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Une baguette livrée chez vous? Le District lance son marché en ligne

(Article partenaire) Le supermarché français du Financial District se met à la vente en ligne, grâce à un partenariat avec Mercato, une start-up new-yorkaise d’épicerie en ligne.

Du fromage à la viande en passant par les produits d’épicerie, Le District offre donc désormais 700 références, disponibles en quelques clics pour une livraison à domicile (ou au bureau) le même jour.

L’idée est d’offrir un service de plus à nos clients: pouvoir commander en ligne et recevoir à domicile le meilleur de notre offre, toutes catégories confondues, était très important pour nous”, commente Sebastien Muller, directeur des opérations du District.

Le District est plus qu’une épicerie, un marché de village sous les tours de Manhattan. Un vrai boulanger fait chaque jour le pain et les viennoiseries, un boucher coupe la viande “à la française”. On trouve aussi un fromager, un poissonnier…

Pour un expat français vivant à New York, pouvoir se faire livrer une baguette fraîche, faite par un boulanger français, du comté, des saucisses de Toulouse faites maison, c’est le bonheur!” s’enthousiasme Sebastien Muller.

Mercato, la plateforme qui assure la commande en ligne et la livraison, a été créée en 2015 par le fils d’un charcutier de Brooklyn, à destination des épiciers et artisans de bouche indépendants. “Ils s’engagent pour les magasins spécialisés, qui s’engagent pour des produits de qualité, souligne Sebastien Muller, ils étaient donc un partenaire naturel”.

Commande et livraison sont accessibles ici

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Le prix du beurre augmente en France, les croissants tremblent aux US

En France, certains clients de boulangerie en ont déjà fait l’amère expérience: croissants et pains au chocolat ont parfois augmenté de 10 cents à la rentrée. La faute au prix du beurre qui a connu une augmentation mondiale de 172% en 20 mois, passant de 2.500 euros la tonne en avril 2016 à 6.800 euros début septembre. Une augmentation qui se fait particulièrement sentir dans les vieux pays producteurs comme la France.
Nous achetons notre beurre uniquement en France, explique Eric Kayser, et nous sommes directement impactés“. Avec douze boulangeries new-yorkaises à fournir en viennoiseries et gâteaux, l’augmentation se fait âprement sentir. Interrogé sur une possible hausse des prix au comptoir, le patron de Maison Kayser avoue ne pas vraiment savoir que faire pour le moment.
A New York, Olivier Dessyn, propriétaire avec sa femme des établissements Mille-feuille, refuse pour le moment de répercuter la hausse du prix du beurre sur les viennoiseries et les gâteaux. “Pour nous, ça voudrait aussi dire changer tous les menus, les étiquettes, mettre à jour les systèmes informatiques. Ce sont des détails pour certains mais pour nous c’est plus compliqué et cher. On va d’abord attendre de voir si on est capable d’absorber l’augmentation“, reconnaît le pâtissier qui met un point d’honneur à utiliser un beurre sans hormone. Il suit l’évolution du cours grâce à un logiciel de tracking automatique.
Pour éviter de subir les fluctuations de prix, Pierre Zimmermann qui tient la boulangerie La Fournette à Chicago a lui choisi de se fournir localement. “Nous achetons le meilleur beurre américain trouvé sur le marché, et donc nous ne sommes pas dépendants des aléas du prix du beurre en Europe, ni des fluctuations des taux de change,” explique-t-il.
Plusieurs facteurs expliquent cette flambée du prix du beurre. D’abord, la forte demande internationale avec des pays qui se mettent au beurre, notamment en Asie où les viennoiseries sont très à la mode. D’autres pays comme les Etats-Unis changent leur mode de consommation et abandonnent les huiles végétales et la margarine au profit du beurre, plus noble. L’autre explication vient de la baisse de l’offre. La crise du lait a décidé certains agriculteurs à réduire leur cheptel ou à arrêter complètement la production.
Aux Etats-Unis, si vous ne payez pas encore plus cher vos viennoiseries, c’est en revanche peut-être déjà le cas de vos plaquettes de beurre. La coopérative française Isigny Sainte-Mère par exemple a dû s’y résoudre. “Nous sommes encore plus désavantagés car nous sommes une AOP (appellation d’origine contrôlée), explique Benoit de Vitton, responsable de la filiale américaine. Ce qui signifie que nous avons le droit à une production limitée en volume. Le lait doit aussi venir d’une zone spécifique, de fermes respectant les critères de l’AOP. On ne peut pas ouvrir les vannes de production comme d’autres“. Résultat, la coopérative normande, qui exporte 5% de sa production aux Etats-Unis, se limite à ses clients existants, des supermarchés comme la chaîne Whole Foods ou des boulangeries traditionnelles. “Ils savent qu’ils achètent un produit de qualité dont il connaissent l’origine“, souligne Benoit de Vitton.
Si la pénurie de beurre français est parfois évoquée dans les pires scénarios, pas de panique, la production devrait repartir à la hausse après l’hiver. Nos rayons de supermarchés ne devraient pas avoir le temps de trop se dégarnir d’ici-là.

Famileo, l’appli maline pour rester connecté à ses grands-parents

(Article Partenaire) C’est une appli’ mais c’est aussi un journal papier. Grâce à Famileo, les grands-parents ont des nouvelles de leurs petits-enfants partout dans le monde.

Elsa habite à New York depuis un an. Sa grand-mère, elle, habite à Lyon. “Avant on lui téléphonait tous les dimanche soir mais elle n’entend plus bien, c’est devenu très compliqué. Il y a quelques mois, Elsa a découvert Famileo. Depuis, Eliane reçoit deux fois par mois sa gazette, une sorte de petit “Album-Photo”, composé de belles photos des activités de ses petits et arrière-petit enfants disséminés partout dans le monde. Et pour Elsa et ses cousins, c’est simple comme un clic (ou deux).

Famileo est une application créée par trois amis de Saint-Malo qui allie les smart phones à la bonne vieille gazette papier. Photos et messages sont envoyés via l’application exactement comme avec les réseaux sociaux traditionnels, puis, la « gazette »  générée est automatiquement imprimée puis envoyé par la poste au grand-parent (ou arrière-grand-parent) abonné.

Le concept peut paraître étonnant : un réseau social construit autour du papier. “C’est ce que nous avons voulu dès le début, explique Thomas Guillaume, un des trois co-fondateurs. C’est vraiment ce qui permet le lien entre générations, et donne aussi plus de valeur à l’information envoyée. C’est finalement le même principe que les sites d’albums photos qui marchent si bien: ce qu’on garde (ou envoie) par papier a plus de valeur au bout du compte”.

Gazette FamileoElsa a offert l’abonnement à sa grand-mère pour Noël mais, dit-elle, “c’est toute la famille qui en profite: toute le monde peut suivre les nouvelles sur le mur virtuel. On le faisait déjà avant par WhatsApp, mais maintenant en plus notre grand-mère est inclue grâce à la gazette papier”.

L’abonnement, qui commence à 5,90 euros/mois peut être partagé entre les membres de la famille et, note Thomas Guillaume, “relance souvent la communication dans la famille, il se crée une émulation entre cousins pour partager ses “news” et s’assurer qu’il y ait suffisamment de contenu au moment où la gazette doit sortir”.

Pour les utilisateurs, à part poster la photo et l’éventuel commentaire sur l’app (comme on le ferait sur Instagram ou Snapchat), il n’y a aucun effort à fournir: la mise en page et la publication sont automatiques, le dimanche soir. Selon le nombre de photos disponibles, le journal personnalisé peut faire jusqu’à 16 pages, et arrive directement dans la boîte aux lettres de papi ou mamie.

“Ce sont les enfants ou petits-enfants qui gèrent l’abonnement, raconte Thomas Guillaume. Le lien que cela créé est extrêmement précieux pour les aînés. En quelques mois, Famileo a déjà rassemblé 40.000 utilisateurs et a  été primé à plusieurs reprises, notamment aux Trophées de la France s’engage.

Pour en savoir plus et tester pendant un mois pour 1€ avec le code EXPAT

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Sénatoriales chez les Français de l'étranger: la "surprise" Bansard, revers pour En Marche!

La République En Marche ! n’obtient aucun siège chez les Français de l’étranger, selon les résultats provisoires des élections sénatoriales du dimanche 24 septembre. La liste de l’homme d’affaires Jean-Pierre Bansard (la Voix des Français de l’étranger) créé la surprise en obtenant deux des six sièges de sénateurs des Français de l’étranger soumis à renouvellement pendant ces élections. Sa liste fait jeu égal en nombre de voix (132) avec la liste socialiste conduite par Hélène Conway-Mouret.
Les élus sont:

  • Jean-Pierre Bansard (divers droite -la Voix des Français de l’étranger);
  • Evelyne Renaud-Garabedian (divers droite-la Voix des Français de l’étranger) ;
  • Hélène Conway-Mouret (PS), sénatrice sortante ;
  • Jean-Yves Leconte (PS), sénateur sortant ;
  • Joëlle Garriaud Maylam (LR), sénatrice sortante ;
  • Ronan Le Gleut (Agir pour les Français de l’étranger -divers droite)

Les résultats par liste (source: sénatoriales 2017)
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On a été surpris. Je ne sais pas quoi vous dire“, avoue Sophie Lartilleux-Suberville, numéro 2 sur la liste de La République en Marche ! conduite par l’un des fondateurs du mouvement, Philippe Grangeon. On a mal estimé les retours des conseillers consulaires (les grands électeurs dans cette élection, ndr). Les deux sièges de Jean-Pierre Bansard sont aussi très surprenants par rapport aux échanges que nous avons avec les conseillers consulaires“.
Outre Jean-Pierre Bansard et Evelyne Renaud-Garabedian, bras droit de longue date de M. Bansard au sein de son groupe immobilier et hôtelier Cible, Ronan Le Gleut, conseiller consulaire à Berlin, fait également son entrée au sénat. Ce membre des Républicains avait décidé conduire sa propre liste “Agir ensemble pour les Français de l’étranger” faute d’avoir été retenu au sein de la liste Les Républicains. Son calcul a été payant.

"La Grenouille avait raison": la magie de James Thiérée au BAM

La pièce avait fait sensation en France. Elle arrive à New York. “La Grenouille avait raison”, du Suisse James Thiérée (petit-fils de Charlie Chaplin), et sa compagnie du Hanneton, sera jouée au Brooklyn Academy of Music (BAM) du jeudi 12 au samedi 14 octobre, dans le cadre du festival Next Wave.
Inspiré par le conte énigmatique des frères Grimm Le Roi Grenouille, le spectacle met en scène un frère et une soeur qui entretiennent un amour fusionnel, enfermés dans une grotte qui paraît sortie d’un cauchemar. James Thiérée étant le maître du mélange des genres, quatre acrobates partagent la scène avec les deux acteurs et enchainent les contorsions sous le contrôle d’une créature amphibie suspendue au plafond. Une masterclass dédiée aux mouvements physiques utilisés dans la pièce aura lieu le vendredi 13 octobre en présence de l’une des actrices, Thi May Nguyen.

Boulanger ou PDG ? Eric Kayser dans #SixInTheCity

De passage à la libraire Albertine à New York le 14 septembre, Eric Kayser présentait Maison Kayser’s French Pastry Workshop, un nouveau livre de pâtisserie française publié en anglais aux éditions Black Dog & Leventhal, dans lequel l’artisan-boulanger détaille étape par étape ses recettes à succès. L’occasion pour lui de se prêter à notre petit jeu du #SixInTheCity.
Fondateur de Maison Kayser, le Français a donné son nom à plus de 100 boulangeries à travers le monde, dont douze à New York qu’il a commencé à ouvrir en 2012. La dernière en date a vu le jour en grande pompe sur la 5eme Avenue.
Bûches de Noël, macarons, financiers, cake à la pistache et aux griottes: son livre contient plus de 70 recettes de cakes, biscuits, tartes et même de gâteaux sans gluten pour débutants et experts, ainsi que quelques conseils de base sur l’équipement à utiliser pour briller dans votre cuisine.
Les textes sont agrémentés d’une centaine de photos et d’illustrations pour aider à réaliser les tâches compliquées. “Apprendre et enseigner pourrait être mon slogan, car je vois chaque jour comme une opportunité d’être un maître ou un élève“, écrit l’artisan en préface du livre. J’espère transmettre ce que j’ai appris au plus grand nombre de personnes“.
 

Une Française lance une école d'immersion linguistique à Queens

“Je suis française, mon mari est russe, nous vivons aux États-Unis: sur le papier, il semblait évident que notre fils allait maîtriser trois langues. Mais sans l’appui de l’école, on s’est aperçu que c’était plus compliqué que ça.” Depuis deux ans, l’absence de programmes bilingues dans les écoles publiques de Queens est devenu le cheval de bataille de Madelia Bergeroo.
Après un refus du district scolaire d’en mettre un en place, en septembre 2015, cette enseignante de français qui vit à Astoria a fondé la Caravane FrancoFun, un after school au sein de la Queens Paideia School (Long Island City) pour enseigner le français aux 5-10 ans à un prix abordable.
Forte du succès de ce premier dispositif et de sa rencontre avec Nodra Isamidd, une interprète anglais-russe, les deux mamans lancent Lingua Lab, une école d’immersion linguistique qui proposera, en plus d’after-school en français, des classes d’espagnol et de russe dès l’automne. Les inscriptions sont déjà ouvertes.
“À Queens, qui est un borough multiculturel, l’obstacle de la langue contraint les communautés à se côtoyer sans vraiment pouvoir communiquer, remarque-t-elle. À ce titre, l’envie d’un nouveau projet a commencé à mûrir : créer un programme linguistique que l’on dédirait cette fois-ci aux adultes.”
Pour l’heure, Lingua Lab prévoit des classes de français pour les 3-5 ans entre 9:30am et 10:50am les mercredis et vendredis et en espagnol les jeudis et vendredis. Les after-school se dérouleront les mêmes jours entre 10:30 am et 11:45 am pour les plus de deux ans, à partir de 3:15pm pour les 6-11 ans. Les classes de russe seront quant à elles proposée aux jeunes enfants le samedi, entre 11am et 12pm, et aux tout petits (moins de 2 ans) de 12pm à 12:45pm.
La philosophie de la Caravane FrancoFun sera reprise à l’identique: “apprendre par le jeu, l’art, l’histoire ou la musique, sans oublier de travailler sur la grammaire, l’orthographe et l’ensemble des compétences écrites et orales dans ces langues”, résume Madelia Bergeroo. Aux côtés des deux co-fondatrices, six autres enseignants, dont des professeurs de danse et de musique, sont venus se greffer au projet.

Carré d'Artistes au carré à New York

Les dernières toiles finissent d’être accrochées sur fond de David Bowie. La deuxième galerie Carré d’Artistes vient d’ouvrir sur Spring Street à New York, au milieu de boutiques “vintage” et de restaurants chics. “La porte de la galerie est toujours ouverte, il y a de la musique et on affiche les prix pour qu’il n’y ait pas de surprise“, indique Charlotte Troisgros, manager Amériques de la marque. “On s’adresse à des gens qui ne sont pas initiés à l’art et qui doivent pouvoir rentrer facilement dans nos galeries. Ce qui n’est pas le cas dans d’autres galeries d’art traditionnelles où l’on peut se sentir gêné par l’ambiance assez froide et l’absence de prix“.
Carré d’Artistes a été fondé il y a 16 ans par Stéphanie Tosi et Patrice Martineau, des Français passionnés d’art. Partie d’Aix en Provence, leur société s’est rapidement développée et est présente dans de nombreuses villes de France, à Moscou, Shangaï, Berlin, Mexico et dans bien d’autres capitales. Avec partout le même objectif: “que l’art soit facile et à portée de tout le monde. Pas réservé aux élites et aux connaisseurs“, résume Charlotte Troisgros.
A New York, une première galerie avait ouvert sous franchise sur Bleeker Street en 2013, avant d’être reprise en propre il y a un an. “Le concept fonctionnait bien auprès des Américains, et on s’est dit qu’une deuxième galerie avait sa place“.
A l’intérieur, les murs sont tapissés de toiles, paysages, nus, portraits, street art. Des toiles uniques et originales avec des prix allant de 115 à 3.850 dollars, en fonction du format, de l’artiste et de l’oeuvre. “On essaie d’avoir un tiers d’artistes locaux, un tiers de Français et un tiers d’artistes internationaux“, explique Charlotte Troisgros. Dès l’entrée de la galerie, les visiteurs tombent sur des aquarelles représentant des champs de lavande en Provence. Des tableaux qui plaisent particulièrement aux clients américains. “C’est assez émouvant de voir des gens qui viennent d’Alabama et qui repartent avec un artiste français sous le bras“, raconte la manager. Une oeuvre qui n’aurait sans doute jamais été accessible si elle était restée dans une petite galerie de village français. “On leur raconte l’histoire de l’artiste et ils achètent cette histoire avec le tableau“.
Les peintres eux touchent un pourcentage sur les ventes et bénéficient d’une exposition entre un an et un an-et-demi avant de tourner dans une autre galerie. “Il pourra donc être exposé et vendu à Aix comme à Shanghaï ou New York!“, s’enthousiasme Charlotte Troisgros. C’est le cas de Julien Rey, un artiste français qui travaille la laque au couteau. Découvert par Carré d’Artistes, il s’est taillé une solide réputation dans le milieu.
Aujourd’hui Carré d’Artistes est numéro 1 dans le monde en volume d’œuvres vendues, et de nouvelles galeries continuent d’ouvrir. Prochain défi pour Charlotte Troisgros: affirmer la présence américaine avec de nouvelles ouvertures à Washington, Boston, Chicago et en Californie.

Le Sofitel New York fait un tour du monde en vins

 
Le tour du monde en quatre vins (jours). Le mercredi 11 octobre, le restaurant du Sofitel New York, Gaby, organise le Sofitel World Tour of Wine. Les amateurs d’œnologie (et de bons plats) pourront apprécier un repas accompagné de deux vins rouge, deux vins blancs et de canapés offerts.
Au menu: cinq cartes correspondant chacune à une zone géographique distincte (France, Amérique du Sud, Europe, Amérique du Nord, Australie, Nouvelle Zélande). Les quatre vins en accompagnement seront issus du pays choisi par le client. Ils ont été sélectionnés par le chef Robert Hohmann et le spécialiste Nicolas Blanc. Cette opération s’inscrit dans le cadre des Sofitel Wine Days, qui se déroulent jusqu’au 31 octobre.

Employé chez Facebook le jour, créateur de casquettes la nuit

“Mal coupée, couverte de logos enfantins, cheap, de mauvaise qualité ou très sexuée… Jeune père de famille, Yann Corlay cherche une casquette pour son fils, Louis, mais ne trouve rien. “Au-delà de l’aspect esthétique, il nous fallait également une casquette que notre fils garderait sur la tête l’été, pour le protéger du soleil”, explique ce natif de Pléneuf Val André (Côtes d’Armor).
Début 2015, il se lance dans la création de casquettes pour enfant (1-4 ans), en dehors de son temps de travail. Autodidacte, il crée Crusoé. Il dessine et apprend à manier Illustrator, un logiciel de création graphique. Saisir les opportunités, rien de nouveau pour ce touche-à-tout qui a multiplié les jobs – “facteur, ouvrier dans une usine de croissants, dans le bâtiment“. Salarié de l’agence de pub BDDP à Paris, sa curiosité le pousse en 2011 à partir travailler à Amsterdam. Après cinq ans, il “tente l’aventure Facebook” en tant que directeur créatif associé au sein de The Factory, un groupe interne au réseau social qui développe des campagnes de “storytelling” autour de marques et de produits. Il rallie San Francisco en compagnie de sa femme et son fils.
Issue d’une frustration, la marque reflète sa philosophie. Le but, dit-il, “c’est de réintroduire l’enfant dans la nature. Mon but est de célébrer l’imaginaire de l’enfant, l’éloigner de la maison, de sa tablette ». Après un an de test, sondages, recherches, prototypes, la première collection sort en juin
La marque, présente dans le magasin de vêtements Seldom Seen à San Francisco et au Marché Maman/Corner de Merci Bisous à New York, devrait être disponible prochainement à Paris, Amsterdam, Barcelone et peut-être Tokyo. Un concept store existe également chez Maison 16 à Pléneuf Val André. “L’état d’esprit n’est pas dans volume des ventes mais dans la qualité”.

L'Alliance française de Houston fête la rentrée

La rentrée n’est pas toujours facile, mais avec un peu de vin et de musique, ça passe tout de suite un peu mieux.
L’Alliance française de Houston organise sa traditionnelle fête de rentrée le jeudi 28 septembre de 6pm à 8pm. L’événement donnera le coup d’envoi de la nouvelle session de cours et de la saison culturelle. Le groupe Kirby-sur-Seine, bien connu des francophiles de Houston, assurera l’ambiance musicale. Les fêtards pourront également découvrir l’exposition “Entre deux tranches de baguette” avec les travaux du photographe Gary Watson et de la peintre Agnès Bourely.
L’événement est gratuit et ouvert à tous.
 
 

À Austin, une boulangerie française visée par les pro-armes à feu

Des armes et du pain… A priori, deux choses qui n’ont rien à voir l’une avec l’autre. Et pourtant, les deux mondes sont entrés en collision dans la boulangerie d’Anne-Lise et de Chi Minh Pham Dinh.
Ces artisans français sont les fondateurs de la boulangerie-pâtisserie-café Baguette et Chocolat. Installé à l’ouest d’Austin depuis huit ans, l’établissement est connu pour être l’une des meilleures boulangeries de la ville.
Les ennuis des propriétaires commencent la semaine dernière lorsque Robert Farago, rédacteur-en-chef du blog pro-armes The Truth About Guns, un ex-habitué de la maison, se rend avec une arme chez Baguette et Chocolat. « Je portais mon Wilson Combat EDC X-9 dans un holster Kydex sous mon T-shirt. Ça se voyait à peine», écrit-il. Depuis janvier 2016, la loi sur l’open carry au Texas donne le droit à tout citoyen, possesseur légal d’une arme à feu, de s’afficher avec en public. La même loi donne aussi le droit aux établissements commerciaux (dont les restaurants, cafés, bars…) de refuser l’accès aux personnes portant une arme (visible ou cachée), à condition que cela soit indiqué de façon claire à l’entrée. Ce qui est le cas de Baguette et Chocolat.
Quand les propriétaires remarquent son arme, ils appellent immédiatement 311, les services sociaux de la ville, qui dépêchent, dans la foulée, deux policiers sur place. Après quelques minutes, les deux hommes demandent à Farago de quitter les lieux, comme le veut la loi.
Quand ce dernier raconte l’histoire sur son blog, les supporters pro-armes s’emparent du sujet et inondent les réseaux sociaux de mauvaises critiques et de remarques acerbes sur l’établissement. « La nourriture est ok. Trop chère pour ce que c’est. Le service est non-existant. Oh, et alors qu’ils se sont installés ici et qu’ils profitent des bénéfices de notre société et économie, les propriétaires se sentent obligés d’essayer de limiter nos droits et libertés d’Américains », écrit un certain George J sur Yelp. Casey T commente : « Nourriture dégueu et communisme. Parfait pour Austin. »
En réponse, de nombreux messages de soutien sont aussi venus nourrir leur page Facebook – «Super nourriture dans un endroit sûr et affectueux » – et Yelp – « Je suis aussi contente que les propriétaires soutiennent leurs clients dans leur désir d’un environnement sûr.»
Anne-Lise et Chi Minh Pham Dinh décident de fermer leur page Facebook, devenu un champ de bataille entre les deux camps. Ils en ont averti leurs “followers” au travers d’un ultime post. « Nous ne voulons pas avoir à faire à cela.  Chacun décidera pour lui-même de venir chez nous ou non. Tout le monde est le bienvenu mais sans arme. (…) Nous souhaitons juste nous concentrer sur notre métier. Nous n’avons pas le temps de répondre à ces gens qui expriment leur haine sur les réseaux sociaux. »
Contactés, les propriétaires n’ont pas souhaité répondre à nos questions. Pas plus que Robert Farago qui, pour sa part, admet sa faute et regrette, sur son blog, que le propriétaire ait appelé la police plutôt que de lui avoir demandé de partir ou de se désarmer. Il appelle également ses lecteurs à ne pas s’en prendre à Baguette et Chocolat sur les réseaux sociaux. « Ces actions ne servent en aucun cas la cause des armes »