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Vicky’s House : le temple du milkshake à Miami

En plein milieu de ce quartier bobo et chic de Coconut Grove se trouve une enseigne bien cachée au kitch délicieux : Vicky’s House.

Ouvert il y a à peine un an, ce bar à milkshakes est le petit dernier de Matt Kuscher, déjà propriétaire des restaurants très courus Kush (Wynwood), Spillover et Lokal (Coconut Grove).

Vicky’s House, c’est un concept simple : le lieu est largement inspiré de la cuisine de Vicky, la mère de Matt, telle qu’elle était dans les années 1980.

Attendez-vous à un choc si vous êtes de la même génération, ou des précédentes ! Tout y est : papier peint à fleurs oranges, protection plastique sur les coussins, frigo vintage… Et ce qui fait toute la différence : les petits détails. Cela va des magnets alphabet sur le frigo (oui, il a tout l’alphabet, on est jaloux aussi) à la musique années 80, en passant par les boîtes de conserve et autres céréales des marques américaines de l’époque.

Le clou du spectacle se trouve au fond de la boutique, sur le chemin qui vous conduit à la salle de bain et la chambre des parents. Vous passerez alors par le salon. Là, vous attendent un flipper et une Nintendo, tous deux en fonction, dans un décor digne des meilleures séries télé.

Mais passons aux milkshakes et autres douceurs, car c’est aussi pour cela qu’on se rend chez Vicky. Au-delà des parfums classiques, retrouvez des folies comme le Breakfast Club, un petit déjeuner dans un seul milkshake : glace à la vanille, beurre de cacahuète, céréales, crème fouettée, sirop d’érable, bacon, donut et café cubain !  

Pour faire couler tout ça, les bières locales se trouvent dans le frigo, même si certaines sont dans la machine à laver. Et si vous avez encore un creux, le popcorn est gratuit et à volonté.

On ne vous en dit pas plus, pour ne pas gâcher le plaisir des petites découvertes lors de votre visite.

Attention, en semaine les horaires ne sont pas adaptés pour le goûter avec une ouverture à 6pm. Le week-end par contre, rendez-vous à partir de 12pm pour le dessert !

Et pour brûler toutes les spécialités locales, rendez-vous au Miami City Hall pour une visite en français du quartier avec Miami Off Road.

Dix lieux à instagrammer à Los Angeles

Même si vous le niez devant vos amis, vous êtes toujours à la recherche de “likes” pour vos photos postées sur Instagram. C’est même devenu une compétition. A Los Angeles, certains lieux se prêtent particulièrement aux selfies, d’autres plus à la contemplation. Pour ne pas vous retrouver avec la même photo ennuyeuse du Pier de Santa Monica ou la vue prise du Griffith Park, French Morning en a sélectionné 10 qui valent le coup d’y faire un tour (avec votre smartphone).
10. Au milieu des livres, au Last Book Store
Rien que pour sa collection incroyable de livres et vinyles, la librairie de Downtown vaut le détour. Et en plus, elle semble avoir été conçue pour être immortalisée, avec ses tunnels construits à base de livres, sa salle dédiée à la science-fiction, ses romans qui volent tout droit sortis de Harry Potter ou encore sa vue des balcons du premier étage.
The Last Book Store, 453 S Spring Street, Los Angeles.


9. Le bon goût du Ace Hotel
L’extérieur de cet hôtel, de style gothique espagnol, est, à lui seul, une source d’inspiration. Mais une fois passées les portes, vous aurez une étendue de spots à mettre sur IG : son proscenium orné, ses fresques anciennes évoquant les légendes du 7ème art, son lobby rétro avec son sol à carreaux ou son rooftop offrant une vue imprenable sur la skyline de Downtown.
Ace Hotel, 929 S Broadway, Los Angeles.


8. Faire le mur à Melrose avenue
Les fashionistas connaissent le quartier de Melrose en long, en large et en travers. Et le shopping permet de trouver des vêtements pour prendre la pose devant les “murs instagram” de l’avenue. Il y en a pour tous les goûts : les célèbres “Colette Miller Wings” (7769 Melrose Ave), le mur rose de Paul Smith (8221 Melrose Ave), les classiques “Made in L.A” (8025 Melrose Ave) ou “Los Angeles” (7977 Melrose Ave).
Entre le 7769 et le 8221 sur Melrose Avenue, Los Angeles.


7. Etre contemporaine au Broad Museum
Pourquoi ne pas aller chercher l’inspiration du côté des artistes ? Alors, rendez-vous à Downtown, au Broad Museum. Outre la collection permanente, qui offre de nombreuses idées comme les tableaux de Basquiat ou la table géante de Robert Therrien (“Under the Table), les “influenceurs” savent qu’il faut se presser et faire la queue pour s’immortaliser dans la fameuse “Infinity room of mirror” de Yayoi Kusama. Sinon, la simple façade du musée devrait vous rapporter quelques likes.
The Broad Museum, 221 S Grand Ave, Los Angeles.


6. De la lumière à Wayfarers Chapel
Du haut de sa colline, donnant sur Abalone Cove et les montagnes, l’église de Wayfarers semble irréelle. Son architecture, avec ses fenêtres géantes et géométriques, ainsi que sa structure en bois, permet de faire entrer une lumière inouïe. N’attendez pas qu’il y ait un mariage pour capturer la magie du lieu.
Wayfarers Chapel, 5755 Palos Verdes Dr S, Rancho Palos Verdes.


5. La jouer romantique au Venice Canals
La ville des surfeurs recèle de matière pour votre Instagram : que ce soit son skate parc, ses cabanes de sauveteur ou encore ses “sunsets” incroyables. Mais vous ferez le “buzz” en vous éloignant de la foule pour aller dans les canaux de la ville. Quand les fleuves sont suffisamment remplis, cela donne des clichés idylliques, avec les barques insolites et les maisons bariolées.
Venice Canals Historic Downtown, Venice.

12.02.17 | Venice | 75 degrees ??

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4. Se mettre sous les projecteurs à Urban Light
Cela fait partie des indémodables de la ville. “Urban Light”, l’oeuvre de Chris Burden se trouvant à l’extérieur du Musée d’art moderne de Los Angeles (LACMA), attire depuis longtemps les locaux et touristes. Allumé ou éteint, cette forêt de lampadaires fera sensation.
Urban Light, 5905 Wilshire Blvd, Los Angeles.

All of the liiiiiights. ?

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3. La jouer “underground” à LA River
Elle avait mauvaise réputation pendant longtemps. Mais la LA River retrouve ses lettres de noblesse, grâce à une piste cyclable qui s’étend de Chinatown à Griffith Park. De même, son aspect desséché a inspiré de nombreux photographes. Si vous voulez jouer les modèles, mieux vaudra vous rendre sous le 7e Street Bridge.


2. Surprendre avec les Watts Towers
Ces tours sont tellement improbables qu’elles vont faire croire à vos abonnés que vous êtes à Barcelone, face à une oeuvre de Gaudi. Mais, les Watts Towers sont bien à Los Angeles, près de l’aéroport. Construites par un artisan pendant 34 ans, et composées de coquillages, tuiles, bouteilles de soda, miroirs et éclats de poterie, ces dix-sept sculptures s’élèvent comme des géants vers le ciel. D’extérieur ou en intérieur, vous aurez de quoi surprendre vos followers.
Watts Towers, 1727 E 107th St, Los Angeles.


1. Envoyer de l’amour avec les Micheltorena Stairs
Vous les avez peut-être déjà vus sur le réseau social… Mais vous pourrez toujours prendre un angle original ou une pause sensationnelle pour épater vos abonnés avec ces “escaliers colorées”, situés dans le quartier hipster de Silverlake. L’occasion de faire une déclaration d’amour, originale, sur le réseau social.
Micheltorena Stairs, 3400 Sunset boulevard, Los Angeles

?#LosAngelesPhotoWalks .
Our Friday photo walk was a success today! ??We were exploring Sunset Boulevard in Silver Lake and here are 3 facts from today's walk:
♥️Today was one of the most multi-cultural meetup. All the group was originally outside of LA: India, Mexico, Malaysia, Missouri (USA) and, of course, Russia 🙂 The only one LA-native we had today was @blue_joser, who was our local guide and told us interesting facts and stories about stairs in Silver Lake (more about these amazing stairs in the next post). Thank you so much, Joser!
♠️ Spanish Mediterranean architectural style is the defining style in Silver Lake. They say there are more architecturally significant homes per square mile in Silver Lake than in other LA neighborhood.
♦️Silver Lake is a a popular name of a town. 15 states in America have a town (or two) with such a name. I wonder if there was a Silver Rush at some point tin the history of the US.
♣️Our next photo walk is next Friday and we'll be exploring Los Feliz! I'll be announcing the meetup soon. More from our photo walks here #losangelesphotowalks_fun .

What are your favorite neighborhoods/areas in your city? And please don't forget to mention what city you're from ?.

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Coupe du Monde: quels Bleus vendent le plus de maillots aux US ?

Le site internet soccer.com, spécialisé dans la vente d’équipement de football, a dévoilé le 14 juin la liste des maillots de la Coupe du Monde les plus populaires aux Etats-Unis (hormis celui des Etats-Unis).
Le maillot du milieu de terrain français Paul Pogba se hisse en tête des ventes dans trois Etats: l’Oregon, le Minnesota et le Connecticut. Celui d’Antoine Griezmann est le plus vendu en Louisiane et en Virginie. A noter que le maillot de l’Equipe de France est numéro un des ventes en Louisiane. Le site internet n’indique en revanche pas le nombre d’unités vendues.
Le maillot le plus vendu toute équipe confondue est celui du Mexique, avec une première place des ventes dans 23 Etats américains. Enfin, le joueur le plus plébiscité n’est pas Cristiano Ronaldo mais Hirving Lozano. Le maillot du Mexicain -buteur contre l’Allemagne le 17 juin- arrive en tête dans dix Etats.

Mangez français en juillet lors de la French Restaurant Week 2018

Bonne nouvelle pour les gourmands. La French Restaurant Week revient à New York du 2 au 15 juillet pour sa 9ème édition. L’occasion de goûter aux plats de plusieurs restaurants français de la ville pour marquer Bastille Day.
Durant ces deux semaines, les amateurs de gigot d’agneau, steak tartare ou de moules frites pourront profiter de menus spéciaux à prix fixe pour le déjeuner ou le dîner (17,89$, 25$, 38$ ou 178,90$ selon la formule choisie).
Vingt-deux restaurants participent à l’opération: AOC East, AOC L’aile ou la Cuisse, Bistro Vendome, Bistrot Leo au Sixty Soho Hotel, Boucherie, Boucherie Park, Brasserie 8 ½ Patina Group, Cafe Centro Patina Group, Cafe du Soleil, Deux Amis, Dominique Bistro, Excuse My French, Fig & Olive, Jubilee, La Sirène, Le Bateau Ivre, Le Rivage, Maison Harlem, Match 65, Pardon My French, Perrine au Pierre Hotel et Troquet.
 

Val Kahl, entre yoga avec les chèvres et belles autos

Valérie Kahl, dite “Val Kahl”, ne marche pas… Elle court (exception faite de sa dizaine d’heures hebdomadaires de “hot yoga”). A la tête de la société FrenchFries Production, la pétulante blonde enchaîne les projets.
En ce moment, elle a la tête tournée vers la saison 2 de son émission de lifestyle “My Zen Trendy” (saison 1 de 22 épisodes diffusée en ce moment sur Myzen.tv en France). “Elle propose un trip à travers la Californie pour connaître les derniers concepts et tendances bio et de bien-être, allant à la rencontre de personnes et d’activités, des plus dingues aux plus zen”, résume-t-elle.
Et d’égrener les expériences folles qu’elle a partagées avec ses téléspectateurs telles que le yoga avec les chèvres, le “bar à méditation”, le bain d’enzyme, les bars à jus ou encore des “airstreams” dans les champs de lavande d’Ojai. Autant de sujets “inévitables quand on vit à Los Angeles”. “Le Californien est conscient de la planète et de la nature, fait attention à ce qui est durable ; ce sont des gens avec des ondes positives, très progressistes.” Enivrée par cette énergie, cette exploratrice déniche, présente et teste. val kahl 2
Cette émission reflète le mode de vie de la plus californienne des Françaises.“La Californie m’inspire”, répète à l’envie la trentenaire. Elle a également créé et animé une émission sur une autre de ses passions, plus surprenante : l’automobile. Diffusée en décembre sur AB Moteurs (France), “Crazy America” offre “un road-trip à la rencontre de tous les collectionneurs de voitures légendaires“.
“Les Etats-Unis, et la Californie, sont le berceau des différents courants de voiture : vintage, bronco, low-rider, constate Val Kahl. Les Californiens les chouchoutent, chaque jardin est un musée de voitures à ciel ouvert.” Pour ce programme, elle a notamment réussi à intégrer le cercle fermé des rassemblements de voitures tunées de Compton. En compagnie de Jay Leno, qui a une chaîne dédiée sur Youtube, elle a conduit des voitures d’exception dans des paysages lunaires “à la Mad Max”.
Une hyperactive qui ne manque pas de ressources
La Française a dû se remonter les manches pour accéder à son rêve américain. Captivée par les Etats-Unis depuis ses 12 ans, âge auquel elle a commencé des correspondances avec des Américains, elle a suivi des études de marketing à New York, son bachelor de communication en poche.
Alors qu’elle travaille pour CBS News, elle se voit contrainte de rentrer en France, son visa n’étant plus sponsorisé. “Mon monde s’est écroulé”, se souvient-elle, en passant frénétiquement la main dans ses cheveux peroxydés. Pour lui remonter le moral, son frère, avec qui elle multiplie sketchs et parodies, l’inscrit au télé-crochet de NRJ12, le “Grand Casting de la télé” en 2010. Elle le remporte. “Je ne m’y attendais pas du tout, j’étais dans le déni”, se souvient-elle.
S’enchaînent alors diverses opportunités au sein de la chaîne. Elle anime différentes émissions comme “Val By Night”, “Une famille au top”, “Tellement Cannes” ou “Les Coulisses des NRJ Music Awards”… Faute d’évolution vers des projets qui l’intéressent, elle se retire progressivement de la chaîne, multipliant les aller-retours vers Los Angeles, jusqu’à s’y installer en 2013.
Avec son sens de la débrouille, elle parvient à devenir correspondante pour Non Stop People et I24 News, pige pour le groupe Fan2, couvrant l’actualité hollywoodienne. Un constat la frappe alors : “J’ai réalisé que les chaînes françaises avaient besoin de quelqu’un devant et derrière la caméra, besoin d’une productrice exécutive, de quelqu’un qui organise les équipes, leur propose des contenus originaux”.
Un signe va alors la pousser à entreprendre : elle gagne la loterie de la Carte verte. Libérée de la pression du visa, elle lance sa société FrenchFries Production en 2013 “pour apporter un cadre” à ce qu’elle faisait déjà.
En parallèle, l’hyper-active – qui a fait le buzz en France en parodiant l’interview gênante de Pharrell Williams par Enora Malagré – a été chroniqueuse “tendances” pour le talk-show “Fashion411” sur la chaîne internet Black Hollywood Live, ainsi que pour la radio BelRTL. Désormais “redactrice en chef USA” pour le magazine français “Welcome” de Mario Barravecchia, elle ambitionne de le lancer à Hollywood “quand elle aura le temps”. En résumé, elle avoue mettre “la Californie en spotlight pour les médias français”.
Malgré ses réussites, Val Kahl aspire toujours à aller plus loin. En discussion avec Netflix pour un projet sur le bien-être et les tendances, elle voudrait également percer dans les chaînes américaines et animer des talk-shows, tout en créant une série humoristique. Nul doute que cet entrain est lié à sa vie en Californie, “une bulle enivrante, le Disney Land de l’onde positive”.

John Carreyrou, le journaliste franco-américain qui fait trembler la Silicon Valley

Fuck you Carreyrou !“. Ces paroles poétiques ont été entonnées, comme un chant de guerre, par les employés de la start-up californienne Theranos en octobre 2015. Leur cible: un journaliste franco-américain, John Carreyrou, auteur d’un article paru deux jours plus tôt dans le Wall Street Journal.
Dans ce long “papier”, l’auteur révélait que l’instrument de prise de sang soi-disant révolutionnaire commercialisé par l’entreprise fonctionnait mal et que la start-up n’utilisait pas ses propres outils pour réaliser les tests. Chose qu’elle s’était bien gardée de dire à ses partenaires et investisseurs. L’escroquerie aux effets potentiellement dramatiques sur la santé des utilisateurs des produits de Theranos fut telle que certains médias américains ont parlé de la plus grande fraude d’entreprise depuis le scandale Enron.
On m’a parlé du “Fuck you Carreyrou” une semaine plus tard, se souvient John Carreyrou, assis à son bureau dans les étages de News Corp, la compagnie propriétaire du Journal. J’avais trouvé ça ridicule mais je n’y ai pas trop pensé à l’époque car je travaillais sur d’autres articles sur cette affaire. Ce chant est emblématique du fonctionnement de Theranos. Ils avaient commis une fraude, mais cela ne les empêchait pas d’être arrogants et de dénigrer tout le monde“.
Cette histoire fait partie des nombreuses anecdotes que raconte le journaliste d’investigation dans son nouveau livre sur ce scandale, Bad Blood. Au coeur de l’affaire: la charismatique Elizabeth Holmes, fondatrice de Theranos en 2003 à l’âge de 19 ans. Sa force de persuasion et son produit – un instrument sans aiguille qui permettait de faire ses propres prises de sang, puis de lire les résultats – lui ont valu de devenir la plus jeune femme milliardaire n’ayant pas hérité de sa fortune. Elle avait réussi à convaincre Walgreens de commercialiser son produit défectueux et recruté dans son conseil d’administration des pointures comme les anciens Secrétaires d’Etat Henry Kissinger et George Shultz, séduits par l’aplomb et la vision de Holmes. Pris de passion pour cette success story, les médias l’ont comparée à Steve Jobs. “La Silicon Valley n’avait jamais eu de femme “self made milliardaire”. Il y avait demande pour ce genre de figure“, explique John Carreyrou pour expliquer cet emballement.
Quand il commence son enquête en 2014, il le reconnait: il ne fait pas partie des groupies d’Elizabeth Holmes. “J’avais lu un portrait d’elle dans The New Yorker. Cela m’avait paru bizarre qu’une fille de 19 ans sans formation médicale puisse inventer une technologie de test sanguin. Quelques semaines plus tard, j’ai eu un tuyau de la part d’une source et j’ai commencé à faire mes recherches“.
L’enquête dure neuf mois. Au travers d’anciens employés de la compagnie, il parvient à mettre en lumière les stratagèmes des dirigeants de l’entreprise pour duper les investisseurs, les clients et les médias. Il révèle également la terreur que Holmes et “Sunny”, son bras droit et compagnon, faisaient régner dans cette entreprise, dont les employés étaient sous surveillance constante et où les voix critiques étaient limogées. “Plus j’avançais dans mon enquête, plus je me disais qu’il y avait matière pour un livre“, confie John Carreyrou.
Au-delà de la fraude elle-même, ce dernier raconte aussi les pressions déployées par l’entreprise et son avocat, le redoutable David Boies, pour empêcher la publication de l’article et intimider les sources du journaliste. Certaines d’entre elles avaient été mises sous surveillance par Theranos. Elizabeth Holmes est allée jusqu’à demander directement à Rupert Murdoch, propriétaire du Wall Street Journal et investisseur dans la jeune pousse, d’intervenir. “Il y a eu des moments stressants, reconnait le Franco-Américain. Au Wall Street Journal, on a l’habitude de donner beaucoup de temps aux personnes qui font l’objet d’un article pour répondre. Dans ce cas-ci, ils l’utilisaient pour nous menacer et menacer mes sources. J’avais peur qu’ils arrivent à mettre assez de pression sur mes sources pour qu’elles se défaussent et que l’enquête s’effondre“.
Fils du journaliste-vedette d’Europe 1 Gérard Carreyrou, John Carreyrou n’en est pas à son coup d’essai. En 2015, il avait reçu un Prix Pulitzer pour avoir dirigé une série d’enquêtes sur les abus de Medicare, l’assurance médicale pour les seniors. “J’ai toujours voulu faire des enquêtes de longue haleine. Quand je suis sorti de Duke University, où j’ai fait mes études de journalisme, je voulais bosser dans un magazine. Mais je n’ai rien trouvé. Ils embauchaient des journalistes plus chevronnés“, sourit-il.
Theranos était de loin l’enquête la plus difficile de sa carrière. “Je n’avais jamais rencontré une résistance aussi folle, avec des menaces par l’avocat le plus célèbre du pays, des sources mises sous surveillance…Quand j’étais dedans, je me disais: cette affaire est un film“.
Compte-tenu des pressions et les menaces de poursuites de Theranos, il a approché des maisons d’édition en toute discrétion – cinq, pas plus, dit-il – pour éviter d’attiser les tensions. Bad Blood est son premier livre. Et pour un premier, c’est une réussite. Il figure sur la liste des best sellers du New York Times et doit être adapté prochainement au cinéma. Le scénario sera écrit par Vanessa Taylor, co-scénariste de “Shape of Water”, et Elizabeth Holmes sera jouée par Jennifer Lawrence. John Carreyrou ne sait rien du contenu du film pour le moment. Le tournage devrait commencer l’an prochain, précise-t-il.
Il espère que Bad Blood contribuera à mettre des garde-fous sur la Silicon Valley et ses entrepreneurs les plus voraces. “Aux Etats-Unis, on fait souvent le lien entre succès et argent. Comme ces fondateurs de start-ups figurent parmi les personnes les plus riches au monde, ils font l’objet d’une adulation. Ce côté capitaliste de la société américaine ne disparaitra probablement jamais – on a un président milliardaire après tout. Mais je pense que mon enquête aura permis de nuancer la vision que l’on a de la Silicon Valley“.

Un tour des bars pour soutenir chaque équipe de la Coupe du Monde à New York

Avec plus de 100 nationalités et 200 langues, New York vibre tous les quatre ans à l’occasion de la Coupe du Monde. Voici une liste de bars où soutenir chacune des 32 équipes en lice dans le tournoi (et se faire des amis de tous les pays).
Allemagne
Zum Schneider NYC107 Avenue C, New York, (212) 598-1098.
Angleterre 
Jones Wood Foundry401 E 76th St, New York. 
Arabie Saoudite

Bai’Dar Cafe and Restaurant. 6810 3rd Ave, Bay Ridge, Brooklyn, (347) 909-7088.

Argentine
Boca Juniors Restaurant. 81-08 Queens Blvd, Queens, (718) 429-2077. 
Australie
The Australian NYC. 20 W 38th St, New York, (212) 869-8601.
Belgique
BXL Zoute50 W 22nd St, New York, (646) 692-9282. D’autres bars ici.
Brésil

Miss Favela. 57 South Fifth Street, Brooklyn. 

Colombie

D’Antigua84-16 Northern Boulevard, Jackson Heights, Queens. 

Corée du Sud
Soju Haus, Korea Town. 315 5th Ave, New York, (212) 213-2177. 
Costa Rica

Bogotá Latin Bistro141 Fifth Avenue, Park Slope, Brooklyn. 

Croatie

Cafe Baltazar. 43-03 Broadway, Astoria, Queens. 

Danemark 

Danish Athletic Club725-741 65th St., Sunset Park, Brooklyn. 

Egypte

Jasmin Lounge25-50 Steinway St., Long Island City, Queens. 

Espagne
Boqueria. 260 W. 40th St, Midtown, (646) 233-4055.
France
La liste complète des bars du club des bleus ici.
Islande

Bloom’s Tavern208 East 58th Street, New York, (212) 308-9400. 

Iran

Colbeh32 West 39th St, Midtown Manhattan, (212) 354-8181.

Japon

Samurice265 Canal St, Lower Manhattan. 

Mexique

Cantina Rooftop605 W 48th St, Midtown Manhattan, (212) 957-1700.

Maroc

Arabesque4 East 36th St., Midtown Manhattan, (212) 532-2210. 

Nigeria

Buka. 946 Fulton St., Clinton Hill, Brooklyn, (347) 763-0619. 

Panama

Michelle’s Cocktail Lounge2294 Bedford Avenue, Flatbush, Brooklyn, (718) 284-1185. 

Pérou
La Pulperia HK371 West 46th St, New York, (212) 960-3176. 
Pologne

Christina’s853 Manhattan Ave, Greenpoint, Brooklyn, (718) 383-4382. 

Portugal 
Raizes Churrascaria139 Nassau Ave, Brooklyn, (718) 389-0088. 
Russie
Ocean View Cafe290 Brighton Beach Ave, Brooklyn, (718) 332-1900. 
Sénégal
Harlem Tavern2153 Frederick Douglass Blvd, New York, (212) 866-4500. 
Serbie

Kafana116 Avenue C, East Village, Manhattan, (212) 353-8000. 

Suède

Tonic Times Square. 727 7th Ave., Midtown Manhattan, (646) 820-7316. 

Suisse

Café Select. 212 Lafayette St., Manhattan, (212) 925-9322. 

Tunisie

Cafe Borbone25-07 Steinway St, Astoria, Queens, (718) 777-1023. 

Uruguay
La Gran Uruguaya85-02 37th Ave, Jackson Heights, Queens, (718) 505-0404. 

Christophe Chassol, pianiste électro, en concert à L.A

“Grand Performances” reprend ses quartiers sur la California Plaza, à Downtown. Un pianiste français sera à l’affiche de cet événement estival, sponsorisé par la Flax Foundation, le vendredi 22 juin : Christophe Chassol.
Après avoir enseigné la musique au collège et au lycée, le diplômé du fameux Berklee College of Music de Boston monte et dirige un orchestre de vingt-quatre musiciens. Depuis, ce touche-à-tout a travaillé pour le cinéma, la publicité et a accompagné Phoenix et Sébastien Tellier en tournée.
En 2016, le pianiste, compositeur, arrangeur et directeur musical sort son cinquième album “Ultrascores II”, qui mêle jazz et musique électronique pour former le courant musical de l’ultrascore. Outre son rythme inédit, le public devrait être épaté par ses concerts chargés d’émotions visuelles. A Los Angeles, il mettra en valeur son projet “Indiamore” consacré à l’Inde, datant de 2013.

Pas encore ouverte, la French School of San Antonio déménage déjà

La French School of San Antonio devait s’installer dans le quartier de Castle Hills. L’école franco-américaine, première du genre dans la ville, va finalement s’implanter dans les locaux de l’église de North East Baptist Church (2930 Mac Arthur View), dans le quartier de Regency Park, à une dizaine de minutes en voiture de l’emplacement initial.
Le conseil municipal de Castle Hills a en effet rejeté la demande de l’école lors de la commission d’évaluation du dossier le mois dernier, sans même laisser parler les représentants de la candidature. «Nous n’avons pas pu présenter notre dossier, car le “zoning code” de la ville de Castle Hills était rédigé de façon à ne pas autoriser de nouvelle école maternelle à ouvrir dans la ville, sauf si elle était rattachée à une école élémentaire déjà existante, explique Estelle de Oliveira, directrice et co-fondatrice de l’établissement. Il a donc fallu demander à changer le code et c’est cette partie-là qui n’a pas été acceptée par le conseil municipal, ne nous permettant donc pas de présenter notre dossier pour obtenir le permis”.
Heureusement, les co-fondatrices avaient un plan B. “Nous nous sommes rapidement retournées”, poursuit-elle. Axée sur l’enseignement bilingue, la French School of San Antonio est d’abord destinée aux plus petits, mais de nouveaux niveaux ouvriront chaque année.

Pour France-Pérou, French Morning vous réserve un grand pub à New York

Samedi vous vous êtes levés de bonheur. Les bars et restaurants partenaires du Club des Bleus à New York ont fait le plein dès 6h du matin pour la -laborieuse- victoire française contre l’Australie: 200 personnes à O’Cabanon, 150 à Felix…
Comme on vous sent motivé, on fait les choses en grand pour le deuxième match ce jeudi à 11h (EST): nous vous avons réservé un pub au coeur de Manhattan, le 5th & Mad (7 E 36th S). Capacité 700 personnes; 18 écrans dont deux géants. Il ne vous reste plus qu’à trouver votre excuse pour votre patron: “sick day”; “working remotely”; “early lunch”… Sinon il y a aussi: “I am French”, ça marche pour tout.
L’entrée est gratuite. Les consommations et le lunch (facultatif) sont au tarif habituel. Réservez -gratuitement- votre ticket ici.

Nos huit rooftops préférés pour l’été à Washington D.C.

Aux quatre coins de la ville, on peut profiter du soleil en hauteur, cocktail en main. On vous confie nos meilleures adresses de rooftops.
Cortez (Shaw)

Ce bar mexicain apporte de la couleur à la ville et une “happy vibe”. L’ambiance est à la fête avec un mobilier jaune, bleu, vert et rouge, et le très beau graffiti d’un artiste sur le mur. Si vous avez des envies de tequila et de tacos, Cortez est la réponse. Néanmoins, les places assises sont limitées, donc ne tardez pas à y passer après le travail. Happy hour de 5 pm à 7 pm avec des offres spéciales le mercredi, jeudi et vendredi. 1905 9th St NW. Site.
Liaison Capitol Hill (Noma)

Le rooftop de l’hôtel récemment rénové a ouvert le week-end de Memorial Day avec plus d’espace autour de sa piscine, accessible jusqu’à 9 pm (ensuite, seulement aux plus de 21 ans). L’ambiance est très tropicale, grâce aux menus de cocktails. Happy hour du lundi au jeudi de 5 pm à 7 pm. 415 New Jersey Ave NW. Site.
Bar Deco (Chinatown)

On aime son style industriel et art déco. Depuis 2008, le bâtiment fait partie de la liste des Monuments historiques américains! Le rooftop de Chinatown propose des cocktails, des spiritueux variés (scotch, rhum et gin), des bières en bouteille et pression, sans oublier le happy hour de 3pm à 7pm du lundi au vendredi. 717 6th St NW. Site.
Hawthorne (U street)

Le rooftop de Hawthorne est vitré avec un toit rétractable. Sa salle climatisée est parfaite pour les chaudes soirées humides de D.C.. En bonus, une vue à 360 degrés de la ville. A tester absolument, le Hawthorne Smash, un mélange de bourbon et de deux infusions de fruits à choisir. Happy hour du lundi au vendredi de 5 pm et 7 pm. 1336 U Street NW. Site.
Perrys (Adams Morgan)

Combiner repas sur le toit et gastronomie japonaise ? Ce spot populaire d’Adams Morgan l’a fait! Vos papilles vont adorer le ramen de porc épicé ou le saumon miso. Le happy hour n’est valable qu’au bar du lundi au vendredi de 5.30 pm à 7.30 pm. 1811 Columbia Rd NW. Site.
Red Derby (Columbia Height)

Le bar combine tous les ingrédients d’une nuit parfaite, avec un toit pour s’abriter en cas de pluie, des jeux de société, un menu américain et mexicain, tout cela pour un prix raisonnable. La terrasse couverte est éclairée par des guirlandes colorées, qui donnent un côté très festif au lieu. Idéal également pour le brunch, avec des options sucrées et salées. Happy hour tous les jours de la semaine et du weekend de 5 pm à 8 pm. 3718 14th St NWSite.
Watergate Hotel (Foggy Bottom)

Ouvert depuis un an, le rooftop du célèbre hôtel Watergate, The Top of the Gate, offre une très belle vue sur Washington D.C. et Arlington. On le recommande donc pour les couchers de soleil colorés de l’été! Question prix, la note sera élevée. Une belle vue se paie ! 2650 Virginia Ave NW. Site.
Arlington Rooftop Bar & Grill (Court House)

Cet immense bar et grill du nord de la Virginie offre un menu type pub, de nombreux sports à la télévision et des concerts live. Depuis la capitale, le quartier de la Court House est facilement accessible depuis la ligne orange. 2424 Wilson Blvd, Arlington. Site.

La loi électorale change en 2019. Il faut s'en soucier dès maintenant.

Jusqu’à présent, on pouvait voter à la fois dans sa ville de résidence aux Etats-Unis et dans sa commune en France. Cela ne sera plus le cas bientôt.
Les Français inscrits sur une liste électorale en France et à l’étranger doivent choisir leur liste d’inscription dès maintenant. La raison: une réforme électorale qui rentrera en vigueur en 2019. Celle-ci prévoit de créer un répertoire unique géré par l’INSEE pour “fiabiliser et actualiser plus facilement les listes électorales“, selon le ministère des Affaires étrangères.
Si vous souhaitez rester inscrit sur la liste électorale consulaire, aucune démarche n’est nécessaire. “Vous ne pourrez plus voter en France ; vous voterez uniquement à l’étranger pour les scrutins nationaux (présidentielle, referendum, européennes, législatives) et pour l’élection des conseillers consulaires des Français de l’étranger“, précise le ministère des Affaires étrangères dans un e-mail envoyé aux électeurs.
Il sera néanmoins possible de se réinscrire sur une liste électorale communale en France jusqu’au sixième vendredi précédent la date du scrutin.
Si vous souhaitez privilégier la liste communale, il faut entreprendre une démarche de radiation de la liste consulaire. Il ne sera alors plus possible de voter de l’étranger.
Sans modification au 1er janvier 2019, l’électeur sera automatiquement radié de la liste communale.
La nouvelle loi électorale, adoptée en 2016, prévoit également d’étendre les périodes d’inscription sur les listes électorales à jusqu’à six semaines avant la date d’un scrutin. Toute nouvelle inscription entrainera automatiquement la radiation de la liste précédente.