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De beaux films français au San Francisco International Film Festival 2017

Le Festival International du Film de San Francisco est de retour. Cette année, pas moins de 120 longs-métrages seront présentés dans les cinémas de San Francisco du 5 au 19 avril. Parmi la sélection, six films français seront à découvrir ou redécouvrir lors du Festival.
La Mort de Louis XIV” (“The Death of Louis XIV”) du réalisateur catalan Albert Serra sera présenté pendant le festival. Production franco-espagnole, le long-métrage retrace les derniers jours du souverain et la lente agonie causée par la gangrène de sa jambe. Mené par l’illustre Jean-Pierre Léaud dans le rôle du Roi Soleil, “La Mort de Louis XIV” a été salué par la critique en France.


Déjà passé par le Miami Film Festival ou Rendez-vous with French Cinema à New York, “Réparer les vivants” (“Heal the Living”) de Katell Quilévéré ira aussi à San Francisco. Avec ce long-métrage, la jeune réalisatrice, qui s’était notamment fait connaître pour “Suzanne” en 2013, signe une adaptation brillante du roman de Maylis de Kerangal. Le film médical narre les réactions en chaîne provoquées par la mort cérébrale du jeune Simon après un accident de la route.
Dernier film de Bertrand Bonello, “Nocturama” fait lui aussi partie de la sélection du festival. Après un biopic sur Yves Saint-Laurent, le réalisateur s’est centré cette fois sur la jeunesse. A travers une bande de jeunes terroristes parisiens d’un nouveau genre, le long-métrage offre une expédition noctambule dans la capitale française.


Côté documentaire, le film de Jean-Stéphane Bron intitulé “l’Opéra” (“Paris Opera”) sera présenté à San Francisco. Pour ce film, le réalisateur a suivi toute une saison à l’Opéra Garnier et à l’Opéra Bastille dont il met en lumière l’envers du décor. Des danseurs aux costumiers en passant par les financiers ou administrateurs, le documentaire présente l’incroyable village qui se cache derrière l’Opéra National de Paris.
Prix du meilleur scénario dans la sélection Un Certain Regard à Cannes en 2016, le film franco-grec “Voir du pays” (“Stopover”) de Delphine et Muriel Coulin présentera l’histoire de Marine (Soko) et d’Aurore (Ariane Labed), deux jeunes militaires de retour d’Afghanistan.
Enfin, le dernier long-métrage franco-belge des frères Dardenne, “La fille inconnue” (“The unknown Girl”) sera projeté pendant le festival. Comme à leur habitude, les deux réalisateurs signent un film brut, social et épuré. Ils y racontent l’histoire de Jenny (Adèle Haenel), une jeune médecin déterminée à découvrir qui est la femme qui avait sonné à son cabinet un soir, qu’elle avait ignorée et dont elle apprend la mort le lendemain matin.

Un week-end libanais à Houston

Le Liban s’invite à Houston le temps d’un week-end. Le 3ème Houston Lebanese Festival prendra ses quartiers du vendredi 31 mars au 2 avril à Jones Plaza.
Danse, expositions, nourriture, musique et activités ludiques: les organisateurs promettent un programme qui vous fera voyager au pays du Cèdre. Rien que ça. Un “talent show” est aussi prévu pour ceux qui veulent s’essayer à la scène devant des milliers de personnes. Le festival est organisé par l’American Lebanese Cultural Center (ALCC). Les fonds recueillis seront reversés à l’hôpital pour enfants Saint Jude.

Chez Nous fête ses 35 ans: "On a une approche un peu vieux hippie du business"

L’endroit n’a pas beaucoup changé en 35 ans.  « J’ai toujours pensé que les qualités centrales d’un restaurant était la continuité et la constance » confie Pascal Regimbeau, l’un des trois fondateurs du restaurant Chez Nous à Austin.
Ouvert en 1982 et installé au coin de la fameuse 6eme rue, l’établissement est un pilier de la présence française dans la ville. La décoration est clairement inspirée du vieux Paris, presque carte postale, mais c’est ce qui semble avoir fait son succès au travers des époques.
Car les institutions se créent dans le temps. « Cela va à l’encontre de notre société qui bouge tous le temps. Mais pour moi la beauté est de perdurer et de proposer tous les jours quelque chose avec humilité. » Et 35 ans, cela représente une sacrée réussite, en particulier dans un secteur qui subit fortement les effets de mode et au cœur d’une ville qui a tellement changé. Le chef est le même depuis 20 ans et l’équipe actuelle est là depuis plus de 15 ans. Mais Chez Nous a aussi su être précurseur « On a été le premier établissement de la ville à proposer un menu à prix fixe. »
L’histoire commence en 1979. Alors qu’ils voyagent dans le sud des Etats-Unis, Pascal Regimbeau, sa femme Sybil Reinhart-Regimbeau et leur associé Robert Paprota, tous les trois âgés de 24 ans, tombent sous le charme d’Austin. Ils ont un peu d’expérience en matière de restauration mais surtout des rêves plein la tête. « On n’a pas fait d’étude de marché mais je savais qu’on pouvait s’installer quelque part et vendre de la nourriture française de bonne qualité, à un bon prix, et que cela marcherait certainement. On a une approche un peu vieux hippie du business. On joue la carte du cœur en proposant un endroit où les gens vont être bien et ça a très bien fonctionné dans cette ville où la qualité de vie et les relations humaines sont importantes.»
Il a fallu cependant combattre les clichés pour faire changer les mentalités sur les restaurants français « Les gens en avaient une image très sérieuse en raison des chefs qui étaient venus dans les années 50. On a su leur montrer qu’un restaurant français pouvait être décontracté et pas forcément un resto de maîtres. » Chez Nous, qui sert entre 70 et 150 couverts jours, a toujours bénéficié d’un très bon bouche à oreille et possède maintenant une large clientèle d’habitués.
Si le restaurant n’a pas beaucoup changé, on ne peut pas en dire autant de la ville. « Ça n’avait rien à voir. Quand on s’est installé, c’était fabuleux. On avait le sentiment d’être des pionniers dans une ville pas encore découverte. On aimait la musique, l’ambiance très jeune. Et tout était très sauvage. Absolument pas construit. C’était la cambrousse. D’ailleurs personne ne comprenait pourquoi on s’est installé là mais on avait le sentiment de vivre dans un milieu que peu de gens en dehors de nous connaissaient. Aujourd’hui, tout le monde connait.»
Et même si l’on sent chez Pascal Regimbeau un soupçon de nostalgie, il ne s’en plaint pas. « Ça serait mal venu de ma part. Ça a été très positif pour l’économie locale et pour la nôtre ». L’installation des compagnies hi-tech depuis le début des années 2000 lui a amené une nouvelle clientèle plus sophistiquée et internationale. « On a aussi bénéficié de l’intérêt soudain des Américains pour la cuisine. Après l’émission Top Chef, tout d’un coup, tout le monde était devenu un foodie
Mais sa plus grande fierté reste d’avoir constitué une équipe fidèle à laquelle il a pu passer la main et dont certains ont donné naissance à d’autres restaurants de la ville comme Justine. « J’ai beaucoup de gratitude envers tous ceux qui ont participé à cette aventure et pour l’accueil que l’on a reçu de cette ville.»

Le 1er avril, c'est jour de bataille d'oreillers à New York

Vous avez passé une mauvaise semaine ? Vous avez cassé avec votre copain / copine ? Vous détestez vos collègues ? Ce 1er avril à Washington Square, vous aurez l’occasion de vous défouler un bon coup en participant à la bataille d’oreillers annuelle. 
Le thème de cette “Pillow Fight” 2017: “vikings”. Il y a quelques règles à respecter. Seuls les oreillers mous sont autorisés, éviter les gestes brusques, ne pas attaquer les personnes sans oreiller ou munies d’une caméra ou encore retirer vos lunettes avant la grande bataille. Il est vrai que vous allez en prendre plein la vue. Les pyjamas sont les bienvenus.
Gratuit.

Philippe Torreton: les Etats-Unis sont devenus "fragiles"

Cette élection m’aurait intéressé si la gauche avait réussi à s’unir. N’étant pas unie, ça n’est plus mon problème. […] Ce sont deux médiocres. Je ne fais pas campagne pour les médiocres”. Artiste polymorphe, et citoyen plus qu’engagé, Philippe Torreton ne mâche pas ses mots quand il parle de la prochaine élection présidentielle et de Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon.
En pleine tournée avec “La résistible ascension d’Arturo Ui” de Bertold Brecht en France et le spectacle “MEC !” aux Etats-Unis, l’acteur vient de publier une lettre ouverte aux deux candidats de gauche. Il y fustige le refus de toute alliance entre les deux hommes. “Ce qui m’intéressait, ce n’était ni l’un ni l’autre, mais les deux ensembles, c’était la seule chance de gagner, explique le comédien. S’ils pensent qu’il y a des urgences écologiques, ils auraient dû s’entendre. Sinon ça veut dire que ce n’est pas si grave. Visiblement, l’écologie pour Benoît Hamon et pour Jean-Luc Mélenchon peut attendre encore cinq ans. C’est ça qui me rend fou de rage.”
Du 2 au 6 avril, l’acteur sera aux Etats-Unis, un pays devenu “fragile” selon lui, notamment en raison de “l’amateurisme politique” de son président. L’acteur se produira en duo avec le percussionniste de jazz Edward Perraud le dimanche 2 avril à Richmond, le mardi 4 avril à Washington et le jeudi 6 avril à New York avec son spectacle “MEC !”. Sur scène, les deux artistes déclament, à leur manière, les textes écrits par le poète et chanteur Allain Leprest.
Peu connu du grand public, Allain Leprest a écrit pour de nombreux artistes et était très apprécié par de grands chanteurs comme Jean Ferrat, Juliette Gréco ou Henri Salvador. “Claude Nougaro disait de lui qu’il était le Rimbaud du XXème siècle. Beaucoup de gens l’ont admiré, dont moi. Je l’ai découvert à 17 ans et j’ai été saisi par la force de ses textes. J’avais le sentiment d’avoir la chance d’assister au concert d’un autre Brel”, se souvient Philippe Torreton.
Ce n’est pas forcément un hommage qu’on rend à Leprest. En tout cas, je ne l’ai pas pris comme ça. Je suis vraiment dans la position d’un comédien à qui on a permis de dire des textes extraordinairement forts et beaux. C’est comme quand on joue Shakespeare, on ne dit pas qu’on lui rend hommage”, explique l’acteur.
Il y a quatre ans, le producteur Jean René Pouilly souhaite monter un spectacle pour faire connaître les textes du poète, disparu prématurément en 2011. Il pense rapidement à Philippe Torreton, sans savoir que ce dernier est un admirateur de Leprest. L’acteur fait ensuite la rencontre d’Edward Perraud, lui aussi grand amoureux des textes du chanteur. Tous deux sillonnent depuis quatre ans les routes de France et bientôt des Etats-Unis. “Heureusement qu’Allain s’écrit avec deux “L”, ça va nous permettre de voler au-dessus de l’Atlantique”, s’amuse l’acteur.
Habitué des scènes de théâtre, Philippe Torreton déclame pour la première fois des textes sous forme de récital avec “MEC !”. “N’étant pas musicien dans l’âme, ça me faisait assez peur au départ. En fait, quand on interprète on ne se pose plus ces questions-là. Avec Edward, on a tout de suite fonctionné à l’instinct et on n’a jamais eu de problèmes de rythmes. On est un vrai duo. On dit les textes chacun à notre façon. Lui c’est avec ses sons et ses rythmes”, explique le comédien.
Après plus d’une centaine de représentations, le duo viendra donc pour la première fois aux Etats-Unis pour présenter ce spectacle. “Les gens qui viennent nous voir sont très émus, explique Philippe Torreton. Ceux qui le connaissaient redécouvrent ces textes et ceux qui ne le connaissaient pas sont sidérés d’être passés à côté d’un tel poète. C’est très émouvant.”

Les Cook’ettes, les soeurs qui cuisinaient pour Hillary Clinton

Clarice Gaubil, « la grande soeur » et Delphine Magnier « la petite soeur », se sont lancées dans l’aventure entrepreneuriale, voilà deux ans. À San Francisco, les deux Marseillaises ont fondé Les Cook’ettes, une entreprise de catering spécialisée dans les cocktails et les happy hours. Mais avant d’apporter leur « touche française » aux événements de la baie, les deux entrepreneuses avaient deux métiers bien différents.

Clarice Gaubil a posé sa valise pour la première fois dans la Fog City, en 1995. Jeune mariée, elle finissait sa thèse en biologie moléculaire des vaisseaux. « J’avais décroché un post doctorat à UCSF et mon mari venait monter une filiale aux États-Unis, se souvient-elle. Nous voulions rester deux ans. C’était au moment de la bulle internet. Nous sommes restés sept ans. »

Pendant ces sept années à San Francisco, Clarice Gaubil a mis au monde trois garçons, aujourd’hui âgés de 20, 18 et 15 ans. « J’étais home and family manager, lance-t-elle dans un sourire. J’ai aussi écrit un livre de cuisine destiné aux Américaines afin de leur montrer que la cuisine française n’est pas réservée aux restaurants trois étoiles ! »

Réunies à San Francisco

De retour en France en 2001, Clarice Gaubil s’intéresse à l’œnologie. Onze années s’écoulent quand vient l’envie de revenir à San Francisco en 2012. Entre temps, sa soeur, Delphine Magnier s’est installée dans la baie. « Je suis arrivée en 2007. Je travaillais pour eBay France et j’ai eu l’opportunité de venir à San Francisco pour être CFO d’une filiale d’eBay, retrace la cadette des Cook’ettes. En 2011, j’ai décidé de faire un break. »

Animée par l’envie d’entreprendre, Delphine Magnier propose à sa grande soeur, à peine revenue à San Francisco, de « monter un business autour de la food ». Passionnées de cuisine depuis l’enfance, les deux soeurs laissent mûrir le projet pendant une année. « Notre grand-mère, toujours là à bientôt 105 ans, nous a inspiré pour notre gâteau au chocolat », confient-elles avec un zeste de gourmandise.

Le goût du catering

Après avoir testé le catering « à titre amical » – mais avec succès – Les Cook’ettes voient le jour en janvier 2015. « Nous nous sommes spécialisées dans les hors-d’œuvres, explique Clarice Goubil. Lors des cocktails ici, il n’y a pas vraiment de juste milieu. Soit des barquettes en alu avec des quesadillas, soit des préparations haut de gamme. » Entre la barquette en alu et le plat en argent, leurs bouchées apéritif sont « abordables toutes en restant chic ».

Le baptême du feu a lieu en mai 2015. « Nous avons été appelées pour préparer le brunch du fundraising d’Hillary Clinton à San Francisco », raconte Delphine Magnier. Nous avons presque cru que c’était une blague ! » 

(Credit : Frederic Neema)

Depuis leur cuisine partagée située à San Mateo, les Cook’ettes concoctent, entre autres, verrines de gaspacho, veloutés de courge au lait et brochettes de quinoa aux épinards. Elles interviennent dans de nombreux événements de la baie, aussi bien auprès de la communauté française que chez Google ou Y Combinator.

Derrière les fourneaux, les deux Françaises se disent « très complémentaires ». « Clarice était chercheuse, elle est plus dans la créativité, c’est elle la vraie cheffe en cuisine », analyse Delphine Manier qui se dit « plus rationnelle et opérationnelle ». À l’avenir, Les Cook’ettes souhaitent embaucher, avoir une cuisine rien qu’à elles et pourquoi pas se tourner vers le retail.

Si leur reconversion était à refaire, les deux cheffes remettraient le couvert. La petite soeur « encourage tout le monde à le faire », tout comme l’aîné qui salue « l’énergie incroyable » de la région où « les gens n’hésitent pas à donner leur chance aux nouveaux ! ».

De "Mommy" à "1:54", Antoine Olivier Pilon crève toujours l'écran

Il faut arrêter de vouloir toujours censurer la réalité”, affirme le jeune québécois Antoine Olivier Pilon en parlant du film “1:54″. Il sait de quoi il parle: certains établissements scolaires ont décidé de ne pas le montrer à leurs élèves jugeant certaines scènes trop choquantes.
Dans ce long-métrage réalisé par Yan England, l’acteur incarne Tim, un ado victime des intimidations de ses camarades de classe. Présentée dans le cadre du festival de film francophone Focus on French Cinema, une projection spéciale du long-métrage aura lieu le jeudi 30 mars aux siège des Nations Unies à New York. Une discussion avec l’acteur et le réalisateur suivra la projection. Il sera également montré le 2 avril à Greenwich.
Pour rappel, deux ans plus tôt, la tête blonde d’Antoine Olivier Pilon faisait sensation auprès du grand public et du Festival de Cannes, pour son rôle explosif de Steve dans “Mommy” de Xavier Dolan. Une interprétation qui propulse le lycéen sur les devants de la scène. “Je voulais un peu me défaire de l’image que les gens connaissaient de moi par “Mommy”, en jouant un personnage comme celui de Tim, plus réservé et introverti”, confie le jeune homme.
“1:54” s’attaque frontalement au thème du harcèlement scolaire. Tim est un jeune homme timide, un peu geek, homosexuel. Avec son ami Francis, il est le souffre-douleur parfait de ses camarades. Jusqu’au jour où l’attaque de trop va le pousser à prendre sa revanche et à défier  Jeff, le bourreau, au 800 mètres. Son objectif : passer sous la barre des 1 minute 54 secondes pour battre son adversaire. Une rivalité qui va rapidement dégénérer.


Yan voulait raconter cette histoire parce qu’il l’avait déjà vécue, et que de nombreux jeunes ont partagé avec lui. C’est quelque chose présent partout mais qu’on ne voit pas nécessairement. Je l’ai aussi vécu des deux côtés quand j’étais plus jeune”, explique l’acteur.  
Quitte à forcer le trait, le film dénonce, informe et illustre parfaitement un fléau méconnu. L’impact des réseaux sociaux, l’ignorance des parents, l’incapacité des professeurs et surtout la participation passive des autres élèves aux intimidations, sont mis en lumière dans ce thriller oppressant et haletant.
Un phénomène que l’équipe du film a aussi retrouvé hors caméra. N’ayant pas reconnu l’acteur, certains élèves-figurants l’intimidaient eux-mêmes. “Ils prenaient goût à prendre le rôle de Lou-Pascal Tremblay (qui y interprète Jeff, le bourreau)”, raconte Antoine Olivier Pilon.
Un peu malgré moi, j’ai souvent participé à des projets qui dénoncent des problèmes comme ceux là, que ce soit le suicide, l’intimidation”, explique l’acteur. En 2012, le Québécois joue un ado tourmenté par un camarade dans “Pee-Wee 3D : l’hiver qui a changé ma vie”. En France, il se fait connaître pour sa participation au clip choc “College Boy” d’Indochine, déjà réalisé à l’époque par Xavier Dolan, où il incarne un martyr contemporain des salles de cours. Plus récemment, il réalise un clip de prévention contre le suicide des jeunes pour la chanson “Pourquoi tout perdre” de Lenni Kim (révélé par The Voice Kids en France).
A 19 ans, Antoine Olivier Pilon se consacre uniquement au cinéma. Il a arrêté ses études une fois son DEC (équivalent du Bac) en poche. Il sera prochainement dans la suite de “Pee-Wee”. “J’ai envie de quelque chose de peut-être un peu plus léger en ce moment. Ça prend beaucoup d’énergie de traiter des sujets délicats, ça peut laisser des traces. J’arrive à m’en défaire assez bien, mais ce n’est pas quelque chose que j’expérimenterai tout le temps. “

Réunion publique de La France Insoumise New York sur "l'écologie politique"

L’écologie politique”: tel sera le thème de la prochaine réunion publique de “La France Insoumise” New York (mouvement qui soutient Jean-Luc Mélenchon), le 5 avril au Houston Street Center.
Pendant cette réunion, gratuite et ouverte à tous, il sera question de “la sortie du nucléaire et la transition énergétique, l’agriculture paysanne et le développement des circuits courts, le protectionnisme solidaire et la règle verte, la France dans le monde et l’économie de la mer, selon le programme mis en ligne sur Facebook.
Participera à cette réunion: Catherine Benoît, candidate suppléante à la législative en Amérique du Nord.

Expatriés, participez à une enquête sur l'investissement immobilier

(Article partenaire) Vous êtes actuellement 2 millions de Français expatriés à avoir décidé de vivre à l’étranger. Vous êtes la fierté de la France à l’international et vous nous représentez, alors “merci” !

L’expatriation est sans nul doute une des expériences les plus incroyables à vivre. Peu importe le pays choisi, c’est un véritable changement culturel. Cependant, l’expatriation peut aussi entrainer quelques interrogations au départ, notamment sur votre bien immobilier, sur sa gestion et sur votre futur retour. C’est pour vous aider dans ce questionnement et pouvoir vous accompagner correctement dans l’expérience de la gestion et de l’investissement immobilier locatif que nous avons créé ce petit questionnaire d’environ 1 min 40 sec.

Pour toutes les personnes qui gentiment accepteront de nous aider, nous vous offrons à la fin du sondage, un Guide de conseils pour investir dans l’immobilier. C’est une façon pour nous de vous remercier en vous transmettant nos conseils pour réussir un investissement.

Ce sondage est réalisé du 24 mars au 10 avril 2017, par Investissement Locatif.com, le spécialiste français de l’investissement immobilier locatif pour les expatriés.

Ce sondage est anonyme car son objectif est avant tout de comprendre vos besoins ainsi que vos attentes concernant l’investissement locatif. Il est évident qu’en participant vous recevrez nos résultats lors de leur publication.  Vous pourrez ainsi comprendre vous aussi les habitudes et envies des expatriés en général.

           >> Je participe à l’enquête ! <<

En savoir plus :

Enquête anonyme réalisée du 24 mars au 10 avril 2017. Le Guide de l’investisseur expatrié, offert gratuitement à la fin de l’enquête.

Investissement-Locatif.com est une société de conseil en investissement locatif qui accompagne chaque année plusieurs centaines d’investisseurs expatriés dans leurs projets d’investissements immobiliers en France (à Paris, en Île de France et à Lyon).

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Une "Pillow Fight" pour se défouler à Los Angeles

Vous ne pourrez pas dormir sur vos deux oreilles. Alors que certains s’acharneront à poser des poissons dans le dos ou à faire des blagues, d’autres s’armeront de leur plus bel oreiller pour la journée internationale de la bataille d’oreillers, ce samedi 1er avril. A Los Angeles, la bataille de polochons aura lieu à Pershing Square, de 2:30 à 5pm.
Le principe est simple: vous devrez aplatir votre oreiller sur la tête d’un parfait inconnu ou de vos amis présents. Des DJs seront de la partie aussi (mais interdiction de les attaquer). Mais attention, il y a quelques règles à suivre : utiliser un oreiller à plumes seulement, pas de verre, ne pas frapper les gens sans oreiller ou avec une caméra.
En plus de votre polochon, n’hésitez pas à apporter un sac poubelle ou un râteau pour aider à nettoyer Pershing Square après la bataille.

Où voir le "blossom" autour de Los Angeles ?

Sur les cactus, dans les champs ou devant les couchers de soleil : les fleurs envahissent l’Instagram des Angelinos. Chaque printemps, le “blossom” (la floraison) passionne les foules qui partent à sa recherche. French Morning vous livre quelques spots pour l’admirer.
A moins de 1h30 de route


Il ne faut pas forcément aller loin pour capturer la magie qu’offre le printemps. A 30 minutes de Downtown, à Altadena, le Descanso Gardens attire les amoureux de nature chaque printemps. Ses cerisiers fleurissent durant quelques semaines, un moment fugace. Ce jardin japonais luxuriant compte plus d’un million de plantes, dont l’une des plus grandes collections de camélias au monde. Vous pourrez également admirer le “blossom” dans le jardin botanique d’Huntington Library (Pasadena), ou au South Coast Botanic Garden (Rancho Palos Verde).
Descanso Gardens, 1418 Descanso Dr, La Cañada Flintridge
Huntington Library, 1151 Oxford Road, San Marino
South Coast Botanic Garden, 26300 Crenshaw Blvd, Palos Verdes Peninsula


Autre alternative à près d’une heure et demi de Downtown Los Angeles, la Poppy Reserve à Antelope Valley. Dès fin mars, les coquelicots prennent d’assaut les parcelles du parc. La présence de lupins et de lacy phacelias offrent une mosaïque de couleurs, observable jusqu’à la fin avril. Un lieu idéal pour se promener ou pique-niquer.
Poppy Reserve, 15101 Lancaster Rd, Lancaster

A moins de 3 heures de route

The desert is a land of contrasts.

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Célèbre pour ses arbres éponymes, le désert de Joshua Tree (à 2 heures de route) est pris d’assaut dès le mois de mars. Tout le monde veut immortaliser les cactus en fleurs. Mais attention, cette floraison est éphémère, il faudra alors se presser pour ne pas la rater. Remerciant les effets de la pluie, les Rangers du parc vous recommanderont le “Bajada Nature Trail”, au niveau des Cottonwood Mountains. Le long de cette promenade, vous découvrirez une variété de fleurs sauvages, avec les montagnes en toile de fond.


Un peu plus au Sud de la Californie, se trouve Anza Borrego (à près de 3 heures de route). Les lys du désert, pavots, primevères, tournesols ou pissenlits du désert parsèment le plus grand Parc de l’Etat, aidés par les pluies. Vous pourrez observer des fleurs sauvages du côté du campement Arroyo Salado, sur la route de Yaqui Pass (le long de l’autoroute 78), au Coyote Canyon, ou autour du Visitor Center.
Anza Borrego Desert State Park
Vous pourrez également capturer l’arrivée du printemps à Tahquitz Canyon, vers Palm Springs (2 heures de route). Selon le visitor center, c’est la “plus belle floraison depuis les années 1990”. Une vingtaine de catégories de fleurs a été repérée sur cette randonnée de 2 miles.
Tahquitz Canyon, Santa Rosa and San Jacinto Mountains National Monument, 500 W Mesquite Ave, Palm Spring

A plus de 4 heures de route


Si la distance ne vous effraie pas, vous pourrez pousser le vice et aller admirer le “bloom” de la Death Valley (près de 4h30 de route). Grâce aux conditions météorologiques, une mer d’or, de pourpre, rose et blanc recouvre des parcelles de la célèbre “vallée de la mort”. Éphémères, ces fleurs attirent leur lot de curieux. Pour les observer jusqu’à la mi-avril, il faudra se rendre aux zones de faible altitude. Par la suite et jusqu’au mois de mai, il faudra s’élever davantage, voire chercher du côté des canyons (Golden Canyon, Desolation Canyon, ou Mosaic Canyon).

Happy First Day of Spring #abreakfromreallife #desertflowers #mojavedesert

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Moins fréquenté, Mojave réserve son lot de surprises au printemps. Après près de 4 heures de route, vous pourrez partir à la recherche d’une multitude de fleurs dans la Devil’s Playground Area. Mais renseignez-vous avant votre arrivée dans le parc, certains visiteurs repartent bredouilles.

"O, Miami", un mois de poésie dans ce monde de brutes

En 2017, on a plus que jamais besoin de poésie. Ça tombe bien. Le festival “O, Miami” fait son retour à partir du samedi 1er avril.
Objectif de ce festival lancé en 2011: : “faire en sorte que chaque personne à Miami-Dade County croise un poème pendant le mois d’avril“. Pour remplir cette noble mission, les organisateurs ne lésinent pas sur les moyens. Plusieurs événements sont prévus dans des lieux divers (hôtels, parcs et même un mini-golf).
Une soirée intitulée “Singing in Dark Times: poetry and social justice” ouvrira les festivités le 1er avril au North Beach Bandshell. Pendant tout le mois d’avril, les curieux pourront participer à une session de lecture dans une ferrari blanche (le 7), une session de poésie en famille dans un bus au PAMM (le samedi 8 avril) et un spectacle de poésie ratée qui s’annonce hilarant à Artistic Vibes (le samedi 22).