Il aurait eu 100 ans en 2017. Pour rendre hommage au réalisateur et anthropologue Jean Rouch, TV5 Monde diffusera le documentaire d’Idriss Diabaté “Jean Rouch en Afrique: l’homme à la caméra de contact” qui revient sur les films du Français et sa carrière, à travers les témoignages de personnes qui ont travaillé avec lui en Afrique notamment. Diffusion: le lundi 4 décembre à 3pm EDT (midi PDT).
Jean Rouch est considéré comme le père du “cinéma-vérité”. Il est particulièrement réputé pour son travail cinématographique et ethnographique au sein de plusieurs peuples africains. Sur plusieurs années, il a ainsi documenté les rituels des Dogons au Mali dont il a tiré plusieurs courts-métrages. Au total, il a signé des centaines de longs et courts-métrages au quatre coins du continent noir.
Portrait de Jean Rouch sur TV5 Monde USA
Les trésors du design français s'exposent à Miami
Ce sont des Français qui donneront le coup d’envoi de Design Miami. Du 4 décembre au 14 janvier, l’exposition “No Taste for Bad Taste: So Starck, So Bouroullec… so le French Design” prend ses quartiers dans le Design District.
Cette exposition itinérante, qui doit se rendre dans vingt pays, montre une sélection de 40 “chefs d’oeuvres du design” dans un décor conçu par Jean-Charles de Castelbajac. Les pièces rassemblées comprennent des tables, des sièges, des lampes et autres objets du quotidien issus de l’imagination fertile des plus grands créateurs français du moment (Christian Liaigre, Jean Nouvel, Jean-Paul Gaultier ou encore Philippe Starck).
Téléthon: un galeriste français de Miami lance un appel aux dons
Bernard Markowicz participe au marathon télévisuel du Téléthon depuis Miami. Le galeriste français, qui vit aux États-Unis depuis près de quinze ans, lance un appel aux dons. Le montant sera annoncé en direct sur France 2, le vendredi 8 décembre, depuis sa galerie Markowicz Fine Art, installée à Design District. Les Français de Miami sont invités à participer à la retransmission à partir de 5pm (le direct aura lieu à 5:45pm).
« En tant qu’expatrié français, c’est une grande fierté d’être rattaché à une cause nationale, et c’est aussi très plaisant de se dire que cet événement caritatif dépasse les frontières de la France », se réjouit Bernard Markowicz.
Le Téléthon a été initié il y a plus de trente ans par l’Association française contre les myopathies afin de financer des projets de recherche sur les maladies génétiques neuromusculaires.
Pour solliciter la générosité et la solidarité des Français installés aux États-Unis, le cinquantenaire s’est attaché les services du sculpteur parisien Richard Orlinski, connu pour ses sculptures d’animaux en résine et pour ses talents de DJ. Il a été sur scène au Louvres afin de célébrer la victoire d’Emmanuel Macron lors de l’élection présidentielle. « C’est l’un des artistes français contemporains les plus en vogue et surtout le plus vendu dans le monde, insiste Bernard Markowicz, qui en est l’agent sur le territoire américain. Il est par ailleurs le sculpteur préféré des stars qui, comme Sharon Stone ou David Guetta, collectionnent bon nombre de ses oeuvres ».
En déplacement à Miami à l’occasion d’Art Basel, Richard Orlinski sera ainsi aux côtés de Bernard Markowicz le vendredi 8 décembre afin d’annoncer le résultat de cette mobilisation. « Ce sera un moment convivial où la culture française sera à l’honneur, souligne Bernard Markowicz. Je souhaite ainsi sensibiliser mon public de collectionneurs afin de faire grimper le compteur des promesses de dons, d’autant plus que c’est pour la bonne cause ».
À Fort Lauderdale, ces judokas français veulent mettre les Américains sur un tatami
Jeune retraité des tatamis, le judoka français Jordan Amoros prend un nouveau départ en Floride. Le trentenaire vient d’ouvrir AP Training Center, un club de judo à Fort Lauderdale, avec Cédric Perroud, un autre judoka français installé depuis quinze ans aux États-Unis.
Diplômé du sport-études d’Orléans, meilleur pôle français de judo de l’époque, Jordan Amoros a enfilé son premier kimono à l’âge de 12 ans afin de suivre les traces de son frère. Vingt ans plus tard et plusieurs titres de champion de France en poche, l’athlète, originaire de Lyon, quitte les tatamis, non sans regret. « J’ai évolué à haut niveau mais ma carrière a été jalonnée de nombreuses blessures, ce qui m’a empêché notamment d’atteindre le but ultime de tout sportif, les Jeux Olympiques », explique le judoka qui a été en course pour ceux de Pékin en 2008 avant de devoir y renoncer. « Je n’ai eu qu’un avant-goût de la compétition en participant aux épreuves tests, au terme desquelles je suis monté sur la troisième marche du podium, ce qui est assez frustrant ».
Son parcours professionnel a par ailleurs été marqué par sa rencontre avec la légende du judo mondial, double champion olympique et neuf fois champion du monde, Teddy Riner. « Nous nous sommes entrainés durant plusieurs années au sein du club de Levallois et même si à l’époque il n’avait pas encore de titre, il était déjà très fort, se souvient le sportif. Je n’ai jamais réussi à le battre et j’avais l’impression d’être comme un jouet dans ses mains ».
Aujourd’hui, même s’il a quitté la compétition, Jordan Amoros n’envisage pas pour autant l’avenir loin des tatamis. « Le judo fera toujours partie de moi et je souhaite poursuivre avec du coaching pour pouvoir aider les jeunes à se développer dans ce sport », indique l’athlète qui s’est entouré de Cédric Perroud, un autre judoka français issu de son club d’origine, le SO Givors, avec qui il a fait ses premières armes. « Dans la discipline, il a toujours été un guide pour moi, et comme lui aussi cherchait à créer un club de judo, l’idée de le monter ensemble est apparue comme une évidence ».
Les deux judokas affichent clairement leur détermination à développer la discipline sur le sol américain. « Aux États-Unis, il y a tout à faire car le pays compte seulement 35.000 licenciés alors qu’ils sont près de 600.000 en France », souligne Jordan Amoros qui souhaite ainsi promouvoir l’aspect sportif mais également la dimension éducative du judo. « Il est important de transmettre les valeurs de respect, de politesse ou encore d’amitié et de contrôle de soi que la discipline m’a apprises ».
Affilié à l’organisation américaine USA Judo, le club de Jordan Amoros et Cédric Perroud compte actuellement une dizaine de membres mais a vocation à en accueillir plus d’une centaine. « Nous souhaitons créer un véritable pôle d’athlètes en Floride, les former pour qu’ils puissent participer aux compétitions nationales et internationales, mais aussi contribuer à augmenter les échanges entre les judokas américains et français ».
Peter Fetterman, collectionneur "malade" de Cartier-Bresson, vend ses trésors
Alors qu’il ne dispose que de rares vêtements et de 800 dollars sur son compte et qu’il vient de débarquer à Los Angeles, l’Anglais Peter Fetterman, producteur de films en herbe, dépense la moitié de ses économies pour acheter une photo, dont il ne connait pas l’auteur, à l’une de ses connaissances.
Nous sommes à la fin des années 80 et Peter Fetterman vient d’acquérir “Srinagar, Kashmir”(1948), du Français Henri Cartier-Bresson. “Cette photographie a changé ma vie, je dois tout à cet artiste”, insiste le collectionneur, dont la galerie est installée à Bergamot Station à Santa Monica.
Ce Londonien a décidé de mettre en vente sa collection de 120 clichés d’Henri Cartier-Bresson, la plus large collection privée au monde (en dehors de la fondation à Paris). Elle sera mise aux enchères chez Phillips à New York le mardi 12 décembre, après avoir été présentée au public du mardi 5 au lundi 11 décembre.
Cette vente, c’est “30 années d’obsession, de collecte folle”. “Je suis un homme malade”, ironise Peter Fetterman, qui considère les photographies comme “un testament de savoir, des oeuvres éternelles”. Car depuis son premier achat, il n’a eu de cesse de chasser les oeuvres de l’artiste français, enivré par les émotions qu’elles lui procurent. “C’est une bonne obsession. J’ai appris beaucoup grâce à lui, c’était un photographe global, qui a voyagé et m’a fait découvrir l’Inde et la Chine”, argue le passionné qui considère Henri Cartier-Bresson comme “le meilleur photographe classique du XXe siècle”, “le Rembrandt de la photographie”.
La consécration fut leur rencontre, via les contacts d’un agent new-yorkais, dans l’appartement des Cartier-Bresson, rue Rivoli à Paris, en 1990. “J’avais peur de sonner à sa porte”, se rappelle Peter Fetterman, qui n’avait alors que 27 ans. Et pourtant, ce rendez-vous de plus de deux heures avec cet homme qui lui a rappelé “Monsieur Hulot” de Jacques Tati, a changé sa perspective. “J’étais quelqu’un avant de rencontrer ce mentor, et une autre personne plus emphatique, après.” Une relation s’est tissée entre les deux hommes, Peter Fetterman farfouillant dans les négatifs du photographe qui lui imprimait certains clichés sur demande.
Ainsi, 30% des oeuvres présentées à New York sont inconnues du grand public, et issues de séries très limitées (trois exemplaires). C’est notamment le cas des photographies inédites du ballet moscovite de Bolshoi, qui évoquent les ballerines d’Edgar Degas à Peter Fetterman.
Comment une photo achetée 400 dollars peut-elle changer une vie ? A L.A, “où on peut se réinventer”, il décide de laisser de côté le cinéma, pour lequel l’omniprésence de l’argent ne lui a apporté que des désillusions, pour l’art. Peter Fetterman commence par vendre les premières photographies qu’il a achetées dans le coffre de sa voiture. Avec l’argent gagné, il en rachète plus. Ces deals continuent jusqu’à ce qu’il se fasse repérer par le propriétaire de Bergamot Station. Aujourd’hui, propriétaire de sa galerie éponyme depuis 15 ans, le collectionneur possède plus de 8.000 oeuvres sur papier glacé.
Peter Fetterman a décidé de vendre sa collection d’Henri Cartier-Bresson pour transmettre cette expérience, et soutenir la nouvelle génération de photographes, comme le français Patrick Taberna qu’il a récemment rencontré. “Cette démarche aurait reçu l’approbation du photographe et de son incroyable femme, c’est en accord avec leur esprit”, assure celui qui va tout de même conserver quelques oeuvres dédicacées par l’artiste français. “Je dois laisser partir cette partie de mon corps, de mon esprit. J’espère que ce sera aussi fort pour les futurs acheteurs.”
À Palikao, le couscous est la "madeleine de Proust" de Lionel Pigeard
“Le couscous est ma madeleine de Proust, clame Lionel Pigeard. C’est mon plat préféré et une recette qui me rappelle ma maman et ma grand-mère.” Considérant la cuisine comme “un trait d’union entre les cultures”, le dynamique quadragénaire a décidé de faire découvrir son couscous aux habitants de Los Angeles, avec l’ouverture de Palikao à Downtown. Un lieu qu’il a trouvé suite à une discussion dans un Uber avec la serveuse du bar voisin, Mignon.
Issu d’une famille de pieds-noirs, il était emballé par l’aventure californienne, et las de la frénésie parisienne. “Los Angeles est la capitale des concepts, des nouvelles tendances, une ville pleine de promesses”, estime celui qui participait, en vain, à la loterie de la carte verte depuis trois ans. Le Parisien décide alors d’amener une partie de son histoire familiale avec Palikao, le “nom rigolo” du petit village d’Algérie d’où est originaire sa grand-mère.
Mais il n’a pas laissé la stratégie de côté. “J’ai pris le temps de tester le concept. Le couscous est un plat populaire, qui a du goût et pas cher”, assure-t-il. Et il revient à la mode car il est sain, avec beaucoup de légumes et de saveurs.”
Malgré cela, les Américains le connaissent peu. A Los Angeles, on trouve un petit nombre de couscousseries très traditionnelles et folkloriques. Rapidement, Lionel Pigeard flaire le filon, et choisit de le décliner en “bol”, succombant à la mode des pokés ou des “açai bowls”. Pour rester dans le moule californien, et “en respecter les codes”, le restaurateur propose une cuisine en options, avec une base bio ou sans gluten, une version vegan …“Le bouillon est fait sans viande, très léger”.
A l’instar du plat, la décoration a été modernisée. Dans ce petit restaurant, rien ne rappelle le Maghreb (exceptées quelques vielles photos du village de Palikao).
L’aspirant “spécialiste du couscous” aux US
Même s’il n’a jamais porté la toque de chef, le Parisien sait de quoi il parle. Durant les quinze dernières années, il a fondé et dirigé deux bistrots – la Cantoche Paname -, qui proposaient une cuisine régressive, et qu’il a vendus à l’été 2016.“Je me suis posé la question : qu’est-ce que je maîtrise seul, sans avoir besoin d’une brigade ? La réponse était le couscous.”
Il a travaillé dur pour se perfectionner, apprenant les secrets des infusions d’herbes et de légumes auprès de chefs étoilés, et des saveurs auprès de mamas de Belleville. “C’est un mix entre le couscous du bled et un quatre étoiles.” Après une expérience comme consultant dans les ressources humaines, Lionel Pigeard a créé en 2003 avec des amis une boîte d’événementiels, avec laquelle il créait des concepts pour les restaurants.
Maintenant, Lionel Pigeard aspire à devenir le “spécialiste du couscous” en Californie. Prochaine étape : un second restaurant dans le Eastside de la ville (Echo Park, Silver Lake), avant de s’attaquer à San Francisco.
LEVEL, un nouveau low cost entre Paris et New York
Le ciel transatlantique vient de se remplir encore un peu plus. LEVEL, une nouvelle compagnie aérienne low cost opérée par International Airlines Group (IAG), a annoncé, mardi 28 novembre, l’ouverture de liaisons entre Paris (Orly) et New York (Newark) et Paris et Montréal.
Les Paris-New York débuteront le 4 septembre 2018 pour un prix minimum de 129 euros l’aller simple. Quatre vols vers Paris sont prévus par semaine. La ligne Paris-Montréal sera mise en service le 2 juillet à raison de trois vols hebdomadaires vers la capitale française. Chaque avion comptera 293 places en classe éco et 21 en classe premium éco.
LEVEL fera également des rotations entre Barcelone et Boston à partir du 28 mars pendant l’été.
IAG, qui détient plusieurs compagnies internationales dont British Airways, Iberia, Aer Lingus et le low cost espagnol Vueling, fait ainsi son entrée dans le marché du low cost transatlantique, disputé par plusieurs compagnies comme Norwegian Airlines, WOW et XL Airways.
Le groupe a également indiqué que la marque OpenSkies, qui opérait des liaisons entre Orly et New York cessera d’exister à partir de l’été 2018. Tout le personnel de la compagnie sera réaffecté à LEVEL.
Camille Raymond, de "Premiers baisers" au FMI
Si vous la croisez dans la rue, son visage vous dira peut-être quelque chose… Mais ferez-vous le rapprochement entre une jeune quadra sur Pennsylvania Avenue et une starlette des sitcoms des années 90 ? Pas sûr.
Et pourtant, c’est bien Justine, l’héroïne de “Premiers baisers”, que vous venez d’apercevoir, ou plutôt Camille Raymond – son nom à la ville – en route pour le FMI où elle travaille depuis quatre ans. Des plateaux d’AB Productions à la plus grande institution financière au monde, elle a fait du chemin.
Avec « un père ingénieur et une mère au foyer, pas du tout du milieu », rien ne présageait un tel parcours, confie Camille Raymond. « Tout a débuté par hasard : la concierge de ma grand-mère avait des enfants qui faisaient des castings, et un jour elle m’a emmenée… » Encore en maternelle, elle tourne rapidement dans des pubs, puis enchaîne quelques rôles sur grand écran, dont “L’été de nos quinze ans” avec Sardou.
« Pour moi c’était super, on partait un mois et demi pour tourner, j’étais l’enfant du plateau, très choyée, se souvient-elle. Je croyais même que ma mère payait, qu’elle m’offrait une sorte de colonie de vacances ! »
Avec les Musclés
À 12 ans, elle passe un casting pour “Salut les Musclés”, la série d’AB Productions. A l’origine, le rôle de Justine Girard, la nièce de Framboisier, n’est pas censé durer, mais elle accompagnera finalement la joyeuse bande pendant plus de 200 épisodes.
Devenue lycéenne – en même temps que Camille Raymond – Justine finit par s’émanciper des Musclés et devient l’héroïne de “Premiers baisers”. Elle y est entourée du petit ami Jérôme, de la copine Annette et de sa grande sœur Hélène (à qui on ajoutera bientôt les garçons). La grande époque des sitcoms commence.
« On était une trentaine de jeunes à tourner ensemble de 8h à minuit, c’était des grosses journées mais c’était sympa, se rappelle-t-elle. Les scénaristes s’inspiraient de nos vies, de nos relations au quotidien. » Fini par contre l’insouciance de l’actrice-enfant : « Je suis allée une fois au MacDo et il y a eu une émeute. On a fini par appeler la police. »
Majeure de promo
Quatre saisons et 318 épisodes plus tard, “Les années fac” prennent la relève pour 200 autres chapitres de la vie de Justine/Camille, désormais à l’université. Mais dans la vraie vie, les choses sont plus compliquées. « Certains profs ne me voyaient qu’aux partiels, donc j’avais intérêt à avoir de bonnes notes, précise-t-elle. J’avais aussi la pression lors de l’affichage des résultats, vu que tout le monde me connaissait, mon nom était même surligné… » Elle finit malgré tout majeure de promo de sa maîtrise de finance.
À l’heure du choix entre les projecteurs d’AB et la finance, elle décide finalement… de poursuivre les études. Ce sera donc le clap de fin pour Justine et Sciences Po Paris pour Camille Raymond, qui en profite aussi pour avoir son premier enfant avec Jean-Xavier, rencontré en première.
Famille nombreuse
Une dizaine d’années plus tard, désormais mère de famille nombreuse, Camille Raymond décide avec son mari de tenter l’aventure à l’étranger. Ayant trouvé du travail à la Banque mondiale (lui) et à la communication du FMI (elle), c’est vers DC qu’ils s’envolent en 2013 avec un nourrisson et trois enfants de 15, 13 et 4 ans.
« Nous avions des amis ici, mais je ne connaissais pas du tout, avoue-t-elle, je n’ai pas fait de repérage avant de venir, on a pris l’avion et on a débarqué. »
Quant à l’anonymat, le temps « où on se faisait engueuler dans la rue avec mon copain parce que soi-disant je trompais Jérôme » semble bien loin. « On me reconnaît moins aujourd’hui, surtout à DC, mais comme je ne suis pas physionomiste, quand on me demande si on ne s’est pas déjà vus, je me dis: ‘peut-être, je ne suis pas sûre’… Je ne pense pas tout de suite à la série… »
Une "Nuit du champagne" à Washington
Le champagne va couler à flots à la Maison française de l’Ambassade de France. Et on exagère à peine.
“La Nuit du champagne”, événement de promotion du champagne – le vrai -, se tiendra le jeudi 14 décembre à partir de 7pm. Pendant cette soirée pleine de bulles, les visiteurs pourront tester plus de quarante cuvées différentes et avoir accès à des stands de nourriture. Une cérémonie de sabrage est aussi au programme. Le tout sur fond musical. Les tickets VIP pourront profiter d’une dégustation champagne-caviar.
Une partie des recettes de la soirée ira au projet de rénovation de la Maison française. Les participants doivent avoir plus de 21 ans.
La French American Aid for Children fait son cocktail de fin d'année
C’est une réception comme il y en a beaucoup en cette fin d’année, mais celle-ci est destinée à aider les enfants dans le besoin.
La French American Aid For Children (FAAFC) organise son cocktail annuel le 5 décembre au consulat de France. Une partie des recettes servira à aider les enfants affectés par les ouragans qui ont balayé les Etats-Unis et les Caraïbes. Des enchères silencieuses auront lieu pendant la soirée.
La FAAFC est née en 1939 pour aider les orphelins et les familles de prisonniers de guerre. Aujourd’hui, elle soutient les projets d’associations françaises et américaines impliquées dans les secteurs de l’éducation, la lutte contre les violences faites aux enfants ou encore la santé.
7 idées de cadeaux "made in New York" pour Noël
La dinde de Thanksgiving à peine digérée, il est déjà temps de se plonger dans la course aux cadeaux de Noël. Si vous prévoyez de rentrer en France, vos amis et votre famille s’attendent sûrement à des cadeaux locaux. Alors pour faire plaisir à tout le monde, on vous a préparé une petite liste de présents “made in New York”.
1- Line Posters
Une affiche minimaliste du subway new-yorkais, un T-shirt avec votre ligne fétiche, même si les retards sont de plus en plus nombreux et que vous râlez tous les matins ? Line Posters, c’est le bébé de deux New-Yorkais: la graphiste Cayla Ferari et l’ingénieur John Breznicky. Les dessins sont épurés, les couleurs agréables et en plus de Manhattan, la marque propose des cartes de LA, San Francisco, Brooklyn, Paris… Il existe de nombreux points de vente répertoriés sur le site.
2- Des cookies comme à la maison
On vous demande régulièrement si vous savez faire des cup cakes ou si les cheesecakes n’ont plus de secrets pour vous ? Plus besoin de faire semblant… Avec les préparations de Milk Bar, confectionnées dans la cuisine de Williamsburg, offrez du rêve américain sous vide. Les jolies boîtes de mix à cookies auquel il faut seulement ajouter (beaucoup) de beurre feront le bonheur de vos amis ou de votre belle-mère.
3- Des dinosaures mini pour la chambre ou XXL pour le jardin
Boneyard Pets est basé à Greenpoint et fabrique des tricératops, brachiosaures, vélociraptors et bien d’autres bêtes grâce à une imprimante 3D. En plus d’avoir remporté le prix du jeu créatif de l’année, les produits sont faits aux Etats-Unis de manière écolo. Stand au Union Square Holiday Market (14th st, entre Broadway et Park ave South).
4- Des doudous à balader partout
C’est un incontournable si vous avez des petits enfants dans votre entourage. Les doudous Hazel Village sont fabriqués à la main avec des produits organiques, en plein Gowanus à Brooklyn (510 3rd Ave). Souris, grenouilles, ratons laveurs… On peut choisir un petit vêtement pour couvrir leur fourrure. Cette année, un coffret “Best friends” propose le doudou habillé et le même vêtement à la taille de l’enfant.
5- Des pochettes à message
C’est bien connu: les Américains, et peut-être davantage encore les New-Yorkais, sont forts en slogan et en formule cash. A Manhattan, Pamela Barsky s’amuse à équiper pochettes, trousses et “tote bags” de messages rigolos. “Oh shit, I’ve turned into my mother!“, “My eyelashes are longer than your eyelashes!” et le préféré de Donald Trump: “Not everyone can be as clever as me“. Un cadeau pas trop cher qui fait toujours plaisir. Stand au Union Square Holiday Market (14th st, entre Broadway et Park ave South)
6- Girl power
L’affaire Weinstein a délié les langues, aux Etats-Unis comme en France. Les femmes sont debout et le merchandising autour de ce mouvement était de rigueur. Dans la boutique Bulletin Broads de Flatiron (927 Broadway) et celle de Nolita (27 Prince Street) on trouve des mugs “misogynist tears”, des t-shirts “Thank God I’m Female”, des pins, des badges et autres gadgets pour promouvoir la femme indépendante et combative. 10% des recettes sont reversés au planning familial.
7- “Going into town”: une BD pour tout connaître de New York
Roz Chast, auteure de Going into Town, est illustratrice pour The New Yorker. Née à Brooklyn dans une famille juive, elle a grandi à New York avant de déménager pour élever ses enfants dans une maison avec jardin. Quand sa fille a rejoint New York pour entrer à l’université, la maman poule lui a donné 1001 conseils pour comprendre la ville et y survivre. La BD volumineuse est hilarante et on apprend beaucoup – mais alors vraiment beaucoup – de choses sur notre ville d’adoption. Disponible dans toutes les librairies. Le site de l’auteure.
Illumination du sapin du Rockefeller Center le 29 novembre
On peut dire qu’elle marque officiellement le début de la saison des fêtes à New York et dans le reste des Etats-Unis. On veut bien sûr parler de l’illumination du majestueux sapin du Rockefeller Center. La traditionnelle cérémonie débutera à 7pm le mercredi 29 novembre.
Le grand conifère, originaire de Pennsylvanie, comporte plus de 50.000 lumières multicolores. Comme chaque année, l’événement sera accompagné de performances “live” jusqu’à 9pm. Brett Eldredge, Leslie Odom Jr., Pentatonix et Gwen Stefani sont au programme notamment. Vous ne serez pas les seuls à vouloir voir le show. Des milliers de personnes y assistent chaque année. Pensez donc à arriver tôt. Le sapin sera visible jusqu’au 7 janvier 2018, 9pm.