En 2011, le photographe star français JR lançait lors d’un Ted Talk Inside Out, un projet d’art participatif et mondial pour, selon lui, « permettre de transformer les messages personnels en œuvres d’art. » Inspiré des collages grand format qu’il effectue dans les rues à travers le monde, Inside Out donne à tout photographe l’opportunité de faire passer un message qui lui tient à cœur au travers de portraits.
Cette année, la photographe Stéphanie de Rougé, qui enseigne la photographie à l’International Center of Photography (ICP) de New York, a participé au projet avec une quinzaine de ses élèves. «L’idée du projet est de prendre un sujet qui nous tient à cœur. Nous avons choisi de faire des portraits des vendeurs de rue car New York est la ville où ils sont les plus nombreux. Ils représentent aussi la diversité et l’esprit urbain de la ville ainsi que les questions d’immigration et d’insertion aux Etats-Unis », explique la photographe.
Baptisé Feeding NYC, elle a combiné ce projet avec un cours qu’elle donne à ses élèves. Son nom: “5 minute portrait”. Il consiste à prendre le portrait d’une personne en quelques instants. « Comme dans la vie… Comme les rencontres éphémères et instantanées que l’on peut avoir à New York, notamment avec les vendeurs de rue. Et puis cela me correspond. J’aime fonctionner dans l’urgence, être dans l’instant, avec un rapport instinctif à ce qui m’entoure. »
Avant d’être affichées dans les rues de New York, les photos, qui doivent suivre des spécifications techniques très précises, sont imprimées par le laboratoire new-yorkais de JR en utilisant le filtre noir et blanc qui a fait sa patte. « Le plus compliqué a été d’obtenir les autorisations pour afficher les 149 portraits ». Pas question en effet de faire de l’affichage sauvage. « Nous en avons sélectionné une vingtaine à travers la ville et obtenu l’autorisation pour trois emplacements seulement pour le moment. Mais nous continuons à démarcher et nous devrions pouvoir afficher les portraits sur de nouveaux murs d’ici la fin de l’été. »
New-Yorkaise depuis 12 ans, elle enseigne la photographie depuis 10 ans. Le New York Times l’a repérée dès son arrivée et publié son projet Broadway Mosaic sur l’immigration. Exposée au Palais de Tokyo, à la BNF à Paris ou à la Soho Photo Gallery à New York, elle a collaboré également avec des journaux comme The Guardian ou Le Monde.
Elle a également son propre studio à Williamsburg où elle propose à des photographes des ateliers tels que Off The Beaten Path. « Je les emmène dans des endroits incongrus de la ville comme l’hôpital désaffecté d’Ellis Island, le port à containers de Newark ou à la rencontre de personnages décalés et iconiques de la ville comme Bernie Wagenblast, la voix du métro new-yorkais. »
Cependant, elle se défend d’avoir un rapport particulier avec la photo à New York. « New York est une ville photogénique c’est indéniable, comme Paris, comme les villes qui sont belles, mais là n’est pas l’essentiel. Pour moi la photo vient de l’intérieur, de ce qu’on est capable de capturer et de mettre dedans, pas d’un endroit en particulier. »
Stéphanie de Rougé affiche JR dans les rues de New York
Conférence-dîner de L'Ordre Lafayette pour le 4-Juillet à Miami
L’association L’Ordre Lafayette célèbre Independence Day à Miami. A l’occasion de la fête nationale américaine, rendez-vous le mardi 3 juillet pour une conférence ouverte au public au Wynwood Lounge à Miami à 7pm. Les réservations sont obligatoires.
En partenariat avec le Centre de la Francophonie de Floride et des Caraïbes et le Courrier de Floride, le conférencier et psychanalyste franco-québécois Gérard Charpentier, organise une présentation sur Lafayette pendant et après la révolution américaine, dans laquelle le marquis, protégé de George Washington, a joué un rôle clé. Cette rencontre sera accompagnée d’un dîner.
L’association L’Ordre Lafayette a pour objectif d’entretenir et de développer les liens d’amitié entre la France et les Etats-Unis.
Un rooftop écolo que vous ne connaissez pas encore à New York
Le Javits Center ? C’est l’énorme palais des congrès, (officiellement le Jacob K. Javits Convention Center), dont la structure en verre fumé et acier s’est imposée en 1986 sur les rives de l’Hudson River.
Depuis sa rénovation en 2014, le Javits Center est devenu l’un des buildings pionniers de l’économie d’énergie durable. Son toit écologique abrite un véritable sanctuaire de la vie sauvage.
Et, bonne nouvelle, ce rooftop vert se visite. Avec ses 30.000 mètres carrés de verdure, c’est même le second plus grand des US (juste après celui d’un centre commercial de la Silicon Valley).
L’éco-système accueille 26 espèces d’oiseaux, cinq espèces de chauves-souris, scrupuleusement référencées par la célèbre Audubon Society, et 300.000 abeilles productrices de miel. Baladez-vous entre les allées, pour profiter de la faune et de flore, en respectant l’intimité des mamans-mouettes qui veillent jalousement sur leur progéniture.
Le guide de ce tour très prisé est un apiculteur passionné et passionnant. Il est intarissable sur les bénéfices de ses ruches pour la bio-diversité : pollinisation de la high line et des parcs de la ville, économie circulaire, préservation des espèces en voie de disparition, respect de l’environnement… On boit ses paroles (et beaucoup d’eau car il fait très chaud là-haut en pleine journée).
Allez, on lève notre vert. Santé!
Et sinon
Profitez du spot pour observer d’en haut l’avancée fulgurante des chantiers environnants: l’extension du Javits et Hudson Yards – le Vessel et le Shed, livrables en avril 2019, sont les vedettes de ce nouveau quartier. On en parlait là.
Où jouer au foot à New York ?
La coupe du monde vous donne envie de taper dans le ballon? Que vous soyez débutant ou joueur confirmé, New York est la ville idéale pour chausser les crampons. La grosse pomme met à disposition de nombreux terrains où s’organisent des matches et des championnats chaque semaine. Tour d’horizon.
Manhattan
Le réseau Meetup.com regroupe nombre d’organisateurs de “pick up games” à New York. Le concept: des matches amicaux d’une à deux heures joués dans la bonne humeur. Parmi eux, le groupe NYC PICKUP SOCCER organise des pick-up tous les samedi à 9:45am et 10:45am à Annunciation Park à Harlem et les dimanche à 9:45am et 10:45am au Booker T.Field dans l’Upper West Side. Comptez 8,85$ le match d’une heure (7vs7). Pour un match 5vs5 en semaine, rendez-vous au West Thames Park de Battery Park City les jeudi à 6:45pm. L’inscription est gratuite sur Meetup.com.
Pour les plus compétiteurs, le groupe NY Coed Soccer organise chaque saison des leagues à Manhattan, championnats ouverts aux hommes et aux femmes d’une durée de trois mois avec arbitre officiel, médailles et coupes pour les vainqueurs. Les formats vont du 6vs6 au Chelsea Waterside Park dans le quartier de Chelsea, au 7vs7 au Nike Field du Sara D.Roosevelt Park dans le Lower East Side en passant par le 5vs5 en intérieur au PS/IS 191 à Hell’s Kitchen. D’autres leagues mixtes ou réservées aux hommes sont organisées à Manhattan et à travers les autres boroughs de la ville tout l’année. Consultez les sites internet de Gotham Soccer, Urban Soccer, Chelsea Piers ou encore NYC Soccer pour plus d’information.
Vous rêvez d’impressionner votre patron avec une retournée en pleine lucarne? La New York Corporate Co-Ed Indoor Soccer League est faite pour vous. Cette ligue d’été indoor de 5vs5 est réservée aux équipes d’entreprises. Matches les lundi et mercredi soir à partir du 9 juillet au Baruch College dans le quartier de Kips Bay. Plus d’informations ici.
Brooklyn
Pour les lève-tôt, le réseau First Touch FC organise des matches d’une heure les mardi, jeudi et vendredi à 7:30am au Bushwick Inlet Park de Williamsburg. Le format des matches varient en fonction de l’affluence: de 5vs5 sur un demi-terrain à 10vs10 sur grand terrain. Il est nécessaire de réserver sa place sur le site Meetup.com au moins une semaine à l’avance au tarif de 3$ (30 joueurs maximum). Le groupe Grand FC: Pickup Soccer NYC organise quant à lui des matches les samedi à 12:30pm (10vs10) sur le grand terrain de Pier5 dans le Brooklyn Bridge Park, pour 12$ par personne.
Comme à Manhattan, des leagues pour les joueurs les plus assidus sont organisées à Brooklyn. Parmi elles, l’association Kick4Life organise un championnat d’été ouvert aux hommes et aux femmes de 7vs7 à Pier5 les lundi soirs entre 7:10pm, 8:00pm, 8:50pm et 9:40pm. Chaque match compte deux mi-temps de 25 minutes. Il est possible de monter son équipe pour 1600$ ou de s’enregistrer gratuitement en tant que “free agent” et ainsi rejoindre une équipe déjà en place.
Queens
Le groupe PS2G NYC organise des matches de foot dont les fonds sont reversés à des associations caritatives. Parmi ceux-ci, comptez 15$ par personne pour 1h30 de match à 5 contre 5 les lundi à 8pm, les samedi à 2pm et les dimanche à 5pm au centre de foot Upper 90 Soccer Center dans le quartier d’Astoria. D’autres “pick-up” sont disponibles à Queens. La liste sur Meetup.com.
Dans le New-Jersey
Le centre de foot indoor Sofive (2 Palmer Terrace à Carlstadt, près du MetLife Stadium) propose des matches à 5vs5 la semaine comme le week-end. La location du terrain à l’heure coûte 135$ en basse-saison (avril à novembre), et 150$ en haute saison (décembre à mars). Les joueurs peuvent ensuite aller se restaurer au sein du lounge du centre.
Enfin, pour une liste de tous les parcs new-yorkais qui disposent d’un terrain de foot, consulter le site du Département des Parcs.
On Vous Avait Pas Dit, saison 1, épisode 11 : dialogues de sourds
Chaque fin de semaine, dans “On vous avait pas dit”, Eric Gendry passe en revue l’actualité française pour ceux qui la suivent de loin. Pour cet épisode 11, il est question de coupe du monde de foot et notamment le manque d’optimiste des supporters de l’équipe de France malgré sa qualification en huitièmes de finale, du baccalauréat et surtout de ces célèbres perles, de la grève qui continue à la SNCF à la veille des vacances d’été, de la polémique sur le montant “astronomique” de la vaisselle achetée par l’Elysée et pour finir de Formule 1 avec l’arrivée de jeunes pilotes français sur le circuit.
"Les Petits Explorateurs", un guide de New York pour les enfants
Combien mesure la statue de la Liberté ? Qui étaient les premiers habitants de New York ? Quand a lieu le concours du plus gros mangeur de hot-dogs ? Ecrire un guide sur New York pour les enfants de 7 à 12 ans n’est pas facile, mais deux Françaises l’ont fait. Basées à Paris, Aurélie Comas, éditrice jeunesse, et Noélie Viallet, journaliste, ont publié Les Petits Explorateurs New York aux éditions Quelle Histoire et Michelin le 11 juin.
« On a vraiment sélectionné des informations pour cette tranche d’âge: des chiffres amusants, des éléments insolites sur des monuments, des jeux… C’est un peu un cahier de vacances version guide touristique”, explique Noélie Viallet.
De l’histoire de la ville aux spécialités culinaires, New York est découpée en quatre dans ce guide petit format: le nord, le centre, le sud de Manhattan et Brooklyn/Queens. Par quartier, on y retrouve toutes les adresses de musées, tous les mets à déguster absolument lors de votre séjour, des petites infos insolites et des activités ludiques en tout genre. Comédie musicale à Broadway, virée shopping au NBC Experience Store, manèges et plage à Coney Island… Le tout accompagné de petits jeux et défis à relever.
Quand on leur a proposé d’écrire ce guide pour enfants sur New York, les deux auteures, amoureuses de la ville, n’ont pas hésité une seconde. « L’idée est vraiment d’impliquer les enfants dans la découverte de New York. Les guides touristiques classiques sont souvent un peu austères et les enfants sont passifs sur l’organisation des visites », confie Aurélie Comas.
Le guide peut convenir aussi bien aux familles qui viennent découvrir New York pour quelques jours qu’à celles qui s’y installent.
Un vol direct Indianapolis-Paris ? Delta l'a fait
Cela en surprendra plus d’un. Delta Airlines a lancé, en mai, une nouvelle liaison directe entre Indianapolis et Paris. Le vol a été inauguré en grande pompe par le gouverneur de l’Etat de l’Indiana, Eric Holcomb, qui a fait le trajet depuis Paris le 25 mai.
C’est la première liaison transatlantique opérée au départ de la capitale de l’Etat du Midwest et le premier vol direct à relier le “Hoosier State” à Paris. Ce vol doit permettre aux habitants d’Indianapolis et sa région de se rendre plus facilement en Europe, plutôt que de devoir faire trois heures de route pour aller à Chicago O’Hare.
Les dirigeants de la ville et de l’Etat y voient également une manne économique. Site de la célèbre course automobile Indy500 et d’autres événements sportifs, Indianapolis veut attirer les touristes étrangers. Ville de congrès et siège de plusieurs entreprises exportatrices de biens, elle veut aussi faciliter les échanges économiques avec la France et le reste de l’Europe. L’aéroport international d’Indianapolis estime à 50 millions de dollars l’impact de ce nouveau vol sur l’économie de l’Etat. Chaque vol est équipé de 225 sièges. La liaison sera opérationnelle toute l’année.
Conseils de patron : lancer une marque de luxe aux Etats-Unis
Des bijoux aux sacs à main en passant par la cristallerie ou la haute couture, le luxe a de beaux jours devant lui aux Etats-Unis. En constante progression depuis près de cinq ans, le marché nord-américain est une terre de cocagne non seulement pour les grandes maisons françaises, mais aussi pour les marques de luxe plus vertes.
En marge du 3e Luxury Exchange organisé jeudi 7 juin par la chambre de commerce franco-américaine à New York, Laurent Claquin, patron de Kering aux Etats-Unis, qui possède des marques comme Gucci, Yves Saint-Laurent, Boucheron, Bottega Veneta ou encore Alexander McQueen, livre quelques conseils pour implanter sa marque de luxe outre-Atlantique.
1/ Identifier les nouveaux marchés
Le numéro un de Kering Americas constate tout d’abord que le marché des Etats-Unis regorge d’opportunités « en termes de nouveaux marchés et de nouveaux canaux de distribution ». Il explique : « Il y a non seulement bien sûr New York, Miami, L.A., Chicago, Dallas ou Houston, mais il y a des nouveaux marchés comme Nashville par exemple ».
Jusqu’alors boudées par les marques historiques, ces villes offrent un nouvel horizon, pourvu que l’on s’adapte à l’ADN de chacune. Sans compter l’importance des quartiers émergents au sein même des villes établies, comme par exemple Brookfield, Hudson Yards et Brooklyn à New York ou Design District et Aventura à Miami, souligne Laurent Claquin.
2/ Avoir un produit fort et une histoire
Un autre ingrédient nécessaire pour appréhender le marché américain, « c’est d’avoir la combinaison entre un produit très fort, en terme de design, de savoir-faire, de qualité des produits et des matériaux, et un storytelling très fort », selon Laurent Claquin. A savoir : « avoir une histoire de valeurs, de culture, de points de vue et être très spécifique, très identifié et très authentique », précise-t-il. « C’est ça qui va créer l’émotion chez le consommateur ».
3/ Construire une communauté identifiée
Cette émotion est une autre clé du succès aux Etats-Unis car elle permet de créer un sentiment d’appartenance indispensable, explique le responsable. « Il faut répondre à un besoin de plus en plus important des consommateurs de faire partie de communautés très fortes et très identifiées », observe Laurent Claquin.
« Le luxe permet de rêver. C’est très ‘aspirationnel’. C’est une façon de se représenter et de se faire plaisir. Quand on achète une nouvelle chemise, un pull ou une paire de chaussures par exemple, on se sent bien, on est content de faire partie de cette communauté que l’on a choisie, illustre-t-il. Je crois beaucoup au rôle de la mode en particulier sur le ‘look and feel good’. »
4/ Prendre son temps
Développer une marque de luxe est un travail de dentellier, insiste le patron. « Il faut prendre son temps », conseille-t-il. « C’est une structure du marché différente sur les canaux de distribution. Le poids du wholesale [vente en gros, nldr] et le poids du department store [grand magasin, nldr] est traditionnellement assez fort parce qu’il y a des acteurs très importants », constate Laurent Claquin.
Durant la phase de développement de la marque, il est nécessaire de construire et d’entretenir un réseau solide avec ces derniers, « qui sont des partenaires formidables pour une marque de luxe qui veut se lancer aux Etats-Unis », conclut le patron.
Les Français ont une "maîtrise moyenne" de l'anglais
Les Français ont une maîtrise “moyenne” de l’anglais. C’est ce qui ressort d’une nouvelle étude de l’organisme Education First, qui classe l’Hexagone 32eme sur 80 pays testés dans ce domaine. La France est juste devant l’Italie, ce qui fait toujours plaisir. Elle se hisse au 22ème rang sur les 27 pays européens du classement, avec un indice de “compétence en anglais” de 54,39.
L’organisation d’éducation internationale indique aussi que les Lillois ont le meilleur niveau d’anglais (57,46) devant les Bordelais, les Toulousains et les Parisiens.
L’indice des Français, basé sur différents tests écrits et oraux, est stable par rapport aux études passées: en 2016, la France avait déjà un niveau “moyen” (29eme place sur 72 pays testés).
Depuis 2016, l’apprentissage de l’anglais se fait dès la classe de CP. Emmanuel Macron veut que les jeunes Français parlent au moins deux langues européennes d’ici à 2024. L’Europe reste la région du monde maîtrisant le mieux l’anglais, selon Education First.
L’organisation estime que l’enseignement de l’anglais en France n’est pas assez adapté au monde professionnel. Le pays aurait “tout à gagner en enseignant des techniques de communication en anglais plus pratiques dans des écoles publiques, dont un enseignement en langue anglaise dans des domaines spécifiques dans tous les programmes de degré universitaire et en aidant la population adulte à renforcer sa maîtrise de l’anglais en fonction des carrières“.
5 comptes Instagram à suivre quand on vit au Texas
Le Texas, terre de contrastes, de mélanges culturels, de grands espaces, de couchers de soleil et d’une fierté non dissimulée, n’inspire pas que les chanteurs country. Voici cinq déclarations d’amour au Lone Star State à travers le regard de cinq comptes Instagrams.
@InstagramTexas
Toute la beauté et la diversité du Texas. Un collectif de photographes immortalise le Texas à travers des paysages grandioses et des images de la vie quotidienne.
@LiveTexan
Une célébration de la Texas Pride. Tout ce qui fait que les Texans sont fiers de leur Etat et ne le quitteraient pour rien au monde. Ajoutez le hashtag #LiveTexan à vos photos pour qu’elles soient sélectionnées.
@TexasHumor
Parce que l’humour Texan sait mêler habilement la Texas Pride et l’autodérision.
@AustinMyMouth
Au Texas il n’y a pas que le barbecue. Toute la diversité des cuisines du Texas se retrouve à Austin, certainement la capitale gastronomique de l’Etat. Attention ce compte risque de vous mettre l’eau à la bouche. Quelqu’un a dit tacos ?
@TexasHistoricalCommission
La Texas Historical Commission met en avant le patrimoine historique du Texas. Une excellente source d’idées de visites et balades.
En bonus:
@ElArroyo
Parce que son panneau, mis à jour quotidiennement, est une telle institution qu’ils en ont fait un livre…
TV5 Monde mise sur la Coupe du Monde 2018
Bousculée par le “streaming”, la télé bouge et c’est vrai aussi de la vénérable TV5 Monde, chaîne francophone qui mise gros sur le sport et les alternatives au cable, très populaires aux Etats-Unis.
La stratégie de la chaîne passe notamment par un accord exclusif avec Sling, un bouquet en streaming (plus exactement télévision par internet, “Over-the-top internet television” selon l’appellation américaine), filiale de Dish Network. Le réseau commercialise un bouquet français, composé principalement de TV5 Monde et d’autres chaînes de TV5 spécialisées (TiVi pour les enfants, Style, Info et Cinéma). “Grâce à cet accord avec Sling nous offrons désormais aux Etats-Unis la plus large offre de TV5 dans le monde” explique Patrice Courtaban, directeur général de TV5 Monde USA.
Comme les autres chaînes, TV5 vise les plus jeunes, les “cord cutters”, qui ne sont plus abonnés au cable ou au satellite. En 2017, les bouquets satellitaires ont perdu 1,5 million d’abonnés tandis que les bouquets internets en gagnaient autant. Avec le rachat de Direct TV par ATT ou le lancement récent de YouTube TV, la compétition s’est intensifiée sur ce secteur ces derniers mois.
Parallèlement à cette percée “hors cable”, TV5 Monde mène aussi l’offensive côté contenus grâce au sport. “C’est crucial pour nous, dit Patrice Courtaban. Le sport est ce qui continue d’attirer les gens vers la télévision”. En juillet, TV5 diffusera ainsi l’intégralité du Tour de France, en direct. Elle reprendra ensuite la diffusion d’un match de Ligue 1 de football par semaine (le samedi en général); les matches du TOP 14 en rugby; l’European Champions Cup, toujours en rugby, ainsi des matches de boxe régulièrement ou d’autres compétitions telles que le marathon des sables.
Mais le “coup” de cette saison, c’est avec la Coupe du Monde de football en Russie que TV5 le réalise. La chaîne francophone ne diffuse aucun match directement, mais grâce à son association avec Sling, elle a trouvé un “booster” sans pareil pour son bouquet francophone: l’intégralité des 64 matches de la compétition commentés en français, une exclusivité aux Etats-Unis.
Sling a en effet acquis les droits de la compétition pour diffusion aux Etats-Unis en arabe, portugais, polonais et français donc (les droits en anglais appartiennent à Fox, diffusée par ailleurs sur Sling). Résultat: le bouquet francophone TV5-Sling, disponible pour 10$ par mois (avec engagement d’un an, ou 15$ sans engagement), est de loin le meilleur deal pour voir la Coupe du Monde en streaming “légal” aux Etats-Unis.
Je vis avec des colocataires "fantômes" à New York
La colocation à New York, on imagine ça à la « Friends ». Super appartement, ambiance de folie, colocataires géniaux et week-ends fêtards… Pour Maxime Kosnansky, en stage dans la Grosse Pomme, cela n’a pas été le cas. « Je vivais avec un Américain de 25 ans, fantomatique, on ne se voyait jamais, il ne préparait jamais ses repas et lorsqu’on se croisait, il ne me parlait pas ».
Dans une ville où 40% des habitants ne peuvent pas louer un appartement entier avec leurs revenus, selon une étude du site Spareroom, les colocations sont très répandues. Vivre avec des personnes que l’on ne connait pas, que l’on ne veut pas voir ou ayant des emplois du temps très différents, est le corollaire de cette situation. Le site Spoiled NYC a nommé le “colocataire invisible” parmi les six types de colocataires que l’on peut trouver à New York dans un “listicle” de 2016.
« Quand ma colocataire rentrait à l’appartement, elle s’enfermait directement dans sa chambre. Je l’ai invitée plusieurs fois à sortir, elle refusait tout contact. Pour elle, la colocation signifiait de partager un endroit commun sans piétiner l’espace de l’autre mais sans forcément avoir de bonnes relations », explique Lisa Ljuba, étudiante à New York. Corentin Molette, stagiaire, observe lui que ces deux colocataires “ont même un frigo dans leur chambre donc ils ne sont jamais dans la cuisine ou le salon”.
L’absence de contact n’est pas qu’une question de mauvaise volonté: dans la ville qui ne dort jamais, où cumuler différents emplois est fréquent, les emplois du temps ne coincident pas toujours. « On ne s’entend pas mal mais on ne se voit jamais. On a mangé une fois ensemble en six mois » témoigne Julie Lac, étudiante en échange universitaire, en parlant de son colocataire invisible.
Clément Darnind, autre jeune Français à New York, est lui-même un coloc “fantôme” et il l’assume: “Je ne cherchais pas vraiment à partager des moments avec ma colocataire, j’avais surtout besoin d’une chambre pas chère”.
Certains estiment que partager son appartement avec des fantômes est un avantage. “Quoi de mieux qu’avoir un appartement à vous tout seul ? Avoir un colocataire invisible qui partage le coût et qui n’est jamais là quand vous y êtes”, peut-on lire sur le site d’immobilier BrickUnderground, qui donne même quelques conseils pour trouver le colocataire “fantôme” idéal.
Rassurez-vous, il existe aussi des colocations chaleureuses où, miracle, on parle avec ses colocataires et partage des moments avec eux. Maxime Kosnansky a pris la décision de déménager. “Aujourd’hui, j’ai changé d’appartement. Ma colocation est géniale, je m’entends bien avec mes colocataires. Ca vaut le coup d’aller ailleurs”.