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Cette distillerie vient d'ouvrir à New York. Elle est déjà historique

Des distilleries et des micro-brasseries, à Brooklyn, on en trouve presque à tous les coins de rues! Mais dans Manhattan, vous pouvez chercher. Pas le moindre alambic officiel ou officieux à l’horizon depuis la Prohibition.
Forts de ce constat, Kevin Carney et Dave Ortiz, deux New-Yorkais branchés – fondateurs de l’emblématique Zoo York pour les puristes de skate -, se sont reconvertis en bouilleurs de crus des temps modernes, sous l’impulsion de la marque suédoise Our/Vodka, un business familial de distilleries locales.
Chez eux, à Our /NewYork vous pourrez désormais déguster la 1ère vodka 100% locale, distillée et mise en bouteille sur place, en plein New Chelsea. Soyez sage et vous pourrez même visiter la distillerie.
Pour la petite histoire, ce concept porteur a pu être décliné très rapidement à Amsterdam, Detroit, Dublin, Londres, Los Angeles et prochainement à Miami. Pour NYC, en revanche, le projet a pris beaucoup de retard.
Après plus de quatre années de négociation avec les autorités compétentes, de travaux de conformité et de mises aux normes, liés notamment à la hauteur du building et aux risques d’explosion, la distillerie Our/New peut enfin voir le jour (et la nuit).
Les cocktails à déguster sur place ou à emporter en kit font déjà fureur sur les réseaux sociaux et toute la faune hip(hop)ster se presse pour célébrer l’événement.

Et sinon ?

Si vous n’aimez pas la vodka, allez-y quand même, Dave Ortiz est un story teller hors pair. Vous boirez ses paroles.

Dans quel quartier vivre à Washington ?

Que vous préfériez une maison au calme ou un appartement au milieu des bars, la variété des quartiers de Washington devrait vous satisfaire. Quartiers historiques, “gentrifiés” ou en phase de rénovation urbaine, il y en a pour tous les goûts. Notre sélection.
Southwest Waterfront
Walk Score : 74 | Transit Score : 75 | Bike Score : 82
Idéalement situé entre le Mall et le Potomac, le Southwest est en train de subir un ravalement de façade majeur. La première des deux phases de la rénovation des quais vient seulement d’être achevée, mais le quartier est déjà transformé.
Dos aux gratte-ciel flambant neufs et face aux berges piétonnes et au port de plaisance, on oublierait presque qu’on est à D.C. Evidemment l’immobilier n’est pas donné, mais la mue du quartier n’étant pas encore finie, on peut encore se loger décemment pas trop loin du District Wharf (le nouveau nom des berges) sans risque, la criminalité ayant déjà bien reculé.
U Street
Walk Score : 97 | Transit Score : 85 | Bike Score : 93

Cela fait 60 ans que le légendaire Ben Chili Bowl's trône sur U Street. (Flickr/kenudigit)
Cela fait 60 ans que le légendaire Ben Chili Bowl’s trône sur U Street. (Flickr/kenudigit)

« A l’époque, il n’y avait que des dealers et des prostituées », se rappelle Félix, un employé de l’ambassade de France qui habitait sur U Street dans les années 80. La “gentrification” a depuis fait son œuvre et les “condos” luxueux ont fait leur apparition – les studios à 2000 dollars mensuels ne surprennent plus personne. Mais la vie nocturne – largement pacifiée – reste le point fort du quartier. « Le quartier est assez central, se félicite Tanguy, ancien d’Adams Morgan qui habite maintenant au niveau de la 16e. On est proche de la vie nocturne, mais les alentours sont assez résidentiels. On peut tout faire à pied, il y a un Trader Joe’s… par contre il manque une bonne boulangerie dans le coin. »
NoMa
Walk Score : 93 | Transit Score : 82 | Bike Score : 91
Union Market, l'un des principaux atouts du quartier de Noma. (crédit Union Market)
Union Market, l’un des principaux atouts du quartier de Noma. (crédit Union Market)

Si la “gentrification” de U Street est déjà trop avancée pour vous, essayez NoMa (North of Mass. Ave). Le coin est moins sûr, mais l’immobilier étant plus abordable, vous pourrez emménager dans un building tout neuf avec piscine sans devoir faire d’heures supp.
« Le quartier est encore en devenir, mais il y a une mixité sociale qu’on n’avait pas à Dupont Circle, qui est quand même un peu un ghetto de blancs », souligne Matthieu, 30 ans. « Il manque encore un peu de vie de quartier, de vrais bars sympas, mais on a Union Market pas loin pour aller manger un morceau. Côté négatif: il y a souvent la police dans le coin, précise-t-il, j’ai aussi vu des mecs en sang dans la rue, et des balles ont traversé le hall d’entrée de l’immeuble à deux reprises… »
Glover Park
Walk Score : 78 | Transit Score : 56 | Bike Score : 62
Boisé et paisible, Glover Park, l"Upper Georgetown" résumé en une image.
Boisé et paisible, Glover Park, l”Upper Georgetown” résumé en une image.

Bien situé tout en ayant un locatif assez abordable, Glover Park gagne à être connu. Bordé par le parc du même nom et traversé par une rue commerçante, « Upper Georgetown » est calme et familial. Pour se loger, on a le choix entre de grandes résidences et des maisons individuelles.
Pour sortir, quelques restaurants et bars… et même un strip club ! Par contre, il n’y a pas de métro et le dénivelé à de quoi décourager un cycliste sous EPO. Quant à la criminalité, elle est quasi-inexistante et largement limitée aux alentours des bars de Wisconsin Avenue.
Bethesda
Walk Score : 46 | Transit Score : 85 | Bike Score : 93
Vous voulez une grande maison typiquement américaine sans être dans la cambrousse ? Bethesda est faite pour vous. Certes, c’est une ville de banlieue, mais qui se révèle finalement bien plus accessible que certains quartiers de Washington. « On s’est installés ici pour la proximité avec l’école française » (Lycée Rochambeau – French International School), explique Perrine, mère de trois enfants – finalement scolarisés dans le public. « Mais finalement, on trouve tout ce dont on a besoin dans le centre, pas besoin d’aller à DC. » La boulangerie Fresh Baguette et les produits français de Giant aidant, le dépaysement n’est pas trop dur pour les Français.
 

4 entrepreneurs français primés par la FACC à Miami

Les noms des quatre lauréats des « Innovation Awards 2018 » ont été dévoilés, jeudi 24 mai, lors du gala annuel de la FACC (Chambre de Commerce Franco-Américaine de Floride). Il s’est déroulé à East dans le quartier de Brickell en présence de plus de 200 convives.
« C’est la première fois que nous remportons un prix, cela va nous donner une plus grande visibilité et renforcer notre crédibilité », s’enthousiasme Nicolas Derouin, lauréat de la catégorie « Art de Vivre » pour ses maisons flottantes. Avec sa société Arkup, l’entrepreneur français conçoit un nouveau type d’habitation, à mi-chemin entre un yacht et une maison, pouvant résister aux phénomènes climatiques extrêmes, fréquents en Floride.

Dans la catégorie « Start-up », Alain Ouelhadj, le président de la FACC, a décerné le trophée à la société WaterDiam qui a mis au point une technologie pour le traitement de l’eau sans produits chimiques à base d’électrodes en diamant synthétique. « Nous testons actuellement sur le terrain notre technologie qui agit sur la structure moléculaire de l’eau, et, sans rien y ajouter, lui donne des propriétés immunisantes exceptionnelles », indique Gilles Bazan, en charge de la communication de la société qui traite notamment les eaux de baignade des piscines et des spas ou encore celles de l’industrie agro-alimentaire dédiées à l’abreuvement du bétail.

FACC
Gilles Bazan, de la société WaterDiam

Cette année, la lauréate de la catégorie « Digital » est l’entreprise Datakalab qui analyse les émotions des consommateurs grâce aux outils issus des neurosciences. « Nous utilisons notamment une technologie qui permet de capter les mouvements du visage et de les classer selon les différentes expressions, comme la joie, la peur ou encore le dégoût, explique Valérie Bihet, en charge du développement de la société aux États-Unis. Ainsi, face à un produit, nous savons exactement ce que ressent le consommateur et cela permet de mieux cibler le packaging ou la campagne de publicité afin de rendre le marketing plus efficace ».
FACC
Valérie Bihet, de la société Datakalab

La société C Green AG, qui développe et fabrique des biostimulants agricoles naturels, remporte, quant à elle, le trophée dans la catégorie « Environment ». « Je créé une sorte de sérum de vie à partir de molécules extraites de plantes qui ont su développer des capacités à survivre et se multiplier dans des zones extrêmes, souligne Éric Hervé, le fondateur du concept. Je pulvérise ensuite cette préparation sur d’autres plantations ce qui permet d’accroître leur rendement et surtout de les rendre plus résistantes sans pour autant utiliser de produits chimiques ».
Enfin, cette année, la section Floride-Caraïbes des conseillers du Commerce extérieur de la France a souhaité participer à l’événement en décernant le prix du « grand gagnant 2018 ». C’est Éric Hervé avec sa société C Green AG qui a fait coup double en repartant avec un chèque de 3.000 dollars. Les autres lauréats ont, quant à eux, remporté un accompagnement d’un an afin de les aider à se développer.

8 cafés-bars avec cour que vous ne connaissez pas à New York

Pour prendre un verre au soleil sans fondre comme un glaçon, les jardins cachés sont la bonne solution. Dissimulés à l’arrière de certains cafés, ces “backyards” sont une aubaine pour les citadins en quête de tranquillité. Un peu de verdure et de fraîcheur pour une pause douceur bien méritée.
Bakeri (Williamsburg)

Bakeri - Credits Dar Rotem
Bakeri – Credits Dar Rotem

Coup de cœur pour cette adorable boulangerie de Williamsburg et son salon de thé en plein air. La fondatrice d’origine norvégienne a voulu recréer l’esprit des boulangeries traditionnelles d’Europe du Nord. Couleurs pastel, boiseries : l’ambiance est vintage et chaleureuse. Le grand atout reste la petite courette où siroter son café, son jus d’orange ou apprécier les pâtisseries maison. Panier de 2-3 patisseries à $8. 150 Wythe Avenue, Brooklyn(718) 388-8037. Site Ouvert du lundi au vendredi de 7am à 7pm / samedi et dimanche de 8am à 7pm
Chipped Cup (Hamilton Heights)
Chipped Cup
On passerait presque à côté : il faut pousser une porte tout au fond du café pour découvrir ce jardin caché. C’est un des jolis spots du quartier de Washington Heights, dans le nord de Manhattan. Décoré de bric et de broc, d’un miroir à l’ancienne à une statue de chèvre en céramique, ce petit backyard est à l’image du Chipped Cup, autoproclamé « victorian psychedelic coffee ». Service très sympathique. 3610 Broadway, Manhattan. (212) 368-8881. Site. Ouvert du lundi au vendredi de 7am à 8pm / samedi et dimanche de 8pm à 8pm
El Kallejon (East Harlem)
El Kallejon
Rouge, bleu, ocre : les couleurs sont à l’honneur dans ce joli patio de Spanish Harlem. Les mini cactus sur les tables et les fresques murales viennent couronner le tout. Originalité : les tapas et autres spécialités mexicaines sont ici re-visitées sous l’influence des cuisines méditerranéenne, japonaise et française. Des concerts de musique du monde ont souvent lieu le week-end dans le patio. Cocktails autour de $11. 209 East 117th Street, Manhattan.(646) 649-4795. Site . Lundi : 5pm-9:45pm / Mardi : 3pm-10:30pm / Mercredi-Jeudi : 3pm-11pm / Vendredi-Samedi : 3pm-12am / Dimanche : 12:15pm-9:30pm
Marché Maman (SoHo)
Marché Maman - Credits @annaarteagaphoto
Marché Maman – Credits @annaarteagaphoto

Ouvert l’année dernière à SoHo, Marché Maman est un café-magasin de créateurs doté d’un joli patio tout en bois. Esprit français, ambiance tendre et cocooning : on s’y sent comme à la maison. Petit plus : le menu change tous les jours. Compter environ 10$ l’assortiment de pâtisseries pour deux personnes et 14$ pour une salade. 237 Centre St, Manhattan(212) 226-0700. Site. Restaurant : tous les jours de 9am à 4pm / Magasin : tous les jours de 9am à 6pm
The Black Whale
The Black Whale
Niché à City Island, presqu’île dans le Bronx, le restaurant The Black Whale dispose d’un grand patio ombragé, idéal pour s’offrir un cocktail. Les lanternes bigarrées suspendues aux arbres ajoutent du charme à l’endroit. Et la large sélection de glaces en tentera plus d’un. Profitez-en pour découvrir City Island, qui figure dans notre sélection d’endroits new-yorkais sans touristes 2017.  279 City Island Ave, Bronx.(718) 885-3657. SiteMardi-vendredi 5pm-10pm / Samedi 12pm-10pm / Dimanche 10am-2pm (brunch) puis 4pm-9pm
Gottino (Greenwich Village)
Gottino
Ce bar à vin de Greenwich Village cache une charmante courette qui vaut le détour. Guirlandes lumineuses, chaises vertes en métal, copeaux de bois au sol : on se croirait dans un petit jardin italien. Pour que l’illusion soit totale, ne pas hésiter à prendre un verre de Prosecco. Les crostini, petit toasts italiens, à $8 vous mettront en appétit. Grande sélection de vins italiens. 52 Greenwich Avenue, Manhattan. (212) 633-2590. Site
Tous les jours de 11am à 2am
Vinegar Hill House (DUMBO)
Vinegar Hill House
Le Vinegar Hill House, à DUMBO, cache une élégante cour pavée, pour dîner ou boire un cocktail en rêvassant sous les arbres. Un petit air de « Luxe, calme et volupté » sur les rives de Brooklyn tenu par le chef Jean Adamson et Sam Buffa. L’occasion de faire aussi des découvertes culinaires originales comme le gâteau à l’huile d’olive, à l’orange sanguine et au mascarpone ($12). Cocktails à $13. 72 Hudson Avenue, Brooklyn. (718) 522-1018. Site. Dîner : lundi-jeudi : 6-11pm / vendredi-samedi 6-11:30pm / dimanche 5:30-11pm / Brunch : samedi-dimanche : 10:30am-3:30pm
Gossip Coffee (Queens)
Gossip Coffee
Café d’Astoria à la déco sixties-acidulée, le Gossip Coffee offre un cour aérée pour se détendre. Le chef Scottish Francis, que Gordon Ramsay qualifie lui-même de roi du Donut, a créé pour le café une série originale de donuts aux saveurs aussi étonnantes que l'”Orange Creamsicle”, “Almond Cold Brew”, “Lemon Poppyseed” ou encore “Prosciutto Guinness”. De quoi mettre l’eau à la bouche. 37-04 30th Ave, Astoria, Queens(718) 440-8792. Site. Lundi-vendredi : 7am-5pm / samedi-dimanche : 8am-7pm

Cette Française veut initier les Américains au jeu des 7 familles

Il y a quelques années, quand ses deux petites filles ont atteint l’âge de pouvoir commencer à jouer aux cartes, Carole Stephan a commencé à chercher un jeu des 7 familles.
Peine perdue: à New York, impossible de mettre la main sur ce classique des familles françaises: “Je suis d’abord allée chez Barnes & Noble, puis dans des grands magasins de jouets, explique la mère de famille française. J’ai aussi demandé conseil à mes amies américaines. Effectivement, aucune ne connaissait”. L’idée germe alors de faire connaître ce jeu aux petits Américains.
Sans business plan en tête, sans client potentiels, Carole Stephan se rapproche d’un graphiste qui lui dessine des cartes comme elle les avaient imaginées: couleurs pastel et design moderne, pour 7 familles du XXIe siècle: “Music family”, “Tech Family”, “Travel Family”, “Snack Family”, “Rude Family”, “Pet Family” et “Athletic Family”. Les premières livraisons de “Happy Family” viennent d’arriver dans son appartement et Carole Stephan a déjà vendu plus de 150 jeux à Manhattan.
Sans contacts dans le domaine de l’enfance et des loisirs, la toute nouvelle entrepreneuse démarche en direct les boutiques, ciblant d’abord les commerces sensibles à la culture française comme la Librairie des Enfants dans l’Upper East Side, Marché Maman à SoHo ou encore Stationery and Toys dans l’Upper West side. Carole Stephan a également réussi à convaincre la pharmacie du quartier de l’école de ses filles, devenue fournisseur de Happy Family, nouveau jeu populaire dans la cour de récré.
“C’est assez particulier de démarcher de nouveaux clients, explique l’ancienne hôtesse de l’air chez Air France qui fut aussi agente immobilière, car ils ne connaissent vraiment pas ce jeu, même si ça ressemble un peu au Go Fish américain. Je dois donc pitcher de manière claire et en très condensé”. Parmi ses clients, elle compte également une entreprise française, qui propose Happy Family comme cadeau d’entreprise.
“Mon but est de diffuser ce jeu le plus possible aux Etats-Unis, résume Carole Stephan, installée à New York depuis dix ans. C’est une bonne alternative aux écrans et ça reste intéressant d’y jouer quand on est parent!”

Hugging Face lève 4 millions de dollars pour devenir votre ami virtuel

« Je suis Jade. Je suis une intelligence artificielle ou IA », écrit l’amie virtuelle sur l’application Facebook Messenger. Jade discute, répond aux questions, s’offusque, s’amuse, boude, revendique des sentiments et même une couleur préférée. Mais elle n’existe pas vraiment. Derrière cette camarade digitale : la technologie de Hugging Face, une start-up fondée en 2016 par les Français Clément Delangue et Julien Chaumond.
La jeune pousse vient d’annoncer une levée de fonds de 4 millions de dollars menée par Ronny Conway et A_capital pour devenir le premier développeur d’intelligence artificielle conversationnelle aux Etats-Unis.
Hugging Face, qui compte une dizaine de salariés entre Dumbo à Brooklyn et l’incubateur de Microsoft, Station F, à Paris, compte doubler ses effectifs d’ici les trois prochains mois. « Nous allons principalement recruter dans le développement et la recherche en data science et machine learning », précise Clément Delangue.
Le but : « Creuser l’écart entre la technologie d’intelligence artificielle conversationnelle que nous avons développée et la technologie transactionnelle qui se fait aujourd’hui », à savoir les outils d’IA développés par les GAFA (pour Google, Apple, Facebook, Amazon), poursuit le co-fondateur.
« Avec la plupart des IA, vous posez une question, par exemple ‘y a-t-il un restaurant de tacos autour de moi ?’ et vous aurez une réponse. Nous, nous avons développé une technologie qui permet d’avoir une conversation longue avec l’IA. Nous voulons que la conversation soit de plus en plus complexe, marrante et intelligente, pour avoir une meilleure expérience », détaille Clément Delangue. Il ne souhaite pas communiquer le nombre exact d’utilisateurs mais indique qu’il s’agit de « plusieurs centaines de milliers » de personnes, « surtout des adolescents ».

Olivier Assayas à l'honneur à l'Austin Film Society

La Croisette vous fait de l’oeil ? Bonne nouvelle : l’Austin Film Society (AFS) présente ce vendredi 25 mai à 7:30pm une version restaurée de “Cold Water” (“L’eau froide”) d’Olivier Assayas à l’AFS Cinema d’Austin. Le film a été présenté au Festival de Cannes de 1994 dans la catégorie « Un certain regard ».
Critique aux Cahiers du Cinéma de 1980 à 1985, le réalisateur ne tarde pas à passer de la théorie à la pratique. Il collabore au scénario de “Rendez-vous” (1985) d’André Téchiné puis se consacre à ses propres projets, marqués par l’univers du rock et la jeunesse. Son premier long métrage, “Désordre”, reçoit le prix de la critique internationale au Festival de Venise en 1986. Ces dernières années, il s’est affirmé comme un réalisateur majeur : “Carlos” obtient le Golden Globe de la meilleure mini-série en 2011 et “Personal Shopper” (avec Kristen Stewart) décroche le prix de la mise en scène au Festival de Cannes en 2016.
Tourné au début de sa carrière, “L’Eau froide” saisit la fébrilité, la grâce et la sauvagerie de la jeunesse dans la France des années 70. Olivier Assayas y dresse le portrait d’un couple de lycéens en cavale, Christine (Virginie Ledoyen) et Gilles (Cyprien Fouquet), de leur fugue d’un hôpital psychiatrique au départ précipité pour la Lozère. Avis aux rockeurs nostalgiques : leur périple est rythmé par une excellente bande originale, avec Janis Joplin, Alice Cooper ou encore Bob Dylan.
Une interview vidéo d’Olivier Assayas et Richard Linklater (enregistrée en mars) sera projetée après le film.

Cabaret Versatile transporte son Paris sexy au Hollywood Fringe

A l’occasion du Hollywood Fringe – un festival annuel dédié au théâtre sous toutes ses formes -, la compagnie Cabaret Versatile présente son spectacle “The Parisian Dream” en avant-première mondiale. Les spectateurs auront le choix entre quatre représentations : le vendredi 15, samedi 16, vendredi 22 ou samedi 23 juin.
Ce show burlesque, interdit aux moins de 18 ans, suit un jeune homme qui a décidé de s’installer en France, après une déception politique. Au travers d’un éveil des sens, il découvre les femmes sexy et élégantes, l’ambiance et l’esthétique de la ville lumière. Comme le protagoniste, le public est transporté en France et vit une myriade de moments humoristiques.
Porté par une compagnie basée à Los Angeles, apparue dans le “Late Late Show” de James Corden (CBS) et sur TV5 Monde, ce cabaret met en scène des chanteurs, danseurs, acrobates qu’on croirait tout droit sortis d’une soirée du Moulin Rouge. Sur scène, ils alternent cancan et chorégraphies sensuelles.

Caroline Weber parle Proust au Dallas Museum of Art

Après Marie-Antoinette, Proust. Le Dallas Museum of Art (DMA)accueille Caroline Weber le mercredi 30 mai. Professeure de littérature française, historienne de la mode et écrivaine, elle vient présenter son dernier roman Proust’s Duchess: How Three Celebrated Women Captured the Imagination of Fin de Siècle Paris.
Saluée pour son livre Queen of Fashion: What Marie Antoinette Wore to the Revolution, la professeure à Barnard College raconte dans cette triple biographie les femmes qui ont inspiré le personnage de la duchesse de Guermantes dans À la recherche du temps perdu du célèbre écrivain français.
Pour ceux qui désirent découvrir en profondeur le Dallas Museum of Art, le personnel du musée organise une visite de ses collections françaises du début du XXème siècle dès 6:30pm. L’inscription commencera à 6:15 pm. Le nombre de place est limité à 30 personnes. Ne tardez pas.

Matmatah, Amadou & Mariam et bien d'autres à New York en juin

En été, on aura amplement l’occasion de danser et chanter à New York. FranceRocks Summerfest nous y aidera. La troisième édition du plus grand festival de musique française aux Etats-Unis, organisé par BureauExport, reprend ses droits du 1er juin au 5 juillet.
Vingt-cinq artistes, connus ou émergents et aux styles variés, participent à ce rendez-vous, dont le duo Amadou & Mariam, Louisahhh, Yuksek ou encore le groupe brestois Matmatah. Ce dernier show est présenté par l’association des Bretons de New York BZH. Le temps fort du festival sera, une fois de plus, le concert de la fête de la musique le 20 juin à SummerStage, scène en plein air de Central Park. Sont attendus: la sensation Vianney, artiste interprète de l’année aux Victoires de la musique 2016, le DJ Joakim et le pianiste Chassol.
Le programme complet:
June 1- Zimmer @ Elsewhere – Presented by Pop Gun | 6PM
June 1- Louisahhh @ The Good Room | 10PM
June 2- Gregory Porter @ Central Park SummerStage | FREE | 7PM
June 3- The Blue Dahlia @ The Loft at City Winery | FREE| 11AM
June 3- Yuksek @ Elsewhere – Presented by Pop Gun | 2PM
June 6- Amadou & Mariam @ Brooklyn Steel – Presented by The Bowery Presents | 8PM
June 6- Dirty Deep, Datcha Mandala @ DROM | FREE
June 9- Michelle Blades @ Northside Festival | 12PM
June 12- Polo & Pan @ Bowery Ballroom | 9:30PM
June 13- Juniore @ Piano’s | 7PM
June 14- Piers Faccini @ David Rubenstein Atrium at Lincoln Center | FREE | 7:30PM
June 15- Piers Faccini @ The Loft at City Winery | 8:30PM
June 16- Son Little @ Central Park Summerstage | FREE | 7PM
June 19- Matmatah @ DROM | FREE
June 19- Itamar Borochov @ Nublu
June 20- Joakim, Chassol, Vianney @ Central Park Summerstage | FREE | 6PM
June 21- Elida Almeida @ David Rubenstein Atrium at Lincoln Center | FREE | 7:30PM
June 25- Timsters @ The Penthouse at The Standard, East Village | FREE | 7PM
June 26- Meshell Ndegeocello @ Murmrr Theatre | 8PM
July 1- BONOBO, St Germain @ Brooklyn Mirage | 8PM
July 2- Pilc Moutin Hoenig Trio @ Blue Note | 8PM & 10:30PM
July 5- Melissa Laveaux, Delgres @ David Rubenstein Atrium at Lincoln Center | FREE | 7:30PM

Sébastien Bourdais, un Français dans le chaudron de l'Indy 500

Il y a peu de Français dans le circuit IndyCar. Mais quand on regarde les performances de Sébastien Bourdais, 39 ans, on se dit qu’on est bien représentés.
Considéré comme l’un des meilleurs coureurs automobiles du moment, le Français qui vit Saint Petersburg (Floride) est devenu une figure incontournable de cette discipline peu connue en France, où s’affrontent des voitures monoplaces qui filent à 370 km/heure sur des circuits ovales, fermés ou urbains.
Il fait partie des deux Français (avec Simon Pagenaud de l’écurie Penske) qui, ce dimanche 29 mai, seront sur la ligne de départ du mythique Indy 500, une course de 500 miles (804 km) en “ovale” qui se déroule à Indianapolis depuis 1911. Elle est suivie par des millions de téléspectateurs chaque année. “Il y a peu d’événements de cette magnitude dans le monde. En IndyCar, c’est le point culminant de la saison, explique Sébastien Bourdais. Quand on arrive le matin de la course, il y a 350.000 personnes dans l’enceinte, des tribunes bondées des deux côtés de la piste, ce qui est assez unique. On a l’impression de faire partie d’un moment magique“.
Première moto offerte à l’âge de 3 ans, avant d’embrayer sur le quad et le karting: le Manceau gravit les échelons des sports automobiles, encouragé par son père pilote qui a participé sept fois aux 24 heures du Mans. En 1998, il rejoint la Formule 3, puis la Formule 3000 (ex-Formule 2). En 2004, après avoir échoué aux portes de la Formule 1, il part pour les Etats-Unis avec son épouse, une championne de France junior d’athlétisme, pour rejoindre le championnat de Champ Car, qui utilise des voitures monoplaces similaires à l’IndyCar. Le Français domine la discipline et s’offre quatre championnats d’affilé entre 2004 et 2007 – du jamais vu. Il rejoint la F1 l’année suivante pour courir sous les couleurs de la Scuderia Toro Rosso.
Après la rupture de son contrat en 2009, et quelques courses, il retourne aux Etats-Unis et effectue sa première saison complète en IndyCar Series en 2011. Le championnat avait fusionné avec Champ Car en 2008. “J’ai toujours aimé faire corps avec la machine et de la dompter, dit-il. Il ne faut pas perdre de vue que c’est une interaction avec une machine. Sans bonnes machines ni équipes, on n’est rien“.
Mais, reconnait-il, “le contrôle n’est qu’une illusion“. Il y a un an, il connaissait un terrible accident pendant les séances de qualifications sur l’ovale de l’Indy 500. Victime de fractures au bassin et à la hanche, il avait manqué quatre mois de compétition. “Ça ne prend pas grand chose pour que ça parte en cacahuète. Comme on se déplace aux alentours de 220 miles / heure sur le super speedways, les impacts sont diaboliques. Ça fait partie de ce métier. Heureusement, pendant toute ma carrière, j’ai réussi à m’en tirer sans trop d’accidents“.
Ses titres multiples lui valent d’être remarqué par la presse américaine. NBC Sports le décrit même comme “l’un des meilleurs pilotes au monde. En tant que pilote, il s’est épanoui aux Etats-Unis. “En France, la culture de la diabolisation de la voiture a fait son travail de sape. On avait des championnats de France magnifiques, avec des centaines de pilotes, regrette-t-il. Maintenant, il y a quelques coupes, mais c’est confidentiel. C’est dramatique qu’il n’y ait plus de monoplaces en France. On rabâche aux gens que la vitesse tue. Par conséquent, peu de sponsors veulent s’associer à de telles courses“.
Comment aborde-t-il l’Indy 500 ? “C’est une course où il faut se protéger et se positionner pendant les premiers 400 miles, analyse-t-il. Comme on est sur des vitesses très élevées et des mouvements très contrôlés, et qu’on n’est pas loin d’être à fond, il faut avoir un bon ressenti et une bonne anticipation pour gérer le traffic et les vitesses“. Il aura à coeur de le démontrer aux centaines de milliers d’aficionados.

4 visites guidées de New York pour les nuls en anglais

Vous souhaitez découvrir en profondeur la grosse pomme mais vous “speak in English not very well” ? Alors, suivez ces guides
New York Off Road
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Fondatrice de New York Off Road, Elise Goujon est une jeune Nantaise éprise de New York. Accompagnée de guides certifiés, elle propose depuis cinq ans des visites pour les francophones, axées autour de différentes thématiques. Les groupes ne dépassent jamais plus de dix personnes pour éviter l’effet “meute”.
Nous avons participé à la visite «A la découverte du Bronx». La guide, Estelle Roman, a entraîné les participants du jour à travers les lieux emblématiques du South Bronx, dans les quartiers de Mott Haven et Concourse. Coffee shops confortables, bars branchés, galeries d’art, pizzeria, immeubles Art déco: on est à mille lieues de l’image préconçue que les Français se font du Bronx. La visite de 3h30 comprend aussi la découverte de fresques murales réalisées par des artistes de renom tels que MaMi ReeSe’s, Tats Cru, John Crash Matos, Hek Tad… La visite se termine au pied du Yankee Stadium, antre de la fameuse équipe de base ball des New York Yankees. Site
Harlem Spirituals
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En minivan ou à pied, et en petits groupes de 15 personnes maximum, Harlem Spirituals propose notamment des visites guidées autour du jazz et du gospel. L’organisme propose cette année une série de nouvelles visites à Brooklyn, Manhattan et de lieux peu explorés de la ville. Vous pourrez par exemple embarquer à bord d’un van Sprinter pour une visite “Triboro” (Queens-Brooklyn-Bronx) à la découverte de quartiers comme le South Bronx, Grand Concourse, Astoria, Long Island City, Williamsburg, Downtown Brooklyn et DUMBO.  Site
New York en français
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New York en français est une agence de voyage fondée en 2016 par Alexandre Vendé. Basé en France, il est le créateur du blog Bons Plans Voyage New York.
Les activités de “New York en français” sont animées par des guides français et se font en petits groupes. Nous avons participé à la visite guidée sur Astoria et Long Island City (Queens) avec le guide Ludovic Coutaud, qui apporte à ses visites guidées une touche de fantaisie et de peps. Au programme : départ du quartier grec d’Astoria pour rejoindre Long Island City, dans l’ouest, un coin qui connait un boom immobilier important ces dernières années. Visite du Socrates Sculpture Park à Astoria, découverte de nombreuses fresques murales, balade le long du fleuve East River pour découvrir la skyline de Midtown et ses plus célèbres immeubles : le siège de l’ONU, le Chrysler Building, l’Empire State Building… Site
NYC TV & Movie Tour
Caserne Ghostbusters
Voilà une visite guidée qui plaira aux cinéphiles. Le guide Amadeo Fusca, un acteur / comédien diplômé d’art dramatique au Conservatory of Performing Arts de l’Université Point Park à Pittsburgh, entraîne les participants du jour à la découverte des lieux de tournage emblématiques de la ville, comme la mythique caserne du film Ghostbusters en passant par l’appartement de Will Smith dans « Je suis une légende » et l’immeuble de Rachel, Monica, Chandler, Joey, Ross et Phoebe dans la série “Friends” à Greenwich Village. Un guide audio en français est disponible. Site