On ne sait pas encore, comme le veut la tradition, où se tiendra Le Dîner en Blanc cette année à New York, mais c’est à peu près tout ce que l’on ignore. Tout le reste est connu : véritable ode à l’élégance et à la spontanéité, cette soirée, fixée au 26 septembre, constitue une expérience unique où les invités amènent eux-mêmes leurs tables, chaises et paniers pique-nique pour un moment qui ne ressemble à aucun autre (billets ici). « Ce sera dans un des lieux les plus fascinants de New York », promettent les organisateurs, qui ont investi par le passé le Lincoln Center, le Winter Garden au bord de l’Hudson ou encore Governors Island. Comptez 72$ par personne (ou 94$ si vous choisissez l’option tables et chaises incluses).
Depuis ses débuts à Paris en 1988, le Dîner en Blanc rassemble en effet des milliers de personnes habillées entièrement en blanc pour un pique-nique convivial avec musique et danse sous les étoiles, dans un lieu tenu secret jusqu’à la dernière minute. Il est devenu un phénomène mondial, se tenant dans de multiples villes à travers le monde, combinant raffinement, spontanéité et sens de la communauté.
Pour ajouter au soupçon d’intrigue qui accompagne chaque année l’événement, le thème sera cette année « The Mascarade Ball ». Dentelles, tissus fluides et plumes sont encouragés, avec masques cachant le visage. Mais n’oubliez pas : le blanc est de rigueur !
Le New York Film Festival (NYFF) vient d’annoncer la programmation de sa 62e édition et il y a du lourd au programme, dans le bel écrin du Lincoln Center ! Notamment du côté du cinéma français qui se taille une nouvelle fois la part du lion de ce côté-ci de l’Atlantique. Particulièrement en sélection officielle (Main Slate).
Deux films dirigés par des Français ont été retenus durant cette quinzaine (du vendredi 27 septembre au lundi 14 octobre). « Dahomey » de Mati Diop (tickets ici), récompensé par l’Ours d’or à Berlin en février dernier, s’attache, via une forme qui mêle le documentaire à la fiction, au destin de 26 œuvres d’art pillées au XIXe siècle et restituées au Bénin par la France en 2021. La réalisatrice franco-sénégalaise sera présente à New York pour deux séances de questions/réponses les samedi 28 septembre et mardi 1er octobre.
Un autre cinéaste français adoré par la critique sera aussi dans la Grosse Pomme (les dimanche 29 et lundi 30 septembre) pour y présenter son dernier long-métrage : Alain Guiraudie. Le réalisateur explore les ambiguïtés de l’amour et de la mort dans « Misericordia » (billets ici), une histoire qui prend place, comme souvent chez Guiraudie, dans la France rurale et qui met en scène des destins brisés. Il s’agit d’un come-back aux États-Unis pour le réalisateur aveyronnais, dont le travail avait déjà été présenté au NYFF de 2013 pour « L’Inconnu du lac » (« Stranger by the Lake »).
Isabelle Huppert à New York les 2 et 3 octobre
Bien entendu, un des moments forts du festival sera la présence d’un visage connu et apprécié sur la côte est des États-Unis : celui d’Isabelle Huppert, l’une des grandes stars du cinéma français. Elle joue dans « A Traveler’s Needs » de Hong Sangsoo, une histoire qui met en scène une Française un peu perdue, à Séoul. Il s’agira d’une première nord-américaine pour le film à l’occasion du NYFF, et le public pourra s’adresser directement à l’actrice au cours d’échanges prévus les mercredi 2 et jeudi 3 octobre (billets ici).
Pas de présence physique annoncée à New York mais une présence à l’affiche toutefois pour Vincent Cassel, qui a tourné sous la direction de David Cronenberg dans « The Shrouds » (« Les Linceuls »), une fable (billets ici) qui mêle, comme souvent avec le réalisateur canadien, la technologie et les questionnements sur la vie et la mort. L’acteur français occupe le rôle principal, en compagnie de Diane Kruger qui incarne sa compagne à l’écran.
Les dernières images de Godard
Parmi les autres moments forts du Festival, on peut citer la première de « Nickel Boys », le film tiré du livre de Colson Whitehead (billets ici) ; ou encore les débuts américains de « The Room Next Door » (billets ici), la dernière réalisation très réussie de Pedro Almodovar (présent à New York le 4 octobre).
Dans les autres catégories, la France sera également particulièrement bien représentée. Dans Spotlight, La diffusion d’« Emilia Perez » de Jacques Audiard (billets ici), sera particulièrement attendue après les critiques élogieuses que le film a reçu lors de ses présentations dans les festivals européens. Autre moment fort, mais pour d’autres raisons : les dernières images filmées de Jean-Luc Godard. Le court-métrage « Scénarios » (billets ici), réalisé la veille de sa mort volontaire, est divisé en deux parties qui évoquent, sur un mode strictement matérialiste, la genèse et le déclin. Un récit hanté par la mort, car le film est aussi un adieu. Le deuxième volet s’achève sur un autoportrait du réalisateur assis sur son lit, le torse dénudé, mettant la dernière main à son film : ce seront ses dernières images.
Enfin, Spotlight mettra en lumière le dernier film de Leos Carax, « It’s not me » (« C’est pas moi »). Le réalisateur français iconoclaste sera présent le mercredi 2 octobre en personne (billets ici) pour 40 minutes de discussion au cours de laquelle il reviendra sur sa carrière.
Le 23 août dernier, les rangers du parc national d’Arches, dans l’Utah, ont découvert la voiture apparemment abandonnée de Francis Userovici. Ce Français de 76 ans était en visite dans le pays pour explorer les célèbres parcs de l’Ouest américain, un voyage aux États-Unis qu’il avait planifié à l’occasion d’une fête de famille. Trois semaines se sont écoulées depuis cette découverte et malgré un appel à témoins lancé par le parc lui-même, beaucoup de fausses pistes et peu d’avancées.
Dès que les rangers ont retrouvé la voiture de location du Français, ils ont cherché à prévenir sa famille. C’est ainsi qu’ils sont entrés en contact avec sa fille unique qui s’apprêtait à rentrer en France. « J’ai prolongé mon séjour d’une semaine, mais je me suis vite rendue compte que ma présence risquait surtout de ralentir l’avancée de recherches », confie-t-elle depuis Paris. Lorsque les autorités ont ouvert la voiture du porté disparu, elles ont découvert plusieurs des effets personnels de Francis Userovici parmi lesquels sa tablette et son sac à dos. « Il n’a pas pris son iPad et ses affaires, ce qui ne colle pas avec ses habitudes. Il était très méthodique et préparé pour ses voyages. », commente sa fille.
Pas d’alerte de l’hôtel
Dès le lendemain, des recherches aux moyens conséquents ont été lancées entre différentes agences gouvernementales parmi lesquelles le National Park Service, le Grand County Search and Rescue, le Moab Interagency Fire Center, ainsi qu’une assistance aérienne de l’hélicoptère du Bureau of Land Management. Malheureusement la superficie très étendue du parc (plus de 310 km2), les températures extrêmes en plein mois d’août et le terrain accidenté, ont sérieusement compliqué les efforts de localisation. À ce jour, Francis Userovici reste introuvable.
Sa fille a retrouvé l’hôtel dans lequel son père avait fait escale à Moab (à quelques kilomètres de l’entrée du parc national). La réservation s’étendait du 14 au 18 août et le fait que l’hôtel n’a pas donné l’alerte en voyant que son père n’avait pas libéré sa chambre questionne la jeune femme.
Francis Userovici vivait en région parisienne. Après une carrière d’ingénieur en télécommunications, il avait pris sa retraite et comptait bien dessus pour se dédier pleinement à sa passion pour le voyage. Son voyage actuel à travers les États-Unis était une opportunité pour ce veuf de découvrir de nouveaux paysages et de se recueillir devant des lieux que lui et son épouse ont tant aimé.
« Il n’était peut-être pas un sportif de l’extrême mais il était particulièrement endurant », explique sa fille avant d’ajouter : « On était en vacances à Stockholm au mois de mai, et en moyenne on a fait 25.000 pas par jour. Clairement, j’étais la plus fatiguée des deux ! » Le mental aussi allait bien. « Je peux entendre que l’on s’interroge sur ses intentions mais je n’y crois pas du tout » assure-t-elle, indiquant que son père avait réservé ses hôtels pour la durée entière de ce voyage qui devait s’achever début septembre. « Il était vraiment heureux avec plein de projets » ajoute-t-elle avant de préciser que bien qu’il aimait sortir des sentiers battus, il ne prenait jamais de risques inutiles : « Mon père aimait s’aventurer dans des endroits moins fréquentés, mais il ne le faisait jamais de manière inconsciente. Il savait toujours ce qu’il faisait et évitait les risques inutiles. »
Instagram will load in the frontend.
En dépit des appels urgents à témoins diffusés par le parc fin août et des efforts continus pour recueillir des informations, l’enquête semble au point mort. La famille de Francis Userovici continue d’espérer que des informations cruciales émergeront. « Je me demande si quelqu’un l’a vu dans le parc ou dans les environs. Peut-être que quelqu’un se souvient de lui ».
Les membres de la famille demandent à toute personne susceptible de les aider – si vous êtes passé par le Arches National Park cet été et que vous possédez de possibles informations pertinentes ou des photos à partager – de contacter le service des parcs nationaux américains au (+1) 888-653-0009 ou en ligne en suivant ce lien.
Nous vous donnions rendez vous le mardi 24 septembre 2024 pour un webinaire dédié aux expatriés souhaitant investir dans l’immobilier en France, depuis leur pays d’expatriation.
Au programme :
Introduction: Bien investir ? Les 3 aspects de l’immobilier rentable (financement, rénovation, fiscalité) ? Les spécificités de l’investissement depuis les États-Unis
Focus sur le financement ? Qui peut emprunter, quoi & comment ? ? Comment choisir la bonne banque pour votre profil ? ? À distance, comment ça se passe ?
Focus sur la rénovation ? Comment doubler la valeur d’un bien ? ? Où sont les bonnes affaires ? ? La bonne séquence pour réussir
Fiscalité immobilière et gestion comptable ? État des lieux & introduction à la fiscalité immobilière ? Les leviers pour payer moins d’impôts et les solutions pour gérer sereinement ses revenus locatifs
Avec: ? Jeevanthy Nivert, 15 ans d’expérience, spécialisée en prêt immobilier pour les non-résidents, expatriés et acheteurs étrangers, fondatrice de Societe2courtage. ?? [email protected] ? Prenez rendez-vous avec Mickael Zonta, co-fondateur de la société Investissement Locatif via ce lien. ? Prenez rendez-vous avec Romain Levrini, co-fondateur de Nopillo via ce lien.
Vous avez peut-être déjà lu ses articles sur French Morning, puisque Charles-Édouard Catherine racontait en 2015 sa préparation pour son premier marathon new-yorkais en tant que non-voyant. Près de dix ans plus tard, ce Breton de 36 ans a délaissé la course à pied pour le cécifoot ou Blind Soccer comme on dit aux États-Unis, une discipline de foot à 5 pour déficients visuels particulièrement mise en valeur aux Jeux Paralympiques de Paris (victoire de la France en finale face à l’Argentine).
Atteint d’une maladie dégénérative
Charles-Édouard Catherine souffre de rétinite pigmentaire, une maladie dégénérative qui lui a fait perdre la vue au fil du temps, jusqu’à la cécité totale en 2012. « J’ai commencé dans la vie avec une vue d’environ 2/10. Je n’ai jamais pu lire un livre ou faire un sport d’équipe, mais ça ne m’a pas empêché de taper dans un ballon de foot avec mon père quand j’étais petit », raconte celui qui a grandi à Rennes. « Je n’étais pas très heureux à l’époque, je passais beaucoup de temps à essayer de cacher mon problème, surtout à l’adolescence ».
Son départ vers New York en 2012 est fondateur, dans une ville et un pays qui lui permettent de repartir de zéro où il reconnecte avec son handicap. « J’ai d’abord fait de la course à pied, ce qui était le plus simple pour moi puisqu’on est aidé par un guide. Ça été une très bonne expérience qui m’a permis de prendre confiance », explique Charles-Édouard Catherine, qui devient rapidement triathlète et marathonien.
Charles-Édouard Catherine, à gauche, lors du marathon de New York en 2015.
Couvert de bleus
Ses performances sportives vont attirer l’attention du comité olympique et paralympique américain (USOC) en mars 2019, alors que Los Angeles a décroché l’organisation des Jeux Olympiques de 2028 deux ans plus tôt, et qui cherche à monter une équipe de cécifoot. « En tant que pays organisateur, l’équipe de cécifoot américaine est d’hors et déjà qualifiée pour 2028. Sauf qu’il reste tout à construire », résume le sportif, appelé à faire des essais au centre d’entraînement olympique de Chula Vista en Californie. « J’avais gardé ma qualité de contrôle et de passes issus du foot traditionnel, mais pour le reste, j’ai dû apprendre une toute nouvelle discipline ».
Le cécifoot se joue à 5 contre 5 sur un terrain entouré de barrières, avec quatre joueurs de champ de chaque côté et deux gardiens voyants. Les équipes se dirigent vers le but adverse grâce à des grelots disposés à l’intérieur du ballon et grâce un guide situé derrière la cage. « Le dribble est très différent que dans le foot traditionnel. On ne pousse pas son ballon devant soi, il faut le garder entre ses jambes », illustre le joueur français, qui a mis plusieurs mois à s’adapter. « C’est très dur de se repérer dans l’espace et il y a beaucoup de chocs entre les joueurs, un peu à l’image du hockey sur glace. Je rentrais couvert de bleus après les entraînements au début ».
L’équipe américaine de cécifoot en blanc, face au Canada.
Développer la pratique aux États-Unis
Charles-Édouard Catherine a rejoint officiellement l’équipe de cécifoot américaine en 2022 après avoir obtenu la nationalité américaine, avant un premier match disputé l’année dernière face au Canada. « On les a gagnés deux fois de suite, et notre prochain tournoi est prévu pour le moins de novembre face à l’Angleterre, le Canada et le Honduras », poursuit celui qui est devenu le capitaine de l’équipe.
Le Rennais a pu assister aux Jeux Paralympiques de Paris cet été, et notamment pu apprécier le succès de l’équipe de France de cécifoot, championne olympique le 7 septembre. « Ça va être dur de faire mieux qu’eux à Los Angeles, et surtout de rivaliser avec le succès populaire des Jeux parisiens ». « J’espère jouer contre la France, bien sûr. Je me défoncerai pour mes gars pendant le match, mais avant et après, c’est sur que j’aurais envie de chanter la Marseillaise » (rires).
Si le trentenaire breton a choisi de représenter l’équipe américaine, c’est aussi pour essayer de développer cette pratique tout neuve sur place, alors que le premier club a vu le jour en 1987 en France, et que l’équipe nationale a été créée en 1998. « Très peu d’enfants font du sport quand ils sont handicapés, et encore moins aux États-Unis. Le « soccer » est en train d’exploser ici, donc c’est le bon moment pour essayer de fairechanger les mentalités. »
Charles-Édouard Catherine travaille dans une organisation qui aide à l’inclusion des personnes handicapées dans le milieu professionnel. À terme, il aimerait développer des programmes de cécifoot dans les écoles américaines. D’ici-là, il faudra structurer la pratique puisque lui même s’entraîne avec les moyens du bord à New York. « C’est souvent à la débrouille,avec un ballon et deux sacs par terre pour faire les buts sur les pelouses de Central Park… ».
Le moment du repas, c’est sacré dans la famille. « Ça a toujours été important pour nous de se sentir bien à table et d’apprécier des repas authentiques », racontent Pascal et Sylvie Lucas, des Lillois installés à Houston depuis 2011 et fondateurs de Chef’s Providence. Leur histoire, c’est celle d’une passion pour la gastronomie française transmise de père en fils au-delà des frontières, une success story familiale qui a commencé sur un marché de quartier avant l’ouverture cette année d’une première boulangerie dans la banlieue de Houston.
De l’institut Lenôtre à l’entrepreneuriat
C’est tout naturellement que Pascal Lucas, aujourd’hui le visage de l’entreprise, s’est lancé dans une carrière gastronomique entre la France, l’Angleterre et les États-Unis. Ce professionnel des métiers de bouche est bien connu du milieu à Houston où il a enseigné les techniques de cuisine française à l’institut Lenôtre pendant plus de 12 ans.
Son fils Maxime, aujourd’hui chef pâtissier et chocolatier derrière les créations culinaires que s’arrachent les habitants de Woodland, décide quant à lui de se former à la boulangerie, la pâtisserie et le chocolat en région lilloise. Sylvie et les deux sœurs de Maxime, Emilie et Sacha, sont elles aussi les piliers de la famille qui s’assurent que Chef’s Providence tourne bien. « C’était un long projet de pouvoir ouvrir ça en famille, une incroyable opportunité », raconte le patriarche avec émotion.
En février 2022, la famille décide de s’enregistrer en tant que Cottage Food Product Operations (CFPO), un statut qui lui permet de produire à domicile pâtisseries, viennoiseries et mets salés que les Lucas vendent au Woodlands Farmers’ Market. Au-delà de vouloir régaler le palais de leur clientèle, la famille ambitionne de faire découvrir aux Texans de nouvelles viennoiseries françaises telles que les palmiers ou les financiers. Chez les Lucas, pas question de s’adapter au palais américain. « On a toujours eu à cœur de toucher les gens par notre qualité et notre rigueur et de fabriquer du made in France », relève fièrement Pascal Lucas.
Le succès est tel qu’en quelques mois, la production familiale atteint sa capacité de production à domicile qui lui impose de réfléchir à l’avenir de Chef’s Providence. Une heureuse rencontre avec le propriétaire d’un bâtiment commercial et quelques travaux plus tard, la famille ouvre sa première boutique en avril dernier, un « hidden gem » (un « petit bijou caché ») comme les clients aiment à la décrire. Pour autant, les Lucas n’abandonnent pas le Farmers Market de leurs premiers amours et continuent d’y proposer leurs produits tous les samedis matin. Et nouveauté depuis quelques semaines : on les retrouve également sur le marché de Tomball.
Qui dit « élections américaines » dit retour de C’est ça l’Amérique. Réalisé par Alexis Buisson, journaliste que les lecteurs de French Morning connaissent bien et auteur de Kamala Harris, la biographie, pour le journal La Croix en partenariat avec French Morning et le programme universitaire Alliance-Columbia University, le podcast explorera, toutes les semaines jusqu’au 5 novembre, les enjeux des scrutins de novembre en compagnie d’experts francophones établis aux États-Unis.
La campagne pour la présidentielle américaine du 5 novembre est entrée dans une phase imprévisible. En juillet, en l’espace d’un mois, le paysage politique a radicalement changé. Tout a commencé avec la prestation désastreuse lors d’un débat télévisé du président sortant Joe Biden, ce qui a intensifié les doutes sur sa forme physique et mentale. Puis, Donald Trump a réchappé presque miraculeusement à une tentative d’assassinat. Huit jours plus tard, Joe Biden a officiellement renoncé à se présenter, ouvrant la voie à la candidature imprévue de sa vice-présidente, Kamala Harris.
Cette entrée tardive dans la campagne électorale a pris de court Donald Trump, brutalement privé d’une partie de ses arguments. Comme s’il était tombé dans un « guet-apens » politique. Début août, l’investiture de Kamala Harris par le parti démocrate a soulevé un enthousiasme notable dans son camp. Mais cela veut-il dire qu’elle est la favorite de cette élection ? Et pourrait-elle remporter non seulement la Maison-Blanche, mais aussi consolider une majorité dans les deux chambres du Congrès ?
Dans ce premier épisode de la saison 3 de C’est ça l’Amérique, Alexis Buisson interroge Soufian Alsabbagh, auteur de La Nouvelle Droite Américaine. Il analyse les dynamiques de cette campagne électorale extraordinaire.
—
C’est ça l’Amérique est un podcast original de LA CROIX, en partenariat avec le programme Alliance – Columbia et ses partenaires (Sciences Po, Polytechnique, La Sorbonne), et French Morning, le premier web magazine des Français d’Amérique.
Vous profitez peut-être des beaux jours de septembre pour faire le grand ménage de rentrée et vous vous retrouvez avec un tas de vieilleries et déchets encombrants à jeter. La ville de New York organise chaque automne, dans chacun des cinq boroughs, une collecte des objets qu’on ne peut jeter dans les poubelles privées : produits chimiques, déchets médicaux et appareils électroniques. Ce programme s’appelle SAFE (Solvents, Automotive, Flammables, and Electronics). Mais attention, il faut déposer ces déchets dans des endroits précis, à une date fixe. Ce service est réservé aux habitants de NYC, il peut vous être demandé une preuve de votre résidence (permis de conduire ou facture d’électricité par exemple).
produits automobiles (antigel, batteries de voiture, essence, huile de moteur, liquide de transmission…)
produits électroniques (ordinateurs et accessoires, téléviseurs et équipements vidéo, consoles de jeux…)
produits ménagers (détergents, pesticides, vernis à ongles, peinture…)
ampoules fluorescentes compactes
gaz inflammables, extincteurs
piles rechargeables
thermostats
e-cigarettes, stylos à vapeur
En revanche, les appareils ménagers qu’il faut brancher, comme les vieux micro-ondes, aspirateurs, climatiseurs (AC)… ne sont pas acceptés.
Comment les apporter :
étiqueter clairement les produits
fermer hermétiquement les conteneurs, surtout les déchets comme les seringues (il faut les mettre dans des sacs ou boîtes étanches et résistants aux perforations).
Lieux et dates :
Queens
Quand : Samedi 14 septembre, entre 10am et 4pm
Où : Cunningham Park, parking Ball Field Comment y accéder en voiture : entrer par Francis Lewis Boulevard, entre Union Turnpike et Grand Central Parkway
Manhattan
Quand : dimanche 22 septembre, entre 10am et 4pm
Où : Union Square, North Plaza. Au sud de la 17th Street, entre Park Avenue South et Broadway Comment y accéder en voiture : passer par Park Avenue South et 20th Street On peut aussi y accéder à pied
Brooklyn
Quand : dimanche 29 septembre, entre 10am et 4pm
Où : Brooklyn Army Terminal, parking de Pier 4 Comment y accéder en voiture : entrer dans la ligne prévue à cet effet 63rd Street et 2nd Avenue (suivre les panneaux bleus indiquant le Ferry Parking)
Staten Island
Quand : samedi 19 octobre, entre 10am et 4pm
Où : Parking de Midland Beach, Lot 8, Father Capodanno Boulevard et Hunter Avenue Comment y accéder en voiture : entrer par Slater Boulevard
Bronx
Quand : samedi 26 octobre, entre 10am et 4pm
Où : Parking de Orchard Beach Comment y accéder en voiture : au bout de Park Drive
Il est davantage connu pour ses peintures et ses sculptures mais Daniel Pommereulle a aussi fait une incursion remarquée dans le cinéma. Il a joué, et tourné, dans des films qui ont recueilli les faveurs de la critique. C’est ce pan-là de l’artiste français que le Metrograph propose de redécouvrir, à partir de ce vendredi 13 septembre.
Sept projections (billets ici) vont couvrir l’ensemble du spectre de cet artiste mort en 2003 à Paris, au cours d’une rétrospective intitulée : « One More Time, The Cinema of Daniel Pommereulle ». On y retrouvera des courts-métrages réalisés par l’artiste lui-même, un film de Rohmer dans lequel il a joué (« La Collectionneuse »), un autre de Godard où il fait aussi une apparition (« Weekend »), ou encore des documentaires sur le groupe dont il faisait partie (« Zanzibar »).
Cette rétrospective coïncide avec l’exposition « Premonition Objects » qui célèbre Daniel Pommereulle, du jeudi 12 septembre au samedi 12 octobre, à la galerie Ramiken (389 Grand St., NY).
Au cœur du Sycamore District aussi appelé Media District, le quartier au sud d’Hollywood couru des galeristes, des gens de la mode et de la musique – s’y trouve notamment le label Roc Nation du rappeur Jay-Z –, le restaurant Mr. T ouvert par Guillaume Guedj vient de s’associer au chef pâtissier François Daubinet autour d’un concept de café et pâtisserie inédit à LA.
Reliftés pendant l’été, chaleureux en habits et parasols terracotta, l’entrée et les jardins de Mr. T changent d’humeur et ouvrent désormais tous les matins dès 8am. Dans les vitrines du long comptoir se dévoilent une collection de viennoiseries à l’élégance française, le classique croissant aux amandes (best-seller de la maison depuis son ouverture), un pain au chocolat comme un bijou, le bon cookie au cœur fondant, des versions sans gluten tous les jours, le tout à déguster sur l’une des plus belles terrasses d’Hollywood.
Révélé aux côtés du chef Christophe Michalak, François Daubinet a passé cinq années à la tête de la création de la maison Fauchon, voyagé dans le monde entier, avant de se convertir en consultant, et de collaborer pour de nombreux événements privés et maisons du luxe. « J’ai toujours rêvé de m’installer à Los Angeles et d’ouvrir un concept nouveau, hybride et vivant, qui ne ressemble pas à une boutique classique où l’on vend simplement ses gâteaux, résume le chef pâtissier. Un voyage de 15 jours un été m’a convaincu définitivement. J’aime tout ici, l’humeur de la ville, le soleil, l’énergie positive. »
À son arrivée à LA, le Français se rappelle à Guillaume Guedj, rencontré par hasard quelques mois plus tôt à la pâtisserie Lisee à New-York. Les deux échangent sur leur expériences et leurs projets, organisent un premier pop-up dans les murs de Mr. T et finissent par s’associer. « Une association naturelle et bienveillante, reconnaît Guillaume Guedj, qui a même débouché sur une amitié. »
Sur la même longueur d’ondes, supra créatifs tous les deux, et passionnés de musique, ils bûchent quatre mois non-stop, testent tout, sourcent les bons produits et aboutissent à leur concept de « pop-up permanent ». Depuis quelques semaines, François Daubinet et son second Jonas s’invitent donc désormais dans les cuisines de Mr. T dès 4am, branchent la musique et lancent leurs premières fournées de viennoiseries et pâtisseries (prochainement la tarte aux noisettes, fétiche du chef). Aux gourmandises du matin, s’ajoute une carte de cafés, centrée autour de trois latte stars – demander celui à la vanille brûlée ou au pop-corn – et une carte déjeuner à l’esprit brunch où goûter burger, granola bowl, avocado toast et frites au parmesan.
« L’esprit du concept est interactif, certains desserts à l’assiette comme le pain perdu à la vanille brûlée sont préparés et servis à table, ajoute François Daubinet. J’aime les classiques mais aussi le décalage. Mes créations apparaîtront bientôt dans nos vitrines. Des pâtisseries issues de collaborations avec artistes ou maisons devraient également voir le jour en 2025. »
Tous les jours à 5pm, la pâtisserie-café Mr. T x François Daubinet ferme ses portes et laisse place aux dîners de Mr. T. La cheffe en place, Alisa Vannah, aux manettes tous les soirs, livre sa cuisine toujours créative. Des soirées y ont lieu régulièrement, la Mr. Tuesdays thématise ses platines en mode Motown ou rap les mardis soirs et les mercredis font déguster le vin à moitié prix.
Parfois le retour dans son pays d’origine, après des années d’expatriation, peut ressembler à des vacances. Du moins au début. Mais ça peut être aussi une étape éprouvante de réadaptation, de redécouverte de soi et de son identité. Il faut se familiariser à nouveau avec un environnement, des habitudes, et même avec une culture devenue, avec le temps, un peu étrangère.
Dans ce nouvel épisode de French Expat, je vous invite à partir à la rencontre de Julie Chartrou, une Française qui a passé 13 années aux États-Unis et qui est récemment rentrée en France. Aux États-Unis, Julie occupait fièrement un poste de responsable marketing digital. Et après une année pleine de contrastes et de défis, elle a fait le choix plutôt audacieux de retourner dans son pays natal, décision motivée par des raisons professionnelles, mais pas seulement… Un an après son retour, un divorce, un nouveau job, une nouvelle vie, Julie se confie sans filtre.
French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.
— REPLAY — Retrouvez toutes les conférences de cet événement en replay ici
__ Immigration, immobilier, patrimoine, santé, credit score… trouvez les réponses à toutes vos questions pour bien vivre votre expatriation.
Rendez-vous du 16 au 20 septembre 2024 pour un salon en ligne dédié aux Français et francophones expatriés – ou préparant une expatriation – aux États-Unis.
Au programme : de nombreuses conférences d’experts sur les thèmes notamment de l’immigration, de la santé, du patrimoine, mais aussi de la vie quotidienne de l’expatrié, le but étant de vous donner les clés pour vivre votre expatriation de la meilleure manière possible.
Le salon en ligne est 100% gratuit. Nous vous demandons simplement de vous inscrire afin de recevoir les rappels par email.
Aperçu des thèmes des conférences :
L’arrivée aux États-Unis : conseils d’expats
Acheter un bien immobilier à New York
S’expatrier en famille : les impacts juridiques
Gérer son patrimoine transatlantique
Immigrer aux États-Unis en 2024/2025
Comprendre le crédit à l’américaine : credit score, credit history
Acheter un bien immobilier à Los Angeles
La couverture santé pour les Français aux États-Unis
Préparer sa retraite entre la France et les États-Unis