Rassembler la diversité des artistes locaux : c’est le concept de l’exposition “LA Intersections”, organisée par Andrew A.Schoultz à la galerie Fabien Castanier, du samedi 6 mai au lundi 31 juillet. A découvrir: l’univers de dix artistes contemporains installés à Los Angeles.
Graffitis, sculptures, art surréaliste ou abstrait, installations et peintures matérialiseront cette diversité. Parmi les artistes représentées: la Française Claire Colette.
Diplômée du Mills College à Oakland, elle travaille sur l’abstraction, ancrée dans la philosophie, la religion et son éducation. Au travers d’oeuvres aux formes géométriques, l’artiste illustre l’expérience humaine dans des moments d’émotion intense. Utilisant largement le graphite dans ses créations, Claire Colette pousse à la contemplation.
Le monde abstrait de Claire Colette à LA Intersections
Guide 2017 des camps d'été français à Miami
Chaque année, c’est le même casse-tête pour les parents : comment occuper les enfants durant l’été ? Pas de panique, French Morning vous propose sa sélection de summer camps en français à Miami et dans la région. Les inscriptions sont ouvertes, n’attendez plus !
L’Association des Petits Écoliers de Miami
L’Association des Petits Écoliers de Miami (APEM) propose deux camps d’été de deux semaines dans deux villes différentes avec des activités en français. La première session, qui se déroulera du 12 au 23 juin à Weston, permettra un voyage temporel autour du thème « Et si la Floride était française ? ». La seconde session, consacrée à la découverte de la culture française, se tiendra du 31 juillet au 11 août à Miami Shores. Chaque camp de vacances est ouvert aux enfants de 4 à 10 ans. $250 la semaine. Inscriptions ici.
Lycée Franco-Américain International School
Le lycée Franco-Américain International School de Cooper City, qui accueille les élèves de la maternelle au CM2, organise son camp d’été du 12 juin au 4 août. Il permettra aux enfants de 4 à 14 ans d’enrichir leur vocabulaire et de découvrir l’histoire et la culture française par le jeu. Chaque journée s’organisera autour d’activités comme la pêche, les cours de cuisine, les sports aquatiques, la gymnastique, le jardinage ou encore la danse. $400 la semaine. Inscriptions ici.
Atelier Mélodie
L’Atelier Mélodie, qui offre durant l’année des activités artistiques ludiques permettant à vos enfants de développer leur créativité, leur imagination et leurs talents, organise son « Arts Summer Camp in Wynwood ». Du 12 juin au 18 août, les enfants de 6 à 12 ans pourront ainsi éveiller leur curiosité grâce à des ateliers artistiques autour de la musique, de la danse et du théâtre. Ces journées, qui se dérouleront au sein de la galerie d’art contemporain Macaya Gallery à Wynwood, seront rythmées par des moments de créativité, de découvertes, de jeux en extérieur et de détente. $300 la semaine.
Pour les plus jeunes, les enfants de 3 à 6 ans, l’Atelier Mélodie organise par ailleurs dans ses locaux de Miami un camp d’été sur plusieurs sessions. Chacune d’entre elles offrira à vos enfants des activités diverses comme le yoga, la natation, le jardinage ou encore la cuisine et s’articulera autour de différents thèmes : la découverte de l’espace, le monde des animaux, l’écologie et le recyclage ou encore les super-héros. $280 la semaine. Inscriptions ici.
Éducation Française en Floride
L’association Éducation Française en Floride (EFF), qui fait la promotion de la langue française dans le Sunshine State organise son camp d’été en deux sessions à la Downtown Miami Charter School du 12 juin au 7 juillet pour les enfants de 4 à 14 ans. La première session, qui se tiendra du 12 au 23 juin, aura pour thème la mer et la terre. La seconde session, qui se déroulera du 26 juin au 7 juillet, sera consacrée au monde de la découverte et aux mystères de la vie. Au programme : du théâtre, de la photographie, des cours de cuisine, du yoga, et des classes de culture générale. $250 la semaine. Inscriptions ici.
Camp Lingua
Se faire de nouveaux amis tout en s’amusant, c’est ce que propose Camp Lingua qui organise à Miami et dans la région un camp d’été en cinq sessions du 12 juin au 18 août pour vos enfants de 4 à 10 ans. L’occasion pour les jeunes campeurs de pratiquer le français grâce à des ateliers et de nombreuses activités comme des sports aquatiques, de la musique, de la danse ou du jardinage. $259 la semaine. Inscriptions ici.
Paris Saint-Germain Academy Florida
Pour les jeunes footeux, la Paris Saint-Germain Academy Florida met en place cet été plusieurs stages d’une semaine permettant à vos enfants de s’entraîner comme les pros. Les entraînements, qui se feront par groupe d’âge, s’adressent aux jeunes de 8 à 14 ans et seront organisés sur plusieurs terrains à Miami, Palm Beach et Orlando du 19 juin au 11 août. De $349 à $360 la semaine. Inscriptions ici.
Des auditions pour dénicher les "Jeunes talents" de l'Entraide française New York
Ambiance “À la recherche de la Nouvelle Star” au Lycée français de New York. Entraide Française organise le jeudi 11 mai une audition ouverte au public pour sélectionner les jeunes talents musicaux qui feront partie de son programme Young Talent.
Ce programme permet, lors d’un concert, de mettre en lumière des jeunes virtuoses issus de différentes disciplines. Les vaillants participants à cette audition sont: Irène Duval (violon), Philippe Lemm, Raphaël Pannier (tous deux batteurs), Matthieu Cognet (piano), Les Boeuf Brothers (piano et saxophone), Chloé Kiffer (violon) avec Jesus Rodolfo Rodriguez (alto), Thibaut Garcia (guitariste) et Mélanie Genin (harpe). Les candidats, en personne ou par vidéo, auront quinze minutes pour séduire le jury.
La "How Weird Street Faire": musique et bizarreries à San Francisco
Depuis plus de 17 ans, chaque année, la How Weird Street Faire investit Howard Street et les rues alentours durant une journée dédié à la folie et la créativité des Californiens. Prochaine édition: le 7 mai.
Considéré comme le concert de rue de musique électro le plus important d’Amérique du Nord, le festival voit se produire de nombreux artistes de la scène House ou Techno, devant un public frénétique, invité à porter les déguisements les plus déjantés pour l’occasion.
Onze scènes seront réparties dans les différentes rues qu’occupera le festival. Une “Art Alley” sur Theama St présentera les œuvres de nombreux artistes, allant du body painting à la sculpture live en passant par le street art et des performances live. Légalisation du cannabis oblige, une “Green Alley”sera aussi montée pour informer et sensibiliser les festivaliers sur les enjeux liés à la consommation de majiruana.
Cette 18ème édition sera aussi l’occasion de célébrer les 50 ans du “Summer of Love”, été durant lequel 100.000 jeunes s’étaient réunis à San Francisco pour vivre l’expérience hippie et afficher leur désaccord face à la Guerre du Vietnam.
Un Français lance Origamo, des polos bio et éthiques
Avant, Nicolas Chignardet était trader et gestionnaire de fortune en Suisse. Mais après dix ans dans un univers aux “perspectives restreintes et dans une ambiance parfois malsaine“, le Chartrain de 37 ans quitte la banque en 2015 et s’installe à Boston avec sa compagne, post-doctorante au MIT (Massachusetts Institute of Technology).
Intéressé par une reconversion dans le textile, Nicolas Chignardet se souvient de l’effondrement de l’usine du Rana Plaza au Bangladesh deux ans plus tôt, qui avait coûté la vie à plus d’un millier de travailleurs. Il ressent alors le besoin viscéral de changer l’industrie textile, dans laquelle “les conditions de travail sont souvent désastreuses”, et qui représente “la deuxième cause de pollution mondiale après le pétrole“.
Fin 2015, le Français commence à structurer son projet. Il se rend au Pérou pour visiter des usines, rencontrer des fournisseurs puis lance sa première production. Origamo voit officiellement le jour en novembre 2016. La marque propose des polos homme biologiques, disponibles en trois coloris: rouge, blanc et bleu. Certifié USDA Organic, le coton Pima péruvien utilisé par Nicolas Chignardet est l’un des plus doux et fins au monde. “C’est un coton qu’on appelle “ELS” (Extra Longs Staples). Ses fibres sont très longues et résistantes. On en trouve seulement deux autres de cette qualité, un aux USA, et l’autre le long du Nil en Egypte”.
Chez Origamo, ne cherchez pas le label, il n’y en a pas. Contrairement au bio où l’appellation est conditionnée par l’obtention d’un label, la définition du commerce équitable est plus floue. Si des labels existent, ils demandent des participations et garanties financières importantes à leurs membres, ce qui favorise les grosses entreprises selon Nicolas Chignardet. “Adhérer à un label n’est pas la seule façon de produire responsable. Je ne suis pas contre, mais je dis qu’il y a d’autre voies pour produire de manière éthique. Pour moi, payer et fournir des conditions de travail qui améliore la vie des gens devrait être une exigence des marques”. Une étape que le Français a fait lui-même. En se rendant sur les sites de production au Pérou, il a rencontré les ouvriers des usines pour s’assurer qu’ils travaillaient dans de bonnes conditions, et a sélectionné des usines proposant de vrais contrats à ses employés, dans un pays où “70% du travail est fait au noir“.
En novembre 2016, les premiers polos arrivent du site de production au Pérou. Au même moment l’ancien banquier levait des fonds grâce à un financement participatif et vendait ses premiers modèles principalement en Europe. Depuis, il se concentre sur la vente en ligne aux USA. “J’ai choisi de faire de l’homme car il y a très peu de vêtements homme organic et fair trade aux USA. Ce sont des thématiques qui sont plus “girly”, même si les choses changent.” L‘entrepreneur cherche désormais à trouver des partenaires pour vendre en boutique, même si le textile bio a du mal à trouver preneur. “C’est plus simple avec la nourriture bio car il y a un bénéfice direct sur le consommateur”. A l’avenir, le Français rêve de devenir assez gros pour influencer les producteurs, et passer à une industrie textile qui respecte la planète et les travailleurs.
Tout jeune entrepreneur, Nicolas Chignardet considère que “le marché américain est immense et qu’il est facile de se lancer. Mais il est aussi ultra-compétitif même dans un secteur de niche comme le mien”. A titre personnel, il aime le côté “foufou des USA” même s’il avoue ne pas être tombé amoureux du mode de vie. “Les gens travaillent trop, beaucoup trop”.
Comment s'accréditer pour enseigner dans les écoles publiques de Californie
Destinée aux personnes intéressées par une carrière dans les programmes d’enseignement bilingue, une session d’information sur le système d’accreditation aura lieu le lundi 8 mai au UCLA Royce Hall, de 6:30 à 8 pm, sous les auspices du département d’Etudes francophones de UCLA.
Une réunion qui fait écho aux nombreux programmes d’immersion en français qui se développent dans les écoles de Los Angeles (Altadena ou Franck D. Parents à Inglewood).
Cette session sera rythmée par les interventions de professeurs du département d’éducation de UCLA, qui livreront les informations relatives au système d’accréditation de l’état de Californie (credentials). Des professionnels du Los Angeles Unified School District étayeront le sujet sur les voies d’entrées proposées par les districts scolaires (postes d’assistants, voies accélérées…). Enfin, des enseignants français et américains ayant reçu leur accréditation apporteront leurs témoignages.
Le Consulat de San Francisco cherche des volontaires pour le 2nd tour
Pour le second tour de l’élection présidentielle, samedi 6 mai, le Consulat Général de France à San Francisco cherche des volontaires pour les centres de vote de San Francisco et de Palo Alto.
Trois possibilités s’offrent aux intéressés:
– Les assesseurs veilleront, avec le président et le secrétaire des bureaux de vote, au bon déroulement du scrutin. Ils doivent être présents à l’ouverture et à la fermeture des bureaux.
– Les volontaires participeront au bon déroulement du scrutin en assistant le bureau, notamment pour l’accueil et l’orientation des électeurs (de 8am à 1pm ou de 1pm à 7pm).
-Les scrutateurs seront chargés d’effectuer le dépouillement, après la clôture des bureaux de vote à 7pm.
Élections 2017: où suivre l'annonce des résultats à Washington
Qui sera donc le (ou la) huitième président(e) de la 5e République? Macron? Le Pen… Le résultat final sera connu dimanche 7 mai vers 8 pm en France, soit aux alentours de 2 pm sur la côte est des Etats Unis. Voici quelques idées pour suivre la soirée électorale entre Frenchies à Washington.
Le Bar de l’Hotel Sofitel de Washington – Bastion de la communauté française de la région, toutes les télévisions du bar projetteront les résultats en live.
La Jambe – Vous étiez nombreux à suivre les résultats du 1er tour dans ce petit bar à vin de Shaw. La propriétaire a donc décidé de projeter l’annonce des résultats définitifs autour du bar pendant le brunch, à partir de 1:30 pm. Au passage, goûtez les rillettes de saumon, elles sont délicieuses et faites maison!
Blackfinn – le chapitre de Georgetown de European Horizons, une think tank transatlantique dédiée à l’exploration des affaires et de l’identité européenne, se retrouve cette fois à Blackfinn du côté de McPherson Square à partir de 1:00 pm dimanche (cliquez ici pour plus d’information.)
Grand Central – Quelques-uns de nos compatriotes ont pris l’initiative de réserver une petite salle à l’étage de ce bar/restaurant d’Adams Morgan. L’ambiance y sera bon enfant avec des boissons pas chères ($4 le mimosa ou le bloody mary) et un thème tricolore. Alors on ressort les drapeaux et on y va!
Et pour conclure cette période électorale, l’ambassade de France organise une discussion le 11 mai à 6:00 pm pour répondre aux deux questions suivantes: quelle sera la position de la France et du nouveau president(e) de la République face à Donald Trump et à son attitude envers l’Europe et quels sont les nouveaux enjeux pour les relations transatlantiques. La discussion durera une heure, suivi d’un question-réponse d’une demi-heure et d’une petite reception après. Edward Isaac Dovere de Politico, Philippe Gelie du Figaro, Jeff Lightfoot de l’Atlantic Council et Benjamin Haddad du Hudson Institute participeront à cette discussion qui sera modérée (en anglais) par Elise Labott de CNN. L’inscription est gratuite mais obligatoire sur eventbrite.
"Réparer les Vivants" : Katell Quillévéré filme la vie après la mort
“Partir d’un drame pour aller vers la vie, c’est la trajectoire qui m’intéresse le plus”, confie Katell Quillévéré, en parlant de ses films.
Figure de proue de la nouvelle génération du cinéma français, la réalisatrice vient de faire le tour des festivals d’Amérique du Nord avec “Réparer les Vivants” (“Heal the Living”) adapté du bestseller éponyme de Maylis de Kerangal. Le film entrera en salles à partir du 14 avril à New York et Los Angeles, puis dans le reste du pays dans les semaines qui viennent.
En 2010, Katell Quillévéré crée la surprise avec son premier long-métrage “Un poison violent” présenté à Cannes et salué par la critique. Trois ans plus tard, “Suzanne” vient confirmer le talent de la jeune réalisatrice. Avec “Réparer les Vivants”, elle nous raconte une nouvelle histoire, avec la même authenticité.
“Comme mes films précédents, “Réparer les Vivants” tourne autour de la question de la résilience, explique la cinéaste, Comment se reconstruire après une perte, que ce soit un deuil, une séparation, ou une disparition, quand on est du côté de ceux qui restent, du côté de la vie ?” Une résilience face à la mort, après la mort, qui n’est plus vu comme la fin, mais comme un point de départ.
Dans “Réparer les Vivants”, le personnage principal est un cœur, celui de Simon, lycéen, surfeur, qui se retrouve en état de mort cérébrale après un accident de voiture. Un cœur, synonyme de dernière chance pour Claire (Anne Dorval), insuffisante cardiaque, en attente de greffe.
La première réussite du long-métrage, c’est sa maîtrise du film choral. Katell Quillévéré évite l’écueil du casting trop lourd, trop dense. Au contraire, elle peint une chaîne humaine où chaque maillon interprète brillamment son rôle. “J’avais envie et besoin d’avoir des personnalités fortes dans mon casting. D’aller vers des acteurs qui pouvaient porter un film avec un sujet très dur parce qu’ils représentent quelque chose pour le public”, explique la réalisatrice qui voulait une distribution “à l’image de la diversité de la société”.
Avec Kool Shen, Emmanuel Seigner, Tahar Rahim, Anne Dorval, Alice Taglioni ou Dominique Blanc, “Réparer les Vivants” mélange les genres, les cinémas, les origines. “Je voulais que certains soient très connus et d’autres moins”, comme les nouveaux espoirs prometteurs du cinéma français : Alice de Lencquesaing, Karim Leklou, Finnegan Oldfield et Théo Cholbi. “Cette diversité-là me semblait très importante par rapport à ce que le film racontait”, explique la metteuse en scène.
“Ce que je trouve assez puissant avec le don d’organe et la greffe, c’est que quand on ouvre un corps humain, la question de la survie, de la compatibilité entre deux êtres, n’a plus rien à voir avec la couleur de la peau, avec l’âge, avec le sexe, avec les origines sociales. Les fondamentaux du vivant n’ont rien à voir avec la bêtise de ces questions”, explique Katell Quillévéré.
Et si le long-métrage met en lumière l’univers parfois méconnu du don d’organe, des moyens mis en œuvre ou encore de l’accompagnement du donneur comme tu receveur, loin est l’idée d’en faire une propagande. “Ce n’est pas un film militant, j’aurais trouvé ça extrêmement limité et surtout quand on rentre en profondeur dans ce sujet, on se rend compte déjà à quel point on ne peut pas juger les gens dans leurs décisions personnelles”, affirme Katell Quillévéré.
Laisser le spectateur libre de ses émotions : voilà une des marques du cinéma de la réalisatrice. Livrer des performances brutes, sans excès de pathos ou de misérabilisme, animées par un réel désir de sincérité. “C’est une des raisons qui me poussent vraiment à faire du cinéma. Et c’est quelque chose que j’essaierais toujours de préserver, ne jamais faire un film pour faire un film, mais partir de choses qui me touchent profondément, qui me hantent”, explique la réalisatrice. Elle travaille actuellement sur un projet de série TV avec comme sujet la naissance du hip-hop en France, à travers l’histoire du groupe NTM.
5 idées de week-ends au grand air autour de Washington
Vous avez envie de prendre l’air sans prendre l’avion ? La région autour de Washington a plus d’un atout touristique en poche. Notre défi : trouver 5 idées rafraîchissantes de week-ends, à la montagne ou au bord de l’eau. Une seule contrainte : rester à deux ou trois heures de route environ de DC.
5 – Le parc national de la Shenandoah
La Shenandoah, c’est un trésor de nature brute à 120 kilomètres de Washington. Un parc national immense, couvert d’une épaisse forêt et traversé par une route qui serpente dans la montagne avec des points de vue imprenables sur la Virginie qui s’étale en contre-bas. Au printemps, la nature se réveille et les ours noirs commencent à pointer le nez dehors. Pour les observer, il suffit d’emprunter la route touristique qui traverse le parc (la « Skyline drive ») ou de marcher sur l’un des sentiers de randonnée (dont le mythique « Appalachian trail »). Et de croiser les doigts ! Votre récompense à la fin de la journée : pouvoir écrire où, quand et combien d’ours vous avez repérés sur le registre officiel des rangers du parc.
Où dormir ? Dans un des lodges, auberges rustiques mais accueillantes du parc. « Big Meadows » ou « Skyland Resort » sont les plus proches de Washington.
Où manger ? Dans ces mêmes lodges, bien plus pratiques que de ressortir du parc à la nuit tombée. On y sert des plats simples mais copieux et qui mettent à l’honneur les produits de la région.
Notre activité préférée : écouter des musiciens locaux reprendre « Take Me Home, Country Roads » de John Denver, un hymne à la rivière Shenandoah, à la veillée dans un des lodges du parc.
4 – Chesapeake Bay
Dans la Chesapeake Bay, vous ne sentirez pas tout à fait l’odeur du grand large mais c’est tout aussi dépaysant et rafraîchissant… et à moins de deux heures de Washington. Sur la route, vous pouvez vous arrêter dans deux petites villes animées, St Michaels puis Oxford. Entre les deux, embarquez avec votre voiture, à vélo ou à pied pour une mini-traversée sur le « Oxford Bellevue Ferry ». La Chesapeake Bay est aussi un bon endroit pour chiner, par exemple dans les entrepôts du Oak Creek Sales. Juste en face, une adresse incontournable pour un brunch avec cocktails branchés et assiettes qui mettent en valeur les producteurs locaux : t at the General Store.
Où dormir ? Le Hyatt Regency Chesapeake Bay à Cambridge, avec sa piscine intérieure, son long ponton où se balader et sa cheminée extérieure pour faire griller des chamallows à la nuit tombée, est une bonne adresse, notamment pour les familles.
Où manger ? L’Ocean Odyssey Seafood Restaurant ne paie pas de mine à l’extérieur mais c’est là que les habitants viennent dévorer les traditionnels « blue crabs » par douzaine, armé d’un petit marteau.
Notre activité préférée : Aller observer les pygargues à tête blanche, l’aigle américain, dans le Blackwater National Wildlife Refuge.
3 – Deep Creek Lake
Depuis Washington, il faut compter 3 heures pour rejoindre ce Deep Creek Lake, à deux pas de la station de ski Wisp Resort. Mais l’effort sera récompensé : un lac de carte postale, entouré de verdure, où toutes les activités aquatiques sont possibles (kayak, ski nautique ou paddle). L’endroit est idyllique aussi pour les amateurs de golf avec plusieurs sites aux alentours. Si vous avez envie de vous dégourdir les jambes, le Swallow Falls State Park propose plusieurs sentiers de randonnée pour partir à la découverte de cascades aux environs.
Où dormir ? Si votre rêve est de vivre le temps d’un week-end dans une splendide « cabin » en bois avec ponton personnel sur le lac, allez faire un tour sur ce site de location.
Où manger ? A quelques kilomètres du lac, FireFly Farms Creamery & Market est l’endroit idéal pour acheter fromages de chèvre et charcuteries.
Notre activité préférée : Boire (avec modération) une bière fraîche au Mountain State Brewing Co, une micro-brasserie locale.
2 – Chincoteague et Assateague Islands
Enfin l’océan ! Sur la façade atlantique, Chincoteague et Assateague Islands sont deux bouts de terre arrimés aux confins de la Virginie et du Maryland. Assateague Island, l’endroit le plus préservé, est une barrière naturelle qui protège Chincoteague Island, un peu plus développé. L’image de carte postale : des poneys sauvages en train de brouter, au calme, en pleine nature. C’est l’endroit idéal pour partir randonner ou pour profiter de la plage même si l’eau est très fraîche.
Où dormir ? Pour profiter au plus près de la nature, tentez l’aventure dans un des terrains de camping gérés par le National Park Service.
Où manger ? Sur Chincoteague Island, savourez une glace artisanale au Island Creamery.
Notre activité préférée : Pour observer les poneys sauvages sans trop les déranger, il est possible d’embarquer sur un bateau pour une mini-croisière.
1 – Lancaster
Bienvenue en pays Amish ! Le décor est une jolie campagne verdoyante, certains y voyant une lointaine cousine de la Normandie. Mais les habitants (Amish pour certains, Mennonites donc moins rigoristes pour les autres) vous invitent à un voyage dans le temps avec leurs charrettes noires tirées par un cheval, leurs vélo-trottinettes et leurs costumes traditionnels. Les Amish vivent retirés du monde par conviction, pas toujours facile donc de les rencontrer mais vous pouvez les croiser sur les marchés locaux où ils viennent vendre leurs produits, par exemple à Bird-in-Hand.
Où dormir ? Plusieurs bed and breakfasts installés dans des fermes vous permettent de découvrir d’un peu plus près la vie de ces communautés.
Où manger ? Au Central Market de Lancaster, un beau bâtiment en briques rouges construit au XVIIIe siècle. A l’intérieur, des stands pour manger sur le pouce grâce aux produits de la région.
Notre activité préférée : Un voyage dans la campagne à bord d’un train à vapeur du côté de Strasburg.
Elisez la meilleure baguette de Philadelphie
Vous aimez le pain? Vous aimez Philadelphie? Voici la bonne nouvelle: le concours Best Baguette arrive chez vous. La grande finale aura lieu le mardi 6 juin au restaurant Le Chéri (et vous pouvez d’ores et déjà réserver vos places (-50% pour les 100 premiers!).
Dans un premier temps, habitants de Philadelphie et des environs, il vous faut nominer ci-dessous vos baguettes préférées. Il n’y a aucune restriction: les chaînes, les épiceries et les petites boulangeries de quartier sont admises, à condition qu’elles fassent elles-mêmes leur pain de A à Z. Le concours est ouvert à toutes les boulangeries de l’agglomération.
De cette consultation émergera une liste de finalistes qui seront donc conviés à la finale du 6 juin. Là, un jury d’experts et d’amateurs éclairés désignera la meilleure baguette 2017. Au cours de l’évènement, le public pourra également goûter le pain (avec bien sûr buffet de fromage et de charcuterie et vin).
(Si le formulaire ne s’affiche pas ci-dessous, vous pouvez cliquer ici)
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