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Législatives 2017: Frédéric Lefebvre lance sa campagne à San Francisco

Le député Les Républicains (LR) de l’Amérique du Nord Frédéric Lefebvre, qui remet en jeu son mandat lors des élections législatives des 3 et 17 juin prochains, a choisi de lancer sa campagne à San Francisco.
L’élu donne rendez-vous aux Français de la ville à Café Bastille ce jeudi 11 mai dès 5pm. Pendant l’événement, il devrait mettre en avant ses actions depuis quatre ans pour la communauté française des Etats-Unis et du Canada.
L’événement est gratuit. Seul un RSVP est requis. 

"Merci Patron!" de François Ruffin projeté à Austin

“Merci Patron !” de François Ruffin, récompensé du César du meilleur documentaire, sera diffusé au ciné-club de l’Alliance française d’Austin le samedi 18 juin. Les tickets sont en vente.
À l’affiche de ce film : Jocelyn et Serge Klur, Bernard Arnault, le Nord de la France et ses usines délocalisées. François Ruffin, fondateur du journal Fakir, initiateur du mouvement Nuit Debout et candidat aux législatives dans la Somme, prend sa caméra (cachée, parfois) pour dénoncer les conditions de travail et le licenciement dans les usines détenues par le groupe de l’homme d’affaires Bernard Arnault.
La forme inhabituelle de ce documentaire, qui mêle humour, émotion et suspense, en fait toute sa force. François Ruffin devant la caméra raconte l’histoire de cette région industrielle dévastée par la délocalisation et montre comment il mène son enquête au fur-et-à mesure que les images défilent.
Salué par la critique, François Ruffin a reçu le César du Meilleur Documentaire. La projection du film à l’Austin Studio sera suivie d’une discussion d’une trentaine de minutes.


 
 

Voir un match des SF Giants avec des enfants: mode d’emploi

La saison de baseball bat son plein et vous voulez assister à un match avec vos enfants pour la première fois?  Voici 5 astuces qui rendront cette expérience inoubliable.

5 – Choisir son match

Les SF Giants jouent souvent le samedi et le dimanche, avec des matches à midi, 1pm ou 4pm, parfait pour s’accorder avec l’emploi du temps des plus jeunes. En outre, certaines rencontres sont spécialement pensées pour les enfants, avec des matches à thèmes: Hello Kitty, Star Wars, Supers Héros, Snoopy, avec souvent des cadeaux-souvenirs sous forme de t-shirts, bonnets ou figurines pour les 20.000 premiers spectateurs.

4 – Choisir sa place

Sachant qu’un match peut durer plusieurs heures, il est judicieux de choisir une place qui permettra de se dégourdir les jambes ou de quitter rapidement les gradins au besoin. Les strapontins (bleachers) sont certes près du terrain, mais sont souvent occupés par une foule agitée et portée sur la bière. Oreilles sensibles, s’abstenir! Les gradins les plus hauts, numérotées dans les 300, sont à la fois bon marché (souvent moins de 20 dollars) et offrent une très belle vue sur la baie de San Francisco. Ils sont en outre protégés du soleil et du vent, ce qui est plutôt appréciable.

3 – Se prendre pour Buster Posey ou Madison Bumgarner

A la fin des matches du dimanche, les enfants de moins de 14 ans peuvent prendre la place des Giants sur le terrain et faire un “home run” en courant d’une base à l’autre. Pendant le match, la Fan zone permet aux plus jeunes de s’entraîner à la batte: elle est située sur la gauche du terrain, au pied de la bouteille de Coca-Cola géante qui abrite deux toboggans. 

2 – Profiter du spectacle

Même sans reconnaître les règles du baseball, on peut se laisser porter par l’ambiance festive qui accompagne chaque match. La mascotte de l’équipe, Lou Seal, ne manque pas de saluer les fans, tandis que le public est régulièrement mis à contribution pour taper des mains, chanter et encourager les joueurs. Les enfants se réjouissent aussi de manger un hot dog géant ou une barbapapa, tout en espérant apparaître sur l’écran géant qui domine le terrain.  

1 – Immortaliser son premier match

Un premier match au AT&T Park ne serait pas mémorable sans le certificat en attestant. Le guichet “Guest Services” situé derrière la section 119 délivre ce certificat au nom de l’enfant, avec la date et les équipes participant au match. Le guichet est accessible de l’ouverture du stade à la fin du septième “inning”.

Pour les chasseurs d’autographes, les enfants de moins de 17 ans peuvent approcher les joueurs et l’entraîneur à la fin de l’entraînement qui précède le match, à proximité des sections 104/105 et 126/127. Il faut obtenir un ticket auprès des ouvreurs de ces sections.

Les ordinateurs vont-ils être interdits en cabine sur les vols Europe-US ?

Vous aurez peut-être à laisser votre ordinateur ou votre tablette en soute si vous venez aux Etats-Unis. Pour des raisons de sécurité, le Department of Homeland Security (DHS) réfléchit à interdire les ordinateurs portables en cabine sur les vols en provenance d’Europe. C’est le site d’information The Daily Beast qui a relayé l’information le premier, mercredi 10 mai.
Jusqu’à présent, l’interdiction touchait les vols en provenance de dix pays, du Moyen-Orient et du Maghreb. DHS justifie cette décision par la crainte que des équipements comme les ordinateurs portables puissent être transformés en bombes.
Mais dans un e-mail à French Morning, l’agence de sécurité intérieure précise que rien n’est tranché. “Quand il y aura des changements, nous les annoncerons, explique David Lapan, porte-parole à DHS. Aucune décision n’a été prise concernant l’extension des restrictions aux appareils électroniques volumineux en cabine, mais c’est en cours d’examen“.
Selon l’agence Reuters, les autorités réfléchissent en particulier à la manière de prévenir les incendies en soute liés à d’éventuelles batteries de lithium-ion défectueuses. Une rencontre entre DHS et les représentants de compagnies aériennes doit se tenir jeudi 11 mai.
 
 
 

Raymond Depardon, l'éternel amoureux de New York

New York reste la ville la plus photogénique du monde et la capitale de la photographie”. Depuis le 1er mai, le photographe et réalisateur Raymond Depardon est aux Etats-Unis pour une Correspondance New-Yorkaise avec le journal Libération. Une série de photographies prises à la chambre, qui sera exposée du vendredi 12 mai au samedi 1er juillet au FIAF.
Le projet fait écho à une première correspondance avec le quotidien qui avait marqué les esprits lors de l’été 1981. Pendant un mois, Raymond Depardon envoyait via Concorde un cliché de la ville par jour, accompagné d’un petit texte.
Pour publier une photographie dans la presse, on se pose toujours la même question. Soit on entasse du matériel pendant des mois et puis on en fait une histoire, soit on envoie chaque jour”, explique le photographe, qui fut l’un des premiers à l’époque à jouer le jeu d’une correspondance quotidienne.
Mais la véritable rupture, c’est son choix pour les “temps morts”, face à l’humanisme photographique très présent en France à l’époque. “L’idée, c’était de donner la parole au photographe. De dire que derrière l’appareil photo, il y a un photographe et un individu surtout”, se souvient l’artiste.
Trente-six ans plus tard, c’est grâce à l’initiative de François Hébel, responsable de la galerie du FIAF et ancien directeur des Rencontres de la photographie d’Arles, que Raymond Depardon revient à New York début mai. Le principe est le même, mais cette fois-ci c’est à la chambre photographique que le reporter réalise ses clichés. “La chambre oblige à faire peu de photographies, j’ai été obligé de prendre des distances par rapport au mouvement, aux passants, aux voitures […] et dix photos en dix jours, c’est quand même un vrai challenge”, confie-t-il.
Pour cette nouvelle série, le photographe a de nouveau parcouru la ville, à la recherche de ce qu’elle a de plus emblématique, de plus nouveau ou de plus intemporel. Des “moments” qui ont du sens pour son auteur. Comme en 1981, il explique son choix via un billet écrit pour chaque cliché. “Quand on arrive à New York on est toujours fasciné […] c’est encore plus cosmopolite que dans les années 1980″, confesse-t-il.

6 h 57, 1er mai 2017. New York. "Le jour se lève sur Broadway. Je fais ma première photo en 20 × 25 avant de foncer au labo. La ville ne semble pas avoir beaucoup changé. Elle a toujours ce côté "paradis de la photographie", mais aussi ce côté "fosse aux serpents" que j’aime beaucoup." Correspondance N°1/9. Photo Raymond Depardon pour le FIAF de New York et Libération
6 h 57, 1er mai 2017. New York. “Le jour se lève sur Broadway. Je fais ma première photo en 20 × 25 avant de foncer au labo. La ville ne semble pas avoir beaucoup changé. Elle a toujours ce côté “paradis de la photographie”, mais aussi ce côté “fosse aux serpents” que j’aime beaucoup.”
Correspondance N°1/9. Photo Raymond Depardon pour le FIAF de New York et Libération

Raymond Depardon a toujours tissé un lien particulier avec la photographie américaine. “Ce que j’aimais bien dans la photographie américaine, c’était de partir à l’assaut des villes, du désert, du Pacifique”, raconte le photographe qui à sa manière a sillonné la France à la rencontre de toutes les classes sociales pour ses clichés ou ses documentaires. “Ce qui m’a aussi beaucoup influencé, c’est le travail des photographes américains sur la ruralité pendant la Grande Dépression des années 1930. Quand j’ai commencé à faire des photos sur les paysans, les Parisiens ont été un peu réfractaires au début”.
A Villefranche-sur-Saône, Raymond Depardon a grandi dans cette ruralité et l’a ensuite capturée tout au long de sa carrière. Dès 18 ans, il devient photographe reporter avec une première mission au Sahara. Il couvrira ensuite la Guerre d’Algérie, Mai 68, le conflit au Vietnam, tout en photographiant les personnalités du XXème siècle. De Brigitte Bardot à Nelson Mandela ou Valéry Giscard d’Estaing qu’il filmera durant toute sa campagne électorale pour le documentaire “1974, une partie de campagne”, une première en France.
Mais le plus grisant n’est pas du côté des grands Hommes. “J’aime faire une photo qui, de prime abord, n’a l’air de rien, qui n’est partie de rien, et qui, doucement, devient un temps fort, spécifique, important. Quand on part d’un temps incroyablement puissant, la photo est toujours décevante par rapport au réel. Je préfère aller dans l’autre sens, d’un temps faible qui devient fort”.
Homme de cinéma avec plus de 50 films à son actif, Raymond Depardon partira à Cannes après New York, où il présentera son prochain documentaire “12 jours”. Ici, il revient une nouvelle fois vers l’univers de la psychiatrie et explore notamment la durée légale de 12 jours au terme de laquelle un juge peut confirmer l’internement d’un patient ou non.

Catherine Hendricks, la "French Realtor" vous guide dans la Silicon Valley

(Article Partenaire) Trouver un appartement en location ou à l’achat dans la Silicon Valley, peut se révéler un casse tête, voire un cauchemar.
Pour vivre sereinement cette étape, avoir à ses côtés un bon agent immobilier est un plus, estime Catherine Hendricks. Cette Française est installée depuis 15 ans en Californie, où elle vit avec son mari et ses enfants. Son surnom: la “French Realtor”, elle le doit à sa disponibilité pour la clientèle française. “Catherine est toujours à l’écoute et nous traite comme des rois“, estiment ceux qui sont passés par elle pour leur recherche.

Bien plus qu’un agent immobilier ordinaire, Catherine Hendricks considère ses clients comme des amis et les accompagne de A à Z dans leur installation dans la région. Qu’il s’agisse de trouver une école, un quartier, une banque, une assurance, un médecin ou encore d’obtenir le précieux numéro de sécurité sociale américain, Catherine Hendricks connaît toutes les astuces et toutes les adresses. 
Ses services de relocation, qui s’inscrivent dans cette dynamique amicale et efficace, sont disponibles “à la carte” ou sous forme de “packages” tout compris.

Lorsqu’elle n’est pas en train de visiter la maison idéale avec ses clients, vous trouverez la « French Realtor » dans les bureaux de Keller Williams Realty à Palo Alto, où ses qualités professionnelles, humaines et son humour la rendent indispensable. De ses expériences passées, à l’université de Stanford et en France, elle a apporté un sens aigu des relations publiques et du marketing.
 

Proche de ses clients, Catherine Hendricks n’hésite pas à les “materner” même avant le départ de France:  “Contactez-moi avant votre arrivée dans la baie de San Francisco! Je me ferai un plaisir de vous aider à vous acclimater sereinement, afin que vous puissiez profiter pleinement de votre expérience d’expatriation.”

Fière de ses origines, Catherine Hendricks est également un membre actif de l’association San Francisco Bay Accueil (SFBA), ou encore de la Chambre de commerce Franco-Américaine.

www.catherinehendricks.com

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Note: Les “articles partenaires ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Jane the Bakery remporte la Baguette Battle San Francisco 2017

Les amateurs de pain sont venus nombreux pour élire la meilleure baguette de San Francisco: avec plus de 250 personnes, le concours a fait salle comble au restaurant Le Colonial ce mercredi 10 mai.

On s’est pressé pour goûter les produits des quatre finalistes, Jane the Bakery, Le Marais, The Midwife and the Baker et La Fournée. Leurs baguettes bien sûr, mais aussi leurs pains aux olives et à la polenta, au chocolat, leurs brioches salées à la graisse de canard, ou leurs pains au blé de Khorasan, accompagnés de fromages et de charcuterie.

Dans un coin de la salle, le jury, composé de professionnels de la restauration, a commencé sa dégustation: on tâte, on hume, on rompt, on goûte. “Pas question de manger du fromage, du pâté ou de boire du vin tant qu’on juge”, impose le chef étoilé Laurent Manrique, président du jury. “Que de l’eau pour bien sentir les différentes saveurs du pain.” Geoffroy Raby, chef et propriétaire du restaurant français Cuisinett’ à San Carlos, Nick Ronan, chef et propriétaire du restaurant français Bisou et du catalan Beso à San Francisco, Véronique Khérian, photographe et créatrice du blog Miss Cheesemonger, et Pierre Bee, fondateur de l’Apéro notent avec application chaque baguette: “On regarde d’abord l’apparence, on vérifie si la baguette a une belle forme, si les pointes sont bien finies, puis on s’intéresse à la couleur d’un pain bien cuit, ni trop ni pas assez. Pour la texture, on recherche le croustillant: avec le taux d’humidité de San Francisco et une eau très calcaire, il est très difficile d’avoir des baguettes croustillantes”, rappelle Laurent Manrique.

Le jury
Le jury

Quand on annonce que les votes seront clos vingt minutes plus tard, un murmure de protestation parcourt la foule compacte, visiblement décidée à goûter chaque pain, plusieurs fois si nécessaire. Il faut pourtant faire un choix, et le premier prix décerné est celui du public, qui résulte des votes de l’assistance sur le site de French Morning. Un tonnerre d’applaudissements salue l’annonce du vainqueur: Jane the Bakery! Le second prix récompense le meilleur pain spécial, et c’est Mac MacConnell de la boulangerie The Midwife and the Baker qui le remporte pour son pain “sourdough” complet aux graines de sésame: “C’est notre produit phare, celui que l’on vend le plus sur les marchés où nous le proposons”, explique le boulanger, qui fabrique son pain à Mountain View.

The Midwife and the Baker remporte le prix du meilleur pain spécial
The Midwife and the Baker remporte le prix du meilleur pain spécial

Jane the Bakery voit sa baguette consacrée par le Grand Prix, celui du jury. Amanda Michael, créatrice de la boulangerie qui a désormais trois enseignes à San Francisco, a du mal à y croire: “ On travaille dur chaque jour, et cette reconnaissance publique est notre plus belle récompense; c’est vraiment un grand honneur d’être choisi parmi ces excellentes boulangeries, par le public et par un jury de professionnels attaché aux traditions culinaires françaises dont nous nous inspirons.” 

Législatives: le candidat du PS Yan Chantrel de passage à Berkeley

La bataille des législatives peut commencer. Le candidat socialiste en Amérique du Nord organise une rencontre “citoyenne et participative à Berkeley le 17 mai.
Pendant le meeting, Yan Chantrel abordera le résultat du second tour de la présidentielle et dressera le bilan de la plateforme participative qu’il a mise en place pour recueillir les propositions des Français d’Amérique du Nord.
La rencontre est gratuite mais l’inscription est obligatoire. La législative dans la circonscription, qui comprend les Etats-Unis et le Canada, aura lieu les 3 et 17 juin.
Le 16 mai, le candidat participera à une conférence sur l’entrepreneuriat social à San Francisco en compagnie de Nicolas Hazard, fondateur et président du Comptoir de l’Innovation, de Calso et INCO, et figure importante de l’entrepreneuriat socal. La rencontre aura lieu au Richmond/Senator Milton Marks Branch Library (351 9th Avenue) à partir de 6pm.

Marion Villeneuve expose son "New York" à 33 Orchard

Après une exposition remarquée dans une maison abandonnée à Red Hook en décembre dernier, Marion Villeneuve expose du vendredi 12 au dimanche 14 mai à la galerie 33 Orchard.
Intitulée “New York”, tout simplement, son exposition sera consacrée aux toiles réalisées par l’artiste française depuis son arrivée aux Etats-Unis il y a huit mois. Marion Villeneuve aime travailler les paysages. Ses tableaux sont à la fois réalistes et abstraits et jouent avec la lumière et les ombres.
Marion Villeneuve est une ancienne de l’école nationale des arts appliqués Olivier de Serres. Avant de se consacrer à la peinture à plein temps, elle a travaillé pendant 15 ans comme organisatrice d’événements au Centre Pompidou à Paris.

CharlElie Couture a le blues au Club Bonafide à New York

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Le plus new-yorkais des artistes français CharlElie Couture sera en concert au Club Bonafide samedi 13 mai pour présenter son album “Lafayette” sorti en 2016.
En quelques notes de blues, le mélomane transporte l’auditeur vers le bayou de Louisiane. Dans ce vingtième album, le chanteur a mis en musique le mélange des cultures américaine et française qu’il vit et incarne dans son art.
Quand il ne gratte pas les cordes de sa guitare, CharlElie Couture est dans son Artelier dans l’Upper East Side pour peindre, faire de la photographie et laisser libre cours à son inspiration qui ne s’arrête pas aux frontières des disciplines artistiques.

Législative Amérique du Nord: Roland Lescure candidat pour La République en marche

Son nom circulait parmi les favoris au poste de candidat d’En Marche! à la législative nord-américaine des 3 et 17 juin. C’est donc confirmé.
L’ancien premier vice-président et chef des placements de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), Roland Lescure, portera les couleurs de La République en marche (le nouveau nom du mouvement macroniste) dans la circonscription. “C’est énormément de plaisir. Je ressens une grande motivation et un sens du devoir à l’idée de faire partie de ce tournant historique et de donner à Emmanuel Macron une majorité“, a-t-il noté par téléphone, alors qu’il était un train de déposer officiellement son dossier de candidature à la préfecture de Paris.
Selon nos informations, Benjamin Haddad, responsable d’En Marche! à Washington, figurait également parmi les favoris pour le poste en Amérique du Nord, de même que Thomas Rossignol, expert politique détaché auprès du PNUD à New York. Ce dernier sera chargé de la campagne de M. Lescure aux Etats-Unis. Le mouvement aurait reçu plus de cent dossiers pour l’Amérique du Nord.
L’annonce clot plusieurs semaines voire mois d’attente pour les candidats à l’investiture. Le candidat n’aura que trois petites semaines pour convaincre les électeurs, mais Roland Lescure peut être rassuré par les scores d’Emmanuel Macron à l’élection présidentielle dans la circonscription. Il se garde toutefois de tout triomphalisme. “J’ai l’avantage d’être novice en politique. Je me méfie des vieilles habitudes de considérer que quelque chose est gagné d’avance. Je pars très motivé, sans aucune attente“.
Son premier meeting de campagne aux Etats-Unis aura lieu lundi 15 mai à New York. Il doit se rendre à San Francisco plus tard dans la semaine.
Polytechnicien vivant à Montréal, passé par la London School of Economics puis Natixis et Groupama, il avait démissionné début avril de son poste à la Caisse des dépôts québécoise pour rejoindre le mouvement d’Emmanuel Macron. L’homme d’affaires a ainsi abandonné une confortable rémunération (2,2 millions de dollars en 2015, selon Bloomberg Businessweek) pour se lancer dans la campagne. À l’époque, il avait confié au site économique n’avoir “aucun plan de carrière“.
Numéro 2 depuis 2009 de l’institution financière québécoise, deuxième plus important fonds de pension au Canada gérant 150 milliards de dollars d’actifs, il avait rencontré Emmanuel Macron en 2012 lorsque celui-ci était secrétaire général adjoint de l’Élysée. Les positions pro-européennes du candidat l’ont décidé à le rejoindre, si l’on en croit ses interviews dans la presse. Il est le frère de Pierre Lescure, un des fondateurs de Canal +.

Soirée sur l'entreprenariat franco-américain à Houston

La Chambre de commerce franco-américaine de Houston va finir sa série d’ateliers sur l’entreprenariat en beauté. L’organisation tiendra une soirée de “célébration de la communauté franco-américaine de l’entreprenariat” le mardi 16 mai (RSVP avant le vendredi 12) à partir de 5:30pm.
Au programme: un buffet de plats et vins français, une pincée de networking et une session de pitches qui permettra à plusieurs entreprises de venir se présenter. Elles auront une minute chacun. Olivier Lehmann, président d’INT (Interactive Network Technologies), sera l’invité d’honneur de l’événement.