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Le divorce depuis l’étranger : Partir pour survivre, l’histoire poignante de Benjamin

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French Expat vous propose cette semaine un épisode porteur d’espoir sur la reconstruction après des violences conjugales, à travers le témoignage de Benjamin, un ingénieur français installé en Arizona.
Benjamin partage avec nous son histoire en tant que victime de violences conjugales de la part de sa partenaire. Un sujet souvent méconnu et qui regorge de tabous. Il raconte son parcours difficile pour faire reconnaître les abus qu’il a subis, les obstacles juridiques qu’il a surmontés, et la lutte contre les stéréotypes de genre profondément ancrés dans la justice américaine. Au cours de cet épisode, Benjamin décrit son combat pour obtenir justice, notamment lors de son procès dans lequel il a décidé de se défendre lui-même. Il aborde également les défis liés à la garde partagée de son fils.
Mais malgré les difficultés, Benjamin trouve la force de se reconstruire et partage avec beaucoup d’optimisme sa vision de l’avenir. Il nous raconte comment il a trouvé soutien et résilience au sein de son entourage, et évoque son projet de reconversion professionnelle pour aider d’autres personnes confrontées à des situations similaires.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Tout comprendre sur la carte de crédit américaine

Malgré un nom similaire, la carte de crédit américaine n’a rien à voir avec la carte de « crédit » française. Dans l’Hexagone, les cartes dont nous nous servons quotidiennement sont en grande majorité des cartes de débit : lorsque vous payez, le montant est directement, ou très rapidement (par exemple à la fin du mois), débité de votre compte en banque.

La carte de crédit américaine permet de faire des achats, littéralement, à crédit. Lorsque vous payez avec, aucun montant n’est débité de votre compte, mais vous vous engagez à tout rembourser à l’échéance (généralement chaque fin de mois), sous peine de payer des frais supplémentaires.

Frais et pénalités

Pour un prêt classique, vous devez donner des garanties (apport financier, hypothèque d’une maison…). C’est différent pour une carte de crédit. L’établissement émetteur n’a, en théorie, aucune assurance que vous le rembourserez. D’où des taux d’intérêt supérieurs à ceux d’un prêt bancaire classique, notamment si vous vous tournez vers des cartes de crédit dites « haut de gamme » qui donnent divers avantages.

En plus de taux d’intérêt fixes, vous pouvez subir des pénalités en cas de prêt non remboursé. « Dans un premier temps, vous risquez de devoir payer des frais de retard, qui s’élèvent en moyenne à 33,97 dollars, détaille Cassandra Happe, analyste chez WalletHub, une compagnie américaine de conseils en finance. L’émetteur de votre carte de crédit peut aussi appliquer un taux d’intérêt de pénalité à vos transactions futures, après vous avoir donné un préavis de 45 jours. Si vous avez 60 jours de retard sur un paiement, ce taux d’intérêt de pénalité peut s’appliquer à l’ensemble de votre solde. »

En plus des frais, ne pas rembourser votre crédit mensuel peut avoir de graves conséquences sur votre credit score, historique de crédit que vous devez indispensablement garder positif si vous voulez obtenir des prêts bancaires ou même tout simplement louer un appartement. « Un défaut de paiement prolongé pourrait entraîner la fermeture de votre compte, des poursuites judiciaires ou la vente de votre dette à une agence de recouvrement. Pour éviter ces pénalités, il est recommandé de mettre en place des paiements automatiques et de rester à jour dans le paiement de vos factures de carte de crédit », ajoute la conseillère.

Commencez avec une carte « sécurisée »

Pour éviter cela, la plupart des banques ne donnent pas de cartes de crédit au tout venant. Si vous avez un compte américain, demandez d’abord une carte de crédit dite « sécurisée » : chaque mois, vous déposez un certain montant, en gage de garantie, et n’êtes autorisé qu’à dépenser celui-ci. La banque est assurée de récupérer ce qu’elle vous prête et, tant que vous remboursez le crédit, votre credit score s’améliore.

« Attendez entre six mois et un an avant de demander une carte de crédit classique, le temps de consolider votre credit score, de préférence dans le même établissement. Si une banque vous connaît, elle vous accordera plus d’avantages, conseille Cassandra Happe.

Les cartes à privilégier

Vous voulez une carte de crédit, mais ne savez pas vers qui vous tourner ? Voici quelques exemples intéressants. Si vous débutez, on ne peut que vous conseiller une carte Chase Freedom. Elle offre 1,5% de remise sur tous vos achats, sans aucun frais annuel. Si vous êtes étudiants, vous pouvez opter pour une carte « sécurisée » de chez Discover : aucun frais annuel et 2% de remise et de nombreuses récompenses la première année.

En plus des banques, de nombreuses compagnies proposent leurs propres cartes de crédit, avec de nombreux avantages associés. Vous utilisez fréquemment Amazon Prime ? La carte Prime Visa vous offre 5% de remise sur Amazon.com, Amazon Fresh et Whole Foods Market. Des remises de 1 ou 2% sont également disponibles pour de nombreux autres achats, sans aucun frais annuels. Les magasins Target proposent également leur carte, avec 5% de remise sur leurs produits et des livraisons gratuites.

Les cartes à éviter

Si vous voyagez régulièrement, de nombreuses cartes de crédit vous permettent aussi de gagner des points pour chaque dollar dépensé. Après avoir atteint un certain seuil, ces point peuvent être échangés contre des remises sur des vols ou des hôtels.

La carte Mastercard Gold Cart offre par exemple jusqu’à 200 dollars de remise sur des billets d’avions ou pour des services de conciergerie. Mais ses frais vertigineux de 995 dollars par an en font une carte à éviter. Avec ses frais mensuels, annuels, et ses taux d’intérêt de 36%, la carte First PREMIER Bank Mastercard est également à oublier.

Les sites pour s’informer

La densité de l’offre de cartes de crédit est telle ici que chasser les promos est devenu un sport national, avec un ensemble de sites offrant information et service pour aider à choisir, parmi lesquels NerdWallet ou encore The Points Guy, destiné en particulier aux cartes liées au voyage, mais qui est devenu un véritable media, couvrant l’industrie de la carte de crédit dans son ensemble, lu par plus de 12 millions de personnes chaque mois. Ces deux sites, parmi bien d’autres, sont d’excellentes sources si vous décidez de vous passionner pour les avantages de telle ou telle carte.

En résumé

  • Quelle carte choisir pour débuter ?
    • Optez pour une carte de crédit dite « sécurisée » sans frais annuel et avec de faibles taux d’intérêt. Si vous êtes étudiants, vous pouvez opter pour une carte spécialement pensée pour vous.
  • Quelles sont les règles à respecter ?
    • Pensez à toujours rembourser votre crédit à chaque fin de mois, sous peine de payer des frais supplémentaires et de faire baisser votre credit score.
  • Quels sont les différents types de cartes de crédit américaines ?
    • En plus des banques, de nombreux commerces proposent leurs propres cartes, comme Amazon ou Target. Pensez-y si vous êtes un consommateur régulier.

Séjour dans un ranch américain : Dénicher la pépite pour une expérience authentique

Vous avez peut-être vu la série « Yellowstone » avec Kevin Costner et rêvé vous aussi de faire l’expérience de cet Ouest sauvage. Vous avez peut-être aussi développé l’envie de vous frotter à cette culture de cowboy qui semble ne pas avoir pris une ride depuis les livres et films de votre enfance et de vous plonger au cœur des paysages intenses au confluent des plaines infinies et des reliefs découpés des Rocheuses ? On vous comprend !

Au siècle dernier, il était commun pour les ranchers d’offrir gracieusement le gîte et le couvert aux voyageurs de passage. Avec le temps, une forme de paiement a commencé à se mettre en place en échange de cette hospitalité et, petit à petit, le séjour en ranch est devenu un business. Dans le même temps, beaucoup de régions agricoles ont connu la crise et l’urgence de se réinventer. Le tourisme en ranch a commencé ainsi, d’abord timide puis florissant.

Séjourner dans un ranch américain est un concept qui attire de nombreux voyageurs mais il n’est pas facile de s’y retrouver parmi les différentes offres et surtout de dénicher l’expérience authentique et immersive loin des usines à tourisme qui font partie intégrante de cette économie. On vous explique dans cet article comment choisir votre séjour dans un ranch américain et comment trouver les pépites hors des sentiers battus.

Ranch de l'ouest américain

Les différents concepts d’un séjour dans un ranch américain

Vous avez peut-être entendu parler de dude ranch ou encore de ranch de travail. Il y a plusieurs termes pour décrire les séjours dans les ranchs américains et chaque concept fait référence à une expérience touristique bien différente.

  • Guest ranch. Souvent plus haut de gamme avec une petite touche luxe (mais pas obligatoirement), le guest ranch, c’est un peu le logement ambiance ranch à la carte. Vous pourrez y poser vos valises pour une ou plusieurs nuits et profiter du décor et de l’ambiance sans pour autant prendre part à la vie du ranch. Souvent, en option, vous aurez quelques activités à la carte comme des balades à cheval ou des sorties pêche à la mouche.
  • Ranch de travail. Le ranch de travail, working ranch, est un ranch en fonctionnement où les voyageurs séjournent pour participer à la vie de la ferme. Le tri du bétail est une des activités principales  d’un séjour dans un ranch de travail. Dans tous les cas, les voyageurs y viennent pour travailler et apprendre le métier de rancher, on y vit à l’heure des bêtes et dans une ambiance on ne peut plus cowboy.
  • Dude ranch. Un dude ranch est un ranch de loisir classique qui accueille des visiteurs et leur offre la possibilité de découvrir la vie dans un ranch avec un programme touristique axé cheval. En général, les journées sont rythmées par les activités à cheval (apprentissage de la monte western et de ses disciplines comme le barrel racing et de longues balades à cheval…). Certains de ces ranchs proposent aussi une initiation au tri du bétail. En fin de journée, on profite du décor et des activités proposées sur place.

Quel format pour quel type de séjour dans un ranch américain

En fonction du type de séjour que vous choisirez, vous serez contraint à un format particulier. Il n’est pas toujours facile de s’y retrouver.

Le séjour le plus flexible étant le guest ranch où, généralement, il est possible de venir pour une durée personnalisable (bien que, selon les saisons et les établissements, vous pourrez avoir un nombre de nuits minimum). Vous aurez aussi le choix des activités sur place.

Côté ranch de travail, en général, vous aurez une durée imposée à des dates précises. Le programme de votre séjour sera défini par le travail à réaliser sur place selon les besoins.

Enfin, pour les dude ranch, le cas de figure le plus courant est un séjour d’une semaine avec un programme fixe comprenant des activités à cheval chaque jour. Hors saison, il est parfois possible d’y venir sur des durées plus courtes ou même à la nuit, en version guest ranch ou même B&B.

Il est important de garder en tête que tout ceci n’est pas linéaire. Certains guest ranchs offrent un programme fixe avec des dates imposées comme les dude ranchs, notamment en été. C’est le cas, par exemple, des gros guest ranchs assez luxueux. Certains dude ranchs offrent eux, un séjour plus à la carte hors saison avec simplement le logement et éventuellement les repas et des activités à la carte selon la météo.

ranch des rocheuses

Quel budget pour un séjour dans un ranch américain

Côté budget, ne soyez pas surpris mais ce genre de séjour n’est pas donné. Pour vous donner une idée, il faut compter autour de 1500 et 4500$ par semaine et par personne pour séjourner une semaine dans un dude ranch et entre 250 et 600$/nuit. Petit conseil, demandez bien si les taxes et le tip sont bien compris dans le prix annoncé, on pourra attendre que vous rajoutiez 18% de plus pour le tip.

Quelle région pour quel type de séjour

Les séjours en ranch sont plutôt une affaire de monte western et de culture cowboy. C’est donc logiquement dans les régions de l’Ouest que l’on trouve ce type de séjour. C’est aussi historiquement là où se trouvaient la majorité des ranchs de bétail. Cela ne veut pas dire que vous ne trouverez pas de séjours en ranch sur la côte est, il y en a, mais ce n’est pas la norme. Le charme sera aussi différent car vous ne serez pas immergés dans la même culture ambiante. Voilà la plupart des régions à privilégier quand on cherche un séjour dans un ranch américain.

Les ranchs des Rocheuses

Vous trouverez de nombreux ranchs au Wyoming et au Montana, notamment autour du Yellowstone. Il y en a aussi pas mal en Idaho et au Colorado. Les ranchs de cette région ont un univers proche de la série Yellowstone, là où les plaines infinies rencontrent les Rocheuses dans une ambiance Ouest sauvage au pied des montagnes. Beaucoup de ranchs de travail se trouvent au nord de la région. On y trouve sinon, en majorité, des dude ranchs mais aussi des guest ranchs.

Les ranchs du Texas

La région du Hill Country concentre la plupart des ranchs du Texas, c’est une destination touristique connue pour ses ranchs texans traditionnels où l’on peut travailler comme séjourner pour le plaisir. Ici, c’est une ambiance toute autre, toujours aussi cowboy mais à la mode texane dans un mélange d’influences latines et d’effluves de barbecue.

Les ranchs du sud-ouest

On trouve aussi des ranchs dans les régions plus désertiques de l’Arizona et du Nouveau-Mexique, avec des dude ranchs et des guest ranchs comme sorties d’un Western. Paysages à perte de vue, ciel bleu et ambiance aride, vous voyez le décor !

travail du bétail

Saisonnalité des séjours en ranch

Choisir une région ne se fait pas qu’en fonction de ses envies, il faut aussi prendre en compte la météo. Certaines régions se prêtent plus à un séjour estival que d’autres et inversement. En hiver, certains établissements sont de toute façon fermés.

Où partir en été ?

En été, on privilégie la région des Rocheuses, plus fraîche. C’est le moment idéal pour faire un road trip et séjourner au passage dans un guest ranch, ou passer une semaine immersive dans un ranch américain des Rocheuses. Le reste de l’année, l’offre est plus limitée et certains ranchs ferment complètement en hiver.

Où partir en hiver ?

La région du sud-ouest est intéressante en hiver. L’idée étant deprivilégier une région avec une météo douce et des températures moins caniculaires qu’en été.

Où partir à la mi-saison ?

Le Texas est une saison parfaite pour partir à la mi-saison, les températures sont agréables et la saison bat son plein.

Comment sélectionner son ranch

Vous avez déjà maintenant une bonne idée de ce qui va orienter votre choix de séjour dans un ranch américain.

  • le format et la durée du séjour
  • le budget
  • la saisonnalité

Ces paramètres seront vos premiers critères de choix mais il y a aussi quelques autres facteurs  à avoir en tête lorsque vous cherchez un séjour dans un ranch américain :

  • le niveau à cheval, principal critère de votre choix. Bien que la plupart des ranchs arrivent à s’adapter aux cavaliers débutants comme confirmés, certains ranchs s’adressent exclusivement aux cavaliers  intermédiaires et confirmés. Pensez bien à vérifier cela en amont.
  • l’accessibilité du ranch, beaucoup de ranchs se trouvent dans des régions isolées, vérifiez donc la distance avec l’aéroport international le plus proche. Assurez-vous que vous puissiez accéder au ranch avec un véhicule classique. Bon à savoir : certains ranchs proposent des navettes pour rejoindre le ranch, cela vous évitera de louer une voiture qui ne vous servira probablement pas dans le cas d’un séjour immersif.
Séjourner dans un ranch américain

Où chercher ?

Si vous cherchez une expérience plus luxe :

N’hésitez pas à taper directement vos critères « luxury ranch vacations/hollidays/stays », appuyez-vous sur les articles des médias spécialisés dans le tourisme de luxe (Condé Nast Traveler, Travel + Leisure…) et pensez à bien toujours vérifier les avis sur Google avant de vous engager.

Si vous cherchez un ranch de travail :

L’offre est plus restreinte et il est plus facile de tomber directement sur un établissement en cherchant sur Google mais les résultats restent timides. Encore une fois, pensez à vérifier les avis des voyageurs. Une autre option est de s’appuyer sur les ressources locales comme Dude Rancher Association.

Si vous cherchez un ranch familial et authentique :

C’est là où vous allez tomber sur une multitude d’offres et qu’il sera plus difficile de vous y retrouver avec la difficulté d’être exposés en priorité aux établissements très touristiques. Décrypter l’offre sur les sites en direct en prenant en compte les critères que nous avons listés dans cet article en couplant à une vérification des revues sur Google vous permettra déjà de vous faire une bonne idée des séjours proposés.

Une autre option pour gagner du temps et avoir la garantie de tomber sur des structures authentiques et de s’appuyer ici aussi sur des réseaux :

  • Les réseaux locaux.  Pourquoi ne pas déjà commencer par aller voir sur le regroupement des ranchs de tourisme de la côte ouest et des Rocheuses Dude Rancher Association. Vous pourrez sélectionner les ranchs selon vos critères, considérez la capacité d’accueil pour écarter les grosses structures. Regardez aussi dans l’État de votre choix et tapez, pour le Colorado par exemple, (Colorado) Dude Ranch Association. Vous allez tomber sur des réseaux sur le même principe.
  • Un label indépendant de ranch. À ce jour, il n’existe qu’un seul label indépendant, il s’agit de Travel en Ranch. Ce label regroupe les ranchs authentiques et familiaux des Rocheuses. En fonction de votre budget, de vos envies, de votre niveau de cheval et du temps dont vous disposez, les Françaises qui ont créé ce label vous aident à trouver le séjour en ranch parfait pour vous.

Quelques idées de séjours immersifs en ranch

Il existe de nombreuses options pour un séjour immersif dans un ranch américain, voici quelques exemples :

Privatiser un ranch, s’initier au travail du bétail et apprendre des meilleurs cowboys dans un magnifique ranch du Colorado. Idéal pour les familles et petits groupes de 4 à 6 personnes. Plus d’informations ici.

S’offrir un séjour de luxe au cœur des reliefs du Grand Teton, se déconnecter le temps de 4 nuits et profiter des activités nature et de l’excellente cuisine du lodge. Plus d’information ici.

Vivre au temps des cowboys texans au cœur du pays des ranchs au Plus d’informations ici.

S’immerger une semaine dans l’univers d’une famille du Montana installée depuis des générations dans un ranch historique du 19ème siècle. Profiter des activités à cheval en journée et terminer par une soirée dans le saloon du ranch ou bien dans le bain à remous, vous en saurez plus par ici.

cowboy ranch américain

Tenderloin, pourquoi il faut visiter ce quartier de San Francisco

Pointé du doigt comme la terre des sans domicile fixe, de la drogue et de la criminalité à San Francisco, Tenderloin est le quartier qu’évitent soigneusement les touristes de passage. À tort ? Fréquentable, à condition de rester vigilant, Tenderloin, avec ses 35 000 résidents, fait aussi valoir sa riche histoire aux esprits les plus curieux. La preuve en 25 adresses où absolument mettre les pieds.

Des tripots d’autrefois au cosmopolitisme d’aujourd’hui

Point de départ incontournable, le Tenderloin Museum, logé dans l’ancien Cadillac Hotel, raconte toute l’histoire d’un quartier les plus diverses de la ville. Une exploration en photographies sur les premiers développements de Tenderloin comme quartier de tripots et de speakeasy, son influence dans le monde du jazz – Miles Davis et John Coltrane jouaient au Black Hawk dans les années 70 – la libération des communautés homosexuelles et transgenres, et son cosmopolitisme en partie lié aux vagues d’immigrations post guerre du Vietnam (qui donnera son nom au quartier adjacent de Little Saigon), permet de mieux comprendre l’intérêt du quartier. Pour aller plus loin, le musée organise des parcours à travers Tenderloin toute l’année.

Un coup d’œil aux nombreux hôtels du quartier rappelle les origines de Tenderloin où dès la fin du XIXe siècle, théâtres, bars à musique, bordels, hôtels et SRO (« single room occupancy hotel ») – d’anciens hôtels convertis en chambres de résidence pour cols bleus, artistes, militaires et gens de la marine – occupaient le terrain. Parmi les hôtels les plus regardés, l’actuel Proper Hotel, logé dans un bâtiment à l’architecture Beaux-Arts de 1904, et à la forme en fer à repasser. Un passage dans son lobby, à son bar Charmaine’s et sa terrasse, l’ensemble décoré par la star de la décoration d’intérieur Kelly Wearstler, donne une autre vision de l’environnement du quartier.

Le Proper Hotel, au décor signé Kelly Wearstler, à Tenderloin.

Quartier historique des artistes

Lieu de cultures, Tenderloin concentre aussi quelques librairies culte. L’Argonaut Book Shop, dont il est fait référence dans le film Sueurs Froides d’Alfred Hitchcock, existe depuis 1941. Une adresse spécialiste de l’histoire de la Californie, et qui compte dans ses collections livres rares et spécimens du XVe au XIXe siècle (sur rendez-vous). Sur Post Street, ne pas manquer Kayo Books, logé dans un ancien dispensaire de cannabis ayant pris feu, et complètement rénové. La maison compile des comics de collection, des romans à l’eau de rose, d’autres de détectives, de femmes fatales et quelques revues érotiques vintage.

Quartier historique des artistes, Tenderloin compte aussi son lot de galeries d’art. Institution de San Francisco, Modernism ouvrait en 1979 à South of Market et fut la première à exposer Andy Warhol. Depuis 2017, elle loge à Tenderloin et présente la crème des artistes de l’art moderne et contemporain, Jacques Villeglé, Judy Dater ou Mel Ramos parmi eux. Sur Market Street, ouvrait l’année dernière la première galerie du curateur Jonathan Carver Moore dont les expositions mettent en avant artistes femmes, queer, noirs et issus des minorités non visibles, avec une attention générale portée à l’art du portrait. Ouverte y a quelques mois seulement en lieu et place de la librairie The Magazine, la Bob Mizer Foundation organise ses expositions à la gloire du photographe, et de son anthologie Physical Picturial.

Tenderloin mérite aussi le coup d’œil pour son art urbain. Sur Turk Street, l’œuvre décennale signée de l’artiste Marcel Pardo Ariza, inaugurée début mars, rend hommage aux bars et clubs des communautés gay et trans de Tenderloin, premières à se soulever au début des années 60, contre les harcèlements policiers. Au croisement entre Van Ness Avenue et Geary Boulevard, voir aussi l’œuvre de l’artiste cubain Jorge Pardo qui inaugurait en 2022 une sculpture de treize piliers hauts de 6,5 mètres pour les plus grands, surplombés de sphères en fibre de verre s’illuminant à la tombée de la nuit. Autre point d’accroche, le 455 Eddy Street où voir la fresque murale signée de l’artiste Erlin Geffrard, « Pesca Pesca Redouble la Force », réalisée en clin d’œil à l’histoire de ses parents d’origine haïtienne et immigrés aux Etats-Unis.

Le millefeuilles de crêpes, star du menu de Sweet Glory

Quartier pour noctambules

Avec l’immigration sud-asiatique de la fin des années 70, Tenderloin compte quelques adresses de cuisine qui valent le détour. Saigon Sandwich cuisine d’excellents Banh Mi sur Larkin Street, Mông Thu Café est spécialiste des noodle soups et Lers Ros excelle dans la cuisine thaïlandaise. Mais l’adresse la plus courue s’appelle Azalina’s. Un restaurant de cuisine malaise ouvert par la cheffe Azalina Eusope, avec menu dégustation à la clé. Enfin, garder une place pour le dessert en allant chercher chez Sweet Glory, une patîsserie thaï où goûter au millefeuille de crêpes coco, passion ou pandan à accompagner d’un latte matcha aux graines de tapioca.   

Territoire des cabarets et des théâtres dès la fin du XIXe siècle, puis des speakeasy et du jazz, Tenderloin conserve sa réputation de quartier de nuit. En lieu et place d’un bar datant de 1867, clandestin pendant la période de Prohibition, le Bourbon and Branch est une référence dans la culture cocktails de San Francisco. Une bonne place dans l’espace « Library » impose une réservation à l’avance et fait découvrir les anciens tunnels secrets qu’empruntaient les clients. En plein air, le bar « Rise Over Run » du Line Hotel, reçoit orchestres de jazz et DJ sur son rooftop avec vue, le Dark Bar du rez-de-chaussée propose lui des cocktails en hommage à la culture sud-asiatique du quartier et aux procédés de fermentation. Côté jazz, il faut filer au Black Cat’s Supper Club, où s’écoutent du mercredi au dimanche les meilleurs musiciens du genre, et pour un spectacle de drag-queen, passer chez Aunt Charlie’s, une institution de la communauté gay et de leurs amis.

Traditionnellement occupé par les théâtres et les salles de cinéma, Tenderloin a vu résister quelques enseignes. Si le plus ancien d’entre eux, le Larkin, fondé en 1914, rebaptisé Century puis New Century, s’est aujourd’hui transformé en strip-club, le Golden Gate Theatre, construit au début des années 1920, et remis en beauté en 2018, accueille aujourd’hui spectacles et comédies musicales. Autre symbole, l’Alcazar Theater de 1927 programme aujourd’hui des spectacles populaires tel l’hommage en chansons à Elton John présenté en juin prochain. Le Great American Music Hall et le Warfield Theatre accueillent tous les artistes en concert. Grandiose enfin, le San Francisco War Memorial and Performing Arts Center ouvre depuis 1920 sa programmation à la danse, à l’opéra et à la musique classique.

Conversation : Louis Sarkozy présente son livre «Napoleon’s Library» à Bonjour Books DC

Louis Sarkozy viendra discuter de son livre Napoleon’s Library, le vendredi 2 août en soirée, à la librairie Bonjour Books DC. Passionné d’histoire et expert de l’ère napoléonienne, le fils de l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy et de Cécilia Attias évoquera la bibliothèque personnelle de l’Empereur, objet de son livre paru en mai dernier (notre article). Il répondra aux questions de Nastasia Peteuil qui l’avait rencontré pour French Morning alors qu’il venait d’achever son travail d’écriture.

Dans son ouvrage, Louis Sarkozy s’intéresse au Napoléon bibliophile, qui dévorait les livres au point de les transporter partout avec lui. Même durant ses campagnes militaires, il « construisait des bibliothèques de 3 000 volumes », raconte l’auteur, résident de Washington depuis près de quatre ans.

La discussion sera suivie d’un échange avec l’audience et d’une séance de dédicaces. Pour ceux qui souhaiteraient acheter le livre avant de venir, Bonjour Books DC indique prendre les pré-commandes sur son site ici. Les livres seront disponibles sur place à partir du 31 juillet – les livres achetés en ligne ne seront pas expédiés avant le 30 juillet. 

La discussion commencera à 7pm et la séance de signature s’achèvera à 9pm.

Baromètre Expat Communication: Vivre à l’étranger, c’est quoi au quotidien?

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« Le tour de l’expatriation », voilà ce qu’ambitionne de faire le Baromètre Expat Communication en 2024 pour fêter ses 10 ans.

Comme l’année passée, quatre enquêtes vous seront proposées tout au long de l’année pour permettre de mieux comprendre les préoccupations et les différentes phases de la vie en expatriation.

La troisième enquête de l’année explore la vie quotidienne, les choix que l’on fait et les habitudes que l’on développe à l’étranger.

Êtes-vous satisfait de votre cadre de vie et des aspects liés à la santé ? Quel impact a l’expatriation sur votre pouvoir d’achat ? Comment changent vos habitudes en matière de média ou de déplacement ? Quels choix d’éducation faites-vous pour vos enfants ?

Ce sont quelques-uns des thèmes abordés dans cette enquête. Sans oublier quelques questions de circonstance sur les Jeux Olympiques ou les élections législatives en France.

Racontez votre expérience.
Chaque départ est unique et motivé par des raisons qui évoluent avec notre époque. Vos témoignages sont précieux pour mieux comprendre les habitudes et les choix que l’on fait lorsque l’on vit à l’étranger.  

Je participe

Les réponses sont anonymes.  Les résultats sont publiés et disponibles sur le site dans le mois suivant la fin de l’enquête.
 Questionnaire accessible jusqu’au 5 août 2024.

Prendre un verre au large avec une vue de « barge »

Sur une barge en réalité, au large de Manhattan. On a testé l’expérience en partant de Battery Park, tout au sud de la ville, en fin de journée pour profiter de la golden hour. Et avoir la plus belle des vues de New York qui nous rappelle ce long plan séquence de la scène de fin du film de Chantal Akerman, « News from Home », vu au Metrograph cinéma dans le Lower East Side, avec une skyline totalement modifiée depuis.

Honorable William Wall

Cette barge, appelée le Willy Wall, est une sorte de club house flottant ancré dans le port de New York, juste au nord d’Ellis Island. Elle offre les meilleures vues sur l’horizon. Pour vous y rendre il vous suffit de prendre un ticket special Manhattan les soirs de semaine à 5:45pm et 6:45pm. Vous serez pris en charge au terminal de ferry Brookfield à Battery Park City.

Arrivez au moins 5 minutes avant le départ pour vous enregistrer auprès du représentant Willy Wall devant le quai du ferry « Little Lady ». Ils vous donneront un billet de ferry et vous les accompagnerez ensuite jusqu’au premier arrêt « Warren St ». Le Manhattan Yacht Club, qui se trouve à deux pâtés de maisons, va assurer votre transfert vers la barge à bord du bateau Admirals’ Launch. Vous n’êtes pas encore à destination mais c’est déjà magique.

Cinq minutes après : ça y est, vous y êtes, vous montez sur la barge, à droite vous apercevez la statue de la Liberté, à gauche la skyline de Manhattan. C’est époustouflant. Sur place on ne vous propose qu’à boire mais vous êtes autorisés à apporter vos crackers, votre fromage et autre apéro à grignoter pour profiter d’une vue à couper le souffle accompagnée du son d’un DJ. Jusqu’au 24 juillet, des Whispering Wednesday sont organisés où vous pourrez déguster un bon verre de rosé Whispering Angel.

Vous pourrez aussi profiter des courses de voiliers qui ont lieu les mardis et mercredis soirs. C’est franchement très sympa et très dépaysant.

Quand le soleil commence à se refléter sur les buildings, c’est vraiment magique. Vous aurez le choix de rentrer sur Manhattan quand vous le désirez, des navettes circulent non-stop entre la barge et le Manhattan Yatch Club, puis en fonction de l’heure vous aurez le choix entre le PATH, le ferry et Uber/Lyft pour rentrer sur Manhattan.

Personnellement, on était de retour downtown Manhattan vers 8.30pm avec l’impression d’être parti en week-end le temps d’un apéro. C’est aussi ça New York!

IAM à Bastille Day : le plus new-yorkais des groupes marseillais

Akhenaton, le chanteur du groupe de hip-hop marseillais IAM connaît New York comme sa poche. Le New York dangereux et crasseux, mais authentique des années 80. Et puis la ville d’aujourd’hui dont il éprouve toujours le magnétisme, même s’il se dit « déçu par son européanisation ». Sa famille est d’ici, Brooklyn, Coney Island, mais aussi du Connecticut ou de LA.

Lycéen, et pour le récompenser de ses bons résultats scolaires, sa tante lui offre un voyage aux États-Unis. Los Angeles le déçoit. « Trop proche de la côte méditerranéenne. En moins bien ». Mais coup de foudre pour New York dont il est nourri d’images fantasmées à partir des musiques qu’il écoute, le casque de son Walkman sur la tête. « C’était comme connaître une ville à travers sa bande originale ». On est en 1984.

À partir de cette année, Akhenaton et son groupe formé en 1989 ne cesseront de revenir pour y enregistrer presque tous leurs albums, collaborer avec des artistes comme le rappeur Rakim, ou s’y produire en concert comme ce sera le cas en ce Bastille Day organisé par le Consulat général de France ce dimanche 14 juillet.

Révolution des esprits et poésie francophone

La Révolution ? « On sait bien aujourd’hui qu’aucune n’a jamais fonctionné. Celle de 1789 a donné le pouvoir aux bourgeois. » IAM prône la révolution des esprits. Akhenaton se définit comme un patriote, à l’opposé d’un nationaliste. « Le patriotisme, c’est travailler à une nation où les gens sont solidaires, où chacun essaye de trouver des solutions qui conviennent à tout le monde. »

Un monde qui s’est ouvert aux influences, même aux États-Unis. « Dans les années 80, un rappeur qui serait venu du New Jersey n’aurait pas été accepté à New York. Aujourd’hui, un chanteur d’origine nigérienne peut avoir plus de succès qu’un Américain ». Et la francophonie ? « Elle est partout en retrait sur le continent africain. C’est grave, mais la seule chose qu’on puisse faire, c’est porter nos poésies, nos mots, en étant honnête, en disant la vérité. » Pour illustrer ses propos, Akhenaton cite Tam Tam de l’Afrique, un titre dont il qualifie les paroles de « pointues et engagées ». Au programme du Bastille Day ? Comme Magic System (article ici), le groupe n’interprétera que des « gros classiques » pendant leur heure de concert.

L’émotion est toujours là

Dans le public du Ramsey Playfield, il n’y aura pas que des Français, mais aussi « des copains qui rappaient dans les années 90, des patrons de studio d’enregistrement… Nous y avons gardé des liens artistiques et amicaux très forts. » Et tellement de souvenirs ! « C’est ce qui reste, à la fin, les souvenirs. Les seules choses qui t’appartiennent vraiment. »

Alors même si New York n’est plus « la Mecque du hip-hop, même si on n’y respire plus les mêmes odeurs qu’autrefois, même si Soho n’a plus rien de populaire, IAM reste le groupe marseillais de New York », s’amuse Akhenaton. Pas le temps cette année, de « vivre en coloc avec les autres membres du groupe, comme quand on enregistrait nos albums ». Pas le temps de se balader en famille en refaisant l’histoire de la ville. Le programme de l’été est trop chargé pour offrir cette liberté. Mais toujours autant de plaisir et d’émotions. « Toutes les fois où je suis là, je pense à mon père qui aurait voulu me voir chanter à Central Park. »

Bastille Day 2024 : Le programme des célébrations du 14 juillet au Texas

L’actualité politique du moment n’empêchera pas les Français du Texas d’aller porter fièrement les couleurs de la France le 14 juillet et de s’amuser. Tournoi de pétanque, soirée dansante, exposition artistique ou dîner en 5 temps, cette année il y en aura pour tous les goûts aux quatre coins du Lone Star State.

Houston

Rendez-vous le dimanche 14 juillet à partir de 5pm au stade de Rice University pour une soirée gratuite organisée par le consulat et la chambre de commerce Franco-américaine (FACC). Cette année, les organisateurs font un clin d’œil aux Jeux olympiques et paralympiques ainsi qu’au 19e sommet de la Francophonie, deux évènements majeurs qui auront lieu en France d’ici la fin de l’année. La soirée festive et familiale rendra hommage au sport, au spatial et à la richesse de la francophonie dans la musique et en cuisine. Inscription obligatoire en ligne. Rice University, 6100 Main street, Houston.

Bastille Day Houston © Consulat de France

Pour les amateurs d’art, rendez-vous au Rienzi, la branche du Museum of Fine Arts consacrée aux arts décoratifs européens qui ouvrira gratuitement ses portes à l’occasion du 14 juillet. L’évènement est ouvert à tous de 1pm à 5pm mais l’inscription est fortement recommandée sur le site du musée. Au programme, une visite en français des pièces françaises du musée, de la musique française ainsi que des ateliers d’arts plastiques. Museum of Fine Arts, 1406 Kirby Drive, Houston.

Dallas

Rendez-vous à Bishop pour le traditionnel « Bastille on Bishop », une block party qui rend tous les ans hommage aux racines françaises du quartier. L’évènement est gratuit et en plein air, mais il vous faudra acheter le verre officiel pour pouvoir consommer des boissons alcoolisées. Pour acheter son verre et deux boissons pour la somme de 35$, c’est par ici. Si vous envisagez de dîner sur place, pensez à réserver à l’avance pour éviter plusieurs heures d’attente. N’oubliez pas de passer par Marcel Market, la boutique française du quartier tenu par un couple de parisiens, et de vous arrêter au stand de l’Alliance Française qui organisera un concours de la plus belle tenue française en partenariat avec la marque Sézane (spoiler alert: les tote bags « Bonjour Texas » seront remis sur le stand !)

Bastille on Bishop. © Go Oak Cliff

Si vous préférez une bonne table à une soirée dansante, pensez à vous renseigner auprès de votre restaurant préféré, plusieurs d’entre eux proposeront des menus spéciaux à l’occasion du 14 juillet.

  • Déjeuner au vignoble avec un menu gourmand arrosé de vins du domaine le 14 juillet de 12pm à 1:30pm au Triple N Ranch winery. Prix fixe de 35$.
  • Cours de cuisine française au Culinary Community Kitchen le 14 juillet de 5pm à 7pm pour un évènement familial ouvert aux enfants de plus de 6 ans. Compter 30$ par enfant et 70$ par adulte.

En prime, portez votre béret pour bénéficier de remises spéciales dans les restaurants participants.

Fort Worth

Rendez-vous pour un happy hour au célèbre musée Kimbell le 12 juillet de 5pm à 7pm. Au programme de la soirée organisée en partenariat avec Fort Worth Sister Cities International, des activités pour toute la famille et une chasse aux trésors autour de la France sur un fond de jazz du groupe Kim Platko Trio. L’évènement est gratuit mais l’inscription obligatoire sur le site de Fort Worth Sister Cities . Kimbell Art Museum, 3333 Camp Bowie Boulevard, Fort Worth.

Poursuivez la soirée au restaurant le Saint-Emilion pour un buffet français qui aura lieu de 6pm à 8:30pm au prix fixe de 80$. Les réservations ouvriront le samedi 13 juillet à midi.

Fredericksburg

Le restaurant Rhinory des vignobles Feast & Merriment rend hommage à l’audace française à l’occasion d’un diner d’accords mets et vins en 5 temps que les propriétaires décrivent comme étant « d’inspiration française avec une touche texane ». Le menu alléchant est disponible sur le site de l’évènement sur lequel vous pourrez également faire votre réservation. Prix par personne : 185$ pourboires inclus.

San Antonio

Le French Festival sera de retour pour sa troisième édition le samedi 13 juillet de 10am à 8pm. Plus de 20 équipes venues d’Austin, Dallas et San Antonio s’affronteront dans un tournoi de pétanque, pendant que les plus gourmands se délecteront de crêpes du sponsor de l’évènement, Sweet Paris. Le festival a pour ambition de rassembler français et amoureux de la France dans une ambiance bon enfant, autour de voitures de collection françaises, de musique live et de bons plats des restaurants partenaires L’Occitane en Provence, Le Madeleine, Tardif’s, Sur la Table et Stella. Pour inscrire votre équipe au tournoi de pétanque, rendez-vous sur le site, rubrique « team sign-up ». Pour les autres, on se retrouve sur place pour l’évènement gratuit.

French Festival. © Visit San Antonio

Publié le 27 juin 2024. Mis à jour le 11 juillet 2024.

Bastille Day : Où faire la fête dans la Bay Area ?

Le 14 juillet, San Francisco et toute la Bay Area célèbreront la fête nationale française. Entre gastronomie, musique et soirées dansantes, il y en aura pour tous les goûts. Voici une sélection d’événements à ne pas manquer.

Bastille Day Festival et Dance Party

Après une année d’interruption, le Bastille Day Festival est de retour à San Francisco, dans un nouveau lieu. Cet événement incontournable pour la communauté francophone et francophile de la Bay Area se tiendra cette année au SF Design Center Galleria, dans le Design district. Sur quatre niveaux disposés autour d’un atrium, on pourra découvrir de nombreux stands de spécialités culinaires françaises avec la présence de Maison Porcella, The French Spot, My French Cuisine, Petit Pot ou encore Maison Benoît, quatre bars, et de nombreux exposants. Le festival se déroulera de 11am à 5pm. SonoMusette, Bistro Moustache et & Friends Band assureront l’animation musicale. En préparation des J.O de Paris auront lieu des démonstrations de break dance et d’escrime. À noter que les billets sont à 10 dollars jusqu’au 8 juillet, et 20 dollars ensuite. Plus d’infos.

DJ ou menuet ?

À partir de 7pm, le Bastille Day Festival deviendra une French Dance Party, animée par le DJ Franck Boissy, avec une démonstration de French Cancan, et un buffet préparé par My French Cuisine. Les billets vont de 10 dollars (entrée seule achetée avant le 8 juillet) à 75 dollars (avec buffet VIP et champagne). Plus d’infos.

Autre ambiance à l’Alliance française de Berkeley : Danielle Shanz, présidente du board de l’AFB et professeure de danses de salon, donnera un cours de menuet, que l’on dansera, non pas au son du clavecin, mais sur un rap ! L’événement se déroule le samedi 14 juillet, de 11am à 1pm. L’entrée est gratuite, et des sandwiches seront servis. On vous demande simplement d’apporter une bonne bouteille à partager. Plus d’infos.

Autour d’une bonne table

À San Francisco, sur Belden Lane, plusieurs restaurants de cette ruelle très agréable fêteront la fête nationale le dimanche 14 juillet de 5pm à 9:30pm, avec menus spéciaux, musique française et distribution gratuite de bérets. Les réservations sont recommandées chez Café Bastille, B44 Catalan Bistro, Sam’s Grill, Café Tiramisu, Leleka et Toy Soldier. Plus d’infos.

Les restaurants Left Bank de Menlo Park, Larkspur et San José proposeront tous un menu spécial Bastille Day le dimanche 14 juillet, avec terrine au boudin noir et coq au vin le tout accompagné d’une dégustation de vins pétillants et champagne. Ces menus sont disponibles au déjeuner et au dîner.  Plus d’infos.

Bardot, Django ou pétanque ?

Le 11 juin dernier nous quittait Françoise Hardy. Le samedi 13 juillet, la soirée Bardot a Go Go lui rendra hommage, ainsi qu’à toute la musique yéyé et disco que l’on adore : Antoine, Dutronc, Gainsbourg, Polnareff et bien sûr l’incontournable Brigitte Bardot. DJ Grimm, l’un des créateurs de cette soirée qui fête cette année sa 26e édition sera aux platines pour mettre le feu au dance floor du Rickshaw Stop dans Hayes Valley. Plus d’infos.

Chez Amélie Wine Bar sur Polk Street à San Francisco, il y a aura de la musique de 2pm à 2am le samedi 13 juillet avec DJ Joule et DJ Valentino aux platines, avec une journée sur le thème des rois et des reines : le dress code, c’est soit tout blanc, soit un costume de Louis XVI ou de Marie-Antoinette. Le dimanche 14 juillet, musique à nouveau de 2pm à 11pm, pétanque et apéro au Ricard. Plus d’infos.

Le Jazz Hot sera en concert au Mechanics Institute de San Francisco le samedi 13 juillet de 7pm à 9pm à l’occasion du 170e anniversaire du plus vieux club d’échecs aux États-Unis. Au programme, du jazz manouche, dans la pure tradition du Quintette du Hot Club de France, fondé en 1934 par le guitariste Django Reinhardt. Plus d’infos.

Publié le 2 juillet 2024. Mis à jour le 11 juillet 2024.

À Brooklyn, l’immobilier résiste encore et toujours

[Article sponsorisé] Dans un marché immobilier où Manhattan, comme l’essentiel des États-Unis, montre des signes de stagnation, Brooklyn se distingue par son dynamisme et sa résilience. Renaud de Tilly, fondateur de DE TILLY REAL ESTATE, expert immobilier renommé – dont l’achat de maisons à Brooklyn est l’une des spécialités – répond à nos questions.

Pouvez-vous nous expliquer pourquoi Brooklyn semble échapper à la stagnation immobilière que connaît Manhattan ?

Renaud de Tilly : Contrairement à Manhattan, où le marché immobilier est saturé et montre peu de signes de croissance, Brooklyn continue d’attirer les acheteurs pour plusieurs raisons. D’une part, le prix moyen est moins élevé, c’est-à-dire que pour un même montant, vous avez au moins une chambre de plus qu’à Manhattan. D’autre part, Brooklyn n’est qu’à quelques stations de métro seulement de Midtown.

Si Manhattan est un marché favorable aux acheteurs et à la négociation, Brooklyn est un marché favorable aux vendeurs. Le nombre de biens à vendre à Manhattan est trois fois supérieur qu’à Brooklyn pour presque deux fois moins de population. 10.4 mois de stock d’inventaire immobilier à Manhattan pour seulement 3.3 mois à Brooklyn. Les biens à Brooklyn restent beaucoup moins longtemps à la vente et sont plus rares.

L’explication de cette forte attractivité est simple : une qualité de vie supérieure à Brooklyn. Il y a plus d’espaces verts, plus de calme, moins de sirènes, des bâtiments plus bas, des écoles renommées. Cela crée une atmosphère de village dans chaque micro-quartier et rend la vie à Brooklyn plus douce qu’à Manhattan. Brooklyn n’attire d’ailleurs pas que les familles, mais de plus en plus de célibataires et de jeunes couples. Chacun y trouve son intérêt : la qualité de l’offre culturelle, la diversité gastronomique et les bars ou boîtes de nuits pour tous les goûts.

Un autre avantage, et pas des moindres : l’ensemble des charges sont beaucoup moins élevées. Par exemple, les property tax peuvent être jusqu’à dix fois moins élevées à Brooklyn que Manhattan. C’est pourquoi le marché immobilier à Brooklyn a connu un véritable essor avec, depuis quelques années seulement, des ventes records de maisons à plus de 10 millions de dollars, faits inimaginables il y a 8 ans.

Quels sont les segments de marché les plus actifs à Brooklyn en ce moment ?

Renaud de Tilly : Le segment le plus actif à Brooklyn se situe entre 3 et 5 millions de dollars. Les propriétés dans cette gamme de prix se vendent généralement entre 1200 et 1500 dollars par pied carré. Certaines entièrement rénovées avec des matériaux haut de gamme et sublimées par des architectes d’intérieurs peuvent s’envoler au-delà de 2000 dollars par pied carré. On constate également une activité presque frénétique pour les maisons à vendre sous les 3 millions de dollars, où les open houses sont très fréquentées et les offres dépassent souvent largement le prix demandé. En effet, on trouve beaucoup d’acheteurs, mais peu d’offres, conduisant ainsi à des bidding wars.  Dans les quartiers convoités de Brownstone Brooklyn – le Brooklyn chic de l’autre côté de la East River face à Manhattan – il est difficile de trouver des offres intéressantes pour moins de 4 millions de dollars. En un an, on note une augmentation de +43% des signed contracts (promesses de vente) pour les maisons (avril 2024).

Les bidding wars qu’est-ce que c’est exactement ?

Renaud de Tilly : Déjà, les bidding wars sont autorisées ici à New York, ce qui n’est pas le cas en France. Cela veut dire qu’un acheteur peut faire une offre au-dessus du prix qui est proposé dans l’annonce. Soit parce qu’il a envie de sécuriser son achat en proposant plus que le prix demandé, et ainsi augmenter ses chances d’être choisi, soit parce que l’agence immobilière qui vend utilise cette stratégie pour attirer un maximum d’acheteur prêts à faire une offre. 

La bidding war a pour premier objectif d’attirer le maximum d’acheteurs actifs du moment. Ensuite, la seconde idée est de créer une émulation entre les acheteurs. Il n’y a rien de mieux que deux acheteurs qui se croisent dans le couloir pour entretenir cette fameuse « peur de rater un bien ». Et le résultat est toujours le même : plusieurs acheteurs se battent pour avoir le bien, comme dans une salle d’enchères. Et finalement, la maison part toujours à son juste prix ! Il est rare qu’un acheteur achète bien au-dessus du prix du marché, mais cela peut arriver…

Ce principe de bidding war est devenu assez courant pour les maisons sous la barre des 3 millions de dollars à Brooklyn. Surtout dans les quartiers à fort potentiel comme Park Slope, Greenpoint et Carroll Gardens. Bien que cela puisse sembler contre-intuitif à un Français de faire des offres au-dessus du prix, il est important, en tant qu’acheteur, d’être conseillé pour gagner ses enchères et ne pas laisser passer un bien idéal à cause d’une offre mal adaptée. DE TILLY REAL ESTATE sont des experts des négociations, et l’expérience de centaines de transactions permet à l’agence d’obtenir les biens dans les meilleures conditions possibles pour ses clients.

 Quels sont les quartiers les plus recherchés à Brooklyn en ce moment ?

Renaud de Tilly : Carroll Gardens et Cobble Hill sont les quartiers les plus prisés en ce moment . D’autres quartiers comme Park Slope, Boerum Hill, Greenpoint et Williamsburg, si l’on remonte du Sud au Nord, connaissent également une forte demande. En résumé, tous les quartiers qui font face à Manhattan ou qui sont facilement accessibles en transport à moins de 30 minutes sont les grands gagnants de ces 10 dernières années. Si vous aviez acheté une maison à deux millions de dollars à Carroll Gardens il y a 10 ans, elle vaudrait 4 millions aujourd’hui et 7 millions si vous l’aviez agrandie et intégralement rénovée.

Ces quartiers de Brooklyn disposent de grands atouts : un des plus grands musées de New York : le BROOKLYN MUSEUM, des centres d’arts comme INVISIBLE DOG sur Bergen street ou PIONEER WORKS à Red Hook, des cinémas, des parcs verts et aérés, une promenade le long de la rivière avec une vue imbattable sur la statue de la Liberté, des ferrys, presque toutes les lignes de métros, une des plus grandes salles de spectacles et de sport de la Big Apple : le Barclays Center (maison de la fameuse équipe de NBA les BROOKLYN NETS) pouvant accueillir 19,000 personnes !

Brooklyn est donc un mélange ultra-attrayant de commodités, de bars tendances, de restaurants, mais aussi d’un système éducatif très prisé. Les écoles publiques et privées offrent des programmes multiculturels et franco-américains comme l’INTERNATIONAL SCHOOL OF BROOKLYN sur Court street ou PUBLIC SCHOOL 58 et son programme bilingue Franco-Américain.

Quels conseils donneriez-vous aux acheteurs potentiels qui cherchent à investir à Brooklyn ?

Renaud de Tilly : Je leur conseillerais d’abord de bien définir leur recherche et leur budget. Le point de départ, c’est le lieu qui par exemple peut être défini par les écoles des enfants. Cela peut aussi être un point d’intérêt : par exemple près des Brooklyn Piers pour avoir une vue imprenable sur la statue de la Liberté depuis son salon et pouvoir faire le matin un running le long de la East River avec la plus belle vue du monde. Le deuxième conseil, c’est d’aller voir son banquier. C’est lui qui, en fonction de votre capacité d’emprunt et de vos liquidités, va vous donner le montant maximum d’emprunt. Il faut avoir été pre-approved par votre banque avant de commencer à visiter. Mon troisième conseil est de sélectionner l’avocat qui va s’occuper de toute votre transaction aussi en amont de la recherche. C’est important de le choisir avant, car il vous conseillera mieux s’il vous connaît. C’est lui qui prend le rôle des notaires en France et fera sa Due Dilligence pour vérifier que tout est en ordre pour ensuite rédiger le contrat de vente.

Ensuite, bien évidemment, il faut choisir un expert immobilier qui connaît bien le marché dans lequel vous achetez et qui est un expert en négociation. Ce n’est pas celui qui a vendu le plus d’appartement dans un immeuble qui est forcément le meilleur vendeur. Loin de là parfois. Les experts immobiliers et les négociateurs sont indispensables à New York, et la très grande majorité des transactions, pour ne pas dire toutes, se font avec des agents des deux côtés : un agent côté acheteur et un autre agent côté vendeur. Un site comme Particulier à Particulier n’existe pas, et serait même impensable ici ! À New York, toutes les annonces sont centralisées dans un système central unique accessible à tous les agents : le M.L.S (Multiple Listing Service).

En d’autres termes, avec DE TILLY REAL ESTATE, vous pouvez tout visiter, tout louer, tout acheter. Avec plus de 17,000 biens à vendre et plus de 17,000 biens à louer, et grâce à ce système partagé, DE TILLY REAL ESTATE propose 100% du marché à ses clients. En résumé : dans un marché aussi compétitif, avoir les conseils d’un expert, et qui plus est un bon négociateur, peut faire toute la différence et peut vous faire remporter un achat.

DE TILLY REAL ESTATE est cet expert et négociateur qui vous conseillera au mieux, que ce soit pour un achat, une vente ou même une location.

Contactez Renaud de Tilly via le formulaire sur son site internet.

Le divorce depuis l’étranger : Quitter celui avec qui on est parti, le témoignage d’Adélaïde

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Parfois, on part vivre à l’étranger seul, à deux, ou on rencontre encore l’amour sur place. Mais quand survient le divorce ou la séparation, les situations peuvent être aussi diverses que complexes. Dans cet épisode de French Expat, le premier d’une série de cinq consacrés au divorce depuis l’étranger, nous explorerons l’une de ces situations : celle de quitter celui ou celle avec qui on est parti s’installer hors de France.
C’est l’histoire d’Adélaïde, arrivée en Australie il y a dix ans sur un coup de tête avec son fiancé, quatre mois à peine avant leur mariage prévu en France. Après une installation en un temps record, Adélaïde et son désormais mari se plaisent dans leur nouvelle vie. Mais un jour, Adélaïde réalise que son mal-être au quotidien est lié notamment à la situation de son couple.

Adélaïde nous raconte comment elle a déclenché son divorce, une décision déchirante mais nécessaire. Et elle se pose la question : faut-il rentrer ? Rester ? Et dans quelles conditions ? Quelque temps après, elle se remarie et attend un enfant, ce qui déclenche un nouveau parcours administratif complexe pour faire reconnaître son nouveau mariage, son enfant, et son divorce passé auprès de l’ambassade de France à Sydney. Vous allez voir, Adélaïde n’a pas peur des démarches administratives, et heureusement, car elle a dû en faire pas mal !

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.