Après la vague de froid qui s’est abattue sur l’est des États-Unis, le mercure remonte péniblement. La Floride n’y échappe pas. Voici quelques activités à faire en attendant de pouvoir renfiler votre maillot de bain et lézarder sur les plages de Miami.
5. Fondre de plaisir au Museum of Ice Cream
Si vous souhaitez combattre le froid par le froid, rendez-vous au Museum of Ice Cream, le musée de la crème glacée qui a pris ses quartiers sur Collins Avenue à Miami Beach. Comme cet entremet auquel il est entièrement dédié, le musée est éphémère et refermera ses portes le lundi 22 janvier. D’ici là, petits et grands peuvent s’offrir une expérience culturelle et culinaire en goûtant des ballons comestibles, en concoctant de gigantesques sundaes ou encore en plongeant dans une vaste piscine remplie de vermicelles colorés. Museum of Ice Cream – 3400 Collins Ave, Miami Beach – (855) 258-0719
4. Se faire une toile au Miami Jewish Film Festival
Installé confortablement, bien au chaud et à l’abri de toute éventuelle intempérie, vous pourrez découvrir plus d’une quarantaine de films à l’occasion de la 21ème édition du Miami Jewish Film Festival qui se tient du 11 au 25 janvier dans différents cinémas de la ville. Cinq productions françaises, sous-titrées en anglais, sont notamment à l’affiche de ce festival international comme « Les Fantômes d’Ismaël » (lundi 22 janvier à 8:30pm), le dernier long métrage d’Arnaud Desplechin avec Mathieu Amalric, Marion Cotillard, Charlotte Gainsbourg et Louis Garrel. Le film biographique « Django » (mercredi 17 janvier à 8:30pm et mercredi 24 janvier à 6pm), qui s’intéresse à la vie du guitariste de jazz français Django Reinhardt, réalisé par Étienne Comar, fait également partie de la sélection. Miami Jewish Film Festival – (305) 573-7304
3. Arpenter les allées de l’Institute of Contemporary Art de Miami
Récemment ouvert, le nouveau Institute of Contemporary Art de Miami, situé en plein coeur du Design District, propose une exploration de la représentation de la femme dans la société contemporaine au travers des travaux réalisés par les artistes américains Edward et Nancy Kienholz. L’exposition « The Everywhere Studio » raconte, quant à elle, l’évolution de l’atelier d’artiste par le biais d’une centaine d’œuvres représentatives des cinquante dernières années, comme celles de Pablo Picasso, Andy Warhol ou encore Roy Lichtenstein. Profitez-en également pour faire un tour dans les 15.000 mètres carrés du jardin de sculptures de l’établissement. Institute of Contemporary Art – 61 NE 41st St, Miami – (305) 901-5272
2. Se tordre de rire au Miami Improv Festival
Quelques éclats de rire et une bonne dose d’humour. Ce sont les ingrédients du cocktail détonant concocté par le Miami Improv Festival qui, du 11 au 14 janvier, met en scène plus d’une trentaine d’artistes émergents, connus et moins connus. Une occasion idéale pour se vider la tête le temps d’une soirée et oublier la grisaille ambiante. Miami Improv Festival – 3119 Coral Way, Miami – (305) 693-8669
1. Siroter une bière au Miami Beer Festival
Enfin, que vous soyez fin connaisseur ou tout simplement amateur de belles blondes, brunes ou ambrées, la sixième édition du Miami Beer Festival, qui se déroulera le samedi 20 janvier au Marlins Park, permettra de découvrir plusieurs dizaines d’artisans brasseurs et de déguster leur production tout en se déhanchant au rythme de la musique mixée par les DJs qui se succéderont sur scène. À consommer avec modération, bien évidemment. Miami Beer Festival – Marlins Park, Marlins Way, Miami
5 activités à faire quand il fait "froid" à Miami
Un afterwork à San Francisco sur l'investissement immobilier en France
Comment, en tant qu’expatrié, continuer à investir en France ? Comment l’investissement en SCPI (Société Civile de Placement Immobilier) est-il devenu une référence en terme de placements immobiliers ? Ces questions seront au centre d’un afterwork organisé le mardi 23 janvier dans les locaux d’OFX.
Forts de leur expérience professionnelle, les deux associés du cabinet en gestion de patrimoine EUODIA, Nicolas Le Febvre et Nicolas Peycru, seront présents pour apporter leur expertise dans ce domaine.
Si l’investissement en SCPI est souvent méconnu, vous aurez l’occasion de comprendre son fonctionnement avec des exemples chiffrés, sa fiscalité ainsi que les avantages de ce produit.
Nicolas Le Febvre et Nicolas Peycru vous présenteront en détail les sociétés de gestion CORUM AM et PAREF, dont les SCPI agréées par la SEC permettent aux expatriés français de pouvoir investir. Si toutes les SCPI ne sont pas agréées, celles-ci disposent actuellement de rendements intéressants sur le marché (entre 5 et 6%) et proposent des options innovantes.
EUODIA est un cabinet de gestion de patrimoine proposant un large éventail de produits. Toutes vos questions par rapport à votre épargne détenue en France, vos investissements actuels ou même les prêts encore consentis dans l’Hexagone, pourront être posées au cours de cet afterwork.
Mort de Jean-Luc Le Dû: "Il était un vrai modèle" selon Daniel Boulud
Près de deux semaines après la disparition subite de Jean-Luc Le Dû, les hommages au vendeur de vins, véritable référence à New York, se poursuivent. “Jean-Luc était un vrai modèle, une référence pour toute la communauté des passionnés du vin“, a confié à French Morning le chef Daniel Boulud qui a travaillé avec le Breton pendant près de dix ans. Comme sommelier à Daniel, Jean-Luc Le Dû avait remporté plusieurs prix, dont le “Grand Award” de Wine Spectator en 2002 et “Outstanding Wine Service” de la James Beard Foundation en 2003.
« Cet autodidacte, sans aucune formation, avait réussi la prouesse de faire sa place et d’être respecté au sein de la profession. C’était quelqu’un de très talentueux qui avait un très bon palais et une excellente mémoire. Nous étions par ailleurs très amis et sa disparition a été tragique. Elle est intervenue beaucoup trop rapidement. Jean-Luc était si jeune et avait encore beaucoup à donner », a poursuivi le chef.
La mort de ce natif de Gourin (Bretagne), à 52 ans, a été annoncée sur la page Facebook de Le Dû’s Wines, son magasin de vins dans le West Village, le 27 décembre au soir. “Avec une tristesse totale, nous devons annoncer la mort de notre fondateur, Jean-Luc Le Dû. Il est parti dans son sommeil. Il était une lumière dans nos vies, pour le magasin et pour le monde du vin“. Plus de 200 personnes se sont retrouvées le jeudi 4 janvier à City Winery pour une soirée d’hommage “BYOB”.
Jean-Luc Le Dû est venu à New York dans les années 80 pour vivre sa passion pour le rock. Mais sur place, il a découvert l’univers du vin après avoir goûté une bouteille de Château Cheval Blanc de 1964 chez son oncle à Queens. Il a multiplié les expériences dans les restaurants et est devenu sommelier chez Daniel en 1995. Il a quitté le restaurant en 2004 comme sommelier-en-chef et ouvert son magasin de vins l’année suivante.
“Au-delà de sa qualité de sommelier, Jean-Luc était un vrai New-Yorkais, venu ici car il était fondu de rock et voulait faire des concerts. Il était plus New-Yorkais que Français ou Breton“, souligne le co-président de l’association bretonne BZH New York, qui se souvient d’un homme “super généreux“. Jean-Luc Le Dû avait accueilli des événements de l’association dans son magasin, comme la venue du Bagad de Lorient, et prêté main forte à l’organisation des Vieilles Charrues à New York en 2016. “On pouvait toujours compter sur lui. Tout le monde est sous le choc“.
Un petit-déjeuner à New York sur l'investissement immobilier en France
Comment, en tant qu’expatrié, continuer à investir en France ? Comment l’investissement en SCPI (Société Civile de Placement Immobilier) est-il devenu une référence en terme de placements immobiliers ? Ces questions seront au centre d’un petit-déjeuner organisé le lundi 29 janvier dans les locaux de Foley Hoag.
Forts de leur expérience professionnelle, les deux associés du cabinet en gestion de patrimoine EUODIA, Nicolas Le Febvre et Nicolas Peycru, seront présents pour apporter leur expertise dans ce domaine.
Si l’investissement en SCPI est souvent méconnu, vous aurez l’occasion de comprendre son fonctionnement avec des exemples chiffrés, sa fiscalité ainsi que les avantages de ce produit.
Nicolas Le Febvre et Nicolas Peycru vous présenteront en détail les sociétés de gestion CORUM AM et PAREF, dont les SCPI agréées par la SEC permettent aux expatriés français de pouvoir investir. Si toutes les SCPI ne sont pas agréées, celles-ci disposent actuellement de rendements intéressants sur le marché (entre 5 et 6%) et proposent des options innovantes.
EUODIA est un cabinet de gestion de patrimoine proposant un large éventail de produits. Toutes vos questions par rapport à votre épargne détenue en France, vos investissements actuels ou même les prêts encore consentis dans l’Hexagone, pourront être posées au cours de ce « breakfast ».
Un petit-déjeuner à Miami sur l'investissement immobilier en France
Comment, en tant qu’expatrié, continuer à investir en France ? Comment l’investissement en SCPI (Société Civile de Placement Immobilier) est-il devenu une référence en terme de placements immobiliers ? Ces questions seront au centre d’un petit-déjeuner organisé le jeudi 25 janvier dans les locaux de Jade Associates.
Forts de leur expérience professionnelle, les deux associés du cabinet en gestion de patrimoine EUODIA, Nicolas Le Febvre et Nicolas Peycru, seront présents pour apporter leur expertise dans ce domaine.
Si l’investissement en SCPI est souvent méconnu, vous aurez l’occasion de comprendre son fonctionnement avec des exemples chiffrés, sa fiscalité ainsi que les avantages de ce produit.
Nicolas Le Febvre et Nicolas Peycru vous présenteront en détail les sociétés de gestion CORUM AM et PAREF, dont les SCPI agréées par la SEC permettent aux expatriés français de pouvoir investir. Si toutes les SCPI ne sont pas agréées, celles-ci disposent actuellement de rendements intéressants sur le marché (entre 5 et 6%) et proposent des options innovantes.
EUODIA est un cabinet de gestion de patrimoine proposant un large éventail de produits. Toutes vos questions par rapport à votre épargne détenue en France, vos investissements actuels ou même les prêts encore consentis dans l’Hexagone, pourront être posées au cours de ce « breakfast ».
Alexandre Desplat, fierté française des Golden Globes
Et un de plus. Dimanche 7 janvier, le Français Alexandre Desplat a obtenu pour la deuxième fois le prix de la meilleure bande originale de film, raflant la mise aux papes de cette catégorie (Hans Zimmer et John Williams). Le compositeur a été récompensé pour la musique de “La Forme de l’eau” de Guillermo Del Toro, qui sera en salles le 21 février. Il a dédié son prix à sa femme, la violoniste Dominique Solré Lemonnier.
“La Forme de l’eau” raconte l’idylle improbable entre une femme de ménage muette travaillant dans un laboratoire secret de l’armée et une mystérieuse créature amphibie capturée en Amazonie, en pleine Guerre Froide.
Le Français de 56 ans avait déjà recueilli un Golden Globe en 2007 pour “Le Voile des illusions” de John Curran, ainsi qu’un Oscar en 2015 pour “The Grand Budapest Hotel” de Wes Anderson. Ces prix font de lui l’un des Français les plus récompensés à l’étranger, derrière les compositeurs Maurice Jarre et Michel Legrand.
"D'où viens-tu Johnny ?" se demande TV5 Monde USA
Johnny était chanteur, certes, mais aussi acteur. TV5 Monde USA le rappellera mardi 16 janvier à 8:30 ET (5:30pm PT) en diffusant “D’où viens-tu Johnny ?”.
Dans cette comédie de 1963 signée Noël Howard, Johnny Hallyday joue le rôle d’un musicien, Johnny Rivière, manipulé par le patron de bar pour lequel il rend des services en l’échange de son sous-sol pour des répétitions avec son groupe. Quand il découvre qu’il transporte de la drogue à son insu, il décide de se rebeller et s’enfuit en Camargue. Lui et sa fiancée Gigi se retrouvent traqués et menacés de mort.
Avis aux fans du chanteur: Johnny chante quelques solos dans le film et un duo avec Sylvie Vartan, qui joue le rôle de Gigi.
L'Alliance française de Washington sort la galette le 11 janvier
C’est l’heure de la galette à l’Alliance française de Washington. L’association donne rendez-vous à ses membres et aux non-membres le 11 janvier pour apprécier un bon “King Cake”. Il y aura du cidre et de la bonne humeur.
L’événement sera en anglais et en français. L’Alliance française conseille de réserver vos tickets à l’avance sur son site, au téléphone ou en personne. S’il reste des tickets, il sera possible de prendre vos places à la porte. Et, non, vous ne serez pas remboursé si vous trouvez la fève.
Un concours de cassoulet à Brooklyn (parce que pourquoi pas ?)
Que faire pour faire oublier l’hiver ? Assister à un concours de cassoulet, pardi ! Le restaurateur américain Jimmy Carbone, fondateur du restaurant Jimmy N°43, organise pour la 10e année consécutive le « Cassoulet Cookoff » samedi 20 janvier entre 12pm et 3pm dans les locaux de l’école de cuisine The Brooklyn Kitchen à Williamsburg.
Lors de cette compétition, des chefs professionnels et amateurs, aussi bien américains que français, devront présenter leur(s) meilleure(s) version(s) du célèbre plat languedocien, à base de haricots blancs et de viande de canard, de porc ou même de mouton selon sa région d’origine.
Un jury composé d’auteurs de livres de cuisine, de chefs ou de restaurateurs spécialistes du plat sudiste et les clients participants voteront pour leurs préparations préférées, après dégustation. Les compétiteurs seront récompensés dans différentes catégories : du meilleur « Ameri-cassoulet » au meilleur cassoulet traditionnel, en passant par une mention d’honneur pour le cassoulet le plus créatif. Trois grands vainqueurs, de la première à la troisième place, seront par ailleurs désignés par le public.
Pour cette édition anniversaire, l’événement coûte 45 dollars par personne – le prix comprend le repas, soit plus d’une dizaine de portions de cassoulets différents, et les boissons, une sélection de cidres, de bières artisanales, de vins et de liqueurs. Les places sont disponibles en ligne, à réserver à l’avance.
New York Restaurant Week 2018: les réservations sont ouvertes
Vous aimez bien manger et découvrir de nouvelles adresses mais votre budget resto ne vous le permet pas ? La New York Restaurant Week est là pour vous aider. Du lundi 22 janvier au vendredi 9 février, 377 restaurants proposeront des menus à prix fixes, 29 $ le déjeuner et 42 $ le dîner (sauf les samedis).
Parmi les participants les plus prestigieux, on trouve le japonais Suzuki à Times Square qui vient de recevoir une étoile Michelin, Tavern 62 et David Burke Kitchen pour un menu américain healthy et de qualité. Profitez-en pour dîner dans le décor majestueux de Tao Downtown dans le Meatpacking ou manger de la bonne viande au steakhouse Smith & Wollensky à Midtown. Pour une expérience culinaire insolite, on vous recommande The View, restaurant rotatif du Marriott Marquis à Times Square.
Pour bénéficier de l’opération, vous pouvez vous rendre directement dans l’un des établissements partenaires, mais les réservations sont fortement conseillées, notamment dans les grands restaurants. Elles sont possibles depuis le 8 janvier sur le site de l’événement en partenariat avec OpenTable.
Lors de la New York Restaurant Week, les établissements vous proposeront de choisir parmi une sélection d’entrées, de plats et de desserts. Certains restaurants proposent également des tarifs spéciaux sur les cocktails et le vin.
"Ils ont failli en venir aux mains": la frustration des passagers d'un New York-Paris
Le “Bomb Cyclone” continue de charrier son lot d’histoires d’horreur aériennes: voyageurs bloqués, informations lacunaires, files d’attente interminables… Ce week-end, le Français XL Airways en a fait les frais.
Après une première salve de critiques de la part de passagers livrés à eux-mêmes à Washington-Dulles suite à la redirection de leur vol Paris-New York, voilà que d’autres “naufragés”, bloqués depuis jeudi pour certains à New York, expriment leur frustration face à la manière dont la compagnie low cost gère l’après-tempête.
Au total, quatre vols New York-Paris ont été reportés depuis jeudi, affectant des centaines de personnes. L’un d’entre eux a pu décoller dimanche, un deuxième est prévu lundi. Les passagers des deux autres n’ont pas encore de date de départ, selon le site de XL.
“Je suis épuisé, j’ai très mal à la tête. Je suis entrepreneur, j’ai autre chose à faire“, se plaint un père de famille qui a pu repartir dimanche – son vol initial était jeudi – avec sa femme et leurs cinq enfants entre 5 et 13 ans. La petite tribu a pu être accueillie “au pied levé” par des amis “incroyables“. “Les incidents météorologiques peuvent arriver mais ce qui me frappe, c’est la complète désorganisation des aéroports est-américains et l’abandon des passagers à leur sort sans informations des compagnies. On est allé de rebondissements en rebondissement pendant 63 heures“.
“Heureusement, nous avons pu être hébergés par des amis, mais nous ne savons pas où nous allons dormir ce soir ni demain“, regrette Lorie Raymond, une Française enceinte de 5 mois qui devait repartir dimanche avec sa famille. “On ne nous a pas offert d’options de relogement“, poursuit-elle. Elle avait acheté un billet XL Airways jeudi soir à la suite de l’annulation de son vol Delta pour Paris. Mais, à cause d’un problème lors de la réservation, elle s’est retrouvée à débourser 1.000 euros de plus que le prix initial. Elle attend désormais de connaître sa date de départ. Heureusement, elle a conservé un billet Delta pour mardi, au cas où. “D’une manière globale, cet épisode aurait pu être mieux géré (…) On n’avait aucune information, aucune prise en charge, aucun traitement de faveur quand on avait des enfants. On était livrés à nous-mêmes dans un aéroport qui offre trente minutes de wifi gratuit. Sans ça, j’aurais passé la nuit à l’aéroport”.
Pour certains passagers, la frustration est encore plus grande. Françoise Salmon fait partie de ceux qui auraient dû partir vendredi soir, mais le vol a été annulé vers 2 heures du matin samedi au grand dam des passagers. Faute de bus ou d’hôtels proposés, “on est resté sur place pour s’installer comme on pouvait. Il n’y avait pas d’eau, pas de mesures prises malgré les enfants. Aucune mesure pour assurer un minimum de bien-être”.
Les passagers sont revenus le lendemain soir pour embarquer à bord d’un nouveau vol pour se voir signifier, “au-delà de minuit“, une nouvelle annulation. “Les gens étaient à cran. Ils avaient dormi dans l’aéroport dans des conditions difficiles. Il y avait de l’agressivité. On a eu peur qu’une dame présente fasse une crise de nerfs. Des hommes ont failli en venir aux mains. La sécurité est intervenue“. Françoise Salmon considère qu’elle fait partie des chanceuses car elle a pu rester chez sa fille, qui réside à New York. “Certes, il y a les conditions climatiques, mais ce qui est dur à vivre, c’est d’avoir l’impression d’être mené en bateau jusqu’à la dernière minute. Rien n’a été fait pour mettre les gens dans des situations confortables. Ils ont distribué des bons alimentaires, mais uniquement à ceux qui les demandaient. Ce n’est pas très clean“.
Vols faisant demi-tour, avions bloqués sur le tarmac pendant des heures…: XL Airways n’est pas la seule compagnie aérienne à avoir été la cible de passagers en colère si l’on en croit les nombreuses histoires relayées par la presse. Au total, plus de 600 vols ont été reportés ou annulés dimanche à JFK selon le site Flight Aware. Pour ne rien arranger, la collision entre deux avions à l’aéroport samedi et la rupture d’une canalisation dans le terminal de XL ont ajouté au chaos.
“La tempête a provoqué de nombreux dysfonctionnements à l’aéroport : pas de catering, pas de maintenance, pas de carburant… plus la collision de deux avions. Nous avons donné des informations dès que nous pouvions par SMS et e-mail mais certains passagers ne les reçoivent pas car ils n’ont pas communiqué leurs coordonnées ou n’ont plus de batterie“, a souligné Stéphanie Cordier, porte-parole de XL Airways, dans un e-mail. Elle dit que la compagnie a mis 150 chambres à disposition de ses passagers. “Notre équipe sur place fait son possible pour les informer en temps réel mais l’aéroport a de nombreuses compagnies à gérer et chacun doit attendre son tour“.