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Présidentielle 2017: les résultats du 1er tour à San Francisco

A San Francisco, les Français ont plébiscité Emmanuel Macron, qui atteint 60% dans la ville et 59% dans la Silicon Valley. François Fillon est juste en dessous des 20%, une sévère défaite alors qu’en 2012 c’est Nicolas Sarkozy qui l’avait emporté haut la main.
Comme ailleurs aux Etats-Unis, Marine Le Pen ne décolle pas (3%) et Jean-Luc Mélenchon l’emporte largement sur Benoit Hamon (11% contre 6%) mais pas autant que chez les électeurs de métropole.
A noter que la participation a été beaucoup plus élevée qu’en 2012. Elle dépasse 51%, contre 31% seulement en 2012, pour un nombre d’inscrits en légère hausse.

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Le duo français Air se produira à Washington

En juin prochain, le duo emblématique de la scène électro française investi les Etats-Unis lors de leur tournée internationale. Formé par Jean-Benoît Dunckel et Nicolas Godin, le duo Air sera de passage au Strathmore de Washington DC le 6 juin.
Créé il y a une vingtaine d’année, Air se fait surtout connaître avec leur premier album “Moon Safari” sorti en 1998 avec l’incontournable “Sexy Boy”. Puis, c’est la bande originale du film “The Virgin Suicides” de Sofia Copola qui vient le consacrer internationalement. Favori de la réalisatrice, elle fera aussi appel au groupe pour son second long-métrage “Lost in Translation”.
Avec une notoriété sans conteste, le duo versaillais a notamment travaillé sur des collaborations avec Charlotte Gainsbourg ou Beck Hansen. Aujourd’hui Air compte huit albums à son actif et, à l’instar des Daft Punk, est une véritable référence en matière de French House.
A mi-chemin entre la pop, l’électro et le rock psychédélique, la musique du duo se singularise par son acoustique cosmique et hallucinatoire. Une patte musicale célébrée l’an dernier avec la sortie de leur anthologie “Twentyears” pour le vingtième anniversaire du groupe.


Après leur passage aux Etats-Unis, les deux Français s’envoleront pour Dusseldörf où ils rythmeront le départ du Tour de France.

LazRfit, quand le fitness rencontre le Laser game à LA

Tel un agent secret, le joueur se faufile dans le labyrinthe jusqu’à avoir son adversaire dans le viseur. Tout en fléchissant les jambes pour rester invisible derrière un mur, il tire. Un point supplémentaire qui le rapproche de la victoire.
En couple dans la vie et adversaires lors des parties, les Français Lucie Colin et Philippe Robert se sont tellement pris au jeu du Laser Game qu’ils sont devenus des “machines de guerre“. « Cela fait 30 ans que cela existe, sans évoluer », constatent-ils. Ces compétiteurs ont alors décidé de le révolutionner, en le transformant en véritable discipline sportive. Alliant les effets du fitness au divertissement, LazRfit a ouvert sa première salle lundi 17 avril à Los Angeles. Une salle où les participants enchaînent les parties comme les séances d’abdominaux et les exercices de cardio.
Situé dans le quartier de Southpark à Downtown, le centre n’a rien à voir avec les traditionnels entrepôts de Laser Game. Oubliez les fumigènes, les salles plongées dans le noir et les combinaisons massives. Avec LazRfit, la partie se joue dans la lumière naturelle, au travers d’un labyrinthe en bois imaginé par le couple et créé sur-mesure. Les joueurs évoluent avec un équipement esthétique et léger, rappelant le « holster » des policiers. Ainsi, le fusil a été remplacé par un joystick beaucoup plus malléable. En plus de comptabiliser les points, cette manette recense le nombre de calories dépensées.
Un nouveau terrain de jeu, la Californie

Avant d’en arriver à cette technologie, le couple a affronté les obstacles, oscillant entre espoirs et déceptions. “Tout a commencé par une partie avec les collègues de Lucie il y a 5 ans“, retrace Philippe Robert, 36 ans, qui a l’habitude de relever les challenges sportifs. Installé à Genève, le couple se prend tellement au jeu qu’il renouvelle l’expérience de manière frénétique, jusqu’à s’y rendre 5 fois par semaine pour affronter de parfaits inconnus. Ils ont alors l’idée de créer un site internet pour créer une communauté de « lazeurs » qui se retrouverait pour des parties de haut vol, mais aussi évaluer les performances des joueurs. En 2011, ils décrochent un contrat avec une franchise française (Laser Game Evolution), mais tout ne se passe pas comme prévu. “Ils ont dénaturé notre projet avec la réservation en ligne“, regrette Lucie Colin, 28 ans, qui s’est retrouvée confrontée à un milieu hostile aux évolutions. Malgré cet échec, ils n’abandonnent pas la partie.
Il y avait un engouement de la part des filles“, fait remarquer Philippe Robert. “Elles nous racontaient avoir perdu du poids par le jeu, sans s’en rendre compte. Il y a un vrai potentiel fitness. On apprend à jouer, on progresse comme dans un sport. On se retrouve à faire des squats pour être intouchables.
Refusant de baisser les bras, ils ont alors l’idée de faire évoluer le jeu. Pour cela, ils changent de terrain. “Nous avons été obligés de quitter l’Europe, qui préfère les concepts déjà validés. Nous sommes passés du statut de doux imbéciles à celui de génies aux Etats-Unis.”. Misant sur ses connaissances complémentaires en marketing, le couple travaille durant deux ans sur le projet, s’entourant de deux coéquipiers – un ingénieur et un designer devenus leurs associés- pour développer la technologie et l’équipement. Au printemps 2016, ils partent pour San Diego. “Je trouvais Los Angeles trop grande, j’en avais un mauvais souvenir“, défend Philippe Robert, un Parisien habitué des Etats-Unis. “Mais je n’avais pas anticipé que San Diego, c’était la campagne.
Changement de plan, direction Los Angeles. “J’ai fait le calcul : il y a seulement 8 Laser Game dans le Grand Los Angeles, et des milliers de clubs de fitness“, précise Lucie Colin, qui, après des mois de recherches, tombe sous le charme d’une ancienne salle de MMA en décembre. Avec le challenge d’ouvrir au plus vite, le couple encadre les travaux – à hauteur de 150.000 dollars-, comprenant la réfection du sol et du toit, ainsi que la fabrication des modules en bois qui structurent le labyrinthe.
Créer une génération de LazRfiteurs

Après cet échauffement, les Français se lancent officiellement dans l’arène. Ils aspirent à ce que leurs clients considèrent le LazRfit comme une activité sportive à part entière, qui se pratique régulièrement (via des abonnements), travaillant notamment le cardio et la musculation en s’amusant. Bref, créer une génération de « LazRfiteurs. » Les joueurs assidus pourront suivre leur marge de progression, via une application dédiée.
Actuellement, si on dit qu’on est excellent en Laser game , cela n’impressionne personne. J’aimerais que d’ici 3 ans, quelques personnes se rendent compte de ce que ça représente“, plaide Philippe Robert. Pour obtenir cette reconnaissance, il entend passer par la médiatisation. A partir de go-pro et de caméras sur le parcours, il va immortaliser l’ascension du gagnant et poster les vidéos sur Youtube.
Ce premier centre est un showroom pour développer la marque LazRfit.” Leur plan de match : développer leur franchise à domicile (Los Angeles), avant de jouer à l’extérieur, à San Diego et San Francisco. Avec toujours un plan d’avance, ils ambitionnent de vendre leur équipement “made in LA” aux particuliers, et de créer des parcours pour enfants. Leur coup de foudre pour le Laser Game ne s’est pas essoufflé.

« Le Peignoir aux Alouettes » du théâtre 100% francophone à Miami

C’est une première en Floride. Les partisans de la langue de Molière devraient être comblés avec « Le Peignoir aux Alouettes », une pièce de théâtre écrite et interprétée par des francophones de Miami. Une œuvre originale d’Anna Alexis Michel qui sera jouée le 30 avril, 1er et 2 mai au Fillmore Theater de Miami Beach.
Artiste touche-à-tout, Anna Alexis Michel est une vraie passionnée d’écriture et s’est adonnée à toutes ses formes : rédactrice, adaptatrice de pièces avant d’être auteure elle-même. Originaire de Villeneuve-Loubet, la quinquagénaire est également photographe et expose son travail à la Markowicz Fine Art Gallery située au cœur du Design District de Miami. « Il existe un lien très fort entre la photographie et le théâtre, confie-t-elle. Les images racontent des histoires et les mots peuvent être facilement imagés ».
Sous sa casquette de metteuse en scène, Anna Alexis Michel reprend l’un des thèmes classiques du théâtre français : un homme partagé entre plusieurs femmes. « C’est un vaudeville moderne, tour à tour, drôle, tendre et cynique où les téléphones portables ont remplacé les portes qui claquent, résume-t-elle. L’occasion d’établir une étude de mœurs des relations entre hommes et femmes dans le monde actuel ». Pour ce faire, Anna Alexis Michel s’est entourée de Bénédicte Blanc-Fontenille, Célia Gruss et Tangi Colombel, des comédiens professionnels, mais aussi Aurora Pastor et Carol Paredes qui font leurs débuts sur les planches.
Avec une mise en scène volontairement minimaliste, « Le Peignoir aux Alouettes » se distingue par ses dialogues qui se font via les nouvelles technologies comme les ordinateurs et les téléphones portables. « C’est une mise en perspective de la façon dont les relations humaines sont vécues aujourd’hui avec tout ce que cela entraîne comme drôleries et malentendus », insiste Anna Alexis Michel.
Sous un angle drôle et décalé, la metteuse en scène pousse le vice jusqu’au titre de sa pièce. « C’est un clin d’œil humoristique au miroir aux alouettes, une chose séduisante mais trompeuse, indique-t-elle. Ici, le miroir a été remplacé par un peignoir, la tenue de scène du comédien qui incarne le rôle titre, et les alouettes ce sont les quatre personnages féminins qui tournent autour de lui ».
Les projets ne s’arrêtent pas là pour Anna Alexis Michel qui fourmille d’idées. La metteuse en scène, qui souhaite que sa pièce joue les prolongations, a également la volonté de mettre en place une structure permanente de théâtre sur Miami. « J’ai l’intention de diversifier les genres, de ne pas faire que du théâtre comique, pour que chacun puisse trouver son bonheur. Cette pièce est ainsi l’étincelle qui va permettre d’allumer le feu et j’ai bien l’intention de l’attiser pour qu’il ne s’éteigne pas ».

5 expos à faire au printemps à New York

 Muslim in New York, Museum of the City of New York

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L’exposition photo Muslim in New York met à l’honneur les musulmans de New York, cette communauté qui “a beaucoup enrichi la vie de la ville à travers l’histoire” et “représente aujourd’hui une part importante de sa diversité” explique le musée sur son site internet. Faite d’immigrants et d’américains natifs, la communauté musulmane de New York représente aujourd’hui 3% de sa population, soit 270 000 personnes.
Les 34 images sélectionnées pour l’exposition sont des portraits et des scènes de vie en noir et blanc, prises par quatre artistes du milieu du XXème siècle au début du XXIème. Le photographe russe Alexandre Alland présente par exemple la diversité de la communauté musulmane du New York des années 1940, qui mélangeait Arabes, Turcs, Afghans, Indiens, Albanais, ou encore Malaisiens. L’artiste américain Edward Grazda expose quant à lui son travail sur les mosquées de la ville réalisé au début des années 1990. L’exposition étant courte, profitez-en pour vous arrêter dans la pièce voisine, qui abrite une exposition sur l’histoire de New York. Le Museum of The City of New York est ouvert tous les jours de 10am à 6pm. L’entrée adulte coûte 18$, 12$ pour les étudiants et les seniors, et est gratuite pour les 19 ans et moins. Museum of The City of New York (1220 Fifth Ave at 103rd St)

Solid Doubts : Robert Stadler at The Noguchi Museum

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À l’ouest de Queens, l’art design d’Isamu Noguchi rencontre le design artistique de Robert Stadler. Du 26 avril au 3 septembre, dans le cadre du programme Oui Design initié par l’Ambassade de France, pour promouvoir la visibilité de la créativité française aux Etats-Unis et pour renforcer les relations franco-américaines autour du design, le Noguchi Museum présente l’exposition Solid Doubt de l’artiste franco-autrichien Robert Stadler.
Les pièces ultras minimalistes de Noguchi entrent en résonance avec le design industriel et travaillé de Stadler. Le musée est plongé dans une ambiance de sérénité qui embrasse le cadre brut et bétonné du bâtiment. Les oeuvres de l’un et de l’autre se côtoient, se rejoignent, se juxtaposent, s’assemblent et se confrontent. “J’ai mis en scène ces pièces qui ont été construites en réponse au sentiment d’attente de l’humain” explique Robert Stadler. Les plaques de marbre massif supportent une sculpture délicate en aluminium, les pierres de tailles lisses sont disposées à côté du fin bois blanc d’une chaise “for Martha Graham’s ‘Hérodiade’”. L’ensemble construit ce “Solid Doubt” que Robert Stadler a voulu exprimer à travers “un jeu entre les matériaux et la structure, entre la mise en scène et la façon dont on a l’habitude d’aborder ces objets”.
L’exposition en tandem ouvre de nouvelles réflexions sur la pratique de l’art et du design de chaque côté de l’Atlantique. The Noguchi Museum est ouvert du mercredi au vendredi de 10am à 5pm, le samedi et dimanche de 11am à 6pm. L’entrée adulte coûte 10$, 5$ pour les étudiants. The Nogushi Museum (9-01 33rd Road, Long Island City)

Making Space: Women Artists and Postwar Abstraction, MoMA

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Visible au cinquième étage du MoMA, l’exposition Making Space: Women Artists and Postwar Abstraction met en lumière les réalisations d’artistes féminines de l’après-guerre (1945) jusqu’au début des premiers mouvements féministes (1968). Une période faite de changements sociétaux qui a permis à beaucoup de femmes de s’émanciper et de faire de leur passion un métier.
Si le monde de l’art est resté sous l’emprise masculine durant ces deux décennies, les artistes féminines ont largement contribué au développement du courant minimaliste. Apparu aux Etats-Unis, le minimalisme s’oppose à l’expressionnisme abstrait en privilégiant la simplification et la neutralité. “Less is more” (Moins, c’est mieux). Parmi la centaine de peintures, de sculptures et de dessins présentés au MoMA jusqu’au 13 août, une grande partie épouse cette tendance en présentant des formes simplifiées, des surfaces planes ou des traits réguliers. Le MoMA est ouvert tous les jours de la semaine de 9:30am à 5:30pm et le vendredi jusqu’à 8pm. L’entrée adulte coûte 25$, étudiants 14$ et est gratuite pour les moins de 16 ans. Museum of Modern Art (11 West, 53 street)

The Sex Lives of Animals, Museum of Sex

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Si le sexe n’est pas qu’une simple affaire de reproduction chez les humains, quid des pandas ou des dauphins? L’exposition The Sex Lives of Animals nous éclaire sur la surprenante sexualité des animaux.
Bisous, câlins, préliminaires ou masturbation: les animaux s’engagent dans de nombreuses formes de pratique, aussi complexes et nuancées que celles des humains. Affichés au mur du troisième étage du musée, des tableaux nous apprennent que les dauphins partouzent, que les pingouins sont bi-sexuels ou que certains singes se prostituent en échange de canne à sucre. Une vidéo montre un rhinocéros en pleine séquence “auto-érotique” (nom donné pour la masturbation chez les animaux) se frottant contre une pierre. L’artiste norvégien Rune Olsen a également disposé au milieu de la pièce des sculptures tailles réelles d’animaux en plein coït. Une façon de “mettre mal à l’aise le visiteur et ainsi casser la distance homme-animal”.
Au delà de son aspect surprenant et parfois comique, l’exposition vise à interroger nos représentations de la nature et de la normalité, rappelant Homo Sapiens à sa condition animale. Le MoSex est ouvert tous les jours de 10am à 9pm et le vendredi et samedi de 11am à 11pm. L’entrée, interdite au moins de 18 ans, coûte 17,50$ en semaine, 20,50$ le weekend. Museum of Sex (233 5th Ave)

Irving Penn : Centennial, Metropolitan Museum of Art

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Stravinsky, Hitchkock, Cocteau, Picasso, Dietrich ou Hepburn, tous les plus grands noms du XXème siècle sont passés devant l’objectif d’Irving Penn. Devenu maître dans l’art du portrait au fil de sa carrière, le photographe aurait eu 100 ans cette année, l’occasion pour la fondation Irving Penn de présenter une rétrospective de son œuvre, en collaboration avec le Metropolitan Museum et le Grand Palais à Paris. Si l’exposition, qui ouvre ses portes au Met du 24 avril au 30 juillet, revient sur le rôle phare de l’artiste au sein du magazine Vogue américain, elle décrypte avant tout sa maîtrise du portrait studio. Penn a su révolutionner cet exercice de style, qu’il savait manier aussi bien pour immortaliser un papoue en costume tribal qu’un mannequin en robe de soirée Balenciaga.
Durant la Seconde Guerre Mondiale, le photographe est mobilisé en Inde et en Italie. Un voyage qui lui donnera envie de photographier des individus partout sur la planète, loin des studios parisiens et new yorkais. “Irving Penn : Centennial” revient autant sur ces aspects méconnus de la carrière du photographe que sur ses clichés de mode incontournables. Le Metropolitan Museum of Art est ouvert tous les jours de 10am à 5:30pm, sauf les vendredis et samedis de 10am à 9pm. L’entrée adulte coûte 25$, seniors 17$ et étudiants 12$. Metropolitan Museum of Art (1000 5th Ave)

Chez Bouley, un sommelier qui parle vin et baseball

Gaylord Robert, casquette de baseball vissée sur la tête, savoure un café latte avant de prendre son service, en vrai New-Yorkais. Depuis quelques mois, le Français officie comme sommelier chez Bouley, le restaurant gastronomique de TriBeCa.
Bien loin de la Touraine où il a grandi. Bien loin de la Rochelle et de Paris où il a tout appris. “J’arrivais au bout d’un cycle, je ne voulais pas me réveiller à 65 ans et me dire que j’étais passé à côté de quelque chose“, confie l’ancien sommelier en chef de l’Arpège, trois étoiles au Michelin. “A l’Arpège où j’ai passé sept ans, c’était acquis, j’allais dans des structures de vin qui étaient en connivence réelle avec la cuisine du chef. Ça roulait“.
Mais à 35 ans, Gaylord Robert voulait de l’action, sortir de sa zone de confort. Un constat qu’il a fait après les attentats de novembre 2015. “J’étais abasourdi, je ne pouvais pas y croire. Je n’ai pas dormi de la nuit. J’ai réfléchi à ma vie et je me suis dit que c’était le moment de vivre autre chose, ailleurs.
Quelques semaines plus tard, Adrien Falcon, le sommelier en chef de Bouley à New York, l’appelle et lui propose un poste. Gaylord Robert y voit l’occasion de se mettre en danger professionnellement et de se rapprocher de son sport fétiche: le baseball. “J’ai commencé à Châtellerault en 6e grâce à un ami, explique-t-il. J’adore ce sport, il y a un formidable esprit d’équipe mais qui laisse place à l’action individuelle“. Son équipe préférée: “les Yankees de New York bien sûr!” s’exclame-t-il, avant de raconter avec enthousiasme le dernier match de Derek Jeter dont il est fan.
Baseball et vin, deux passions finalement pas si éloignées pour le sommelier qui avoue s’inspirer du sport au quotidien. “Je dirige mes équipes comme au baseball: attaques, rotations, en respectant chaque personnalité parce que les postes ne sont pas interchangeables“.
A New York, Gaylord Robert apprend tous les jours comme il l’imaginait. Notamment sur les vins américains: “Je connaissais certains de leurs grands vins mais il y en a beaucoup qui ne s’exportent pas et qu’on trouve seulement ici“. Et il y a des révélations, confie l’amoureux des vins de la Loire. Gaylord Robert fait défiler les photos de son téléphone, toutes consacrées à ses découvertes, avant de trouver enfin le flacon en question: un Piedrasassi de la Napa Valley, 100 % syrah. “Pour moi, le vin, c’est la culture, la diversité, la curiosité. On ne peut pas être snob vis-à-vis des régions de vin. Ici, on trouve de belles choses, de belles promesses de terroir et des professionnels qui ont une culture du vignoble“.
La passion de Gaylord Robert pour le vin a commencé chez lui à Montlouis-sur-Loire, auprès d’un grand-père qui l’a initié dès l’enfance. “Il m’a permis de goûter, d’avoir un palais”, se souvient le sommelier, très attaché à ses racines.
Au cours de sa carrière à l’Arpège et avant ça au Bristol, au Chamarre ou chez Coutanceau à La Rochelle, Gaylord Robert a appris à entretenir et enrichir les caves. “Aux Etats-Unis, ça va beaucoup plus vite, explique-t-il. On est très sollicité, il faut se décider tout de suite car les volumes sont moins importants qu’en France“. Autre différence : les intermédiaires. “Il y a des importateurs, des distributeurs qui sont incontournables. Mais ça augmente aussi les prix et il faut faire très attention à ça“.
Chez Bouley, la cave est impressionnante: entre 4.500 et 5.000 bouteilles des meilleurs vins du monde. Entre son travail au restaurant, ses amis et les matches du week-end au Yankee Stadium, Gaylord Robert ne s’ennuie pas dans son pays d’adoption auquel, rappelle-t-il, la vigne française doit sa survie. “A la fin du XIXe siècle, les vignes françaises ont été décimées par le phylloxera, un puceron destructeur. Ce sont les Américains qui les ont sauvées en envoyant des pieds immunisés qui ont été greffés aux plants français“.

Inscape, méditation et relaxation pour les pros et les nuls

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Dans une ville qui ne s’arrête jamais, il faut savoir faire des pauses. Sinon, on explose.
En attendant le printemps et la sieste du dimanche dans Central Park…(rien de meilleur pour se relaxer), voici un nouveau lieu à essayer (et adopter).
Si vous en avez marre du bruit des sirènes, du métro ou des gens qui hurlent dans les restos, venez, on vous emmène dans une bulle.
À deux pas du Flatiron, Inscape est un centre de méditation-relaxation. Tout à fait le genre de lieux qu’on verrait à San Francisco.
Un objectif : que vous ressortiez apaisé, zen, que vous ayiez réussi à lâcher prise un moment dans la journée, à profiter du Moment (avec un grand M).
Entrez dans une salle insonorisée en forme de dôme, avec un plafond lumineux, fait de LED et de tiges de bambous. Asseyez-vous confortablement sur un coussin à billes ou prenez la position du yogi sur un coussin de méditation. Fermez les yeux. Respirez. Écoutez la voix qui sort du mur.
Là, vous vous dites : c’est une secte !  Mais non, pas du tout :  c’est la tendance 2017. La tendance qui vous dit de prendre du temps pour vous, de vous faire du bien, de lâcher prise. De profiter de l’instant présent.
Les fans de méditation y trouveront un endroit unique pour se poser au milieu de la journée, entre deux rendez-vous.
Les touristes fatigués d’avoir marché des kilomètres viendront  s’allonger pour une séance de relaxation dans une salle avec des sculptures de fils. (indescriptible, vous verrez)
Les nuls en lâcher prise verront que, petit à petit, on peut y arriver. Et que de toute façon, ça fait du bien.

Présidentielle 2017: les résultats du 1er tour à Los Angeles

A Los Angeles, comme presque partout ailleurs en Amérique du Nord, Emmanuel Macron l’emporte haut la main avec 44% des voix (plus de 45% sur la totalité de la circonscription consulaire). Avec 27%, François Fillon essuie une défaite cuisante et fait moins de la moitié du score de Nicolas Sarkozy en 2012. Comme presque partout aux Etats-Unis, Jean-Luc Mélenchon est en troisième position avec 13% des voix.

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Présidentielle 2017: les résultats du 1er tour à Miami

Les Français de Floride sont les seuls en Amérique du Nord à donner la première place à François Fillon. C’est néanmoins loin d’être un triomphe: en 2012 Nicolas Sarkozy l’avait emporté avec 80% des voix. Cette fois, François Fillon atteint 42%, devant Emmanuel Macron à 32%. Marine Le Pen réalise à Miami sont meilleur score des Etats-Unis, avec 13%.

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"Ma Loute" en salles aux Etats-Unis : rendez-vous en baie de l'absurde

Certaines scènes étaient tellement barrées, que Fabrice Luchini ou Juliette Binoche en perdaient leur latin”, confie Bruno Dumont au sujet de son dernier long-métrage “Ma Loute” (“Slack Bay”). Une comédie ubuesque, poussant l’absurde et le burlesque à leur extrême, en salles à New York depuis le 21 avril et dès le 28 avril à Los Angeles puis dans le reste des Etats-Unis.
Le pitch: En 1910, au Nord de la France, deux policiers, Machin et Malfoy enquêtent sur de mystérieuses disparitions dans la Baie de Slack. Un territoire où cohabite les Van Pettigame, une famille de riches bourgeois consanguins, fin de race, à la limite de la démence, et les Brufort, pêcheurs de moules, cannibales, se nourrissant de riches touristes disparus sur la plage. Au milieu de ce joyeux bordel, Billie, garçon androgyne des Van Pettigame, vit une amourette avec Ma Loute, fils des Brufort.


Deux Familles qu’on retrouve jusque dans le casting du long-métrage. Une des particularités de Bruno Dumont est son choix pour des acteurs non-professionnels. Depuis ses premiers films, le réalisateur fait très rarement appel à des comédiens de la profession. En 1999, avec son film “L’humanité”, il voit même récompensés des prix d’interprétation masculine et féminine au Festival de Cannes, ses deux acteurs principaux, inconnus du monde du cinéma et dont ce sera le seul film.
Pour “Ma Loute” j’avais besoin de professionnels pour camper des personnages extrêmement extravagants, ce qu’un non professionnel ne pourrait pas faire”, explique le réalisateur, qui a su pousser des grands noms du cinéma français au-delà de leurs retranchements. Il a donc fait appel à une Juliette Binoche, aussi délurée que décadente, ou à un Fabrice Luchini a mi-chemin entre Aldo Maccione et Droopy sous LSD. Un duo complété par Valeria Bruni Tedeschi et Jean-Luc Vincent, eux aussi aux portes de la folie.
Une joyeuse famille, totalement recluse dans son Typhonium, une villa d’art égyptien qui domine la baie, où l’inceste est plus que monnaie-courante. Une métaphore du monde du cinéma ? “On peut le voir comme on veut” sourit Bruno Dumont, “déjà les acteurs c’est une famille consanguine, mais comme toutes les familles. Il y a une tendance naturelle à l’entre-soi. Mais c’est aussi une métaphore de nous-même. Les personnages sont suffisamment fous pour s’émanciper de leur classe sociale. Ils ne sont plus eux-mêmes finalement. Dans notre fort intérieur on est à la fois Van Pettigame et Brufort. En nous, il y a un vieux pêcheur qui pourrait tout défoncer et en même temps un bourgeois raffiné et ridicule”.
Sans queue, ni tête, “Ma Loute” se veut comme une comédie déjantée, un point c’est tout. “Le cinéma français est très psychologique et social. La pertinence sociale de mes films est nulle. Ça ne m’intéresse pas”, explique le metteur en scène qui conçoit son cinéma émancipé de toute dimension politique. “C’est une fiction totale. Le fait que j’emplois des non-professionnels, peut semer le trouble chez les spectateurs qui ont du mal à décoller. Ils prennent au premier degrés ce qu’ils voient alors que je fais un cinéma du 5ème degré. Ils prennent pour argent-comptant ce qu’ils regardent et pensent que les gens du Nord sont complètement crétins, ce qui n’est pas le cas”.
Actuellement en promotion pour “Ma Loute” aux Etats-Unis, Bruno Dumont repartira ensuite à Cannes pour présenter une mini-série musicale autour de l’enfance de Jeanne d’Arc.
 

Présidentielle 2017: les résultats du premier tour à Washington

A Washington, Emmanuel Macron l’emporte haut la main avec 56.38% des suffrages exprimés. Le candidat d’En Marche! devance François Fillon, qui obtient 20.83%.
La gauche arrive en 3e position avec Jean-Luc Mélenchon qui approche des 10% des suffrages exprimés, devant le malheureux candidat du Parti socialiste. Benoît Hamon atteint en effet 5.44%.
Quant à Marine Le Pen, comme sur l’ensemble des Etats-Unis, son score est faible: 4.59% des voix.
On notera la forte abstention à Washington qui atteint 58%.
 

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Un "business and wine" sur l'alimentaire vegan à SF

Fabriquer du fromage sans une goutte de lait. C’est le pari fou de Kite Hill, une société américaine qui révolutionne l’industrie agro-alimentaire depuis plusieurs années. Aux manettes depuis 2012, le Français Jean Prévot, fort d’une expérience de dix ans dans l’industrie alimentaire (Danone, Bongrain, Laura Chenel’s).
Au cours de cette soirée Business and Wine du 4 mai, organisée par le réseau FrenchFounders, Jean Prévot reviendra sur l’innovation et la stratégie adoptées pour se démarquer et récolter les faveurs des consommateurs. Il expliquera pourquoi il est persuadé que la Food Tech est pour lui une lame de fond dans l’industrie agro-alimentaire.
Les places sont réservées aux membres de FrenchFounders. Les non-membres peuvent faire une demande de participation sur la page de l’événement.