Il y a des applications pour tout. Alors n’y en aurait-il pas pour apprendre à piloter un avion ? C’est le concept d’Infinite Flight, l’app de la Française Laura Laban. “J’ai toujours adoré voler, j’ai une licence et j’ai aussi un petit avion. Développer ce concept, c’était un vrai plaisir“, confie la jeune femme.
L’aventure commence en 2004. Alors étudiante à Epitech Paris, elle développe son joujou après les cours, comme un passe-temps. Une fois diplômée, elle quitte la France. Direction les Etats-Unis et la Silicon Valley où elle est embauchée chez Nvidia, spécialiste de l’intelligence artificielle. Mais son idée de simulateur de vol est toujours présente dans un coin de sa tête. Et c’est finalement en 2009 qu’elle décide de se lancer et convainc un de ses camarades de promo de la rejoindre dans l’aventure. “J’ai quitté mon job trois mois avant la sortie de notre appli. C’était un saut dans le vide“, se souvient Laura Laban.
Un saut dans le vide avec un atterrissage parfait: en mars 2012, l’appli Infinite Flight sort en version IOS, et un an plus tard en version Android. Et le succès est au rendez-vous. L’appli est saluée par tous les amateurs du genre: graphisme impeccable, fonctionnalités variées, grand choix d’avions. Les abonnements se multiplient. L’app compte plusieurs “centaines de milliers” d’utilisateurs.
Le principe: le client choisit son avion, sa compagnie, sa destination et son plan de vol et gère tout, comme s’il était pilote de ligne: le décollage, les vents, la consommation de carburant, l’atterrissage. Il y a même une communauté de contrôleurs aériens qui communiquent avec les avions et donnent les autorisations d’atterrir, le tout avec beaucoup de sérieux. “Il y a deux ans, on a proposé un serveur spécial pour les contrôleurs, et ils ont établi un processus de recrutement avec un test écrit notamment. Ils ont mis ça en place tous seuls!“.
Le développement d’Infinite Flight a été tel qu’il a fallu embaucher une personne pour le support technique et deux “community managers” pour gérer les utilisateurs et les réseaux sociaux.
Grâce à l’achat d’images satellite, Infinite Flight propose les paysages tels qu’ils sont dans la réalité. “Quand j’ai du bouger mon avion de Californie à New York, j’ai d’abord fait le vol avec l’application et ça m’a beaucoup aidé à anticiper certaines étapes du parcours“, avoue la chef d’entreprise. D’abord utilisateurs uniques sur une zone bien précise, les abonnés naviguent maintenant en réseau et peuvent interagir. “Ils ont accès à quasiment l’ensemble de la planète“.
Parmi les utilisateurs, certains pilotes de ligne professionnels s’entraînent en vol quand l’avion qu’ils commandent est en pilote automatique. Si des pilotes sont clients, la communauté est nombreuse et très diversifiée (bien que très masculine), allant d’un chef d’orchestre à Moscou à un présentateur météo au Texas, en passant par Buzz Aldrin. “On a aussi eu un pêcheur de langoustes aux Bahamas qui a passé sa licence et est devenu pilote privé“, s’amuse Laura Laban.
Pour se développer Laura Laban et son co-fondateur n’ont jamais levé de fonds, par souci de rester seuls pilotes à bord. “On s’éclate tous les jours et je n’ai pas envie que ça change, explique-t-elle. Un simulateur de vol, c’est à la fois des maths, de la physique, du graphisme et tous les concepts informatiques. Ça me passionne, c’est comme un rêve, je ne pourrai rien faire d’autre“. Prochain challenge: incorporer dans le programme les nuages et les immeubles pour rendre l’expérience encore plus réelle.
Infinite Flight, l'app de simulation de vol qui a séduit Buzz Aldrin
Visitez la frégate Le Forbin à New York
La frégate française Le Forbin jette l’ancre au Homeport Pier à Staten Island (dans le nord de l’île, facilement accessible en ferry) et accueille les curieux à bord.
Le navire de guerre, spécialisé dans la défense aérienne et les missions de sécurisation maritime, a été mis en service en 2008. Près de 200 membres d’équipage travaillent à bord de ce vaisseau, le 5ème de la marine à porter le nom du comte de Forbin, un marin du XVIIème siècle qui fut gouverneur de Bangkok.
Plusieurs visites guidées sont prévues:
Vendredi 3 novembre :
De 10am à 11am (visite en français)
De 2pm à 3pm (visite en français)
Samedi 4 novembre :
De 2pm à 3pm (visite en anglais)
Inscription obligatoire à l’adresse : [email protected] en précisant les prénoms et noms des participants, leur âge et l’horaire de visite souhaité.
Skintie réinvente la cravate à San Francisco
(Article partenaire) À porter tel un foulard sous une chemise, un pull ou un polo, la cravate Skintie convient aussi bien aux hommes qu’aux femmes. « L’idée est de féminiser un accessoire masculin, explique Christophe Schuhmann, son fondateur. “Aujourd’hui, personne ne veut s’embêter à faire des nœuds de cravate. La Skintie se noue derrière le cou grâce à des crochets ou un aimant. »
Alors que la première collection était toute en motifs, la seconde, qui sera révélée le 18 novembre lors d’une grande soirée à San Francisco, aura des modèles monochromes. « Je les fais fabriquer en Chine et la qualité de la soie n’a rien à envier à Hermès ou Charvet », assure l’entrepreneur.
« Je ne portais plus de cravate depuis 30 ans »
L’aventure commence un jour de novembre 2014. « Un ami organisait une crémaillère sur le thème “fête de promo”. Il était hors de question de mettre une cravate car je n’en portais plus depuis 30 ans. Je cherchais une tenue décontractée, raconte Christophe Schuhmann. Le Français finit par en nouer une autour de son cou en y apportant sa touche personnelle : « je ne l’ai pas serrée et je l’ai rentrée dans ma chemise. À la soirée, tout le monde a adoré et les hommes ont fait pareil. »
Face à ce plébiscite, son esprit d’entrepreneur a commencé « à mouliner ». « Comme la cravate était longue, elle me grattait le nombril. Alors, le lendemain, j’ai attrapé une paire de ciseaux et je l’ai coupée », retrace l’expatrié de 56 ans installé à San Francisco depuis 18 ans. En arborant ses étoffes pré-nouées et coupées à la moitié, Christophe Schuhmann obtient « des retours très positifs. Dans la rue, on me prenait pour une star de Los Angeles ».
Ni une, ni deux, il crée la start-up Skintie en décembre 2014. Puis, il lance, début 2016, la production de 500 unités de ses cravates nouvelle génération. « J’ai tout de suite fait des ventes. La start-up est toute jeune et a déjà une ligne de production ainsi qu’une ligne personnalisable fait main », souligne le père de famille qui est, en parallèle, responsable implémentation chez Switchfly, une plateforme de voyages en ligne.
Christophe Schuhmann l’assure : « je ne me suis jamais senti aussi jeune ! Et dire qu’il y a deux ans je ne connaissais personne dans la mode…aujourd’hui on m’appelle fashion designer. » Celui qui se décrit comme « un original » aimant s’aventurer « hors des sentiers battus », n’imaginait pas lancer Skintie ailleurs qu’à San Francisco : « ici je peux mêler le french style à l’esprit Burning Man. C’est formidable ! » . L’entrepreneur lève à présent des fonds pour se développer à l’international.
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Instagramme-moi New York: My Little King
@Pathport est un collectif d’instagrammeurs proposant des carnets de voyage dans le monde entier. Dans “Instagramme-moi New York”, ils partagent chaque semaine leurs bons plans sur notre compte instagram @french.morning
My Little King (749 Metropolitan Ave, Brooklyn)
Pourquoi la bière IPA cartonne-t-elle aux US ?
Elle est partout, aux rayons des grandes surfaces et sur toutes les cartes de bars. La consommation de cette bière amère et forte en alcool a presque quadruplé ces cinq dernières années si l’on en croit les chiffres de l’association des brasseurs américains (ventes en grande distribution). Qu’est-ce que la bière IPA et pourquoi cartonne-t-elle aux Etats-Unis ? C’est notre question bête de la semaine.
Acronyme de “India Pale Ale”, l’IPA est une bière chargée d’histoire dont l’origine remonte au XVIIIème siècle en Grande-Bretagne. Pionniers de la bière, les Anglais sont à l’époque de fervents consommateurs de “Pale Ale”, une bière blonde à fermentation haute et à la couleur claire. Au développement de leur empire colonial, de nombreux soldats sont envoyés en Inde. Seul problème: comment approvisionner des troupes en alcool dans un pays si éloigné, qui nécessite de longs mois de voyage en bateau ? Les brasseurs anglais décident alors d’ajouter une grande quantité de houblon dans leur “Pale Ale”, une plante connue pour ses vertus antiseptiques qui permet d’allonger la durée de conservation de la bière. Ainsi naît l'”India Pale Ale”.
Si cette version de l’histoire n’est pas contredite par Mitch Steel, brasseur d’Atlanta et auteur du livre IPA: Brewing Techniques, Recipes and the evolution of India Pale Ale, il précise que le terme “India” est incorrect. “On a retenu que l’Inde, mais l’Empire britannique envoyait de la bière très houblonnée partout dans ses colonies”.
Très appréciée, l’IPA va rapidement connaitre le succès dans son pays d’origine, avant d’atteindre les Etats-Unis grâce aux vagues d’immigration britannique dans la deuxième moitié du XIXème siècle. Mais il faudra attendre la prohibition dans les années 1920 pour que l’IPA décolle réellement. ”Face à l’interdiction de consommer de l’alcool, les Américains se mettent à produire leur propre bière chez eux, explique Mitch Steele. C’est ainsi que se développe la consommation de bières artisanales comme l’IPA”.
Cette période marque le début d’un mouvement qui va connaitre ses lettres de noblesse dans les années 1990: les “crafts brewers”. Désireux de faire face à une industrialisation désormais massive de la production de bière dans le pays, de nombreux Américains se remettent à la production de bière artisanale. Et comme l’explique Elizabeth Pierre, biérologue française et auteure du Guide Hachette des bières, “la caractéristique de ce mouvement est de s’inspirer et de reprendre des anciens styles traditionnels européens, et particulièrement le style IPA”. Le nombre de brasseries sur le sol américain explose et la consommation d’IPA avec, jusqu’à représenter près d’un tiers des ventes de bières artisanales aujourd’hui, selon l’association des brasseurs américains.
Mais pourquoi le style IPA plait-il autant aux Américains ? Pour Mitch Steele, c’est grâce au houblon qui lui donne un goût prononcé, “ce qui n’est pas le cas des autres bières américaines qui sont beaucoup plus plates”. Elizabeth Pierre ajoute que “l’amertume de l’IPA est intéressante. Ce n’est pas juste une amertume, c’est une amertume savoureuse liée aux arômes”.
Véritable berceau de la révolution brassicole, les Etats-Unis produisent désormais leur propre bière IPA, “l’American IPA”. Une bière dont le succès s’explique par l’utilisation du houblon américain, selon Mitch Steele. “C’est l’un des meilleurs au monde. Il a des saveurs fruitées intenses et prononcées, tandis que le houblon d’Europe est plus floral et épicé. L’intensité de l’arôme du houblon américain est aussi beaucoup plus élevée que celle d’un houblon typiquement européen, ce qui rend le houblon américain très adapté aux IPA”.
Jamais à court d’idées, les brasseurs américains ont lancé plus récemment la “Session IPA”, une bière IPA d’apéritif moins forte que l'”American IPA”, mais dont le goût reste proche de celle-ci avec des saveurs houblonnées et amères. De quoi assurer l’avenir de cette bière chargée de houblon et d’histoire.
Une Légion d'honneur très politique pour le maire de Miami Beach
Faute d’avoir convaincu Donald Trump du bien-fondé de l’Accord de Paris à coups de « Make Our Planet Great Again », la France fait désormais dans le symbolique avec les élus américains. Après Arnold Schwarzenegger (ex-gouverneur de Californie) en avril, c’est le maire de Miami Beach Philip Levine qui a reçu mardi la Légion d’honneur à Washington pour son action contre le changement climatique.
A l’instar de nombreuses municipalités et Etats américains, Miami Beach n’a pas suivi l’administration Trump dans son déni des enjeux environnementaux. Déjà engagée dans la lutte, la ville a décidé de poursuivre les objectifs de la COP. Située au niveau de la mer (entre 0,6 et 2 mètres d’altitude), Miami Beach est de plus en plus sujette aux inondations.
« On a commencé à prendre les devants quand on a réalisé qu’on était touchés par la hausse du niveau de la mer », explique le maire après avoir reçu sa médaille des mains de l’ambassadeur français Gérard Araud.
« On a pris des mesures en termes de résilience, poursuit-il en rappelant le plan à 500 millions de dollars de sa ville pour surélever les rues et installer des pompes à eau. Mais on a aussi fait en sorte que tout le monde comprenne l’urgence du problème », explique le maire, semblant éviter de parler du climato-sceptique président américain. « Aujourd’hui, plus de la moitié des Floridiens sont conscients du défi auquel on fait face (…) Cette médaille française renforce encore l’idée que le changement climatique est un problème extrêmement important ».
L’ambassadeur de France aux Etats-Unis Gérard Araud a partagé son optimisme quant à la prise en charge des défis environnementaux aux Etats-Unis. Hors de Washington, explique-t-il, « toutes les petites disputes de Capitol Hill n’ont plus de sens : le pays, avec les maires, les entreprises et la société civile, est déjà largement engagé dans la lutte contre le changement climatique. »
Un Apéro solidaire à San Francisco
L’Apéro, rendez-vous des professionnels de l’hôtellerie et de la restauration, aura un goût particulier ce jeudi 26 octobre.
Les recettes générées par la vente des tickets (5$) seront reversées à la fondation de la Santa Rosa French-American Charter School pour venir en aide aux familles touchées par les incendies.
L’invité du rendez-vous sera le chef Roland Passot (La Folie), décoré de quatre étoiles par le San Francisco Chronicle. Il ravira les convives avec quelques-unes de ses créations culinaires. L’Apéro aura lieu à La Folie.
La FACC Dallas-Fort Worth fête les vins de Bourgogne
(Agenda partenaire) Mille visiteurs sont attendus au Frontiers of Flight Museum de Dallas (Lovefield Airport) le vendredi 10 novembre pour célébrer la grande fête du vin organisée par la Chambre de Commerce de Dallas/Fort Worth.
Une tradition respectée depuis 34 ans et une excellente opportunité pour découvrir les meilleurs restaurants français de la ville et déguster des vins des différentes régions de France. Cette année, l’accent sera mis sur les vins de Bourgogne pour célébrer le 60ème anniversaire du jumelage entre Dijon et Dallas.
Depuis toutes ces années, les amateurs de bonne chère, de bons vins et de « joie de vivre » avec une « French Touch » ne manquent cet évènement sous aucun prétexte. Ils auront, par ailleurs, la joie d’être accueillis par Miss Texas 2017. Ambiance conviviale et musicale assurée !
Le Festival du Vin permet à la Chambre de Commerce de lever des fonds pour poursuivre sa mission de mise en relation des entreprises françaises et américaines concernées par l’importance de la bi-culturalité dans le monde des affaires.
Après les terribles ravages occasionnés par Harvey le mois dernier, la FACC a choisi de remettre un pourcentage des profits réalisés pour à la reconstruction de Houston et de la région.
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Vous voulez aller à Marfa ? On y est allé pour vous
Pour passer trois jours à Marfa, mieux vaut en fait en avoir cinq à disposition. Car d’où que vous veniez, il vous faudra au moins un jour pour y aller et un jour pour en revenir.
Située à l’ouest du Pecos, à trois heures de route au nord-ouest d’El Paso (l’aéroport le plus proche), il faut compter sept heures de route depuis Austin, huit de Dallas et neuf de Houston. Mais c’est là aussi toute l’idée du “trip à Marfa”. Le trajet fait partie du séjour tant on traverse des paysages grandioses tout droit tirés de l’imaginaire western.
Et puis, lorsque l’on arrive à Marfa le temps s’écoule différemment. Oubliez vos réflexes de citadins pressés, Marfa est un lieu de retraite. La ville, qui compte quelque 1.700 habitants, est comme un gros village qui n’offre pas grand-chose à faire à ceux qui lui rendent visite en coup de vent. Ici, on est en communion avec la nature (Marfa est dans la partie nord du désert du Chihuahua, l’un des plus riches au monde du point de vue de la diversité biologique), les étoiles et même d’autres éléments surnaturels si vous êtes ouverts à certaines expériences (qui a dit peyote ?).
Lieu symbolique de Marfa, la fondation Chinati est une des attractions-phares de la ville. Musée d’art contemporain, il s’attache à promouvoir les œuvres et les principes de son fondateur, l’artiste Donald Judd, qui avait élu domicile dans la ville depuis New York à partir de 1973 pour les différentes raisons évoquées plus haut. D’autres artistes y sont régulièrement mis à l’honneur, dont notamment Robert Irwin.
Autre lieu emblématique, l’hôtel-camping El Cosmico, qui s’étend sur huit hectares, s’est installé à Marfa en 2009 avec, pour philosophie, l’idée que « la vie est un savant mélange d’aventure et d’oisiveté ». Il s’attache à offrir « une libération temporaire du monde construit. ». Alors, si vous voulez pleinement vivre Marfa, passez la nuit dans un de ses trailers, tipis, yourtes ou tentes et laissez-vous tenter par un “dutch bath”, bain dans les baignoires extérieures chauffées au feu de bois. Pas désagréable quand la température baisse. Marfa est située à 1.600 mètres d’altitude et il y fait souvent plus froid que ce qu’on pourrait croire.
Dû à sa boboïsation galopante, on trouve (de plus en plus) de bons restaurants à Marfa. A tester, le restaurant d’inspiration italienne Stelina et The Capri ou Cochineal pour une ambiance plus bistro chic à l’américaine. Un détour s’impose par l’Hotel Paisano, qui servit de QG au tournage du film “Giant” avec James Dean en 1955, par son bar (on recommande les margaritas) et son restaurant le Jett’s Grill. L’hôtel date de 1929. Son architecture retro est typique et participe, avec d’autres bâtiments iconiques de la ville, à cette ambiance surannée du vieux Texas.
L’hôtel St George, lui tout neuf, fait vraiment tache dans le paysage. En revanche son happy hour mérite le déplacement pour ses cocktails et amuse-bouche créatifs.
Pour un changement d’ambiance ou une fin de soirée (toute relative car tout ferme à 1 heure du matin), direction le Lost Horse Saloon, un vrai dive bar comme on les aime.
La célèbre (et incontournable ?) installation d’art Prada Marfa se trouve à une demi-heure à l’ouest de la ville. Si vous souhaitez prolonger la balade, la route 166, qui remonte dans les collines vers Fort Davis, est absolument magnifique.
Marfa lights a aussi grandement participé à la renommée de la ville. Située à sa sortie est sur la route 67, il s’agit d’un lieu d’observation de phénomènes paranormaux. Au bout de quelques minutes, vous verrez apparaitre à l’horizon des points lumineux. Observés pour la première fois en 1883, leur origine demeure inexpliquée à ce jour.
Marfa est aussi célèbre pour son Festival de cinéma, le Marfa Film Festival se tenant début juillet chaque année, et pour son festival de musique, le Trans-Pecos Festival, fin septembre. Deux bonnes raisons de s’y rendre parmi tant d’autres.
Awty ouvre un campus d'apprentissage précoce de premier ordre
(Article partenaire) Il y a 61 ans, Kathleen Awty ouvrait une école maternelle qui allait devenir la première école internationale de Houston. Cette année, Awty a bouclé la boucle, avec l’ouverture de son campus d’apprentissage précoce, un nouveau site spécialement conçu pour les étudiants allant de la petite section /Pré-K3 jusqu’au CP/1st grade. Il mesure 5.25 acres, avec un espace cinq fois plus grand que l’école primaire précédente, d’environ 75.000 pieds carrés.
“Nous sommes ravis d’accueillir nos plus jeunes élèves dans ce remarquable nouveau campus d’apprentissage précoce, a déclaré Lisa Darling, directrice de l’école. Reloger nos plus petits dans un nouveau campus a été une décision mûrement méditée, mais le campus d’apprentissage précoce d’Awty offre des installations modernes, des aires de jeu exceptionnelles, et des zones d’apprentissage adaptées aux besoins des jeunes enfants ».
Awty reste la seule école de Houston accréditée par le ministère de l’éducation nationale. Aujourd’hui, sa fondatrice serait fière de la façon dont l’école a maintenu son accréditation à travers le temps ainsi que son engagement envers l’éducation en français. Le programme bilingue français/anglais en petite section (PS), en moyenne section (MS) et en grande section (GS) est la base du modèle bilingue de l’école depuis plus de 25 ans, avec des professeurs de français et d’anglais travaillant ensemble pour une mise en œuvre efficace du programme. Ce nouveau campus ne fait qu’améliorer ce modèle.
Le campus d’apprentissage précoce comprend 26 salles de classe interactives, deux salles polyvalentes, des ateliers d’art et de musique, une cuisine pédagogique, une bibliothèque, une médiathèque et des réfectoires pour les élèves et les professeurs. Le gymnase de deux étages comprend un mur d’escalade, des terrains polyvalents et une scène de théâtre. Le campus compte également des zones d’apprentissage en plein air, des salles de classe flexibles, un jardin potager et un espace de jeu de 20.000 pieds carrés avec une piste cyclable pour les tricycles, un terrain de foot et un terrain de basketball.
« Les salles de classe sont immenses, explique Anne Clonan, enseignante au CP. Maintenant, c’est plus facile de travailler en petits groupes car il y plus d’espace disponible et nous pouvons faire plus d’ateliers ».
Des espaces d’apprentissage en plein air sont également à la disposition des enseignants et des étudiants. Avoir la possibilité d’utiliser les espaces extérieurs pour lire des histoires et varier les endroits plus fréquemment fait la joie de la maîtresse de grande section maternelle, Elise Devesa.
« C’est la plus belle école que j’ai vue de ma vie et j’en ai vu beaucoup! » a déclaré Marie-Dominique Lee, maîtresse en petite section depuis de nombreuses années. L’espace est exceptionnel, en particulier la cour de récréation qui permet aux enfants d’avoir des expériences physiques et motrices extraordinaires.
Le campus continue une longue tradition à l’école: les enseignants et les étudiants cuisinent ensemble. Effectivement, Mme Awty cuisinait avec ses élèves de maternelle quand elle a commencé l’école en 1956. Aujourd’hui, le campus d’apprentissage précoce comprend une cuisine pédagogique spécialement conçue pour les plus petits. Elise Devesa attend avec impatience de cuisiner avec ses élèves dans la cuisine, qui est complètement adaptée à leur taille. Selon elle, c’est une caractéristique que peu d’écoles ont.
Le nouveau campus permet une collaboration plus étroite entre les élèves. Par exemple, les enfants qui sont dans les classes de français et d’anglais sont plus proches, partageant le même couloir, sans division. Il en est de même pour les enseignants, qui échangent plus souvent dans ce grand corridor commun pour le CP.
Aurélie Cagni, maîtresse en moyenne section voit également une collaboration entre les enseignants. « On se concerte pour faire ensemble un même projet. C’est la première fois que nous faisons autant de choses en commun avec les autres classes. C’est un gros avantage. Cela a plus de sens pour les enfants et donne plus de cohérence au cycle ».
Pour la maîtresse de moyenne section, Beatrice De Gouyon-Person, il existe de nombreux exemples de communication entre les élèves de 4 et 5 ans dans ce couloir, et les maîtresses de moyenne section prennent grand plaisir à voir leurs anciens élèves grandir en grande section.
Les enseignants, le personnel, les étudiants et les familles sont tous ravis du nouveau campus. Les salles de classe spacieuses, les fonctionnalités supplémentaires, y compris la cuisine pédagogique, et les espaces d’apprentissage flexibles enrichissent la vie scolaire des élèves et des enseignants. L’école est fière de continuer l’héritage de Mme Awty.
Pour en savoir plus, visitez le site d’Awty
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Les Gourmands, l'aventure pâtissière de la famille Chaillout à San Francisco
“Oh! A new bakery!” Les passants qui arpentent les rues de SoMa ne manquent pas de s’étonner. Les Gourmands est un nouveau-venu dans ce quartier plutôt industriel, qui connaît un renouveau avec l’installation de Slack, Eventbrite et autre Pinterest. La boulangerie, dotée d’une petite terrasse et d’un intérieur avec des tableaux de l’artiste français Nairone, vient d’ouvrir, mais la boulangerie a déjà ses habitués qui saluent Sylvain Chaillout, son patron, comme un vieux copain.
Les Gourmands sont avant tout une affaire de famille: Sylvain Chaillout a monté le projet, son père Serge dirige la fabrication, et sa mère Catherine s’occupe de la vente. “Je travaillais à Paris dans le milieu de la mode. Une longue maladie a remis en cause mes priorités: pour moi, le plus important, c’est de passer du temps avec mes parents et de travailler avec eux.” Serge et Catherine Chaillout ont travaillé pendant plus de 35 ans dans la boulangerie: ils ont repris l’affaire des grands-parents à Paris, avant de déménager à Orléans puis à Pont-Audemer, en Normandie. “Nous avons réfléchi à un endroit qui nous attirait tous les trois: Vienne? Barcelone? Toronto? Nous avons finalement choisi San Francisco. Mes parents ont vendu leur entreprise et leur maison, et l’aventure a commencé.” Trois ans ont été nécessaires à l’installation des Gourmands dans la ville.
Explorant les formations en boulangerie proposées à San Francisco, Sylvain Chaillout arrive à la conclusion que les Gourmands ont une mission à accomplir, en plus de la fabrication et de la vente de produits: “apporter le savoir-faire qu’on ne trouve pas vraiment ici”. Ils ont mis sur pied un programme de 18 mois qui permet d’enseigner la fabrication, la vente, la gestion aux apprentis. Un pari osé, mais qui a piqué l’intérêt de nombreux candidats.
Serge Chaillout est le boulanger en chef. Pour pouvoir former ses apprentis, il a suivi pendant un an des cours intensifs d’anglais, une langue qu’il ne maîtrisait pas en arrivant à San Francisco: “On communique parfois par signes, reconnaît-il en souriant. En France, j’ai formé plus de 200 apprentis. J’avais l’impression d’avoir fait le tour de la question, d’autant que l’apprentissage n’est pas vraiment valorisé. Ici, les gens sont motivés, ils ont envie d’apprendre, et moi de transmettre.“
Croissants simples ou aux amandes, pains aux chocolat, chaussons aux pommes, brioches roulées à la crème pâtissière et pépites de chocolat: Les Gourmands vendent tout ce qu’on aime. “Nous éduquons nos clients sur les différentes familles, – pâte à croissants, feuilletée et briochée-, pour valoriser le travail de l’artisan, explique Catherine Chaillout. Ils ne sont pas là que pour consommer, mais pour comprendre la mécanique de fabrication de chaque viennoiserie.” Avec gourmandise…
French Morning lève 300.000 dollars en crowdequity
Nous vous avons demandé -poliment- et vous nous avez répondu. Merci! Grâce à vous, la campagne de levée de fonds de French Morning est un succès. Nous avons levé 300.000 dollars, qui vont nous permettre de commencer notre expansion internationale.
Nous avons désormais 191 actionnaires-lecteurs, qui possèdent 15% du capital de l’entreprise. Cette campagne d’equity crowdfunding a été menée via la plateforme MicroVentures, une des pionnières dans ce domaine, devenue légale aux Etats-Unis depuis 2016 seulement. (235.000 dollars ont été levés sur la plateforme, et 65.000$ en direct.)
L’investissement moyen s’élève à 1.500$, mais la fourchette est très large: de 100$ (40 investisseurs) à 50.000$ (un investisseur). Comme nos lecteurs, nos investisseurs sont très majoritairement domiciliés aux Etats-Unis (150, soit 78%). Parmi eux, 60 sont dans l’Etat de New York, 28 en Californie, les autres répartis à travers tout le pays dans plus d’une vingtaine d’Etats.
Cette première étape franchie, French Morning va désormais pouvoir se lancer dans le développement de nouvelles éditions hors des frontières américaines: Montréal, déjà lancé au printemps (sous le nom de Maudits Français); Londres très bientôt, puis d’autres villes en Europe, Asie, Amérique du Sud très vite. Objectif: servir les quelque 2 millions de Français de l’étranger comme nous le faisons depuis des années pour les 300.000 Français des Etats-Unis. Ces projets voient le jour dans un contexte de forte croissance de French Morning sur son marché initial américain, avec un chiffre d’affaire annuel d’un million de dollars, en hausse de plus de 60% au premier semestre 2017.
French Morning a développé trois sources de revenus, une diversification qui minimise l’exposition aux aléas du marché publicitaire :
- Publicité : Du Carnet d’Adresse aux campagnes sur-mesure, French Morning offre une gamme de services diversifiés à ses annonceurs. French Morning Studio offre des services de création pour aider les annonceurs à raconter leur histoire et mener à bien leur stratégie de communication
- Evénements : French Morning organise une large gamme d’évènements. La monétisation se fait principalement via le sponsorship et la vente de tickets.
- E-commerce : Ouvert depuis 2016, “Le Marché” de French Morning vend des produits français : nourriture, puis plus récemment mode et design et très prochainement livres.