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"Parents sous influence": rencontre avec Cécile David-Weill à Albertine

Est-on condamné à reproduire l’éducation de ses parents? Cécile David-Weill pose la question dans son dernier ouvrage Parents sous influence.
L’auteure, romancière et journaliste, présentera son livre mardi 16 mai chez Albertine, à partir de 7pm, et répondra aux questions de Céline Bruneau, journaliste à French Morning.
“Suis-je un bon parent ?”, “comment éviter de reproduire les erreurs de nos aînés ?”, “la reproduction est-elle une fatalité ?”. Cécile David-Weill, mère et grand-mère, s’interroge et nous interroge sur notre enfance, les bons souvenirs ou les traumatismes et leurs répercussions sur la parentalité.

Un dîner avec Yann LeCun, "monsieur IA" de Facebook, à New York

Pas la peine de présenter Yann LeCun, “monsieur intelligence artificielle” de Facebook. FrenchFounders, réseau d’entrepreneurs et de cadres-dirigeants français aux Etats-Unis, organise un dîner le mercredi 24 mai autour du pape de l’IA. L’opportunité pour les participants de l’interroger sur le “deep learning”, la progression et l’avenir du secteur.
Repéré et embauché par Mark Zuckerberg en 2013, le Breton est à la tête de FAIR (Facebook Artificial Intelligence Research). Egalement chercheur à NYU, il est l’auteur de plus de 130 documents et articles sur la vision artificielle, les réseaux de neurones et la reconnaissance d’images, domaine dans lequel il est considéré comme un pionnier.
Le dîner est réservé aux membres de FrenchFounders. Les non-membres doivent faire une demande de participation sur la page de l’évènement.

Législatives 2017: la bataille pour l'Amérique du Nord est lancée

Si vous êtes électeur français aux Etats-Unis et au Canada, votre devoir civique ne s’est pas arrêté au second tour de la présidentielle. Vous êtes maintenant appelé aux urnes les 3 et 17 juin (et non les 11 et 18 juin comme en métropole) pour élire un député qui représentera les Français d’Amérique du Nord à l’Assemblée nationale pendant cinq ans.
La campagne bat déjà son plein. Tous les principaux partis représentés à la présidentielle (Les Républicains, En Marche!, Parti socialiste, Front National, France Insoumise) ont investi des candidats pour cette élection. Plusieurs candidatures “citoyennes” sont également en lice, dont celle du “premier marié gay de France” Vincent Boileau-Autin. La liste officielle doit être dévoilée dans la semaine, une fois que les dossiers de candidatures auront été validés.
En Marche! “optimiste” 
La performance du candidat d’En Marche! Roland Lescure sera scrutée de près. Investi le 11 mai par La République En Marche!, cet économiste a quitté début avril son poste lucratif de numéro 2 de la Caisse de dépôt et placement québécoise pour faire campagne pour Emmanuel Macron. Malgré les scores du nouveau président dans la circonscription (51% pour Emmanuel Macron au premier tour et 92% au second), on se garde de fanfaronner au sein de l’équipe de campagne du candidat. “On est optimiste mais pas triomphaliste, résume Christopher Weissberg, directeur de campagne de Roland Lescure. Nous sommes un nouveau parti. C’est un défi de savoir comment les Français d’ici vont réagir à cette nouvelle offre politique“.
Lefebvre au-dessus des partis
Pour sa part, le député sortant Frédéric Lefebvre (Les Républicains) poursuit sa course au centre, quitte à se mettre à dos les “fillonistes” de la circonscription. En marge du lancement de sa campagne de réélection à San Francisco, vendredi, il a rappelé qu’il était de droite mais qu’il mettrait “patrie avant parti. Ce positionnement n’est pas nouveau pour l’élu. En 2015, il avait pris le contre-pied de son camp en appelant à voter la loi Macron. Ces prises de positions, et d’autres, ont poussé Nicolas Sarkozy, alors président du parti, à geler sa ré-investiture. Depuis l’élection présidentielle, il a multiplié les signes d’ouverture. La semaine dernière, il a notamment publié une tribune dans le magazine Valeurs Actuelles appelant François Baroin et Laurent Wauquiez à ne pas être dans “l’opposition systématique“. “Je veux pour notre pays que cette présidence réussisse“, a-t-il écrit.


“La droite classique est orpheline”
Ce recentrage de Frédéric Lefebvre a libéré un espace à droite pour Damien Regnard (divers droite), qui se revendique “à 100% sur la ligne Baroin-Wauquiez“. Troisième homme de l’élection législative de 2013, cet élu à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) et conseiller consulaire à la Nouvelle-Orléans se présente comme un homme de terrain bien implanté dans la circonscription. Il ne mâche pas ses mots contre le député sortant qu’il critique notamment pour son manque de présence et l’emploi de son épouse comme attachée parlementaire – un point que Frédéric Lefebvre assume et qu’il précise même sur son site de député. Surtout, il lui reproche d’avoir déserté sa famille politique. “La droite classique, républicaine est orpheline, lance-t-il. On mérite mieux. On mérite un député qui est un vrai Français établi hors de France, qui vote dans la circonscription”.
Il n’est pas convaincu que les Français d’Amérique du Nord tomberont pour La République en marche! “Il y a des limites au ni droite ni gauche, dit-il. Les 24 députés réinvestis par En Marche! sont tous des socialistes. À droite, la fuite qu’on nous avait prédite ne s’est pas produite. Certaines valeurs portées par En Marche! ne sont pas claires. J’attends des éclaircissements sur certains sujets comme la CSG, la protection sociale ou la sécurité“.
Le PS mouille la chemise
Tout comme Frédéric Lefebvre, le candidat investi par le PS, Yan Chantrel, prend aussi ses distances par rapport à son étiquette. Ce jeune élu à l’Assemblée des Français de l’étranger à Montréal se décrit avant tout comme un “progressiste d’Amérique du Nord” qui s’est reconnu dans les idées de Benoît Hamon et partage des points d’accords avec Emmanuel Macron.
Yan Chantrel compte tirer son épingle du jeu en rappelant qu’il est seul à défendre un programme “participatif“, nourri par les idées des électeurs de la circonscription, et qu’il fait campagne depuis “un an“, visitant des endroits reculés de la circonscription où ses adversaires n’ont pas mis les pieds. “Je suis le seul à avoir une démarche participative. Ça me donne une liberté par rapport aux autres car mon projet a été constitué en Amérique du Nord, raconte-t-il. En Amérique du Nord, les électeurs vont aller au-delà des étiquettes. Ils vont juger sur pièce, ce que nous avons dans le ventre et ce que nous faisons pour mériter leur confiance“, estime-t-il.


Ces candidats devront compter avec la France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon, qui a remplacé à la dernière minute son ancienne candidate Eléonore Gachet par Clémentine Langlois, une Française d’Ottawa. Le Front National sera également présent au travers de Denis Franceskin, un proche de Marine Le Pen. Les candidats du Front National n’avaient pas fait campagne en 2012 et 2013, lors des précédents scrutins nord-américains. On verra si ce proche de Marine Le Pen parvient à améliorer les scores de sa championne, qui a recueilli un peu plus de 5% des suffrages en 2012 et 2017 au premier tour. Difficile aussi de dire quel sera l’impact des candidatures indépendantes.
Tous les candidats devront, en tout cas, composer avec deux obstacles majeurs: la durée très courte de la campagne – trois petites semaines – et l’absence de vote par internet, suspendu en raison du risque de cyber-attaque. Cette situation donnera une prime aux candidats qui auront le réseau le plus mobilisé. “On se dit que s’il y a une belle participation, on augmente nos chances, explique Christopher Weissberg, de La République En Marche!. La fin du vote par Internet nous contrarie, d’autant que la participation est historiquement faible pour ces élections“.

Pourquoi y a-t-il autant de moquette dans les maisons américaines ?

Les Américains semblent vouer un amour inconditionnel à la moquette, beige et épaisse de préférence, qui a tendance à s’inviter dans chaque pièce de leur habitation. Pourquoi un tel engouement pour ce revêtement de sol ? C’est la question bête de la semaine.
L’industrie de la moquette aux États-Unis remonte à la fin du XVIIIème siècle lorsque William Sprague ouvre la première usine de tissage à Philadelphie en Pennsylvanie. La moquette, qui est alors tissée à la manière d’un tapis, est synonyme de succès et de richesse et prend place dans les établissements les plus luxueux.
Ce revêtement de sol a connu un véritable essor sur le territoire américain au début du XXème siècle grâce à l’invention de la technique dite de « tuftage ». Cette méthode de fabrication, qui a vu le jour à Dalton en Géorgie, connue comme la capitale mondiale de la moquette, représente aujourd’hui plus de la moitié de la production mondiale et les plus grandes entreprises de fabrication de moquette sont toujours installées dans cet État américain.
« C’est un procédé révolutionnaire qui a permis de fabriquer plus rapidement de grandes quantités de moquette et comme elle est proposée dans un format de grande largeur, elle permet de recouvrir toute la surface d’une pièce sans jointure », indique Gary Denson, revendeur de moquette à Miami. Son coût est alors beaucoup plus abordable que les autres revêtements de sol, ce qui a incité les constructeurs américains à s’en servir dans un souci d’économie lors du boom immobilier de l’après Seconde Guerre Mondiale.
Synonyme de confort et d’esthétisme, la moquette tuftée assure par ailleurs une isolation thermique et acoustique, si bien qu’aucune pièce n’en est privée. « Il arrive parfois que les clients m’en réclament pour leur salle de bains ou leur cuisine », sourit le spécialiste. Heureusement, pour satisfaire la demande, il existe aujourd’hui de la moquette spéciale pour pièces humides. « C’est une moquette synthétique, généralement en polyamide, résistante à l’eau et dont les fibres sèchent rapidement pour atténuer l’humidité », précise le revendeur.
Ainsi, la moquette est devenue au fil du temps le revêtement de sol le plus apprécié aux États-Unis. Quant au choix de la couleur beige, il y a là aussi une explication. « Il existe une grande variété de coloris, mais le beige est la couleur qui se marie bien avec le reste de la décoration d’une pièce et il est difficile de s’en lasser », souligne Gary Denson.
Quant à l’entretien de la moquette, le spécialiste conseille de passer l’aspirateur au moins une fois par semaine et pour un nettoyage en profondeur, ou pour venir à bout de certaines taches, il recommande d’utiliser différents produits comme la poudre sèche, le shampoing pour moquette ou le spray détachant. « L’entretien est assez simple, ce qui est idéal pour les Américains qui ont tendance à être plutôt feignants », ironise le revendeur qui précise que certains revêtements de sol requièrent un entretien beaucoup plus rigoureux. « Le parquet en bois par exemple doit être poncé, teinté puis verni régulièrement, c’est assez fastidieux. La moquette permet ainsi d’oublier tous ces désagréments car il est plus facile de l’enlever et d’en remettre une neuve à la place ».

Législative en Amérique du Nord: 5 questions à Yan Chantrel (PS)

De tous les candidats, c’est celui qui fait campagne depuis le plus longtemps. Yan Chantrel sillonne la circonscription (Etats-Unis et Canada) depuis plusieurs mois, “bien avant qu’Emmanuel Macron ait un programme“, a-t-il plaisanté récemment lors d’un meeting à Brooklyn.
Ce jeune élu à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) – il a 38 ans – réside à Montréal, où il travaille au sein d’un comité consultatif qui se prononce sur le maintien en emploi des individus qui possèdent un casier judiciaire. Plus que socialiste, il aime se décrire comme un “progressiste d’Amérique du Nord“. Son interview a été enregistrée avant le 1er tour de la présidentielle.
Pour rappel, l’élection législative en Amérique du Nord aura lieu les 3 et 17 juin 2017.

Législatives: Roland Lescure, candidat d'En Marche!, en meeting à New York

Fraîchement investi par la République En Marche!, Roland Lescure tient son premier meeting à New York mardi 16 mai au consulat général de France.
Pour les curieux, cela sera l’occasion de découvrir ce Français de Montréal qui fut jusqu’à récemment numéro 2 de la Caisse des dépôts québécoise. Il a démissionné de son poste pour se consacrer à la campagne d’Emmanuel Macron. Sa suppléante, Pascale Richard, figure bien connue de la communauté française de New York, participera à cette première rencontre publique dans la Grosse pomme.
Gratuit. RSVP sur le site d’En Marche New York !

De "premier marié gay" de France à candidat en Amérique du Nord

Si vous suivez l’actualité française, vous connaissez son nom. L’Histoire se souviendra de Vincent Boileau-Autin comme du “premier marié gay” de France. C’était en mai 2013 à Montpellier onze petits jours après la promulgation de la Loi Taubira sur le mariage des homosexuels. Sous l’oeil des caméras du monde entier, il a dit “oui” à son mari, Bruno Boileau.
Quatre ans plus tard, Vincent Boileau-Autin a décidé de présenter sa candidature au poste de député des Français d’Amérique du Nord (3 et 17 juin). Elle s’inscrit dans la droite ligne de son engagement militant. Il est actuellement président de Fierté Montpellier, une association LGBT (lesbiennes, gays, bi et trans) organisatrice de la Gay Pride locale. “Après des décennies de militantisme à Montpellier, mon goût de l’engagement est intact. Je voulais aller plus loin, j’ai encore de l’énergie à apporter. Les droits LGBT m’importent, mais je veux aller au-delà. Je veux agir pour l’intérêt général“.
Ce Français qui “vit de manière permanente à Montréal“, où son mari est venu s’installer pour raisons professionnelles, se présente de manière indépendante. Il porte l’étiquette du Mouvement des progressistes du communiste Robert Hue, qui a lui-même soutenu Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle.
Vincent Boileau-Autin ne cache pas qu’il a adhéré au mouvement macroniste aussi quand il a vu “émerger les mouvements citoyens“, mais voit d’un mauvais oeil tous les “gens de l’ancien système qui gravitent autour” de La République En Marche!. “Les Français ont posé un acte en élisant Macron. Il veulent voir un renouvellement des pratiques de l’exercice du pouvoir et des fonctions politiques. Je suis le candidat de la vraie vie. Je ne suis pas issu d’un consulat ou d’une ambassade. J’ai cette fraîcheur, lance-t-il. Les élus vont devoir suivre la ligne de leur parti. C’est important d’avoir des citoyens libres“.
Il compte sur son expérience de “chef d’entreprise et de militant” pour porter cette candidature “100% citoyenne“. Son CV comporte des fonctions dans plusieurs groupes LGBT français et internationaux comme la Gay Pride de Montpellier ou l’association européenne des organisateurs de gay pride EPOA.
La campagne pour le Palais Bourbon sera courte. “On veut travailler sur le collectif et consulter les électeurs. Nous allons faire valoir un certain nombre d’idées“, comme la revalorisation de la fonction du suppléant. La sienne, Elodie Brun-Mandon, se trouve en France. Dans le cadre de son projet de renouvellement de la vie politique, il compte proposer que le député et son suppléant soient des “co-candidats” et qu’ils se partagent l’indemnité parlementaire pour éviter tout surcoût. “Quand le député titulaire sera dans la circonscription, le suppléant siégera. Combien de fois a-t-on vu l’Assemblée nationale se déserter ? Nous voulons rénover l’exercice de la fonction“.
 

Combien ça coûte de se meubler à New York ?

Ça y est : vous venez de vous installer à New York. Après une lutte effrénée pour trouver un appartement décent, il est désormais temps de se pencher sur la question des meubles. À New York comme ailleurs, de nombreux logements se louent vides et c’est à nous, locataires plein d’enthousiasme, de nous débrouiller pour les meubler. Heureusement, French Morning est là pour vous offrir quelques tuyaux (et non pas des armoires).
En classe business
Quand on a les moyens, choisir son intérieur peut vite devenir une activité plaisante. Pour les amoureux des couleurs pop et des styles rétro revisités, on vous conseille d’aller jeter un coup d’œil chez Jonathan Adler. Des meubles certes chers, mais résolument design. Dans un style plus contemporain, Blue Dot propose également un vaste choix de modèles pour toutes les pièces de la maison. On y trouve ainsi de larges bois en roble qui flirtent avec les $1.500, ou encore des chaises en noisetier à $899.
Côté tapis, et toujours si votre budget n’a pas de limite, les produits d’ABC Home méritent qu’on s’y attarde. Certains d’entre eux s’apparentent davantage à une œuvre d’art qu’à un objet de décoration. Enfin, pour les nostalgique du XXème siècle, Organic Modernism propose une myriade de meubles raffinés aux inspirations vintage.
En classe éco
À des tarifs plus abordables pour le commun des mortels, on trouve un vaste choix de magasins. Parmi eux, West Elm propose des modèles plutôt classiques et de qualité. On pourra y acheter des sofas aux alentours de $500 ou encore des tables de cuisine aux alentours de $300. De nombreuses promotions sont également disponibles sur le site. Un peu moins cher et dans un style un peu plus cosy, Pottery Barn contient son lot de meubles qui valent le coup d’oeil. Pour les enfants, la marque Land of Nod propose de jolies choses.
En low cost
Plus besoin de le présenter. Pour ceux qui bénéficieraient d’un budget un peu plus serré, le célébrissime géant Ikea fera largement l’affaire. Pour tous les goûts et toutes les bourses, on y trouve des tables basses à partir de $12 ou encore du linge de lit à des prix défiant toute concurrence. Les magasins Target disposent aussi d’un rayon meubles où l’on peut trouver son bonheur, pour les aménagements intérieurs comme extérieurs.
Gratuit
Et oui. Il est possible de se meubler gratuitement à New York. L’une des premières solutions est tout simplement d’ouvrir les yeux. La rue peut regorger de meubles à l’abandon en quête de nouveaux propriétaires. On recommande quand même quelques quartiers sympas où chiner, tels que Williamsburg ou Carroll Gardens, à Brooklyn. On vous conseille aussi de bien nettoyer vos trouvailles pour éviter qu’elles ne viennent avec leur lot de sympathiques bestioles. L’autre solution serait d’aller fouiner dans la section gratuite de Craigslist. On y trouve un peu de tout, de la machine-à-laver au cochon d’inde.

Un peu d'Air à Los Angeles et Santa Barbara

Cela pourrait devenir une tradition estivale. Après avoir participé au FYF l’an dernier lors de la tournée anniversaire célébrant leur vingt ans, le duo versaillais Air revient enthousiasmer la Côte ouest le samedi 24 juin au Santa Barbara Bowl et le dimanche 25 juin au Greek Theatre à Los Angeles.
Sur ces scènes ouvertes, le groupe électro composé de Jean-Benoît Duncker et Nicolas Godin jouera leur album anthologique “Twenty Years”. À l’exception d’une bande originale de film en 2012, ils n’avaient pas sorti d’album depuis 2009.
Après avoir vendu quelque six millions de disques dans le monde, les cadors de la « French Touch » partageront leur électro-pop sophistiquée et hypnotique, avec des tubes indémodables comme “Sexy Boy”, “Venus”, “La Femme d’argent” ou “Kelly Watch the Star”.

Législatives 2017: Damien Regnard campagne à Bethesda et Baltimore

Trois rencontres publiques en deux jours. C’est ce qui attend Damien Regnard à Bethesda et Baltimore.
Candidat divers droite, ce chef d’entreprise soutien de François Fillon et conseiller consulaire à la Nouvelle-Orléans organise une soirée “vins et fromages” lundi 15 mai dès 6:30pm à Bistro Provence à Bethesda (4933 Fairmont Avenue) pour rencontrer les Français de Washington DC. Il sera question des priorités de son programme et des thèmes de l’élection législative, qui aura lieu les 3 et 17 juin.
Le lendemain, à 9:30am, celui qui fut le troisième homme de la législative partielle de 2013 sera au Pain Quotidien de Bethesda Row (7140 Bethesda Lane) pour une rencontre “café croissant”. Toujours le mardi 16 mai, à 5pm, il propose aux Français de Baltimore de le rencontrer à l’occasion de la cérémonie commémorant le centenaire de la statue du Marquis de Lafayette (699 Washington Place). Pour prendre contact avec lui, s’inscrire ici.

Aurélie Jean ou le code pour toutes

Avec le code, on a le pouvoir de changer les choses. Quand on code, on a le moyen de travailler dans tous les domaines!” Au milieu des écrans de contrôles de Bloomberg à New York où elle travaille, Aurélie Jean partage son enthousiasme. A 34 ans, la jeune femme milite pour sa discipline et pour les femmes.
Dans son équipe chez Bloomberg Equities, la moitié de l’équipe est féminine. Une rareté dans ce milieu. “Les chiffres sont catastrophiques. Dans le monde de la tech on parle souvent de 28 à 30 % de femmes mais quand on enlève celles qui travaillent dans le service juridique, dans le marketing ou la communication, on descend à 13%. Et si on s’intéresse aux postes à responsabilités, on passe sous les 5%“.
C’est ce constat sans appel qui a poussé Aurélie Jean à créer en août 2016 l’association In Silico Veritas. “L’objectif est de rendre les femmes visibles, explique-t-elle. Je me suis rendue compte de l’importance des modèles et de la capacité à se projeter, pour que les filles ne se mettent pas elles-mêmes de limites“.
Avec In Silico Veritas, Aurélie Jean participe bénévolement à des conférences pour parler de son expérience et du code. “C’est un mot qui fait peur, un peu obscur. Mais c’est simple: le code, c’est écrire dans un langage informatique un texte qui va être interprété par l’ordinateur pour effectuer une tache“. Sur scène, la timide scientifique se métamorphose et encense son auditoire. “Le fait de dire: voilà je m’appelle Aurélie Jean, je suis codeuse, je suis senior software developer à Bloomberg, je code depuis 12 ans, ça marque les esprits“.
La jeune ambassadrice de la tech a tout ce qu’il faut pour être “role model”. “Mon grand-père, féministe, m’a toujours dit de foncer et de ne pas penser en fonction de mon sexe ou de ma condition sociale. C’est ce message que je veux transmettre à mon tour“.
Ses interventions ont surtout lieu en France, où, estime la jeune femme, la situation est encore plus compliquée. “Aux Etats-Unis, il y a moins de préjugés même s’il reste beaucoup de choses à régler. Ici on pense que la diversité est un plus pour les affaires. En France, le monde de l’entreprise n’en est pas encore convaincu“.  
Aux femmes, son message est clair: le code n’est pas uniquement pour les geeks. Féminine, bien dans sa peau et dans son époque, Aurélie Jean en est la preuve. “Les femmes doivent réaliser qu’avec le code, on peut travailler chez soi, on gère son temps, on peut très bien gagner sa vie et surtout notre travail a un impact sur la société en développant des outils du futur“.
A seulement 34 ans, la codeuse a un parcours impressionnant: math-physiques à la fac puis mécanique à Normal Sup Cachan et une thèse aux Mines en sciences des matériaux et mécanique numérique. En 2009, elle rejoint le prestigieux MIT (Massachusetts Institute of Technology) à Boston où elle travaille dans le biomédical avant de rejoindre Bloomberg à New York. Elle y développe des outils mathématiques et numériques pour rendre la finance plus transparente.
Si elle admet que son CV pourrait faire peur à certaines, Aurélie Jean se veut rassurante. Pour coder, il faut certes se débrouiller en maths mais il existe plusieurs niveaux. “On apprend le français sans pour autant espérer devenir un grand écrivain. C’est pareil pour le code“.
 

Législatives 2017: Frédéric Lefebvre veut « rompre avec les vieux codes »

Une vingtaine de personnes se sont réunies au Café Bastille de San Francisco, jeudi soir, autour de Frédéric Lefebvre. En direct sur Facebook Live, le député Les Républicains (LR) des Français d’Amérique du Nord a annoncé sa candidature à sa propre succession pour les élections législatives des 3 et 17 juin prochains.

D’autres événements se tenaient, en simultané, dans douze villes nord-américaines dont New York, Washington, Miami ou encore Montréal afin de « toucher tous les Français de cette circonscription immense qui fait 40 fois la taille de la France ».

Pour Frédéric Lefebvre, se présenter une seconde fois était une évidence : « Cela fait quatre ans que j’agis pour les Français ici. J’ai obtenu beaucoup choses, concernant la simplification des services consulaires par exemple, on va enfin recevoir les passeports par courrier. Mais les gens attendent encore beaucoup de moi, que ça soit sur la fiscalité, l’éducation et la protection sociale. C’était donc une évidence de poursuivre le travail engagé. » L’élu indique qu’il lancera, en octobre, un bureau d’aide au départ et au retour des Français expatriés, en Île-de-France dans un premier temps, avant de le généraliser à toutes les régions.

Le député a réaffirmé sa ligne politique plus modérée que ses confrères LR François Baroin et Laurent Wauquiez, dans la lignée de sa tribune dans le magazine Valeurs Actuelles. C’est d’ailleurs Alain Juppé qui présidera le comité de soutien du député sortant en Amérique du Nord. « J’ai voté la loi Macron, le CICE, ça m’a été parfois reproché mais il faut savoir additionner, travailler dans l’intérêt des Français », assume Frédéric Lefebvre qui affirme vouloir garder sa liberté. « Si vous n’êtes pas dans la ligne, c’est tout juste si on ne veut pas vous couper la tête. Ce qui m’intéresse dans la politique, c’est de faire ce que j’ai envie de faire pour les gens, en essayant de rompre avec les vieux codes. »

Si l’élection présidentielle a vu les deux grands partis traditionnels éliminés dès le premier tour, c’est selon lui « parce qu’il y a eu cette tentation de radicaliser les méthodes et les discours. Depuis 2012, je l’ai dit et répété publiquement à Nicolas Sarkozy. Je pense que courir après le Front National a amené à cette situation. »

Frédéric Lefebvre rappelle qu’il est « un homme de droite » mais qu’il reste « ouvert » et qu’il privilégiera toujours « sa patrie à son parti ». Pour mettre en place des « réformes profondes et courageuses », il faut « savoir tendre la main », explique-t-il tout en signalant qu’« un certain nombre de personnalités d’En Marche ! » le soutiennent dans cette circonscription.

Dans l’assemblée présente à San Francisco, quand on lui demande ce qui le différencie de Roland Lescure, le candidat de la République En Marche!, le député LR répond « c’est à vous juger ». Mais celui qui se revendique être « un homme d’action » note que sa différence s’inscrit dans « le lien particulier avec les Français » tissé au cours de ses quatre années de mandat.