Vous avez décidé de vous dire « oui » pour la vie. French Morning vous aide à établir le budget d’une cérémonie de mariage en Floride car la facture peut aller du simple au double.
En classe business
L’amour donne des ailes, c’est bien connu. Zero G organise une cérémonie dans un avion aménagé pour simuler la gravité zéro. Un mariage en apesanteur dont le coût n’est pas à prendre à la légère. Comptez 25.000 dollars pour une cérémonie intimiste. Le prix s’envole à plus de 170.000 dollars si vous souhaitez embarquer une trentaine d’invités. Les vols sont disponibles au départ de Miami et d’Orlando.
Pour une cérémonie digne d’un conte de fées, le parc d’attractions Magic Kingdom à Orlando permet aux princesses d’embrasser leur prince charmant au pied du château de Cendrillon. Arrivée en carrosse et accueil sous un cortège de trompettes pour une célébration royale dont la facture, qui ne peut être payée en poussière de fée, se chiffre à 75.000 dollars. Le parc peut aussi être privatisé dès la nuit tombée pour 180.000 dollars. En espérant qu’à ce prix votre carrosse ne se transforme pas en citrouille après minuit.
En classe éco
Les passionnés de sport, qui souhaitent un mariage en grande pompe, peuvent échanger leurs voeux sur le terrain de l’équipe de baseball de Miami, le Marlins Park. Si vous êtes plutôt fan de football américain, vous pouvez fouler la pelouse du Hard Rock Stadium, le stade des Dolphins de Miami, et ainsi recevoir jusqu’à 65.000 convives. Le coup d’envoi d’une telle cérémonie ne pourra être donné qu’après avoir déboursé près de 5.000 dollars.
Certains se disent que le mariage est un grand plongeon, d’autres prennent cette expression au pied de la lettre en se passant la bague au doigt munis de masques et de tubas à 20.000 lieues sous les mers. Captain Slate’s à Tavernier dans l’archipel des Keys organise une cérémonie sous l’eau à couper le souffle, sans pour autant boire la tasse financièrement. Prévoyez 400 dollars la plongée. Jules’ Undersea Logde à Key Largo propose également un mariage subaquatique et ajoute à l’expérience la possibilité de célébrer les noces dans son hôtel sous-marin. Comptez 800 dollars la nuit pour deux personnes. Quoi qu’il en soit, ne laissez pas votre mariage prendre l’eau.
Pour ceux qui souhaitent prendre un peu de hauteur, le parc d’État Bill Baggs Cape Florida situé sur Key Biscayne vous offre la possibilité de dire « oui » au sommet de son phare. Prévoyez 500 dollars pour passer quelques heures dans ce joli havre de paix avec une vue imprenable sur l’océan.
Puisque l’amour n’est rien d’autre qu’un long voyage, prenez la direction du Gold Coast Railroad Museum de Miami pour une cérémonie à bord de la « Ferdinand Magellan », la locomotive construite pour le président américain Franklin Roosevelt. Un saut dans le temps accessible dès 350 dollars.
Les férus d’art peuvent, quant à eux, immortaliser le plus beau jour de leur vie au milieu des nombreuses oeuvres que renferme le Museum of Art de Boca Raton. Le Bass Museum, musée d’art contemporain à Miami Beach, ouvre également ses portes aux amoureux de peintures, dessins ou encore sculptures.
En low cost
Si votre budget est serré, optez pour une cérémonie les pieds dans le sable. Sur certaines plages, comme à Fort Lauderdale, aucun permis n’est requis pour célébrer votre mariage. Sur d’autres, comme à Miami Beach, vous devrez vous acquitter de 250 dollars pour occuper les lieux.
Si vous êtes pris par le temps, Weddings Express à Orlando propose, pour 100 dollars, une cérémonie de quelques minutes, comme à Las Vegas, dans une chapelle de mariage.
En mode débrouille
Un mariage symbolique, sans valeur légale. Rassemblez quelques amis, des bières et du vin et c’est parti.
Combien ça çoûte de se marier en Floride ?
Epicurean Nights, l'expérience culinaire qui réinvente le restaurant à New York
Imaginez que vous êtes en train de manger un plat à base de truffes à Williamsburg et que vous vous retrouvez soudainement transporté dans une forêt grâce à un dispositif alliant vidéo, son et diffuseurs d’odeurs. C’est l’une des expériences qui vous attend, les 20 et 21 février dans la salle de spectacles National Sawdust, au premier Epicurean Nights, une expérience culinaire immersive qui fait appel à tous les sens.
Derrière ce concept original se trouve la Française Olivia Chessé, une entrepreneuse qui a développé l’idée de ces soirées en parallèle de son activité chez Gourmet and the City, dont elle est la co-fondatrice. “Ce n’est pas un dîner qui accompagne un spectacle, comme on peut le voir souvent à New York. Le menu sert de squelette à la soirée, précise-t-elle. L’objectif est de sublimer le goût de chaque plat“.
Le concept est inspiré du restaurant UltraViolet du chef Paul Pairet à Shanghaï, où la Française était responsable de chocolats Valrhona avant son arrivée à New York il y a trois ans et demi. Dans son restaurant haut-de-gamme de dix places, situé dans un lieu secret, le chef créé aussi, autour de vingt plats, des expériences immersives et multi-sensorielles dont les foodies et les critiques shanghaïens raffolent. “C’est une expérience unique qui m’a marquée”, souligne Olivia Chessé, qui s’est alliée pour ce premier repas avec Frédéric Robert, chef pâtissier au Peninsula et ancien chef à UltraViolet. “Quand je suis arrivée à New York, j’ai été surprise de voir qu’il n’y avait pas démarche similaire alors que tout parait possible ici et que c’est une ville où il y a des moyens. Il y a des très bons restaurants, des spectacles, des expériences théâtralisées mais rien qui marie tout cela“.
Elle et son équipe ont planché cinq mois sur ce premier dîner, dont le menu sera concocté par le lauréat du Prix James Beard 2008 (meilleur chef du Nord-est) Patrick Connolly. Un chanteur d’opéra, des musiciens, un artiste-vidéo, un danseur “surprise” et un diffuseur d’odeurs se chargeront de créer des univers différents autour des quatre plats proposés. Coût: 260 dollars par personne. Toutes les performances ont été élaborées spécialement pour la soirée. “Est-ce que le public new-yorkais sera sensible à ce genre de réponse ? Je ne le sais pas encore.”
S’il répond “présent”, Olivia Chessé voudrait emmener le concept dans différents lieux. “Peut-être faire quelque chose dans un vignoble dans les Hamptons ou sur un rooftop. J’aimerais aussi faire des partenariats avec des marques”.
Fonds bilingue: 58 programmes et écoles bilingues se partagent 150.000 dollars
C’est Noël pour les programmes bilingues aux Etats-Unis. 150.000 dollars issus du Fonds pour l’enseignement bilingue, inauguré par Emmanuel Macron en septembre, ont été ventilés entre 58 écoles et programmes français-anglais publics représentant plus de 24.000 élèves (liste ci-dessous) pour acheter du matériel ou soutenir des événements culturels notamment. L’annonce a été faite, mardi 23 janvier, par la conseillère culturelle Bénédicte de Montlaur lors d’un petit-déjeuner avec la presse à New York.
Soixante dix-neuf établissements ont répondu à l’appel à projets cette année. Selon les statistiques de FACE et des Services culturels de l’Ambassade de France aux Etats-Unis, 59% des projets retenus ont demandé des fonds pour acquérir des ressources pédagogiques bilingues. Plus de la moitiés des élèves dans 36% des écoles financées cette année par le fonds bénéficient de repas gratuits ou à prix réduits.
Ce fonds bilingue a été créé pour couvrir les besoins humains et matériels des programmes bilingues lancés ces dernières années dans les écoles publiques américaines. Au total, 400.000 dollars seront ventilés par an sur cinq ans, soit 150.000 pour le programme de bourses, 180.000 en bourses destinées spécifiquement à la formation de futurs enseignants et 70.000 pour aider les écoles à accueillir des enseignants de français stagiaires.
La liste des lauréats:
DESERT SUN ACADEMY
Arizona
Project: Bonjour Arizona!
ALTADENA ELEMENTARY SCHOOL
California
Project: Altadena Elementary School French Dual-Language Immersion Program
FRANK D. PARENT K-8
California
Project: Development of Frank D. Parent French Dual-Language Immersion Program
FRANKLIN MAGNET SCHOOL
California
Project: Projet Essor
RICHLAND AVENUE ELEMENTARY
California
Project: Still Need More Books
THE LANGUAGE ACADEMY
California
Project: French Reading Assessment and Curriculum Enrichment
DOUGLAS COUNTY
Colorado
Project: French Resources and Library
GLOBAL VILLAGE ACADEMY
Colorado
Project: Professional Development for Teachers
DC INTERNATIONAL SCHOOL
District of Columbia
Project: La Francophonie: Découverte et Partage
ELSIE WHITLOW STOKES
District of Columbia
Project: French Levelled Literacy Intervention
MIAMI-DADE COUNTY PUBLIC SCHOOLS
Florida
Project: Sponsorship of Cinemagique workshops to Miami Dade County public school students enrolled in the French International Studies program
SUNSET ELEMENTARY
Florida
Project: Francophone Environment through the effective use of literacy and technology
EVANSDALE ELEMENTARY SCHOOL
Georgia
Project: Professional Development for teachers and administrator at Evansdale
GLOBE ACADEMY
Georgia
Project: French in Content Areas
GWNETTE COUNTY PUBLIC SCHOOLS
Georgia
Project: French Dual Language Immersion (DLI) Teacher and Administrator Professional Development: Focus on literacy
CHAMPAIGN COMMUNITY UNIT SCHOOL DISTRICT #4
Illinois
Project: Stratton Elementary French-English Two Way Immersion (TWI) Program
JEFFERSON COUNTY PUBLIC SCHOOLS
Kentucky
Project: Planning for a French Immersion Program
BATON ROUGE FOREIGN LANGUAGE ACADEMIC IMMERSION MAGNET
Louisiana
Project: Le Tour de France en Lisant
EDWARD HYNES CHARTER SCHOOL
Louisiana
Project: Increasing Capacity for Student Engagement in a French Language Immersion & FLES School
FREDERICK DOUGLASS ELEMENTARY
Louisiana
Project: “Forever Free” French Literacy for Frederick Douglass Elementary
LAFAYETTE PUBLIC SCHOOLS
Louisiana
Project: Chantons Ensemble!
LOUISIANA STATE DEPARTMENT OF EDUCATION
Louisiana
Project: Immersion Built to Last
MAMOU ELEMENTARY SCHOOL
Louisiana
Project: Preserving Our French Language Through Literacy! / Lecteurs Cajun
MYRTLE PLACE ELEMENTARY
Louisiana
Project: Use of integrated approach and Bi-literacy methods to address the fossilized errors in French immersion
PAUL BREAUX MIDDLE SCHOOL
Louisiana
Project: Gifted Services for Immersion Students
PRAIRIE ELEMENTARY
Louisiana
Project: BiblioTECH
S.J. WELSH AND MOSS BLUFF MIDDLE SCHOOLS
Louisiana
Project: Historic Anniversary Celebration
VILLE PLATTE ELEMENTARY
Louisiana
Project: Fluent French Readers @ VPE
BALTIMORE INTERNATIONAL ACADEMY
Maryland
Project: Digital Language Learning Technology Environment
CENTRAL HIGH SCHOOL
Maryland
Project: Pop Culture
DORA KENNEDY FRENCH IMMERSION
Maryland
Project: Improving Kids’ French
MAYA ANGELOU FRENCH IMMERSION
Maryland
Project: Foire aux magazines
MONTGOMERY COUNTY PUBLIC SCHOOLS
Maryland
Project: Elevating the quality of instruction in immersion classrooms
SLIGO CREEK ELEMENTARY SCHOOL
Oregon
Project: Increase books, increase language development
HOLLISTON PUBLIC SCHOOLS
Massachusetts
Project: French Immersion for a new generation of learners
THE BOERUM HILL SCHOOL
New York
Project: The Boerum Hill School French Immersion Program
LAFAYETTE ACADEMY
New York
Project: Developing the Francophone Environment at Lafayette Academy through the Creation of a Multi-Media School Library
NEW YORK FRENCH AMERICAN CHARTER SCHOOL
New York
Project: NYFACS Transitional Program to the Lycée Français of New York
PS 58 THE CARROLL SCHOOL
New York
Project: Dual Language Program Teacher Planning
PS84 LILIAN WEBER
New York
Project: French phonics and literacy development
PS110 THE MONITOR
New York
Project: “Just Right” French Books: Developing independent reading skills and motivation
E.E. WADDELL LANGUAGE ACADEMY
North Carolina
Project: Extension of Levelled French Classroom Libraries
LE MONDE INTERNATIONAL SCHOOL
Oklahoma
Project: Opening a new French Immersion Public Charter School in Norman, Oklahoma: Le Monde International School
CHARLEMAGNE ELEMENTARY
Oregon
Project: CARLA Professional Development
LE MONDE FRENCH IMMERSION PUBLIC CHARTER SCHOOL
Oregon
Project: Literacy Expansion and Support
SOUTH EUGENE HIGH SCHOOL
Oregon
Project: Livres pour la Lecture Libre
BLYTHE ACADEMY OF LANGUAGES
South Carolina
Project: Ecoutons!
EDGEMONT ELEMENTRAY SCHOOL
Utah
Project: Listening Centres for French Immersion Classes
DAVIS SCHOOL DISTRICT
Utah
Project: Reading Proficiency
DIAMOND RIDGE ELEMENTARY
Utah
Project: Discover French Culture
FOX HOLLOW ELEMENTARY
Utah
Project: Creation of a French game-board library
GRANITE SCHOOL DISTRICT
Utah
Project: In conjunction with the French digital platform, CANOPE, develop videos based on and/or adapted to AAPPL’s Tasks and Topics
GRANTSVILLE ELEMENTARY
Utah
Project: Writing, Illustrating and publishing a multi-hand children book
MUELLER PARK JUNION HIGH
Utah
Project: Acquisition de la langue à travers la lecture pour tous
PROVIDENCE ELEMENTARY SCHOOL
Utah
Project: Providence Elementary French DLI Resource Library
UNIVERSITY OF UTAH
Utah
Project: French Bridge Program
KENT GARDENS ELEMENTARY SCHOOLS
Virginia
Project: Roaring in French!
MILWAUKEE PUBLIC SCHOOLS
Wisconsin
Project: DELF Prim exam funding
La librairie Albertine relance son "book club"
Pour devenir un peu plus Américain à défaut d’avoir la nationalité, rejoignez un “book club”, ces clubs de lecture très répandus aux Etats-unis. La librairie française Albertine, située dans les locaux des Services culturels de l’Ambassade de France, relance le sien dès mardi 23 janvier. Il se réunira tous les mois sous la direction de l’auteure franco-américaine Cécile David-Weill et Caroline Weber, professeure à Barnard/Columbia.
Les participants liront, pendant le premier semestre, les cinq oeuvres retenues dans le cadre du Prix Albertine, une récompense attribuée par les lecteurs aux Etats-Unis à un livre de fiction francophone traduit en anglais. Le vote pour déterminer le vainqueur de l’édition 2018 sera ouvert jusqu’au 1er mai et un “book battle” entre représentants des différents sélectionnés aura lieu le 10 avril.
Pour rejoindre le “book club”, il faut être membre de la librairie. Pour aider les discussions, du vin est servi. Les conversations ont lieu en français et en anglais.
PSA s'installe à Atlanta
De retour aux Etats-Unis après 20 ans d’absence, PSA a décidé de d’installer son siège nord-américain à Atlanta. Celui-ci sera opérationnel dans le courant du mois de février.
Cette décision s’inscrit dans le projet du président du directoire Carlos Tavares de revenir progressivement sur le marché nord-américain. Larry Dominique, ancien de General Motors, Chrysler et Nissan, a été désigné pour diriger le siège en Géorgie.
Deuxième constructeur automobile en Europe, PSA avait déserté les Etats-Unis dans les années 90, ses modèles n’ayant pas réussi à convaincre le marché américain, à l’exception de la Citroën DX, de la Peugeot 403 utilisée par l’inspecteur Colombo ou encore la Peugeot 505.
Le groupe explique avoir choisi Atlanta pour son équilibre entre environnement et économie, compétences et qualité de vie.
Des Français nommés aux Oscars 2018
Artistes confirmés et reconnus par Hollywood ou “outsiders” : les Français nommés aux Oscars, qui auront lieu le 4 mars à Los Angeles, sont divers. L’Académie des arts et sciences a dévoilé la “short list” ce mardi 23 janvier.
“Visages, Villages”, co-réalisé par Agnès Varda et l’artiste JR, a été sélectionné pour l’Oscar du meilleur documentaire. Ce “road-trip” à travers les villages de France où l’artiste de rue et la cinéaste partent à la rencontre d’anonymes, sera en compétition avec “Icarus” (sur le scandale du dopage russe aux Jeux olympiques) et “Last Men in Aleppo”, sur la guerre en Syrie.
Parmi les autres Français nommés, le compositeur Alexandre Desplat, déjà lauréat d’une statuette pour “The Grand Budapest Hotel”, a décroché sa 9ème nomination pour la bande originale de “La forme de l’eau”, de Guillermo Del Toro.
Mais la surprise a été encore plus belle pour l’équipe du court-métrage d’animation “Garden Party”, qui suit les aventures de crapauds et grenouilles qui se baladent dans une maison de luxe abandonnée, poussés par leurs instincts. Le film était un projet de fin d’études de six jeunes français (Victor Caire, Théophile Dufresne, Gabriel Grapperon, Florian Babikian, Vincent Bayoux et Lucas Navarro). Ils se sont rassemblés pour suivre les nominations en direct à la télévision. Et ils ont explosé de joie à la nouvelle.
Pour sa performance dans “Call me by your name”, l’acteur Timothée Chalamet, d’origine française par son père, tentera de s’imposer pour le prix du meilleur acteur.
Plusieurs co-productions françaises sont également finalistes pour la statuette de meilleur film en langue étrangère : le libanais “L’insulte”, le russe “Faute d’amour” et le suédois “In the fade” avec Diane Kruger.
Carla Bruni en concert en février à Washington
Carla Bruni passera par Alexandria pour promouvoir son nouvel album dans le cadre d’une tournée en Amérique du Nord.
La chanteuse se produira le 13 février à Birchmere. Son album, “French Touch“, rassemble des classiques du rock anglo-saxon dans une version propre à l’ancien mannequin.
On découvre ainsi un étonnant “Highway to Hell” d’AC/DC façon bossa-nova, ou encore “Perfect Day” de Lou Reed. C’est le 5e album de Carla Bruni depuis ses débuts dans la chanson en 1997.
Préparer sa succession entre les Etats-Unis et la France
(Article partenaire) Pour toute famille française ou franco-américaine installée aux Etats-Unis, mais également pour les Américains ayant des liens avec la France, la planification successoral (« estate planning ») est indispensable, dès lors que deux systèmes juridiques, la France et les Etats-Unis, sont concernés, voire s’affrontent.
La répartition des biens entre époux :
En droit français, les rapports patrimoniaux d’un couple sont régis par le régime matrimonial lequel, à défaut de contrat de mariage, dépend du lieu de la première résidence commune après le mariage. Il peut, dans certains cas, être modifié sans même que les époux en aient conscience.
En droit américain, sans contrat, la propriété des biens dépend des droits des différents Etats, du mode d’acquisition, du financement, des éventuelles clauses contractuelles lors de l’acquisition, etc.
Recommandation : Au moindre élément d’extranéité dans un couple, conclure un contrat pré ou postnuptial conforme aux droits français et américain pour limiter les incertitudes juridiques.
Le testament :
Connu des deux systèmes juridiques, il est l’instrument principal de la planification successorale entre la France et les Etats-Unis.
Nous recommandons de rédiger deux testaments, en s’assurant de leur compatibilité et de la conformité aux deux ordres juridiques.
Protection des mineurs résidant aux Etats-Unis :
En cas de décès des deux parents, c’est le juge du lieu de résidence de l’enfant mineur qui décide de son devenir.
A défaut d’anticipation, les mineurs, d’autant plus s’ils n’ont pas de famille aux Etats-Unis, courent le risque d’être placés dans une famille d’accueil (foster care).
Recommandations : 1. Désigner un tuteur, surtout si les parents souhaitent le retour des enfants en France, qui pourra, s’il est français, obtenir un visa d’affaires, démarche impossible sans testament. 2. Désigner un « guardian » temporaire américain, pour la prise en charge de l’enfant le temps de la procédure. Les deux tuteurs comparaîtront et seront nommés par le juge. 3. Eventuellement, prévoir la prise en charge financière des enfants en constituant un trust (mais attention à la fiscalité française).
Protection des biens :
En France comme aux Etats-Unis, c’est le lieu de la dernière résidence du défunt qui détermine le juge compétent. Un testament permet de désigner la loi applicable, dans certaines limites, et d’organiser le partage des biens.
Dernière résidence en France:
Le sort des biens, mobiliers et immobiliers, est réglé par un notaire français, le juge n’intervenant qu’en cas de litige.
Sans testament, la loi française s’applique : le conjoint survivant recueille l’usufruit en totalité ou un quart en pleine propriété de l’ensemble des biens, les enfants sont protégés par la réserve héréditaire, laquelle peut être éventuellement contournée par un testament désignant la loi américaine.
Dernière résidence aux Etats-Unis:
La succession, qui porte sur les biens meubles où qu’ils se trouvent et les biens immeubles localisés dans l’Etat, est dirigée par un juge et menée par un « representative » : Hors testament, le juge désigne l’« administrator » de nationalité américaine ou résident de l’Etat; Par le testament, on peut choisir son « executor », par exemple le conjoint survivant, qui bénéficiera alors d’un visa d’affaires pour mener la succession à son terme.
Fiscalité américaine :
Succession d’un citoyen français résidant en France : si les biens situés aux Etats-Unis dépassent $60,000, il faut régler les droits de succession américains.
Succession d’un citoyen français résidant aux Etats-Unis : exemption de droits de succession pour le patrimoine mondial inférieur à $5,490,000 en 2017, seuil relevé à $11,200,000 par la loi du 20 décembre 2017. La « marital deduction », qui permet l’exonération fiscale absolue entre époux, n’est applicable qu’au bénéfice du conjoint de nationalité américaine. A défaut, il convient de mettre en place des stratégies fiscales : donations, transfert des biens hors succession (non-probate), trusts, tout en restant vigilant à la fiscalité française.
Fiscalité française :
Les dispositifs fiscaux américains ne peuvent pas être utilisés dans un contexte franco-américain sans beaucoup de précaution. Le trust par exemple est appréhendé en France comme un outil d’évasion fiscale et lourdement taxé dès lors qu’un des éléments du trust est rattaché à la France.
En conclusion, s’il est toujours préférable d’anticiper sa succession, cela devient indispensable dans un contexte international.
Pour en savoir plus
Hélène CARVALLO
420 Lexington Avenue – suite 2834
New York New York 10170
Tel : (1) 929-259-2110
[email protected]
faan-law.com
Anne-Carole PLAÇAIS
16, rue de Bruxelles 75009 Paris, France
Tél. : +33 (0)6 88 52 15 76 ou +33 (0)1 40 16 10 05
[email protected]
faan-law.com
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
6 patinoires pour briller sur la glace à Washington
Les Jeux olympiques arrivent à grands pas et peut-être vous sentez-vous inspiré. Voici de quoi faire le beau ou la belle sur la glace.
Washington Harbour Ice Rink
C’est la plus grande patinoire extérieure de Washington D.C. et elle offre des vues magnifiques sur le fleuve Potomac en plus ! L’entrée coute $10 pour les adultes, $9 pour les enfants et la location de patins $6 en plus. Après l’effort sur glace, le réconfort a lieu dans l’un des nombreux restaurants qui bordent la patinoire comme Sequoia ou Farmers Fishers and Bakers. 3000 & 3050 K Street NW, Washington, DC. Site.
Top of the Gate au Watergate Hotel
Pourquoi est-ce qu’on ne pourrait profiter des terrasses que l’été ? Quelques cocktails revigorants, plusieurs chauffages et surtout une petite patinoire qui offre une magnifique vue à 360 degrés sur toute la ville et le Potomac: c’est ce qui vous attend ici. Pas de tarif d’accès mais la location de patin est de $20 pour les adultes et $10 pour les enfants. Pour les cocktails, quatre en particulier vous réchaufferont après le patinage: le keoke coffee (à base de café, Kalhua, Brandy et crème de cacao), le spiked hot chocolate (chocolat chaud avec du Baileys et du Jameson), le Kentucky Apple Cider (cidre au Makers Mark) et le vin chaud. Si cela ne suffit pas, vous pouvez aussi essayer les s’mores! 2650 Virginia Avenue NW, Washington DC. Site.
National Gallery and Sculpture Garden Rink
Ouverte jusqu’au 11 mars, cette patinoire en plein air est l’une des plus belles de Washington. Pendant que vous tournez sur la glace, vous pourrez admirer à votre droite, une sculpture de Miro, à votre gauche un Calder et devant vous les Archives Nationales. La patinoire est très facile d’accès. Le métro le plus proche, National Archives, est à quelques pas. L’entrée coûte $9 pour les adultes et $8 pour les enfants et la location de patins $3.50. Il y a aussi des casiers pour vos affaires et si vous avez un petit creux après tout ce sport, le Pavillon Café propose des boissons chaudes, pizzas, sandwiches ainsi que du vin. Constitution Avenue entre 3rd et 9th streets, NW. Site
The Wharf
Cette nouvelle patinoire se trouve sur la jetée du complexe immobilier du Wharf qui a ouvert il y a quelques mois. Tant que vous êtes là-bas, profitez-en pour découvrir un des nombreux restaurants flambant neufs de ce petit quartier tout nouveau tout beau. Attention: la patinoire ne prend pas d’argent liquide. N’oubliez pas votre carte de crédit pour payer les frais d’accès de $10 (adultes) ou $8 (enfant) ainsi que la location de patins ($6). Si vous habitez dans le quartier, vous avez le droit à un discount de $2 tous les lundis (il faut juste montrer son permis de conduire avec le zip code 20024). Les vendredis soir, il y a aussi un DJ de 8pm à 10pm. Par contre, le Wharf n’est pas facile d’accès. C’est une petite trotte depuis les stations de métro Waterfront ou L’Enfant Plaza (il y a un shuttle gratuit depuis cette station de métro). Transit Pier, en face de The Anthem; 960 Wharf Street SW, Washington, DC. Site.
La Patinoire de Pentagon Row
Ouverte jusqu’à mi-mars, c’est sans doute l’une des meilleures patinoires à fréquenter avec ses enfants puisqu’elle offre des petits penguins très mignons pour guider la glisse. Par contre, pour celles (et ceux) qui sont un peu accros de shopping, il vaut mieux éviter. Vous serez entouré de boutiques ! L’entrée est de $9 pour les adultes, $8 pour les enfants et la location de patins à $5. 1201 South Joyce Street; Arlington, VA. Site.
Kettler Capitals Iceplex
Bon, celle-là n’est pas à l’extérieur comme les autres, mais elle a l’avantage d’être ouverte toute l’année ! En plus, si vous êtes fan de hockey, vous pourrez raconter lors de vos dîners en ville que vous avez patiné sur la glace où s’entrainent les Capitals. D’ailleurs, si vous voulez allez les voir, les séances d’entrainement le matin des jours de matches à domicile sont gratuites et ouvertes au public. Question tarifs, c’est $9 pour les adultes, $8 pour les enfants et $5 pour la location de patins. 627 N Glebe Road, Arlington, VA; site
Conseils de patron: Perrin ou la maroquinerie de luxe à la conquête des Etats-Unis
Fondée en 1893 à Saint-Junien dans la Haute-Vienne, la Maison Perrin a longtemps été une référence pour ses gants en cuir, raffinés et sophistiqués.
Mais après la Seconde Guerre mondiale, des modèles moins onéreux en laine ont détrôné le cuir. Face au déclin de la marque, la quatrième génération de Perrin, composée de Philippe et Henri, a eu l’idée de développer des sacs, en plus des gants. Une reconversion réussie pour cette entreprise qui embauche, créée et s’exporte. C’est d’ailleurs à Beverly Hills que Perrin a ouvert sa première boutique en propre en 2009, avant Paris et New York en 2011 et 2012.
A Los Angeles, Olga Pancenko est responsable du business development et du marketing. Elle explique comment Perrin, petite entreprise familiale, a réussi à s’imposer aux Etats-Unis.
Comment se faire connaître quand on n’est pas Chanel ou Longchamp ?
La boutique Perrin a ouvert en 2009 sur les hauteurs de Beverly Hills, un quartier où se trouvent toutes les plus grandes marques de luxe. Pas de quoi effrayer l’ancien gantier, bien au contraire. “La décision de s’installer à Beverly Hills a été très stratégique. La marque n’étant pas encore connue aux Etats-Unis, il fallait être dans un endroit qui prédisposait deja une certaine sensibilité aux produits français. Beverly Hills était l’emplacement parfait“, explique Olga Pancenko. L’équipe de Perrin avait en effet décelé une envie de produits français haut-de-gamme et identifié un profil type de clients: des personnes aisées, déjà équipées en sacs de grandes marques et demandeuses de nouveautés avec la même exigence de qualité. “Dans la rue North Beverly Drive il y avait déjà une présence française avec le salon de coiffure Christophe. Depuis, d’autres marques françaises se sont installées comme Ladurée, Sandro, Maje, Dyptique…”
Autre stratégie pour la marque lancée avec un investissement familial: se faire connaître en limitant au maximum le budget publicité. “Ca nous a forcé à être inventif et à créer des opportunités, explique Olga Pancenko. “C’est important d’avoir un budget marketing, mais c’est encore plus important de le dépenser de manière stratégique. La publicité dans les magazines est une bonne chose mais c’est une activité au cout important et sans un retour clair“. Perrin a donc choisi de s’investir dans des collaborations. Comme avec l’architecte Zaha Hadid ou avec le magazine de luxe américain Robb Report où une carte cadeau découverte est offerte aux abonnés. “C’est une façon de nous faire connaître par ces lecteurs très sélect. Associer notre nom à une publication haut-de-gamme est très intéressant“.
Mettre en avant le côté français
Pour Perrin, la qualité “made in France” est primordiale. “Ca a toujours été très important pour nous de garder et réenforcer notre ADN français. Notre but c’est d’arriver à offrir a un client exigent une vraie experience de marque de luxe française”, confie Olga Pancenko. Perrin ne cherche pas à tout prix à embaucher des Français mais naturellement, y compris pour des postes administratifs ou dans le digital, ce sont des francophones qui postulent. “Il faut de toute façon avoir une appétence particulière pour la France“, explique la responsable du business development. Originaire d’Ukraine, elle a étudié et vécu à Paris et parle parfaitement français. “La directrice de la boutique de Beverly Hills est française. Son charme et son accent font partie du jeu”. Autre détail important: la palette de couleurs pour chaque saison est en français. “Les clients adorent que la couleur s’appelle “Tanger” et pas juste “Orange”.
S’adapter à la clientèle
Chaque boutique a sa propre clientèle et il faut savoir s’adapter. “Dans la boutique de Madison Avenue à New York, il s’agit d’une clientèle de quartier, précise Olga Pancenko. Ce sont souvent des femmes d’un certain âge qui apprécient la marque et viennent régulièrement“. A Beverly Hills, la clientèle est plus jeune mais aussi plus internationale: “Nous attendons l’été avec impatience car c’est le moment où la clientèle du Moyen-Orient arrive en vacances en Californie“. Des familles souvent nombreuses et aisées qui apprécient particulièrement les couleurs vives et le clinquant. “C’est un moment important dans notre business“, reconnaît la responsable du development et du marketing.
Avoir une vraie politique de vente en ligne
Michel Perrin, qui a relancé l’entreprise familiale, est un ancien de Microsoft et a longtemps travaillé dans la tech. “Pour lui, il était primordial de développer le web, d’avoir une vraie stratégie et pas juste une vitrine pour la marque“. Résultat: Perrin ne cherche pas à tout prix à ouvrir de nouvelles boutiques. En plus de New York, Los Angeles, Paris, Tokyo et Hong Kong, la marque est seulement disponible dans des corner shop de grands magasins comme Bergdorf Goodman ou Tootsies au Texas.
“On génère autant de revenus en ligne que dans les boutiques et les Etats-Unis représentent entre 60% et 80% de nos ventes web. C’est beaucoup plus américain d’acheter en ligne, même un produit comme un sac à main“, reconnaît Olga Pancenko. Et pour conserver son image de produit de luxe, Perrin a fait le choix de ne jamais proposer de soldes. “La politique du discount ne fonctionne pas avec un produit comme le nôtre. Nos collections permanentes sont intemporelles et fonctionnent en été comme en hiver. Nos best sellers sont les mêmes depuis des années, il n’y a donc aucune raison de les solder. On préfère proposer des offres exceptionnelles à nos clients fidèles pour les fêtes ou les anniversaires”. Par ailleurs, Perrin essaie de ne pas trop produire pour éviter de se retrouver avec des stocks sur le dos.
Donald Trump veut inviter Emmanuel Macron en visite d'Etat
Donald Trump a l’intention d’inviter Emmanuel Macron pour une visite d’Etat qui aura lieu dans le courant de l’année, selon la chaine d’information CNN. Une date précise doit encore être fixée. La visite pourrait être annoncée dès cette semaine, lors de la visite du président américain au Forum économique mondial de Davos.
La venue du président français serait la première visite d’Etat d’un leader étranger depuis le début du mandat de Donald Trump. Les visites d’Etat sont considérées comme la plus haute forme de contact diplomatique entre deux pays. Elles sont marquées par plusieurs cérémonies et déclarations marquant l’amitié entre deux nations. Invité par Barack Obama, François Hollande avait lui aussi eu les honneurs d’une visite d’Etat en février 2014.
Si elle est confirmée, l’invitation du président Trump attesterait de la bonne relation entre les deux hommes, malgré plusieurs dossiers de contention comme le retrait américain de l’Accord de Paris ou le nucléaire iranien.
Emmanuel Macron avait lui aussi déroulé le tapis rouge au locataire de la Maison-Blanche en l’invitant à Paris pour le traditionnel défilé du 14-Juillet pour marquer les 100 ans de l’entrée en guerre américaine dans la 1ere Guerre Mondiale. Donald Trump avait été tellement impressionné par le défilé militaire français qu’il a suggéré de faire la même chose sur Pennsylvania Avenue à Washington. Les deux leaders et leurs épouses avaient profité de cette rencontre au sommet pour s’offrir un dîner au Jules Verne, le restaurant étoilé de la Tour Eiffel.
Avec "Django", "je ne voulais pas raconter une success story"
Ne vous attendez pas à visionner un biopic sur Django Reinhardt. “Ca ne m’intéressait pas de raconter une success story ou les traumatismes passés d’un artiste.” Le “Django” d’Etienne Comar, qui sort à New York le lundi 15 janvier et à Los Angeles le vendredi 19 janvier, se focalise sur un épisode de la vie du musicien, entre 1943 et 1945, “une période où tout est compliqué, où la tragédie est en train d’émerger”.
Le pitch : pendant l’occupation allemande, le tsigane Django Reinhardt (interprété par Reda Kateb) fait vibrer le tout Paris avec sa musique swing alors que ses frères sont pourchassés et massacrés dans le reste de l’Europe. Lorsque la propagande allemande veut l’envoyer à Berlin pour une série de concerts, il décide de s’évader en Suisse aidé par une de ses admiratrices, Louise de Klerk (interprétée par Cécile De France).
Dans son premier film, le réalisateur français (récompensé d’un César pour le scénario «Des Hommes et des Dieux») questionne le rôle des artistes dans les temps difficiles. “J’ai commencé à écrire le scénario pendant la période des attentats, explique-t-il. Quand je discutais avec mes amis artistes, tout le monde se posait la question de savoir si on continuait à faire ce que l’on faisait, ou si on s’engageait en politique. Autant de questions auxquelles Django est confronté.” Etienne Comar compare volontiers les artistes ayant refusé de chanter pour l’investiture de Donald Trump à l’exil de Django suite à l’invitation des Allemands. “Django” offre également une réflexion sur les atrocités qu’ont connu les Tsiganes.
L’amour de la musique imprègne ce long-métrage. “Mon père était un grand amateur de jazz. Et il y a chez Django Reinhardt quelque chose d’intemporel, qui traverse les époques avec vivacité, irrévérence et nostalgie”, décrit Etienne Comar, qui considère le “swing” comme un précurseur du rock. “Dans le film, la musique n’est jamais illustratrice, mais apporte du suspense, des dialogues. Django parlait avec sa guitare.”
Le choix de Reda Kateb s’est imposé pour jouer le rôle du musicien. “Il est capable de se fondre dans le rôle, et a accepté de travailler la guitare pendant un an.” L’acteur français incarne le Django de Jean Cocteau, “un doux fauve” : “je lui répétais de prendre un tempo lent avec une sauvagerie interne”, précise Etienne Comar. Pour composer son script, le réalisateur a rassemblé des témoignages de la famille Reinhardt, faisant appel “à la tradition de culture orale” du petit-fils du musicien et aux données récoltées auprès d’historiens par le co-scénariste Alexis Salatko, auteur du roman Folles de Django. “Mais c’est une fiction, pas un travail d’historien. Le personnage de Louise de Klerk n’a jamais existé”, clarifie Etienne Comar, qui se réjouit que son film ait pourtant été d’“une vérité criante pour la famille de Django Reinhardt”.
Sa musique continue de transcender les frontières. L’artiste a notamment fait “une tournée US qui restera dans les annales” et dispose également d’un festival à son nom à New York. “Son histoire est mêlée aux Etats-Unis. Il a influencé nombre de guitaristes, dont Jimmy Hendrix”, rappelle celui qui le considère comme le “premier héros guitariste de l’histoire de la musique”.