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Wax Tailor et d'autres pépites au Paris New York Heritage Festival

Pour la deuxième édition de son “Paris New York Heritage Festival“, BL Music Productions investit la France, les Etats-Unis et, nouveauté cette année, le Canada. Durant les mois de juin et de juillet, concerts, conférences, projections de films inédits et “rooftop parties” vont rythmer Paris, New York et Montréal.
A l’origine du projet lancé l’an dernier : la volonté de rendre hommage aux arts afro-américains et latino-américains nés en opposition aux contextes politiques et sociaux troublés des années 60. Le festival, conçu comme un véritable voyage initiatique et historique, propose d’apporter un nouveau regard sur ces courants artistiques.
Cette année, le festival a prévu trois événements pour animer la Grosse Pomme. Pour célébrer la fête de la musique le 21 juin, Wax Tailor investira Summerstage à Central Park de 6pm à 11pm pour un concert gratuit! L’auteur compositeur est connu pour mélanger hip-hop instrumental et downtempo sur les scènes du monde entier. La soirée se poursuivra toujours sur les rythmes du hip-hop au Subrosa (63 Gansevoort St) avec Raashan Ahmad. Ce dernier aime mélanger jazz, soul et hip-hop à la manière d’Aloe Blacc ou Curtis Mayfield.
Le 15 juillet, le Bronx sera mis à l’honneur avec un concert gratuit organisé en partenariat avec le Bronx Music Heritage Center. La chanteuse de Broadway, Tsidii Le Loka, y interprétera son spectacle “To the Rising Sun”, inspiré des poèmes et chansons de Miriam Makeba, Odetta, Nina Simone ou Mercedes Sosa.
Enfin, le 16 juillet, toujours au Summerstage de Central Park, le “Paris New York Heritage Festival” rendra hommage à Fela Kuti. Le chanteur et musicien décédé en 1997 est une figure incontournable de l’histoire du Nigéria. Dans les années 1970, il s’était fortement engagé, par ses chansons, contre la corruption, la dictature et le pouvoir des multinationales pétrolières qui régnait dans son pays. Devenu une véritable icône au Nigéria, son fils, Seun Kuti et le chanteur américain Roy Ayers joueront et chanteront durant le concert-hommage.

Au LILA, un forum sur les bénéfices de l'éducation bilingue

(Article partenaire) Tout “expat” en a fait l’expérience: de passage au pays, tôt ou tard, vient l’exclamation des amis. “Quelle chance, vos enfants vont être bilingues…” Le bilinguisme impressionne, le bilinguisme des jeunes enfants plus encore, toujours vu avec un mélange de fascination et d’envie, comme si avoir des enfants bilingues était une sorte de don du ciel…

Or, les parents concernés le savent, le bilinguisme ne va pas sans effort. Il est parfois un combat, souvent une source de questions voire d’angoisses pour les parents qui veulent l’offrir à leurs enfants sans le soutien de l’école. C’est la raison pour laquelle le bilinguisme est au coeur du projet du Lycée International de Los Angeles (LILA). “Nous souhaitons être un établissement phare dans ce mouvement de développement de l’éducation bilingue que nous observons en ce moment et qui va bien au-delà de telle école ou de telle langue”, explique Michael Maniska, le chef d’établissement.

Le LILA organise le 24 mai une conférence sur le bilinguisme de 6 à 8pm sur le campus de Burbank (1105 W Riverside Dr, Burbank, CA 91506; Inscriptions ici) Au programme, les avantages de l’éducation bilingue, et notamment de l’apprentissage précoce, qui se répartissent en trois catégories:

1/ La bilitéracie:

Le premier avantage est une évidence: la maîtrise des deux langues de manière sinon égale en tout cas proche. Les enfants qui ont commencé l’apprentissage tôt ont souvent des résultats spectaculaires, quelques années plus tard, lorsque par exemple il est souvent impossible ou presque de connaître leur langue maternelle tant ils sont devenus “fluent” dans les deux langues.

En la matière une des théories les plus communément admises sur le développement du bilinguisme est celle que les linguistes appellent « la théorie des seuils » (développée notamment par Jim Cummins, de l’université de Toronto). L’image employée est celle d’une maison à 3 étages :

1/ Au rez-de-chaussée, les enfants dont les compétences dans les deux langues sont insuffisantes par rapport à leur groupe d’âge. A ce stade, les effets du bilinguisme sont éventuellement négatifs (impossibilité de suivre à l’école par exemple).

2/ A l’étage intermédiaire, les enfants dont les compétences sont normales pour leur âge, mais seulement dans une langue. A ce niveau, les enfants n’ont en principe aucun désavantage ni avantage par rapport aux monolingues.

3/ A l’étage supérieur on trouve les enfants qui sont « bilingues équilibrés ». Leurs compétences sont celles d’enfants monolingues dans les deux langues. C’est à ce niveau qu’apparaissent les fameux avantages du bilinguisme.

Selon cette théorie, il existe donc deux seuils (entre le niveau 1 et le niveau 2 et entre le niveau 2 et le niveau 3) qui doivent être atteints pour pouvoir passer au niveau supérieur. Le coeur de la théorie des seuils est donc de souligner que pour pouvoir disposer de compétences élevées dans les deux langues il faut d’abord passer par le niveau intermédiaire, et donc maîtriser une des deux langues.

La théorie des seuils a des conséquences importantes quant à la construction des systèmes d’enseignement bilingue. Elle explique pourquoi la plupart des systèmes « réellement bilingues » choisissent de donner la priorité à une langue dans les petites classes (maternelles), pour permettre de construire les fondations dans une des deux langues avant de pouvoir transférer ces compétences à la deuxième langue.

2/Les avantages cognitifs

Depuis une quinzaine d’années, les recherches s’accumulent pour démontrer que le bilinguisme a des conséquences positives pour le fonctionnement du cerveau. Il ne s’agit évidemment pas de dire que les bilingues sont plus intelligents, mais certaines fonctions cognitives bénéficient du bilinguisme de manière incontestable.

Ellen Bialystok, enseignante-chercheuse en psychologie à la York University, à Toronto est une des expertes les plus réputées du cerveau bilingue. Elle explique que “les bilingues doivent en permanence arbitrer entre deux langues. Quand un bilingue franco-anglais voit un chien, selon son interlocuteur, il dira « chien » ou « dog », mais les deux systèmes sont toujours actifs – l’un des deux sera inhibé. Nos recherches ont montré que cet usage constant d’un double circuit renforce le système de « contrôle exécutif » du cerveau. Plus sollicitée, cette partie devient plus efficace. C’est ce qui explique que les bilingues réussissent mieux certaines taches que les monolingues : résoudre des conflits, faire plusieurs choses à la fois, passer d’un ordre à un autre rapidement, inhiber une action”.

Le bilinguisme précoce est en fait un entraînement de haut niveau qui façonne durablement le cerveau. Or il est aujourd’hui connu que celui-ci est un organe plastique, capable de se muscler, de s’améliorer, de se façonner. Il a été démontré que des pratiques répétées ont un effet significatif sur ses performances cognitives. Les chauffeurs de taxi londoniens habitués à mémoriser les rues disposent d’une aire d’hippocampe élargie, les architectes sont meilleurs en capacités visio-spatiales. De la même manière, « les bilingues ont une matière grise plus dense dans leur cortex pariétal inférieur gauche. Epaississement qui est plus manifeste encore chez les personnes bilingues dès l’enfance plutôt que chez les personnes ayant appris une seconde langue tardivement », dit Ellen Bialystok.

Ce “cortex plus épais” se traduit concrètement par de réels avantages dans les tâches que les scientifiques nomment « métalinguistiques », soit les tâches qui exigent dans le même temps de contrôler son attention et d’inhiber certaines fonctions. Bref, d’être concentré et efficace. Exemple en deux temps : des enfants bilingues ou monolingues relèvent avec la même rapidité que la phrase « les pommes poussées sur les arbres » est grammaticalement incorrecte. Le verbe n’y est pas conjugué. Si on leur présente la phrase, « les pommes poussent sur des nez », les bilingues observent plus rapidement que les monolingues que cette phrase a beau être absurde, elle n’en est pas moins grammaticalement juste. « Cet exercice exige une attention particulière, analyse Ellen Bialystok, car il faut être capable de ne pas se laisser distraire par le sens absurde de la phrase et savoir se concentrer uniquement sur la justesse grammaticale ». Cette expérience a conduit les scientifiques à mesurer plus finement les performances des bilingues dans la résolution de problèmes. Les bilingues sont meilleurs quand le problème posé comporte des incongruités, des indices superflus égarant le raisonnement. Très aisément, ils les éliminent. Comme si leur cerveau était hyper entraîné à mettre de côté ce dont il n’a pas immédiatement besoin. En 1996, Philipp Zelazo et son équipe de l’université du Minnesota ont réuni un groupe d’enfants, âgés de 4 à 5 ans, auxquels ils ont demandé de trier des cartes selon leur couleur. Puis dans la foulée, de les retrier selon leur forme. Les bilingues alternent rapidement, ils ne se laissent pas distraire dans le second exercice par la couleur. Tandis que les monolingues ont des difficultés à se plier au second critère de tri. « Les bilingues paraissent être dotés de meilleures capacités dans les activités exigeant un contrôle exécutif. Ils sont plus performants dans les tâches exigeant de résoudre un conflit entre deux options pour obtenir la réponse », conclut Ellen Bialystok.

3/ Les compétences interculturelles.

Etre bilingue c’est aussi être apte à naviguer un monde multiple, à devenir un “citoyen global”. “Je vois beaucoup d’écoles privées notamment qui proclament leur volonté de créer des “global citizens” mais qui bizarrement le font sans les langues, note Michael Maniska. L’un ne va pas sans l’autre à notre avis”.

Une conviction confirmée par les travaux d’une chercheuse de l’université Concordia à Montréal, qui affirme  qu’apprendre une langue très jeune rend plus ouvert et tolérant. La chercheuse a mené une expérience auprès de 48 enfants, bilingues et monolingues, âgés de cinq ans. “Nous leur avons raconté l’histoire suivante : Benjamin est né de parents chinois, mais a été adopté immédiatement par des Anglais. Quelle langue va-t-il parler, anglais ou chinois ? Les bilingues tendent à penser qu’il va parler anglais. Tandis que la majorité des monolingues répondent qu’il va parler chinois.”

Selon la chercheuse, ce mode de pensée les prédispose à une forme de tolérance et d’ouverture à la différence. “Les stéréotypes, les préjugés, le racisme des adultes dérivent d’une forme de pensée essentialiste très ancrée, explique la chercheuse. Nous montrons que l’apprentissage d’une seconde langue très tôt dans la vie change la manière dont les enfants perçoivent leur environnement, et modifie leur façon de penser. L’apprentissage d’une seconde langue permet de faire comprendre aux enfants très jeunes que certaines choses sont acquises, et non innées.”

De la maternelle  à la terminale, le Lycée International de Los Angeles est une école internationale engagée dans la poursuite de l’excellence académique au sein d’un environnement enrichissant et familier, où l’initiative individuelle, la créativité et la curiosité sont valorisées. Les élèves suivent un cursus bilingue, rigoureux et équilibré menant au baccalauréat français ou au baccalauréat international. Le but du Lycée est de développer des individus équilibrés et sensibles au monde extérieur, des esprits critiques et ouverts qui s’épanouiront dans un monde de diversité et de compétition grandissante.

Sur le Lycée International de Los Angeles: L’équipe éducative du Lycée International de Los Angeles travaille au sein de 5 campus (Burbank, Los Feliz, Pasadena, West Valley et Orange County) pour un effectif global de 1,100 élèves environ issus de plus de 50 nationalités différentes. Les effectifs de classe sont de taille à faciliter les échanges d’idées et à favoriser l’expression de chacun. Cette richesse d’origines et de parcours diversifiés permet à chacun de tirer profit des autres et de leur expérience.

L’école est accréditée à la fois par le WASC (Western Association of Schools and Colleges),par le Ministère Français de l’Education Nationale ainsi que l’Organisation du Baccalauréat International. Ainsi, les diplômés  peuvent prétendre continuer leurs études vers les Universités prestigieuses Américaines ou mondiales ou vers les Grandes Ecoles ou universités Françaises et Européennes.

Pour s’inscrire au forum, c’est ici

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Stéphane Bragoni, un coiffeur de stars lance son salon à Miami

Patricia Kaas, Jeanne Balibar, Isabelle Otéro, le coup de ciseaux de Stéphane Bragoni a séduit de nombreuses vedettes. Après avoir exercé aux quatre coins du monde et côtoyé le milieu du cinéma, le coiffeur français vient d’ouvrir sa propre enseigne Red Carpet Salon à Coral Gables avec son associée Manuela Morançais.
Sa vocation, Stéphane Bragoni l’a découverte très tôt. À 14 ans, ce Corse d’origine se passionne déjà pour la coiffure. « C’est le côté créatif qui m’a tout de suite intéressé. Je dois aussi avouer qu’à cette époque j’avais une coupe de cheveux affreuse avec une frange très courte. Je me suis alors promis de ne plus jamais imposer cela à un enfant, raconte-t-il avec humour. C’était un vrai traumatisme ».
Après avoir suivi une formation à Paris, Stéphane Bragoni intègre rapidement le groupe Dessange avec lequel il collabore pendant plus de vingt ans. « Cette expérience m’a permis de voyager en Chine, au Mexique et aux États-Unis, indique-t-il. Cela m’a aussi ouvert de nombreuses portes car j’ai eu la chance de travailler sur des plateaux de télévision et sur des tournages de films ».
Au début des années 2000, Stéphane Bragoni est embauché sur le long métrage « And now… Ladies and Gentlemen » de Claude Lelouch avec Jeremy Irons et Patricia Kaas. « Cela m’est tombé dessus par hasard. Patricia Kaas était une cliente Dessange et n’était pas satisfaite de son coiffeur lors du tournage. J’ai été appelé pour le remplacer au pied levé, c’était un vrai défi ». Finalement, la collaboration a tout de suite fonctionné et les tournages se sont enchaînés pour Stéphane Bragoni qui a notamment vu passer entre ses mains expertes tout le casting du film « Avec tout mon amour » réalisé par Amalia Escriva, comme les acteurs Jeanne Balibar et Bruno Todeschini.
« Le milieu du cinéma est exigeant et le coiffeur se doit d’être très réactif et efficace, ce qui assez loin du métier exercé en salon », insiste Stéphane Bragoni qui fait référence à sa collaboration sur le tournage du téléfilm « La Juge Beaulieu » avec Isabelle Otéro. « C’est l’histoire de la descente aux enfers d’une femme de pouvoir après l’assassinat de son fils. J’ai du créer toute une série de coiffures permettant de faire ressentir les différents sentiments exprimés par l’actrice. Cela demande une lecture approfondie du scénario et de longues discussions avec la réalisatrice et l’équipe du film ». Avec eux, se crée d’ailleurs parfois un lien très particulier. « Sur un tournage, je suis la première personne qu’ils voient le matin, explique le coiffeur. C’est comme une famille et je deviens rapidement intime avec eux car je sais être à l’écoute et discret, surtout lorsqu’ils me font des confidences. La coiffure c’est avant tout 60 % de relations humaines et 40 % de talent ».
Aujourd’hui, à 49 ans, Stéphane Bragoni estime qu’il ne lui manquait plus qu’une seule chose à accomplir avant de raccrocher les ciseaux : ouvrir son propre salon de coiffure. « J’ai monté de nombreuses enseignes pour des franchisés et à chaque fois j’ai réussi à avoir des salons qui avaient du succès, il était temps pour moi de franchir le pas ».

Robert Clary, des camps de l'enfer aux lumières d’Hollywood

Dans sa maison nichée au coeur de Benedict Canyon, à Beverly Hills, Robert Clary coule des jours paisibles, loin du tumulte du monde. Un repos mérité pour cet acteur franco-américain de 91 ans, qui, dans les années 60, incarnait le caporal Louis LeBeau, prisonnier d’un stalag, dans la série hollywoodienne “Papa Schultz”. “Ça me fait plaisir de parler français. Je n’en ai plus beaucoup l’occasion. Il me reste très peu de famille en France” explique-t-il, assis dans son salon aux allures de ranch américain, décoré de lampes Tiffany.

La France, Robert Clary l’a quittée il y a bien longtemps, en 1949, quatre ans après son retour des camps de concentration. “A Paris, après la guerre, je suis devenu chanteur d’orchestre dans un dancing. J’ai eu la chance d’être remarqué par le musicien Harry Bluestone. Grâce à lui, j’ai pu enregistrer un disque aux Etats-Unis qui a très bien marché, ce qui m’a permis d’entamer une carrière outre-Atlantique”, raconte-t-il, les yeux brillants.

“A l’époque, je ne parlais pas un mot d’anglais et j’ai appris l’intégralité des chansons en phonétique ! Pour moi qui adorais l’Amérique, c’était l’occasion rêvée de partir. D’autant que rien ne me retenait vraiment en France: mes parents avaient tous les deux été tués dans la Shoah, et mes frères et soeurs survivants étaient tous mariés…”, se souvient Robert Clary.Partir, c’était l’occasion de mettre ce lourd passé derrière moi et me concentrer sur ma carrière artistique”, explique pudiquement ce survivant des camps d’Ottmuth, Blechhammer et Buchenwald. Sur son avant-bras gauche, on distingue encore le tatouage de son numéro de matricule: A-5714.

Né à Paris dans une famille juive polonaise, Robert Clary a passé une enfance joyeuse, dans un petit appartement de l’Ile de la Cité. Dernier d’une tribu de quatorze enfants, il est remarqué à 12 ans par une dénicheuse de talents, qui lui permet d’entamer une carrière dans la chanson à la radio. La musique se révélera plus tard une véritable alliée sur la route de Robert Clary: “En déportation, c’est elle qui m’a sauvé la vie” souffle l’artiste qui est réquisitionné pour chanter tous les dimanches devant des soldats, afin de les divertir.

Raflé par la police française en 1942, il est libéré le 11 avril 1945 par les Américains à Buchenwald. Un épisode longuement relaté dans son autobiographie parue en 2008 From the Holocaust to Hogan’s Heroes (de l’Holocauste à Papa Schultz, ndlr). “Les détenus se serraient dans les bras, sautaient, dansaient, pleuraient de joie (…). Ceux qui étaient trop malades ou trop faibles se contentaient de sourire (…). Il était difficile de croire que ce jour était enfin arrivé, que nos misères allaient prendre fin, que nous avions survécu” écrit-il.

“Le monde n’apprend pas de ses erreurs”

Près de 20 ans plus tard, sa carrière artistique fera étrangement écho à son histoire personnelle. En 1963, après avoir enchaîné les spectacles musicaux à succès sur Broadway, Robert Clary est au creux de la vague. Lors de vacances à Los Angeles, un ami l’informe qu’un producteur est à la recherche d’un acteur français pour jouer le rôle du caporal Louis LeBeau dans la série “Papa Schultz”, qui raconte les aventures de prisonniers alliés dans un camp allemand pendant la seconde guerre mondiale. Robert Clary est embauché avec d’autres comédiens juifs comme John Banner (qui joue le rôle du sergent Schultz) et Leon Askin (le géneral Burkhalter), qui ont eux aussi été victimes de la barbarie nazie, deux décennies plus tôt.

“Les gens me demandent souvent: comment faites-vous pour jouer un rôle comique dans cette série, alors que vous êtes vous-même un survivant des camps de concentration ? Je leur explique que même si les conditions de vie dans un stalag étaient terribles, cela n’avait rien à voir avec l’expérience concentrationnaire”.

Robert Clary n’a pas gardé de rancune à l’égard de la France, même s’il considère aujourd’hui les Etats-Unis comme sa première patrie. “C’est normal que je me sente plus Américain que Français. Ça fait 70 ans que je vis ici ! Et l’Amérique m’a tellement apporté”, rappelle l’artiste qui a côtoyé les plus grands noms du cinéma américain: de Mel Brooks à Sammy Davis Jr en passant par Anne Bancroft.

“Quant à ce qu’il m’est arrivé pendant la guerre, il me fallait de toute façon tourner la page, pardonner pour pouvoir avancer” ajoute Robert Clary qui a d’ailleurs tardivement décidé de témoigner de son expérience dans les camps. “Il m’a fallu plus de 30 ans pour pouvoir parler de la Shoah dans les écoles et les lycées … Avant, ça ne sortait pas mais j’en faisais des cauchemars”.

La qualification de Marine Le Pen pour le second tour de la présidentielle et la montée du populisme le désolent. “Après ce qu’il s’est passé pendant la guerre en Europe, cela me dégoûte. Mais n’allons pas croire qu’il s’agisse d’un phénomène français, souligne ce membre du parti démocrate américain. Aux Etats-Unis, l’élection de Trump est la preuve que le monde entier semble encore avoir du mal à tirer les leçons de ses erreurs passées”.

L'artiste Etienne de France explore le désert de Mojave en vidéo

40 minutes, c’est le format choisi par l’artiste-vidéaste Etienne de France pour explorer les paysages déserts de la Californie. En résidence d’artiste à la FLAX Foundation, il crée un projet de film dont l’évolution sera présentée du mercredi 17 mai au samedi 1er juillet.
Combinant documentaire et fiction, archéologie et philosophie, la vidéo “Looking for the Perfect Landscape” décrypte les paysages du désert californien à travers la lentille d’un jeune scout chilien, Hullen, qui travaille pour une société de production de films. Il est envoyé dans le désert de Mojave pour faire des repérages pour un film sur Cibola, une ville d’or mythique au Nouveau Mexique.
Via cette exploration, l’artiste français travaille sur l’héritage et la culture indigène. Pour enrichir ses recherches, Etienne de France questionne les acteurs de la Réserve de Fort Mojave et de Colorado River Indian River Tribe, qu’ils soient artistes, militants ou archéologues.
Ce travail est dans la lignée des précédents travaux de l’artiste, qui propose une approche pluridisciplinaire et fragmentaire au travers de divers supports. Depuis de nombreuses années, il analyse les relations entre le concept de nature et paysage.
Réalisé en partenariat avec l’Autry Museum of the America West, le film “Looking for the Perfect Landscape” sera diffusé en novembre 2017 autour de Los Angeles et sur le site de East of Borneo, une publication collaborative d’art en ligne.

Portes-ouvertes pour le "summer camp" de l'Alliance Française de Los Angeles

(Article partenaire) Vous cherchez un camp d’été pour que vos enfants passent de bonnes vacances ?

Quel meilleur moyen de découvrir le programme du “summer camp”, que de passer les portes de l’Alliance Française ? Le samedi 13 mai, venez découvrir ce programme destiné aux jeunes de 6 à 18 ans, tout en dégustant les délicieuses crêpes préparées par Lina de C Bon La Crêpe.

Au cours de l’été, les enfants seront accueillis du lundi au vendredi de 9am à 12:30pm (jusqu’à 1:30pm pour ceux qui souhaiteraient participer à un programme de lecture). Au programme : grammaire, vocabulaire, découverte de la culture française à travers la littérature, les mouvements artistiques, les traditions régionales et expressions idiomatiques. Le tout bien sûr en s’amusant!

Pour les enfants de 6 à 12 ans, des cours de cuisine seront proposés, ainsi que du jardinage, du chant, de la danse et des sorties pédagogiques (musée, théâtre, plage). Pour les 12-18 ans, les ateliers porteront sur des thèmes variés comme la francophonie, les voyages, la mode ou encore les campagnes publicitaires. 

A l’occasion des portes ouvertes le samedi 13 mai découvrir les locaux, les curieux pourront rencontrer les professeurs et le directeur des programmes ainsi que les diverses activités proposées par l’Alliance Française de Los Angeles.

58722144 - group of teenage boys and girls is using tablets, looking at camera and smiling while sitting on the couch at home
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Los Angeles Accueil célèbre son quart de siècle

Que le temps passe vite ! L’association Los Angeles Accueil fête ses 25 printemps cette année. Pour l’occasion, elle déroule le tapis rouge (tenue de soirée exigée): le vendredi 12 mai à 7 pm, elle convie amis et membres au California Yacht Club.
Le dîner sera concocté par le chef français Christian Monchâtre, et rythmé par une vente aux enchères silencieuse et de nombreuses surprises. Une fois le ventre plein, les invités pourront s’en donner à coeur joie sur la piste de danse.
Affiliée à la FIAFE (Fédération Internationale des Accueils Français et Francophones à l’Etranger), cette association à but non lucratif a pour mission de faciliter l’acclimatation des nouveaux arrivants et de tisser des liens entre tous les francophones et francophiles de Los Angeles et de ses environs. Pour cela, l’équipe de bénévoles organise de nombreuses rencontres et activités, telles que le barbecue de la rentrée, des visites ou des conférences.
LA Accueil a été créée en 1992 par Bernadette Morio, séduite par son expérience de membre à Montréal Accueil. L’association réunit plus de 200 familles.

Taste of Haïti va régaler Miami le 13 mai

Taste of Haïti est de retour à Miami pour célébrer la culture et la gastronomie de l’Etat caribéen. Pour sa 5eme édition, le festival se tiendra au Miami Dade College le samedi 13 mai.
L’événement gratuit se veut un véritable lieu de rencontre et de découverte entre la communauté haïtienne et les habitants de Floride. De 2pm à 8 pm, les visiteurs pourront déguster des plats typiques grâce aux nombreux stands présents. Plusieurs chefs haïtiens animeront aussi le festival. Concours de cuisine, démonstrations ou échanges de recettes sont au programme.
Côté animations, des concerts sont aussi prévus, et des artisans viendront vendre leurs produits (bijoux, art, souvenirs…).
 

Second tour de la présidentielle 2017: les résultats complets à Los Angeles

Emmanuel Macron s’impose dans la circonscription consulaire de Los Angeles avec un peu plus de 88% des voix, quatre points de moins que son score au niveau des Etats-Unis. À noter que son adversaire, Marine Le Pen, réalise un bon score dans le bureau de vote de Las Vegas (Nevada).
Le bureau de vote le plus macroniste est celui de Los Angeles, suivi de San Diego et Colorado.
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French American Business Awards 2017: et les nominés sont…

Le Jour-J approche. Le 25 mai à San Francisco se tiendra la quatrième édition des French-American Business Awards (FABA), cérémonie de remise de prix qui récompense les meilleures entreprises, start-ups et personnalités franco-américaines de la Baie de San Francisco.
Parmi les nominés, des entreprises dans des domaines aussi divers que l’agriculture, la tech, ou encore l’impact sur la société. Pour la première fois, la catégorie “Woman Role Model” fait son apparition.
Les quinze start-ups sélectionnées présenteront leur pitch le mercredi 10 mai. Cinq d’entre elles seront choisies pour le prix du jury, et cinq seront choisies pour le prix du public. Le gagnant de chaque prix sera ensuite révélé le jeudi 25 mai lors d’une grande soirée.
Les start-ups en compétition dans la catégorie “start-up of the year” sont: Atlas Unlimited Inc, Ava, Dawex, EarlyTab Inc, Enable Growth, Et Voila! Goudy French Cuisines LLC, Happy Couple, Inmemori, JOY, Kloop, Maison Lucine, MAISON MUNZ, Slick Technologies, Uniyo
Les tickets sont en vente pour l’événement, rendez-vous sur le site des FABA pour participer.

6 idées de cadeaux pour la Fête des mères à New York

Une journée à Spa Castle Premier 57

spa
Attention à ne pas se louper: la Fête des mères aux Etats-Unis a lieu le 14 mai, et non le 28 comme en France. Message aux enfants (ou plutôt aux papas): le bonheur d’une maman tient parfois à peu de choses, comme une journée seule (ou entre amies) autour d’une piscine, avec un spa, des massages à la carte et un thé vert. L’option avec les enfants qui courent et qui font des bombes dans la piscine est exclue. A New York, il existe des dizaines de spa très sympa, mais pour une journée inoubliable, on vous conseille Spa Castle Premier 57. Hydrothérapie, réflexologie, massage suédois ou coréen… Le tout dans le plus grand calme et avec une vue incroyable sur Manhattan. Infos ici

Une “martini-manucure”

beauty bar
Dans la série: “maman vous aime beaucoup mais a besoin de calme”, rien de tel qu’une séance de manucure. C’est encore mieux quand elle est arrosée d’un verre de martini. Pour ça, offrez-lui un passage au Beauty Bar, dans East Village. Créé dans un ancien salon de coiffure, cet établissement hybride a conservé les vieux séchoirs d’époque et propose une formule Martini-Mani à 10 $, dans une ambiance un brin déjantée. Infos ici

Les Culottées

culottées
Certaines ont été mères, d’autres non. Mais ces femmes ont toutes un point commun: elles ont osé vivre leur vie. Pénélope Bagieu (qui habite New York), raconte en BD ces histoires de femmes qui voulaient chanter, protéger un phare, régner, défendre, rêver… Bref, des femmes qui n’ont fait que ce qu’elles voulaient. Les Culottées, t1 et t2 sont disponibles chez Albertine à New York, et sur amazon! Infos ici

Une photo de famille

famille
On ne parle pas de la photo de famille dans les habits du dimanche, serre-tête pour les filles et cravates pour les garçons. Non, on parle d’un vrai portrait de famille, pris par une photographe professionnelle. Camille Arner est Française, mariée à un Américain et vit à Park Slope, Brooklyn. Au programme, pas de pose figée mais des photos qui illustrent la vie quotidienne, dans un environnement familier. Un moment de vie, capturé par une pro pour un souvenir unique. Infos ici

Spectacle d’impro 

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C’est bien connu, si contrairement à certains, les femmes ne fanfaronnent pas à chacun de leur bon mot, elles sont bien les plus drôles! Pour s’en rendre compte et pour passer une soirée de fête des mères inédite, rendez-vous au People’s Improv Theatre, pour une soirée “Mother’s Day Edition”. Au programme, des blagues, des qui pro quo et des rires. Infos ici

Un collier “Mommy”

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Voilà le cadeau idéal pour les petites bourses. C’est Carrie Bradshaw qui a lancé la mode du “golden name necklace” il y a quelques années dans “Sex in the City”. Il a aussi fait son apparition dans “Mommie” de Xavier Dolan. Après la sortie du film, Agnès b a été sollicitée pour “customiser” le fameux collier en l’honneur de maman. Si ce dernier n’est plus disponible en ligne pour le moment, on peut le trouver chez les bijoutiers de Chinatown à des prix défiant toute concurrence.

Les meilleurs « food halls » à tester à Washington

Eastern Market

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A un jet de pierre du Congrès et de la Cour suprême si vous vous êtes lancés à la découverte des grandes institutions américaines, Eastern Market est la référence historique en matière de food halls à DC. Prévu dans les plans originaux de Pierre Charles L’Enfant et finalement créé en 1873, on ne fait pas plus ancien dans la capitale fédérale. Eastern Market est toujours un vrai marché au cœur du quartier de Capitol Hill avec de superbes étals de viande, de poissons et de fromages. Mais vous y trouverez aussi pour manger sur le pouce une pâtisserie et un petit restaurant spécialiste du crab cake, notre chouchou. Le week-end, Eastern Market ouvre ses portes avec des stands d’artisanat installés devant le bâtiment en briques. De quoi faire oublier les travaux en cours à l’emplacement de l’ancien « flea market ».

Ce qu’il faut goûter ? Un crab-cake sandwich dans le petit restaurant installé tout au fond de la halle.
Quand y aller ? Le week-end pour profiter aussi de l’animation dans le quartier.
Adresse : 225 7th St SE

Union Market

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S’il fallait trouver un symbole de la gentrification à vitesse grand V de Washington, Union Market serait le cliché parfait. On ne fait pas plus branché pour un brunch le dimanche matin que ce « food hall » qui a poussé comme un champignon au milieu des entrepôts à l’abandon autour de la gare d’Union station. En famille, c’est le lieu idéal avec de la place pour que les plus petits courent de leur côté pendant que les parents mangent (presque) au calme. Et entre amis, c’est l’adresse indispensable pour réconcilier les amateurs de pâtes italiennes et les inconditionnels d’arepas colombiennes. Pour s’asseoir, pas d’inquiétude, il suffit souvent de patienter quelques minutes pour voir une table se libérer à l’intérieur ou en extérieur.

Ce qu’il faut goûter ? Une quarantaine de stands, une quinzaine de pays représentés, vous n’aurez que l’embarras du choix. On a un petit faible pour le fish&chips super frais vendu par le poissonnier tout au fond de la halle et par son voisin qui propose des bagels dodus au saumon gravelax.
Quand y aller ? Le week-end évidemment mais Union Market est aussi très animé en semaine à l’heure du déjeuner.
Adresse : 1309 5th St NE

Dean & Deluca

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Dans un beau bâtiment en briques, le lieu rappelle (un peu) les meilleures épiceries fines parisiennes mais a aussi des allures de food hall. Ambiance feutrée et stands ultra-gourmands, ce Dean & Deluca version Washington est une bonne étape au milieu d’une séance shopping à Georgetown. Au rayon traiteur, on pourra acheter une salade composée ou des aubergines parmigiana. Quelques pas plus loin, arrêt obligatoire au stand des sandwichs XXL, préparés devant vous. Et juste avant de passer en caisse, étape indispensable du côté de la pâtisserie qui propose macarons, cupcakes, sablés décorés et des grands classiques comme le mille-feuille ou la key lime pie. L’avantage : on peut manger assis dehors à seulement deux pas de M street, tout en étant au calme et bien protégé, été comme hiver, par la grande véranda installée dans une allée piétonne

Ce qu’il faut goûter ? Un sandwich BLT préparé dans la pure tradition des delis. Attention, les portions sont conséquentes.
Quand y aller ? La proximité immédiate de M street, archi-bondée le week-end, peut décourager. Tentez plutôt votre chance en semaine.
Adresse : 3276 M St NW

Fish Market

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Voilà une adresse un peu différente, pour découvrir un autre visage de Washington, plus populaire. Le Fish Market, installé au bord du Potomac et tout près du Mall, est le marché de poissons le plus ancien toujours en activité. Ce n’est pas tout à fait un « food hall » mais on vous promet que vous pourrez y manger avec un toit sur la tête, sur un bout de ponton aménagé, avec des mouettes pour compagnie et une odeur toute maritime. Plusieurs stands proposent des plats à emporter, notamment sur le côté gauche du Fish Market. C’est l’endroit parfait pour déguster une « clam chowder » ou un « crab-cake ». Ambiance très familiale le dimanche pour se fournir en crabes bleus de la baie de la Chesapeake pendant la saison. A tester sans tarder alors qu’une vaste réhabilitation du quartier est lancée.

Ce qu’il faut goûter ? Un bol de « clam chowder » pour se réchauffer après un périple sur le Mall.
Quand y aller ? Le dimanche est sans doute le jour le plus animé. Le parking peut être bondé mais l’endroit est facile d’accès en vélo ou à pied depuis le Mall.
Adresse : 1100 Maine Ave SW