“France is back”, Américains accidentels, fiscalité: le député des Français d’Amérique du Nord Roland Lescure a répondu aux questions de Maudits Français-French Morning lors de son déplacement à Montréal, fin février.
Ce retour en circonscription intervient huit mois après l’élection de Roland Lescure sous les couleurs d’En Marche !. Ce début de mandat a été marqué par plusieurs dossiers “chauds” pour les Français de l’étranger, en particulier la question de la fiscalité, qu’elle touche les non-résidents dans leur ensemble ou les “Américains accidentels” rattrapés par l’IRS après l’adoption de la loi bancaire FATCA.
Roland Lescure: "Personne ne détient le rayonnement de la France"
Lili Chopra, cerveau de la programmation du FIAF, rejoint le LMCC
Après presque douze ans à la tête de la programmation culturelle du French Institute Alliance Française (FIAF), Lili Chopra quitte son poste. Elle rejoint le Lower Manhattan Cultural Council (LMCC) comme directrice exécutive chargée des programmes culturels, des bourses et services à partir de début avril.
Organisme de soutien aux artistes, le LMCC organise notamment le fameux River to River Festival, qui prend place tous les ans dans le sud de Manhattan et sur Governors Island. Il opère également un programme de résidence à Paris et plusieurs ateliers de formation professionnelle pour les artistes.
Outre la programmation, Lili Chopra sera notamment chargée de superviser la campagne de rénovation et d’agrandissement du centre d’arts du LMCC sur Governors Island, l’île au sud de Manhattan, qui doit tripler en taille pour abriter de nouveaux studios d’artistes et des espaces de création. “C’est ce soutien à 360 degrés de la création artistique qui m’a intéressée, explique Lili Chopra. Selon elle, elle rejoint le LMCC à un “moment charnière“, où les programmes de soutien à la création n’ont jamais été aussi nécessaires face aux difficultés financières que rencontrent beaucoup d’artistes locaux. “Quand on m’a proposé de rejoindre le LMCC, ça avait beaucoup de sens pour moi. C’était une manière de continuer mon travail de soutien au processus de création“, dit-elle.
Au FIAF, la Française avait notamment lancé plusieurs initiatives remarquées, comme le festival pluridisciplinaire Crossing the Line, qui a fêté ses 11 ans en 2017, ainsi que le festival pour enfants Tilt, qui se déroule jusqu’au 18 mars. “Je suis très heureuse et sereine. C’était une aventure extraordinaire au côté de Marie-Monique Steckel (présidente du FIAF, ndr). C’est une institution très différente aujourd’hui. Il y a une reconnaissance inouïe des programmes dans le paysage créatif et à l’international. Au-delà des programmes lancés, je suis fière d’avoir pu inculquer aux équipes les valeurs de soutien aux artistes“.
Applications de dating : j'ai testé Tinder et adoré Happn
(Article partenaire) J’étais de nouveau célibataire, trois ans après. Alors après avoir séché mes larmes de crocodile, j’ai pris mes cliques et mes claques et suis parti m’installer de l’autre côté de l’Atlantique. Une nouvelle vie d’expat’ à New York, “ville des célibataires”, où j’ai enchainé les dates avec plus ou moins de succès depuis un an.
De nouveau prêt à construire une relation sérieuse aujourd’hui, j’ai sauté le pas en téléchargeant Tinder et Happn, deux applications incontournables aux Etats-Unis. Bilan des courses ? J’ai testé Tinder et adoré Happn.
L’utilisation de l’application
En swipant à gauche et à droite sur Tinder, j’ai l’impression de tourner sans fin les pages d’un mauvais magazine. Ce mode de présentation des profils est aussi addictif que chronophage. Sur Happn à l’inverse, les profils sont présentés dans un fil d’actualité à la Facebook, ce qui offre une vue d’ensemble et permet de gagner du temps.
Du réel dans le virtuel
Dans la rue, en terrasse, au boulot, en soirée… Grâce à l’hyper-géolocalisation, Happn me permet de rencontrer des filles que j’ai croisées dans la vraie vie et que j’aimerais retrouver. Après avoir réglé les mêmes paramètres de recherche que Tinder (sexe et âge), Happn me propose une suite de profils avec des photos et des précisions comme “croisée deux fois”, “croisée pour la première fois il y a 25 minutes”. J’aime ce mode de fonctionnement qui raccroche à la réalité. J’aime me dire que j’ai peut-être croisé la femme de ma vie dans le métro ce matin ou dans la rue hier soir, plutôt que sur une application.
La qualité contre la quantité
Un pote m’avait prévenu : “Tinder, c’est l’ubérisation du cul“. Il n’avait pas tort. Avec le swipe à gauche ou à droite de Tinder, j’ai vite tendance à liker des profils par dizaine, sans vraiment m’attarder sur les photos. J’engage ensuite des discussions à la pelle et me surprend à proposer des rencards le jour même à des filles que je ne connais même pas. Et le résultat du rendez-vous importe peu, car dès le lendemain, je passe à la suivante ! Happn a au contraire cette touche de romantisme à la française. Savoir que les filles présentes sur l’appli sont autour de moi me donne envie de m’attarder sur leur profil. La discussion qui suit est naturellement plus sérieuse, comme le premier rendez-vous.
Mes cinq premiers mois sur Happn m’ont permis de faire une belle rencontre. Abigail est une Américaine d’origine polonaise, et il se trouve qu’elle travaille dans le même bâtiment que moi ! Nous ne nous sommes vus que deux fois pour l’instant, mais qui sait ce que l’avenir nous réserve ?
Happn est disponible partout dans le monde, disponible en téléchargement gratuit sur Android et iOS.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Les parcs et jardins français poussent au Met
L’espace de quelques mois, le Metropolitan Museum se met au vert. Avec l’exposition “Public Parks, Private Gardens: Paris to Provence”, le musée new-yorkais invite les curieux à une balade bucolique dans les parcs et jardins français du XIXème siècle à travers des œuvres de cette époque. L’endroit recèle quelque 150 peintures, dessins, photographies ou encore gravures réalisés par des artistes qui trouvèrent dans ces espaces des lieux de détente et d’inspiration.
“C’est notre petit moment parisien au Met”, dit Susan Alyson Stein, spécialiste de la peinture européenne du dix-neuvième siècle et conservatrice de l’exposition qui ouvre ses portes le 12 mars. À l’entrée des lieux, une cour a été aménagée avec des plantes hautes, des bancs verts et une fontaine, recréant ainsi un square typique de la capitale française. À l’intérieur, les tableaux colorés de Claude Monet, Gustave Caillebotte, Camille Pissarro et Henri Matisse, entre autres, viennent rappeler aux visiteurs le plaisir simple d’un bouquet de fleurs et d’une étendue de pelouse.
Un plaisir que la France a fait sienne au XIXème siècle. À cette époque, l’intérêt de la population pour le jardinage s’est développé avec l’importation de plantes exotiques sur le territoire, comme en témoignent des sécateurs d’époque présentés entre deux peintures. Les idées révolutionnaires ont par ailleurs conduit les autorités à ouvrir les espaces naturels, autrefois réservés à l’aristocratie, au plus grand nombre. Les bois, comme ceux de Boulogne ou de Vincennes, en bordure de Paris, n’ont ainsi plus été les terrains de chasse des rois et ont été rendus accessibles à tout le monde, quelque soit le niveau social.
L’exposition documente ce bouleversement dans le mode de vie français. Alors que le printemps devrait bientôt faire bourgeonner Central Park, elle rend également hommage aux espaces verts qui ont inspiré la création de l’emblématique oasis de Manhattan, il y a plus d’un siècle. “Le Met se dresse dans Central Park, il était donc tout naturel pour nous de faire cette exposition”, commente Susan Alyson Stein.
Postulez au 10ème French American Entrepreneurship Award
Mis à jour avec la nouvelle date butoir pour le dépôt des candidatures
Dix ans que cela dure. Le concours franco-américain de start-ups French American Entrepreneurship Award est de retour. Les entrepreneurs intéressés ont jusqu’au 20 avril pour déposer leur dossier.
Comment ça marche ? Les candidats doivent parler couramment français et anglais, leur start-up doit avoir moins de trois ans, fournir un produit ou un service qui génère des revenus et cibler le marché américain. Quatre demi-finalistes seront désignés en mai et participeront à la grande finale du 25 juin à New York. Deux d’entre elles seront sacrées pendant la soirée. La jeune pousse arrivant en première place repartira avec un chèque de 10.000 dollars. Les deux premiers bénéficieront de séances de coaching pour aider leur développement américain.
L’an dernier, la compétition avait été remportée par Jean-Pierre Adechi, fondateur de l’app de transport Wheeli (qui a enregistré une vidéo avec quelques conseils pour postuler).
Choisir son espace de co-working à New York
New York a été l’une des premières villes à voir se développer les espaces de co-working, du fait du grand nombre de travailleurs indépendants et de salariés qui travaillent de chez eux. En voici quelques-uns.
Les grands classiques
We Work: créé en 2011 à Dumbo, We Work s’est rapidement imposé à New York. Aujourd’hui, il existe 47 espaces répartis entre Manhattan, Queens et Brooklyn. Architecture, décoration, espaces de repos, tireuse à bières, cabines pour passer des appels: WeWork a pensé à tout. Les tarifs dépendent de l’emplacement: vous ne paierez pas la même chose à Flatiron qu’à Astoria. Pour une personne seule, avec un bureau non attribué, le premier prix est de 220 $/mois, avec accès 24/24 et 7/7. Si vous comptez venir tous les jours et laisser des documents ou des photos de famille sur votre bureau, il faudra débourser au minimum 350$/mois. Pour un bureau privé, verrouillé avec des rangements, ce sera 400$/mois. Infos
Croissant: le nom ne vous dit peut être rien, mais Croissant propose 67 espaces à New York (Manhattan, Brooklyn, Bronx) et même à Hoboken. Là aussi, le café est en libre service, des canapés accueillent les pauses et la déco est soignée. Accès 7/7j et 24/24h pour toutes les formules. Tarifs: 39$/mois pour 10h de présence, 129$ pour 40h et 249$ pour 120 heures. Infos
Au calme
Brooklyn Writers Space: vous êtes journaliste, auteur, universitaire, et vous aimez pouvoir faire une pause café avec vos pairs ? BWS est pour vous. Les bureaux sont séparés les uns des autres par de petites cloisons. Ici, pas de jeux de fléchettes, de babyfoot ou d’ambiance start-up: BWS est un espace de co-working où le calme est de rigueur. Il existe deux adresses à Brooklyn: Carroll Gardens et Gowanus. Tarifs: de 135 à 225$/mois. Infos
SoHo Places: Situé en plein coeur de l’animation de SoHo, cet espace ouvert par une Française a le mérite de proposer du silence et de la sérénité. L’ambiance est décontractée mais propice au travail. La place dans une alcôve se paie à l’heure, idéal pour se poser avant un rendez-vous ou pour finir un dossier sans distraction extérieure. 435 Broome St. Tarifs: de 6$/h à 160$ pour 40h/mois. Infos
Pour les femmes
The Wing: l’espace de Flatiron a ouvert à l’automne 2016, et, depuis, SoHo et Dumbo sont venus compléter l’offre. Le slogan de The Wing: “Pour les femmes qui ont quelque chose à dire et rien à prouver”. Pour y avoir un bureau, il va falloir être patiente: la liste d’attente compte 8.000 personnes. A l’intérieur: c’est calme, c’est beau, c’est féminin. Les toilettes sont même équipées en produits d’hygiène et de beauté. En plus des bureaux, des rencontres sont organisées avec des femmes à succès, entrepreneuses, artistes, politiques. A partir de 215$/mois. Infos
Dans les restaurants
Spacious: c’est la nouvelle mode: un co-working dans un restaurant ou au café. Pour éviter de vous battre pour une place étriquée sur un canapé de Starbucks, Spacious a trouvé la solution. Les freelancers s’installent dans des restaurants ou des cafés pendant les heures creuses ou avant l’ouverture. Ils sont accueillis par un employé de la start-up. On choisit sans réservation préalable son espace de travail en fonction de ses besoins, on reçoit un sms avec le mot de passe du wifi et le café est gratuit. 95$/mois. Infos
Les Frenchies
FrenchFounders: le réseau de cadres-dirigeants et d’entrepreneurs français FrenchFounders dispose d’un espace de co-working à Flatiron. Café, eau fruitée et biscuits à disposition. Cabines pour passer des appels au calme et salles de réunion (dont une avec table de ping pong) aussi. Tarifs: 650$/mois pour une place attribuée. Le gros bonus: vous y croiserez la joyeuse équipe de French Morning. Infos: [email protected]
FACC New York: La French American Chamber of Commerce propose des postes aux entrepreneurs français dans son immeuble de Midtown. Le wifi et la cuisine sont ouverts à tous et en fonction de la formule que vous choisissez, vous aurez accès aux événements organisés par la chambre. Les tarifs: 50$ pour un bureau non attribué avec un pass journée et 200$/semaine (accès 7/7 et 24/24). Pour un bureau attribué: 600$/mois avec accès à tous les événements. Infos
Spark Labs: le Français Christophe Garnier a fondé Spark Labs en 2013 et dispose d’espaces de co-working à Union Square et Bryant Park. En plus des lieux pour travailler et se relaxer, Spark Labs organise des rencontres avec des investisseurs et des chefs d’entreprises. Une plateforme/accélérateur en ligne est proposée aux start-ups françaises qui s’installent aux Etats-Unis. Les tarifs: 350$/mois pour un bureau non attribué, 550$/mois pour une place fixe, et 1.400$/mois pour un bureau privé. Infos
À San Francisco, Bar Crenn rejoue le Paris des années folles
Derrière les vitres du 3131 Fillmore Street, de longs rideaux gris occultent l’agitation ambiante. À l’intérieur de Bar Crenn, qui ouvrira ses portes le 13 mars, l’heure est au peaufinage, sous le regard affûté de la cheffe française Dominique Crenn. Des fauteuils capitonnés de velours rouge, un guéridon recouvert d’un plateau en marbre, une bibliothèque de livres anciens… On a l’impression d’entrer dans un salon parisien des années 30 où Fred Astaire et Ginger Rogers pourraient débarquer à tout instant.
« Ce visage de femme représente parfaitement les années folles. Je voulais recréer cette ambiance du Paris de l’époque », commente Dominique Crenn en pointant du doigt l’immense peinture murale qu’un artiste est en train d’apostiller de nombres chinois. « Ce sont les dates de naissance de mes parents, 1922 et 1933, et comme le bar ouvre à l’époque du Nouvel An chinois… », poursuit la Bretonne.
Sur l’ardoise, il n’y aura que « de supers bons vins et des cocktails à faible teneur en alcool », dévoile cheffe Dominique qui a également concocté une carte rendant « hommage aux grands classiques de la gastronomie française ». « Le brochet en quenelles, sauce nantua de monsieur Ducasse, la soupe de truffes de monsieur Bocuse… ». Sans oublier les desserts : « des îles flottantes et des cannelés de Bordeaux ».
Bar Crenn est la porte à côté d’Atelier Crenn, le restaurant aux deux étoiles Michelin où Dominique Crenn orchestre ses mets raffinés et poétiques depuis 2011. « Bar Crenn, c’est le salon où on boit un verre, Atelier Crenn, c’est la salle-à-manger. Vous êtes à Maison Crenn ici ! », s’exclame l’anticonformiste pour qui le plus important en cuisine « ce n’est pas la technique, mais les produits de la terre et de la mer ».
« C’est une question de talent, pas de genre »
Première femme à décrocher deux étoiles au guide Michelin aux États-Unis, Meilleure cheffe au monde par le World’s 50… Voilà de prestigieuses distinctions qui hérissent un peu ses idéaux féministes. « Ca m’a un peu énervé d’être regardée en tant que femme car c’est une question de talent, pas de genre, lance-t-elle. J’essaye de voir ça comme une plateforme pour la future génération. Il faut vraiment que dans quelques années les choses changent. »
« Transmettre et donner sa chance aux jeunes »: ce sont les maîtres mots de la cheffe-artiste à qui un certain Jeremiah Tower, célèbre chef de la côte Ouest, a tendu la main, il y a près de trente ans et l’a formée. « À l’époque, j’étais autodidacte en cuisine. Jeremiah était le seul qui m’intéressait car il travaillait avec les producteurs et changeait les menus tous les jours. Je suis allée le voir, il m’a demandé qui j’étais», se remémore l’ambitieuse cinquantenaire.
Elle a plusieurs projets dans les cartons, comme l’ouverture de Boutique Crenn en hiver, située dans le hall d’entrée et au premier étage de la Salesforce Tower, avec une pâtisserie boulangerie, un restaurant et un bar lounge. Boutique Crenn accueillera aussi des événements dédiés à l’art et la mode. « Pourquoi ne pas faire venir la Fashion Week à San Francisco ? ». Son auto-biographie sortira aussi à la fin de l’année. « Je vais l’appeler “Crennologie, ma raison d’être” ».
La Compagnie déménage à Orly et lance une offre promo
Dites “au revoir” à Roissy-Charles de Gaulle. La Compagnie, spécialisée dans le business low cost, décollera et atterrira d’Orly à partir du 22 avril, en replacement de la compagnie britannique OpenSkies qui cessera ses activités dans le courant de l’été. La société espère que l’aéroport au sud de la capitale offrira une meilleure expérience-passagers grâce à sa petite taille et son accessibilité depuis le centre de Paris.
Pour l’occasion, La Compagnie propose un “deal” à 1.400 dollars l’aller-retour pour les passagers qui prendront leur billet entre le 7 et le 23 mars pour un vol après le 22 avril. La Compagnie opère deux Boeing 757-200 de 74 sièges entre Paris et l’aéroport Newark Liberty dans le New Jersey. Lancée en 2014, elle a récemment investi dans des Airbus 321 neo qui rejoindront la flotte en avril et septembre 2019. Il s’agit d’avions connectés (wifi à bord) et équipés intégralement de sièges business convertibles en lits. Les nouveaux appareils auront une capacité légèrement supérieure (entre 76 et 80 sièges).
Les galeries françaises s'invitent à l'Armory Show
Malgré la neige qui a paralysé New York mercredi 7 mars, les galeristes de l’Armory Show ont vaillamment tenu boutique – ou plutôt stand – pour l’avant-première VIP de l’une des rencontres incontournables dans le monde de l’art contemporain. Du 8 au 11 mars, les férus d’art pourront venir admirer la fine fleur des galeries du monde entier aux Piers 92 et 94, au bord de l’Hudson. Sur les 198 exposants triés sur le volet et issus de 31 pays différents, les Français sont au rendez-vous.
Parmi les 14 galeries internationales qui ont pignon sur rue dans l’Hexagone (sans surprise, souvent à Paris) comme l’immense Pace Gallery (stand 821) présente également à Londres, Hong Kong ou encore Séoul, six arrivent directement de France : la galerie Franck Elbaz (stand 806), Mor Charpentier (stand 807), la galerie Nathalie Obadia (507), la galerie Jérôme Poggi (P9), la galerie Daniel Templon (511) et la galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois (616).
« New York est un peu le centre du monde en termes de marché de l’art et des collectionneurs », observe Georges-Philippe Vallois, dont la galerie expose entre autres une œuvre de l’artiste franco-américaine Niki de Saint Phalle. Malgré la météo ingrate, le galeriste reste optimiste : « On a quand même vu des gens importants aujourd’hui, y compris des Européens . Pourtant beaucoup n’ont pas pu venir à cause de vols annulés », déplore-t-il. Les exposants de l’Armory Show espèrent que le ciel sera plus clément pour l’ouverture au grand public. Les visiteurs seront d’ailleurs accueillis par une œuvre monumentale en hommage aux migrants d’Ellis Island, réalisé par l’artiste français JR.
SXSW 2018: le programme des artistes français à Austin
Comme chaque année, un aéropage d’artistes français débarque à Austin pour participer au festival SXSW du 12 au 18 mars à Austin, aussi bien pour l’expérience que pour promouvoir leur carrière américaine. Voici les dix artistes à venir applaudir.
DELUXE
Les six amis à moustaches et costumes bigarrés débarquent avec leur mélange électro, hip-hop, funk, soul, pop allié à une voix inimitable. En à peine quatre ans, le groupe a imposé son identité festive sur la scène hexagonale. Le 15 mars au France Rocks/Bureau Export Showcase à Maggie Mae’s Rooftop, 323 E 6th St, Austin.
FAIRE
Sacrée fête en perspective avec le groupe FAIRE et leur techno rock and roll psychédélique. Ces trois énergumènes sont réputés pour mettre le feu dès qu’ils posent le pied sur scène. Le 14 mars, 8:30pm – 9:00pm à Volstead et le 16 mars à BD Riley’s 10PM – 10:40PM, 1905 Aldrich St Suite 130.
FISHBACH
L’électro pop sensuelle de Flora Fishbach est plus introverti et mystérieux. La Dieppoise au timbre caverneux s’est fait remarquer en 2017. Elle a été couronnée révélation de l’année au Prix des Indés en novembre dernier. Le 15 mars à Friends, 9PM – 9:40PM, 208 E 6th St, Austin, TX 78701, et le 15 au France Rocks/BureauExport Showcase à Maggie Mae’s Rooftop, 323 E 6th St.
FREEDOM FRY
Bien qu’indépendant, le duo folk franco-américain Freedom Fry a accumulé plus de 50 millions d’écoutes sur Spotify et assuré la premier partie de Stromae lors de sa tournée US. Leur pop ensoleillée sent bon la Californie où ils sont installés. Le 15 mars à Palm Door on Sabine, 11:05PM, 401 Sabine St et le 16 à Icenhauer’s on Rainey, 3:00PM, 83 Rainey St.
LOLA MARSH
Lola Marsh est un duo de pop indé aux harmonies soignées qui rappellent parfois Lana Del Rey. Eux aussi ont connu un succès fulgurant. Deux de leurs compositions ont intégré la liste Spotify des cinq titres le plus viraux aux Etats-Unis. En tournée aux Etats Unis tout le mois de mars. Le 15 au France Rocks/BureauExport Showcase à Maggie Mae’s Rooftop, 323 E 6th St, Austin, TX 78701, le 17 à International Day Stage Austin Convention Center, 1PM-1:40PM, 500 E Cesar Chavez St, Austin, TX 78701.
MANU LANVIN
Amoureux de la musique américaine traditionnelle, Manu Lanvin devrait se sentir chez lui à Austin. Celui qui a sillonné les routes du sud des Etats-Unis à maintes reprises vient présenter son nouvel album, “Grand Casino”, de reprises de classiques du Blues, et qui a pour invités des pointures comme Taj Mahal et Poppa Chubby. Le 13 à BD Riley’s, 11PM – 11:40PM, 1905 Aldrich St Suite 130, Austin.
SARASARA
Sarasara rappelle Bjork par bien des aspects (elle est même signée sur le même label), mais en incorporant des rythmes technos à sa musique, elle donne à son esthétique futuriste un souffle robotique. Le 13 à The Iron Bear, 8pm-9:40pm, 121 W 8th St, Austin, TX 78701 et le 14 à Highland Lounge, 9pm – 9:40pm, 404 Colorado St, Austin, TX 78701.
STAL
Trio post-rock originaire de Paris emmené par Pierre-Marie Maulini (ex membre de M83), Stal, dont le nom veut dire “acier” en plusieurs langues, propose une pop électro faisant la part belle aux synthés numériques. Le 15 mars au France Rocks/BureauExport Showcase à Maggie Mae’s Rooftop, 323 E 6th St, Austin, TX 78701.
TALISCO
TALISCO vient à SXSW présenter son nouvel album dans le cadre de sa tournée américaine. Un nouveau disque plus orienté rock, de la part de l’artiste dont la musique, très cinématographique, se retrouve souvent dans les pubs (Google, Vice, AT&T ou encore Air France). En tournée US au mois de mars et le 15 mars au France Rocks/BureauExport Showcase à Maggie Mae’s Rooftop, 10PM, 323 E 6th St, Austin.
THE BLIND SUNS
Déjà présent à SXSW l’an dernier, le trio pop surf d’Angers revient jouer ses rythmes syncopés et chanter ses harmonies vocales aérées le 15 mars à Volstead. 1AM – 1:50AM, 1502 E 6th St.
Une discussion sur l'image de la femme sur internet à New York
Du cyber-bullying à la sexualisation véhiculée par les films pornographiques, les femmes sont régulièrement présentées comme des objets sexuels sur internet. Ces images sont souvent accompagnées de commentaires sexistes.
Comment les médias sociaux transforment-ils l’image des femmes et quelles sont les solutions pour y remédier ? C’est le débat qu’organise le Consulat de France à New York le jeudi 8 mars, journée internationale de la femme, à 6:30 pm.
Autour de la table de discussion: Ketsia Mutombo, fondatrice de l’association Féministes contre le cyber-harcèlement; Jacqueline Mabey, co-fondatrice d’Art+Feminism, un groupe qui alimente Wikipédia d’articles sur des artistes femmes; et Marianne LaFrance, professeure à Yale. La discussion sera animée par la consule de France Anne-Claire Legendre.