Accueil Blog Page 707

Rochambeau, un tremplin vers l'international à Washington

0

(Article partenaire) Partir étudier ou travailler à l’étranger est de plus en plus courant. Pour les élèves de Rochambeau, The French International School à Washington, c’est une seconde nature.

A la croisée des chemins entre les cultures française et américaine, l’école accompagne depuis 1955 des générations d’élèves multilingues et multiculturels. « Cette ouverture à l’étranger m’a convaincu de travailler dans un milieu connecté à l’international, dans le but de rechercher cette diversité culturelle qui m’est devenue chère depuis mes années Rochambeau », raconte Antoine Ollivier, ancien élève actuellement étudiant en Master de Marketing à Cardiff au Pays de Galles.

Il n’est pas le seul. Armés du baccalauréat français et du High School Diploma américain, maîtrisant le français et l’anglais (voire une troisième ou une quatrième langue) avec aisance, les élèves de Rochambeau sont amenés à poursuivre leurs études supérieures aux Etats-Unis, en France, au Canada, au Royaume-Uni et partout dans le monde comme le montre graphique ci-dessous.

UniversityResults_2017-01

Dès la Petite section, les élèves évoluent dans un environnement chaleureux, encadrés par des professeurs diplômés de l’éducation nationale. Le programme d’enseignement, conçu comme un continuum de la maternelle à la terminale, allie rigueur méthodologique et richesse académique. L’élève est guidé dans son parcours scolaire par des enseignants qualifiés, bienveillants et à l’écoute des besoins de l’enfant.

Une éducation internationale comme celle que propose Rochambeau est vraiment unique. J’en ai bénéficié dans ma carrière américaine. Le fait d’être bilingue (ou presque trilingue !) est un avantage absolu dans le milieu du travail“, explique Laura Macias, une ancienne élève.

Les compétences linguistiques que j’ai acquises au Lycée m’ont ouvert la voie d’une carrière internationale qui a débuté en 1990. L’anglais est la langue officielle du groupe Heineken mais je me sers aussi du français et de l’espagnol dans beaucoup de mes marchés“, explique Eugene Ubalijoro, responsable export Caraïbes et Amérique chez Heineken Americas.

—————-

Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Les brouillons de Tennessee Williams montrés à New York

On a tous quelque chose en nous de Tennessee“, disait Johnny à propos de Tennessee Williams. La Morgan Library a, pour sa part, des lettres, carnets et brouillons de pièces du célèbre dramaturge américain et les montre dans le cadre d’une exposition intitulée “Tennessee Williams: No Refuge but Writing”, du 2 février au 13 mai.
L’exposition rassemblera aussi des photographies, peintures et autres objets liés à la carrière de l’auteur, notamment la période 1939-1957 associée à quelques-unes de ses oeuvres les plus connues, comme “La Chatte sur un toit brûlant” ou encore “Un tramway nommé Désir”.
 

Financier sacré "meilleur croissant" de New York

“C’est la récompense des efforts qu’on fait tous les jours et de l’amour qu’on y met“. Emilio Orantes est aux anges. Chef boulanger à Financier Pâtisserie, lui et son équipe viennent de remporter le prix du “Best Croissant” à New York.
J’ai démarré tout en bas de l’échelle mais l’entreprise m’a donné l’opportunité d’apprendre et de grandir. Recevoir cette distinction est un honneur”, explique le guatémaltèque de 30 ans. Lancée en 2002 sur l’historique Stone Street, près de Wall Street, l’enseigne possède plusieurs emplacements à travers Manhattan et propose un menu complet de pâtisseries et gâteaux français, dont les célèbres financiers.
Après le succès du concours Best Baguette organisé en janvier 2016 à New York et remporté par Maison Kayser, French Morning a remis le couvert samedi avec la première édition du “Best Croissant”.
Quinze boulangers artisanaux sélectionnés par un millier de nos lecteurs participaient à cette grande finale, dans les locaux du pub 5th&Mad à Midtown. Un véritable succès puisque plus de 700 personnes ont fait le déplacement pour ce rendez-vous gourmand. 
Cinq juges avaient la lourde tâche de départager à l’aveugle les croissants en compétition. Parmi eux, Gabriel Kreuther, président du jury et chef d’un restaurant étoilé à son nom à Manhattan. “Un bon croissant, c’est un feuilleté croustillant, croquant. Mais quand on tire dessus, le rouleau doit se défaire tout doucement. C’est un signe que la pâte a été bien faite et que le rapport beurre-pâte est équilibré“.
Deux autres récompenses ont été attribuées pendant l’événement. Après avoir reçu le prix du public de la meilleure baguette en 2016, Choc-O-Pain a récidivé en remportant cette fois l’adhésion du public pour son croissant. “Le travail d’équipe qu’on a fait pour amener ces produits aujourd’hui est dingue. Comme celui qu’on fait tous les jours en boulangerie”, lance la Française Clémence Danko, fondatrice de la boulangerie du New Jersey.
Un troisième prix décerné par le jury récompensait le meilleur pain au chocolat. Il a été décerné à Maison Kayser et son boulanger Yann Ledoux. “C’est un honneur. Je pense qu’on a su mélanger le savoir-faire et la transmission de celui-ci à nos équipes américaines”.
Photos: Jenny Hughes (cliquez sur les images pour les agrandir)


 
 

Thomas Sarek, ingénieur (très) économe avec 4.600 dollars par mois

French Morning ose tout, même farfouiner dans votre porte-monnaie. Notre rubrique “Porte-money” est destinée à vous faire parler de vos finances.
Nouvelle “victime”, Thomas Sarek, un ingénieur informatique basé à New York depuis trois ans et demi. Grand économe, le jeune homme de 24 ans a fait de la gestion de son budget une passion. Il nous dévoile ses “bons plans” pour faire plus d’économies.
Recettes
Son emploi d’ingénieur informatique dans une agence digitale lui rapporte 4.600 dollars net par mois. En France, Thomas Sarek estime qu’il aurait gagné environ 3.000 euros bruts par mois à métier équivalent. “Le salaire est bien plus élevé à New York mais le coût de la vie est plus faible en France. L’un dans l’autre, je dirais que je suis gagnant à 10% près”.
Entre 2014 et 2016, Thomas Sarek a également investi 3.500 dollars en bitcoin, qui ont pris de la valeur depuis. Aujourd’hui, le Français a diversifié son portefeuille avec des investissements dans une quinzaine de monnaies virtuelles.
Dépenses
Après avoir habité à Brooklyn et Manhattan, Thomas Sarek a décidé de déménager à Jersey City il y a un an. “Pour 1.500 dollars de loyer par mois, je vis dans un luxury building avec une grande chambre et une salle de bain privée, une vue sur la skyline de Manhattan, une salle de sport et une terrasse avec barbecue, le tout à quelques minutes à pied des transports”. En quittant New York, Thomas Sarek a fait une autre économie non négligeable. “Je ne paie plus la NYC local tax (impôt local à New York City), ce qui représentait 3,68% de mon salaire, soit environ 2.700 $“. 
L’eau, l’électricité et internet lui coûtent 100 $ par mois, à ajouter aux charges de l’immeuble qui s’élèvent à 150 $ par an (concierge, entretien).
Pour les repas, Thomas Sarek n’a d’yeux que pour MealPal, un service qui propose des repas à prix réduits dans de nombreux restaurants de New York. “J’ai souscrit à deux formules : une première à 20 repas par mois pour les soirs qui me coûte 141 $, et une à 12 repas par mois pour les midi pour 83 $“. Si le jeune homme fait donc rarement les courses, “seulement 50 $ par mois“, il précise que “les produits sont moins taxés qu’à New York. Environ 2% sur l’alimentation, 0 sur les produits de première nécessité”.
Le reste du temps, Thomas Sarek aime se faire plaisir au restaurant, à condition de trouver LA bonne promotion. “New York regorge de bons plans. Les lundis par exemple, c’est 10 $ le hamburger/frites à Bo’s (Flatiron District) ou pour des moules à volonté au Bistro La Source à Jersey City. La chaîne de barbecue japonais Guy-Kaku propose aussi des réductions sur le menu tous les soirs à partir de 9:30pm, et l’application Pulsd offre des promotions sur les brunches le week-end”. 
Côté assurance maladie, Thomas Sarek précise que “tout est payé par mon entreprise et une assurance souscrite dans mon visa de travail“. 15% de ses revenus partent en revanche chaque année dans les cotisations retraites, soit plus de 11.000 $. Pour son téléphone, le Français a également trouvé la bonne formule : le forfait J1 Simcard de T-Mobile. “Je paie 45 $ pour appels, SMS et internet illimités, auxquels j’ai ajouté 5 $ pour des appels illimités vers la France”. Grâce à son forfait, Thomas Sarek reçoit également des réductions tous les mardis dans des restaurants et boutiques partenaires (T-mobile tuesdays).
Thomas Sarek essaie d’économiser le plus possible sur les transports. “Je ne prends quasiment jamais le taxi, même à 3h du matin pour rentrer de soirée“, explique-t-il. Sa carte de transport reliant Manhattan au New Jersey lui coûte 89 $ par mois, à quoi il ajoute “environ 20$ de tickets de métro dans New York“. Idem pour son budget vêtement, pour lequel Thomas Sarek dépense peu. “J’attends les soldes ou je consulte les sites de slick deals (sites de bonnes affaires)”. 
Econome mais bon vivant, le jeune français avoue sortir “3 à 4 fois par semaine“. Son budget “divertissement” s’élève à 500 $ par mois. Parmi ces lieux préférés, “le bar Crocodile Lounge à East Village qui propose une pizza offerte avec ton verre, et Dave and Busters, un bar d’arcades à Times Square où les jeux sont à -50% les mercredis”. Jamais avare de bons plans, Thomas Sarek utilise également chaque semaine l’application Hooch. “Pour 10 $ par mois, j’ai accès à un cocktail gratuit tous les jours parmi une sélection de bars”. 
Si les voyages lui coûtent environ 5.000 $ par an – “je pars 3 à 4 fois par an dont au moins une fois en France” – là encore, Thomas Sarek a trouvé des solutions pour payer moins cher. Le jeune homme possède quatre cartes de crédit, qui lui rapportent des points chaque mois, à transformer en cash-back ou en réduction sur des billets d’avion. “Les avantages sont nombreux. Je récupère 30 à 40 $ par mois, je ne paie pas de frais de carte bleue à l’étranger et j’ai accès au salon VIP dans les aéroports”.
Comme un poisson dans l’eau à New York, Thomas Sarek espère désormais obtenir un visa O-1. Grâce à lui, il pourra s’installer aux Etats-Unis et ainsi “contracter un prêt pour financer l’achat d’un appartement“. Quelle sera sa prochaine combine pour payer moins d’impôts fonciers ?

Un peu d'érotisme pour lancer le festival du film d'animation français du FIAF

Pour lancer son tout nouveau festival du film d’animation, Animation First, le FIAF se donne tous les moyens de réussir.
Outre la projection en 3D de “Minuscule: la vallée des fourmis perdues”, césar 2015 du meilleur film animé, la soirée d’ouverture du 2 février comprendra une série de films courts “sensuels, érotiques, coquins, poétiques ou risqués“, selon les mots de la promo, avec des titres alléchants comme “Chaud Lapin”, “Braise” ou encore “Des câlins dans les cuisines”.
Beaucoup de personnes pensent que les films d’animation sont uniquement pour les jeunes. Il y a un a priori important en France et aux Etats-Unis. On veut leur dire: think again!  Venez découvrir l’animation! On y trouve de tout“, affirme Delphine Selles-Alvarez, responsable de la programmation cinéma au FIAF. “On veut bousculer les clichés“, renchérit Catherine Lamairesse, fondatrice du festival de cinéma français Focus on French Cinema. Les deux cinéphiles ont assuré la programmation de ce premier festival, dans les cartons depuis le printemps.
Films animés courts, longs, pour adultes ou enfants, en 3D, réalité virtuelle ou autre: la programmation, riche et variée, veut refléter la créativité des écoles et studios de la région Aquitaine, en particulier la ville d’Angoulême, temple de la bande-dessinée et de l’image animée. Un grand nombre des travaux montrés pendant le festival sont issus de la région. “J’ai été éblouie par tout ce que j’ai trouvé là-bas: les films, les courts-métrages, la BD, les écoles…“, souligne Catherine Lamairesse.
Parmi les temps forts du festival, on trouve “La Tortue Rouge” (samedi 3 février, 2pm), un long-métrage nommé aux Oscars en 2017 signé Michael Dudok de Wit. Produit à Angoulême, il raconte, sans paroles, la rencontre entre un naufragé et une tortue rouge sur une île déserte. Une discussion avec le réalisateur suivra.
Toujours le 3 février (6:45pm), “Autour des pionniers de l’animation” plongera le public dans l’univers des premiers films d’animation muets. Dix courts-métrages, datant du tout début du XXème siècle, seront projetés avec un accompagnement piano.
Le lendemain, à 4pm, la poésie reprendra ses droits avec la projection de treize films courts inspirés des poèmes de Robert Desnos. Le festival se terminera par une fournée de films d’animation français césarisés, oscarisés ou primés dans des festivals, comme “Mr Hublot”, Oscar du meilleur film d’animation en 2014.
Des formes d’animation plus modernes n’ont pas été oubliées. La galerie du FIAF accueillera tout le week-end une exposition de réalité virtuelle où les curieux pourront se plonger dans différents univers (oeuvres du peintre du Moyen-Age Hieronymous Bosch, de Velázquez…) et les organisateurs ont fait appel à la réalité augmentée pour animer leurs affiches publicitaires.
Des films pour enfants, des ateliers sur le bruitage et la voix-off ainsi que plusieurs rencontres avec des animateurs français et américains sont également au programme. “L’animation est un secteur tellement important en France, qui est le 1er producteur européen et le 3ème mondial. La richesse de l’offre de films et de programmes est incroyable. On trouve des films reconnus dans le monde entier, produits par des animateurs français à Hollywood, des films remportant des prix importants ou encore des oeuvres plus d’art et d’essai“, résume Delphine Selles-Alvarez.
On veut sortir le public américain de la toute-puissance d’Hollywood et DisneyLe dessin apporte quelque chose de différent de la prise de vue réelle, une certaine poésie, poursuit Catherine Lamairesse. L’animation permet de dire des choses indicibles“.

Laëtitia Rouabah, une étoile montante de Ducasse chez Benoît

Quand le chef a l’intention de prendre soin de vous, de votre carrière, il le fait bien”. Le “chef” dont parle Laëtitia Rouabah, c’est Alain Ducasse, son mentor.
A 34 ans, la chef est la protégée du chef étoilé. Après avoir multiplié les postes dans les restaurants d’Alain Ducasse, elle a succédé en septembre 2016 au chef Philippe Bertineau aux commandes de la cuisine de Benoît à New York. Une belle promotion pour cette bosseuse auto-proclamée, discrète, souvent décrite comme une “étoile montante” ou un “bébé Ducasse”. “Le chef était là dans les moments durs de la vie. Il nous donne tellement pour qu’on y arrive. J’ai un profond respect pour lui.
Laëtitia Rouabah participera le mercredi 31 janvier à la série Chefs du 934, un dîner qui se tient deux fois par an au consulat autour de chefs français. Pour la première fois, deux femmes seront mises à l’honneur pendant cette soirée gastronomique – la vigneronne Yasmina Asseily sera la seconde invitée.
Laëtitia Rouabah est tombée dans la marmite très jeune. “On ne mangeait pas à la cantine. Ma mère cuisinait très tôt le matin pour le déjeuner. Quand on se levait avec l’odeur du thym et de l’ail, on avait déjà envie de manger“, se souvient-elle.
Diplômée du Centre de Formation des Apprentis (CFA) de Versailles, elle rejoint l’empire Ducasse en 2004, recrutée dans les cuisines de Plaza Athénée, où elle se hisse jusqu’au poste de chef de parti. Poste qu’elle occupe à partir de 2007 au restaurant d’Alain Ducasse au Dorchester à Londres. Au bout d’un an, “je me demandais ce que j’allais faire. Alain Ducasse m’a proposé la Tour Eiffel“.
Par “Tour Eiffel”, comprenez le Jules Vernes, le restaurant étoilé du chef français au deuxième étage du monument. C’est une école de la contrainte. Une chambre froide plus petite que dans les restaurants traditionnels, pas de gaz, brigade importante dans une cuisine peu spacieuse, deuxième cuisine sous le Champ de Mars: propulsée chef adjointe, Laëtitia Rouabah est responsable de “60 cuisiniers et 40 serveurs“. Elle passe six ans là-bas. “C’était prenant. Ce n’était pas possible de faire les choses à moitié. D’ailleurs, quand on travaille pour Alain Ducasse, on ne s’autorise pas à faire les choses à moitié“.

Après trois ans dans le célèbre bistrot parisien Allard, dirigé historiquement par des femmes, elle gagne New York en 2016. “Dans un coin de la tête, tout le monde a le rêve américain“. Chez Benoît, elle doit réinventer le menu d’un restaurant qui cherche à dépoussierer son image, à l’heure où New York connaît un boom de restaurants français. L’adresse de Midtown, à laquelle le New York Times a donné deux étoiles sous Philippe Bertineau, a été entièrement rénovée juste avant l’arrivée de la chef et d’une nouvelle équipe. “Il fallait que je fasse une nourriture à la hauteur du nouveau restaurant, résume-t-elle. Je travaillais 14 heures par jour. On arrivait très tôt le matin et on repartait très tard le soir. On ne voyait pas beaucoup le soleil”. 

A-t-elle senti qu’elle devait travailler deux fois plus en tant que femme pour se faire accepter dans ce milieu très masculin ? “Je n’ai jamais été confrontée à la discrimination. Au contraire, j’ai été beaucoup aidée, affirme-t-elle. Dans ce milieu, les hommes comme les femmes doivent montrer ce qu’ils savent faire. Si on veut réussir dans ce métier, c’est par le travail“.
En 2018, Benoît fêtera ses dix ans par une série d’événements étalés sur plusieurs mois. “On a fait une très belle année. On est content de ce qu’on donne aux clients, on a de plus en plus d’habitués, se félicite-t-elle. Je suis très contente de ce qu’on a accompli. Mais ce n’est pas fini“.

Une exposition sur le sens de l'art au Hammer Museum

Jusqu’au dimanche 6 mai, “Stories of Almost Everyone” au Hammer Museum explore notre tendance naturelle à projeter des histoires sur des objets inanimés, y compris les œuvres d’art qu’on trouve dans les musées.
Plus de quarante artistes internationaux participent à cette exposition collective. Ils présentent un large éventail d’oeuvres et d’artefacts du passé re-contextualisés dans l’art contemporain. Deux Français sont au programme: Isabelle Cornard, artiste multimédia, est connue pour ses mises en scène inspirées de la peinture ancienne et qui recréent, à partir d’objets trouvés, des paysages et des histoires de l’âge classique; et le Parisien Mathieu Kleyebe Abonnenc qui axe son travail sur l’histoire de la colonisation.

Un "Business and drinks" sur le "showrooming" à Palo Alto

À quoi ressembleront les boutiques et autres points de vente physiques tels qu’on les connait aujourd’hui à l’horizon 2020 ? Pour répondre à cette épineuse question, le réseau de cadres et dirigeants d’entreprises français FrenchFounders organise un “Business & Drinks” le 6 février à Palo Alto avec deux spécialistes du retail.
Florent Cantat, PDG de Retail Native, et Vincent Diallo, associé au sein de Bleu Capital, exploreront la tendance actuelle du “showrooming” (visite du magasin physique avant d’acheter en ligne), qui pousse les marques à transformer leurs espaces de vente en expériences. Ils s’interrogeront sur l’avenir de l’expérience en magasin, les nouvelles attentes des consommateurs et les bouleversements liés à l’avénement du digital.
L’événement est réservé aux membres de FrenchFounders. Les non-membres doivent faire une demande de participation sur le site.

"Game Night" : une soirée jeux de société organisée par l'Alliance Française à Austin

Venez défier vos amis autour d’un verre de vin. L’Alliance Française d’Austin organise une soirée jeux de carte et jeux de société en français vendredi 26 janvier au bar Cherrywood Coffee House.
L’événement, qui débutera à partir de 8pm, est gratuit pour les membres de l’Alliance Française, et coûte 5$ pour les autres. Contactez l’Alliance Française pour réserver votre place.

Paul Bocuse est mort, mais ses héritiers américains sont partout

Depuis la mort de Paul Bocuse, les hommages du monde entier affluent. Nombre d’entre eux proviennent des Etats-Unis, où le chef de légende a de nombreux poulains. Le site spécialisé Eater a recensé leurs messages, postés sur différents réseaux sociaux. Parmi eux, David Burke et Daniel Boulud (qui l’a appelé “la plus grande influence dans ma vie depuis que j’ai commencé la cuisine à 14 ans”). Emeril Lagasse l’a décrit comme “l’un de mes premiers mentors“. Et Thomas Keller, il était “un exemple pour les chefs et les restaurateurs“.
Il formait tout le monde, quelle que soit la nationalité. Français, Américains, Japonais… Il se sentait responsable pour l’éducation des autres“, confie Daniel Boulud, joint avant qu’il ne prenne l’avion pour Lyon pour assister, vendredi 25 janvier, aux obsèques de “Monsieur Paul” comme il était surnommé.
Le chef français installé à New York l’a rencontré lorsqu’il faisait son apprentissage à Lyon. Les deux hommes sont restés très proches, même après l’installation de Daniel Boulud aux Etats-Unis. En 2008, Paul Bocuse est allé jusqu’à lui demander, ainsi qu’au chef américain Thomas Keller, étoile montante de la gastronomie française aux Etats-Unis à ce moment-là, de prendre en charge l’équipe américaine aux Bocuse d’Or, sorte de jeux olympiques de la gastronomie rassemblant 24 pays. “De tous les pays participants, il rêvait que les Etats-Unis gagnent. Car tout le monde avait gagné, y compris les pays scandinaves. Les Etats-Unis, jamais“, se souvient Daniel Boulud. Les Américains ont finalement remporté le titre en 2017.
Les Etats-Unis occupaient une place spéciale dans la vie et le coeur de Paul Bocuse. Il racontait volontiers qu’un hôpital américain, où il avait reçu une transfusion sanguine après avoir été touché par une balle à la poitrine pendant la Seconde Guerre mondiale, lui avait sauvé la vie. “J’ai du sang américain dans les veines“, aimait-il répéter. D’ailleurs, les clients de son mythique restaurant trois étoiles, l’Auberge du Pont de Collonges, près de Lyon, sont reçus par un drapeau américain.
En 1982, avec Roger Vergé et Gaston Lenôtre, il ouvrait les Chefs de France au sein du pavillon français à Walt Disney World à Orlando. Un autre restaurant, Monsieur Paul, toujours à Disney, suivra. “C’était un gros pari à l’époque de faire manger des poulardes de Bresse et de la soupe à l’oignon aux Américains. C’est un pari gagné, un succès énorme. C’est 3.000 couverts par jour !, s’exclame le chef pâtissier Jean-Jacques Bernat, propriétaire de Provence en Boîte à Brooklyn. Cet ancien apprenti du “chef du siècle” participe à l’organisation d’un hommage à New York, dimanche 29 janvier, avec d’autres chefs français qui ont connu le “Lion de Lyon”. “Pour un gars venant d’un petit bourg à côté de Lyon, c’est quelque chose“, poursuit-il.
Paul Bocuse venait souvent aux Etats-Unis, où son fils Jérôme, diplômé de l’école culinaire Culinary Institute of America (CIA) à Hyde Park, est resté aux manettes des restaurants du pavillon français. Il a notamment fait le trajet en février 2013 pour inaugurer le restaurant du CIA qui porte son nom, en présence de nombreux de ses disciples et amis américains comme Daniel Boulud, Thomas Keller, Jean-Georges Vongerichten, Charlie Palmer ou encore Michel Richard. “Thomas Keller l’a appelé ‘l’icône’. Il a jeté les fondations sur lesquelles Ferran Adrià (chef d’elBulli en Espagne, ndr) s’est appuyé. Et pour de nombreux jeunes chefs, Paul Bocuse est soit directement un modèle, soit ses disciples le sont pour eux. De jeunes chefs, voulant suivre l’exemple de Thomas Keller, Daniel Boulud ou Jean-Georges Vongerichten, suivent en réalité l’exemple de Paul Bocuse, même s’ils ne le réalisent pas“, estime Tim Ryan, président de CIA.
Aujourd’hui, le nom de Paul Bocuse aux Etats-Unis vit notamment dans les bourses offertes par la Bocuse d’Or USA Foundation, re-baptisée Ment’or en 2014. Dirigée par Daniel Boulud, Thomas Keller et Jérôme Bocuse, la fondation offre des aides financières et des opportunités de mentoring à de jeunes chefs américains. “La jeunesse veut continuer à célébrer la vie de Paul Bocuse, veut croire Daniel Boulud. On le sent beaucoup en regardant les médias sociaux. Il y a énormément de jeunes qui sont touchés par sa mort“.

Julie Myrtille, une chef pâtissier pressée à Austin

« Je ne dors pas beaucoup ». Julie Myrtille n’est pas du genre à perdre son temps. Installée à Austin depuis moins de deux ans, elle figure dans la liste Time Out des quinze meilleures pâtisseries de la ville.  « Je suis une grande gourmande avec un goût certain pour l’artistique et j’ai toujours aimé faire plaisir aux gens », confie-t-elle.
Pour le moment, elle vend ses produits le week-end sur trois marchés fermiers de la ville – «on vend tout à chaque fois» – mais une boutique en ligne devrait voir le jour d’ici un mois et elle espère ouvrir son commerce en propre d’ici un an.
Alors qu’elle se passionne pour la pâtisserie depuis sa tendre enfance, Julie Myrtille ne devient chef pâtissier qu’en 2015, un an après ses débuts, et a connu depuis une trajectoire fulgurante. Il y a tout juste un an, la Parisienne est intronisée à l’Académie Culinaire de France, aux côtés des chefs du Ritz et du Fouquet’s, devenant ainsi la plus jeune femme chef pâtissier à rejoindre cette association de professionnels de la gastronomie française qui compte 900 membres dans plusieurs pays. Elle a également eu les honneurs du magazine Thuriès, véritable référence de la profession.
C’est en fait son blog sur la pâtisserie qui a attiré l’attention des plus grands. Elle le lance en 2014 pour « partager des recettes, des procédés techniques et publier de belles photos. »  Il est récompensé dès l’année suivante par le Golden Blog Award du meilleur blog en gastronomie. « Je crois les gens apprécient la justesse et le côté didactique de mes recettes. Dans le métier, il y a beaucoup de secrets. Moi, j’aime partager. »
Qu’est-ce qui l’a poussée à venir s’exiler au Texas ? « Le goût du défi, mais surtout l’envie d’expatriation aux Etats-Unis avec un coup de cœur pour Austin et son atmosphère artistique. C’est une ville d’artistes et j’y suis très sensible. »
Un sens artistique allié à un goût des traditions que l’on retrouve dans ses desserts. Elle, qui se reconnait dans le style de Julien Alvarez, nouveau chef du Bristol à Paris et champion du monde de pâtisserie, « aime le respect d’une certaine authenticité combinée à une esthétique visuelle. Pas forcément les prouesses techniques. » Julie Myrtille est réputée pour ses confitures, ses brioches et met un dessert à l’honneur tous les mois « en fonction des saisons, des tendances et de l’actualité. » Elle propose également du salé à sa carte avec des quiches et un croque-monsieur qu’elle vient de lancer.

7 endroits pour s'instagrammer à San Francisco

#1 La balançoire de Kirby Cove avec vue sur le pont


Commençons par le plus cliché des…clichés : le fameux pont rouge ! Il existe pléthore de points de vue pour immortaliser votre passage sur ou en dessous du Golden Gate Bridge. Alors si vous devez choisir le spot le plus original pour un post Instagram, optez pour la crique de Kirby Cove. La vieille balançoire accrochée à l’un des arbres sera l’accessoire parfait pour réaliser une mini vidéo Boomerang. 948 Fort Barry, Sausalito.
#2 L’escalier mosaïque de la 16th avenue


Inspirées de l’escalier Selarón de Rio de Janeiro, ces 163 marches recouvertes de mosaïques ressortent à merveille avec le filtre “HeFe” d’Instagram qui accentue le contraste des couleurs. En haut des “mosaics steps”, le Grand View Park offre une vue imprenable sur la Fog City ! 16th avenue, ouest de Grand View Park, San Francisco.
#3 Le signe néon de la boulangerie de Mr. Holmes

In one of my favorite places ❤️

A post shared by BELLA (Weems) LAMBERT (@bellagraceweems) on


« I got baked in San Francisco », peut-on lire sur le mur de Mr. Holmes Bakehouse, réputée pour ses cruffins, une pâtisserie hybride entre croissant et muffin. Les néons roses de la boulangerie sont un arrière-plan idéal pour s’instagrammer. 1042 Larkin St, San Francisco.
#4 Les graffitis de Clarion Alley

LOVE WINS ?✨

A post shared by pattylopezdelac (@pattylopezdelac) on


Dans cette venelle de Mission, le quartier mexicain de San Francisco, les murs ont une voix. Que vous soyez anti-capitaliste, “flower power”, défenseur des droits de l’homme ou bien fan de licornes… vous trouverez forcément une fresque murale à la hauteur de vos convictions ou à la couleur de vos émotions. Clarion Alley, San Francisco.  
#5 La fresque poétique du Vesuvio

L'antre de Kerouac. #vesuvio #northbeach #kerouac #sanfrancisco

A post shared by Klervi Drouglazet (@laviikler) on


On reste dans les fresques murales, avec une touche de poésie. « When the shadow of the grasshopper. Falls across the trail of the field mouse… », peut-on lire sur le mur du Vesuvio Cafe où les auteurs de la Beat Generation avaient leurs habitudes dans les années 50. De quoi partager un cliché pigmenté aux accents littéraires. 255 Columbus Ave, San Francisco.
#6 Sutro Baths


Construit en 1896 sur les rives du Pacifique, les Sutro Baths étaient à l’époque le plus grand complexe de ce type au monde. Aujourd’hui, il n’en reste que des ruines, gérées par le Golden Gate National Recreation Area depuis 1973. Lorsque le soleil se couche et que ses rayons caressent les bassins remplis d’eau, le site offre un jeu de reflets totalement instragrammable. 1004 Point Lobos Ave, San Francisco.
#7 Le coeur d’Union Square

I left my ❤️ in San Francisco. #sanfranciscohearts

A post shared by sittn_pretty (@sittn_pretty) on


Chaque année, le coeur d’Union Square change de couleur. Depuis 2004, le projet Hearts in San Francisco du San Francisco General Hospital Foundation donne l’opportunité à un artiste de réaliser son propre coeur.  La sculpture est ensuite vendue et l’argent est reversé à une association. Pourquoi un coeur ? Une référence à la célèbre chanson de Tony Bennett “I Left My Heart in San Francisco”. Et voilà, vous avez déjà la légende de votre futur post Instragram ! À l’angle de Powell Street et de Post Street, Union Square, San Francisco.