jazz moderne depuis le milieu des années 40. Christopher mcbride – singer meets saxophonist featuring imani-grace cooper 206 W 118th St, New York, NY 10026
Larry Fuller au Birdland Theater

Jusqu’au samedi 11 août, celui que l’on dénomme le “maître du swing” se produira au Birdland Theater accompagné du bassiste George Delancey et du batteur Pete Van Nostrand. Larry Fuller a lui-même formé ce trio en 2013 après avoir joué avec les plus grands, de Ray Brown à Ernestine Anderson. Places en vente sur le site du Birdland Theater. Larry Fuller au Birdland Theater, 315 West 44th Street. 

Pourquoi le Golden Gate Bridge est-il orange ?

Monument emblématique des États-Unis, le Golden Gate Bridge relie la baie de San Francisco au comté de Marin depuis 1937. S’il est mondialement connu pour son design, sa couleur interroge. Pourquoi avoir choisi un orange des plus vifs pour celui que l’on appelle le pont doré ?
Son orange international, nom donné à cette peinture, a fait de lui l’un des monuments les plus photographiés aux États-Unis. Pourtant, ce revêtement ne devait être que temporaire. Il était censé être dans une autre couleur, car il s’agit à l’origine d’une peinture anticorrosion. Au fil des mois, l’équipe en charge du chantier s’y est habituée, convaincue que cet orange se mariait parfaitement avec le bleu de l’océan et celui du ciel.
De plus, il fallait une teinte suffisamment soutenue pour résister à l’épais brouillard de Fog City… Pari réussi, mais au prix de plusieurs milliers de litres de peinture chaque année. On estime que l’entretien nécessite entre 18.000 et 38.000 litres par an, sans compter l’application d’une base riche en zinc pour éviter la rouille. 
Si cet orange international a fait du pont une véritable légende, il n’est pourtant pas responsable de son appellation. À en croire le site officiel du monument, ce dernier “doit son nom au détroit du Golden Gate, cette entrée étroite qui relie l’Océan Pacifique à la baie de San Francisco. Découverte en 1846 par l’explorateur et officier de l’armée américaine John C. Fremont, elle s’appelle ainsi en raison d’une troublante ressemblance avec le port de Byzance (actuel Istanbul), Chrysopolae – Golden Gate en anglais.” Difficile à deviner, n’est-ce pas ?  

Où pécho à New York: édition été 2018

C’est l’été, le moment de s’encanailler un peu plus que d’habitude. Conformément à sa mission de service public, French Morning dresse une liste non-exhaustive des adresses new-yorkaises pour faire monter encore plus la température. Girls and boys, c’est parti !

Elsewhere

crédit: Luis Nieto Dickens

Dans le quartier artistique de Bushwick se trouve Elsewhere, l’un des nouveaux rooftops de New York. Un espace grand de 2200 mètres carrés où se mêle musique et art. Le rooftop, petit nouveau du concept, offre un large panel d’activités. Pour écouter de la bonne musique avec un frozen mojito à la main, c’est certainement le meilleur endroit. Des concerts en live et DJ sets sont organisés tout au long de l’été. 599 Johnson Ave, Brooklyn, NY 11237. Site

Jane Hotel

Détrompez-vous: le salon du Jane Hotel dans West Village a l’air d’un endroit sage avec ses grands canapés de cuir, ses chaises de velours, ses tapis anciens, sa cheminée et son décor retro. Or, comme le trahit la grande boule à facettes qui surplombe la salle, ce n’est pas un lieu où l’on vient fumer un cigare en appréciant un bon brandy. Ici, la fête – et quelle fête !- commence après minuit, quand une horde de “beautiful people” se met à danser sur les tables et les chaises. 113 Jane Street. Site.

Miss Favela

A post shared by N B (@nikkimar18) on Mar 27, 2018 at 2:27pm PDT

C’est une valeur sûre de notre liste. Miss Favela à Williamsburg, c’est un un bar-boîte brésilien qui fait le bonheur des célibataires. Le soir tombé, on écarte les tables et les chaises pour faire place à un “dance floor” où l’on danse collé-serré sur des airs latinos joués par un groupe live. Les timides seront bien aidés par la caipirinha maison, qui fait la réputation des lieux. 57 S 5th St, Brooklyn. Site

Prohibition

Les fans de rock seront chez eux dans ce bar de l’Upper West Side, où des groupes de musique viennent se produire en live tous les soirs ou presque. Les soirées du vendredi et du samedi commencent à 10:30pm. Mettez-vous en jambe en commandant des cocktails au bar et jetez-vous dans la mêlée. Ces jours-là, le bar ferme à 3am. Ce qui vous laisse largement le temps de draguer. 503 Columbus Avenue. Site

The Woods

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Encore une valeur sûre de South Williamsburg. Rendez-vous dans ce grand bar et son lounge le week-end pour danser jusqu’au bout de la nuit. Si vous en avez marre de chauffer la piste, et que vous souhaitez, disons, parler, prenez refuge dans son très populaire patio. 48 South 4th Street. Site

Le Bain

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On termine la sélection par un grand classique de la nuit new-yorkaise. Avec une piscine intérieure ouverte les soirs d’été et une vue sur l’Hudson et le sud de Manhattan, difficile de ne pas se lâcher. Situé en haut de l’hôtel Standard, Le Bain attire une population branchée de “Manhattanites” venus se défouler et faire des rencontres. Ouvert jusqu’à 4am les vendredis et samedis. 444 West 13th St. Site