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"Arktika Incognita": l'expédition en terre inconnue de Luc Hardy

French Morning vous racontait en 2014 les aventures de Luc Hardy dans les îles Sandwich du Sud, au large de l’Antarctique. Ce Français qui vit dans le Connecticut avait monté une expédition scientifique en voilier autour de ces îles, dont un film était sorti au printemps 2015.
Trois ans plus tard, Luc Hardy revient avec un nouveau documentaire, Arktika Incognita, projeté en avant-première au FIAF mardi 1er mai à 4pm, dans le cadre du festival Focus on French Cinema.
En 1879, à bord de l’USS Jeannette, le capitaine américain George De Long et son équipage ambitionnent de rejoindre le Pôle Nord. Ils découvrent alors cinq îles -les îles de Nouvelle-Sibérie- mais n’atteindront jamais leur objectif, échouant leur navire dans les environs. “En lisant cette histoire, je me suis dit que j’aimerais partir sur les traces de George De Long un jour. Encore aujourd’hui, les îles de Nouvelle-Sibérie font figure de terra incognita, diamants blancs sertis sur l’océan et sanctuaires de la faune sauvage”, raconte Luc Hardy.
Deux ans de préparation ont été nécessaires pour mettre au point cette expédition de 15 jours en mer. “Nous sommes partis à la fin d’été 2017 pour avoir le moins de glace possible sur place. Les températures oscillaient quand même entre -20 et -10 degrés. Ce fut éprouvant physiquement même si ce n’étaient pas des conditions extrêmes”, explique le Français de 62 ans.
Pour ce voyage “éco-scientifique” au bout du monde, Luc Hardy s’est entouré d’une équipe de scientifiques “pour collecter du data sur la fonte du permafrost“. Une géo-informaticienne a également aidé à cartographier les îles, et des apnéistes ont plongé sur les lieux du naufrage de l’USS Jeanette. “Notre but n’était pas forcément de retrouver le navire. Nous avons construit cette expédition pour émerveiller et sensibiliser”, confie l’explorateur.
De ce voyage en “terra incognita“, le Français en garde un souvenir impérissable, celui d’avoir été le premier étranger à mettre le pied sur l’île de Jeannette. “C’est un endroit inaccessible dans le vrai sens du terme: brumeux, très rocailleux, presque mystique. Et y voir des ours polaires est toujours impressionnant”.
Réalisé par deux Français, Bertrand Delapierre et Alain Zenou, le documentaire Arktika Incognita témoigne de ce monde méconnu et de l’aventure humaine de son équipage, qui à la manière des explorateurs du XIXème siècle, sont partis en quête d’un horizon inconnu. “L’ironie de l’histoire, c’est que George De Long pensait que les eaux du Pôle Nord étaient chaudes. 140 ans plus tard, le réchauffement climatique est en train de lui donner raison tout doucement“, constate Luc Hardy.

"Les Gardiennes", portraits de femmes fortes pendant la guerre, sort à New York

Le Quad Cinema présente le film “Les Gardiennes” le vendredi 4 mai. Ce drame français, sorti en 2017, est réalisé par Xavier Beauvois, à qui l’on doit aussi “Des Hommes et des Dieux” (2010). L’histoire est tirée du roman d’Ernest Pérochon.
Le film réunit à l’écran Nathalie Baye et Laura Smet, mère et fille qui se retrouvent pour la première fois dans le même film. Elles avaient déjà joué ensemble dans la série télévisée “Dix Pourcent” mais jamais au cinéma. Une actrice encore inconnue nommée Iris Bry se retrouve dans l’un des rôles principaux, celui de Francine.
L’histoire se passe en 1915, à la ferme du Paridier où les femmes ont pris la relève après le départ des hommes au front. Leur vie est rythmée par le dur labeur et le retour des hommes en permission. Elles travaillent sans relâche. Hortense, la doyenne, engage une jeune fille de l’assistance publique pour les seconder. Francine pense avoir enfin trouvé une famille.
“Les Gardiennes” met en lumière le travail des femmes durant La Première Guerre mondiale en évoquant le courage dont elles ont fait preuve. Ce film de guerre qui ne montre presque aucun combat raconte surtout comment les femmes ont maintenu l’économie française à bout de bras, en l’occurrence ici dans la gestion d’une ferme, alors que la mobilisation en masse des hommes pendant la guerre a laissé de nombreux emplois inoccupés.
Xavier Beauvois dresse le portrait de femmes fortes, qui travaillent sans relâche pour continuer à vivre. Il s’agit d’un témoignage poignant sur le quotidien de ces femmes. Le rythme est lent mais nécessaire pour mettre au premier plan le rituel du travail, mais aussi l’attente de ces femmes qui espèrent revoir leurs fils, frères, époux et pères partis dans les champs de bataille.

Le club OM New York prêt pour le retour contre Salzburg

Comme tous les supporters de l’OM, ils y croient et sont même chaud-bouillants. Le club OM New York sera au Smithfield Hall (138 W 25th St, entre 6ème et 7ème avenue) à Manhattan, jeudi 3 mai à 3pm pour la demi-finale retour contre Salzburg.
Dans ce bar, qui se veut le “QG du football à New York” (et on parle bien de ballon rond), l’ambiance ne vaut peut-être pas tout à fait celle du Vélodrome, mais le confort de visionnage avec des dizaines d’écrans est sans pareille. Les Marseillais de New York (et tous les supporters de l’OM) seront derrière Florian Thauvin et ses coéquipiers en espérant les voir concrétiser l’avance prise au match aller (victoire 2-0) et se qualifier pour la finale de l’Europa League.

Des camps d'été pour des vacances en français à New York

Les cerisiers sont en fleurs. On sait tous ce que cela veut dire: c’est l’heure de penser aux inscriptions en camps d’été. French Morning vous dresse la liste des camps de vacances francophones.

Lycée français de New York (Manhattan)

Apprendre le français ou baigner dans une ambiance francophone pendant les vacances en s’amusant, c’est ce qu’entend offrir le Lycée français avec son camp d’été pour les 4-10 ans, ouvert du 25 juin au 13 juillet. En fonction de leur âge, vos enfants seront accueillis en camp de création, découverte ou exploration. Sport, théâtre, musique, cours de cuisine sauront occuper les vacanciers tous les jours de la semaine de 9am à 3pm. Maximum 15 enfants par section. 700$/semaine. Infos ici

Ecole Internationale de New York (Manhattan)

Les enfants de 3 à 10 ans, francophones ou non, seront accueillis du 27 juin au 20 juillet, au camp de vacances de l’EINY. Au programme: des activités artistiques, du sport, de la musique, des visites… Ceux qui opteront pour la journée complète passeront la matinée en français et l’après-midi en anglais. De 9am à 12pm: 70$/journée, ou de 9am à 3:30pm: 120$/journée. Possibilité de garderie à partir de 8am et jusqu’à 5pm pour 30$/jour. Infos ici 

@French American School of New York
@French American School of New York

Bleu Blanc Rouge (Manhattan)

Du 25 juin au 17 août, Bleu Blanc Rouge accueille vos enfants autour d’activités ludiques en français. Au programme: pique-nique à Central Park, balade dans les musées… De 9am à 3:30pm et garderie possible à partir de 8am et jusqu’à 5:30pm pour 15$/heure. Semaine entre 530 et 625 $. Infos ici

Arc en Ciel (Manhattan)

Du 25 juin au 27 juillet, la pre-school bilingue de l’Upper East Side propose aussi un summer camp. Demi-journée de 8:30am à 11:30am ou de 12:30pm à 3:30pm pour 350 $/semaine. Journée complète de 8:30am à 3:30pm pour 500 $/semaine. Infos ici

The Language Workshop For Children (Manhattan)

Après deux semaines de camp, The Language Workshop For Children promet que votre petit commencera à penser en français. Du 18 juin au 20 juillet, diverses activités sont proposées: des cours de cuisine, d’art, des visites et des cours de français ludiques. Accueil de 6 mois à 8 ans de 9am à 12pm pour 395 $/semaine. Garderie gratuite à partir de 8:30 am. Infos ici

La Petite Ecole (Manhattan)

Deux locations pour le camp de vacances de la Petite Ecole: Washington Square et l’Upper West Side. Du 18 juin au 13 juillet, vos petits âgés de 2,5 à 5 ans, francophones ou non, participeront à des cours de cuisine, de dessin, de chants, le tout en français. De 9am à 3pm, semaine de 575$ à 620 $. Infos ici

@The language Worshop for Children
@The language Worshop for Children

French Institute Alliance Française (Manhattan et Montclair)

Découvrir l’Hexagone grâce au Tour de France, c’est la promesse du FIAF, pour les enfants jusqu’à 10 ans. Pour les ados, le camp propose des sorties thématiques « Entre amis », « Entre artistes » et « Entre foodies ». Le camp du FIAF est l’un des seuls à accueillir les enfants sur les deux mois d’été: du 18 juin au 31 août, dès 1 an et jusqu’à 17 ans. Les tarifs varient en fonction de l’âge et du temps passé. Garderie proposée pour 15$/jour. Infos ici

PSG Academy (Manhattan et Brooklyn)

Vos enfants sont fans du PSG et plus généralement de soccer ? Les stages intensifs de la PSG Academy, avec ses coachs officiels du club, sont pour eux. De 5 à 14 ans, les futurs pros seront accueillis de 9am à 3pm, soit à Randall’s Island (du 18 au 22 juin, du 25 au 29 juin, du 20 au 24 août et du 27 au 31 août), soit sur le Pier 5 de Brooklyn (du 9 au 13 juillet, du 16 au 20 juillet et du 23 au 27 juillet). Bonus, à la fin du stage les petits footballeurs repartiront avec un maillot et une paire de chaussettes du PSG. 585$/semaine. Infos ici

Bonjour New York (Manhattan et Brooklyn)

Découvrir le français ou améliorer son niveau en apprenant à faire du pain ou à jouer au foot, c’est ce que propose Bonjour New York pour les enfants de 3,5 à 11 ans. Là aussi, les deux mois d’été sont couverts avec un accueil du 2 juillet au 31 août. Demi journée de 9am à 1pm et journée complète de 9am à 4:30pm. Possibilité de garderie à partir de 8am et jusqu’à 5pm. Au programme: zumba, legos, piscine, jeux d’eau… De nombreuses activités sont proposées du 3 juillet au 1er septembre jusqu’à 5pm. Possibilité de bus scolaire. A Brooklyn l’accueil se fera cet été à l’école A. Fantis. À Manhattan, à l’école Solomon Schechter. De 550$/semaine pour une demi-journée à 650$/semaine pour une journée complète. Infos ici

The Language and Laughter Studio (Brooklyn)

LLS fête ses dix ans de summer camp! Du 16 juin au 27 juillet, les enfants sont accueillis de 18 mois à 9 ans. Immersion en français grâce aux nombreuses activités proposées. De 10:30am à 12pm pour les 1 à 4 ans et de 9:30am à 3pm pour les plus grands. Cette année, The Language and Laughter Studio propose sur une semaine un camp d’immersion en italien (depuis Brooklyn!) avec une initiation à la langue grâce aux arts et à la gastronomie. Pour les petits: 200/semaine, pour les grands: 550$/semaine. Infos ici

@The Language and Laughter Studio
@The Language and Laughter Studio

Smith Street Workshop (Brooklyn)

Ce camp de vacances de Carroll Gardens s’adresse aux enfants de 2 à 6 ans qui veulent s’initier au français ou jouer en français. Du 25 juin au 3 août les semaines sont organisées en thèmes: marionnettes, cirque, collages, Provence. 395$/semaine en demi-journée, 595$/semaine de 9am à 2:30pm. Possibilité de journée allongée de 8:30 à 4pm. Infos ici

International School of Brooklyn 

L’école internationale de Brooklyn gardera ses portes ouvertes cet été pour recevoir vos enfants de 4 à 15 ans. Du 25 juin au 3 août pour les 4-7 ans et du 25 juin au 6 juillet pour les plus grands. Chaque semaine est organisée autour d’une thématique: mythes et légendes, voyage dans le temps, sauvegarde de la planète. 550 $/semaine. De 9am à 3pm. Garderie à partir de 8am et jusqu’à 6pm. Infos ici

French American Academy (New Jersey)

Deux localisations sont proposées: à New Milford (du 25 juin au 3 août) et à Jersey City (du 25 juin au 17 août) pour les 3-7 ans. De 8:30am à 3pm, avec possibilité de garderie jusqu’à 6pm. Plusieurs thèmes seront abordés au travers des jeux et des activités au cours de l’été: la nature, la santé et le sport, la musique ou encore la danse. 510$/semaine à Jersey City et à partir de 295$/semaine à New Milford. Infos ici

Tessa International School (New Jersey)

Du 25 juin au 24 août, Tessa International School à Hoboken accueillera vos enfants de 2,5 à 6 ans. Demi-journée de 8:30am à 12pm ou journée complète de 8:30 à 4pm. 265$/semaine en demi-journée et 490$/semaine en journée complète. Infos ici

Camp Tékakwitha (Maine)

Pour échapper à la moiteur de New York en été, rien de tel qu’un camp de vacances au bord d’un lac. Soirées au coin du feu, chansons françaises à la guitare, kayak, escalade: vos enfants de 8 à 17 ans ne voudront plus repartir de Camp Tékakwitha. Les campeurs sont répartis selon les âges en quatre groupes avec des activités spécifiques. Les séjours durent 27 jours ou deux semaines pour les moins de 12 ans. 1475 $ (deux semaines), séjour d’un mois: 2555 $. Infos ici

"Mohammad, ma mère et moi" présenté chez Albertine

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“Mohammad, ma mère et moi”, c’est l’histoire d’une rencontre. Rencontre entre Marie-France, une Parisienne retraitée du très privilégié 7e arrondissement et un jeune réfugié afghan. Une histoire vraie, racontée par Benoît Cohen, le fils de Marie-France.
L’auteur et réalisateur qui vit à New York depuis 4 ans avec sa famille a appris la nouvelle à l’occasion d’un coup de fil. Pourtant révolté par l’arrivée de Donald Trump au pouvoir aux Etats-Unis et sa promesse de politique agressive à l’égard des réfugiés, Benoît Cohen ne peut s’empêcher de s’inquiéter pour sa mère, qui s’apprête à ouvrir les portes de son hôtel particulier où elle vit seule à un jeune homme qu’elle ne connaît pas.
De l’appréhension à la découverte de l’autre, c’est toute une famille qui va s’ouvrir à Mohammad, ancien traducteur pour l’armée française en Afghanistan.
Benoît Cohen viendra raconter cette rencontre improbable, et la richesse des échanges entre deux mondes que tout sépare à la Librairie Albertine, le 14 mai à 7pm.
 

French Waves : 30 ans de musique électronique française à Washington

Pour les amoureux de musique électronique française, le documentaire French Waves sera projeté au Dupont Underground, le jeudi 10 mai à 7 pm. Cet événement fait partie du festival de musique EUROBEATS.
A travers une série d’entretiens avec des artistes emblématiques, le documentaire de 65 minutes réalisé par Julian Starke est un regard sur l’électro française du point de vue de la jeune génération. Il traque les racines américaines de la musique techno et house, fait revivre l’ère des raves illégales et raconte l’histoire de French Touch, un style musical qui a joué un rôle central dans la reconnaissance de la musique électronique à travers le monde. Il présente également la nouvelle vague d’artistes français.
La projection sera suivie d’une présentation et d’un DJ set par DJ Maxime. L’artiste est un passionné de la house culturelle et de la techno. Il a notamment lancé le blog “All In Electro”, qui a reçu deux Golden Blog Awards en 2013.

Festival de Cannes: TV5 Monde déroule le tapis rouge en mai

Pas besoin de faire la montée des marches pour se mettre dans l’ambiance du festival de Cannes. Il suffit d’allumer sa télé. À l’occasion du 71ème festival de Cannes, la chaine francophone TV5 Monde USA propose une programmation spéciale, mélange de documentaires, films récompensés à Cannes et de reportages.
Chaque jour, en direct de a Croisette, Patrick Simonin reçoit les plus grandes stars du festival dans son émission “L’invité”, délocalisée à Cannes pour l’occasion. Dix minutes d’interviews complices pour mieux connaître ceux qui font le 7ème art.
Egalement transplantée à Cannes, “On n’est pas couché” et toute la bande de Laurent Ruquier. Pour la troisième année consécutive, l’émission est diffusée depuis la Villa Domerguebe et accueille actrices et acteurs, réalisateurs et réalisatrices en vedette lors de ce festival 2018.
Côté films, les téléspectateurs pourront retrouver Vincent Cassel et Emmanuelle Bercot (Palme de la meilleure actrice 2015 pour ce rôle) dans “Mon Roi” de Maïwenn, sur la relation complexe entre Georgio et Tony (13 mai, 8:30pm EDT). Egalement au programme: “Ava” sur une jeune fille qui devient aveugle (10 mai, 8:30pm), la comédie romantique “Victoria” avec Virginie Efira (6 mai, 8:35pm), “Chouf” (8 mai, 8:30pm) sur un jeune qui devient le leader d’un cartel et, enfin, “La France” (5 mai, 8:30pm) sur une femme (Sylvie Testud) qui se déguise en homme pour retrouver son mari au front.
“Un jour, un destin”, l’émission qui explore les tournants dans la vie de personnalités, s’intéressera aux parcours de Vincent Lindon et Claude Sautet. Des documentaires consacrés à Henri-Georges Clouzot et au réalisateur Abderrahmane Sissako complèteront la grille, ainsi que des émissions d’actualité et de divertissement.
Retrouvez le programme spécial Cannes de TV5 Monde ici.

Une visite insolite de la crypte de l'ancienne cathédrale Saint Patrick

La cathédrale Saint Patrick sur la 5th avenue, tout le monde connaît. Mais saviez-vous qu’avant 1879, elle était située dans l’actuel quartier de Nolita ? Et que cette basilique abritait des catacombes ? Celles-ci ont été récemment rénovées et sont désormais accessibles en visite guidée à la bougie*.
Bon, à ce stade, une précision s’impose pour éviter une cruelle déception aux amateurs de vieilles pierres. Ici les plus anciennes sépultures datent d’à peine 200 ans… On est loin des cryptes antiques de notre vieille Europe mais la visite a son charme.
Sur les terres de ce fief du catholicisme, où les communautés irlandaises et italiennes se sont affrontées dans le sang (nombreuses références au film Gangs of New York de Martin Scorsese), d’illustres familles, telles que les Delmonico, Lynch, Leary ont choisi de reposer ici pour l’éternité et pour quelques millions de dollars.
Au passage (souterrain), admirez le caveau du général Thomas Eckert, entièrement pavé de carreaux de céramique, réalisé par Raphael Gustavino, le célèbre architecte de l’Oyster Bar de Grand Central.
Et ne ratez pas la petite statue de Saint Roch, en entrant à droite dans la basilique. Le jour de sa fête, le 16 août, la paroisse offre la particularité de bénir les chiens venus du monde entier.
Dog bless America!
* À la bougie, c’est bien ce qui est mentionné sur le programme. Bon, on ne s’enflamme pas, ce sont des LED chauffe-plat à piles, sécurité oblige. Pour l’authenticité, on repassera mais pour le côté insolite, faites la visite!

Un petit creux ?

Coup de food pour West Bourne, une adresse vegan avec du soleil dans l’assiette comme à LA et des légumes de saison pour une vraie détox de printemps.

Et dans le coin ?

Si, comme Michelle Obama, vous désirez vous manifester auprès de la famille royale d’Angleterre et offrir un cadeau de naissance au Royal Baby, vous dénicherez sûrement un ravissant trousseau dans la boutique à croquer “Les petits Chapelais“. Après plus d’une heure passée sous terre, au milieu des caveaux et sépultures, ces 2 adresses sont une véritable ode à la vie!
 
 

Pourquoi le pain perdu se dit-il "French toast" aux Etats-Unis ?

Le pain perdu, on connaît tous. Cette délicieuse recette qui permet de transformer du pain rassis immangeable en un mets onctueux et savoureux grâce à un simple mélange d’œufs, de lait et de sucre.
Aux Etats Unis, le pain perdu est connu sous le nom de “French toast”. Alors pourquoi est-il lui aussi (au côté des frites, des cleaners et autres bulldogs …) considéré comme français ?
Dans l’imaginaire collectif, le pain perdu provient de la nécessité de ne pas perdre de nourriture, simplement par économie mais aussi parce que jeter du pain, avec ses connotations religieuses, était socialement inacceptable. Les experts s’accordent à dire que le pain perdu remonte à la Rome antique. On trouve une recette similaire dans le livre d’Apicius datant du Ve siècle avant Jésus Christ. Les romains trempaient des tranches de pain dans du lait (et parfois des œufs) avant de les faire frire: c’est ce qu’on appelait le “Pan Dulcis”.
On retrouve la trace d’une même recette au XVe siècle à la cour d’Henri V où le “lost bread”, comme il est appelé alors, fait un tabac. Ce n’est qu’à partir du XVIIe siècle que le terme French Toast apparaît en Angleterre (en 1660 précisément dans un livre intitulé The Accomplisht Cook, selon The Oxford English Dictionary). Ce qui rejoindrait une des théories développées, ici même, au sujet des frites et selon laquelle l’appellation French ne viendrait pas de l’origine du plat mais du verbe “to french” qui signifie “trancher” en vieil irlandais. D’où les toasts…
Après la Grande Famine (1845-1851), les colons irlandais se rendant aux Etats-Unis et au Canada emportèrent le terme dans leurs valises. En effet, la phrase “French toast” apparaît pour la première fois dans l’Encyclopedia of American Food and Drink en 1871, même si des recettes semblables étaient aussi appelées “Egg toast“, “Spanish toast” et même “German toast”.
Cette explication viendrait alors contredire la légende selon laquelle les French toasts auraient été inventés en 1724 par un certain Joseph French à Albany, New York, et dont la grammaire approximative lui aurait fait oublier le “s” apostrophe.
Mais l’explication la plus convaincante est que les French toasts aurait été appelés de la sorte car la référence française rendait le mets plus raffiné et permettait d’ajouter un ou deux dollars à son prix. C’est ce qu’explique Stephen Block, rédacteur en chef du Kitchen Project, site spécialisé dans l’étude des origines des recettes. « Traditionnellement aux États-Unis, nous avons une admiration pour la cuisine française que nous considérons élaborée et gastronomique. Et c’est probablement pourquoi ce plat a été baptisé de la sorte. C’est simplement du marketing. Le nom sonne bien et l’adjectif French lui donne une connotation qualitative. Aucune chance en effet que “Lost Bread” ait pu marcher. Et comme le plat a eu du succès et que la recette était facile, l’appellation s’est propagée. »
Ce qui tendrait simplement à confirmer que, dans l’esprit des Anglais à l’époque et des Américains ensuite, cela devait forcement être français si c’était bon. En tout cas la popularité du pain perdu est maintenant bien plus grande aux États-Unis qu’en France (allez en trouver dans un café en France !). Les French toasts ont même droit à leur journée nationale, le 28 novembre.

Réunion publique du député Roland Lescure à Miami

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En déplacement dans la circonscription, le député des Français d’Amérique du Nord Roland Lescure organise une réunion publique à Miami le mercredi 2 mai dans l’auditorium du Little Haiti Cultural Complex.
L’élu de La République En Marche (LREM), président de la commission des affaires économiques, parlera de son action législative. Il a participé en début de semaine à la visite d’Etat d’Emmanuel Macron à Washington. Pour des raisons de capacité de la salle et de sécurité, les participants doivent communiquer leur nom et prénom à l’adresse [email protected] avant le 1er mai 2018.
Un peu plus tôt dans la journée, il tiendra une réunion publique à Porto Rico (contacter l’agence consulaire à Porto Rico au 787.767.24.28 ou [email protected]).

"On vous avait pas dit", saison 1, épisode 3 : incompréhensions

French Morning London a lancé, depuis vendredi 13 avril, un podcast “On vous avait pas dit”, consacré à l’actualité, qui n’a pas fait les gros titres dans la semaine, mais qui reste tout aussi importante.
Cette semaine, pour ce troisième numéro d’On vous avait pas dit, notre journaliste Eric Gendry aborde différents sujets, comme l’échange vigoureux sur le racisme anti-blanc entre une étudiante gréviste et Robert Ménard, maire de Béziers apparenté Front national, la mort d’une légende du football français Henri Michel, le référendum de la dernière chance pour le PDG d’Air France, le ministre le moins connu du gouvernement ou encore la nouvelle révélation du ballon rond venue d’Egypte…
Pour écouter, c’est ici:
Retrouvez tous nos podcasts sur French Morning London.

"Colorful Line", les voyages surprenants de Pascale Marthine Tayou

La Richard Taitting Gallery présente “Colorful Line“, une exposition solo des œuvres de l’artiste camerounais Pascale Marthine Tayou du mercredi 2 au mardi 22 mai.
Depuis les années 1990, l’artiste s’est fait connaître à travers le monde, notamment grâce à une première série d’œuvres consacrées au Sida, en 1994. Depuis, cet artiste explorateur a abordé d’autres thèmes, tels que la ruralité et la mondialisation. Une partie de son travail est consacrée à l’exploration du post-colonialisme. Il mélange dans ses travaux des éléments provenant d’Afrique avec d’autres issus du monde occidental dans lequel il vit.
L’exposition “Colorful Line” a été conçue comme un voyage dans l’univers de l’artiste. Il s’agit de l’exposition la plus plus complète de son œuvre aux États-Unis. Elle est notamment composée d’installation de grande taille réalisées entre 2006 et 2018.