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Vie d’Expat : Médecin, j’ai dû apprendre à me vendre

Les lecteurs de French Morning nous soumettent régulièrement leurs problèmes liés à l’expatriation. Deux fois par mois, Vie d’Expat essaie de les aider en ouvrant sa bibliothèque de livres sur l’épanouissement personnel.

Aujourd’hui, le témoignage d’Amélie qui a dû sortir de sa zone de confort pour se trouver un projet.

« Lorsque j’ai vu l’annonce postée par le Consulat, je me suis dit que le job était fait pour moi : une responsable événementielle. Bon, c’était un peu éloigné du métier que j’exerçais en France, médecin anesthésiste, mais j’avais toujours été très bonne pour organiser des anniversaires. C’était bon signe, non ?

Évidemment, en tant que médecin, je n’étais pas exactement rompue à la pratique de la lettre de motivation. Mais je me suis documentée et j’ai rédigé une lettre superbement motivée. “Cliquez sur ‘envoi'”. J’étais sûre d’avoir une réponse dans la semaine.

J’avais suivi mon mari et j’ai vite compris qu’il me manquait un projet. Celui d’améliorer mon anglais, d’accompagner nos trois enfants à leurs activités et de découvrir la ville ne me suffisait pas. J’ai contacté une agence d’intérim et j’ai rapidement obtenu des missions de remplacement à Paris. J’étais ravie. Je gardais un pied dans ma ville et un lien avec ma famille. Sauf que c’était fatigant, ces allers-retours. Et puis, pas très intéressant : en tant qu’intérimaire, vous n’avez presque aucun contact avec le patient. Vous enchaînez les anesthésies.

Je n’avais pas d’équivalence pour exercer ici. Des copains l’avaient passée. Le processus est quand même assez long, avec sa batterie de QCM, ses simulations à l’hôpital. Mon mari et moi n’envisagions pas de rester suffisamment aux États-Unis pour que ça en vaille la peine.
Alors, ce job dans l’événementiel ? Je n’ai reçu aucune réponse du Consulat. J’étais un peu vexée.

Heureusement, l’ONU cherchait un “médecin du travail”. Exactement dans mes cordes. Dans le cadre de nos précédentes expatriations, j’avais exercé des missions assez proches. J’ai postulé en ligne, absolument certaine d’avoir un entretien… que je n’ai pas eu. Cette fois, je n’étais plus vexée. Plutôt désespérée.

Et puis, la magie de New York a opéré. Je faisais partie de l’association Accueil New York qui met en relation les expats français. Quelqu’un m’a donné le contact d’une chercheuse à Columbia qui pourrait peut-être me proposer un stage à l’issue duquel je décrocherais un job de “postdoc” (postdoctorat). Je lui ai envoyé un mail, avec un peu moins de certitudes que mes courriels au Consulat ou à l’ONU, parce que, à la vérité, je n’avais aucune expérience dans la recherche. Et pourtant… j’ai reçu une réponse, un “oui” ! Enfin !

Quelle fierté pour mon premier jour d’arborer fièrement mon badge de Columbia. J’avais l’impression d’entrer dans le Temple de l’Intelligence.
J’ai beaucoup aimé cette expérience, parmi tous ces jeunes chercheurs dans une ambiance très cosmopolite, à l’image de New York, même, ou peut-être surtout, parce que cela m’a demandé de tout recommencer à zéro. Quel temps j’ai passé à essayer de comprendre les protocoles de recherche ! Quel enrichissement ! C’était aussi très intéressant pour moi de participer à la vie des chercheurs sur un campus américain, de comprendre la difficulté pour un directeur de laboratoire d’avoir à trouver des fonds pour financer ses recherches. Cette expérience m’a transformée.

Je crois que c’est essentiel d’avoir un projet quand on vit à New York. Pour moi, le job importait peu. J’étais prête à me lancer dans n’importe quelle activité, parce que c’est ça l’expatriation, c’est ça New York ! Une vie d’opportunités.

Finalement, nous ne sommes pas restés. J’ai dû interrompre mon stage. Nous voici partis pour Saint-Martin où l’hôpital m’a accueillie les bras ouverts (ça fait du bien) sans avoir à passer d’entretien, sur mes seules références.

Je ne m’étais jamais vraiment confrontée au monde du travail ni “vendue”. Je ne suis pas certaine d’être la meilleure à ce genre d’exercice et mon expérience new-yorkaise m’aura, entre autres, servi à ça. »

La réponse de French Morning

Merci pour votre témoignage, Amélie. Vous soulevez la question « d’avoir un projet » lorsque l’on est le conjoint qui accompagne. Sans projet, surtout dans une ville comme New York dans laquelle tout le monde semble tout le temps occupé, on risque de tourner en rond. Mais dans le même temps, passer son temps à se projeter peut également vous faire passer à côté du moment présent.

Il faut donc essayer de trouver un compromis entre les deux, comme nous l’explique Charles Pépin, l’auteur de Les vertus de l’échec, dans un article de Philosophie Magazine.

“Comme l’a montré Jean-Paul Sartre, la conscience humaine se projette naturellement vers demain : être, c’est être un « projet », sans cesse jeté au-devant de soi. Espérer revenant à se projeter vers un avenir plus souriant que le présent, on pourrait craindre que la fin d’une telle projection empêche de vivre. Pourtant, ne plus espérer peut aussi signifier que nous pouvons consentir à notre présent, même imparfait, que nous sommes capables de ce « grand oui à la vie » dont parle Nietzsche. Dire oui à la vie, c’est dire oui au bon comme au mauvais, au bien comme au mal, à nos réussites comme à nos fiascos : c’est dire oui au présent, et c’est peut-être cela, « vraiment vivre ». Une telle puissance affirmative exclut alors l’espoir, puisque nos forces doivent être tournées vers cette approbation de l’ici et du maintenant, non détournées de ce noble but et dirigées vers l’avenir. (…)

Finalement, lorsque nous traversons un moment difficile, nous avons deux ressources : une d’espoir, de projection dans l’avenir, salutaire quand la souffrance est trop grande, et une de joie, pas toujours disponible mais capable de rendre provisoirement l’espoir inutile. La joie est une émotion passagère, imprévisible. Quant à l’espoir, s’il dure un peu plus longtemps, il est également assez capricieux. Ne nous privons donc ni de la première ni du second. Sachons les accueillir lorsqu’ils se présentent. Se sentir capable de dire oui à son sort, même lorsqu’il est pénible, n’empêche pas, l’instant d’après, lorsque notre force vient à manquer, d’espérer une vie meilleure et de trouver dans cet espoir de quoi se réchauffer l’âme et le cœur.”

? Retrouvons-nous dans 15 jours.

✉️ En attendant, envoyez-nous vos histoires et vos questions à l’adresse : [email protected].

Inscriptions ouvertes pour le Grand Café de WAA le 24 septembre

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L’association Washington Accueil (WAA) invite ses membres et toute personne intéressée à rejoindre l’association à son Grand Café de la Rentrée, le mardi 24 septembre, de 10am à 12pm à la Maison française. Cet événement annuel offre l’occasion de renouveler son adhésion, de découvrir les clubs et activités pour l’année à venir, et de rencontrer les organisations francophones partenaires de WAA dans la région de DC.

L’actuelle présidente Danielle Galand a expliqué que deux nouveaux clubs allaient ouvrir cette année : « l’un sera autour de la maternité et des jeunes mamans, et l’autre sera un atelier de mosaïques ». Elle rappelle également que l’association est un bon moyen de rencontrer d’autres familles francophones, avec « plus de 300 familles membres, donc à peu près 800 personnes ».

Le Grand Café se veut un moment convivial, autour d’un buffet petit-déjeuner, permettant aux participants de faire connaissance et d’échanger avec les bénévoles de WAA qui seront présents pour répondre aux questions. L’événement est gratuit et ouvert à tous, membres comme non-membres, sous réserve d’inscription préalable.

Pour les non-membres, il suffit d’envoyer un mail à l’adresse [email protected] pour s’inscrire. Ce rendez-vous marquera le coup d’envoi des activités et événements qui rythmeront la saison à venir au sein de cette association francophone. Le prochain rendez-vous est déjà donné aux nouveaux membres, pour le vendredi 18 octobre.

La 7e boulangerie Fresh Baguette ouvre ses portes à Penn Quarter

« Bonjour, vous aviez réservé pour quel horaire ? », demande la responsable marketing Celia Rambelomanana à un couple de Washington arrivant avec leurs vélos. Six jours avant l’ouverture du septième magasin de Fresh Baguette, les responsables de différents pôles observent cette journée-test. Située au 575 7th Street NW, la boulangerie débarque au centre-ville de DC avec une ouverture officielle prévue ce jeudi 12 septembre. Pour la première fois, l’entreprise part à l’assaut de Penn Quarter, à proximité de la station de métro Gallery Place, à deux encablures du National Mall.

Les vendeurs sont prêts, aux petits soins des testeurs de la journée, la radio française « M » résonnant dans l’espace immaculé. Le néon rose « pickup », au couleur de la marque de la boulangerie, donne un côté branché au petit empire de Florent de Felcourt, qui a ouvert sa première boulangerie en 2013 à Bethesda.

La nouvelle boulangerie se situe au 575 7th Street à Washington DC. © Nastasia Peteuil

Coup d’accélérateur en 2025

Après l’ouverture de deux autres magasins en 2022 à Alexandria et à McClean en Virginie, et en début d’année dans le quartier de Cleveland Park, l’entreprise française espère s’agrandir encore plus vite l’an prochain. « Notre but, ce serait d’ouvrir trois à quatre magasins par an », explique Jérémy Touchard, un Français originaire de Bretagne qui est arrivé à Washington il y a 6 ans pour démarrer son aventure américaine avec Fresh Baguette. 

Pour l’instant, l’équipe assure que toutes les ouvertures prochaines se feront uniquement dans le DMV, à Washington DC, dans le Maryland et en Virginie. « Peut-être que l’on explorera plus loin », ajoute Celia Rambelomanana, mais « plus tard ».

En charge de la vente, Jérémy Touchard souligne que le concept de Fresh baguette est bien rodé avec l’ouverture de la nouvelle adresse. « Quand on rentre dans la boulangerie, on met en avant notre produit phare, le Cro’Gel, un croissant bagel », pointe-il du doigt, une innovation de l’un des chefs boulangers. À côté des vitrines, on retrouve le « market » du magasin avec des boîtes de cracottes, des BN, et plein d’autres gourmandises de l’hexagone.

Les célèbres croissants-bagels, le Cro’Gel. © Nastasia Peteuil

Croissants à 2 dollars pour l’ouverture

Pour célébrer cette ouverture, Fresh Baguette proposera des croissants à 2 dollars le jeudi 12, jusqu’à épuisement des stocks. Les visiteurs pourront également participer à un tirage au sort pour tenter de gagner une année de croissants gratuits. À noter, la boulangerie soutiendra la Woodley House Food Pantry en vendant des livrets de coupons à 5 dollars, dont tous les bénéfices iront à cette organisation caritative qui fournit des produits alimentaires et des articles de soins personnels aux familles défavorisées de DC.

Selon le communiqué de presse, Florent de Felcourt s’est dit enthousiaste à l’idée de cette nouvelle ouverture : « Notre équipe met sa passion pour la pâtisserie française dans chaque création, et nous sommes impatients de partager nos délicieux produits avec Penn Quarter. Nous nous engageons à offrir à nos clients une expérience exceptionnelle.

Le lundi 21 octobre, les amateurs de pains français pourront retrouver la boulangerie Fresh Baguette qui a été sélectionnée pour le concours de French Morning « Best Baguette ». Tous les détails de l’événement sont à retrouver ici.

Pourquoi le siège des Nations unies est-il à New York ?

26 juin 1945, la Charte des Nations Unies est signée à San Francisco. Elle incarne les espoirs de paix après la fin de la Seconde guerre mondiale en codifiant les grands principes des relations internationales. Objectif : maintenir la paix et la sécurité dans le monde et améliorer la coopération entre les pays. Mais alors que la Charte jette les bases de l’ONU telle que nous la connaissons, les délégués laissent une question en suspens : celle l’emplacement de son siège. Certains membres militent pour Genève où la Société des Nations est implantée. D’autres estiment qu’une nouvelle organisation internationale a besoin d’un nouvel emplacement. Ce n’est qu’à l’occasion de la première session de l’Assemblée générale en février 1946 à Londres qu’est prise la décision de bâtir le siège en plein New York. Mais pourquoi ? C’est notre question bête.

Le choix des États-Unis

Avant le choix de New York, c’est d’abord celui d’un pays, les États-Unis. « Fixer le siège de l’ONU outre-Atlantique permettait de rendre hommage à leur décision d’adhérer à l’organisation, eux qui n’étaient pas membres de la Société des Nations pendant l’entre-deux-guerres », explique Chloé Maurel, Docteure en histoire, spécialiste de l’ONU et auteure de Une brève histoire de l’ONU au fil de ses dirigeants. « La Banque mondiale et le FMI sont, eux, fixés à Washington DC. En contrepartie, pour satisfaire l’Europe, l’UNESCO est basé à Paris »

La ville de New York s’impose ensuite. Avec son importante population d’immigrés, dans un pays qui connaît encore la ségrégation, elle est le lieu idéal pour symboliser cette cohabitation pacifique et harmonieuse entre différentes populations.

Raison économique enfin. L’offre de 8,5 millions de dollars faite par le philanthrope John Davison Rockefeller Junior, pour l’achat du site actuel, remporta l’assentiment de la plupart des membres de l’Assemblée générale.

Le bâtiment de l’ONU vu de Queens, au bord d’East River.

Le chantier est officiellement inauguré le 14 septembre 1948, il y a 75 ans. La première pierre posée le 24 octobre 1949, Journée des Nations unies, par le Secrétaire Général de l’ONU, le Norvégien Trygve Lie. L’ensemble de quatre bâtiments qui composent le siège de l’ONU n’est achevé que le 9 octobre 1952. « C’est un symbole de l’aspiration pacifiste et universaliste de cette organisation, précise la doctorante.  Sa construction même reflète cet idéal : en effet, des architectes et artistes européens et américains y ont œuvré ensemble, constituant une véritable coopération transatlantique ».

Depuis, chaque automne, les dirigeants et responsables des 193 États membres de l’organisation internationale convergent à New York pour son Assemblée générale. Et rejoignent ce bâtiment dont tous les New-Yorkais connaissent le profil imposant planté au bord de l’East River. Celui du building principal surtout, un gratte-ciel de 39 étages revêtu de 2000 tonnes de marbre du Vermont et de parois vitrées. Un chef-d’œuvre aussi remarquable par son architecture que solennel par les enjeux qu’il abrite.

Publié le 22 novembre 2023. Mis ¡a jour le 9 septembre 2024.

Théâtre : Seuls en Scène invite le Festival d’Avignon à Princeton

C’est un rendez-vous culturel incontournable pour les amoureux du théâtre, et qui, cette année, prend une dimension particulière. Seuls en Scène, le festival du théâtre français de l’université de Princeton, inaugure son partenariat avec le Festival d’Avignon. Six spectacles et des conversations, avec notamment le directeur du célèbre festival Tiago Rodrigues, seront proposés du jeudi 12 au dimanche 22 septembre au sein de la prestigieuse université du New Jersey.

Florent Masse, le directeur-fondateur de Seuls en Scène et Professor of the Practice au département de français et d’italien de Princeton. © Princeton University

« Nous avions dans le passé récent un partenariat avec le Festival d’Automne, et nous allons poursuivre des collaborations ponctuelles, explique Florent Masse, le directeur-fondateur de Seuls en Scène et Professor of the Practice au département de français et d’italien de Princeton. Mais ce nouveau partenariat avec Avignon va nous permettre d’inviter à Princeton des productions du Festival, notamment celle qu’on appelle la production en itinérance, une production plus légère qui joue pendant les trois semaines du festival tout autour d’Avignon, qui voyage de jour en jour dans de petites villes environnantes. » Une idée lancée par le précédent directeur artistique d’Avignon, Olivier Py, pour attirer du public en touchant les communes voisines d’Avignon, et reprise par son successeur Tiago Rodrigues. « À partir de cette année, nous allons donc inviter la pièce en itinérance de l’année précédente. La pièce 2023 était « L’Addition » de Tim Etchells, elle a depuis beaucoup tourné en France et en Europe » et c’est elle qui entamera les productions de Seuls en Scène, les vendredi 13 et samedi 14 septembre.

Des liens de longue date avec Avignon

Le partenariat Princeton-Avignon repose non seulement sur la relation de longue date qu’entretient Florent Masse avec Tiago Rodrigues, mais aussi sur celle nouée avec l’un de ses anciens élèves, Pierre Gendronneau, longtemps Directeur des productions au Festival d’Automne, devenu, en janvier 2023, le directeur délégué du Festival d’Avignon. 

Tiago Rodrigues, Directeur artistique du festival d’Avignon. © Christophe Raynaud de Lage

Florent Masse est un fidèle du Festival d’Avignon : il y.a donné des cours et a déjà invité à Princeton certaines de ses productions. « J’ai toujours eu des rapports importants avec le festival, j’y vais chaque année, je suis repéré comme programmateur international ». Ses étés dans le Vaucluse sont d’ailleurs denses, entre les pièces du festival officiel, dit Festival « In », créé par Jean Vilar en 1947 et qui présente une quarantaine de spectacles en trois semaines, et le Festival « Off » qui propose près de 1500 spectacles dans une multitude de salles, tous les jours de 10h du matin à 23h. « Le Off est très important, c’est une rampe de lancement de beaucoup de jeunes artistes », précise encore le fondateur de Seuls en Scène. 

Tiago Rodrigues restera plusieurs jours à Princeton. Non seulement pour ouvrir Seuls en Scène le jeudi 12 septembre – Florent Masse n’a pas voulu lancer le festival un vendredi 13 – par une conversation avec Hortense Archambault, qui a co-dirigé le Festival d’Avignon entre 2004 et 2013 avant de diriger la MC93 (la maison de la culture de Bobigny), « une grande dame du théâtre public français »; mais aussi pour présenter l’une de ses mises en scène, « Chœur des amants », une pièce qu’il a écrite il y a deux ans – « un petit bijou. C’est la deuxième fois que Tiago Rodrigues vient à Princeton, on l’avait invité en 2017 pour son grand succès “By Heart” joué au BAM. »

Tous les artistes invités entretiennent un lien très fort avec le Festival d’Avignon. Le comédien franco-sénégalais Adama Diop, qui réalisera la lecture-performance du Cahier d’un retour au pays natal d’Aimé Césaire le mercredi 18 septembre, s’est fait connaître à Avignon il y a trois ans dans « La Cerisaie », une mise en scène de Tiago Rodrigues. Dans la pièce « Chœur des amants », les deux acteurs David Geselson et Océane Cairaty jouaient également dans « La Cerisaie ».

Découverte d’un autre théâtre pour les Américains

Seuls en Scène permet aux étudiants de Princeton et au public américain de se confronter à des formes théâtrales différentes, qu’ils n’ont pas l’habitude de voir, montées avec peu de moyens. « Aux États-Unis, il y a une attente pour le décor, la lumière, les costumes, il faut que ça bouge… Il y a cette idée de technicité. Les jeunes qui font du théâtre viennent généralement de lycées où tous les programmes de théâtre sont impressionnants, les comédies musicales bénéficient de budgets incroyables, on fait même venir quelqu’un de Broadway pour la chorégraphie… Et là, on leur montre un théâtre très créatif, original, malin et intelligent, avec quelques costumes embarqués dans une valise… ce n’est pas une débauche de moyens. »

Le public francophone et américain découvrira également « Euphrate » de et avec Nil Bosca, « un spectacle que j’ai découvert en 2023, l’un de mes coups de cœur au Festival off 2023, une petite pépite », confesse Florent Masse. Dans la foulée de Princeton, Nil Bosca jouera à Los Angeles, au Théâtre Raymond Kabbaz du Lycée français dirigé par Pierre Leloup; « Radio Live », une émission de radio théâtralisée, déjà au programme de Seuls en Scène en 2022, et qui proposera une nouvelle performance en direct avec des images, de la video, des interviews, du chant et de la danse. « C’est absolument génial. Et là on va proposer un nouvel épisode, avec un jeune activiste indien, qui a moins de 30 ans, Sumeet Samos », la seule pièce du festival qui sera jouée en anglais; ou encore ils entendront Alice Diop lire le texte du Voyage de la Vénus de Sable de Robin Coste Lewis, dans une version qui sera présentée au Festival d’Automne-MC93 Bobigny à l’automne 2025. 

« Clôture de l’amour » de Pascal Rambert viendra baisser le rideau du festival. « C’est une pièce qu’on a déjà invitée en 2016 mais ce n’était pas le casting original » (Pascal Rambert jouait le rôle de Stanislas Nordey qui vient cette fois-ci). La représentation se déroulera dans la rotonde de l’université, « un lieu unique, rappelle l’enseignant de Princeton. Avec toujours le fil rouge Festival d’Avignon. « C’est la pièce qui a permis à Pascal Lambert de décoller complètement dans sa carrière, qu’il a créée en 2011 puis traduite dans 25 langues, jouée dans le monde entier, du Mexique au Japon. Une aventure formidable. Avoir à nouveau “Clôture de l’amour” permet de bien clôturer Seuls en Scène »

À ne pas rater, le dimanche 15 septembre, à 3pm, Adama Diop s’entretiendra avec Tiago Rodrigues pour évoquer leur prochaine création au Festival d’Avignon 2025. Une preview, porte entrouverte de « leur laboratoire, conclut Florent Masse avec l’enthousiasme qui le caractérise, pour savoir ce qu’ils préparent, à neuf mois et demi du prochain Festival d’Avignon. »

Programme (billets gratuits mais à réserver ici) :

  • Jeudi 12 septembre à 4:30pm, East Pyne Room 010 : Conversation with Hortense Archambault & Tiago Rodrigues. Une conversation (en français) entre l’ancienne co-directrice (2004-2013) du Festival d’Avignon et le directeur actuel. Aucun billet n’est requis.
  • Vendredi 13 et samedi 14 septembre à 8pm : L’Addition de Tim Etchells. Un client du bar commande un verre et les choses tournent mal. Avec cette scène répétée inlassablement par le duo Bert et Nasi, l’addition s’avère salée. Sommes-nous dans un cauchemar ou dans une comédie ? Pièce itinérante du Festival d’Avignon 2023. Spectacle en français sous-titré en anglais. Billets gratuits.
  • Samedi 14 septembre à 11am au 399 Ruehl Family Room Julis Romo Rabinowitz Building : Laurence Marie anime une discussion avec des artistes sur la façon dont Le Paradoxe sur le comédien de Diderot résonne dans l’exercice de leur métier aujourd’hui. Aucun billet requis.
  • Samedi 14 septembre et dimanche 15 septembre à 5pm : Chœur des amants de Tiago Rodrigues. Récit lyrique de deux amants confrontés à une situation de vie ou de mort où l’oxygène se raréfie. Les deux acteurs célèbrent l’amour quand tout le reste est remis en question. Avec David Geselson et Océane Cairaty. Joué en français. Billets gratuits.
  • Dimanche 15 septembre à 3pm au Rocky/Mathey Theater, Rockefeller College : Avignon Project 2025 avec Tiago Rodrigues et l’acteur franco-sénégalais Adama Diop. En exclusivité pour Seuls en Scène 2024, discussion au sujet de leur création à venir pour le Festival d’Avignon 2025. Aucun billet n’est requis.
  • Mercredi 18 septembre à 8pm : Lecture-performance du Cahier d’un retour au pays natal d’Aimé Césaire. Adama Diop se joint pour la première fois à Seuls en Scène, accompagné de musiciens, pour présenter une lecture-performance du chef-d’œuvre d’Aimé Césaire. Spectacle en français. Billets gratuits.
  • Vendredi 20 et samedi 21 septembre à 6pm : Euphrate de et avec Nil Bosca. Fille d’un père turc et d’une mère normande, Euphrate est une lycéenne en classe de terminale qui se heurte au système éducatif. En plus de ses notes plutôt médiocres, elle doit choisir une orientation professionnelle : un vrai casse-tête. Joué en français. Convient aux 12 ans et plus. Billets gratuits.
  • Vendredi 20 et samedi 21 septembre à 8pm : Radio Live d’Aurélie Charon et Amélie Bonnin. L’émission de radio théâtralisée vient pour la troisième fois à Seuls en Scène (après 2019 et 2022) avec sa nouvelle série, « La relève », qui propose un portrait de Sumeet Samos, jeune activiste originaire de New Delhi, en Inde. Interprétation en anglais. Billets gratuits.
  • Samedi 21 septembre à 2:30pm au Rockefeller College Common Room : Voyage of the Sable Venus by Robin Coste Lewis lu par Alice Diop. Une femme noire erre dans les musées la nuit, cherchant dans ses rêves les corps fragmentés de toutes les femmes noires qui peuplent les œuvres d’art à travers l’histoire.
  • Dimanche 22 septembre à 5pm : Clôture de l’amour de Pascal Rambert. Œuvre maîtresse de Pascal Rambert présentée pour la première fois au festival en 2016. Elle sera jouée par la distribution originale : Audrey Bonnet et Stanislas Nordey. Représentation en français. Billets gratuits.

Roger Pilhion : « Le français n’a jamais été autant parlé dans le monde qu’aujourd’hui »

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Dans le monde contemporain où l’anglais semble souvent dominer, quel est l’avenir de la langue française ? Cette question est au cœur du nouvel épisode de Révolution Bilingue, avec un invité exceptionnel, Roger Pilhion. Fort d’une carrière impressionnante en défense et en promotion du français, Roger Pilhion apporte un éclairage unique sur le rôle du français face à l’hégémonie linguistique. Auteur de Et le monde parlera français, il présente une analyse pointue du statut du français dans le monde, tout en esquissant des stratégies concrètes pour son renouveau sur la scène internationale.

Dans cette discussion captivante, Roger Pilhion met en lumière les défis, mais aussi les opportunités pour la francophonie dans un monde en quête de diversité. Avec des décennies d’expérience, notamment au ministère des Affaires étrangères et au Centre international d’études pédagogiques (CIEP), sa vision invite à reconnaître la puissance du français comme outil d’humanisme et de paix. Une invitation inspirante à redécouvrir la richesse et le potentiel de la langue française.

Associations : Les dossiers STAFE 2025 à déposer avant le 25 octobre

Comme chaque année, les associations françaises de l’étranger peuvent bénéficier du Soutien au Tissu Associatif des Français de l’Étranger (STAFE). Ce dispositif, piloté par le Quai d’Orsay, repose sur l’attribution de subventions à des projets dont l’objet est de nature éducative, caritative, culturelle ou d’insertion socio-économique et qui contribuent au soutien des Français à l’étranger. Comme le précise le ministère de l’Europe et des affaires étrangères, pour être éligibles, « les projets doivent bénéficier directement en tout ou partie à des usagers français, dans le but précité de les aider au plan éducatif, caritatif, culturel ou socio-économique ».

Les dossiers de candidature pour l’année 2025 sont à retirer auprès du service social de votre consulat ou votre ambassade au plus tard vendredi 18 octobre prochain et devront être retournés au plus tard vendredi 25 octobre, comprenant :

  • La demande de subvention mentionnant le montant sollicité par l’association au titre du projet sous la forme d’une lettre signée par le président de l’association ou son représentant
  • Les statuts de l’association et leur traduction en français le cas échéant, et la preuve d’enregistrement auprès des autorités locales (ou françaises le cas échéant)
  • Le formulaire de demande dûment rempli
  • Le cas échéant, un compte-rendu d’utilisation si l’association a déjà obtenu une subvention au titre du STAFE pour un précédent projet
  • Éventuellement, tout document produit par l’association permettant d’étayer et de justifier la pertinence de la demande.

Une attention particulière sera portée cette année sur les projets portant sur l’écologie et les risques climatiques d’une part, et sur l’égalité entre les femmes et les hommes et les droits des femmes d’autre part, mais aussi ceux promouvant la pratique du sport ou reposant sur des critères sociaux.

Les associations candidates doivent avoir plus d’une année d’existence pour pouvoir présenter un projet, et son budget annuel global (recettes totales sur la dernière année consolidée) doit être inférieur à 1 million d’euros. Elles pourront présenter jusqu’à 3 projets pour une même campagne STAFE. Le montant sollicité par projet est porté à 25.000 euros maximum pour un seuil maximal de financement demeurant à 50% du coût du projet, et à 3.000 euros maximum pour les petites associations dont le budget global n’excède pas 10.000 euros, et dont le seuil de financement par la subvention demeure plafonné, de manière exceptionnelle, à 80%.

Les associations qui verront leurs projets retenus dans le cadre de la campagne STAFE 2025 recevront une décision d’octroi en mars 2025 et le versement de la subvention par le poste diplomatique ou consulaire à compter de fin mars/début avril 2025.

Brèves new-yorkaises : Clap de fin pour l’Elizabeth Street Garden ?

Nous déclarons la saison « Il fait 10 le matin et 26 l’après-midi, comment je vais m’habiller ? » officiellement ouverte. Bonne semaine !

? Découvrez le wall of shame des pires employeurs de New York. Au menu, des entreprises qui ne payent pas leurs salariés, qui les empêchent de se syndiquer ou bien qui les harcèlent. Certains sont assez connus : Amazon, Uber, Lyft ou Chipotle et même Gucci !

? Si vous voyez cette semaine des pickups munis de canons verts sur leur plateforme arrière, passez votre chemin : la ville asperge de nouveau Manhattan d’insecticide pour lutter contre les moustiques actifs jusqu’en octobre. 

? Elle est poussée d’un train en marche et réclame à la Long Island Rail Road 1 million de dollars pour ne pas avoir sécurisé la rame qui a continué de rouler (à 8km/h) alors que les portes étaient ouvertes. 

⛈️ Après les ouragans de cet été, les polices d’assurance des maisons inondées ont augmenté en moyenne de 55%. 

? Vous pourrez vous installer dans l’un des 60 appartements en cours de rénovation du célèbre Flatiron Building dès octobre 2026 (si c’est le cas, merci de nous inviter à la pendaison de la crémaillère). 

⛔️ Vous vous êtes fait confisquer à la douane votre bouteille achetée à prix d’or sur un marché provencal cet été ? Pas de panique, elle est sûrement remise en vente sur ce site. 

?️ Les réservations de tables pour une seule personne sont en augmentation de 29%. 

? Le département des services aux sans-abri de la ville a versé à 150 familles de migrants jusqu’à 4.000 dollars chacune pour quitter le système d’hébergement de la ville et emménager dans un logement permanent. 

??‍♀️ Les trottoirs new-yorkais ont retrouvé 90% de leur trafic piétonnier de juillet 2019 (avant Covid, donc). 

? New York, capitale de la mode, c’est terminé : le nombre de personnes travaillant dans ce secteur est passé de 182.000 en 2014 à environ 129.000 cette année, soit une baisse de près de 30%.

? Selon une enquête, 40% des toilettes publiques sont insalubres et 9% sont fermées – alors qu’elles sont référencées comme ouvertes. 

?‍? Vingt-deux nouvelles écoles ont ouvert à la rentrée, soit 11.000 nouvelles places. Ce qui n’a pas empêché ces mêmes écoles publiques de perdre plus d’un million d’élèves entre 2019 et 2022 dans tous les États-Unis. C’est ce chiffre alarmant qui fait dire au directeur des écoles de New York, David C. Banks, « que l’arrivée des 40.000 enfants migrants est une aubaine »  

? 94 personnes ont été tuées par balles en août. C’est presque le chiffre le plus bas de toute l’histoire de NYC. 

? Il achète un bébé python birman qui rapidement atteint les 4 mètres pour 36 kilos et finit par appeler le New York State Department of Environmental Conservation pour qu’il le récupère. 

? Le Guardian est très critique à l’égard de l’US Open, devenu une vitrine pour se prendre en photo en sirotant une limonade à la Vodka (23$) à côté de Morgan Riddle, la « Barbie du tennis » et publier le tout sur Instagram. Non, l’US Open n’est plus ce qu’il était.  

? Macy’s fermera cinquante-cinq emplacements dans tout le pays d’ici 2026. Aucune liste n’a été publiée et l’on ne sait pas encore ce qu’il en est de New York. 

? Vous avez été très nombreux à nous demander des nouvelles des poissons rouges contenus dans une flaque alimentée par une borne à incendie à Brooklyn. Ils y sont toujours et personne ne sait trop quoi en faire. En lisant cet article, vous découvrirez une histoire assez terrifiante sur ces poissons voraces, agressifs, qui peuvent faire quatre fois leur taille habituelle quand on s’en débarrasse dans l’Hudson. Affaire à suivre, donc. 

?️ Faut-il ou non rendre le 11 septembre férié ? Pour certains c’est non : un jour férié coûte des centaines de millions de dollars aux contribuables et la proximité avec Labor Day alignerait deux semaines de quatre jours. Pour d’autres, comme le député Anthony d’Esposito, le 11 septembre devrait être une fête nationale pour que « l’un de nos jours les plus sombres soit enseigné à l’école ».  

⛲️ C’était une pépite cachée de New York : le joli Elizabeth Street Garden devrait être rasé cette semaine pour y construire 123 unités à prix abordables pour personnes âgées – et des commerces de luxe. À moins que les défenseurs de ce jardin vieux de 200 ans, Robert de Niro en tête, parviennent à détourner les bulldozers au dernier moment. 

? Les autorités de la ville en ont assez des animaux abandonnés dans les parcs – vous vous souvenez peut-être de l’alligator de Prospect Park l’année dernière. Désormais, si vous abandonnez votre serpent ou votre crocodile, vous risquez une amende de 1.000$. 

⛔️ Sept personnes se sont noyées sur les plages new-yorkaises cette année. La plupart ne savait pas nager. Pour Shawn Slevin de la Swim Strong Foundation, la faute en revient « au faible nombre de piscines dans les quartiers les moins favorisés ». 

? Si vous avez décidé d’emmener votre enfant et ses copains pour son anniversaire à Coney Island – quelle bonne idée ! – sachez que le Cyclone est de nouveau accessible. 

? Dès octobre, une nouvelle loi obligera les chaînes de restaurant à indiquer dans leur menu les plats contenant plus de 50 grammes de sucre – soit 8 carrés. C’est deux fois plus que la quantité maximum recommandée par l’Organisation mondiale de la santé… par jour !

? Si vous venez d’arriver à New York, vous allez adorer assister à l’arrivée de l’automne dans les parcs de la ville. Voici la carte des meilleurs spots. 

? 400.000 bouteilles de champagne et de cognac au départ du Havre sont arrivées à NYC à bord d’un voilier-cargo conçu pour réduire l’empreinte carbone de leur transport. 

Allier scolarité américaine et maintien du français, avec le Cours Griffon

[Article sponsorisé] Vivre l’aventure américaine, cela commence aussi avec l’école ! Si comme près de 40% des expatriés, vous avez fait le choix de l’école locale pour vos enfants, vous allez découvrir une pédagogie où le maître-mot est l’épanouissement. Mais vous allez probablement aussi vous demander rapidement comment faire pour ne pas renoncer à la langue française, afin de faciliter un éventuel retour dans le système scolaire français à court ou long terme, ou tout simplement pour que votre enfant reste un peu français et maintienne un lien avec sa culture d’origine. Le Cours Griffon, aux côtés des familles expatriées depuis plus de 10 ans, vous accompagne dans cette démarche.

Un cours de français à distance conçu pour les enfants scolarisés en école locale 

Le programme de français du Cours Griffon est construit sur une base horaire de 3h de travail par semaine. Pourquoi 3h ? Parce que c’est le juste milieu, ce n’est ni trop, ni trop peu. C’est réaliste en parallèle d’une scolarité et c’est suffisamment solide en termes de contenu pour maintenir un très bon niveau de français. 3h, c’est aussi 30 min par jour, trois fois 1h et deux fois 1h30 par semaine : c’est vous qui choisissez votre rythme, en fonction du profil de votre enfant, afin de garder un bon équilibre entre l’école, le français et les loisirs.

? Un conseil pour réussir ? Intégrer le français à heure fixe dans l’emploi du temps des enfants, comme vous le feriez pour n’importe quelle activité extra-scolaire. Encore mieux ? S’y mettre à plusieurs, avec d’autres enfants francophones du quartier, rien de tel pour maintenir la motivation. Découvrez l’offre de parrainage du Cours Griffon.

? Bon à savoir ! Des tests de niveaux sont en accès libre sur le site, afin d’évaluer votre enfant et lui faire suivre la classe qui correspond à son niveau réel et pas forcément à son âge. De nombreux élèves de 9-12 ans reprennent les bases avec le programme de CE1 ou CE2. Des lycéens consolident leurs acquis avec le programme de collège. L’accès aux cours vidéo est familial : un seul accès pour toute la fratrie ! L’inscription peut se faire à tout moment de l’année sur le site. Il n’est jamais trop tard !

Une pédagogie adaptée à chaque niveau

De la GS au CM1, l’enfant travaille sans écran, avec un adulte (ses parents, ses grands-parents, un tuteur, un étudiant, un professeur particulier…) qui dispose de tous les éléments pour l’accompagner. Il apprend à travailler avec des manuels et un cahier, il construit des bases solides en orthographe, grammaire et conjugaison grâce à des leçons claires et une dictée hebdomadaire, il développe son vocabulaire et son expression écrite avec la lecture suivie et une pratique régulière de la rédaction. Chaque mois, il rend une évaluation (comprise dans les 3h), corrigée et commentée oralement par un professeur attitré, qu’il peut rencontrer en visio-conférence 5 fois dans l’année. Les professeurs connaissent l’expatriation, ils sont là pour encourager les élèves avec bienveillance et les tirer vers le haut en leur donnant des objectifs clairs et atteignables.

Du CM2 à la 4e, l’enfant devient plus autonome dans son travail grâce à des cours en vidéo, la supervision d’un adulte reste cependant nécessaire pour vérifier le bon déroulement de l’emploi du temps proposé. L’écrit reste prépondérant, l’élève est actif devant son écran, il utilise sa mémoire visuelle, auditive et kinesthésique, comme s’il était en classe. En plus de la grammaire et de la conjugaison, le collégien découvre la littérature, il apprend à rédiger des fiches de lecture sur des œuvres complètes et progresse en expression écrite avec méthode. Les évaluations permettent de valider des badges (du Griffon de Bois au Griffon d’Or !) qui motivent les élèves dans leur travail.

En 3e, l’élève est pleinement autonome, il organise son travail comme il le souhaite et à son rythme, en fonction de ses contraintes scolaires. Certains travaillent 1 à 2h par semaine quand d’autres suivent plus de 3h par semaine de cours. Les évaluations deviennent optionnelles.

Le Cours Griffon, aux côtés des expatriés depuis 10 ans 

Le Cours Griffon c’est :

  • une méthode sérieuse et d’excellent niveau qui permet à l’élève expatrié d’étudier tous les fondamentaux de la langue française, conformément aux programmes officiels,
  • une approche pédagogique efficace et claire, qui prend l’enfant là où il en est, pour le tirer vers le haut,
  • un emploi du temps flexible que chaque famille organise comme elle le souhaite, sans pression ni dates butoirs,
  • un enseignement tourné vers le beau(choix des textes et des manuels, poésies…) et la joie d’apprendre, qui apprend à raisonner,
  • un accompagnement résolument humain et personnalisé, alliant rigueur et bienveillance,
  • des professeurs diplômés, expérimentés, qui connaissent les réalités de l’expatriation,
  • une équipe facilement joignable, à votre disposition pour vous aider à accompagner au mieux votre enfant,
  • un bulletin ou un relevé de notes à joindre au dossier scolaire de l’enfant,
  • une communauté de familles fidèles soucieuses de garantir une instruction solide à leurs enfants, en France ou à l’étranger.

Et pour les autres matières ?

Au primaire, le Cours Griffon propose du soutien scolaire en mathématiques, puis au collège, des cours à la carte :

  • cours vidéo : mathématiques, histoire, géographie, latin, anglais
  • cours papiers : littérature, sciences, musique

Au lycée, des cours de mathématiques sont proposés pour les élèves de seconde.

L’équipe du Cours Griffon est à votre disposition par téléphone : +33 1 30 55 02 13 ou par mail : [email protected]

Découvrez des témoignages de parents et d’élèves sur Youtube ou Trustpilot.

Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Quelles sont les différences entre les systèmes de santé français et américain ?

[Article sponsorisé] Si vous envisagez d’aller vivre aux États-Unis, ou que vous y êtes installé récemment, vous devez comprendre le fonctionnement du système de santé américain et les principales différences avec ce que vous connaissez en France. En effet, les deux systèmes ne sont pas transposables. AgoraExpat vous avertit pour ne pas tomber dans certains pièges.

Les différences dans l’organisation du système de santé

La prise en charge des frais de santé aux États-Unis n’est pas organisée de la même façon qu’en France. Les deux systèmes sont même presque totalement opposés. Ce qui explique les inégalités d’accès aux soins.

Le système universel français

Le système de santé en France est universel. Ce qui signifie que par l’adhésion obligatoire à un régime de base de la Sécurité Sociale, les cotisations de l’ensemble des adhérents permettent de garantir à tous un accès égal aux soins de santé.

Tous les résidents bénéficient ainsi du remboursement partiel (ou total pour les plus démunis) des frais de santé.

Par ailleurs, il existe un encadrement des tarifs.

Les tarifs sont conventionnés par secteur. Il existe donc des plafonds de tarification à ne pas dépasser. Les professionnels de santé ne sont pas libres de fixer le prix des soins. Les prestations de santé en France restent donc abordables.

Enfin, la prise en charge des frais de santé est transparente pour les adhérents puisque le régime de base et le régime complémentaire (la complémentaire santé) pratiquent le tiers payant la plupart du temps. L’adhérent n’a donc pas à avancer les frais.

Le système individuel américain

Aux États-Unis il n’existe pas de système de santé universel. Il n’existe pas de cotisations destinées à garantir un accès égal aux soins de santé à l’ensemble des habitants. Il n’existe pas de régime de base obligatoire complété par un régime complémentaire. Il n’existe que des assurances santé privées en dehors des programmes Medicare et Medicaid qui offrent des prestations sociales santé qui sont réservées aux plus démunis et aux personnes de plus de 65 ans.

Autrement dit, si vous avez moins de 65 ans et que vos revenus dépassent le seuil pour pouvoir bénéficier de Medicaid, votre seule solution est de souscrire une assurance santé privée.

De plus, il n’existe pas non plus de règlementation tarifaire. Les tarifs pratiqués sont totalement libres et non plafonnés puisqu’aucun organisme ne régit les prix. Les soins de santé sont donc extrêmement couteux.

Enfin, les bénéficiaires de soins doivent donc prendre en charge eux-mêmes les frais de santé et demander le remboursement, lorsque leur assurance ne pratique pas le tiers payant. Ceux qui n’ont pas d’assurance santé doivent payer de leur poche l’ensemble des soins, et la facture est souvent très élevée.

Les différences en termes d’assurances santé et de coût des soins

Les coûts des soins médicaux aux États-Unis sont parmi les plus élevés au monde! Ils représentent près de 18% du PIB, alors qu’ils sont en dessous de 12% du PIB pour tous les autres pays du monde. Avoir une assurance santé est donc indispensable pour deux raisons : éviter l’endettement et avoir accès aux soins !

Un fonctionnement encadré en France

Grâce à l’encadrement des tarifs, le coût de la santé en France reste raisonnable. Ainsi, une consultation chez un médecin généraliste par exemple, vaut 25 euros, une consultation chez un spécialiste vaut en moyenne 60 euros, ou encore un accouchement est facturé entre 2000 et 3000 euros… 

Par ailleurs, le régime de base prend en charge une grande partie des factures, ce qui limite les dépenses des assureurs santé. Les complémentaires santé restent donc également abordables. À titre d’exemple, une assurance santé pour un célibataire de 35 ans revient environ à 40 Euros/mois.

Pour les plus démunis, il existe des aides qui leur permettent de réduire le coût de la complémentaire santé, voire de le prendre en charge entièrement.

Concernant les complémentaires santé, il n’y a qu’un seul type de contrat : L’assurance santé en complément du régime de base, communément appelée “Mutuelle santé”. Elles sont toutes construites de la même façon et proposent des remboursements basés sur les tarifs établis par la Sécurité sociale. Elles peuvent être souscrites auprès de courtiers ou auprès des compagnies d’assurances directement, à tout moment dans l’année.

Un fonctionnement libéral aux USA

Le coût des soins est extrêmement élevé ! Puisque aux États-Unis, aucun organisme n’est là pour régir les tarifs pratiqués par les professionnels de santé, ces derniers sont libres de pratiquer les honoraires qu’ils souhaitent. Et il est très fréquent que les patients sans assurance santé aient des tarifs différents de ceux avec assurance.

En effet, lorsqu’il y a une compagnie d’assurance pour régler, en général la facture est beaucoup plus importante !

À titre d’exemple, une consultation chez un médecin généraliste varie de $150 à $250, une consultation chez un dermatologue coûte en moyenne $400, un accouchement coûte au minimum $20,000 et peut atteindre des sommes considérables en cas de complications, une appendicectomie peut revenir à $50,000…

Puisque le coût des soins est démesuré, malheureusement celui de l’assurance santé l’est aussi. En effet, les assureurs prennent en charge la plus grosse part de la facture. Donc plus le coût est important pour l’assureur, plus la prime d’assurance est élevée.

À titre d’exemple, une assurance santé qui offre une couverture complète, pour un couple avec deux enfants, coûte en moyenne 2000 Dollars/mois. Pour un célibataire de 35 ans le coût est en moyenne de 600 Dollars/mois, et pour un retraité de 63 ans, en moyenne 1400 Dollars/mois.

Par ailleurs, il existe une multitude de contrats d’assurance santé : PPO, HMO, EPO, au 1er $, en complément de la CFE, ACA Compliant… Et tous ne sont pas équivalents en termes d’étendue de couverture, de prestations, de franchises. De plus, certains ne sont disponibles à la souscription que pendant une période déterminée dans l’année. Il n’est donc pas facile de comparer les différentes offres et d’éviter le piège des franchises élevées ou des garanties restreintes.

Attention au reste à charge aux USA

Que votre contrat soit pris en charge par votre employeur ou pas, il est important de prévoir ses « reste à charge » aux USA.

En effet, les contrats locaux PPO, HMO, EPO… proposent différents niveaux de couverture avec une part de reste à charge qui peut être conséquente.

Il est en général limité par le maximum out of pocket (max. OOP) qui s’applique par année et qui est indiqué dans les contrats, Mais le OOP peut s’avérer important selon le niveau de couverture sélectionnée.

C’est aussi un critère à prendre en compte lors de la sélection de votre contrat d’assurance santé.

Compte tenu de la complexité du système de santé et de son fonctionnement aux USA, il est vivement recommandé de faire appel à un expert de l’assurance santé aux États-Unis. Agoraexpat est actuellement le seul courtier français spécialisé en assurances santé et installé aux USA. Faire appel à ses services est GRATUIT.

Ne faites pas l’impasse sur des conseils précieux et avisés. Vous gagnerez beaucoup de temps et aurez la certitude de souscrire à un contrat adapté à vos besoins et au coût de la santé aux USA.

Contactez AgoraExpat de la France via +33 (0)977219960, depuis les USA : +1 (347)491-4190 ou depuis le Mexique : +52 (55)4169-2740 ou bien par mail à [email protected]

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Le New York noir de Jean-Pierre Laffont s’expose à la Leica Gallery

Du jeudi 12 septembre au lundi 11 novembre prochain, la Leica Gallery de Los Angeles accueillera l’exposition du photographe et journaliste français Jean-Pierre Laffont.

Membre fondateur des agences Gamma USA et Sygma Photo News (acquises en 1999 par le groupe Corbis), Jean-Pierre Laffont connaît bien les États-Unis, pays où il a commencé sa carrière en 1965 à New York, et couvert, entre autres, le mouvement des droits civiques, la guerre du Vietnam avant de se concentrer dans les années 80 sur la crise des fermiers américains.

Couronné de nombreux prix durant toute sa carrière, le photojournaliste de 89 ans présente à la Leica Gallery une exposition sur le New York noir. « Lorsque je suis arrivé à New York en 1964, New York était chaotique, sale, bruyant et dangereux, mais aussi attirant, provocateur, enchanteur, joyeux et libre. » Une atmosphère qu’il captura de façon magistrale et qu’il donne à voir durant deux mois à Los Angeles.

Jean-Pierre Laffont sera présent à LA à l’occasion du lancement du West Hollywood Design District Artwalk, un événement où les galeries de Los Angeles organisent une journée et soirée portes ouvertes. Une signature de son livre accompagnant l’exposition est proposée le samedi 14 septembre de 3pm à 5pm.

« Le tableau volé » lance la deuxième saison de French Premiere

Après une année inaugurale couronnée de succès, French Premiere relance la projection de films français sur les écrans de la Bay Area. Pour débuter cette nouvelle saison, Arnaud de Fontenay a sélectionné « Le tableau volé » (« Auction »). Le film de Pascal Bonitzer sera projeté au Landmark’s Aquarius Theatre de Palo Alto (430 Emerson St) le mercredi 18 septembre (billets ici) et au 4 Star Theater de San Francisco (2200 Clement St) le jeudi 19 septembre à 7pm (billets ici).

Dans ce film, Alex Lutz incarne André Masson, commissaire priseur dans la célèbre maison de ventes Scottie’s. Un jour, il reçoit un courrier l’informant qu’une toile du maître autrichien Egon Schiele aurait été découverte chez un ouvrier à Mulhouse. Après expertise, le tableau s’avère authentique. Epaulé par son ex-femme, jouée par Léa Drucker, le commissaire priseur y voit la vente de sa vie, mais l’histoire de ce tableau pose un cas de conscience : il s’agit d’une œuvre « dégénérée », spoliée par les Nazis pendant la Seconde Guerre mondiale…

« Le tableau volé » est le neuvième long métrage réalisé par Pascal Bonitzer. Le scénario est imaginé à partir de l’histoire réelle du tableau Les Tournesols fanés disparu en 1942 et réapparu en 2004.