Accueil Blog Page 676

"Films on the Green" sous le signe de la cuisine en 2018

À taaaaable ! Le menu du nouveau Films on the Green ouvre l’appétit. L’édition 2018 du festival de films français en plein air est placée sous le signe de la gastronomie française, avec douze films explorant les liens entre la culture et la cuisine tricolores. Ils seront projetés dans différents parcs new-yorkais du 1er juin au 6 septembre.
Les festivités commenceront à Central Park (Cedar Hill) par “Le Grand Restaurant” avec Louis de Funès, Bernard Blier et Maria-Rosa Rodriguez. Dans ce classique de 1966, un chef d’Etat sud-américain disparait dans un restaurant. Le patron est rapidement considéré comme le suspect. Le programme comprend également la co-production franco-vietnamienne “L’odeur de la papaye verte” (8 juin, Washington Square Park), “Garçon!” de Claude Sautet avec Yves Montand (29 juin, Transmitter Park), “Les Saveurs du Palais” avec Catherine Frot et Jean d’Ormesson sur la cheffe de l’Elysée (27 juillet, Riverside Park Pier I) et “le Fils de l’épicier” en clôture (6 septembre, Low Memorial Library à Columbia University).
Toutes les projections sont gratuites et commencent aux alentours de 8:30pm.
Le programme complet:

  • Le grand restaurant. 1er juin, Central Park, Cedar Hill
  • L’odeur de la papaye verte. Le 8 juin (Washington Square Park)
  • La règle du jeu. 15 juin (Washington Square Park)
  • La Bûche. 22 juin (Transmitter Park, Greenpoint)
  • Garçon!  29 juin (Transmitter Park)
  • Le Boucher. 6 juillet (Tompkins Square Park)
  • The Discreet Charm of the Bourgeoisie. 11 juillet (J. Hood Wright Park)
  • Les Émotifs anonymes. 13 juillet (Tompkins Square Park)
  • Tu seras mon fils. 20 juillet (Riverside Park Pier I)
  • Les Saveurs du Palais. 27 juillet (Riverside Park Pier I)
  • Peau d’âne. 1er septembre (Jack Alter Fort Lee Community Center)
  • Le Fils de l’épicier. 6 septembre (Columbia University, Rotunda, Low Memorial Library)

 

Nouveau programme bilingue à Brooklyn: les inscriptions démarrent

L’offre de programmes français-anglais dans les écoles publiques de Brooklyn se renforce.
A la rentrée, PS 5 Dr Ronald McNair doit accueillir une classe bilingue pour les pre-K (dès 4 ans) ainsi qu’une classe de Kindergarten. Une ouverture permise par la mobilisation d’un parent d’élève et des Services culturels de l’Ambassade de France aux Etats-Unis. Une réunion d’information est organisée le 8 mai à 6pm à l’école pour présenter le programme et l’établissement.
L’école fait partie des 48 nouveaux programmes bilingues d’immersion et de transition annoncés par le chancelier new-yorkais Richard Carranza, jeudi 3 mai, au côté d’initiatives en arabe, mandarin, albanais, italien et russe notamment.
Il y a quelques mois, j’ai intégré la School leadership team de l’école” avec l’objectif de trouver des initiatives pour attirer de nouvelles familles“, raconte Benoit Busseuil, papa d’un nourrisson et d’une petite fille scolarisée en Pre-K à PS 5. Il est à l’origine du projet. “J’ai pensé à la création d’un programme bilingue car j’entends beaucoup parler français quand je suis au parc avec mes enfants. Or, ces parents doivent aller jusqu’à Park Slope ou Downtown Brooklyn pour que leurs enfants puissent apprendre leur langue maternelle à l’école“. Le projet de Benoit Busseuil a très vite trouvé un écho auprès de Lena Gates, la principale de PS 5, qui a présenté un dossier.
Il y a deux semaines nous avons appris que l’école était habilitée” se félicite le père de famille. Aussitôt, les services culturels de l’Ambassade de France ont été prévenus et Fabrice Jaumont, responsable de l’éducation, a apporté son aide et son expertise. “J’ai été très impressionné par le potentiel de l’école et la détermination de la directrice et de Benoit Busseuil. L’école sera la première à Brooklyn à offrir un pre-K bilingue complet. Elle est aussi habilitée à recruter en dehors de sa zone. Cela devrait intéresser beaucoup de parents“.
Pour pouvoir ouvrir la classe de Pre-K et de K à la rentrée, il faut maintenant obtenir des inscriptions: 20 élèves par niveau dont la moitié de francophones. “C’est une école de quartier très attachante, avec un personnel éducatif motivé”, explique Benoit Busseuil qui dresse la liste des points positifs: after-school gratuit jusqu’à 5:30pm, sport tous les jours et activités proposées le samedi.

Sous Donald Trump, la galère des autorisations de travail

Les avocats d’immigration et surtout leurs clients partout aux Etats-Unis l’ont remarqué: depuis quelques mois, obtenir une EAD (“Employment Authorization Document”) met beaucoup plus de temps, forçant certains Français et d’autres travailleurs immigrés à se mettre au chômage en attendant l’arrivée de cette autorisation officielle. 
Certains demandeurs attendent jusqu’à huit mois, contre trois auparavant, pour recevoir la précieuse carte. C’est le cas de Paul, un Français de San Francisco venu en visa E-1 avec son épouse. Le trentenaire, qui a trouvé un travail en décembre, devait recevoir une nouvelle autorisation de travail en janvier. Mais celle-ci n’est pas venue en temps et en heure. “J’ai fait trois semaines au bureau, puis je leur ai dit que je n’avais pas reçu mon renouvellement. Ils m’ont dit: ‘tu sors’. J’étais au chômage technique, sans Pôle emploi derrière !”, raconte ce contrôleur financier. Heureusement, son manager a été très conciliant, l’autorisant à revenir une fois ses papiers en règle.
Selon Nathaniel Muller, avocat d’immigration à New York, le cas de Paul n’est pas isolé. “J’ai vu des procédures durer six mois. La loi n’a pas changé. Elle est la même qu’il y a cinq ou dix ans. Mais elle est davantage mise en pratique. Il y avait hier une souplesse qu’il n’y a plus aujourd’hui“, explique-t-il.
Les contrôles renforcés datant de l’arrivée au pouvoir de Donald Trump ne sont pas les seuls facteurs de ce rallongement. “Les dossiers sont épluchés, pas simplement transmis. Mais il n’y pas assez de personnel pour les examiner, poursuit-il. Il faut bien se préparer, et surtout se préparer plus en avance, se donner au moins trois mois pour faire une demande“.
C’est un gros problème, assure pour sa part Sophie Raven, avocate d’immigration à New York. Avec mon équipe, nous relançons les autorités américaines constamment. Elles s’excusent en disant que quelqu’un travaille sur le dossier et ne donnent pas d’échéance“, explique-t-elle. Elle conseille aux demandeurs de commencer la procédure “le plus tôt possible“.
L’avocate précise tout de même qu’il y a une “bonne nouvelle“: en janvier 2017, l’agence chargée de l’immigration USCIS a annoncé une extension automatique de 180 jours pour certaines autorisations de travail. Une mesure destinée à “aider à prévenir toute lacune dans l’autorisation de travailler“, selon l’agence.
Mais cette mesure ne concerne pas les premières demandes d’autorisations de travail et ne résout pas les galères des demandeurs de carte verte, d’après Sophie Raven. “La carte verte nécessite de combiner un permis de travail et de voyage. Si la partie “permis de travail” peut être renouvelée automatiquement, ce n’est pas le cas du permis de voyage. Il faut faire une demande de document de voyage d’urgence”, précise-t-elle.
Hugo, Français de Miami, attend sa carte verte depuis plus d’un an. « Il nous a fallu plus d’un an et demi pour monter le dossier, précise-t-il. Notre avocat prend davantage de précautions depuis que l’administration Trump veut réformer les lois sur l’immigration. Nous sentons bien qu’elle cherche la petite bête, sûrement pour en décourager plus d’un et ainsi limiter l’immigration sur le sol américain ».
En attendant de connaître son sort et savoir s’il pourra obtenir la résidence permanente tant convoitée, il a préféré assurer ses arrières. « Je viens de renouveler mon visa H-1B qui est en quelque sorte un parachute de secours nous permettant de rester aux États-Unis durant les trois prochaines années au cas où notre dossier pour la carte verte serait refusé », explique le trentenaire qui relève au quotidien son courrier en espérant obtenir une bonne nouvelle dans les prochains mois.
Paul, de San Francisco, a téléchargé l’application Case Tracker pour suivre l’évolution de son dossier. “J’actualisais la page toutes les deux heures. Mon dossier avait été envoyé au centre Phoenix”, relate le Français, décrivant “une attente assez horrible. On est maître de rien !”. Finalement, les choses se sont bien terminées pour lui: il a pu reprendre le travail en mars. “J’ai mis quatre mois et demi à avoir ma nouvelle carte qui est valable jusqu’en 2020 cette fois”, dit-il en relativisant : “J’ai au moins eu la chance d’avoir une boîte qui m’attendait, ce qui n’est pas le cas de tout le monde.”
Avec Gregory Durieu (Miami) et Klervi Drouglazet (San Francisco)

A New York, un petit-déjeuner pour tout savoir pour investir à Miami

Envie d’acheter sous le soleil de Floride ? Qu’il s’agisse de préparer votre retraite, de vous offrir un pied-à-terre ou simplement de faire un investissement locatif, les bonnes raisons de s’intéresser au marché immobilier de Miami sont nombreuses.
Pour vous aider à prendre les bonnes décisions et à éviter les pièges fiscaux ou juridiques, French Morning organise le jeudi 17 mai à New York un petit-déjeuner avec deux experts à qui vous pourrez poser toutes vos questions:
-Brigitte Respaut Clement, fondatrice de OfCourseMiami, spécialiste de la location saisonnière et de la rentabilité immobilière à Miami.
-Alexandre Ballerini (cabinet Diaz Reus), Esq. avocat opérant dans les secteurs d’immobilier, sociétés, et planification fiscales.
Les places sont limitées. Inscrivez-vous dès maintenant ici:

Buy Tickets on Eventbrite

//

Du rosé au fil de l'eau à New York

Les organisateurs des populaires Nuit en rosé feront couler le rosé à flots le vendredi 18 et le samedi 19 mai.
Embarquez à bord d’un yacht et profitez d’une croisière sur le fleuve Hudson tout en dégustant quelques-uns des 100 rosés à la carte (rien que ça !) et en admirant la vue sur la skyline. Trois croisières de deux heures sont au programme: une vendredi soir et deux le samedi.
Avant d’embarquer, pensez à vous habiller en rose (“pink chic” selon les organisateurs) et à vérifier que vous avez bien plus de 21 ans.

On Vous Avait Pas Dit, Saison 1, épisode 4

Chaque fin de semaine, Eric Gendry passe en revue l’actualité française pour ceux qui la suivent de loin. Cette semaine, pour le 4ème épisode de cette première saison, on parle de foot, de black blocs, de Vélib. Ah, et de foot aussi…

Olivier Babin, un galeriste-défricheur à Bushwick

Loin des galeries d’art contemporain de Chelsea et du Lower East Side, Clearing est tranquillement installée au milieu des vastes hangars à camions de Bushwick. Cette galerie créée en 2011, qui s’étale sur 700 m2, est l’une des seules du coin. Ici, les studios d’artistes côtoient les entreprises de traitement de déchets et les passants ne sont pas aussi nombreux qu’à Manhattan. “Au début, on avait envie de défricher”, commente le maître des lieux, Olivier Babin, un Français de 43 ans arrivé aux Etats-Unis en 2009.

Sept ans après sa création, la galerie a fait du chemin. Après l’ouverture d’une antenne à Bruxelles en 2012, elle s’est taillée une place de choix dans Manhattan en décembre 2017, dans le quartier huppé de l’Upper East Side. “À deux pas du Met, se réjouit Olivier Babin. J’ai accepté une proposition que l’on m’a faite. C’était excitant.

C’est toutefois à Bushwick, où il vit, que l’on retrouve le galeriste, installé dans un bureau aux plafonds hauts. Depuis le 1er mai, l’espace brooklynite met à l’honneur l’artiste belge Harold Ancart, dont le travail, qui comprend peintures, sculptures, installations, ou encore des tirages photo géants réalisés à partir de négatifs abîmés, est exposé à travers le monde. “Harold Ancart était en 2011 le premier artiste à montrer avec la galerie”, commente Olivier Babin.

La galerie Clearing à Brooklyn.
La galerie Clearing à Brooklyn.
Chevaux sauvages
L’ascension d’Olivier Babin tient en partie, selon lui, à la renommée grandissante de certains des 16 artistes qu’il représente, dont quatre Français et deux Belges. Parmi eux, la Française de 31 ans Marguerite Humeau, lauréate du Zurich Art Prize en 2017. Elle fait partie des jeunes pépites de l’art contemporain.

Ses artistes, Olivier Babin les compare à des “chevaux sauvages”.“Ce qui me plaît chez un artiste c’est que ce soit une personne exceptionnelle, quelqu’un qui brûle, et dont l’art implique d’être bousculé, dérangé”, dit-il.

Une œuvre des artistes Daniel Dewar et Grégory Gicquel.
Une œuvre des artistes Daniel Dewar et Grégory Gicquel.

À son arrivée à New York il y a neuf ans, ce Dijonnais n’avait pas pour ambition de mettre en avant le travail des autres, mais de créer ses propres œuvres. Alors artiste plasticien, il était venu aux Etats-Unis pour une résidence de six mois. “Je me suis senti dynamisé par le potentiel de la ville et la grande quantité de gens formidables que l’on y trouve”.
Olivier Babin fait alors des expositions et des rencontres. Deux ans plus tard, il raccroche ses ambitions artistiques. “J’ai eu un moment de lucidité, dit-il. Parfois, il est bon de persévérer, et parfois, non.” Celui qui n’avait aucune expérience de galeriste commence à exposer les œuvres de ses amis dans son studio, qu’il vide et dans lequel il dort sur un canapé. Il s’entoure de proches et se lance “à fond” dans le projet. “Je n’ai jamais eu de plan. J’ai simplement fait les choses avec sérieux, sans me comparer aux autres.
Désormais, il explique avoir le désir de “se rassembler”, peu étourdi par les nouvelles perspectives qui s’offrent à lui. “Le projet est de ne pas trop en avoir et de ne plus s’agrandir pour l’instant”.

Limiter les armes à feu ne marche pas. Regardez Paris, dit Trump à la NRA

Mis à jour avec la réaction du Quai d’Orsay
Le bilan humain des attentats de novembre 2015 à Paris aurait pu être beaucoup moins lourd si les personnes visées par les terroristes avaient été armées. C’est l’avis de Donald Trump et il l’a partagé, vendredi 4 mai, devant des milliers de membres de la NRA (National Rifle Association), réunis à Dallas pour la conférence annuelle de l’organisation pro-armes.
Si un employé, un client armé ou une personne dans cette salle avait été présente avec une arme pointée dans la direction opposée, les terroristes auraient pris la fuite ou été abattus. Et l’histoire aurait été bien différente. N’est-ce pas ?“, a-t-il dit sous les applaudissements de la salle.
Le président américain a prononcé le discours lors de la NRA-ILA Leadership Conference, un événement qui rassemble plusieurs leaders du mouvement pro-armes aux Etats-Unis, dont une ribambelle d’élus. Ironie de l’histoire: plusieurs médias ont relevé que les armes à feu n’étaient pas autorisées dans l’arène où le président s’exprimait sur ordre des services secrets.
Cela n’a pas empêché le républicain, qui s’était montré ouvert après la fusillade de Parkland en février à des restrictions sur l’acquisition d’armes, de plaider pour l’armement de la population en utilisant l’exemple parisien. “Paris, France, a les lois sur les armes les plus dures au monde. Personne n’a d’armes à feu à Paris, personne, a affirmé Donald Trump. Et on se souvient tous des plus de 130 personnes, et d’innombrables autres qui ont été horriblement, horriblement blessées” dans les attentats au Bataclan et plusieurs restaurants de la capitale.
Et de regretter que les “250 personnes qui ont été horriblement blessées” ne soient “jamais mentionnées” – les attentats ont blessé en réalité 413 personnes, dont 99 grièvement.
Ils sont morts dans un restaurant et des endroits voisins. Ils ont été brutalement tués par un petit groupe de terroristes armés. Ils ont pris leur temps pour les abattre un à un“, a poursuivi le locataire de la Maison-Blanche, imitant un pistolet avec ses doigts et faisant mine de balayer les victimes avec ses mains. “Boum ! Viens par ici! Boum !“, a-t-il répété en faisant le geste.
Le Quai d’Orsay a réagi le samedi 5 mai par voie de communiqué: “La France exprime sa ferme désapprobation des propos du président Trump au sujet des attentats du 13 novembre 2015 à Paris et demande le respect de la mémoire des victimes“, a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Agnès von der Mühll.
La France est fière d’être un pays sûr où l’acquisition et la détention d’armes à feu sont strictement réglementées“, ajoute le Quai. “Les statistiques de victimes par arme à feu ne nous conduisent pas à remettre en cause ce choix“.
Les déclarations sur Paris sont à 2:07:48

 

Soirée avec Benoît Cohen, le réalisateur-chauffeur de taxi

Vous connaissez Benoît Cohen pour ses films (“Nos Enfants chéris”, “Tu seras un homme”…). Et si vous lisez French Morning, vous savez que le réalisateur français installé à Brooklyn s’est récemment glissé dans la peau d’un “cab driver” pour préparer un nouveau scénario. Au lieu du film qui devait en découler, est sorti un livre, Yellow Cab, qui vient d’être traduit en anglais.
Pour fêter cette sortie, et le faire parler de son expérience au volant d’un mythique taxi jaune, le site de découverte de New York Untapped Cities organise une soirée de lancement avec l’auteur le mardi 8 mai au Centre for Social Innovation. Il sera interviewé par Michelle Young, fondatrice d’Untapped Cities.

Pour la fête des mères, offrez la forme avec le WaterBiking Studio

0

(Article partenaire) Depuis maintenant plus d’un an, grâce à l’ouverture du WaterBiking Studio, Miami dispose enfin de son premier centre entièrement dédié au fitness aquatique.
Si les bienfaits de l’aquafitness et particulièrement de l’aquabiking sont bien connus des Européens, beaucoup d’Américains commencent seulement à les découvrir, et pas uniquement dans le cadre d’une rééducation post-opératoire.
En effet, pédaler dans l’eau est sans impact pour les articulations et accessible à tous. Cette activité qui fait l’unanimité dans le monde médical, permet non seulement d’améliorer l’endurance cardiorespiratoire, la circulation sanguine et lymphatique, la flexibilité et l’amplitude de mouvement, mais également de gagner en tonicité musculaire. Pratiquée régulièrement, elle réduit significativement la cellulite et affine visiblement la silhouette. Les études ont démontré qu’une activité pratiquée dans l’eau permettait de bruler deux fois plus de calories que sur terre. Enfin, les adeptes ont noté une amélioration de la qualité de leur sommeil ainsi que de leur bien-être général.
Situé à Coral Gables et ouvert 7j/7j, WaterBiking Studio, grâce à ses nombreux équipements (aquabikes, trampolines, tapis de course aquatiques, aquasteps, gants de boxe, élastiques…) propose un large éventail de cours :
–       waterbiking
–       circuit training
–       jump and jog
–       restore and renew (cours adapté aux personnes ayant subi une intervention chirurgicale, en rééducation ou souffrant de maladies chroniques)
WaterBiking Studio dispose d’une piscine intérieure chauffée et vous accueille chaleureusement.
Et parce que c’est bientôt la Fête des Mères, WaterBiking Studio vous propose de gâter votre maman avec un cadeau original et vous offre 15% de remise sur une large sélection de packages et memberships avec le code FRENCHMORNING15.
Offre valable jusqu’au 16 juin 2018.

—————-

Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

 

Au Beau Séjour, la nouvelle école francophone d'Oakland, ouvrira en septembre

Le Beau Séjour, c’est le nom du lotissement de Camphin-en-Pévèle, près de Lille, où je jouais quand j’étais petite; et offrir un beau séjour aux enfants, quoi de mieux?” Coralie Leclerc Sobhani en rêvait depuis son arrivée aux Etats-Unis en 2008: elle ouvrira sa propre école francophone, Au Beau Séjour, en septembre prochain. Celle-ci accueillera les enfants de 2 à 5 ans à West Oakland.
Coralie Leclerc Sobhani travaille depuis plus de 15 ans dans l’enseignement: aide éducatrice en France, elle a ensuite travaillé successivement comme professeure de français dans une école américaine dans Orange County, assistante dans un établissement français de San Diego, et directrice d’Au Petit Monde à East Palo Alto depuis 2014. Cette expérience a permis à Coralie Leclerc Sobhani d’identifier les atouts des curriculums français et américain, afin de proposer le meilleur des deux approches: “Le programme français est plutôt académique et structuré: on apprend beaucoup, y compris les bonnes manières et à bien manger. Le programme américain s’intéresse plus à l’individu qu’au groupe: on respecte le rythme d’apprentissage de chacun, on met en avant la créativité et l’apprentissage des émotions“, résume Coralie Leclerc Sobhani. “La pédagogie d’Au Beau Séjour consiste à trouver le bon équilibre entre les deux.
Au programme, les enfants pourront à la fois apprendre tout en s’amusant: chaque mois sera articulé autour d’un thème, et des activités artistiques, culinaires et sportives participeront à l’apprentissage.
Potager, poulailler et…petit-déjeuner!
Pour le moment, cela n’est que théorie: Coralie Leclerc Sobhani a en effet racheté une école qui est en activité jusqu’en juin. Elle aura ensuite tout l’été pour faire toutes les démarches nécessaires à une ouverture en septembre. “Il n’y a pas de gros travaux, mais je veux rendre l’école beaucoup plus accueillante et conviviale: nous allons créer différents espaces dans la cour de récréation, comme un mur d’escalade, un petit poulailler. Il faut aussi aménager un bout de terrain en potager.” Pour les parents aussi, Coralie Leclerc Sobhani veut que son école soit la plus accueillante possible: “Pour créer une communauté soudée autour de l’école, j’envisage d’organiser des événements pour les familles une fois par mois.
Au Beau Séjour accueillera jusqu’à 40 enfants, de 8am à 6pm, de septembre à juin. Coralie Leclerc Sobhani envisage déjà de proposer un camp d’été de juillet à mi août 2019, avec des activités uniquement en français, ouvertes à tous les enfants, y compris les non francophones.
En attendant d’officiellement ouvrir ses portes, Au Beau Séjour se fait connaître par le biais de portes ouvertes: “Plusieurs familles se sont déjà manifestées: elles sont intéressées à la fois par la culture française et l’apprentissage d’une langue étrangère. Comme nous proposerons petit-déjeuner, déjeuner et goûter sur place, certains parents y voient aussi l’opportunité d’introduire de meilleurs habitudes alimentaires, avec des fruits ou des légumes à chaque repas.”
Les prochaines portes ouvertes auront lieu le samedi 12 mai, de 2 à 4pm.

Jean et Dominique de Ménil, les Français qui ont éveillé Houston

L’émancipation artistique de la ville de Houston s’est faite à partir de la deuxième moitié du XXe siècle par l’intermédiaire d’un couple de Français, Jean et Dominique de Ménil, héritiers de la compagnie pétrolière Schlumberger. C’est l’histoire que raconte William Middleton dans son premier livre paru il y a un mois et intitulé Double Vision, (Knopf, 27 mars 2018).
Convaincus du pouvoir spirituel et émancipateur de l’art, les Ménil ont eu une influence culturelle énorme aux États-Unis et transformé Houston en la ville artistique que l’on connait aujourd’hui. Arrivés au Texas en 1941, siège américain de la compagnie, ils sont devenus des avides collectionneurs à partir des années 50, pour, au final, accumuler plus de 17 000 œuvres (peintures, sculptures, dessins, photographies…) On leur doit notamment la Menil Collection, la Rothko Chapel, la Byzantine Fresco Chapel, la Cy Twombly Gallery, et ils furent également mécènes du Contemporary Arts Museum.
« C’est une très belle histoire d’amour entre la France et les États-Unis, raconte William Middleton. C’est la rencontre de deux mondes entre l’éducation et la sophistication françaises et les possibilités offertes par les États-Unis dans la deuxième moitié du XXe siècle. »
Cette biographie retrace la vie de ce “power couple”, leur relation amoureuse née à Versailles en 1930 ainsi que leur lien avec Houston : comment ils se sont mis à collectionner des œuvres d’art, leur vie mondaine, leurs relations avec les nombreux artistes (Marlene Dietrich, René Magritte, Andy Warhol, Jasper Johns étaient des réguliers dans leur maison dessinée par l’architecte Philip Johnson) mais aussi leur militantisme politique en faveur des droits civiques . « S’ils s’étaient installés à New York, leur histoire aurait été sûrement bien différente. C’est parce qu’il n’y avait rien ou pas grand-chose à l’époque à Houston, qu’ils ont eu l’envie d’y bâtir quelque chose ; tout en gardant les standards internationaux auxquels ils étaient habitués. L’idée était aussi de rendre ce que la ville leur apportait comme fortuneSelon eux, elle leur donnait la responsabilité de contribuer à faire du monde un endroit meilleur, plus enrichissant. »
William Middleton, journaliste et rédacteur en chef, ayant habité à Paris pendant dix ans et passionné de culture française a choisi ce thème pour son premier livre, « cette histoire a résonné en moi.» Extraordinairement bien documenté, le livre est rempli d’anecdotes révélatrices de leur engagement et de leur mode de vie. L’auteur, qui est allé s’installer à Houston pendant dix ans, a eu accès aux archives familiales : 3500 pages d’interviews, 200 livres, 1000 lettres entre les époux et plus de 10 000 photos. Un travail qui lui a demandé plus de dix ans à temps plein. « C’est rare  d’avoir une vie aussi documentée. C’était donc l’opportunité d’écrire quelque chose de très précis. J’ai voulu montrer d’où ils venaient, leur religion, et comment cela a influé sur leurs choix aux Etats Unis. L’aspect historique, des années 30 à Paris en passant par l’exil de France en 1940 fait également partie intégrante du récit. C’est aussi un très bel objet avec 32 pages de photos et illustrations qui donnent accès à l’univers du couple.»