Viendra, viendra pas ? Pendant une vingtaine de minutes, les amateurs de bon pain réunis pour l’ouverture de la nouvelle boulangerie Maison Kayser, mercredi 29 juin, sur la 5ème Avenue ne pensaient pas voir Bruno Le Maire, retenu, nous a-t-on dit, dans les bouchons du “rush hour” new-yorkais. Mais le ministre de l’économie a tout de même réussi à se frayer un chemin pour faire une apparition de cinq minutes, quelques bises, serrer des mains et poser avec du pain.
“Je n’imaginais pas venir à New York sans faire un petit stop chez mon ami Kayser, saluer sa réussite, saluer son esprit de conquête, a expliqué Bruno Le Maire. Il est un modèle pour beaucoup de jeunes Français qui s’engagent dans la vie sans savoir trop dans quelle direction aller. L’artisanat et la boulangerie sont une belle direction. On peut, au bout de sa carrière, se retrouver à ouvrir une boulangerie sur la 5ème Avenue à New York. C’est pas l’American Dream, c’est le French Dream“.
Attendu quelques minutes plus tard à un dîner privé consacré à “l’attractivité” en présence du milliardaire John Paulson, PDG du hedge fund Paulson, et d’autres dirigeants de grandes institutions financières, le locataire de Bercy a aussi profité de son passage éclair pour passer un message politique. “Avec le président et cette nouvelle majorité, nous allons transformer l’économie française, a-t-il lancé. Je vais dire (à mes interlocuteurs): la France a changé, elle vous accueille, elle va modifier en profondeur son droit du travail. N’ayez plus d’inquiétude sur le droit du travail français. Nous allons vous garantir une stabilité fiscale (…) Je vais leur dire qu’à nos yeux, clairement, l’ennemi n’est pas la finance. L’ennemi, c’est le chômage“.
S’il y en a qui ne chôme pas, c’est bien Eric Kayser. Le boulanger prévoit d’ouvrir “trois autres magasins d’ici la fin de l’année à New York et, normalement, en novembre-décembre, on devrait ouvrir à Washington DC”, a-t-il expliqué quelques minutes avant la coupure officielle du ruban avec l’ambassadeur de France Gérard Araud et le PDG de Maison Kayser USA Louis-Jean Egasse.
Situé au coin de la 36ème rue, l’espace comporte un restaurant et une boulangerie-pâtisserie. Avec désormais douze emplacements à Manhattan et Brooklyn, Eric Kayser est rompu à ces inaugurations, mais ouvrir sur la 5ème Avenue, cinq ans après sa première boulangerie dans l’Upper East Side, a un goût particulier pour l’artisan: “C’est beaucoup d’émotion, glisse-t-il. La 5ème Avenue, c’est comme les Champs Elysées à Paris, donc c’est important“.
Bruno Le Maire vante le "French Dream" à New York avec Eric Kayser
"Nous irons tous au paradis" sur TV5 Monde Cinema on Demand en juillet
Retrouvez Claude Brasseur, Jean Rochefort et Guy Bedos en juillet sur TV5 Monde Cinema on Demand.
Ces trois monstres du cinéma français se partagent l’affiche de “Nous irons tous au paradis”, qui sera disponible sur la plateforme de films à la demande pendant tout le mois.
Ce film d’Yves Robert est la suite d'”Un éléphant, ça trompe énormément”. Le pitch: Étienne Dorsay (Jean Rochefort) élabore des stratagèmes rusés pour identifier l’amant de son épouse Marthe, jouée par Danièle Delorme. Cette comédie qui n’a pas pris une ride est sortie en 1977 et a été nominée pour le césar du meilleur film en 1978.
Première guerre mondiale: "The Bridge" vient dire "merci" aux Américains à New York
The Bridge est officiellement lancé. L’initiative transatlantique visant à commémorer le centenaire de la Grande Guerre a débuté le 16 juin à Nantes. Le prochain temps fort de cet ambitieux projet aura lieu le samedi 1er juillet avec l’arrivée du majestueux Queen Mary 2 à New York, où une série de festivités prendront place.
Dans les cartons depuis plus d’un an, The Bridge fait partie des événements majeurs de la commémoration du centenaire de la Première guerre mondiale. Il vise en particulier à mettre en lumière le débarquement des troupes américaines à Saint-Nazaire en 1917 et l’héritage musical et sportif qui a découlé de leur présence en France.
Outre la grande course transatlantique en cours entre le Queen Mary 2 et quatre catamarans, The Bridge a aussi accueilli à Nantes une compétition internationale de basket 3×3 et organisé des concerts de jazz, musique importée par les Américains lors de leur venue en France.
À bord du navire, quelque 2.500 personnes, dont l’académicien Erik Orsenna et la cantatrice Nathalie Dessay, participent à une série de conférences sur le monde de demain. “Nous nous sommes intéressés aux valeurs portées par le débarquement, avec notamment l’introduction de la culture américaine et les valeurs qui ont construit 100 ans d’amitié franco-américaine. Des valeurs d’ouverture dans un monde plutôt tourné vers le repli sur soi”, résume Damien Grimont, concepteur de l’événement.
À New York, plusieurs événements sont prévus. “Merci”, une exposition de cinquante photos illustrant l’engagement américain pendant la Première guerre, seront visibles dès le 1er juillet à 10am au Central Park Bandshell (au niveau de 72nd Street et 5th Avenue). Le journaliste Jean-Claude Narcy, spécialiste de l’histoire militaire française et ancien présentateur du JT de TF1, proposera une visite guidée de l’exposition de 3pm à 3:30pm. Au même endroit, 11 vétérans de la Seconde Guerre Mondiale seront décorés de la légion d’honneur par le Grand chancelier de la Légion d’honneur, le Général Puga, lors d’une cérémonie publique organisée par le consulat de France. La Chorale franco-américaine de New York et les garde-côtes américains interpréteront respectivement la Marseillaise et la Star Spangled Banner.
La journée se terminera par un concert gratuit “100 ans de musiques américaines” à SummerStage célébrant notamment l’arrivée du jazz en France en 1917. Plusieurs musiciens sont au programme de ce rendez-vous de 5 à 10pm, co-produit par La Mission du Centenaire de la Première Guerre Mondiale et les Services culturels de l’Ambassade de France aux Etats-Unis.
Promouvoir le souvenir de la Première guerre mondiale n’est pas chose aisée aux Etats-Unis, où le conflit est largement oublié. Mais Damien Grimont espère que de nombreux Américains seront au rendez-vous de The Bridge à New York. “Les Français sont venus leur dire merci, c’est une raison suffisante pour venir assister aux événements, pour recueillir ce merci“.
Nos meilleurs plans pour fêter le 4 juillet à San Francisco et ses environs
Mardi 4 juillet, on fêtera dignement la signature de la déclaration d’Indépendance des Etats-Unis avec parades, feux d’artifice, barbecues et autres réjouissances. Voici notre sélection dans la Bay Area.
Concours de chili à Palo Alto
Depuis 36 ans, le grand concours de chili est devenu l’événement incontournable du 4 juillet à Palo Alto. Le principe est à la fois simple et convivial: pour 5 dollars, on a droit à 5 dégustations de chili: con carne ou végétariennes, explosives ou plus délicatement épicées, les recettes varient d’un cuisinier à l’autre. On s’affronte pour remporter différents prix, dont le plus prestigieux est le choix du public: en effet, il ne s’agit pas seulement de se remplir la panse, il faut aussi voter pour son chili préféré. Le concours se déroule dans Mitchell Park, un grand espace vert où il fait bon étaler sa couverture de pique-nique et écouter les différents groupes qui assurent l’ambiance musicale. Palo Alto Chili cookoff, 12-5pm. Mitchell Park, 600 E. Meadow Drive, Palo Alto, 94303. Site.
Pancakes et course à pied à Redwood City
Le 4 juillet, le centre-ville de Redwood City sera fermé à la circulation pour laisser la place à différentes manifestations en l’honneur de l’indépendance des Etats-Unis: les pompiers organisent un pancake breakfast de 7:30 à 10:30am; les sportifs pourront ensuite enchaîner sur un 5000 mètres dès 8am; la parade commencera à 10am, et de nombreux exposants animeront les rues de 9am à 5pm. L’incontournable feu d’artifice commencera à 9:30pm, et sera tiré depuis la marina de Redwood City. Downtown Redwood City, autour de Main et Broadway. Site.
Manèges, concerts et courses de cochons à San Rafael
Démonstrations de macramé et de tye-dye, horticulture “flower power”, défilé de mode années 60, spectacle de lumières psychédéliques…La Marin County Fair célèbre les 50 ans du Summer of Love pendant 5 jours de festivités, du vendredi 30 juin au mardi 4 juillet. Chaque jour, plusieurs artistes monteront sur scène pour des concerts gratuits: Ann Wilson du groupe Heart, UB40, The Commodores, the Fifth Dimension…L’entrée comprend également l’accès illimité aux nombreux manèges. A ne pas manquer: les courses de porcelets qui s’élancent dans une cavalcade effrénée trois fois par jour. Un feu d’artifice est tiré chaque soir. Marin County Fair, du 30 juin au 4 juillet. 10 Avenue of the Flags, San Rafael, CA 94903. Site.
De la grande musique à Mountain View et Richmond
Le Shoreline Amphitheater de Mountain View résonnera aux accords de l’orchestre symphonique de San Francisco: le concert commencera à 8pm, et précédera un feu d’artifice impressionnant. Au programme du concert: du classique et du moderne, avec des oeuvres en hommage au Summer of Love et à Star Wars. A Richmond dans la East Bay, l’orchestre symphonique d’Oakland ouvrira les festivités le lundi 3 juillet, avec un concert gratuit qui ravira petits et grands, avec des airs connus à reprendre en chœur. Shoreline Amphitheatre, One Amphitheatre Parkway, Mountain View, CA 94043 Site. 9th Annual Oakland Symphony Independence Eve Celebration, Craneway Pavilion, 1414 Harbour Way South, Richmond. Site.
Des feux d’artifices dans toute la Bay Area
Toute la baie de San Francisco s’illuminera mardi 4 juillet à la nuit tombée: Berkeley, Alameda, Concord, Petaluma, Sausalito, Santa Clara, Foster City…Le mieux est de prendre de la hauteur si vous voulez voir la baie s’embraser: depuis Twin Peaks à San Francisco ou les hauteurs de Berkeley par exemple, ou bien depuis Treasure Island. A San Francisco, le feu d’artifice sera tiré au large de Fisherman’s Wharf. Si le brouillard ne s’invite pas, la terrasse du San Francisco Art Institute sur Chesnut street offre une vue imprenable sur tout le front de mer.
French Touch Conference: "La marque France est de retour"
Pendant la French Touch Conference, qui s’est refermée mercredi 28 juin à New York, il y a eu des conférences, des pitches, des conversation autour d’un verre et quelques start-ups qui se sont distinguées.
C’est le cas de Mapwize, qui a reçu le prix Pitch in the Plane, un concours organisé dans l’avion entre Paris et New York. Mapwize est une plateforme de cartographie de bâtiments fondée en 2014. “Le principe est de fournir un service équivalent à ce qu’on a en extérieur avec Google Map ou Waze: un plan, un moteur de recherche pour trouver des ressources et un itinéraire“, explique Médéric Morel, co-fondateur, ravi d’avoir convaincu le jury. “La French Touch Conference est un énorme coup de pouce pour nous. On a pu rencontrer des investisseurs, français mais aussi américains. On prend des contacts et ça va nous aider à passer à la vitesse supérieure“.
Entre les conférences, une autre start-up française a marqué des points en proposant une dégustation de vin, où se pressaient de nombreux amateurs. Pour Aveine, l’opération avait pour objectif de faire connaître son produit phare: un aérateur de vin. “Il permet de servir le vin, instantanément dans de parfaites conditions. L’idée c’est de déboucher la bouteille, de mettre l’outil dessus, de prendre en photo l’étiquette, et toutes les informations sont ensuite transmises à l’aérateur qui se règle automatiquement“, explique Nicolas Naigeon, président fondateur d’Aveine. La start-up qui a reçu le prix d’honneur de Pitch in the Plane, a multiplié les contacts à New York: “Pour nous ce prix c’est une preuve de confiance, ça veut dire que notre produit est compris et que notre start-up est crédible et puis la visibilité est énorme“.
Une visibilité qui a permis de nombreux contrats lors des précédentes conférences. “15 millions de dollars ont été levés depuis le début de l’aventure, estime Gaël Duval, le fondateur de la French Touch Conference. Des accords se passent en coulisses, des contacts se font et c’est une grande fierté“.
Cette année, 600 personnes ont participé à la French Touch Conference marquée par la visite de Mounir Mahjoubi, secrétaire d’Etat au Numérique, son premier déplacement à l’international.
Pour Gaël Duval, le pari est gagné: “On a commencé il y a 4 ans, sur le thème de l’anti French Bashing et aujourd’hui la situation est complètement nouvelle avec, pour reprendre une citation de Richard Attias récemment, la marque France qui est de retour“. Un changement profond des mentalités qui se confirme avec la présence de nombreux Américains pendant ces deux jours de conférences. “Les Américains avaient tendance à voir la France comme un fournisseur de bons ingénieurs, maintenant ils voient qu’on a des entrepreneurs qui vont jusqu’au bout. C’est important“.
La French Restaurant Week 2017 commence le 3 juillet à New York
Préparez vos papilles ! Du lundi 3 au dimanche 16 juillet, la French Restaurant Week met le couvert, à temps pour le 14-Juillet donc. Pendant deux semaines, gourmands, passionnés ou nostalgiques de gastronomie française pourront se régaler et bénéficier de prix fixes dans 42 restaurants français de la Grosse Pomme.
Comme l’année dernière, trois menus sont proposés ; un à $17,89 (la Bastille n’est jamais très loin), un deuxième à $38 et un dernier, plus haut-de-gamme, à $178,90. Selon le restaurant, et l’heure du repas (déjeuner ou dîner), une ou plusieurs de ces formules seront proposées.
Organisée en partenariat avec OpenTable, la French Restaurant Week a déjà ouvert ses réservations via l’application. L’offre est également valable pour les autres clients. Des suppléments pour les boissons ne sont pas à exclure.
Liste complète des restaurants participants :
Le Fat Poodle, Petit Poulet, La Sirene, Ai Fiori, Kingsley, Dominique Bistro, Bistro Cassis Manhattan, Orsay, Vaucluse, Bistro le Steak, La Ripaille, Fig & Olive, L’Express, Cacao Bar at MarieBelle, Bar Omar, Bistro Vendome, Maison Harlem, Match 65 Brasserie, Le Rivage, AOC l’aile ou la cuisse, Triomphe, Jubilee, Le Bateau Ivre, Madison Bistro, Cafe Paulette, Brasserie 8 ½, Cafe du Soleil, Gentleman Farmer, Café Centro, Perrine, Gaby Restaurant, La Gammelle, Casimir & Co, Le District, Maison Hugo, Le Cirque, Brasserie Séoul, Boucherie, Les Halles, AOC East, Le Penguin à Westport et Le Penguin à Greenwich.
Paris ou New York? Rooftop ou terrasse de café? Yoann Fréget dans #SixInTheCity
Vainqueur de l’émission The Voice France en 2013, Yoann Fréget (alias Yoann FreeJay) a déménagé à New York en avril 2016 où il a décidé de poursuivre sa carrière. French Morning l’a rencontré à Brooklyn pour ce nouveau #SixInTheCity.
Donald Trump à Paris pour le 14-Juillet
Donald Trump a accepté l’invitation d’Emmanuel Macron à assister au traditionnel défilé du 14 juillet sur les Champs-Elysées, indique la Maison-Blanche le 28 juin.
La célébration marquera le centenaire de l’entrée en guerre américaine dans la Première guerre mondiale aux côtés des troupes françaises. Le président français a formulé cette invitation lors d’un échange téléphonique qui avait pour but de préparer la rencontre du G20 à Hambourg, les 7 et 8 juillet. Il a également invité la Première Dame Melania Trump, selon la chaîne de télévision BFM TV. Pendant l’appel, les deux chefs d’Etats ont évoqué la nécessité de travailler ensemble en cas d’une nouvelle attaque chimique en Syrie. “Le président a hâte de réaffirmer les liens d’amitiés étroits entre la France et les Etats-Unis, et de célébrer ce jour important avec le peuple français“, explique la Maison-Blanche dans un communiqué.
Une exposition sur le rôle d'Américaines bénévoles durant la première guerre mondiale
“Anne Morgan’s War: American Women Rebuilding France 1917-1924”, l’exposition itinérante réalisée grâce au concours des American Friends of Blérancourt, débarque à Los Angeles, après un passage par Atlanta. Installée à Louis Stern Fine Arts du samedi 15 juillet au samedi 5 août, en collaboration avec les services culturels de l’Ambassade française aux Etats-Unis, elle fait écho au centenaire de l’engagement des Etats-Unis dans la Première guerre mondiale.
Composée de 29 photographies datant de cette période et de séquences de films muets, cette exposition met en valeur le travail extraordinaire entrepris par 350 femmes américaines qui, bénévoles, ont sacrifié une vie confortable aux États-Unis pour contribuer à l’aide humanitaire en France. Leur meneuse était Anne Morgan, fille du financier John Pierpont (J.P.) Morgan, qui a notamment fondé le American Committee for Devastated France.
Les œuvres proviennent du musée franco-américain au Château de Blérancourt et de la collection d’archives d’Anne Morgan. Les clichés montrent les villes françaises ruinées, des portraits de réfugiés, mais aussi des tableaux de bénévoles américains au travail.
Marc Anthony chantera pendant Real Madrid-Barcelone à Miami
Le “Clasico” commence fort à ressembler au Superbowl. Le chanteur Marc Anthony assurera le show de la mi-temps lors de la rencontre prévue entre le Real Madrid et le FC Barcelona au Hard Rock Stadium le 29 juillet. Et comme si le “star power” ne suffisait pas, Prince Royce chantera l’hymne américain et fera une performance musicale avant le coup d’envoi du derby. 80% des places ont été vendues selon le Miami Herald.
PSG-Juventus, l’autre affiche du mois de juillet à Miami (le 26), ne sera pas en reste. CeeLo Green assurera l’ambiance (et l’hymne américain) avant le début du match tandis que Flo-Rida jouera à la mi-temps. Les équipes s’affronteront dans le cadre de l’International Champions Cup.
Canine Film Festival, un festival qui a du chien à Miami
Amis des bêtes, le Canine Film Festival fait son grand retour le samedi 15 juillet au Cinépolis Coconut Grove Movie Theater et le dimanche 16 juillet à l’Hotel Indigo Miami Lakes.
Pendant ces deux jours, rythmés d’évènements en tout genre, chiens, maîtres et entrepreneurs locaux sont invités à venir assister à des projections en lien avec l’univers du chien pour lever des fonds au profit des refuges d’animaux de Floride du Sud.
Tapis rouge, projections, défilé de mode pour chien, after parties, Q&A avec des spécialistes de l’univers canin au cinéma ou encore des cours de yoga pour maîtres et chiens vont animer le festival. Le samedi, dans les salles de cinéma, des dessins animés et longs-métrages mettant en scène des chiens seront projetés à 12:15 pm, puis des documentaires sur les refuges d’animaux seront montrés à 1:15pm.
A ne pas manquer non plus, la cérémonie de remise des Barker Award, à 2:45pm le samedi. Le prix récompensera les meilleurs courts-métrages amateurs réalisés pour l’occasion par des maîtres mettant en scène leurs amis.
A la French Touch Conference, le gouvernement navigue en terrain conquis
Si on redoute que la France ne succombe à la macronite aigüe, il ne fallait pas venir à la French Touch Conference de New York, qui s’est ouverte ce mardi, pour chercher l’antidote. La base du macronisme est ici.
Mounir Mahjoudi, le secrétaire d’Etat au Numérique est ici chez lui. Poignées de main, accolades, tutoiement… Il est vrai qu’il est du sérail, plongé dans la tech depuis ses 16 ans et entrepreneur jusqu’à son entrée au gouvernement il y a un mois.
“C’est très important pour moi de consacrer mon premier voyage à l’étranger à la French Touch Conference à New York, explique le secrétaire d’Etat. C’est notamment ici que se créent des ponts entre nos deux pays“. Dans la salle, les participants sont majoritairement jeunes, Français, et beaucoup ont déjà à leur actif la création d’une start-up. Ils ont souvent un pied en France (où se trouve leur R&D) et un pied aux Etats-Unis (où ils veulent capter un marché). Une population particulièrement sensible au message de Mounir Mahjoubi, qui rappelle que “nos start-ups sont présentes dans le monde entier, il y en a plus de 150 uniquement à New York. Ces entreprises doivent recevoir notre soutien, car elles sont la vitrine de la France“.
A la French Touch Conference, grand messe de l’investissement et de l’innovation, le secrétaire d’Etat au Numérique navigue en terrain conquis: “Avoir un ministre comme lui, qui a été un entrepreneur, c’est un gage de confiance, explique Didier Rappaport, PDG et fondateur de Happn, une appli de rencontres française à 32 millions d’abonnés à travers le monde. On se dit qu’il va prendre des décisions en sachant de quoi il parle, en comprenant les enjeux, les mécanismes.”
Pour son passage à New York, Mounir Mahjoubi a également revêtu le costume de VRP, avec pour cible les entrepreneurs et investisseurs américains. “Notre pays est prêt à vous accueillir, nous développons des outils comme le french tech visa et le french tech ticket, pour permettre aux talents étrangers de nous rejoindre plus facilement. Nous avons besoin de vous, vous êtes les bienvenus!“.
Un appel à l’exode des cerveaux vers la France, initié par le candidat Macron pendant la campagne, et renouvelé à plusieurs reprises depuis. “Les entrepreneurs étrangers doivent comprendre que notre écosystème est en bonne santé. En France, ils pourront créer, innover, conquérir un nouveau marché“, rappelle le benjamin du gouvernement. Un message qui fait mouche auprès des Américains, selon Pierre-Antoine Dubosc de SemantiWeb, start-up française récemment installée à New York: “Dans mes conversations aujourd’hui avec les Américains, je me rends compte qu’ils nous regardent plus d’égal à égal. Ils ne sont pas admiratifs mais il y a une bienveillance envers le président Macron“.
Une administration moins lourde, une fiscalité plus durable: les Français aussi en sont demandeurs. “Il faut parvenir à stabiliser la politique fiscale pour les cinq ans à venir. Ça serait déjà un signe fort envoyé aux investisseurs“, estime Julien Delpech, fondateur et PDG d‘Invivox. Même son de cloche pour Mathieu Nouzareth, de Freshplanet, un éditeur de jeux pour mobiles, basé exclusivement aux Etats-Unis: “J’aimerais avoir une R&D en France mais mes actionnaires américains n’étaient pas très favorables jusqu’à présent. J’espère que le nouveau gouvernement va changer ça, que l’image de la France à l’étranger dans le milieu de la high-tech va évoluer“.
Interrogé sur la fuite des cerveaux français à l’étranger et notamment aux Etats-Unis où ils sont happés par les géants de la Silicon Valley, le secrétaire d’Etat se veut surtout optimiste: “Ces départs prouvent que nos écoles, nos universités sont reconnues et nos ingénieurs sont bons. Certains partent mais beaucoup d’autres restent en France, font de la recherche, rejoignent de grands groupes ou créent leur start-up“.
Pour Mathieu Nouzareth, la France coche toutes les cases pour réussir son pari de la high tech. “Il faut juste une petite étincelle pour que ça aille encore mieux et cette étincelle c’est peut être Emmanuel Macron“.
On l’a compris, le monde de l’entreprise et de l’investissement adhère au programme du nouveau président. Ce dernier n’en a pas moins un certain poids sur les épaules. “Il va maintenant falloir qu’il mette en place ce qu’il a annoncé, estime Didier Rappaport. Il a cinq ans pour le faire et on espère qu’il va réaliser son pari.”
