Pour les amoureux de musique électronique française, le documentaire French Waves sera projeté au Dupont Underground, le jeudi 10 mai à 7 pm. Cet événement fait partie du festival de musique EUROBEATS.
A travers une série d’entretiens avec des artistes emblématiques, le documentaire de 65 minutes réalisé par Julian Starke est un regard sur l’électro française du point de vue de la jeune génération. Il traque les racines américaines de la musique techno et house, fait revivre l’ère des raves illégales et raconte l’histoire de French Touch, un style musical qui a joué un rôle central dans la reconnaissance de la musique électronique à travers le monde. Il présente également la nouvelle vague d’artistes français.
La projection sera suivie d’une présentation et d’un DJ set par DJ Maxime. L’artiste est un passionné de la house culturelle et de la techno. Il a notamment lancé le blog “All In Electro”, qui a reçu deux Golden Blog Awards en 2013.
French Waves : 30 ans de musique électronique française à Washington
Festival de Cannes: TV5 Monde déroule le tapis rouge en mai
Pas besoin de faire la montée des marches pour se mettre dans l’ambiance du festival de Cannes. Il suffit d’allumer sa télé. À l’occasion du 71ème festival de Cannes, la chaine francophone TV5 Monde USA propose une programmation spéciale, mélange de documentaires, films récompensés à Cannes et de reportages.
Chaque jour, en direct de a Croisette, Patrick Simonin reçoit les plus grandes stars du festival dans son émission “L’invité”, délocalisée à Cannes pour l’occasion. Dix minutes d’interviews complices pour mieux connaître ceux qui font le 7ème art.
Egalement transplantée à Cannes, “On n’est pas couché” et toute la bande de Laurent Ruquier. Pour la troisième année consécutive, l’émission est diffusée depuis la Villa Domerguebe et accueille actrices et acteurs, réalisateurs et réalisatrices en vedette lors de ce festival 2018.
Côté films, les téléspectateurs pourront retrouver Vincent Cassel et Emmanuelle Bercot (Palme de la meilleure actrice 2015 pour ce rôle) dans “Mon Roi” de Maïwenn, sur la relation complexe entre Georgio et Tony (13 mai, 8:30pm EDT). Egalement au programme: “Ava” sur une jeune fille qui devient aveugle (10 mai, 8:30pm), la comédie romantique “Victoria” avec Virginie Efira (6 mai, 8:35pm), “Chouf” (8 mai, 8:30pm) sur un jeune qui devient le leader d’un cartel et, enfin, “La France” (5 mai, 8:30pm) sur une femme (Sylvie Testud) qui se déguise en homme pour retrouver son mari au front.
“Un jour, un destin”, l’émission qui explore les tournants dans la vie de personnalités, s’intéressera aux parcours de Vincent Lindon et Claude Sautet. Des documentaires consacrés à Henri-Georges Clouzot et au réalisateur Abderrahmane Sissako complèteront la grille, ainsi que des émissions d’actualité et de divertissement.
Retrouvez le programme spécial Cannes de TV5 Monde ici.
Une visite insolite de la crypte de l'ancienne cathédrale Saint Patrick
La cathédrale Saint Patrick sur la 5th avenue, tout le monde connaît. Mais saviez-vous qu’avant 1879, elle était située dans l’actuel quartier de Nolita ? Et que cette basilique abritait des catacombes ? Celles-ci ont été récemment rénovées et sont désormais accessibles en visite guidée à la bougie*.
Bon, à ce stade, une précision s’impose pour éviter une cruelle déception aux amateurs de vieilles pierres. Ici les plus anciennes sépultures datent d’à peine 200 ans… On est loin des cryptes antiques de notre vieille Europe mais la visite a son charme.
Sur les terres de ce fief du catholicisme, où les communautés irlandaises et italiennes se sont affrontées dans le sang (nombreuses références au film Gangs of New York de Martin Scorsese), d’illustres familles, telles que les Delmonico, Lynch, Leary ont choisi de reposer ici pour l’éternité et pour quelques millions de dollars.
Au passage (souterrain), admirez le caveau du général Thomas Eckert, entièrement pavé de carreaux de céramique, réalisé par Raphael Gustavino, le célèbre architecte de l’Oyster Bar de Grand Central.
Et ne ratez pas la petite statue de Saint Roch, en entrant à droite dans la basilique. Le jour de sa fête, le 16 août, la paroisse offre la particularité de bénir les chiens venus du monde entier.
Dog bless America!
* À la bougie, c’est bien ce qui est mentionné sur le programme. Bon, on ne s’enflamme pas, ce sont des LED chauffe-plat à piles, sécurité oblige. Pour l’authenticité, on repassera mais pour le côté insolite, faites la visite!
Un petit creux ?
Coup de food pour West Bourne, une adresse vegan avec du soleil dans l’assiette comme à LA et des légumes de saison pour une vraie détox de printemps.
Et dans le coin ?
Si, comme Michelle Obama, vous désirez vous manifester auprès de la famille royale d’Angleterre et offrir un cadeau de naissance au Royal Baby, vous dénicherez sûrement un ravissant trousseau dans la boutique à croquer “Les petits Chapelais“. Après plus d’une heure passée sous terre, au milieu des caveaux et sépultures, ces 2 adresses sont une véritable ode à la vie!
Pourquoi le pain perdu se dit-il "French toast" aux Etats-Unis ?
Le pain perdu, on connaît tous. Cette délicieuse recette qui permet de transformer du pain rassis immangeable en un mets onctueux et savoureux grâce à un simple mélange d’œufs, de lait et de sucre.
Aux Etats Unis, le pain perdu est connu sous le nom de “French toast”. Alors pourquoi est-il lui aussi (au côté des frites, des cleaners et autres bulldogs …) considéré comme français ?
Dans l’imaginaire collectif, le pain perdu provient de la nécessité de ne pas perdre de nourriture, simplement par économie mais aussi parce que jeter du pain, avec ses connotations religieuses, était socialement inacceptable. Les experts s’accordent à dire que le pain perdu remonte à la Rome antique. On trouve une recette similaire dans le livre d’Apicius datant du Ve siècle avant Jésus Christ. Les romains trempaient des tranches de pain dans du lait (et parfois des œufs) avant de les faire frire: c’est ce qu’on appelait le “Pan Dulcis”.
On retrouve la trace d’une même recette au XVe siècle à la cour d’Henri V où le “lost bread”, comme il est appelé alors, fait un tabac. Ce n’est qu’à partir du XVIIe siècle que le terme French Toast apparaît en Angleterre (en 1660 précisément dans un livre intitulé The Accomplisht Cook, selon The Oxford English Dictionary). Ce qui rejoindrait une des théories développées, ici même, au sujet des frites et selon laquelle l’appellation French ne viendrait pas de l’origine du plat mais du verbe “to french” qui signifie “trancher” en vieil irlandais. D’où les toasts…
Après la Grande Famine (1845-1851), les colons irlandais se rendant aux Etats-Unis et au Canada emportèrent le terme dans leurs valises. En effet, la phrase “French toast” apparaît pour la première fois dans l’Encyclopedia of American Food and Drink en 1871, même si des recettes semblables étaient aussi appelées “Egg toast“, “Spanish toast” et même “German toast”.
Cette explication viendrait alors contredire la légende selon laquelle les French toasts auraient été inventés en 1724 par un certain Joseph French à Albany, New York, et dont la grammaire approximative lui aurait fait oublier le “s” apostrophe.
Mais l’explication la plus convaincante est que les French toasts aurait été appelés de la sorte car la référence française rendait le mets plus raffiné et permettait d’ajouter un ou deux dollars à son prix. C’est ce qu’explique Stephen Block, rédacteur en chef du Kitchen Project, site spécialisé dans l’étude des origines des recettes. « Traditionnellement aux États-Unis, nous avons une admiration pour la cuisine française que nous considérons élaborée et gastronomique. Et c’est probablement pourquoi ce plat a été baptisé de la sorte. C’est simplement du marketing. Le nom sonne bien et l’adjectif French lui donne une connotation qualitative. Aucune chance en effet que “Lost Bread” ait pu marcher. Et comme le plat a eu du succès et que la recette était facile, l’appellation s’est propagée. »
Ce qui tendrait simplement à confirmer que, dans l’esprit des Anglais à l’époque et des Américains ensuite, cela devait forcement être français si c’était bon. En tout cas la popularité du pain perdu est maintenant bien plus grande aux États-Unis qu’en France (allez en trouver dans un café en France !). Les French toasts ont même droit à leur journée nationale, le 28 novembre.
Réunion publique du député Roland Lescure à Miami
En déplacement dans la circonscription, le député des Français d’Amérique du Nord Roland Lescure organise une réunion publique à Miami le mercredi 2 mai dans l’auditorium du Little Haiti Cultural Complex.
L’élu de La République En Marche (LREM), président de la commission des affaires économiques, parlera de son action législative. Il a participé en début de semaine à la visite d’Etat d’Emmanuel Macron à Washington. Pour des raisons de capacité de la salle et de sécurité, les participants doivent communiquer leur nom et prénom à l’adresse [email protected] avant le 1er mai 2018.
Un peu plus tôt dans la journée, il tiendra une réunion publique à Porto Rico (contacter l’agence consulaire à Porto Rico au 787.767.24.28 ou [email protected]).
"On vous avait pas dit", saison 1, épisode 3 : incompréhensions
French Morning London a lancé, depuis vendredi 13 avril, un podcast “On vous avait pas dit”, consacré à l’actualité, qui n’a pas fait les gros titres dans la semaine, mais qui reste tout aussi importante.
Cette semaine, pour ce troisième numéro d’On vous avait pas dit, notre journaliste Eric Gendry aborde différents sujets, comme l’échange vigoureux sur le racisme anti-blanc entre une étudiante gréviste et Robert Ménard, maire de Béziers apparenté Front national, la mort d’une légende du football français Henri Michel, le référendum de la dernière chance pour le PDG d’Air France, le ministre le moins connu du gouvernement ou encore la nouvelle révélation du ballon rond venue d’Egypte…
Pour écouter, c’est ici:
Retrouvez tous nos podcasts sur French Morning London.
"Colorful Line", les voyages surprenants de Pascale Marthine Tayou
La Richard Taitting Gallery présente “Colorful Line“, une exposition solo des œuvres de l’artiste camerounais Pascale Marthine Tayou du mercredi 2 au mardi 22 mai.
Depuis les années 1990, l’artiste s’est fait connaître à travers le monde, notamment grâce à une première série d’œuvres consacrées au Sida, en 1994. Depuis, cet artiste explorateur a abordé d’autres thèmes, tels que la ruralité et la mondialisation. Une partie de son travail est consacrée à l’exploration du post-colonialisme. Il mélange dans ses travaux des éléments provenant d’Afrique avec d’autres issus du monde occidental dans lequel il vit.
L’exposition “Colorful Line” a été conçue comme un voyage dans l’univers de l’artiste. Il s’agit de l’exposition la plus plus complète de son œuvre aux États-Unis. Elle est notamment composée d’installation de grande taille réalisées entre 2006 et 2018.
Gala de la FACC à Dallas le 11 mai
(Article partenaire) La Chambre de Commerce Franco-Americaine de Dallas/Fort Worth a le plaisir d’annoncer que sa soirée de gala la Vie en Rose se tiendra le vendredi 11 mai 2018 au Renaissance Dallas hôtel.
Cet évènement en tenue de soirée débutera par une reception au cours de laquelle champagne et amuse-bouche seront servis. Elle sera suivie d’un diner préparé par le Chef Frank Quant. Chef Frank crée ses menus avec des produits de saison frais, naturels et provenant de la région uniquement.
A une époque où le changement climatique devient une préoccupation majeure, le thème de la soirée portera sur “l’Environnement”. Un sujet très sérieux que nous aborderons d’une manière extrêmement ludique.
Nous aurons également le plaisir de respecter la tradition et décerner deux prix :
Le “Alain Bellet Award” sera présenté à Sarah Carabias-Rush, vice-présidente du Département Economique de la « Dallas Regional Chamber ».
Sarah dirige les efforts de la DRC pour accroitre la dimension internationale de la Metroplex et collabore fréquemment avec la FACC pour rencontrer des entreprises françaises.
Alex Doubet, PDG et fondateur de la Compagnie Door recevra le “French-American Chamber of Commerce Innovation Award”. La plateforme innovante et disruptive de Door change totalement les règles du marché immobilier en faveur des clients qu’ils soient vendeurs ou acheteurs.
Enfin, nos invités auront l’occasion de vivre quelques expériences tout aussi surprenantes
qu’amusantes grâce à la société Amaxe-In- VR, expert en réalité virtuelle.
La FACC est une organisation non gouvernementale, à but non lucrative. Les fonds levés lors de cette soirée permettent à la chambre de remplir sa mission : faciliter les relatons entre les entreprises françaises et américaines et aider les entreprises françaises à s’installer dans la Metroplex.
Vous pouvez acheter vos billets ici ou appeler Judy Evans au (972) 241-0111.
Dany Boon : "Je ne vais pas rester à L.A. car je n'aime pas Donald Trump"
À peine a-t-il débarqué au Directors Guild of America que Dany Boon claque des bises à tout-va. Il faut dire qu’avec sa femme Yaël, ce sont des habitués du festival de films français de Los Angeles, Colcoa, qui se déroule du 23 au 30 avril. “Il est présent tous les ans”, s’enthousiasme une Française, qui fait fi des interviews pour lui taper la causette et réclamer son selfie annuel.
L’acteur-réalisateur, qui n’a pas perdu son sens de la répartie et enchaîne les conversations alambiquées avec ses fans, a le don de faire déplacer les foules. Y compris à Los Angeles où la première de son film “La Ch’tite Famille” a fait salle comble, mardi 24 avril au soir. Un accueil digne de sa patrie où le film a connu le meilleur démarrage au box-office pour un film français depuis dix ans. Cela n’empêche que, pour Dany Boon, présenter son film à Colcoa revêt une signification particulière. “J’aime ces Américains qui aiment le cinéma français. C’est rare”, avoue-t-il, ajoutant : “J’adore quand les gens viennent découvrir des cinémas étrangers.”
Dix ans après “Bienvenue chez les Ch’tis”, Dany Boon signe une nouvelle comédie qui rend hommage à son Nord natal. Il y campe Valentin, marié à Constance, qui forment un couple de designers réputés. Honteux de ses origines prolétaires et «ch’timis», Valentin se fait passer pour orphelin. Un aveu difficile à maintenir quand sa famille débarque à Paris pour fêter l’anniversaire de leur mère. Suite à un accident, il redevient celui qu’il était 25 ans plus tôt.
“Ca parle des racines, de l’importance de se rappeler d’où on vient. Il y a toujours un moment où on a honte de sa famille”, résume le Français, dont la popularité ne s’est pas effritée avec le temps. “Il y a un décalage entre comment nos parents nous perçoivent et l’image qu’on s’est forgé, je joue là-dessus.” Pour autant, Dany Boon se défend d’avoir jamais eu honte de ses origines : “dans le film, mon personnage fait un contre-pied de ce que j’ai fait personnellement : j’ai perdu mon accent en arrivant à Paris, mais je l’ai gardé sur scène.”
Sous-titré en ch’ti américain
Pour que ce film – qui parle ch’ti – soit “intelligible” par le public américain, Dany Boon a collaboré avec un traducteur new-yorkais pour les sous-titres. Il “a inventé une sorte de ch’ti anglais”.
Mais pour autant, ce nouveau long-métrage ne connaîtra pas une sortie dans les salles américaines. “Je n’ai pas un public assez large”, reconnaît l’humoriste, précisant avoir reçu des propositions pour le diffuser avec un distributeur.“Mais c’était pour des sorties assez intimistes. Pour toucher un large public, je préfère qu’il sorte chez Apple TV.” Ce fut notamment le cas pour “Rien à déclarer” et “Bienvenue chez les Ch’tis”, qui ont été “les plus gros cartons annuels parmi les films étrangers”, aime-t-il rappeler, entre deux signes de main à des connaissances.
Et son passif ne fait que le conforter dans cette idée. En effet, l’adaptation américaine de “Bienvenue chez les Ch’tis” a été avortée faute de “bons scénarios”. “Franchement, c’était pas bien”, répète-t-il, alors qu’il avait un rôle de conseiller sur ce projet. “Certaines adaptations de comédies françaises sont catastrophiques. Aujourd’hui, les studios ne font pas assez confiance au talent.”
Un déménagement à cause de Trump
Mais ce n’est pas la raison pour laquelle il a décidé à quitter Los Angeles, où il s’était installé (dans le quartier de Johnny Hallyday, ndlr) avec ses cinq enfants et sa femme “pour fuir la notoriété“. “Je ne vais pas y rester parce que je n’aime pas Donald Trump. Enfin, je n’aime pas sa politique. Je trouve qu’il met une sale ambiance”, argue l’humoriste, qui infirme les rumeurs sur son installation en Belgique.
Toutefois, il n’abandonnera pas la Californie pour autant. “Je vais revenir pour travailler, j’ai des projets, notamment avec Netflix. Ils veulent me proposer des choses, on discute”, lâche-t-il, très énigmatique. Pas question pour autant de faire une carrière US à la Gad Elmaleh : “je suis très admiratif, mais ça ne m’intéresse pas de jouer en anglais. Sans compter que j’ai arrêté le one-man-show, je veux me consacrer au théâtre et au cinéma.”
En attendant l’avancée des “discussions“, il a déjà signé un contrat avec Netflix, lors de son passage à Los Angeles, pour la diffusion de son dernier one-man-show, “Dany de Boon des Hauts de France”, à partir du 4 mai, dans tous les pays où la plateforme de vidéos à la demande est accessible. “Une nana de chez Netflix l’a vu en coréen et a beaucoup ri”, se réjouit-il. “Tous les humours ne voyagent pas particulièrement bien, mais le ‘physical comedy’ (comédie corporelle) ou la musique – et j’en fait sur scène-, ce sont des choses qui voyagent bien.”
Léonard de Vinci au château du Clos Lucé, sa demeure à Amboise
(Article partenaire) 2016-2019 – 500ème anniversaire des années Léonard de Vinci au Château du Clos Lucé à Amboise (1516 – 1519).
Invité par François Ier à l’automne 1516, l’artiste-savant quitte l’Italie avec trois de ses chefs-d’œuvre (la Joconde, la Sainte Anne et le Saint Jean Baptiste) et l’ensemble de ses carnets et manuscrits pour s’installer à Amboise. Ici commence l’histoire française de ses chefs-d’œuvre aujourd’hui conservés au musée du Louvre.
Au Clos Lucé, Léonard de Vinci travaille sans relâche dans ses ateliers à de grands projets pour le Roi dont celui d’un château grandiose et s’éteint dans sa chambre le 2 mai 1519.
La demeure de Léonard de Vinci
Crédit photo: Léonard de Serres.
Dans cette demeure qui fut la résidence d’été des rois de France, on découvre la chambre de Léonard de Vinci, écrin de son dernier souffle, les fresques de la chapelle peintes par ses disciples, la cuisine, la salle du conseil où il reçoit ses hôtes de marque et les artistes italiens installés à Amboise. Le Clos Lucé présente aussi une collection unique de maquettes réalisées par IBM d’après les dessins originaux du Maître italien et construites avec les matériaux de l’époque.
Les ateliers restitués de Léonard de Vinci
Crédit photo: Léonard de Serres.
Léonard de Vinci apporte dans ses ateliers les dernières touches à ses chefs-d’œuvre comme en témoigne la rencontre avec le cardinal d’Aragon. La scène est restituée en ses lieux grâce à la technologie “ghost” dite du « théâtre optique ».
Dans l’atelier de l’artiste on retrouve l’ambiance des Bottega typiques de la Renaissance. Dans la bibliothèque s’alignent fac-similés de l’Institut de France et ouvrages anciens côtoyant un étonnant cabinet de curiosités.
Le Parc Leonardo da Vinci et le jardin de Léonard
Crédit photo: Léonard de Serres.
Le parcours permet de découvrir l’étendue du génie visionnaire de Léonard de Vinci et de ses multiples savoirs en matière de mathématiques, de botanique, d’astronomie, d’aéronautique… au travers de la présentation de ses inventions reproduites en grandeur nature.
La saison culturelle 2018 : « Léonard de Vinci, le rêve du vol »
Depuis son enfance en Toscane, Léonard de Vinci observe les oiseaux avec fascination et curiosité. Plus tard, dans sa vie d’ingénieur à Florence, Milan, Rome et Amboise, il dissèque, dessine, étudie les techniques de vol des petits et grands volatiles.
Dans ses codex, le rêve se concrétise par de nombreux dessins, croquis et études autour des machines volantes variées : vis aérienne, ornithoptère, aile volante, parachute, planeur, …
Cette année, le Château du Clos Lucé propose une découverte du vol humain qui demeure, au travers des siècles, un objet de fascination et d’innovation au travers de nocturnes, d’un parcours scénographique extérieur, d’animations virtuelles et interactives, d’ateliers pédagogiques….
Le saviez-vous ?
Au Clos Lucé commence l’histoire française de La Joconde et de ses chefs-d’œuvre comme en témoigne l’écrit d’Antonio de Beatis, secrétaire du cardinal d’Aragon.
Lors de sa visite le 10 octobre 1517 chez Léonard de Vinci, le cardinal découvre trois peintures terminées que lui présente le Maître italien : « celui d’une dame de Florence peinte au naturel sur ordre de feu Julien de Médicis, une figure de Saint-Jean-Baptiste tout jeune et enfin une vierge avec l’enfant assis sur les genoux de Sainte-Anne, et toutes les trois sont d’une rare perfection. »
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Kalachakra, documentaire très personnel de Natalie Fuchs
C’est l’histoire, classique, d’une occidentale en quête de sens. Mais Natalie Fuchs en a fait un documentaire très personnel, histoire de son immersion au coeur du Kalachakra. Littéralement “la roue du temps”, c’est l’initiation la plus élevée dans le bouddhisme tibétain, enseignée par le Dalaï Lama devant des foules immenses.
Le documentaire, diffusé ce dimanche 29 avril lors du festival Focus on French Cinema à Greenwich (CT), est né de rencontres de Natalie Fuchs qui lui ont fait découvrir le bouddhisme. Venue à Dharamsala (Inde) pour un projet de film sur le Dalaï-Lama, elle découvre ce long rituel d’initiation qu’est le Kalachakra. « J’ai découvert une culture, une philosophie et j’étais très bouleversée sur place, raconte-t-elle. C’était tellement fort et puissant, l’énergie était palpable, nous avons donc décidé de filmer l’intégralité de cette initiation pendant 11 jours».
Pour la première fois, le Dalaï-Lama a ouvert les portes de son monastère privé de Namgyal et a autorisé une équipe de tournage à filmer la création du mandala de Kalachakra, raconte la réalisatrice. «C’était vraiment exceptionnel ». Nathalie Fuchs, a fait le choix de traiter le rituel d’initiation de Kalachakra en parallèle à une histoire de rencontres humaines s’articulant autour du quotidien de quatre personnes se liant d’amitié. Ils se retrouvent dans divers lieux de Dharamsala et échangent sur les sujets qui les animent : l’amour, le couple, la vie de moine, la séparation, la mort. Ils ont tous la même quête du bonheur qui les mènent à rencontrer le Dalaï-Lama et d’autres grands maîtres du Bouddhisme tibétain.
Mais le documentaire devient aussi éminemment subjectif lorsque la réalisatrice revient sur un traumatisme de son enfance, la perte de sa sœur. Un long cheminement qui la mène, grâce à l’initiation menée par le Dalaï-Lama, à “une paix intérieure, une sorte d’apaisement et une acceptation de la mort d’un enfant lorsqu’on est enfant soi-même”. « J’ai choisi d’utiliser cette histoire comme fil rouge pour emmener le spectateur à l’intérieur de l’initiation du Kalachakra ».
Natalie Fuchs a aussi eu une bonne surprise: Uma Thurman a consenti à prêter sa voix à la version anglophone du film. Pour la réalisatrice, il s’agissait d’un choix évident car le père de l’actrice est professeur d’études bouddhistes indo-tibétaines à l’Université Columbia, le professeur Robert Thurman. « Ma rencontre avec elle a été pour moi l’un des plus beaux moments du chemin de tournage. »
Gala de la FACC à Dallas
La chambre de commerce franco-américaine de Dallas se met sur son 31. Son gala annuel, « La Vie en rose », a lieu cette le vendredi 11 mai au Renaissance Dallas Hotel.
Le gala commence à 7pm avec une réception au champagne suivie d’un dîner arrosé au vin français. La soirée se conclura par une soirée dansante et, des animations. Enchères silencieuses et divertissements sont également au menu des festivités.
Prix: 150 dollars pour les membres, 175 dollars pour les non-membres.