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Après la mort d'un proche en France, le deuil difficile des expatriés

Français de New York, Auguste a perdu sa mère l’an dernier. Il revient sur les émotions contradictoires auquel il a fait face, en tant qu’expatrié, pendant cette période douloureuse.

La mort

“Perdre un être qui nous est cher, là-bas en France, alors que nous vivons notre vie d’expat est une terrible épreuve. 

Nous nous retrouvons soudainement confrontés à une succession d’émotions aussi douloureuses que contradictoires et nous n’avons souvent pas d’autre choix que de les subir une à une jusqu’à ce que le tourbillon s’apaise et qu’une lumière au bout du tunnel apparaisse. Culpabilité, colère, regret, tristesse, mélancolie, remise en question, envie de retour ou certitude de ne plus faire partie d’un pays qui nous a vus naître, sont parmi les émotions les plus déstabilisantes auxquelles tout expatrié doit faire face lors du décès en France d’une personne proche.

J’ai appris la mort de ma mère alors que je venais juste de gagner l’un des plus gros budgets du marché. Tout en admirant l’Empire State Building, je savourais ma victoire les pieds sur mon bureau tandis que mon associé, malgré l’heure matinale, faisait sauter le bouchon d’un magnum de Moët et Chandon. C’est au moment où les coupes de champagne se remplissaient que le téléphone a sonné. Ne me demandez pas pourquoi ou comment, avant de décrocher, je savais déjà. “Maman est partie dans mes bras, il y a un quart d’heure” a murmuré mon frère, effondré à l’autre bout du fil. Le pauvre, je n’avais aucune peine à l’imaginer chez lui à Paris, prostré, le visage défait, perdu, ne sachant que faire.

“Quelle réaction minable!”

Étrangement, alors qu’il me racontait en détail les derniers instants de la vie de notre mère, je me voyais déjà en train de batailler avec Air France sur le prix du billet – “comme je dois partir sur-le-champ, ces salopards vont bien en profiter !” Quelle réaction minable quand j’y repense. Et pourtant, quelques heures plus tard à JFK, c’est bien ce qui se passe – ça vous fera 1850 dollars en classe éco, désolé c’est la règle.

Malgré la gêne évidente de la fille préposée au comptoir, j’étais remonté comme une pendule, pas par radinerie, mais par principe – “faire de l’argent sur le dos de ma mère décédée, ça ne vous dérange pas ?”. Quelle perte de temps. Quelle perte d’énergie. Ma priorité aurait dû être de prendre soin de la tristesse qui m’envahissait petit à petit. Hélas, moi le businessman new-yorkais, intouchable et invulnérable, ne voulait pas lâcher prise si facilement. Quel idiot. Au final, vaincu d’avance, j’avais déposé les armes et payé mon billet plein-pot. Toute la nuit, bercé par le ronron d’un Airbus A380, j’avais ruminé mon désespoir. Et m’étais saoulé au champagne que je n’avais pas bu douze heures auparavant.

La culpabilité

Dans le train qui m’amène à Biarritz où ma famille m’attendait, je ne suis pas au bout de mes peines. Épuisé et perdu à mon tour, je me repasse en boucle le cinéma de ma vie, un mélodrame dont je suis le héros perpétuel et qui me torture insensiblement.

Il y a vingt-cinq ans que je suis parti de France, ou plutôt que je m’en suis enfui. Né pauvre, je n’avais pour ambition que d’être riche, mais mon pays, embourbé dans sa façon étriquée de penser, m’en a empêché. Alors, en colère contre le monde entier, j’ai pris mes cliques et mes claques, sans me retourner. Avec le recul, j’avoue que mon départ impromptu de France était une cruelle façon de faire payer l’addition de mes désillusions à ma famille entière, et en premier à ma mère. Il faut avouer qu’elle avait le chic pour m’exaspérer, que je vive à Paris ou à New York. “Arrête de rêver, y a rien de mal à bosser à l’usine. Tu pars aux États-Unis, ce pays de beaufs racistes ? Ah surtout, ne me ramène pas une Américaine, j’en ferais une jaunisse ! Tu fais fortune, et alors ? Y a pas que l’argent qui compte dans la vie ! Mon poussin, tu es loin de moi, tu me manques et je suis vieille, rentres-tu me voir bientôt ?”

Quand je rentrais, c’était génial et douloureux en même temps. Génial de retrouver mes racines et douloureux de réaliser que de jour en jour je m’en éloignais. Ma vie était bien à Manhattan, nulle part ailleurs. Quand ma mère est tombée malade en septembre dernier, je suis allé la voir en trainant les pieds – maman, arrête de te plaindre, t’es increvable ! Le lendemain, dans le couloir de l’hôpital, le médecin nous apprenait qu’elle n’en avait plus pour très longtemps à vivre. Mon frère pleurait. Moi aussi, mais ça se bousculait tellement dans ma tête, que je ne savais vraiment pas pourquoi.

On vient d’enterrer ma mère et je ne pourrais plus jamais lui parler, la toucher, m’excuser, m’expliquer, goûter à son cake aux olives, tailler son rosier, réparer sa chaudière ou lui demander pourquoi elle m’a profondément emmerdé alors qu’elle m’aimait tant. Face au vide de sa disparition, je n’ai plus rien à quoi m’accrocher, si ce n’est au regret de ne pas avoir été assez à ses côtés. “T’as vu, j’ai réussi, je suis plein aux as, le roi du pétrole c’est ton fiston, t’es fière de moi, maman ?” Six pieds sous terre, enfin elle me sourit.

Rentrer ou ne pas rentrer

Dans l’avion du retour, alors que la tristesse fait place à une douce nostalgie, je griffonne sur une serviette cocktail d’Air France des plans auxquels je ne crois guère. Six mois ici, six mois là-bas ?

Ma famille et mes amis qui m’adorent ne comprennent pas que je rentre si vite à New York. C’est difficile à expliquer. Je les aime aussi et ils me manquent tout les jours, pourtant j’ai un besoin vital de revenir chez moi. “I need my life back” leur ai-je dit maladroitement. Je sais qu’ils souhaiteraient que je m’installe définitivement en France, parfois je leur réponds “pourquoi pas ?”, mais j’ai du mal à y croire. Je suis un expat, un immigré. Je vis ailleurs, loin donc seul, c’est mon ADN, j’y peux rien. Le sang qui coule dans mes veines est français. L’oxygène qu’il transporte est américain. Entre les deux, mon coeur même brisé, continue de balancer.

Se baigner à San Francisco et alentours loin du brouillard

Loin de Karl the fog qui voile souvent le ciel estival de San Francisco, voici notre sélection de piscines et plages où se baigner sans brouillard.
A San Francisco
Le quartier de Mission a la chance de bénéficier d’un micro-climat qui le met à l’abri de la froideur estivale. Ornée d’une belle fresque colorée sur son mur extérieur, Mission Pool est une piscine découverte chauffée de 25 mètres, nichée au milieu d’un pâté de maisons à deux pas de Dolores Park et de la très animée Valencia street. Les heures de baignade sont assez limitées le week-end, surtout si faire des longueurs n’est pas une priorité: 1-2:30pm le samedi, et 12-14pm le dimanche. Mission Pool, 101 Linda St, San Francisco, CA 94110. 

Mission pool à San Francisco
Mission pool à San Francisco

Au nord de San Francisco
Et pourquoi pas se prendre pour une star de cinéma, alanguie au bord de la piscine de Francis Ford Coppola? Le domaine viticole du réalisateur du “Parrain” se situe à Geyserville, à environ 1h30 au nord de San Francisco. Outre ses dégustations de vins et son musée dédié aux films du maître, le domaine attire les foules grâce à sa magnifique piscine. Deux possibilités pour y faire un plongeon: soit louer une petite cabine et chaises longues pour quatre (les réservations ouvrent en mars, et s’arrachent généralement en moins de 24 heures, malgré un tarif approchant les 200 dollars), soit se présenter de très bonne heure pour obtenir une entrée journée (35 dollars par personne, 15 dollars pour les enfants), sur la base du “first come, first served”. Francis Ford Coppola Winery, 300 Via Archimedes, Geyserville, CA 95441. 
La piscine de la Coppola Winery à Geyserville
La piscine de la Coppola Winery à Geyserville

Pour les amoureux de nature, Heart’s desire beach, près de Point Reyes, est une plage confidentielle, ancien territoire des Indiens Miwok. Des tipis en bois, pas d’époque, rappellent cette présence et sont d’excellentes cachettes pour les enfants. On accède à la plage par un petit chemin boisé, prélude au calme et à la sérénité qui bercent l’endroit. Heart’s desire beach, Tomales Bay State Park, 1100 Pierce Point Road, Inverness, CA 94937.
Heart's desire beach
Heart’s desire beach

Hamilton Pool à Novato est la piscine familiale par excellence: plusieurs bassins pour nageurs plus ou moins expérimentés, une pelouse ombragée pour pique-niquer et des chaises longues pour se relaxer au soleil. Les enfants adorent le toboggan placé au milieu d’un des bassins. Hamilton pool, 203 El Bonito Dr, Novato, CA 94949. 
Hamilton pool à Novato
Hamilton pool à Novato

Dans la East Bay
Un lagon à Castro Valley? La construction d’un barrage dans les années 1960 a donné naissance à un lac artificiel dans Cull Canyon. Sa plage de sable blanc est très appréciée des familles, en particulier les plus petits, qui peuvent patauger en toute sécurité dans les eaux peu profondes. La baignade n’est toutefois autorisée qu’en présence de maîtres-nageurs. Cull Canyon, 18870 Cull Canyon Road, Castro Valley, CA 94546.
Cull Canyon
Cull Canyon

A environ une heure de voiture à l’est de San Francisco, le complexe aquatique de San Ramon vaut le détour: une pataugeoire avec toboggan, fontaine et jets d’eau, une piscine pour les enfants, et une piscine olympique. Le “Splash and Dash”, un parcours d’obstacles gonflable est installé dans la grande piscine pour les “ninja warriors” en herbe. Quelques tables de pique-nique, mais peu d’ombre malheureusement: protection solaire, chapeau et lunettes sont donc obligatoires! Entrée à 5 dollars. San Ramon Olympic Pool & Aquatic Center, 9900 Broadmoor Drive, San Ramon, CA 94583. 
La piscine de San Ramon
La piscine de San Ramon

Le 7e Dîner en blanc de New York s'est invité au Lincoln Center

“Au départ, c’était un simple pique-nique entre potes au Bois de Boulogne, lâche François Pasquier. Il aurait pu être l’un de ces repas entre amis qui tournent mal mais, comme le nôtre s’est bien passé, on a recommencé l’année suivante.” 
En 1988, ce Français initie le premier Dîner en Blanc d’une longue série. À l’époque, il n’a d’autre ambition que d’en faire un rendez-vous annuel qui rassemble quelques amis et amis d’amis, tout de blanc vêtus pour se reconnaître parmi les flâneurs du bois parisien. En quelques décennies, le concept est repris par plus de 79 villes à travers le monde dont New York, qui a accueilli sa septième édition ce mardi 22 août au Lincoln Center.
Comme le veut la tradition, le lieu du dîner a été dévoilé aux convives aux alentours de 6:30 pm, soit une heure avant le début des festivités. Après avoir patienté dans les 26 points de ralliements à travers la ville, les 5.000 participants ont convergé vers l’esplanade du Lincoln Center illuminée de lampions, munis de leurs tables, chaises et pique-niques gastronomiques.


Le dîner en blanc est chic et prestigieux, mais pas seulement insiste François Pasquier: “Sa valeur principale est l’élégance du coeur, qui se traduit par l’élégance vestimentaire. Le blanc, c’est l’uniformité, une manière de dire: nous sommes tous égaux.” 
“Je suis impressionnée par l’énergie que chacun a mise pour s’habiller, préparer des plats et des décorations. Mais je crois que voir toutes ces personnes de tout âge et de tout milieu profiter ensemble de cette nuit est ce qu’il y a de plus magique”, illustre Ashley, une Américaine qui assiste à son premier Dîner en Blanc.
Du déplacement vers le site “secret”, au cours du repas comme lors de la remise en état du lieu, la spontanéité est restée le maître-mot. “C’est un mode d’organisation très français qui déstabilise beaucoup d’Américains, s’amuse François Pasquier. Passé cela, le Dîner en Blanc est un succès parce que son esprit d’origine est reproductible partout: on est entre copains, et c’est sûrement la chose la plus importante.” 

Après la SNCF, Sixième Son donne une identité musicale aux marques US

Il suffit de quatre notes. Quatre notes qui précèdent l’annonce des trains dans toutes les gares de France. Quatre notes que l’on retrouve sur le répondeur du numéro client SNCF ou dans les publicités télévisées. Il suffit de les entendre, et on sait où l’on est et à qui on a à faire. L’exemple parfait d’une identité sonore réussie.
Cette signature musicale a été créée par Sixième Son, une agence d’audio branding fondée à Paris il y a 22 ans par Michaël Boumendil, passionné de musique et jeune diplômé de l’Edhec. “J’avais cette idée en tête avant même mes études. J’ai inventé ce terme d’identité sonore, d’audio branding. A l’époque, c’était quelque chose de nouveau mais les marques ont très vite compris que leur identité musicale était aussi importante que leur nom. C’est quelque chose qui leur est propre“.
Aujourd’hui, Sixième Son représente 400 marques à travers le monde, dont 300 françaises. Autour du fondateur gravitent 40 collaborateurs répartis entre les bureaux de Paris, Moscou, Toronto, Barcelone, Chicago et New York, où s’est installé Michaël Boumendil il y a un an avec sa famille.
Avant de s’installer aux Etats-Unis, on avait déjà eu des marques américaines comme clientes, mais je me suis dit qu’il ne fallait pas attendre qu’on vienne nous chercher. En venant ici, on va à leur rencontre“, explique l’entrepreneur.
Coca Cola, Huggies, un hôpital de Saint Louis, la ville d’Atlanta… la liste des clients américains s’allonge au fil des mois. “Les marques américaines n’ont pas la même approche du tout. En France, on parle de stratégie sur trois à six ans pour une marque. Ici c’est l’efficacité marketing qui compte. Il faut être très efficace. Le temps aux Etats-Unis est plus court que pour nous“, explique Michaël Boumendil, qui reconnaît avoir mis un peu de temps à se faire à ce deuxième décalage horaire.
Le père de famille se plait beaucoup dans cette nouvelle vie très rythmée. Lui qui composait sa première musique au piano à 11 ans est depuis passé à la guitare, mais a gardé la même passion pour le son et l’impact sur notre vie et nos souvenirs.
La musique pour une marque est identitaire, elle l’aide à être appréciée, identifiée, comprise. Elle l’aide à émerger“. De son expérience américaine, Michaël Boumendil retient la nécessité permanente d’évaluer son travail. “J’essaie d’appliquer ça en France et dans nos autres bureaux“, explique-t-il, même si Sixième Son est déjà en mesure de présenter à ses clients la différence de perception par le public avant et après leur intervention. “Pour la SNCF par exemple, l’impact est facilement identifiable. Les quatre notes et leurs variables sont connues de tous ceux qui fréquentent les gares“.
Et la SNCF est loin d’être la seule: la Française des Jeux, Carrefour, SFR, Babybel, RATP, les sonneries des téléphones Samsung… Autant de signatures sonores créées par Sixième Son, qu’on a tous déjà entendues.
Si bien que la petite société française est aujourd’hui leader sur le marché de l’identité sonore. Une reconnaissance qui a donné l’idée à Michaël Boumendil de publier cette année Design musical et stratégie de marque, un livre consacré aux relations entre la musique et les marques. L’ouvrage est parrainé par deux légendes dans leurs domaines respectifs: Maurice Levy, PDG du groupe Publicis, et le compositeur Jean-Michel Jarre. “Finalement je suis entre ces deux hommes, un homme de communication et un musicien“.

French American Dream : comment réussir aux USA?

Impossible n’est pas français. Si pour certains l’American Dream n’est plus, les Français de New York sont là pour donner espoirs aux optimistes. Le jeudi 14 septembre, trois d’entre eux viendront partager leur expérience lors d’une conférence co-organisée par la FACC et French Morning dans les locaux de l’agence Fred & Farid de 6:00 à 8:00 pm.
Gary Bravard, co-fondateur d’Adore Me, la marque de lingerie en ligne qui a révolutionné le secteur et fait trembler le dominateur Victoria Secret viendra partager son expérience, aux côtés de Charles Brunold, fondateur de Monsieur Brunold, tailleur sur mesure et de Mylène Chambru, fondatrice de Keenobby, plateforme de partage d’expériences. La discussion sera animée par Emmanuel Saint-Martin, fondateur de French Morning..
Parmi les sujets abordés: les challenges spécifiques au marché américain, comment adapter son produit, ainsi que les différences culturelles. Inscriptions obligatoires ici.

Soirée de l'Alliance Française à Malibu

(Agenda partenaire) Dimanche 10 Septembre de 6 :00pm a 8 :00pm, Béatrice Cointreau, propriétaire des vins Admirable, ouvrira les portes de sa magnifique propriété de Malibu, habituellement fermée au public, pour accueillir un évènement organisé par l’Alliance Française de Los Angeles et ayant aussi pour vocation de lever des fonds.

Vin, fromage, haute couture et musique classique, autant dire la France, sont au programme de cet élégant rendez-vous. Face à l’océan et à l’heure où le soleil se couche, l’Alliance Française de Los Angeles vous fera vivre un moment unique. Béatrice Cointreau, notre hôte, nous parlera du savoir-faire français en matière de vins et nous fera découvrir sa gamme de vins et champagne « Admirable ». Elle sera suivie par Florence Klein, designer et propriétaire de la marque « Alexia Klein » qui présentera pour la première fois aux US sa nouvelle collection de robes de soirée haute-couture, chic parisien assuré. L’ensemble de la soirée sera animée par Maïwenn Ekoué à la harpe et Willy Ekoué au saxophone qui joueront une sélection de musique classique française.

L’Alliance Française de Los Angeles organise aussi cette soirée exceptionnelle afin de lever des fonds qui viendront enrichir pour l’année à venir son programme éducatif et culturel. Une « silent auction » vous sera proposée ainsi qu’une loterie organisée en partenariat avec Tahiti Nui. Vous aurez la possibilité de gagner 2 allers-retours (LA/Paris ou LA/Papeete). Le ticket pour la loterie est au prix de $50 avec seulement un maximum de 100 tickets à vendre ! Tentez votre chance. Les tickets sont à vendre dès maintenant.

wine-club-malibu-admirable-WinesLes membres et les non-membres de l’Alliance Française de Los Angeles sont les bienvenus. En participant à cet évènement, vous nous aidez dans notre mission, dans notre volonté à construire un programme éducatif et culturel toujours plus attractif. C’est aussi l’occasion de rencontrer une partie des membres du Board et du personnel de l’Alliance et d’échanger avec eux sur ce que nous avons en commun l’amour de la langue et de la culture françaises.

Pour participer à cet évènement, merci de vous inscrire via notre web-site : afdela.org au plus vite, les places sont limitées.

Sézane vous invite en avant-première à découvrir son show room new yorkais

Sa ligne de jeans a conquis le cœur des Françaises, sans parler de ses petites robes et de ses sacs à main… Sézane, c’est la marque chouchou des Françaises! Et bonne nouvelle: elle débarque à New York!
La griffe, jusque là « 100 % en ligne », a cette fois décidé d’ouvrir une boutique à Manhattan, en plein cœur de Soho (254 Elisabeth St). A partir du 7 septembre, les aficionados pourront donc essayer les pièces de la collection automne 2017.
Pour fêter son arrivée à New York, la marque vous invite le 12 septembre, en partenariat avec French Morning, à une soirée vin et petits fours. Les participants repartiront aussi avec une petite surprise signée Sézane. Dépêchez-vous: l’événement est limité aux 100 premiers lecteurs inscrits!
Pour participer à cette soirée, VIP, l’inscription c’est ici

8 sites de plongée à ne pas manquer dans les Keys

Amateurs de plongée sous-marine, enfilez votre masque et vos palmes, French Morning vous emmène dans l’archipel des Keys, connu notamment pour ses plongées sur épaves. Une série de navires coulés s’étend de Key Largo, considérée comme la capitale mondiale de la plongée, jusqu’à Key West.
8. USS Spiegel Grove – Key Largo
Baptisé du nom de la propriété de Rutherford B. Hayes, le dix-neuvième président américain, l’USS Spiegel Grove est l’une des épaves les plus populaires de Key Largo. Le navire militaire de 160 mètres de long, qui a servi dans l’opération Tempête du désert dans le Golfe persique dans les années 1990, a été coulé en 2002. Quelques mérous, requins-nourrices et barracudas ont élu domicile dans les entrailles de l’embarcation qui repose à 39 mètres de profondeur.
7. Molasses Reef – Key Largo
plongee key largoIdéal pour les plongeurs débutants, le site Molasses Reef est un vaste ensemble de petits récifs disposés sur un fond de sable blanc à des profondeurs allant de 3 à plus de 20 mètres. La zone dispose d’une belle visibilité qui séduira les amateurs de photographie. Plusieurs grottes et cavités abritent langoustes, poissons-perroquets, raies ou encore murènes.
6. Duane et Bibb – Key Largo
Duane et Bibb sont deux garde-côtes jumeaux d’une centaine de mètres de long coulés à la fin des années 1980. Le Duane, étant le plus accessible, repose en position verticale à 37 mètres de profondeur et sa partie la plus élevée est à seulement 15 mètres. Le Bibb gît quant à lui sur son côté droit à 40 mètres de profondeur. Une multitude d’espèces de poissons de récif ont établi leur résidence dans ces deux navires.
5. Le Christ des Abysses – Key Largo
christ abysses
Situé en plein cœur du John Pennekamp Reef State Park, le premier parc sous-marin protégé des États-Unis, le Christ des Abysses est une statue en bronze créée par le sculpteur italien Guido Galletti. Cette sculpture mesurant près de trois mètres de hauteur et pesant près de deux tonnes est installée à seulement six mètres de profondeur. La zone regorge de poissons colorés et de nombreux coraux.
4. Alligator Reef – Islamorada
C’est là que se concentrent les plus beaux coraux des Keys. Plus de 500 espèces vivantes ont été identifiées sur le récif qui tient son nom de l’USS Alligator, un navire qui s’est échoué en 1825. Aujourd’hui, il ne reste de l’épave qu’une pile de pierres de ballast, mais le site de plongée est facilement reconnaissable grâce à un phare balise qui se trouve à la surface.
3. L’Eagle – Islamorada
plongee islamoradaCoulé dans les années 1980 au large d’Islamorada, l’Eagle, un cargo côtier mesurant plus de 80 mètres de long, repose à 37 mètres de profondeur. L’épave, qui est colonisée par un amas d’éponges et de coraux, abrite des bancs de tarpons, gorettes ou encore de carangues.
2. Adolphus Busch – Looe Key
L’Adolphus Busch, une ancienne frégate de cargaison coulée en 1998, repose intacte à 30 mètres de profondeur. La descente jusqu’à l’embarcation est l’occasion de rencontrer quelques raies pastenagues avant de pouvoir pénétrer dans l’intérieur de l’épave et de visiter la timonerie ou les soutes. Un requin marteau solitaire rode parfois près de l’embarcation.
1. General Hoyt S. Vandenberg USNS – Key West
plongee key westLe General Hoyt S. Vandenberg USNS, un ancien transporteur de troupes utilisé durant la Seconde Guerre mondiale, est la plus récente épave des Keys, coulé en 2009, et aussi le deuxième plus grand récif artificiel du monde. Gisant à 42 mètres de profondeur, le navire est devenu l’habitat de poissons-perroquets, vivaneaux, barracudas et il n’est pas rare d’y croiser quelques tortues ou requins-nourrices.

Cinq glaciers originaux à tester de toute urgence à Los Angeles

 

Des sundaes originaux chez Magpies Softserve

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Après vous avoir donné quelques idées de lieux pour se rafraîchir, voici les glaciers. Mais pas n’importe lesquels. A Los Angeles, les artisans redoublent d’ingéniosité pour surprendre vos papilles. Quand on va chez Magpies Softserve, on cherche de l’onctuosité. Les boutiques de la Valley et de Silver Lake ne proposent pas des glaces à l’italienne classiques. Créés par Warren et Rose Schwartz, qui multiplient les essais dans leur laboratoire, leurs sundaes ont des saveurs de thé vert, de horchata, d’amande de maïs, de café et même une option vegan. A cette base, les clients peuvent ajouter des nappages sucrées, et des garnitures comme des bonbons, des cornflakes, de la guimauve, des morceaux de caramel ou noix. De quoi laisser libre cours à votre créativité. Magpies Softserve, 2660 Griffith Park Blvd., Silver Lake, ou 18971 Ventura Blvd, Tarzana.

Des glaces couleur charbon à Little Damage

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Vous ne couperez pas à cette nouvelle tendance qui inonde l’Instagram des foodistas. La crème glacée noire de Little Damage, à Downtown, fait des émules, la file d’attente effrayant les plus pressés. Ce qui attire autant les clients ? Le fait que la glace, mais aussi la garniture et le cornet sont noirs, grâce à l’utilisation du charbon qui apporte un goût particulier. Il faudra tout de même débourser 7 dollars pour faire le buzz sur les réseaux sociaux. Little Damage,  700 S Spring St, Los Angeles.

Des tacos de glace à Sweet Cup

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Vous avez forcément entendu parler des glaces roulées sur plancha réfrigérée, cette tendance venue d’Asie. La glace est conçue à partir de lait mélangé avec des ingrédients frais et de pâtes à tartiner. A l’aide d’une spatule, l’artisan forme des rouleaux de crèmes glacées. Sweet Cup va plus loin et revisite ces rouleaux, en les utilisant dans des tacos pour le Tacos tuesday (donc tous les mardis). Mais en lieu et place d’une tortilla, Kenny Tran utilise des gaufrettes colorées. Pour se démarquer, l’artisan d’Orange County crée des saveurs de crème glacée à base de thé boba, aux goûts surprenants (s’mores ou une version arc en ciel). Sweet Cup, 9930 Garden Grove Blvd, Garden Grove.

Des glaces salées chez Salt and Straw

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Pourquoi est-ce que les glaces seraient nécessairement sucrées ? Originaire de Portland et bien implanté à Los Angeles, Salt & Straw propose aussi des crèmes glacées artisanales salées. Utilisant des produits locaux et offrant des saveurs saisonnières, l’artisan glacier travaille sur des associations originales sucré-salé à base de miel salé, d’huile d’olive ou de guacamole. Vous serez forcément surpris à la dégustation des saveurs framboise-avocat ou poire-roquefort. Pour l’expérience, armez-vous de patience pour affronter la longue file d’attente. Lieux multiples.

L’indémodable “ice cream sandwich” chez Coolhaus

Coolhaus

Il y a des inconditionnels. Face aux nouveautés, le “ice cream sandwich” reste une bonne option pour combler votre gourmandise. Le food truck Cool Haus arpente la ville pour proposer ses créations, à base de cookies et de glaces artisanales. Si vous avez une envie urgente, vous pourrez la satisfaire rapidement, Cool Haus vendant ses sandwichs glacés chez Whole Foods. Coolhaus, 8588 Washington Blvd, Culver City.

La Femme en concert à Brooklyn

L’intrigant groupe La Femme est un habitué des planches américaines. Le 27 octobre, il se produira au Warsaw à Brooklyn. En février dernier, La Femme était arrivé en deuxième position de “L’Album rock de l’année” avec leur album “Mystère” aux Victoires de la musique.
Avec un style décalé, Clémence et les garçons (Marlon, Sacha, Nunez, Sam et Noé) mélangent les genres, autant en coulisses avec leurs looks délurés que dans leur musique. Leur style mixe pop sixtie, rock acidulé, surf music, disco, psyché…
En France, ils ont fait sensation et et ont fait danser de nombreux fans avec leurs tubes “Sur la planche” et “Où va le monde”.

Nouvelle procédure pour demander la carte d'identité

Aucune demande de carte nationale d’identité ne sera traitée avant le 15 septembre par votre consulat, sauf en cas de nécessité. La raison: la mise en place d’une nouvelle procédure de traitement des dossiers, plus rapide et plus sûre.
En vertu d’un décret voté en octobre 2016, la procédure pour l’obtention et le renouvellement des cartes nationales d’identité sécurisées (CNIS) se rapprochera de celle des passeports.
Les demandes sont désormais déterritorialisées, ce qui signifie qu’elles peuvent être faites auprès de toute mairie ou consulat équipé du dispositif de traitement informatique, ou lors de tournées consulaires, quel que soit votre lieu de résidence. Les agences consulaires ne recevront plus les demandes.
Le traitement informatisé du dossier doit également permettre de réduire les délais, tout en renforçant la protection contre les risques de fraudes et d’usurpation. La CNIS reste gratuite, sauf en cas de renouvellement pour perte ou vol.

"Je ne suis pas un salaud" projeté à l'Alliance française de San Francisco

Une nomination pour le César du meilleur acteur, un Valois du meilleur acteur au festival du film francophone d’Angoulême: Nicolas Duvauchelle, l’acteur principal de “Je ne suis pas un salaud“, n’est pas passé inaperçu. Le quatrième long-métrage d’Emmanuel Finkiel sera projeté le mardi 5 septembre à l’Alliance Française de San Francisco à 7pm.
Moitié drame-moitié thriller, le film suit Eddy, un chômeur immature séparé de Karine (Mélanie Thierry). Un soir, il est sévèrement tabassé et finit à l’hôpital. Il désigne à tort Ahmed comme étant l’un de ses agresseurs. Il s’enlise alors dans le mensonge et tente de reconstruire sa vie auprès de Karine et son fils Noam alors que les amis d’Ahmed, convaincus de son innocence, lui demandent de rétablir la vérité.
Le film sera projeté en français avec des sous-titres anglais.