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Le petit bijou "Persepolis" diffusé à la Maison française de Washington

C’est un classique du film d’animation français qui sera diffusé le 27 février à 7pm à la Maison Française de l’Ambassade de France à Washington.
Sorti en 2007 en France, “Persepolis” s’inspire de la bande-dessinée autobiographique de Marjane Satrapi. Co-réalisatrice du film avec Vincent Paronnaud, la Franco-Iranienne y raconte son enfance et sa jeunesse entre l’Iran de la révolution islamique et l’Europe des années 1980-1990.
Elevée dans une famille aisée et cultivée de Téhéran, Marjane, alors âgée de 8 ans, suit avec exaltation les évènements qui vont mener à la révolution et provoquer la chute du régime du Chah. Mais l’instauration de la République islamique et ses répressions lui donnent des envies de rébellion. Dans un contexte de plus en plus pénible, ses parents décident de l’envoyer en Autriche pour la protéger. A Vienne, Marjane vit à 14 ans sa deuxième révolution : l’adolescence, la liberté, les vertiges de l’amour mais aussi l’exil, la solitude et la différence.
“Persepolis” a reçu le prix du jury du festival de Cannes en 2007 et a été nommé en 2008 dans la catégorie “Oscar du meilleur film d’animation”. Le film, gratuit, sera diffusé en français et sous-titré en anglais. Réservations disponibles ici.

Jacques Kempin, le Franco-Américain qui réinvente les caisses enregistreuses

La caisse n’avait pas évolué depuis 100 ans, il fallait que ça change!“, plaisante Jacques Kempin. Le Franco-Américain, arrivé en 2012 aux Etats-Unis, s’attaque avec son entreprise Cash Defend au très gros marché des caisses enregistreuses, en proposant un système inviolable de rationalisation des pièces de monnaie.
Ce système – une boîte de 35 kg fixée sur le comptoir des commerces – est déjà présent en France et dans toute l’Europe (vous l’avez sans doute déjà vu dans les boulangeries), mais également en Asie et en Afrique. Pour le client, il permet de payer en pièces ou avec un billet et de récupérer sa monnaie rapidement, sans erreur de compte.
Pour le commerçant, finies les soirées passées sur la calculatrice à recalculer la marge de la journée. “L’autre intérêt, ajoute Jacques Kempin, c’est qu’il n’y a plus de trou dans la caisse. Le billet qui se perd, ça ne peut pas arriver“. L’aspect sécurité est important aussi: la boîte anti-effraction est bien trop lourde pour être dérobée et le vendeur ne peut pas être braqué puisqu’il n’a pas accès au cash. En outre, les vendeurs mal-intentionnés ne peuvent plus piquer dans la caisse puisqu’ils ne manipulent pas l’argent.
Pour Jacques Kempin, ancien entrepreneur dans le domaine des télécommunications en France, l’aventure a commencé il y a quelques mois, après la rencontre avec son actuel associé. Entre la Californie et New York, deux régions stratégiques pour Cash Defend, ils ont établi des contacts avec des commerces de bouche, épiceries et stations-service. La société a récemment passé son premier contrat auprès d’une boulangerie située dans le New Jersey. “Les personnes à qui l’on présente le produit trouvent l’offre très pertinente et ne comprennent pas pourquoi ça n’existait pas avant. Il y a beaucoup d’avantages et pas d’inconvénients”.
Dans un pays où l’on paie en utilisant une app ou sa carte de crédit, la monnaie est loin d’avoir disparu. Aux Etats-Unis, “66% des transactions entre 0 et 10 dollars sont effectuées en cash, rappelle Jacques Kempin, et on passe à 44% pour les transactions entre 10 et 20 dollars”. 
 

Présentez votre start-up devant des VCs américains à San Francisco

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C’est parti ! Le réseau d’entrepreneurs français FrenchFounders a lancé son appel à candidatures pour son troisième “Start-ups to VCs” le 28 mars à San Francisco.

Le principe: au moins dix start-ups à la recherche de financements en série A ou au-delà, sélectionnées par des PDG francophones, viendront pitcher en privé leur projet devant un parterre d’une trentaine de VCs français et américains. Trois des jeunes pousses sélectionnées se présenteront aussi lors d’une session ouverte au public, après une conférence d’une demi-heure sur la levée de fonds aux Etats-Unis.
Les candidatures doivent être déposées avant le 26 février. Pour postuler, un des fondateurs ou dirigeants doit être francophone et la start-up doit être en développement aux Etats-Unis. Côté VCs, l’édition de cette année devrait rassembler des représentants de Rubicon, NextStar et Bleu Capital notamment.

Le Politique, la brasserie d'Austin qui met tout le monde d'accord

Les Français lancent bien des restaurants de burgers en France. Pourquoi les Américains ne pourraient-ils pas ouvrir une adresse française aux Etats-Unis ?
C’est exactement ce que vient de faire le groupe de restaurants New Waterloo en plein cœur d’Austin. Ouvert en septembre dernier, Le Politique a un fort accent de chez nous. Pour Alexis Lanman, chef de projet en charge du restaurant, plusieurs facteurs expliquent cette décision. « Tout d’abord, il n’y a pas beaucoup de restaurants français à Austin. Ensuite, dans l’équipe, nous avons tous un faible pour la gastronomie française et ces brasseries parisiennes que nous avons découvertes lors de nos voyages à Paris. Enfin, notre chef Derek Salkin est un vrai aficionado de la cuisine française. »
Ancien de la French Culinary Institute (FCI) de New York, il a fait ses classes chez Jean-Georges, au restaurant du MoMA The Modern, mais surtout à l’Atelier de Joël Robuchon à Las Vegas. La cuisine française, il l’a dans le sang depuis tout jeune. « Ce n’est que lorsque j’ai commencé à préparer des plats français que j’ai vraiment eu la sensation de cuisiner. Je suis assez carré et j’aime qu’il y ait une façon précise de faire les choses dans la cuisine française. Elle est à la base de toute la cuisine occidentale », explique Darek Salkin. Il fait partie de la toute nouvelle liste des 12 chefs à suivre à Austin selon Zagat.
A la carte de cette tablée au nom inspiré d’Alphonse Dubois de Saligny, un bon vivant notoire qui fut nommé en 1839 ambassadeur de France auprès de la nouvelle république du Texas, on retrouve donc des plats bien de chez nous, originaires de régions variées. Boudin blanc (le plat signature), truite amandine, bœuf bourguignon sans oublier les classiques steak tartare, soupe à l’oignon et escargots en entrée… Un plat du jour est à la carte en rotation : quenelles de brochet, choucroute garnie, confit de canard, cassoulet… Et au rayon vins, la carte fait la part belle au terroir avec une large sélection de crus français.
Côté ambiance, on s’éloigne un peu du côté traditionnel de la brasserie avec une salle à manger aux accents cosy new-yorkais et un espace bar qui évoque un bistrot de gare chic. Un salon de thé adjacent sert pâtisseries et café toute la journée. « Mon ambition n’est pas de transporter les clients en France, explique le chef, mais de recréer l’expérience et la convivialité de ce qu’est une brasserie ».

Myriam Chalek, entre mouvement #MeToo et défilés pour handicapés

Des récits crus et détaillés d’agressions sexuelles et de viols. Un défilé pas comme les autres, le #MeToo Fashion Show, s’est tenu à New York dans le cadre de la semaine de la mode, le 9 février. Lors de cet événement, les mannequins se sont adressées directement au public pour raconter ce qu’elles ont subi. A leur côté, leurs agresseurs étaient symboliquement représentés par des hommes menottés et vêtus d’un masque de cochon, clin d’oeil au hashtag #balancetonporc.
Derrière cette mise en scène se trouve Myriam Chalek, fondatrice du site de mode “American Wardrobe”. Cette jeune entrepreneure franco-algérienne veut bousculer les opinions. “Je pense avoir la possibilité de créer un changement”, estime Myriam Chalek, la trentaine souriante, dans son atelier de Manhattan. “En tant que créatrice de mode, je dispose d’une plateforme et je ne voyais pas d’autres options que d’utiliser cette tribune pour permettre aux femmes marginalisées et oubliées de se faire entendre.
Mode alternative
Ce n’est pas la première fois que Myriam Chalek utilise cette tribune. Depuis plusieurs années, celle qui s’est installée à New York à l’âge de 23 ans pour se lancer en tant qu’entrepreneur développe des défilés de mode alternatifs.
En 2014, alors qu’elle travaille auprès de designers, elle se lasse de voir toujours le même type de mannequins, grandes et longilignes. Elle décide de partir dans la direction opposée et développe l’“International Dwarf Fashion Show”, un événement mettant à l’honneur des personnes de ne dépassant pas 1,30 mètre.
En trois ans, son show de femmes de petite taille a voyagé entre Paris, Dubaï, Tokyo et New York. “On reçoit des candidatures du monde entier maintenant”, se félicite-t-elle. Myriam Chalek a également créé un défilé pour personnes aveugles, dont la prochaine édition aura lieu à Dubaï au mois de mai.
Pour cette jeune femme originaire de Seine Saint-Denis, en banlieue parisienne, il s’agit de prôner la tolérance face aux différences physiques. “D’habitude, on ne voit pas des gens d’1,20 mètre sur les podiums et encore moins des aveugles”, dit Myriam Chalek, fière de rétablir un peu d’égalité dans ce milieu où règne selon elle trop de discrimination. “Je veux montrer à la société que ces personnes, malgré leur handicap, ont la capacité de faire tout autant que quelqu’un qui voit ou mesure 1,75 mètre”, poursuit-elle, d’un ton déterminé.
En mars, “Little women fashion”, un showroom dédié aux femmes naines, verra le jour au coeur de son atelier new-yorkais. “Pour l’instant, on entend proposer de la haute couture destinée à une clientèle féminine, mais on aimerait étendre le marché aux hommes dès que possible.

Il y a des pâtisseries bizarres à New York, mais pas comme à Supermoon

Pathport est un collectif d’instagrammeurs proposant des carnets de voyage dans le monde entier. Dans “Instagramme-moi New York”, ils partagent chaque semaine leurs bons plans sur notre compte instagram @french.morning

#13 SUPERMOON BAKEHOUSE (120 Rivington St)

Repéré par Andrea Nuñez du collectif Pathport.

Le “cronut”, croissant-beignet inventé par le pâtissier français Dominique Ansel à New York, a un cousin sur la côte ouest: le “cruffin”, comprendre un croissant cuit comme un muffin, véritable phénomène à San Francisco. Bonne nouvelle pour nous, son créateur, Ry Stephen, a récemment déménagé sa cuisine à New York, dans le Lower East Side de Manhattan. C’est avec Aron Tzimas, l’inventeur de sa première pâtisserie à San Francisco, qu’il ouvre Supermoon Bakehouse en espérant créer le même buzz que sur la côte ouest.

Créations extraordinaires (comme le “winter ferrero rocher bi-color croissant”) et déco en mode “attrape-millenials”: Supermoon mise sur Instagram et sa culture foodie. Le plaisir n’est pas que visuel, c’est aussi très bon. Ry Stephen a étudié la pâtisserie à Melbourne, sa ville natale, puis à Paris, et a été élu “Étoile montante” par le San Francisco Chronicle en 2015.  Mais cela sera-t-il suffisant pour détrôner le populaire cronut ? On va à Supermoon pour le tester, mais aussi pour goûter les incroyables croissants fourrés au matcha, au banana split ou au jambon-fromage si on n’est pas sucré. Et bien sûr, on les prendra en photo.

Le must-have: le cruffin bien sur.

Cédric Gervais fait danser Dallas

Cédric Gervais, le roi de la musique électronique, vient faire danser le Lizard Lounge à Dallas samedi 17 février.

Avec plus de deux millions d’écoutes sur Spotify, le DJ installé à Miami depuis ses 18 ans est connu pour ses remix d’artistes internationaux comme « Adore You » de Miley Cyrus ou « Light me up » de David Guetta avec Nicki Minaj et Lil Wayn.

En 2013, il remporte le Grammy Award du meilleur remix avec « Summertime Sadness », reprise de la chanson de Lana Del Rey. En plus de ses nombreux titres, le Français a créée en 2016 son propre label, Delecta Records.

New York s'apprête à découvrir Christophe Maé

Depuis 10 ans, il fait tourner les têtes en France – avec 4 millions d’albums vendus. Christophe Maé -Christophe Martichon de son vrai nom-, s’est décidé à faire craquer les Américains sur “On s’attache”. Il sera au Gramercy Theater le 3 mai (billets en vente à partir du 16 février) dans le cadre de sa nouvelle tournée.
Révélé par la comédie musicale “Le Roi Soleil”, où il interprétait le frère du roi, le chanteur auteur-compositeur a sorti six albums depuis. Le dernier est “L’attrape-rêves” (mai 2016). Christophe Maé a été récompensé aux NRJ Awards à de nombreuses reprises (dernier en date : meilleur clip pour “Il est où le bonheur” en 2016).
Après plus de 140 dates en France, il offrira au public américain un show qui a fait ses preuves, enchaînant performances scéniques et vocales sur ses plus grands succès comme “Belle demoiselle” ou “Il est où le bonheur”.

Christophe Maé sur scène à San Francisco

Depuis 10 ans, il fait tourner les têtes en France – avec 4 millions d’albums vendus. Christophe Maé -Christophe Martichon de son vrai nom-, s’est décidé à faire craquer les Américains sur “On s’attache”. Il sera au Swedish American Hall de San Francisco le 27 avril (billets en vente à partir du 16 février) dans le cadre de sa nouvelle tournée.
Révélé par la comédie musicale “Le Roi Soleil”, où il interprétait le frère du roi, le chanteur auteur-compositeur a sorti six albums depuis. Le dernier est “L’attrape-rêves” (mai 2016). Christophe Maé a été récompensé aux NRJ Awards à de nombreuses reprises (dernier en date : meilleur clip pour “Il est où le bonheur” en 2016).
Après plus de 140 dates en France, il offrira au public américain un show qui a fait ses preuves, enchaînant performances scéniques et vocales sur ses plus grands succès comme “Belle demoiselle” ou “Il est où le bonheur”.

Christophe Maé chante à Houston

Depuis 10 ans, il fait tourner les têtes en France – avec 4 millions d’albums vendus. Christophe Maé -Christophe Martichon de son vrai nom-, s’est décidé à faire craquer les Américains sur “On s’attache”. Il sera à House of Blues-The Bronze Peacock (Houston) le 29 avril (billets en vente à partir du 16 février) dans le cadre de sa nouvelle tournée.
Révélé par la comédie musicale “Le Roi Soleil”, où il interprétait le frère du roi, le chanteur auteur-compositeur a sorti six albums depuis. Le dernier est “L’attrape-rêves” (mai 2016). Christophe Maé a été récompensé aux NRJ Awards à de nombreuses reprises (dernier en date : meilleur clip pour “Il est où le bonheur” en 2016).
Après plus de 140 dates en France, il offrira au public américain un show qui a fait ses preuves, enchaînant performances scéniques et vocales sur ses plus grands succès comme “Belle demoiselle” ou “Il est où le bonheur”.

De l'équipe de France de basket au business franco-américain à LA

Il y a plusieurs choses qui surprennent les interlocuteurs de Clarisse Berranger, la nouvelle directrice de la chambre de commerce franco-américaine de Los Angeles. Elle est une jeune femme de 24 ans, qui mesure 1,90 mètre. Aussi, elle a joué en équipe de France de basket…
Originaire des Vosges, Clarisse Berranger a le challenge dans la peau. “Je suis partie de chez moi à 13 ans pour un centre de formation à Annecy, puis j’ai été à Valenciennes”, résume-t-elle, précisant avoir fait ensuite trois saisons à Bourges, et autant à Limoges, ainsi qu’en équipe de France jeune (de 16 à 18 ans).
Mais ses passes décisives vont l’amener plus loin. “J’étais consciente qu’il fallait étudier, que la ligue féminine de basket n’avait pas les moyens financiers”, se souvient-elle. Après une licence en communication, direction la Caroline du Nord en 2015 pour un Master en politique internationale à Wake Forest University. “Aux Etats-Unis, c’est plus facile”, clame celle qui partageait son temps entre les études et les terrains de basket. “A la différence de la France, les Américains comprennent les sacrifices des sportifs, les valorisent. Et ils aménagent votre emploi du temps.”
Et pourtant, une fois diplômée en mai 2017, la joueuse qui évoluait en position d’intérieur décide de ne pas faire carrière dans le basket. “Je n’avais pas envie de finir comme les autres basketteuses, alors que je vivais pour ça, avoue-t-elle. “Elles sont baladées d’un club à l’autre. Elles n’ont ni enfant, ni petit ami, ni carrière quand elles prennent leur retraite.”
Elle se met alors en mode attaque, et postule à tout va. Une tactique concluante puisqu’elle est recrutée à la FACC après quelques mois de recherche. Dans son poste actuel, qu’elle occupe en remplacement de Samuel Loy, elle aura à travailler avec une équipe plus grande que sur les parquets de basket. L’organisation de promotion des entreprises françaises à Los Angeles compte 150 membres, de la grande banque au petit salon de thé.
Aujourd’hui, Clarisse Berranger se sent comme un “agent de basket, mais pour les entrepreneurs”. “Il y a beaucoup de similarités entre le monde du sport et celui des affaires”, fait-elle remarquer. “On est face à des challenges, de la compétition, et mon équipe est composée d’entrepreneurs français. J’aborde les événements que l’on organise comme des matches.”
Mais le basket ne l’a pas abandonnée : malgré son temps plein, Clarisse Berranger trouve le temps d’aller à sa salle de sport, tous les soirs, disputer des matches avec des joueurs rencontrés par hasard. “Je suis leur mascotte.”

Christophe Maé en tournée aux Etats-Unis

Depuis 10 ans, il fait tourner les têtes en France – avec 4 millions d’albums vendus. Christophe Maé -Christophe Martichon de son vrai nom-, s’est décidé à faire craquer les Américains sur “On s’attache”. Il sera au Club Bahia à Los Angeles le 25 avril (billets en vente à partir du 16 février).
Révélé par la comédie musicale “Le Roi Soleil”, où il interprétait le frère du roi, le chanteur auteur-compositeur a sorti six albums depuis. Le dernier est “L’attrape-rêves” (mai 2016). Christophe Maé a été récompensé aux NRJ Awards à de nombreuses reprises (dernier en date : meilleur clip pour “Il est où le bonheur” en 2016).
Après plus de 140 dates en France, il offrira au public américain un show qui a fait ses preuves, enchaînant performances scéniques et vocales sur ses plus grands succès comme “Belle demoiselle” ou “Il est où le bonheur”.