« Le football c’est bien plus qu’une passion, c’est toute ma vie », résume fièrement l’ancien attaquant professionnel Wagneau Eloi qui poursuit aujourd’hui sa reconversion aux États-Unis en tant qu’entraîneur général du FC Miami City, un club évoluant en Premier Development League, l’équivalent de la quatrième division américaine.
Formé au sein du Racing Club de Lens, le footballeur franco-haïtien, connu notamment pour sa chevelure peroxydée, peut se vanter d’avoir inscrit à son palmarès deux titres de champion de France : l’un conquis en 1998 avec les Sang-et-Or et le second décroché en 2000 avec l’AS Monaco. « Je garde de très bons souvenirs de mon parcours professionnel, je n’ai aucun regret, même s’il a un goût d’inachevé, confie Wagneau Eloi. J’avais du potentiel mais je ne prenais pas conscience des exigences du haut niveau et je faisais passer le plaisir avant l’enjeu. Avec le recul, je sais que j’aurais pu mieux faire ».
L’ancien attaquant raccroche les crampons en 2007 après 14 ans de carrière professionnelle. Pour ne pas s’éloigner des terrains, un an après sa retraite sportive, Wagneau Eloi tente de relever un nouveau challenge en devenant sélectionneur d’Haïti, son pays d’origine. « Je rêvais d’une qualification pour la Coupe du monde de 2010 en Afrique du Sud, mais malheureusement je n’ai pas eu la même réussite que Didier Deschamps », plaisante le sportif de 44 ans qui, durant cette expérience, découvre malgré tout le plaisir de transmettre sa passion et ses connaissances techniques.
Ainsi, Wagneau Eloi s’envole pour les États-Unis avec l’idée de former de jeunes footballeurs. « C’est un pays qui compte de nombreux licenciés avec un fort potentiel. Il pourrait prochainement titiller les plus grandes nations du football », souligne le sportif qui, après s’être installé en Floride, fonde avec l’entrepreneur français Ravy Truchot le FC Miami City, constitué d’une académie pour jeunes footballeurs et d’une équipe adulte. « C’était le début d’une nouvelle carrière . J’avais la volonté de créer des opportunités pour permettre à de jeunes talents de poursuivre leur chemin au plus haut niveau ».
Passionné par ailleurs de compétition, Wagneau Eloi trépigne en pensant à la Coupe du monde en Russie. « Quand j’étais jeune, je suivais les matchs comme un simple spectateur passionné mais aujourd’hui j’ai un regard différent, précise-t-il. En tant qu’entraîneur, je souhaite enrichir mes connaissances et j’analyse scrupuleusement l’organisation des équipes et la façon dont elles évoluent sur le terrain. Cela me permet d’orienter mes joueurs car, quelque soit le niveau, quand il faut frapper un corner notamment, la situation reste la même ».
Quant à son pronostic, il est sans appel : la victoire de l’Argentine. « Ce n’est peut-être pas la meilleure équipe et les Argentins ne sont pas favoris, mais je ne vois pas comment Messi pourrait arrêter sa carrière sans remporter le titre, dit-il avec enthousiasme. Je soutiens malgré tout l’équipe du Brésil, car tous mes joueurs préférés sont brésiliens, tout en ayant aussi un fort attachement pour l’équipe de France ».
Wagneau Eloi, sa vie après le terrain sous le soleil de Miami
Coupe du monde 2018: où regarder les matches de la Belgique à New York ?
Parce que les expats du Plat Pays vont vibrer pour les Diables rouges pendant la coupe du monde, voici une sélection des bars qui retransmettent les matches de l’équipe belge.
Premier match de Hazard, Lukaku et consorts le lundi 18 juin à 11am (ET) contre le Panama. Ils affronteront ensuite la Tunisie le samedi 23 juin à 8am et l’Angleterre le jeudi 28 juin à 2pm.
Les cafés-restos BXL
C’est LE repaire des Belges de New York. L’enseigne BXL dispose de deux établissements à New York. A BXL Café (125 W 43th – (212) 768-0200, on trouvera une ambiance cosy et festive. Ici, on diffusera l’ensemble des matches sur écrans géants. Son cousin, le BXL Zoute (50 W 22nd St, (646) 692-9282) proposera la même chose.
Rattle N Hum
Plusieurs écrans vous attendent à Rattle N Hum NYC East, un pub belge typique où vous pourrez déguster de la bière traditionnelle en fût. (212) 481-158, 614 East 33rd Street, entre Madison et 5th Avenue.
La Petite Abeille
Le restaurant belge ne pouvait pas rater l’occasion. Pas de miel dans son établissement de la 20ème rue, mais un choix de plus de soixante bières et un menu typiquement belge pour profiter des trois matches des diables rouges. (212) 727-1505, 401 E 20th St. Site.
Encouragée par Macron, la start-up Invivox rentre en France
A quelques semaines seulement de son retour en France après une aventure américaine de deux ans, Julien Delpech a le sourire. Il rentre à Bordeaux, siège de son entreprise Invivox, sur une levée de fonds de 2,8 millions d’euros.
“C’est une très belle marque de confiance de notre premier investisseur ISAI, qui nous a permis de démarcher BPI France au moment où celle-ci développait Patient Autonome, un nouveau fonds dédié à la santé connectée“, résume Julien Delpech.
Invivox est une plateforme de mise en relation entre un chirurgien et un confrère, expert de sa discipline et prêt à lui ouvrir son bloc opératoire pour une formation. Un compagnonnage 2.0 qui séduit de nombreux hôpitaux dans le monde. En deux ans à peine, la start-up a organisé la formation de 1.500 médecins originaires de plus de 60 pays. Invivox jouit de partenariats avec des établissements prestigieux, notamment John Hopkins et Columbia aux Etats-Unis.
Malgré ses très beaux contrats américains, la start-up bordelaise a décidé de se re-concentrer sur la France pour les prochaines années. “Tout ce qui a été créé aux Etats-Unis reste ouvert et est amené à se developper dans les prochaines années, mais on a choisi de profiter du vent positif qui souffle en ce moment en France“, explique Julien Delpech.
Et de faire référence au discours du président Emmanuel Macron en septembre devant la communauté française de New York. “Il avait félicité les entrepreneurs français installés aux Etats-Unis, mais il nous avait aussi invité à rentrer voir le changement en France“. Le PDG d’Invivox estime que le contrat est rempli avec les récentes propositions du Secrétaire d’Etat chargé du Numérique, Mounir Mahjoubi, pour simplifier le développement des start-ups en France. “Parmi ses dix mesures-phares, le relèvement des seuils des marchés publics est très concret pour une entreprise comme la nôtre, et le guichet France expérimentation, qui permet de tenter des choses en dehors des réglementations, nous autorise à tester de nouvelles fonctionnalités de la plateforme“.
A partir de la rentrée, Invivox va donc passer à la vitesse supérieure dans l’Hexagone, en appliquant sa recette de formation à de nouveaux établissements. Les retombées financières sont intéressantes pour les hôpitaux partenaires car chaque participant paie pour la formation. L’année dernière, le CHU de Bordeaux a pu obtenir 45.000 euros en une seule semaine de formation autour du cancer colorectal et les a investis dans sa fondation de recherche.
TV5 Monde USA visite des écoles pas comme les autres
Vous ne verrez pas l’école de la manière. TV5 Monde USA poursuit son tour du monde des écoles les plus fascinantes de la planète. Un nouvel épisode de “Des écoles pas comme les autres” sera diffusé vendredi 22 juin à midi (EDT) / 9am PDT sur la chaine francophone.
Dans cet épisode, l’animatrice Julie Lafferière nous emmène à la découverte de Genius Kids en Californie, où l’accent est mis sur la stimulation de la créativité et de la confiance dès le plus jeune âge, et de l’Ecole des leaders au Japon, où sont formés les futurs cadres-dirigeants.
Le Bronx grouille de trésors. L'Andrew Freedman Home en est un.
Loin des clichés véhiculés depuis les 70’s, le South Bronx, en pleine gentrification, est le nouvel eldorado.
On est tombé sous le charme de ce sulfureux borough, berceau du hip-hop et musée vivant du street-art.
A quelques blocks seulement du célèbre Yankee Stadium, qui attire les foules, osez vous perdre autour de Grand Concourse. Flânez, à l’affût de trésors ignorés, jusqu’au majestueux parc de la “Andrew Freedman Home”.
Ce sublime palais de style Renaissance italienne détonne dans le quartier. On se croirait à Florence! Il date de 1924 et fut offert par Andrew Freedman, un riche homme d’affaires, pour servir de maison de retraite à des gentlemen désargentés.
Réhabilitée en centre culturel depuis 1984 et réinvestie en 2012 en résidence artistique, la maison est devenue au fil des années un véritable hub social qui mêle réinsertion, apprentissage et créativité.
La sélection pointue des fresques par l’actuelle PDG, Jeanette Puryear, sur les murs de l’enceinte, traduit la portée militante de ce lieu hautement symbolique.
Sur la clôture de gauche, Panmela Castro, une street-artist féministe illustre l’engagement des femmes dans la communauté. Au centre, un collectif retrace l’histoire du hip hop en hommage à Dj Kool Herc. Et à droite André Trénier signe un portrait poignant de Muhammad Ali en faveur des droits civiques.
Et dans le coin
Chaussez casquettes, lunettes et baskets et arpentez SoBro! Évitez les jours de match ou à défaut, fuyez l’agitation commerciale autour du stade.
Pour les autres, ce n’est que partie remise, après la visite de la Maison, dirigez-vous vers Mott Haven et découvrez nos adresses selon vos envies sur Mapstr @experienceny
Les trésors de David Copperfield envoûtent la New York Historical Society
L’été sera placé sous le signe de la magie à New York. Du 15 juin au 16 septembre, l’exposition Summer of Magic : Treasures from the David Copperfield Collection s’installe à la New York Historical Society.
L’exposition, qui présente quelques-uns des trésors de la collection du célèbre magicien David Copperfield, fait Chevalier des arts et des lettres par la France, offre une balade à la découverte des objets insolites des grands magiciens qui ont inspiré la carrière de David Copperfield. Vous y trouverez, entre autres, la malle du « Metamorphosis Trunk » dans laquelle le couple Houdini échangeait leurs places, la camisole de force d’où le roi de l’évasion Harry Houdini s’est échappé en moins de trois minutes. Ou encore une robe ayant probablement appartenu à Adelaïde Herrmann. Considérée comme la « Reine de la magie », elle était connue au début du XXème siècle pour ses spectacles divertissants, dont son numéro de rattrapage de balle d’arme à feu.
Les fans de David Copperfield pourront aussi voir la fameuse lame qui a servi pour le “Death Saw”. Dans ce tour connu, l’illusionniste est “coupé” en deux par une gigantesque lame circulaire.
A l’occasion de cet été magique, plusieurs activités sont organisées à la New York Historical Society. Partez à la découverte de l’art de l’évasion avec Adam RealMan, le samedi 23 juin de 1pm à 4pm. Faites-vous une séance cinéma avec la projection des films de magiciens-voleurs Insaisissables (vendredi 27 juillet à 7pm) et Insaisissables 2 (vendredi 3 août à 7pm). Prenez un cours de psychologie de la magie avec les magiciens Kent Axell et Eric Walton le jeudi 16 août à 7pm.
Vianney: "Je n'ai pas la folie des grandeurs"
Il y a près de deux ans, Vianney faisait un concert dans la mythique salle new-yorkaise Joe’s Pub, au bénéfice de l’association Make-a-Wish. « J’avais adoré mon petit concert là-bas. C’était une très brève parenthèse assez surréaliste car New York est surréaliste».
Aujourd’hui, il s’apprête à revenir une seconde fois à New York. Mais le cadre a changé. Le décor intimiste de Joe’s Pub cédera la place à la grande scène de SummerStage à Central Park. Il s’y produira le mercredi 20 juin dans le cadre de la Fête de la musique de SummerFest France Rocks. « J’ai un tout petit lien avec New York qui me suffit à être heureux, je suis très content ».
Originaire de Pau, l’artiste a connu une ascension fulgurante. Il a seulement 23 ans quand il dévoile son premier album intitulé «Idées Blanches», qui contient son hit “Pas là”. Muni de sa guitare acoustique, il affronte le public seul avec des textes envoûtants et sa musique joyeuse. Vianney enchaine les scènes et assure notamment les premières parties de Florent Pagny et de Johnny Hallyday.
Il est par ailleurs nommé aux Victoires de la Musique 2016 dans la catégorie « Artiste masculin de l’année ». Le chanteur remporte le titre face à Dominique A et Kendji Girac. L’artiste est nommé dans la catégorie «Artiste Masculin Francophone de l’Année» aux NRJ Music Awards 2017.
Même si « c’est un bonheur de pouvoir voyager et de pouvoir chanter aux États-Unis », l’idée d’avoir une carrière à l’internationale ne l’intéresse pas. «Je n’ai pas la folie des grandeurs. Je suis tellement bien en France avec mon public français que je trouve extraordinaire ».
Auteur d’un tour de France en scooter, Vianney rêve de voyage à vélo, à pied mais pas d’une réussite commerciale aux États-Unis. « Quand j’y vais, je suis vraiment porté par une curiosité de l’instant tout en sachant que, derrière, ça s’arrêtera. Ce sentiment-là est merveilleux ».
Aujourd’hui, cette notoriété n’inquiète pas le chanteur. Pour lui, « il faut avoir conscience que c’est un équilibre à trouver, il faut savoir laisser une place au privé et au professionnel ». Après ce concert à New York et sa tournée des festivals en Europe, l’artiste souhaite faire une pause. «Je n’ai pas de projection à long terme, on verra ».
Quelle destination d’Amérique latine pour Christmas Break 2018 ?
(Article partenaire) Et si on arrêtait un peu de parler foot et qu’on se concentrait sur la destination de nos prochaines vacances ? L’Amérique latine offre un vaste éventail de choix pour ceux souhaitant s’évader loin du froid, vers l’été austral pour les fêtes de fin d’année.
En solo – direction le Pérou
C’est l’été sur la côte et la basse saison dans les Andes. Malgré ce que disent certains guides, la fin d’année est une bonne époque pour votre voyage au Pérou. Vous profiterez de « Lima La Grise », connue pour sa brume, sous le soleil estival : au programme, surf, parapente et ceviche. Vous verrez le lac Titicaca et le Machu Picchu hors des foules de juillet-août, dans leur mois de plus faible affluence, et pourrez profiter en toute tranquillité de ces lieux mythiques. Vous avez également le choix de faire certaines excursions et treks en groupe pour pouvoir partager avec d’autres voyageurs. Le tout en profitant de l’excellente gastronomie péruvienne, cuisine la plus réputée du continent.
Réserver votre voyage au Pérou avec une agence locale
En amoureux – La Colombie c’est parti !
Partez à deux en Colombie, et passez le nouvel an à Carthagène des Indes, ville au nom évocateur. Elle s’anime encore plus qu’à la normale le 31 décembre, Colombiens et touristes du monde entier se mélangent dans la bonne humeur dans les rues colorées de la ville coloniale. Pour vous remettre de vos émotions, partez en excursion sur les iles du Rosaire ou à Playa Blanca, les plages paradisiaques avoisinantes : farniente, sable blanc et cocotiers pour bien commencer l’année. Puis sortez des sentiers battus pour découvrir la verdoyante région du café et ses traditionnelles haciendas, la palpitante Cali et ses clubs de salsa endiablés, pour terminer par plonger avec les requins-baleines autour de l’ile de Malpelo.
Réservez votre voyage en Colombie avec une agence locale
En famille – Le Costa Rica pour les grands et les petits
Forêt exubérante, faune diverse, volcans, plages sauvages, la diversité naturelle du Costa Rica ravira toute la famille pour Noël. Commencez par l’impressionnant volcan Arenal, toujours actif, et les sources thermales de Tabacon pour les amateurs de parcs aquatiques, en version nature. La forêt tropicale qui couvre une grande partie du pays est propice aux activités en plein air : tyrolienne, canopée, observation facile de nombreux animaux sauvages (singes, paresseux, toucans, perroquets…). Finissez par quelques jours sur la côte Caraïbes (pour ceux qui préfèrent le sable blanc) ou Atlantique (pour les amateurs de plages sauvages désertes). Autre avantage et pas des moindres, le pays n’est pas très grand et les routes sont bonnes : tout peut se faire en voiture de location.
Réservez votre voyage au Costa Rica avec une agence locale
Entre amis – Fiesta au Brésil
Célébrez les 12 coups de minuit en sirotant une caïpirinha sur la fameuse plage de Copacabana, de blanc vêtu comme l’exige la tradition carioca. On passe facilement plusieurs jours à Rio pour y découvrir ses quartiers animés, grimper ses sommets à pied ou en téléphérique, flâner sur ses plages infinies ou parcourir la baie en paddle. Non loin, au sud, le paisible village de pêcheurs Paraty, dont les rues s‘inondent à marée haute, est un point de départ idéal pour aller explorer la Costa Verde, logée entre jungle et océan.
Réservez votre voyage au Brésil avec une agence locale
En groupe – Viva Mexico !
Outre la proximité et le prix des vols intéressant, le Mexique offre de nombreuses possibilités hôtelières pour les voyages en groupes pour cette fin d’année. Oubliez Cancun et partez à la découverte de la péninsule du Yucatan. Vous visiterez les sites Mayas immanquables tels que Chichen Itza et Tulum, découvrirez l’attachante Merida, capitale mondiale du hamac, et ses marchés multicolores (surtout à Noël !), avant d’aller vous rafraichir dans une cenote, surprenants puits naturels d’eau douce dotés de grottes souterraines. Et pour terminer, une balade en bateau sur le lagon de Bacalar.
Réservez votre voyage au Mexique avec une agence locale
En savoir plus sur les voyages sur-mesure de Terra Group ici
Note: les articles partenaires sont écrits ou commandés par un annonceur qui en détermine le contenu. Ils ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning.
Rafraîchissant, l'Ice Cream Festival d'Austin
Il fait chaud? Nul doute! Alors voici une excellente opportunité de vous rafraîchir. La 12e édition de l’Ice Cream Festival d’Austin aura lieu le 23 juin.
Cet évènement rassemble une vingtaine des meilleurs glaciers de la région, dont les fameux Amy’s Ice Cream, Moojo, Teo ou autre Waka Waka. Vous pourrez goûter leur production sucrée (dégustations inclues dans le prix du ticket), assister au concours du plus gros mangeur de glace, participer à des jeux et écouter de la musique live.
L’événement se découpe en deux parties avec, le soir, un concert de la légende soul Lee Field and the Expressions avec la chanteuse locale Tameca Jones en première partie.
Qu'est-ce que je risque à aller au Canada avec un J-1 ?
Montréal est souvent une destination rêvée des jeunes stagiaires en pleine découverte du continent américain. Pour y passer un week-end ou juste parce que vous adorez le sirop d’érable, le jeu en vaut évidemment la chandelle. Mais qui dit Canada dit sortie du territoire et passage de douane. Bien que possible avec un visa J-1, quelques précautions sont à prendre pour votre petite escapade.
Votre Visa
Avant toute chose, vérifiez bien que vous êtes en possession d’un J-1 avec “multiple entries” et non “single entry”. Sans ce précieux M sur votre visa, impossible pour vous de rentrer plus d’une fois aux Etats-Unis.
Quand partir ?
Ensuite choisissez bien vos dates. Evitez de partir chez nos amis canadiens après la fin de votre stage, c’est à dire en dehors de la validité de votre DS-2019. Après cette date, vous bénéficiez de la “grace period” qui vous permet rester sur le territoire américain 30 jours après votre stage, mais durant laquelle toute sortie du territoire est définitive. Passez la frontière durant cette période vous empêcherait rentrer aux Etats-Unis, étant donné que pour les autorités, vous n’y avez plus rien à faire.
Contactez votre sponsor
Prévenez votre sponsor au moins 2 semaines avant votre départ. Ce dernier doit surtout contresigner votre DS-2019 ce qui vous permettra notamment de repasser la douane à votre retour. De manière générale, prévenez votre sponsor lors de vos déplacements en dehors du territoire américain. Une démarche qu’a entrepris Laura, titulaire d’un visa J-1 Research/Scholar. “J’ai eu à remplir un papier pour demander la sortie du territoire, je l’ai fait un mois avant pour être sûre […] Dans mon cas, cette signature est valable un an et me permet donc pendant un an de sortir et rentrer aux Etats-Unis sans soucis“. Une durée de validité qui varie cependant selon les sponsors.
Si aucune barrière légale n’empêche alors un détenteur de visa J-1 de partir à l’étranger depuis les Etats-Unis, un nombre trop important de sorties du territoire pourrait paraître louche. Le douanier pourrait se demander pourquoi aller visiter d’autres contrées alors que vous avez remué ciel et terre pour venir au pays du vieil Oncle Sam. “C’est toujours suspect de quitter le pays. J’ai eu de nombreuses questions quand je suis allée au Canada l’été dernier et lorsque j’en suis revenue, mais aussi lorsque je suis revenue de Saint-Martin“, explique Olivia qui est arrivée aux Etats-Unis avec un visa J-1 Trainee.
Pour entrer au Canada
Enfin, n’oubliez pas que le Canada est un pays comme les autres. Les touristes se rendant, par avion au Canada doivent au préalable se munir d’une Autorisation de Voyage Electronique (AVE), genre d’ESTA à la canadienne. La demande se fait en quelques minutes sur le site du gouvernement canadien. En revanche, vous n’en avez pas besoin pour entrer sur le territoire si vous voyagez par voies terrestre ou maritime.
“Moi impat”, histoires de retour au pays, épisode 5
Surprise, bonheur, mais aussi déception, désillusion sont des sentiments que connaissent bien celles et ceux que l’on appelle les “impatriés”. French Morning a donc tendu son micro à des Français qui racontent comment ils ont vécu leur retour au pays.
Après cinq ans à Moscou, le retour tant attendu par la famille de Christine Hubert a été un choc. “Je ne l’aurais jamais cru, mais j’ai pleuré à chaudes larmes en partant”, raconte la Française pour qui l’image de son pays d’origine a beaucoup changé après ce départ à l’étranger, “j’ai finalement trouvé des choses dans cette expatriation qui m’ont plues et au retour, on n’est pas vraiment attendu, pas aidé”.
Commencez l'été en musique avec la Chorale franco-américaine de New York
Si vous aussi vous pensez que la musique adoucit les moeurs, rendez-vous au concert d’été de la Chorale franco-américaine de New York, le lundi 25 juin à la Church of the Holy Trinity.
Lors de son concert “Musical Gems from Europe”, cette chorale de chanteurs amateurs (auquel appartient l’auteur de ces lignes) partagera avec le public des morceaux européens rarement joués aux Etats-Unis. Le programme comprend du Purcell, Gounod, Massenet et Verdi notamment.
La chorale, fondée en 2013 par la cantatrice Anne-Julia Audray, se produit régulièrement à New York et sur Long Island. Elle participe à des opéras et des événements officiels franco-américains.