Le champagne va couler à flots à la Maison française de l’Ambassade de France. Et on exagère à peine.
“La Nuit du champagne”, événement de promotion du champagne – le vrai -, se tiendra le jeudi 14 décembre à partir de 7pm. Pendant cette soirée pleine de bulles, les visiteurs pourront tester plus de quarante cuvées différentes et avoir accès à des stands de nourriture. Une cérémonie de sabrage est aussi au programme. Le tout sur fond musical. Les tickets VIP pourront profiter d’une dégustation champagne-caviar.
Une partie des recettes de la soirée ira au projet de rénovation de la Maison française. Les participants doivent avoir plus de 21 ans.
Une "Nuit du champagne" à Washington
La French American Aid for Children fait son cocktail de fin d'année
C’est une réception comme il y en a beaucoup en cette fin d’année, mais celle-ci est destinée à aider les enfants dans le besoin.
La French American Aid For Children (FAAFC) organise son cocktail annuel le 5 décembre au consulat de France. Une partie des recettes servira à aider les enfants affectés par les ouragans qui ont balayé les Etats-Unis et les Caraïbes. Des enchères silencieuses auront lieu pendant la soirée.
La FAAFC est née en 1939 pour aider les orphelins et les familles de prisonniers de guerre. Aujourd’hui, elle soutient les projets d’associations françaises et américaines impliquées dans les secteurs de l’éducation, la lutte contre les violences faites aux enfants ou encore la santé.
7 idées de cadeaux "made in New York" pour Noël
La dinde de Thanksgiving à peine digérée, il est déjà temps de se plonger dans la course aux cadeaux de Noël. Si vous prévoyez de rentrer en France, vos amis et votre famille s’attendent sûrement à des cadeaux locaux. Alors pour faire plaisir à tout le monde, on vous a préparé une petite liste de présents “made in New York”.
1- Line Posters
Une affiche minimaliste du subway new-yorkais, un T-shirt avec votre ligne fétiche, même si les retards sont de plus en plus nombreux et que vous râlez tous les matins ? Line Posters, c’est le bébé de deux New-Yorkais: la graphiste Cayla Ferari et l’ingénieur John Breznicky. Les dessins sont épurés, les couleurs agréables et en plus de Manhattan, la marque propose des cartes de LA, San Francisco, Brooklyn, Paris… Il existe de nombreux points de vente répertoriés sur le site.
2- Des cookies comme à la maison
On vous demande régulièrement si vous savez faire des cup cakes ou si les cheesecakes n’ont plus de secrets pour vous ? Plus besoin de faire semblant… Avec les préparations de Milk Bar, confectionnées dans la cuisine de Williamsburg, offrez du rêve américain sous vide. Les jolies boîtes de mix à cookies auquel il faut seulement ajouter (beaucoup) de beurre feront le bonheur de vos amis ou de votre belle-mère.
3- Des dinosaures mini pour la chambre ou XXL pour le jardin
Boneyard Pets est basé à Greenpoint et fabrique des tricératops, brachiosaures, vélociraptors et bien d’autres bêtes grâce à une imprimante 3D. En plus d’avoir remporté le prix du jeu créatif de l’année, les produits sont faits aux Etats-Unis de manière écolo. Stand au Union Square Holiday Market (14th st, entre Broadway et Park ave South).
4- Des doudous à balader partout
C’est un incontournable si vous avez des petits enfants dans votre entourage. Les doudous Hazel Village sont fabriqués à la main avec des produits organiques, en plein Gowanus à Brooklyn (510 3rd Ave). Souris, grenouilles, ratons laveurs… On peut choisir un petit vêtement pour couvrir leur fourrure. Cette année, un coffret “Best friends” propose le doudou habillé et le même vêtement à la taille de l’enfant.
5- Des pochettes à message
C’est bien connu: les Américains, et peut-être davantage encore les New-Yorkais, sont forts en slogan et en formule cash. A Manhattan, Pamela Barsky s’amuse à équiper pochettes, trousses et “tote bags” de messages rigolos. “Oh shit, I’ve turned into my mother!“, “My eyelashes are longer than your eyelashes!” et le préféré de Donald Trump: “Not everyone can be as clever as me“. Un cadeau pas trop cher qui fait toujours plaisir. Stand au Union Square Holiday Market (14th st, entre Broadway et Park ave South)
6- Girl power
L’affaire Weinstein a délié les langues, aux Etats-Unis comme en France. Les femmes sont debout et le merchandising autour de ce mouvement était de rigueur. Dans la boutique Bulletin Broads de Flatiron (927 Broadway) et celle de Nolita (27 Prince Street) on trouve des mugs “misogynist tears”, des t-shirts “Thank God I’m Female”, des pins, des badges et autres gadgets pour promouvoir la femme indépendante et combative. 10% des recettes sont reversés au planning familial.
7- “Going into town”: une BD pour tout connaître de New York
Roz Chast, auteure de Going into Town, est illustratrice pour The New Yorker. Née à Brooklyn dans une famille juive, elle a grandi à New York avant de déménager pour élever ses enfants dans une maison avec jardin. Quand sa fille a rejoint New York pour entrer à l’université, la maman poule lui a donné 1001 conseils pour comprendre la ville et y survivre. La BD volumineuse est hilarante et on apprend beaucoup – mais alors vraiment beaucoup – de choses sur notre ville d’adoption. Disponible dans toutes les librairies. Le site de l’auteure.
Illumination du sapin du Rockefeller Center le 29 novembre
On peut dire qu’elle marque officiellement le début de la saison des fêtes à New York et dans le reste des Etats-Unis. On veut bien sûr parler de l’illumination du majestueux sapin du Rockefeller Center. La traditionnelle cérémonie débutera à 7pm le mercredi 29 novembre.
Le grand conifère, originaire de Pennsylvanie, comporte plus de 50.000 lumières multicolores. Comme chaque année, l’événement sera accompagné de performances “live” jusqu’à 9pm. Brett Eldredge, Leslie Odom Jr., Pentatonix et Gwen Stefani sont au programme notamment. Vous ne serez pas les seuls à vouloir voir le show. Des milliers de personnes y assistent chaque année. Pensez donc à arriver tôt. Le sapin sera visible jusqu’au 7 janvier 2018, 9pm.
Happy Place, la maison du bonheur à Los Angeles
“Because I’m happy…” L’air entraînant du tube de Pharell Williams n’a jamais été adapté à un lieu que Happy Place. Dans cette maison jaune (à faire mal aux yeux), nichée dans Arts District à Los Angeles, le bonheur est dans toutes les pièces. Enfin, c’est le concept.
Ouvert depuis lundi 20 novembre, Happy Place est un condensé de licornes, de joie en tube et de potentiel instagrammable. Dès l’entrée, une vidéo explique le principe aux visiteurs : “Préparez-vous à un moment de bonheur. Vous pouvez vous déplacer à travers les pièces à votre rythme, mais sans revenir en arrière”; le personnage enfantin de la vidéo incite les visiteurs à “sentir, toucher, regarder, écouter”. Et la vidéo rappelle un élément crucial : le hashtag à utiliser par les visiteurs.
Un néon géant “Don’t Worry Be Happy”, qui court du plafond au mur, vous accueille dès le corridor. Le ton est donné. Le visiteur est directement happé par les salles édulcorées, déambulant dans une salle jaune avec un talon aiguille en M&M’s, un autre sur un “crush” amoureux, ou encore une salle de canards en plastique… L’exploration prend des airs de shooting photo, les visiteurs usant de créativité pour réaliser les meilleurs selfies, boomerangs et stories Instagram, aidés par le staff des lieux.
Dans cette maison créée de toute pièce, où il faut prendre le temps d’observer les détails (un travail d’orfèvre), une série de thèmes positifs sont abordés, comme les anniversaires (avec un gâteau géant et distribution de sucettes), le printemps avec une installation de fleurs accrochées au plafond, ou encore l’enfance avec une chambre “à l’envers” (la “Upside down”).
L’exploration prend une autre ampleur quand les visiteurs deviennent acteurs. Vers la fin de l’exploration, ils sont invités à sauter à pieds joints dans une piscine à boules (en forme de pot d’or) ou à se déchaîner dans un dôme en plastique qui souffle des confettis.
A l’instar du Museum of Ice Cream, qui a créé l’événement ces derniers mois, ce lieu est dédié à Instagram. Vêtue comme un squelette sexy, Jennifer Broders – et ses 71 000 followers- s’est beaucoup amusée. “Si vous êtes obsédés par Instagram comme moi, c’est l’endroit où il faut être. Je n’ai aucune envie de me jeter dans la piscine de vermicelles du Museum of Ice Cream où tout le monde a déjà été. Et ici, vous avez de quoi faire du contenu pour une semaine”, se réjouit-elle. “Il faut penser à amener plusieurs tenues pour varier les photos.”
La visite se conclue dans l’arrière-cour, où les visiteurs peuvent se rafraîchir avec une limonade, tester le “grilled cheese” aux couleurs de l’arc en ciel, ou s’amuser avec le photobooth devant un mur de fleurs en papier. Pour Leslie, journaliste freelance à San Francisco, ce type de musée est “une mode, comme Color Factory à SF”. En clair, si vous n’êtes pas accro à Instagram, vous risquez de ne pas en comprendre l’intérêt.
Trois jours à Louisville, sur les traces de Muhammad Ali
Le 10 juin 2016, Louisville rendait un hommage exceptionnel à l’ancien boxeur Muhammad Ali, natif de la ville. Depuis le KFC Yum Center où 22.000 personnes (dont plusieurs chefs d’Etats et l’ancien président Bill Clinton) jusqu’au cimetière, un long cortège accompagnait le cercueil du champion. Un an après le décès de celui dont le nom de baptême était Cassius Clay, Louisville n’oublie pas son enfant le plus célèbre et propose même un circuit sur ses traces.
Day 1
Le nom de Louisville a beau avoir été attribué pour remercier le roi Louis XVI de son aide matérielle durant la guerre d’indépendance américaine, le « king » de la cité est bel et bien Muhammad Ali. Un boxeur légendaire ayant toujours clamé son amour pour sa ville natale. « Où que j’aille, dites-leur que je suis de Louisville. Je ne veux pas que Chicago ou New York ou le Texas s’attribue le crédit de ma réussite. C’est Louisville ! », déclarait-il en 1978.
Afin de connaître la vie du champion, il convient de se rendre où tout a commencé, à savoir dans la « maison rose » sur Grand Avenue. Dans cette maison modeste, rénovée l’an passé, Cassius Clay poussa son premier cri. Elle accueille aujourd’hui le Muhammad Ali Childhood Home Museum (144 N 6th St, Louisville, KY 40202), dans lequel le jeune frère du boxeur vient fréquemment faire des apparitions.
Après cette visite, le restaurant The table (1800 Portland Ave), où les familles modestes pouvaient déjeuner en fonction de leurs revenus, fut l’une des cantines du jeune champion.
Le parcours se poursuit par le Muhammad Ali Center, où les facettes sportive, politique, religieuse et humaniste du boxeur sont détaillées. Au moins deux bonnes heures sont nécessaires pour découvrir les documents vidéos, photos et objets liés à sa vie.
En soirée, un dîner à Jack Fry’s (1007 Bardstown Rd) où le boxeur venait dîner plusieurs fois par semaine les années 60 et 70, est incontournable. Et si cela est possible, il convient de s’asseoir dans le box 17, où Ali s’est assis lors de sa dernière visite.
Day 2
Comme tous les grands hommes, Muhammad Ali a droit à un boulevard à son nom. Celui-ci traverse la ville et mène, vers l’ouest, à un pâté de maison du lycée – Central High School – où le boxeur revint après son titre olympique en 1960. Une bannière à son effigie orne la façade.
En centre-ville, le très chic Brown Hotel (335 W Broadway, Louisville, KY 40202) accueillit la « prom’ » de la high school de Muhammad Ai. L’établissement ne fit jamais de différence raciale, même au plus fort des tensions entre communautés. Ali en fut toujours reconnaissant et accepta de donner son nom à une suite de l’hôtel, ainsi que quelques objets personnels qui décorent la chambre.
Le déjeuner peut se faire à Irma Dee’s (1213 S. 28th Street), dont le père d’Ali, Cassius Clay Sr., peintre en bâtiment, décora la façade, et où la famille se rendait fréquemment. L’estomac plein, rendez vous ensuite au Columbia Gym (824 S. Fourth Street), où le futur champion apprit à boxer à l’âge de 12 ans, dans le but de se venger de la personne qui lui avait volé sa bicyclette ! Ali y fut entraîné par le policier à qui il déclara le vol. Le site est maintenant décoré par des vélos de couleur rouge, en clin d’œil au déclenchement d’une carrière exceptionnelle.
Pour finir, le Smoketown Boxing Glove Monument (coin de Hancock et Lampton Streets) présente une sculpture de 3,5 m en acier, avec un cœur entre deux gants de boxe. Des peintures murales agrémentent aussi le site.
Day 3
Circuler en ville permet de découvrir, dans le quartier de Rushmore, une représentation d’Ali en compagnie d’autres figures de l’Etat, tandis que sur Main Street, le Hometown Hero Banner (220 West Main Street), salue aussi le boxeur et les habitants célèbres de la cité. Autre passage, le Kentucky Center for African American Heritage (1701 W Muhammad Ali Blvd, Louisville, KY 40203) accorde une large place à celui qui fit avancer la cause des minorités. Et comment ne pas passer par le Freedom Hall (937 Phillips Lane, Louisville, KY 40209), au sein du Kentucky Exposition Center, où Ali participa à son premier combat professionnel.
Enfin, le magnifique cimetière de Cave Hill (701 Baxter Avenue, Louisville, KY 40204) accueille la tombe et la stèle du champion, où les visiteurs et anonymes peuvent laisser des messages et objets en hommage à Muhammad Ali.
Le Brooklyn de Grégoire Ganter s'expose à Green in Brooklyn
“Ce que j’aime, c’est capturer l’histoire de New York, prendre en photo des vues qui n’existeront bientôt plus“. Dans son studio du Navy Yard, Grégoire Ganter a accroché différentes photos qui correspondent à des périodes de sa vie d’artiste: un gratte-ciel en collage avec une prise de vue originale, un tag aux couleurs flashy, une vieille publicité que les passants ne remarquent plus ou encore une enseigne de restaurant ou de commerce…
Le photographe franco-américain (il est arrivé aux Etats-Unis à 10 ans) expose son travail depuis le 1er décembre à Green in Brooklyn à Cobble Hill – la date de fin n’est pas connue. L’occasion de découvrir sa série “Neighborhoods” consacrée à Brooklyn. Bed-Stuy, Clinton Hill, Red Hook, Carroll Gardens, quasiment tous les quartiers sont représentés. Chacun avec les particularités héritées de son histoire. Grégoire Ganter en a aussi tiré des cartes postales qu’on trouve en librairie et dans les aéroports de New York.
Pour saisir l’âme d’un quartier, le photographe l’arpente pendant des heures: “Je me balade de haut en bas en vélo et je passe dans toutes les rues, tous les recoins. Dans un sens puis dans l’autre en fonction du soleil, explique-t-il. Tout le monde passe devant et personne ne voit vraiment ces signes, ces buildings, ces recoins“.
Grégoire Ganter, qui a quitté son travail dans la banque il y a des années pour se consacrer à la photo, a immortalisé des quartiers avant leur grande métamorphose, comme Dumbo à une époque où aucun touriste n’aurait pensé s’y promener ou Chelsea avant les boutiques chics et les restaurants à la mode. Des usines, des entrepôts, des parkings, rien n’est laid dans les photos de cet adepte du quadrillage et des collages.
Dans la même veine que sa série “Neighborhoods”, le photographe propose des oeuvres personnalisées. “Lea’s alphabets” permet de créer un tableau original autour d’un prénom et de l’agrémenter de ce qui fait New York: une image de homard, un pont, un taxi, un building. “J’ai fait le premier pour ma fille aînée Léa et on me demandait souvent si je pouvais en refaire. Les clients peuvent me donner carte blanche ou me proposer un thème“, explique Grégoire Ganter, dont les abécédaires trônent aujourd’hui dans les chambres de nombreux petits new-yorkais.
Un "breakfast at Tiffany's" ? C'est désormais possible
Les Américains sont des génies du marketing, on le sait tous.
Mais alors, on se demande pourquoi Tiffany & Co, le roi du diamant, a mis autant de temps (56 ans !) avant décliner le concept si évident de “Breakfast at Tiffany’s” sur la 5th Avenue ? Mystère…
Depuis la mi-octobre, c’est enfin chose faite. Rendez-vous donc au Blue Box Café (BBC) pour jouer les “selfilles” faciles en hommage à la sublime Audrey Hepburn.
Niché au 4ème étage du célèbre magasin amiral, dans un ravissant écrin acidulé, pas de doute, le BBC fait le job avec son petit-déjeuner à 29$!
Une décoration contemporaine chic, une dizaine de table seulement dans un espace lumineux, il n’en fallait pas plus pour qu’on aime ce joyau comestible! D’autant qu’ici, on est aux petits soins pour vous…
Bon, on vous fait quand même sentir gentiment qu’il ne faut pas traîner car les places sont chères!
Au menu: thé ou café, croissant (avec option Nutella) et la traditionnelle sélection de bagels, eggs ou avocado toasts. Rien de très original mais les plats sont bien exécutés, dans un service de table raffiné tout désigné pour ce lieu d’exception.
Pour un lunch, on vous conseille quand même de réserver votre créneau en ligne au moins 10 jours à l’avance ou vous risquez fort de devoir déjeuner après 3:30pm.
La bonne nouvelle, c’est qu’en repartant (prenez donc l’escalier, ça fait digérer), on en reprend plein les yeux à tous les niveaux du magasin… Et il y en a quatre. Ciel, mes bijoux!
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Experience New York, c’est un bon plan par semaine. Un seul. Pour s’abonner, c’est ici
Après le portrait de Zidane à Marseille, le projet écolo de Philippe Echaroux à LA
Sa projection d’un portrait géant de Zinedine Zidane sur la Corniche à Marseille avait retenu l’attention des journaux français.
Son dernier coup de maître, lancé le 14 novembre sur Internet, se nomme After The Dream. Après avoir mis en lumière la déforestation en Amazonie, le Marseillais veut sensibiliser le grand public au respect de l’environnement. “C’est mon cheval de bataille”, assure l’artiste engagé, issu des sports de pleine nature.
Pour se faire entendre et faire du sens, il a choisi la cité des anges -une première pour Philippe Echaroux- comme terrain de jeu en octobre. “Quand on dit qu’on va à Los Angeles, on pense directement au soleil, à la plage, ça vend du rêve alors qu’il y a des déchets partout. Je voulais jouer sur les clichés.”
Au gré de ses repérages, dans des quartiers aussi divers qu’Hollywood, Downtown, Beverly Hills, ou Skid Row, le photographe a collecté les déchets sur la route. 1.700 approximativement.
Outre la collecte, il a proposé, au hasard des rencontres, aux passants de les prendre en photo. Une fois la matière première récoltée, il a assemblé les déchets avec du fil de pêche créant un amas. Au lever ou au coucher de soleil, Philippe Echaroux a projeté les portraits d’anonymes sur les blocs de détritus surélevés dans des lieux de carte postale.
Ces 15 installations éphémères “donnent l’impression que les visages flottent au milieu du paysage.” Et elles ont suscité l’intérêt des passants, qui ne remarquaient pas tout de suite que la base de l’oeuvre était composée de détritus. Il a alors décidé de figer ses performances en les immortalisant.
“Ce n’est que la partie 1 du projet”, prévient l’inventeur du Street Art 2.0, qui utilise la technologie plutôt que les bombes de peinture. “Ce ne sont pas que de belles photos. Dans la partie 2, on lance l’initiative participative After the Dream pour sensibiliser le corps enseignant et les parents, pour qu’à leur tour, ils sensibilisent les futures générations à ramasser les déchets.” Avec ce passage de flambeau, le photographe veut que les enfants s’approprient le projet, créent leur propre oeuvre à partir de ce qu’ils jettent ou trouvent dans la rue (le site dispose d’un compteur avec le nombre de déchets réutilisés). L’artiste marseillais a déjà été assiégé de coups de téléphone.
“C’est pour cela que j’ai choisi de le lancer sur Internet, et non pas de faire une exposition classique. Cela aurait été dommage de limiter cette initiative à quatre murs.”
Opération promotion pour l'Occitanie à New York
Emmanuelle Darras-Rivault n’est pas du Sud, mais elle fait partie de ses plus grands défenseurs.
Cette Parisienne qui habite Montpellier depuis 2003 a fondé une association de promotion de la région appelée Racines Sud. Après Shanghai, elle débarque à New York en mission promotion de la nouvelle région Occitanie.
Le 6 décembre, elle organise une soirée de présentation à la Maison de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, en compagnie du président de l’association et du président du groupe Crystal Finance. Occitans de New York et les amis de la région sont conviés. “Nous allons faire un bilan des dix ans de l’association, présenter un film sur les grands pôles économiques locaux, les investissements new-yorkais chez nous et vice-versa, explique Emmanuelle Darras-Rivault. L’objectif est de promouvoir l’investissement économique dans la région“.
Cette ancienne de la pub, convertie au charme “sans chichi” du Sud-ouest, a lancé Racines Sud en 2007. “À l’époque, on manquait de visibilité à l’international. Nous devions communiquer pour rendre le territoire attractif. C’est d’autant plus vrai depuis la fusion des régions“.
Avec la réforme territoriale de 2016, l’Occitanie est devenue (non sans controverse) le nom officiel de la région Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées. Les mots “Pyrénées-Méditerranée”, plus explicites, ont été ajoutés en sous-titre et figurent sur le logo de la nouvelle région.
Celle-ci finance les présentations organisées par Racines Sud à l’étranger. “Nous organisons ces présentations car l’Occitanie est difficile à vendre. C’est un nom horrible en terme de marketing international. Allez le faire prononcer à un Chinois !“, observe-t-elle.
La mission de l’association va bien au-delà de la mise en valeur économique. Elle travaille notamment à accroître la mobilité internationale des jeunes en travaillant avec les grandes écoles locales, effectue des mises en relation entre start-upeurs et entrepreneurs expatriés et organise un Prix de l’expatriation.
Elle fédère plus 1.200 expatriés occitans dans le monde. “Notre fichier d’adhérents est très qualitatif. Le numéro 3 de la NASA, par exemple, a fait Polytech Montpellier. Aux Etats-Unis, nos membres travaillent dans l’hôtellerie, la finance, l’architecture, la gestion de patrimoine, dit-elle. Ce sont des ambassadeurs“. Après New York, elle s’envolera pour Berlin, Varsovie, Rio, Casablanca et Dubaï.
Que faire pour le long week-end de Thanksgiving à Los Angeles ?
Aller converser avec le Père Noël
Un vent de fête soufflera sur la Knott’s Berry Farm à partir du vendredi 17 novembre. Le lieu se pare de milliers de lumières et d’un décor de Noël. Les enfants pourront s’émerveiller devant la cabane du Père Noël, et le rencontrer en personne. L’occasion parfaite pour lui faire connaître sa liste de cadeaux. Vous pourrez également découvrir le spectacle sur glace ” Merry Christmas, Snoopy!”, rejoindre les citoyens Calico pour l’illumination du sapin et flâner dans la ville fantôme où la neige tombera.
Knott’s Berry Fram, 8039 Beach Blvd, Buena Park.
S’émerveiller devant la ville qui s’illumine

A l’approche des fêtes de Noël, la magie s’installe dans la cité des anges. A partir du vendredi 17 novembre (et jusqu’au dimanche 7 janvier), le zoo et jardin botanique de Los Angeles s’illuminent la nuit tombée, avec un magnifique jeu d’éclairage, rythmé par de la musique, des projections 3D et des jets d’eau. Le Descanso Garden se parera également d’un manteau de lumières, lors de l’“Enchanted Forest of Light”, dès le dimanche 19 novembre. Profitez de l’accalmie de Thanksgiving pour aller voir les arbres et les jardins baignés de féerie lumineuse, jusqu’au dimanche 7 janvier.
Zoo, 5333 Zoo Drive, Los Angeles. Illuminations tous les jours dès 6 pm, excepté le jeudi 23 novembre.
Descanso Garden, 1418 Descanso Dr, La Cañada Flintridge. Illuminations de 5 à 10 pm.
Courir le ventre plein
Il y en aura pour tous les niveaux. Deux courses sont organisées le jeudi 23 novembre : le Turkey trot qui comprend une course de 5 km et de 10 km dans les rues de Downtown (départ du City Hall); et le Dana Point Turkey Trot qui, au travers d’un 5 et 10 km, offre aux coureurs des vues côtières sublimes et un concours de costumes.
Patiner sous 20 degrés

Installées sur Pershing Square et dans le downtown de Santa Monica, du mercredi 1er novembre au lundi 15 janvier, deux patinoires font la joie des amateurs de glisse, tous les jours. Louez vos patins, et lancez vous sur la glace. Comme tout le monde sera à table, vous pourrez tester les pirouettes, sans avoir peur de vous affaler.
Se mettre au premier rang de la parade de Noël

Pour la 86e année, la parade de Noël prend d’assaut Hollywood. Le dimanche 26 novembre, dès 5 pm, son cortège de chars, de ballons géants, et de voitures de célébrités démarrera au croisement d’Orange et Hollywood Avenue. La parade, dont le grand maréchal sera le Dr Oz (de l’émission télévisée éponyme), déambulera jusqu’à Orange/Sunset.
Se faire une exposition
Il n’y a pas que la dinde dans la vie. Le long week-end de Thanksgiving sera l’occasion de découvrir les statuettes en bronze d’Edgar Degas au Norton Simon Museum (“Taking Shape: Degas as Sculptor”); les peintures mexicaines du XVIIIe siècle au LACMA (“Pinxit Mexici”); les 5000 ans d’histoire du tatouage au Natural History Museum (“Tattoo: An Exhibition”); ou l’univers kaléidoscopique de l’artiste Yayoi Kusama au Broad (“Yayoi Kusama : Infinity mirrors”).
Revoir le classique “West Side Story”

Qui veut revoir Natalie Wood et Richard Beymer s’éprendre au milieu d’une guerre de gangs dans “West Side Story” ? Datant de 1962, le film de Robert Wise et Jerome Robbins sera projeté au Walt Disney Concert Hall le dimanche 26 novembre à 2 pm, et mis en musique par le LA Phil. Conduit par David Newman, l’orchestre fera retentir les compositions originales de Leonard Bernstein. Walt Disney Concert Hall, 111 South Grand Avenue, Los Angeles.
Faire du bénévolat
Et pourquoi ne pas être juste généreux ? Les associations et les églises recherchent des bénévoles pour préparer et servir des repas aux personnes dans le besoin. Jeudi 23 novembre, dès les premières heures, vous pourrez prêter main forte à la Fred Jordan Mission qui organise un banquet à Skid Row, à la Salvation army de Glendale , aux Veterans and Family Affairs ou encore à la Central Christian Church. Vous aurez l’embarras du choix pour vous rendre utile en ce jour de partage.
5 choses à faire lors du week-end de Thanksgiving à Miami
S’émerveiller devant la Winternational Thanksgiving Day Parade
Comme chaque année, la Winternational Thanksgiving Day Parade de North Miami fascine petits et grands. Au programme de cette 43ème édition : des danseurs, des clowns, des musiciens et de nombreux chars colorés. La parade, qui aura lieu le jour-même de Thanksgiving, le jeudi 23 novembre, s’élancera dès 10am et défilera le long de la 125th Street entre les avenues NE 6th et NE 12th. Infos ici
Se défouler en courant la Turkey Trot
Pour brûler quelques calories avant de passer à table, misez sur la course à pied en participant à la Turket Trot de Miami. La course, qui se déroulera le matin de Thanksgiving au Tropical Park, propose différents parcours adaptés à chaque membre de la famille. Les plus jeunes parcourront quelques centaines de mètres aux côtés d’une mascotte en forme de dinde, tandis que les adultes pourront se mesurer sur cinq ou dix kilomètres. Infos et inscriptions ici
Soutenir les Florida Panthers
Si pour vous, sport rime avec courbatures, prenez simplement place dans les tribunes du BB&T Center de Sunrise afin d’assister au match de hockey sur glace opposant les Florida Panthers aux Chicago Blackhawks le samedi 25 novembre. Le coup d’envoi sera donné à 7pm. Tickets ici
S’offrir un grand bol d’air au parc Oleta River
Le lendemain de Thanksgiving, si vous ne souhaitez pas dilapider toutes vos économies pour Black Friday et surtout éviter les files d’attente interminables et les bousculades dans les magasins, rien de mieux que de vous mettre au vert. Au parc Oleta River de North Miami Beach, vous trouverez de nombreux sentiers de randonnée, des plages et des tables de pique-nique permettant de profiter d’une journée ensoleillée. Vous pourrez également louer un kayak pour effectuer un circuit dans la mangrove et observer la faune et la flore locale. Infos ici
Savourer la magie de Noël grâce au Christmas Tree Lighting
Quand une fête chasse l’autre. Au lendemain de Thanksgiving, tous les ingrédients seront réunis au Bayfront Park de Miami pour faire vivre l’esprit de Noël. Un sapin géant, mesurant plus de quinze mètres de haut, sera illuminé le vendredi 24 novembre à 7pm. Plusieurs animations et des chants de Noël égailleront également les festivités jusqu’à 9pm. Infos ici
La féerie de Noël sera également présente au musée Gold Coast Railroad de Miami où les plus jeunes pourront voyager au pays du Père Noël à bord du Polar Express. Le train magique arrivera en gare de l’établissement le vendredi 24 novembre et permettra aux enfants de plonger dans l’histoire fantastique du roman éponyme de Chris Van Allsburg. Infos et réservations ici